FLUOROURACILE PFIZER 50 mg/ml

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • IntraveineuseIntra-artérielle
  • Code CIS : 64590923
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : ANTIMETABOLITES (L : Antinéoplasiques et immunomodulateurs) - code ATC : L01BC02.Ce médicament est préconisé pour le traitement de certaines maladies du tractus gastro-intestinal, des bronches, du sein et des ovaires.
  • Informations pratiques

    • Prescription : prescription et délivrance subordonnées à l'obtention du résultat du dépistage d'un déficit en DPD
    • Format : solution à diluer pour perfusion
    • Date de commercialisation : 19/02/1997
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : PFIZER HOLDING FRANCE

    Les compositions de FLUOROURACILE PFIZER 50 mg/ml

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Solution FLUOROURACILE 1931 50 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    12 flacon(s) en verre de 5 ml

    • Code CIP7 : 5725305
    • Code CIP3 : 3400957253059
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 14/04/2009
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    6 flacon(s) en verre de 10 ml

    • Code CIP7 : 5725311
    • Code CIP3 : 3400957253110
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 14/04/2009
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    6 flacon(s) en verre de 20 ml

    • Code CIP7 : 5725328
    • Code CIP3 : 3400957253288
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 14/04/2009
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    5 flacon(s) en verre de 100 ml

    • Code CIP7 : 5725334
    • Code CIP3 : 3400957253349
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 10/03/2009
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    2 flacon(s) en verre de 200 ml

    • Code CIP7 : 5725340
    • Code CIP3 : 3400957253400
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 13/03/2009
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 27/07/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    FLUOROURACILE PFIZER 50 mg/ml, solution à diluer pour perfusion

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Fluorouracile........................................................................................................................... 50 mg

    Pour 1 ml de solution à diluer.

    Un flacon de 5 ml renferme 250 mg de fluorouracile.

    Un flacon de 10 ml renferme 500 mg de fluorouracile.

    Un flacon de 20 ml renferme 1 g de fluorouracile.

    Un flacon de 100 ml renferme 5 g de fluorouracile.

    Un flacon de 200 ml renferme 10 g de fluorouracile.

    Excipient à effet notoire : sodium.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Solution à diluer pour perfusion.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    · Adénocarcinomes digestifs évolués.

    · Cancers colorectaux après résection en situation adjuvante.

    · Adénocarcinomes mammaires après traitement locorégional ou lors des rechutes.

    · Adénocarcinomes ovariens.

    · Carcinomes épidermoïdes des voies aérodigestives supérieures et œsophagiennes.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    · En monothérapie : Posologie moyenne de 400 à 600 mg/m2/j, 3 à 6 jours par mois en perfusion IV d'une heure environ.

    · En association à d'autres cytotoxiques : 300 à 600 mg/m2/j, 2 à 5 jours par cycles espacés de 3 à 4 semaines.

    Plus exceptionnellement :

    FLUOROURACILE PFIZER 50 mg/ml, solution à diluer pour perfusion peut être administré en perfusion intra-artérielle hépatique lente (4 à 6 heures) à la posologie de 600 mg/m2 de façon hebdomadaire.

    Il est parfois utilisé en perfusion veineuse continue à la posologie de 700 mg à 1 g/m2 sur 3 à 5 jours consécutifs.

    Ces modes d'administration doivent être réservés aux services spécialisés.

    La dose de 1 g/m2 par injection ne doit pas être dépassée dans la majorité des indications.

    Mode d’administration

    Voie intraveineuse.

    Exceptionnellement, en perfusion intra-artérielle hépatique lente.

    En cas d'extravasation, l'administration sera interrompue immédiatement.

    Pour les instructions concernant la dilution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.

    Ne pas administrer par voie intramusculaire.

    Lutilisation de fluorouracile doit être réservée aux unités spécialisées dans ladministration de cytotoxiques et le fluorouracile doit être administré sous contrôle d’un médecin qualifié dans lutilisation des chimiothérapies anticancéreuses (voir la rubrique 6.6).

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament NE DOIT PAS ETRE UTILISE dans les cas suivants :

    · hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

    · femme enceinte ou qui allaite (voir rubrique 4.6),

    · déficit complet avéré en dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD) (voir rubrique 4.4),

    · malades en mauvais état nutritionnel,

    · hypoplasie médullaire,

    · infection potentiellement sévère,

    · en association avec les vaccins vivants atténués (contre fièvre jaune, varicelle, zona, rougeole, oreillons, rubéole, tuberculose, rotavirus, grippe) et pendant les 6 mois suivant l’arrêt de la chimiothérapie (voir rubrique 4.5).

    Le fluorouracile ne doit pas être administré dans les 4 semaines suivant la prise d’un traitement avec la brivudine, la sorivudine ou leurs analogues chimiques. La brivudine, la sorivudine et leurs analogues chimiques sont des inhibiteurs puissants de l’enzyme dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD), responsables de la dégradation du fluorouracile (voir rubrique 4.5).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    La survenue de stomatite et surtout de diarrhée doit imposer un arrêt du traitement jusqu'à disparition des symptômes ; il en est de même si l'on constate la formation d'ulcération gastro-intestinale ou la survenue d'hémorragie quelle qu'en soit la localisation.

    Le traitement sera arrêté en cas de granulopénie au-dessous de 2 000 globules blancs par mm3 ou de thrombopénie au-dessous de 80 000 plaquettes par mm3.

