FLOXYFRAL 100 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 60439525
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - code ATC :Sans objet.FLOXYFRAL appartient à une famille de médicaments appelés inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS). FLOXYFRAL contient une substance appelée fluvoxamine, qui est un antidépresseur. Ce médicament est indiqué pour traiter la dépression (épisode dépressif majeur).FLOXYFRAL peut également traiter les personnes atteintes de troubles obsessionnels compulsifs (TOCs).
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé
    • Date de commercialisation : 13/06/1989
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen

    Les compositions de FLOXYFRAL 100 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé MALÉATE DE FLUVOXAMINE 23046 100 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 15 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3319831
    • Code CIP3 : 3400933198312
    • Prix : 7,51 €
    • Date de commercialisation : 19/04/1993
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 14/06/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    FLOXYFRAL 100 mg, comprimé pelliculé sécable

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chaque comprimé contient 100 mg de maléate de fluvoxamine.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé.

    Comprimé pelliculé ovale, biconvexe, blanc à blanc cassé, gravé ‘313’ des deux côtés de la barre de cassure sur une face.

    Le comprimé peut être divisé en deux doses égales.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    · Episode dépressif majeur.

    · Troubles obsessionnels compulsifs (TOC).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Dépression

    Adulte

    La posologie recommandée est de 100 mg par jour. Le traitement sera débuté à la dose de 50 mg ou 100 mg, en une prise le soir. La posologie doit être revue et ajustée si nécessaire au cours des 3 à 4 premières semaines de traitement et par la suite si cela est cliniquement justifié. Bien qu’il existe un risque plus élevé d’effets indésirables à des doses supérieures, et en cas de réponse insuffisante après plusieurs semaines à la dose recommandée, certains patients peuvent tirer bénéfice d’une augmentation progressive de dose jusqu’à un maximum de 300 mg par jour (voir rubrique 5.1). Des doses allant jusqu’à 150 mg peuvent être administrées en une seule prise, de préférence le soir. Si la dose totale journalière est supérieure à 150 mg une répartition en deux ou trois prises est conseillée. Les ajustements posologiques doivent être faits avec prudence et adaptés au cas par cas pour maintenir le patient à la posologie minimale efficace.

    Les patients souffrant de dépression doivent être traités pendant une période suffisante d’au moins 6 mois afin d’assurer la disparition des symptômes.

    Enfant/Adolescent

    FLOXYFRAL est déconseillé chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans pour le traitement de l’épisode dépressif majeur.

    L’efficacité et la sécurité d’emploi de FLOXYFRAL n’ont pas été démontrées dans cette population pour le traitement de l’épisode dépressif majeur (voir rubrique 4.4).

    Troubles obsessionnels compulsifs

    Adulte

    La posologie recommandée est comprise entre 100 et 300 mg par jour. Le traitement sera débuté à la dose de 50 mg par jour. Bien qu’il existe un risque plus élevé d’effets indésirables à des doses supérieures, et en cas de réponse insuffisante après plusieurs semaines à la dose recommandée, certains patients peuvent tirer bénéfice d’une augmentation progressive de dose jusqu’à un maximum de 300 mg par jour (voir rubrique 5.1). Des doses allant jusqu’à 150 mg peuvent être administrées en une seule prise, de préférence le soir.

    Si la dose totale journalière est supérieure à 150 mg, une répartition en deux ou trois prises est conseillée. En cas de réponse thérapeutique satisfaisante, le traitement pourra être poursuivi à une posologie adaptée individuellement.

    Bien qu’aucune étude n’ait établi quelle était la durée optimale de traitement par la fluvoxamine, les TOCs constituent une pathologie chronique, et il est raisonnable d’envisager la poursuite du traitement au-delà de 10 semaines chez les patients répondeurs. Les ajustements posologiques doivent être faits avec prudence et adaptés au cas par cas, pour maintenir le patient à la posologie minimale efficace. La nécessité de poursuivre le traitement doit être réévaluée périodiquement. Certains cliniciens préconisent l’association d’une psychothérapie comportementale chez les patients répondeurs au traitement médicamenteux.

    L’efficacité à long terme (plus de 24 semaines) n’a pas été démontrée dans le traitement des TOCs.