    Les plus grandes précautions doivent être prises lors de l'utilisation du fluorouracile chez le malade débilité, chez ceux ayant subi antérieurement une irradiation pelvienne à hautes doses, chez ceux ayant été traités préalablement par des agents alkylants, en présence d'un envahissement de la moëlle osseuse par des tumeurs métastatiques ou encore chez l’insuffisant hépatique ou rénal.

    Réactions de photosensibilité : certains patients peuvent présenter des réactions de photosensibilité suite à l'administration de fluorouracile, il est recommandé aux patients d'éviter une exposition prolongée au soleil (voir rubrique 4.8).

    Ce médicament est déconseillé en association avec les antivitamines K, l’olaparib et la phénytoïne (et par extrapolation fosphénytoïne) (voir rubrique 4.5).

    Cardiotoxicité

    Une cardiotoxicité a été associée au traitement par fluoropyrimidine, notamment : infarctus du myocarde, angor, arythmies, myocardite, choc cardiogénique, mort subite et modifications électrocardiographiques (y compris de très rares cas d’allongement de l’intervalle QT). Ces effets indésirables sont plus fréquents chez les patients recevant une perfusion continue de 5-fluorouracile que chez ceux recevant une injection bolus. Les antécédents de cardiopathie sont susceptibles de constituer un facteur de risque d’effets indésirables cardiaques. La prudence est donc de mise lorsque le traitement est administré à des patients ayant présenté des douleurs thoraciques au cours de cycles de traitement, ou chez les patients ayant des antécédents de maladie cardiaque. La fonction cardiaque doit être régulièrement surveillée pendant le traitement par fluorouracile. En cas de cardiotoxicité sévère, le traitement doit être interrompu. Dans ce cas, sa réintroduction ne doit pas être envisagée.

    Encéphalopathie

    Des cas d’encéphalopathie (y compris encéphalopathie hyperammoniémique, leucoencéphalopathie) associés au traitement par 5-fluorouracile ont été rapportés après la mise sur le marché du médicament. Les signes ou symptômes de l’encéphalopathie sont : altération de l’état mental, confusion, désorientation, coma ou ataxie. Si un patient développe l’un quelconque de ces symptômes, il faut immédiatement interrompre le traitement et mesurer les taux sériques d’ammoniaque. En cas d’hyperammoniémie, un traitement hypoammoniémant doit être instauré.

    La prudence s’impose lorsque le fluorouracile est administré à des patients atteints d’insuffisance rénale et/ou hépatique. Les patients insuffisants rénaux et/ou hépatiques sont susceptibles d’être exposés à un risque accru d’hyperammoniémie et d’encéphalopathie hyperammoniémique.

    Déficit en dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD)

    L’activité de la DPD est dose-limitante dans le catabolisme du 5-fluorouracile (voir rubrique 5.2). Les patients présentant un déficit en DPD sont par conséquent exposés à un risque accru d’effets indésirables liés aux fluoropyrimidines, notamment, par exemple : stomatite, diarrhées, inflammation des muqueuses, neutropénie et neurotoxicité.

    Les effets indésirables liés à un déficit en DPD surviennent généralement au cours du premier cycle de traitement ou après une augmentation de la posologie.

    Déficit complet en DPD

    Le déficit complet en DPD est rare (0,01 à 0,5 % de la population caucasienne). Les patients présentant un déficit complet en DPD sont exposés à un risque élevé d’effets indésirables engageant le pronostic vital ou d’évolution fatale et ne doivent pas être traités par FLUOROURACILE PFIZER 50 mg/ml, solution à diluer pour perfusion (voir rubrique 4.3).

    Déficit partiel en DPD

    Entre 3 et 9 % de la population caucasienne présenterait un déficit partiel en DPD. Les patients présentant un déficit partiel en DPD sont exposés à un risque accru d’effets indésirables graves et engageant potentiellement le pronostic vital. Une dose initiale réduite devra être envisagée pour limiter ces effets indésirables. Le déficit en DPD doit également être considéré comme un paramètre à prendre en compte en association à d’autres mesures courantes de réduction de la dose. La réduction initiale de la dose peut altérer l’efficacité du traitement. En l’absence de toxicités graves, les doses suivantes pourront être augmentées, et ce, sous surveillance attentive.

    Recherche de déficit en DPD

    Il est recommandé de procéder à une analyse du phénotype et/ou du génotype avant d'instaurer un traitement par FLUOROURACILE PFIZER 50 mg/ml, solution à diluer pour perfusion, malgré les incertitudes relatives aux méthodologies d’analyse avant le traitement. Les directives cliniques applicables devront être prises en compte.

    Caractérisation génotypique du déficit en DPD

    La recherche de mutations rares dans le gène DPYD, préalablement au traitement, peut identifier les patients présentant un déficit en DPD.

    Les quatre variants du gène DPYD, c.1905+1G>A [aussi connu sous le nom DPYD*2A], c.1679T>G [DPYD*13], c.2846A>T et c.1236G>A/HapB3 peuvent provoquer une absence complète ou une réduction de l’activité enzymatique. D'autres variants rares peuvent également être associés à un risque accru d’effets indésirables sévères ou engageant le pronostic vital.

    Certaines mutations homozygotes ou hétérozygotes composites dans le locus génétique DPYD (par ex., des combinaisons des quatre variants avec au moins un allèle de c.1905+1G>A ou de c.1679T>G) sont avérées provoquer une absence complète ou pratiquement complète d’activité enzymatique de la DPD.

    Les patients qui sont porteurs de certains variants de DPYD hétérozygotes (dont les variants c.1905+1G>A, c.1679T>G, c.2846A>T et c.1236G>A/HapB3) sont exposés à un risque accru d’effets indésirables graves lorsqu’ils sont traités par des fluoropyrimidines.