    Enfant/Adolescent

    Chez l’enfant de plus de 8 ans et l’adolescent, existent des données limitées à des posologies allant jusqu’à 100 mg par jour en deux prises pendant 10 semaines. La posologie initiale est de 25 mg par jour. Elle sera augmentée tous les 4 à 7 jours par paliers de 25 mg en fonction de la tolérance jusqu’à obtention de la dose minimale efficace. La posologie maximale chez l’enfant est de 200 mg par jour (voir rubriques 5.1 et 5.2 pour plus d’information). Si la dose totale journalière est supérieure à 50 mg, une administration en deux prises est conseillée. Si les doses des deux prises ne sont pas égales, la dose la plus importante devra être prise au coucher.

    Symptômes de sevrage observés lors de l’arrêt de la fluvoxamine

    Un arrêt brutal du traitement doit être évité. Lors de l’arrêt du traitement par la fluvoxamine, la posologie doit être progressivement diminuée sur une durée d’au moins une à deux semaines afin de diminuer le risque de réaction de sevrage (voir rubriques 4.4 et 4.8). La survenue de symptômes gênants après la diminution de dose ou à l’arrêt du traitement pourra nécessiter la reprise de la dose précédemment prescrite. Le médecin pourra ensuite reprendre la décroissance posologique à un rythme plus progressif.

    Insuffisant hépatique ou rénal

    Chez les patients insuffisants hépatiques ou rénaux, le traitement doit être débuté à faible dose et une surveillance accrue est nécessaire.

    Mode d’administration

    Les comprimés de fluvoxamine doivent être avalés avec de l’eau sans être croqués.

    4.3. Contre-indications  

    · FLOXYFRAL est contre-indiqué en association avec la tizanidine et les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) (voir rubriques 4.4 et 4.5).

    Le traitement par la fluvoxamine peut être débuté :

    o deux semaines après l’arrêt d’un IMAO irréversible, ou

    o le lendemain de l’arrêt d’un IMAO réversible (par exemple : moclobémide, linézolide).

    Un délai d’au moins une semaine doit être respecté entre l’arrêt de la fluvoxamine et le début du traitement par un IMAO.

    Voir la rubrique 4.4 pour les précautions à prendre dans le cas exceptionnel où le linézolide doit être pris en association avec la fluvoxamine.

    · Les comprimés de FLOXYFRAL ne doivent pas être utilisés en combinaison avec le pimozide (voir la rubrique 4.5).

    · Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Suicide/idées suicidaires ou aggravation clinique

    La dépression est associée à un risque accru d'idées suicidaires, d'auto-agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu'à obtention d'une rémission significative.

    L'amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu'à obtention de cette amélioration. L'expérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.

    Les autres troubles psychiatriques dans lesquels FLOXYFRAL est prescrit peuvent également être associés à un risque accru de comportement suicidaire. De plus, ces troubles peuvent être associés à un épisode dépressif majeur. Les mêmes précautions d'emploi que celles mentionnées pour les patients souffrant d'épisodes dépressifs majeurs devront donc être appliquées aux patients présentant d'autres troubles psychiatriques.

    Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d'idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l'objet d'une surveillance étroite pendant le traitement.

    Jeunes adultes (18 à 24 ans)

    Une méta-analyse d'essais cliniques contrôlés versus placebo sur l'utilisation d'antidépresseurs chez l'adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo. Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose.

    Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d'une aggravation clinique, l'apparition d'idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et de prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes survenaient.

    Population pédiatrique

    L’utilisation de la fluvoxamine est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans, à l’exception des patients présentant des troubles obsessionnels compulsifs. Des comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d’opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire l’objet d’une surveillance attentive pour détecter l’apparition de symptômes suicidaires.

    De plus, on ne dispose d’aucune donnée de tolérance à long terme chez l’enfant et l’adolescent concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental.

    Sujet âgé

    Les données chez le sujet âgé ne montrent pas de différence cliniquement significative par rapport à l’adulte plus jeune en ce qui concerne les posologies habituelles. Cependant, chez le sujet âgé, l’adaptation posologique sera faite avec prudence et l’augmentation posologique sera plus lente.

    Insuffisant hépatique ou rénal

    Chez les insuffisants hépatiques ou rénaux, le traitement doit être débuté à faible dose et une surveillance étroite est nécessaire.

    Le traitement par la fluvoxamine a été rarement associé à une augmentation des enzymes hépatiques accompagnée généralement de symptômes cliniques. Dans ce cas, le traitement doit être arrêté.