    La fréquence du génotype hétérozygote c.1905+1G>A dans le gène DPYD chez des patients caucasiens est d’environ 1 %, soit 1,1 % pour le variant c.2846A>T, de 2,6 à 6,3 % pour le variant c.1236G>A/HapB3 et de 0,07 à 0,1 % pour c.1679T>G.

    Les données sur la fréquence des quatre variants du gène DPYD dans d’autres populations que la population caucasienne sont limitées. On considère actuellement que les quatre variants du gène DPYD (c.1905+1G>A, c.1679T>G, c.2846A>T et c.1236G>A/HapB3) sont pratiquement absents dans les populations d’origine africaine, afro-américaine ou asiatique.

    Caractérisation phénotypique du déficit en DPD

    Pour la caractérisation phénotypique du déficit en DPD, il est recommandé de mesurer les taux plasmatiques pré-thérapeutiques d’uracile (U), le substrat endogène de la DPD.

    Des concentrations élevées en uracile avant le traitement sont associées à un risque accru d’effets indésirables. Malgré les incertitudes relatives aux seuils d’uracile permettant de définir un déficit partiel en DPD, une concentration sanguine en uracile ≥ 16 ng/ml et < 150 ng/ml doit être considérée comme une indication d'un déficit partiel en DPD et être associée à un risque accru d’effets indésirables provoqués par les fluoropyrimidines. Un taux sanguin d’uracile ≥ 150 ng/ml doit être considéré comme une indication d’un déficit complet en DPD et être associé à un risque d’effets indésirables engageant le pronostic vital ou d’évolution fatale provoqués par les fluoropyrimidines.

    Suivi thérapeutique pharmacologique (STP) du 5-fluorouracile

    Le STP du 5-fluorouracile peut améliorer le pronostic clinique chez les patients recevant des perfusions continues de 5-fluorouracile en réduisant les effets indésirables et en améliorant l’efficacité. L’ASC est supposée être comprise entre 20 et 30 mg x h/L.

    Précautions d'emploi

    La formule sanguine sera contrôlée gulièrement pendant la phase initiale, puis toutes les semaines ou tous les quinze jours en période d'entretien. Chez les patients présentant des antécédents cardiaques, alcooliques et/ou tabagiques, il conviendra de pratiquer une surveillance cardiaque intensive et continue au cours des 3 premières cures de 5-FU, lors d'une perfusion IV continue.

    La posologie devra être diminuée de moitié ou du tiers dans les cas suivants :

    · intervention chirurgicale dans les 30 jours précédant le traitement,

    · troubles graves de la fonction hépatique,

    · lorsque les troubles de l'hématopèse se manifestent par une granulopénie de 2 000 à 3 000 globules blancs par mm3 ou de thrombopénie au-dessous de 100 000 plaquettes par mm3.

    Excipient :

    Pour un flacon de 5 ml contenant 250 mg de fluorouracile, ce médicament contient 47,7 mg de sodium par flacon de 5 ml, ce qui équivaut à 2,4 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.

    Pour un flacon de 10 ml contenant 500 mg de fluorouracile, ce médicament contient 87,9 mg de sodium par flacon de 10 ml, ce qui équivaut à 4,4 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.

    Pour un flacon de 20 ml contenant 1 g de fluorouracile, ce médicament contient 175,0 mg de sodium par flacon de 20 ml, ce qui équivaut à 8,8 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.

    Pour un flacon de 100 ml contenant 5 g de fluorouracile, ce médicament contient 874,2 mg de sodium par flacon de 100 ml, ce qui équivaut à 43,7 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.

    Pour un flacon de 200 ml contenant 10 g de fluorouracile, ce médicament contient 1750,2 mg de sodium par flacon de 200 ml, ce qui équivaut à 87,5 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    4.5.1 Interactions communes aux cytotoxiques

    Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)

    Vaccins vivants atténués (contre fièvre jaune, varicelle, zona, rougeole, oreillons, rubéole, tuberculose, rotavirus, grippe)

    Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.

    CONTRE-INDICATION et pendant les 6 mois suivant l’arrêt de la chimiothérapie.

    Brivudine et sorivudine

    La brivudine, la sorivudine ou leurs analogues chimiques inhibent irréversiblement la DPD, entraînant une augmentation significative de l’exposition au fluorouracile. Cela peut conduire à une augmentation des toxicités liées au fluoropyrimidine avec une évolution potentiellement fatale. Par conséquent, un autre traitement antiviral différent devra être utilisé ou un intervalle d'au moins 4 semaines devra être respecté entre l'administration de la brivudine, la sorivudine, ou de leurs analogues et l’initiation du traitement par le fluorouracile (voir rubrique 4.3). Chez des patients traités par le fluorouracile, des mesures efficaces devront être prises afin de réduire la toxicité du fluorouracile, en cas d'administration accidentelle d'analogues nucléosidiques, inhibiteurs de l'activité de la DPD. Une hospitalisation immédiate est recommandée.

    Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)

    Antivitamines K

    Augmentation importante de l’effet de l’antivitamine K et du risque hémorragique.

    Si elle ne peut être évitée, contrôle plus fréquent de l’INR.

    Adaptation de la posologie de l’antivitamine K pendant le traitement par le cytotoxique et 8 jours après son arrêt.

    Olaparib

    Risque de majoration de l’effet myélosuppresseur du cytotoxique.

    Phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)

    Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne (voir rubrique 4.4).

    Associations à prendre en compte

    Flucytosine

    Risque de majoration de la toxicité hématologique.