    Symptômes de sevrage à l’arrêt du traitement par fluvoxamine

    Les symptômes de sevrage à l’arrêt du traitement sont fréquents, particulièrement en cas d’interruption brutale (voir rubrique 4.8). Au cours des essais cliniques, des effets indésirables ont été observés lors de l’arrêt du traitement chez environ 12% des patients traités par la fluvoxamine ; l’incidence chez les patients recevant un placebo est similaire. Le risque de symptômes de sevrage peut dépendre de plusieurs facteurs, dont la durée du traitement, la posologie et l’importance relative de la diminution de dose.

    Les symptômes les plus fréquemment rapportés lors de l’arrêt du traitement incluent : sensations vertigineuses, troubles sensoriels (incluant paresthésies, troubles visuels et sensations à type de décharge électrique), troubles du sommeil (incluant insomnie et rêves intenses), agitation, irritabilité, confusion, labilité émotionnelle, maux de tête, nausées et/ou vomissements et diarrhée, hypersudation et palpitations, tremblement et anxiété (voir rubrique 4.8).

    Généralement, ces évènements sont d’intensité légère à modérée, mais ils peuvent être d’intensité plus sévère chez certains patients. Ils surviennent généralement dans les premiers jours suivant l’arrêt du traitement, mais quelques très rares cas ont été rapportés chez des patients ayant accidentellement sauté une prise. Généralement, ces symptômes sont spontanément résolutifs en 2 semaines même si, chez certaines personnes, ils peuvent se prolonger (2-3 mois, voire plus). Il est donc conseillé de diminuer progressivement la dose de fluvoxamine sur une période de plusieurs semaines ou mois, selon les besoins du patient (voir rubrique 4.2).

    Affections psychiatriques

    La fluvoxamine doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant des antécédents de manie/hypomanie. La fluvoxamine doit être arrêtée chez tout patient entrant en phase maniaque.

    Akathisie/agitation psychomotrice

    L'utilisation de la fluvoxamine a été associée à l'apparition d'akathisie, caractérisée par un sentiment désagréable ou pénible d'agitation, et par le besoin de bouger souvent, accompagné d'une impossibilité à rester assis ou debout tranquillement. Ces symptômes surviennent plutôt au cours des premières semaines de traitement. Chez les patients développant ces symptômes, une augmentation de posologie peut être préjudiciable.

    Affections du système nerveux central

    Bien que les études chez l’animal n’aient pas montré de propriétés proconvulsivantes de la fluvoxamine, ce médicament doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant des antécédents de troubles convulsifs. La fluvoxamine doit être évitée en cas d’épilepsie instable. Les patients présentant une épilepsie bien contrôlée doivent être étroitement surveillés. Le traitement par fluvoxamine doit être arrêté en cas de survenue d’une crise convulsive ou en cas d’augmentation de la fréquence des crises.

    L’apparition d’un syndrome sérotoninergique ou d’événements évoquant un syndrome malin des neuroleptiques a été observée dans de rares cas lors d’un traitement par la fluvoxamine, notamment lors d’association avec d’autres médicaments sérotoninergiques et/ou neuroleptiques ou lors d’association avec la buprénorphine ou la buprénorphine/naloxone.

    Comme ces syndromes peuvent engager le pronostic vital du patient, leur survenue impose l’arrêt du traitement par fluvoxamine (ces syndromes sont caractérisés par la présence concomitante de symptômes tels que hyperthermie, rigidité, myoclonie, dysfonctionnement du système nerveux autonome avec possible fluctuation rapide des constantes vitales, altération de l’état mental incluant confusion, irritabilité, agitation extrême évoluant vers un délire et coma) et un traitement symptomatique d’appoint doit être instauré.

    Dans des circonstances exceptionnelles, le linézolide (un antibiotique qui est un IMAO réversible non sélectif relativement faible) peut être donné en association avec la fluvoxamine sous réserve que des équipements soient disponibles pour une observation étroite, la prise en charge d’un syndrome sérotoninergique et le contrôle de la pression artérielle (voir rubriques 4.3 et 4.5). Si des symptômes apparaissent, le médecin doit envisager d’arrêter soit l’un soit les deux traitements.

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Comme avec les autres ISRS, une hyponatrémie a été rarement rapportée et semble réversible à l’arrêt de la fluvoxamine. Quelques cas sont sans doute à rapporter à un syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique. La plupart des cas rapportés concernaient des patients âgés.

    La glycémie peut être perturbée (par exemple hyperglycémie, hypoglycémie, diminution de la tolérance au glucose), particulièrement en tout début de traitement. Il peut donc être nécessaire d’adapter la posologie des médicaments antidiabétiques quand la fluvoxamine est administrée à des patients ayant des antécédents connus de diabète.

    Affections oculaires

    Comme avec d’autres ISRS, une mydriase a été rapportée chez des patients traités par fluvoxamine. Par conséquent, la fluvoxamine doit être prescrite avec prudence chez les patients présentant une augmentation de la pression intra-oculaire ou un risque de glaucome aigu à angle fermé.

    Affections hématologiques

    Les accidents hémorragiques suivants ont été rapportés avec les ISRS : saignements gastro-intestinaux, hémorragie gynécologique, les ISRS et IRSNA peuvent augmenter le risque d’hémorragie du post-partum (voir rubriques 4.6, 4.8) et autres saignements cutanés ou muqueux. Une attention particulière est recommandée chez les patients prenant des ISRS, notamment chez les sujets âgés et ceux qui prennent en même temps des médicaments connus pour agir sur la fonction plaquettaire (par exemple, les antipsychotiques atypiques et les phénothiazines, la plupart des antidépresseurs tricycliques, l’acide acétylsalicylique, les AINS) ou les médicaments qui augmentent le risque de saignement, ainsi que chez les patients présentant des antécédents de saignements ou chez les patients prédisposés (comme en cas de thrombocytopénie ou de trouble de la coagulation).

    Affections cardiaques

    La fluvoxamine ne doit pas être administrées en association à la terfénadine, à l’astémizole ou au cisapride, car l’augmentation résultante des concentrations plasmatiques de ces trois médicaments majore le risque d’allongement de l’intervalle QT/Torsade de Pointes.

    En l’absence d’expérience clinique, une attention particulière est recommandée en cas de post-infarctus du myocarde immédiat.

    Effets cutanés

    Des réactions cutanées graves, dont certaines d’évolution fatale, incluant érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique ont été rapportées en association avec la fluvoxamine (voir rubrique 4.8). Il semble que le patient est à haut risque de développer ces réactions en début de traitement. Si des réactions cutanées apparaissent, la fluvoxamine doit être arrêtée immédiatement et le patient doit être étroitement surveillé.

    Electro-convulsivothérapie

    En raison d’une expérience clinique limitée, la prudence est de mise lors de l’association de fluvoxamine et d’électro-convulsivothérapie.

    Dysfonction sexuelle

    Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) pourraient causer des symptômes de dysfonction sexuelle (voir rubrique 4.8). Des cas de dysfonction sexuelle dont les symptômes se sont prolongés malgré l’arrêt du traitement par des ISRS ont été rapportés.

    Inhibition du CYP 2C19

    Le clopidogrel étant métabolisé en métabolite actif partiellement par le CYP2C19, l’utilisation de la fluvoxamine, qui inhibe l’activité de cette enzyme, pourrait entraîner une diminution des taux du métabolite actif du clopidogrel. La pertinence clinique de cette interaction n’est pas connue. Par précaution, l’utilisation concomitante de la fluvoxamine n’est pas recommandée (voir rubrique 4.5).

    Information relative aux excipients

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Interactions pharmacodynamiques

    Une potentialisation des effets sérotoninergiques de la fluvoxamine peut être observée lors de l’association avec d’autres agents sérotoninergiques (y compris le tramadol, la buprénorphine, la buprénorphine/naloxone, les triptans, le linézolide, les ISRS et les préparations de millepertuis) et peut potentiellement engager le pronostic vital (voir aussi rubrique 4.4).

    La fluvoxamine a été utilisée en association avec le lithium pour le traitement de patients dépressifs sévères et résistants aux traitements. Cependant, le lithium (et peut-être le tryptophane) augmente les effets sérotoninergiques de la fluvoxamine. L’association doit être réalisée avec précaution en cas de dépression sévère résistante au traitement.

    L’association avec les anticoagulants oraux nécessite une surveillance accrue étant donné l’augmentation du risque d’hémorragie.

    Comme pour tout médicament psychotrope, lors de la prise de fluvoxamine il est conseillé d’éviter la consommation d’alcool.