    Immunosuppresseurs

    Immunodépression excessive avec risque de syndrome lymphoprolifératif.

    4.5.2 Interactions propres au fluorouracile

    Associations à prendre en compte

    Acide folinique

    Potentialisation des effets, à la fois cytostatiques et indésirables du fluorouracile.

    Interféron alpha

    Augmentation de la toxicité gastro-intestinale du fluorouracile.

    Métronidazole

    Augmentation de la toxicité du fluorouracile par diminution de sa clairance.

    Ornidazole

    Augmentation de la toxicité du fluorouracile par diminution de sa clairance.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Le fluorouracile est contre-indiqué pendant la grossesse et allaitement.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Sans objet.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets indésirables du fluorouracile résultent principalement de ses effets sur les cellules à division rapide de tissu normal et à ses effets sur le tractus gastro-intestinal et le système hématopoïétique (voir rubrique 4.4).

    Les effets indésirables rapportés sont listés ci-dessous, selon la Classe de système d’organe MedDRA et par fréquence. Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (³1/10) ; fréquent (³1/100 à <1/10) ; peu fréquent (³1/1 000 à <1/100) ; rare (³1/10 000 à <1/1 000) ; très rare (<1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Tableau des effets indésirables

    Infections et infestations :

    Très fréquent

    Infections

    Fréquent

    Septicémie

    Fréquence indéterminée

    Choc septique, sepsis neutropénique, pneumonie, surinfection, infection du tractus urinaire, infection liée à un dispositif, cellulite, pharyngite

    Affections hématologiques et du système lymphatique :

    Très fréquent

    Insuffisance médullaire, leucopénie, thrombocytopénie

    Fréquent

    Neutropénie fébrile

    Rare

    Anémie

    Fréquence indéterminée

    Granulocytopénie, pancytopénie

    Affections du système immunitaire :

    Fréquence indéterminée

    Réaction anaphylactique, hypersensibilité

    Troubles du métabolisme et de la nutrition :

    Fréquence indéterminée

    Déshydratation, diminution de l’appétit

    Affections psychiatriques :

    Fréquence indéterminée

    État confusionnel, désorientation, humeur euphorique

    Affections du système nerveux :

    Fréquence indéterminée

    Syndrome cérébelleux, leucoencéphalopathiea, ataxie cérébelleuse, céphalée, nystagmus, encéphalopathie hyperammoniémique

    Affections oculaires :

    Fréquence indéterminée

    Photophobie, troubles visuels, augmentation de la sécrétion lacrymale, dacryosténose acquise

    Affections cardiaques :

    Fréquent

    Infarctus du myocarde, angine de poitrineb

    Très rare

    Arrêt cardiaque

    Fréquence indéterminée

    Choc cardiogénique, insuffisance cardiaque, cardiomyopathie, myocardite, péricardite

    Affections vasculaires :

    Fréquence indéterminée

    Hémorragie, thrombophlébite

    Affections gastro-intestinales :

    Très fréquent

    Diarrhée, stomatite, inflammation de la muqueuse, vomissement, nausées

    Fréquence indéterminée

    Hémorragie gastro-intestinale, ulcère gastro-intestinal, œsophagite, méléna

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :

    Très fréquent

    Alopéciec

    Fréquent

    Syndrome d’érythrodysesthésie palmo-plantaired

    Fréquence indéterminée

    Dermatitee, réaction de photosensibilisation, hyperpigmentation cutanée, fissures cutanées, sécheresse cutanée, trouble unguéalf, urticaire, rash

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration :

    Fréquence indéterminée

    Pyrexie, douleur thoracique, réaction au site d’injection

    Investigations :

    Fréquent

    Modification de l'électrocardiogramme

    a Y compris ataxie, syndrome cérébelleux aigu, dysarthrie, confusion, désorientation, myasthénie, aphasie, convulsions ou coma.

    b Observée chez les patients recevant des doses élevées de leucovorine (LV) et de 5 - fluorouracile (5FU) en bolus et en perfusion continue

    c Réversible

    d Observé chez les patients recevant du 5FU et de la LV en bolus

    e Se manifeste souvent sous forme d’éruption maculopapuleuse avec démangeaisons aux extrémités

    f Par exemple, détachement complet ou partiel des ongles

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Le surdosage se traduit par une majoration des effets secondaires et en particulier des troubles digestifs et hématologiques. Le traitement par fluorouracile sera impérativement arrêté. Le triacétate d'uridine est un antidote spécifique pour le traitement du surdosage par 5-fluorouracile ou pour le traitement des toxicités sévères précoces. Il doit être administré dans les 96 heures suivant la fin de la perfusion de 5-fluorouracile. Si le triacétate d'uridine n'est pas disponible, le traitement est symptomatique et accompagné de soins de support.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : ANTIMETABOLITES (L : Antinéoplasiques et immunomodulateurs), Code ATC : L01BC02.