    Inhibiteurs de la monoamine oxydase

    La fluvoxamine ne doit pas être utilisée avec les IMAO, incluant le linézolide en raison du risque de syndrome sérotoninergique (voir aussi rubriques 4.3 et 4.4).

    Effet de la fluvoxamine sur le métabolisme oxydatif d’autres médicaments

    La fluvoxamine peut inhiber le métabolisme des médicaments métabolisés par certaines isoenzymes du cytochrome P450 (CYP). Une forte inhibition des CYP1A2 et CYP2C19 a été démontrée dans les études in vitro et in vivo. Les CYP2C9, CYP2D6 et CYP3A4 sont inhibés dans une moindre mesure. En cas d’association, les concentrations plasmatiques de la substance active ou du métabolite actif des médicaments dont le métabolisme dépend en grande partie de ces isoenzymes peuvent être augmentés.

    En cas de pro-drogues qui sont activées par les CYP mentionnés ci-dessus, tel que le clopidogrel, les concentrations plasmatiques de la substance active ou du métabolite actif peuvent être plus faibles en cas d’association avec la fluvoxamine. Par précaution, l’utilisation concomitante de la fluvoxamine et du clopidogrel n’est pas recommandée.

    Le traitement concomitant de la fluvoxamine avec ces médicaments doit être initié ou ajusté aux doses les plus faibles recommandées. Les concentrations plasmatiques, les effets ou les réactions indésirables des médicaments co-administrés doivent être surveillés et leur posologie réduite, si nécessaire. Cela est particulièrement important pour les médicaments ayant une marge thérapeutique étroite.

    Médicaments ayant une marge thérapeutique étroite

    L’administration concomitante de fluvoxamine et de médicaments ayant une marge thérapeutique étroite (comme la tacrine, la théophylline, la méthadone, la méxilétine, la phénytoïne, la carbamazépine et la ciclosporine), nécessite une surveillance accrue si ces médicaments sont métabolisés exclusivement ou par une association de CYP inhibés par la fluvoxamine.

    Si nécessaire, un ajustement de la dose de ces médicaments est recommandé.

    En raison de l’indice thérapeutique étroit du pimozide et de sa capacité connue de prolonger l’intervalle QT, l’utilisation concomitante de pimozide et de fluvoxamine est contre-indiquée voir la rubrique 4.3.

    En association avec la fluvoxamine, il a été décrit une augmentation des concentrations plasmatiques des médicaments métabolisés principalement par le cytochrome P450 1A2, comme certains antidépresseurs tricycliques (ex. clomipramine, imipramine, amitriptyline) ou certains antipsychotiques (ex. clozapine, olanzapine, quiétapine). Par conséquent, lors de l’instauration d’un traitement par fluvoxamine, une diminution de la posologie de ces médicaments devrait être envisagée.

    Les niveaux plasmatiques des benzodiazépines métabolisées par oxydation (ex. triazolam, midazolam, alprazolam et diazépam) peuvent augmenter en cas de co-administration avec la fluvoxamine. La dose de ces benzodiazépines doit alors être réduite.

    En association avec la fluvoxamine, les concentrations plasmatiques du ropinirole pouvant augmenter, avec risque de surdosage, une surveillance et une diminution de la posologie du ropinirole pendant le traitement par la fluvoxamine et après son interruption peut être nécessaire.

    En association avec la fluvoxamine, les concentrations plasmatiques de propranolol augmentent, il peut donc être nécessaire de diminuer la posologie de ce dernier.

    L’association à la fluvoxamine a entraîné une augmentation significative des concentrations plasmatiques de warfarine et un allongement du temps de prothrombine.

    Cas d’augmentation d’effets indésirables

    Des cas isolés de toxicité cardiaque ont été rapportés lors de l’association de la thioridazine à la fluvoxamine.

    Les concentrations plasmatiques de caféine peuvent augmenter en cas d’administration concomitante de fluvoxamine. Ainsi, les patients consommant des quantités importantes de boissons contenant de la caféine doivent diminuer leur apport si des effets indésirables liés à la caféine sont observés (tels que tremblements, palpitations, nausées, agitation, insomnie).

    Terfénadine, astémizole, cisapride, sildénafil : voir aussi rubrique 4.4.

    La fluvoxamine n’affecte pas les concentrations plasmatiques de digoxine.

    La fluvoxamine n’affecte pas les concentrations plasmatiques de l’aténolol.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Des données épidémiologiques suggèrent que l’utilisation d’inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) pendant la grossesse, en particulier en fin de grossesse, pourrait augmenter le risque d’hypertension artérielle pulmonaire persistante (HTAP) du nouveau-né. Le risque observé a été d’environ 5 cas pour 1000 grossesses. Dans la population générale, le risque d’HTAP est de 1 à 2 cas pour 1000 grossesses.

    Les études de toxicité sur la reproduction chez l’animal ont montré une augmentation de l’embryotoxicité (mort embryo-fœtale, anomalies oculaires fœtales) liée au traitement. La pertinence de ces données pour l’Homme n’est pas connue. La marge de sécurité en toxicité sur la reproduction est inconnue (voir rubrique 5.3).

    FLOXYFRAL ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf si l’état clinique de la femme nécessite un traitement par fluvoxamine.

    Les données issues d’études observationnelles indiquent un risque accru (moins de 2 fois supérieur) d’hémorragie du post-partum faisant suite à une exposition aux ISRS/IRSNA dans le mois précédant la naissance (voir rubriques 4.4, 4.8).

    Des cas isolés de syndrome de sevrage ont été décrits chez le nouveau-né après utilisation de fluvoxamine en fin de la grossesse.

    Certains nouveau-nés ont présenté des difficultés à se nourrir et/ou à respirer, des convulsions, une température instable, une hypoglycémie, des tremblements, un tonus musculaire anormal, une agitation, une cyanose, une irritabilité, une léthargie, une somnolence, des vomissements, des difficultés à dormir et des pleurs constants après exposition aux ISRS pendant le troisième trimestre. Une hospitalisation prolongée peut être nécessaire.

    Allaitement

    La fluvoxamine passe en petite quantité dans le lait maternel. Ce médicament ne doit donc pas être utilisé pendant l’allaitement.

    Fertilité

    Les études de toxicité sur la reproduction chez l’animal ont montré que FLOXYFRAL diminue la fécondité masculine et féminine. La marge de sécurité de cet effet n’a pas été identifiée. La pertinence de ces résultats pour l’Homme n’est pas connue (voir rubrique 5.3).

    Les données chez l’animal ont montré que la fluvoxamine pourrait affecter la qualité du sperme (voir rubrique 5.3). Des cas rapportés chez l’homme traité par ISRS ont montré que l’effet sur la qualité du sperme est réversible. L’impact sur la fécondité humaine n’a pas été observé à ce jour.

    FLOXYFRAL ne doit pas être utilisé chez les patientes qui tentent de concevoir, sauf si l’état clinique de la patiente nécessite un traitement par la fluvoxamine.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    La fluvoxamine, à des posologies inférieures à 150 mg par jour a peu ou pas d’effet sur l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Aucun effet sur les capacités psychomotrices associées à la conduite ou à l’utilisation de machines n’a été montré chez les volontaires sains. Cependant, des cas de somnolence ont été rapportés pendant le traitement par la fluvoxamine. En conséquence, il est recommandé d’être prudent jusqu’à ce que la tolérance individuelle au médicament soit connue.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets indésirables, observés au cours des études cliniques aux fréquences mentionnées ci-dessous, sont souvent en rapport avec la maladie sous-jacente et ne sont pas forcément consécutifs au traitement.

    Estimation de la fréquence : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Classe anatomico- fonctionnelle (MedDRA)

    Fréquents

    Peu fréquents

    Rares

    Très rares

    Fréquence indéterminée

    Affections endocriniennes

    Hyperprolactinémie, sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique (SIADH)

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Anorexie

    Hyponatrémie, prise de poids, perte de poids

    Affections psychiatriques

    Hallucinations, état confusionnel, comportement agressif

    Manie

    Idées suicidaires (voir rubrique 4.4)

    Affections du système nerveux

    Agitation, nervosité, anxiété, insomnie, somnolence, tremblements, céphalées, sensations vertigineuses

    Syndrome extrapyramidal, ataxie

    Convulsions

    Un syndrome sérotoninergique, des évènements évoquant un syndrome malin des neuroleptiques, des paresthésies, une dysgueusie et un SIADH ont été rapportés (voir rubrique 4.4). Agitation psychomotrice/ akathisie (voir rubrique 4.4)

    Affections oculaires

    Glaucome, mydriase

    Affections rénales et urinaires

    Troubles de la miction (incluant rétention urinaire, incontinence urinaire, pollakiurie, nycturie et énurésie)