    Antinéoplasique cytostatique de la classe des antimétabolites (antipyrimidine). Afin de mieux comprendre l'activité du fluorouracile, il faut rappeler que l'uracile joue un double rôle fondamental dans les tissus à croissance rapide : d'une part, en étant le précurseur (via la thymidilate-synthétase) de la thymine, base nécessaire à la synthèse d'ADN qui préside à la division cellulaire ; d'autre part, en entrant dans la composition des ARNs qui président à la synthèse des protéines et des enzymes cellulaires. Ainsi, le fluorouracile exerce plusieurs effets antimétaboliques :

    · tout d'abord, il est métabolisé en 5-fluorodéoxyuridine 5'-monophosphate (FdUMP) qui, en présence de 6- méthylènetétrahydrofolate, se lie à la thymidilate-synthétase, bloquant la méthylation de l'uracile en thymine, provoquant ainsi une inhibition de la synthèse d'ADN qui freine la prolifération cellulaire ;

    · d'autre part, il est phosphorylé et triphophaté (FUTP) et incorporé à la place de l'uracile dans les ARNs, entraînant des erreurs de lecture du code génétique lors de la synthèse de protéines et d'enzymes, et de la production de coenzymes inefficaces et de ribosomes immatures ;

    · enfin, le fluorouracile inhibe l'uridine-phosphorylase.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Injecté par voie veineuse, le fluorouracile disparaît rapidement du sang circulant, sa demi-vie étant d'environ six minutes. Cela tient à la fois à :

    · Sa diffusion tissulaire, très rapide et très sélective dans les tissus tumoraux et à croissance rapide (moelle, muqueuse intestinale) : à la 4ème heure, ces tissus présentent des concentrations six à huit fois supérieures à celles des tissus à croissance normale. Ceux-ci ne contiennent pratiquement plus de fluorouracile à la 24ème heure, alors que le tissu tumoral contient toujours la même quantité de produit ; à noter que le produit diffuse dans le LCR avec des concentrations plus faibles mais plus durables.

    · Son métabolisme très rapide en produits inactifs (CO2, urée, α-fluoro-β-alanine...).

    Environ 15 % du produit sont éliminés par voie nale, et 60 à 80 % sont éliminés par voie respiratoire sous forme de CO2.

    Compte-tenu du faible taux d'excrétion par voie rénale, une réduction de la dose chez les malades rénaux n'est à priori pas nécessaire. En cas d'anurie, proder à une adaptation de la posologie.

    Etant donné que le 5-FU est métabolisé essentiellement dans le foie, une réduction de la dose doit être envisagée chez les patients atteints d'un trouble grave de la fonction hépatique.

    Le 5-fluorouracile est catabolisé par l’enzyme dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD) en dihydro-5-fluorouracile (FUH2), qui est bien moins toxique. La dihydropyrimidinase coupe le cycle pyrimidique pour produire de l’acide 5-fluoro-uréido-propionique (FUPA). Enfin, la β-uréido-propionase coupe le FUPA pour produire l’α-fluoro-β-alanine (FBAL) qui est éliminée dans l’urine. L’activité de la dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD) constitue l’étape limitant la vitesse du processus. Un déficit en DPD peut entraîner une augmentation de la toxici du 5-fluorouracile (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Sans objet.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Hydroxyde de sodium, eau pour préparations injectables.

    6.2. Incompatibilités  

    Une incompatibili physicochimique a é documentée entre le 5 fluorouracile et les solutions de morphine et le lévofolinate de calcium (apparition de pcipités).

    Il est déconseillé de mélanger le 5 fluorouracile avec dautres solutions ou médicaments dans la même perfusion à lexception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.

    6.3. Durée de conservation  

    Avant dilution : 2 ans.

    Après dilution : la stabili physico-chimique a été montrée pendant 8 heures à une température comprise entre +15 °C et +25 °C.

    Toutefois, d'un point de vue microbiologique, une utilisation immédiate est recommandée.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température comprise entre +15 °C et +25 °C.

    Ce médicament est sensible à la lumière, conserver le conditionnement primaire dans l'emballage extérieur. Une exposition à une température inférieure à +15 °C risque de provoquer l'apparition de particules, phénomène versible par simple chauffage du flacon.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    · 5 ml en flacon (verre) avec bouchon (bromobutyle) ; boîte de 6 ou 12.

    · 10 ml en flacon (verre) avec bouchon (bromobutyle) ; bte de 6.

    · 20 ml en flacon (verre) avec bouchon (bromobutyle) ; bte de 6.

    · 100 ml en flacon (verre) avec bouchon (bromobutyle) ; boîte de 5.

    · 200 ml en flacon (verre) avec bouchon (bromobutyle ou chlorobutyle) : bte de 2, 4 ou 5.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    S’assurer de la compatibilité du 5 fluorouracile avant de le mélanger ou de lassocier à tout autre substance.

    Dilutions

    15 ml de solution injectable peuvent être mélangés à 250 ml de solutions suivantes :

    · Chlorure de sodium à 0,9 %,

    · Glucose à 5 %,

    · Glucose à 10 %,

    · Glucose à 2,5 % + chlorure de sodium à 0,45 %,

    · Solution de Ringer,

    · Solution de Hartmann.

    Modalités de manipulation

    La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation servé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excréta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être trai avec les mêmes précautions et considé comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.

    Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du seau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 N° 98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    PFIZER HOLDING FRANCE

    23-25 AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE

    75014 PARIS

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 560 295 6 3 : 5 ml en flacon (verre) ; boîte de 6.

    · 34009 572 530 5 9 : 5 ml en flacon (verre) ; boîte de 12.

    · 34009 572 531 1 0 : 10 ml en flacon (verre) ; bte de 6.

    · 34009 572 532 8 8 : 20 ml en flacon (verre) ; bte de 6.

    · 34009 572 533 4 9 : 100 ml en flacon (verre) ; bte de 5.

    · 34009 572 534 0 0 : 200 ml en flacon (verre) ; bte de 2.

    · 34009 564 745 6 1 : 200 ml en flacon (verre) ; bte de 4.

    · 34009 564 746 2 2 : 200 ml en flacon (verre) ; bte de 5.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Prescription hospitalière servée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie ou aux médecins compétents en cancérologie. Surveillance particulière pendant le traitement.

    Prescription et délivrance subordonnées à l’obtention du résultat du dépistage d’un déficit en DPD. Le prescripteur mentionne sur la prescription « résultats uracilémie pris en compte » ; le pharmacien vérifie cette mention lors de la dispensation.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 27/07/2020

    Dénomination du médicament

    FLUOROURACILE PFIZER 50 mg/ml, solution à diluer pour perfusion

    Fluorouracile

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que FLUOROURACILE PFIZER 50 mg/ml, solution à diluer pour perfusion et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser FLUOROURACILE PFIZER 50 mg/ml, solution à diluer pour perfusion ?

    3. Comment utiliser FLUOROURACILE PFIZER 50 mg/ml, solution à diluer pour perfusion ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver FLUOROURACILE PFIZER 50 mg/ml, solution à diluer pour perfusion ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : ANTIMETABOLITES (L : Antinéoplasiques et immunomodulateurs) - code ATC : L01BC02.

    Ce médicament est préconisé pour le traitement de certaines maladies du tractus gastro-intestinal, des bronches, du sein et des ovaires.

    N'utilisez jamais FLUOROURACILE PFIZER 50 mg/ml, solution à diluer pour perfusion :

    · si vous êtes allergique au fluorouracile ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,

    · en cas de grossesse et d’allaitement,

    · si vous savez que vous n’avez aucune activité de l’enzyme dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD) (déficit complet en DPD),

    · en cas de mauvais état nutritionnel,

    · en cas d’hypoplasie médullaire,

    · en cas d’infection sévère,

    · en cas d’insuffisance médullaire,

    · en association avec :

    o les vaccins vivants atténués (vaccins contre la fièvre jaune, la varicelle, le zona, la rougeole, les oreillons, la rubéole, la tuberculose, le rotavirus, la grippe) et pendant les 6 mois suivant l’arrêt de la chimiothérapie,

    o des inhibiteurs de la dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD) (tels que la brivudine, la sorivudine, ou leurs analogues chimiques).

    Avertissements et précautions

    Adressez- vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser FLUOROURACILE PFIZER 50 mg/ml, solution à diluer pour perfusion.

    Avertissements

    Une surveillance médicale stricte doit être assurée. Des contrôles sanguins réguliers et périodiques (commençant avant la prescription) sont indispensables.

    Le fluorouracile en solution injectable n'est utilisable que par voie intraveineuse stricte en perfusion. Exceptionnellement d'autres voies peuvent être utilisées.

    Ce médicament est généralement déconseillé, sauf avis contraire de votre médecin, en association avec la phénytoïne (et par extrapolation fosphénytoïne), les antivitamines K et la warfarine. Les patients prenant de la phénytoïne en même temps que du fluorouracile devront avoir un suivi régulier en raison de la possibilité d’une élévation du taux de phénytoïne dans le sang.

    Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre FLUOROURACILE PFIZER 50 mg/ml, solution à diluer pour perfusion

    · si vous savez que vous avez un déficit partiel de l’activité de l’enzyme dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD),

    · si un membre de votre famille a un déficit partiel ou complet de l’enzyme dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD),

    · si vous avez des problèmes cardiaques. Informez votre médecin si vous ressentez des douleurs dans la poitrine pendant le traitement.

    Déficit en dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD)

    Le déficit en DPD est une condition génétique qui n’est habituellement pas associée à des problèmes de santé excepté si vous recevez certains médicaments. Si vous avez un déficit en DPD et que vous prenez FLUOROURACILE PFIZER 50 mg/ml, solution à diluer pour perfusion, vous êtes exposé(e) à un risque accru d’apparition d’effets indésirables sévères (mentionnés à la rubrique 4, Quels sont les effets indésirables éventuels). Il est recommandé de rechercher un éventuel déficit en DPD avant de commencer le traitement. Vous ne devez pas prendre FLUOROURACILE PFIZER 50 mg/ml, solution à diluer pour perfusion si vous n’avez aucune activité de cette enzyme. Si vous avez une activité enzymatique réduite (déficit partiel), votre médecin peut vous prescrire une dose réduite. Si vous obtenez des résultats négatifs aux tests de recherche d’un déficit en DPD, des effets indésirables sévères et menaçant le pronostic vital peuvent quand même se produire.

    Encéphalopathie

    Contactez immédiatement votre professionnel de la santé si vous présentez les signes ou symptômes suivants : confusion, désorientation, ou autre altération de l’état mental d’apparition récente, difficultés avec l’équilibre ou la coordination, troubles visuels. Il pourrait s’agir de signes d’une encéphalopathie qui est susceptible d’évoluer vers un coma et le décès en l’absence de traitement.

    Interactions médicamenteuses

    La prise de ce médicament doit ÊTRE EVITEE avec les antivitamines K, l’olaparib, la phénytoïne et la fosphénytoïne (voir Autres médicaments et FLUOROURACILE PFIZER 50 mg/ml, solution à diluer pour perfusion).

    Précautions

    Utiliser ce médicament AVEC PRECAUTION en cas de :

    · diminution importante des globules blancs et des plaquettes,

    · insuffisance rénale,

    · photosensibilité,

    · l’apparition de stomatite et surtout de diarrhée impose l’arrêt de traitement.

    En cas de doute, il est indispensable de demander l’avis de votre médecin ou votre pharmacien.

    Enfants et adolescents

    Sans objet.

    Autres médicaments et FLUOROURACILE PFIZER 50 mg/ml, solution à diluer pour perfusion

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez pris récemment ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Ce médicament ne doit pas être utilisé avec :

    · des vaccins vivants atténués (vaccins contre la fièvre jaune, la varicelle, le zona, la rougeole, les oreillons, la rubéole, la tuberculose, le rotavirus, la grippe) et pendant les 6 mois suivant l’arrêt de la chimiothérapie,

    · ou des inhibiteurs de la dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD) (tels que la brivudine, la sorivudine, ou leurs analogues chimiques).

    Ce médicament est déconseillé avec :

    · les antivitamines K,

    · l’olaparib,

    · la phénytoïne (et par extrapolation fosphénytoïne).

    FLUOROURACILE PFIZER 50 mg/ml, solution à diluer pour perfusion avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    L’utilisation du fluorouracile est contre-indiquée chez la femme enceinte et en cas d’allaitement.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Sans objet.

    FLUOROURACILE PFIZER 50 mg/ml, solution à diluer pour perfusion contient du sodium :

    Pour un flacon de 5 ml contenant 250 mg de fluorouracile, ce médicament contient 47,7 mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table) par flacon de 5 ml. Cela équivaut à 2,4 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour un adulte.

    Pour un flacon de 10 ml contenant 500 mg de fluorouracile, ce médicament contient 87,9 mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table) par flacon de 10 ml. Cela équivaut à 4,4 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour un adulte.

    Pour un flacon de 20 ml contenant 1 g de fluorouracile, ce médicament contient 175,0 mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table) par flacon de 20 ml. Cela équivaut à 8,8 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour un adulte.

    Pour un flacon de 100 ml contenant 5 g de fluorouracile, ce médicament contient 874,2 mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table) par flacon de 100 ml. Cela équivaut à 43,7 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour un adulte.

    Pour un flacon de 200 ml contenant 10 g de fluorouracile, ce médicament contient 1750,2 mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table) par flacon de 200 ml. Cela équivaut à 87,5 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour un adulte.

    Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Posologie

    En monothérapie :

    Posologie moyenne de 400 à 600 mg/m2/j, 3 à 6 jours par mois en perfusion intraveineuse (IV) d’une heure environ.

    En association à d’autres cytotoxiques :

    300 à 600 mg/m2/j, 2 à 5 jours par cycles espacés de 3 à 4 semaines.

    Plus exceptionnellement :

    · FLUOROURACILE PFIZER peut être administré en perfusion intra-artérielle hépatique lente (4 à 6 heures) à la posologie de 600 mg/m2 de façon hebdomadaire.

    · FLUOROURACILE PFIZER est parfois utilisé en perfusion veineuse continue à la posologie de 700 mg à 1 g/m2 sur 3 à 5 jours consécutifs.

    Ces modes d’administration doivent être réservés aux services spécialisés.

    La dose de 1 g/m2 par injection ne doit pas être dépassée dans la majorité des indications.

    Si vous avez l'impression que l'effet de FLUOROURACILE PFIZER 50 mg/ml, solution à diluer pour perfusion est trop fort ou trop faible, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    15 ml de solution injectable peuvent être mélangés à 250 ml de solutions suivantes :

    · Chlorure de sodium à 0,9 %,

    · Glucose à 5 %,

    · Glucose à 10 %,

    · Glucose à 2,5 % + chlorure de sodium à 0,45 %,

    · Solution de Ringer,

    · Solution de Hartmann.

    Ne pas administrer par voie intramusculaire.

    Incompatibilités :

    Il existe une incompatibili physico-chimique du 5 fluorouracile avec les solutions de morphine et de levofolinate de calcium (apparition de précipités).

    Si vous avez pris plus de FLUOROURACILE PFIZER 50 mg/ml, solution à diluer pour perfusion que vous n'auriez dû :

    Le surdosage se traduit par une majoration des effets secondaires et en particulier des troubles digestifs et hématologiques. Dans ce cas, le traitement par fluorouracile sera impérativement arrêté. Le triacétate d'uridine est un antidote spécifique pour le traitement du surdosage par 5-fluorouracile ou pour le traitement des toxicités sévères précoces. Il doit être administré dans les 96 heures suivant la fin de la perfusion de 5-fluorouracile. Si le triacétate d'uridine n'est pas disponible, le traitement est symptomatique et accompagné de soins de support.

    Si vous oubliez de prendre FLUOROURACILE PFIZER 50 mg/ml, solution à diluer pour perfusion :

    Sans objet.

    Si vous arrêtez de prendre FLUOROURACILE PFIZER 50 mg/ml, solution à diluer pour perfusion :

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Prévenez immédiatement votre médecin en cas d’apparition de l’un des effets suivants :

    o Douleurs dans la poitrine,

    o Essoufflement.

    La survenue d’une stomatite sévère (aphtes dans la bouche et/ou la gorge), d’une inflammation des muqueuses, de diarrhées, d’une neutropénie (risque accru d’infections), ou d’une neurotoxicité pendant le premier cycle de traitement peut être indicative de la présence d’un déficit en DPD (voir rubrique 2 : Avertissements et précautions).

    · Très fréquent : peuvent toucher plus d’1 personne sur 10

    Infections et infestations : infections.

    Affections hématologiques et du système lymphatique : insuffisance médullaire, leucopénie (diminution du nombre de globules blancs dans le sang), thrombocytopénie (diminution du taux de plaquettes dans le sang).

    Affections gastro-intestinales : diarrhée, vomissement, nausées, stomatite et mucite (inflammation de la muqueuse buccale).

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané : chute des cheveux (alopécie).

    · Fréquent : peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 10

    Infections et infestations : infection généralisée (septicémie).

    Affections hématologiques et du système lymphatique : faible nombre de globules blancs accompagné de fièvre.

    Affections cardiaques : infarctus du myocarde, angine de poitrine.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané : réaction inflammatoire au niveau des mains et pieds secondaire à la chimiothérapie (syndrome d’érythrodysesthésie palmo-plantaire).

    Investigations : Modification de l'électrocardiogramme.

    · Rare : peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 1000

    Affections hématologiques et du système lymphatique : anémie (diminution du nombre de globules rouges).

    · Très rare : peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 10 000

    Affections cardiaques : arrêt cardiaque.

    · Fréquence indéterminée : la fréquence ne peut pas être estimée à partir des données disponibles

    Infections et infestations : malaise brutal d’origine infectieux avec chute de la pression artérielle (choc septique), surinfections, infection pulmonaire (pneumonie), infection due à une diminution des globules blancs (sepsis neutropénique), infection urinaire, infection liée à un dispositif, inflammation d’une couche profonde de la peau (cellulite), pharyngite.

    Affections hématologiques et du système lymphatique : diminution du nombre des cellules sanguines (granulocytopénie, pancytopénie).

    Affections du système immunitaire : allergies (réaction anaphylactique, hypersensibilité).

    Troubles du métabolisme et de la nutrition : déshydratation, diminution de l’appétit.

    Affections psychiatriques : état confusionnel, désorientation, humeur euphorique.

    Affections du système nerveux : troubles nerveux déterminés par des lésions du cerveau se manifestant par des difficultés à coordonner les mouvements et des troubles de la statique et de la marche (syndrome cérébelleux, ataxie cérébelleuse), lésions cérébrales inflammatoires (leucoencéphalopathie), maux de tête (céphalées), mouvements involontaires des yeux (nystagmus), encéphalopathie hyperammoniémique (dysfonctionnement cérébral causé par un taux élevé d’ammoniaque).

    Affections oculaires : gêne visuelle à la lumière (photophobie), troubles visuels, augmentation de la sécrétion lacrymale, obstruction du canal lacrymal (dacryosténose acquise).

    Affections cardiaques : choc d’origine cardiaque, insuffisance cardiaque, cardiomyopathie (maladie du muscle du cœur), inflammation du muscle cardiaque (myocardite), inflammation de l’enveloppe cardiaque (péricardite).

    Affections vasculaires : hémorragie, formation de caillots dans les veines (thrombophlébite).

    Affections gastro-intestinales : hémorragie gastro-intestinale, ulcère gastro-intestinal, inflammation de l’œsophage, évacuation de sang noir par l’anus (méléna).

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané : dermatite, photosensibilisation, hyperpigmentation cutanée, fissures cutanées, sécheresse cutanée, trouble au niveau des ongles, rash, urticaire.

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration : fièvre, douleur thoracique, réaction au site d’injection.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le flacon. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Avant dilution : A conserver à une température comprise entre +15 °C et +25 °C.

    Ce médicament est sensible à la lumière, conserver le conditionnement primaire dans l'emballage extérieur. Une exposition à une température inférieure à +15 °C risque de provoquer l'apparition de particules, phénomène réversible par simple réchauffage du flacon.

    Après dilution : la stabili physico-chimique a été montrée pendant 8 heures à une température comprise entre +15 °C et +25 °C.

    Toutefois, d'un point de vue microbiologique, une utilisation immédiate est recommandée.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-légout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient FLUOROURACILE PFIZER 50 mg/ml, solution à diluer pour perfusion   

    · La substance active est :

    Fluorouracile.................................................................................................................... 50 mg

    Pour 1 ml de solution à diluer.

    · Les autres composants sont :

    Hydroxyde de sodium, eau pour préparations injectables.

    Qu'est-ce que FLUOROURACILE PFIZER 50 mg/ml, solution à diluer pour perfusion et contenu de l'emballage extérieur ?  

    Ce médicament se présente sous forme de solution à diluer pour perfusion.

    Bte de 6 ou 12 flacons de 5 ml.

    Bte de 6 flacons de 10 ml, 20 ml.

    Boîte de 5 flacons de 100 ml.

    Boîte de 2, 4 ou 5 flacons de 200 ml.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    PFIZER HOLDING FRANCE

    23-25 AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE

    75014 PARIS

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    PFIZER

    23-25 AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE

    75014 PARIS

    Fabricant  

    ONCOTEC PHARMA PRODUKTION GMBH

    AM PHARMAPARK

    06861 DESSAU-ROSSLAU

    ALLEMAGNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de lANSM (France).

    Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé :

    A l'attention du personnel soignant :

    Comme pour tout cytotoxique, la préparation et la manipulation de ce produit nécessitent un ensemble de précautions permettant d'assurer la protection du manipulateur et de son environnement, dans des conditions de sécurité requises pour le patient.

    En plus des précautions usuelles pour préserver la stérilité des préparations injectables, il faut :

    · Mettre une blouse à manches longues et poignets serrés, afin d'éviter toute projection de la solution sur la peau,

    · Porter également un masque chirurgical à usage unique et des lunettes enveloppantes,

    · Mettre des gants à usage unique en PVC, et non en latex, après lavage aseptique des mains,

    · Préparer la solution sur un champ de travail,

    · Arrêter la perfusion, en cas d'injection hors de la veine,

    · Eliminer tout matériel ayant servi à la préparation de la solution (seringues, compresses, champs, flacon) dans un conteneur réservé à cet effet,

    · Détruire les déchets toxiques,

    · Manipuler les excréta et vomissures avec précaution.

    Les femmes enceintes doivent éviter la manipulation des cytotoxiques.