    Affections cardiaques

    Palpitations/ tachycardie

    Affections vasculaires

    Hypotension (orthostatique)

    Hémorragie (par exemple, hémorragie gastro-intestinale, hémorragie gynécologique, ecchymoses, purpura)

    Affections gastro-intestinales

    Douleur abdominale, constipation, diarrhée, bouche sèche, dyspepsie, nausées, vomissements

    Affections hépatobiliaires

    Anomalies de la fonction hépatique

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Hyperhidrose, sueurs

    Réactions d’hypersensibilité cutanées (incluant œdème de Quincke, rash, prurit)

    Réactions de photosensibilité

    Syndrome de Stevens-Johnson***/nécrolyse épidermique toxique***, érythème polymorphe***

    Affections musculo-squelettiques, du tissu conjonctif et des os

    Arthralgies, myalgies

    **Fractures osseuses

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Ejaculation anormale (retardée)

    Galactorrhée

    Anorgasmie, troubles des règles (tels que aménorrhée, hypoménorrhée, métrorragie, ménorragie), hémorragie du post-partum****

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Asthénie, malaise

    Réactions de sevrage incluant des réactions de sevrage chez le nouveau-né (voir rubrique 4.6)

    *Les symptômes les plus fréquemment rapportés lors d’un traitement par la fluvoxamine sont des nausées, parfois accompagnées de vomissements. Cet effet indésirable diminue généralement au cours des deux premières semaines de traitement.

    **Effet de classe : des études épidémiologiques, réalisées principalement chez des patients âgés de 50 ans et plus, montrent un risque accru de fractures osseuses chez les patients recevant des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ou des antidépresseurs tricycliques. Le mécanisme conduisant à ce risque est inconnu.

    ***Fréquence estimée des effets indésirables rapportés lors de la surveillance après commercialisation, non observés dans les études cliniques contrôlée contre placebo.

    ****Cet événement a été rapporté pour la classe thérapeutique des ISRS et IRSNA (voir rubriques 4.4, 4.6).

    Des cas d’idées et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par la fluvoxamine ou peu après son arrêt (voir rubrique 4.4).

    Symptômes de sevrage à l’arrêt du traitement par fluvoxamine

    L’arrêt du traitement par la fluvoxamine, particulièrement quand il est brutal, entraîne fréquemment des symptômes de sevrage.

    Les réactions les plus fréquemment rapportées sont : sensations vertigineuses, troubles sensoriels (incluant paresthésies, troubles visuels et sensations à type de décharge électrique), troubles du sommeil (incluant insomnie et rêves intenses), agitation ou anxiété, irritabilité, confusion, labilité émotionnelle, nausées et/ou vomissements et diarrhée, hypersudation et palpitations, céphalées et tremblements. Généralement, ces symptômes sont d’intensité légère à modérée et spontanément résolutifs ; cependant, chez certains patients, ils peuvent être sévères et/ou prolongés. Il est donc recommandé de diminuer progressivement les doses de fluvoxamine, lorsque le traitement n’est plus nécessaire (voir rubriques 4.2 et 4.4).

    Population pédiatrique

    Dans une étude de dix semaines versus placebo menée chez l’enfant et l’adolescent souffrant de TOCs, les effets indésirables suivants ont été rapportés avec une incidence supérieure à celle sous placebo : insomnie, asthénie, agitation, hyperkinésie, somnolence et dyspepsie.

    Les effets indésirables graves de cette étude comportaient agitation et hypomanie. Hors essais cliniques, des convulsions ont été rapportées chez des enfants et des adolescents sous fluvoxamine.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes

    Les symptômes comprennent des troubles gastro-intestinaux (nausées, vomissements, diarrhées), une somnolence, des sensations vertigineuses. Ont également été rapportés : troubles cardiaques (tachycardie, bradycardie, hypotension), troubles de la fonction hépatique, convulsions et coma.

    La fluvoxamine a une large marge de sécurité en cas de surdosage. Depuis son introduction sur le marché, des cas de décès attribués au surdosage en fluvoxamine seule ont été très rarement rapportés. La dose de fluvoxamine la plus élevée ingérée par un patient et qui a été documentée est de 12 grammes. Ce patient s’est complètement rétabli. Parfois, des complications plus sévères ont été observées en cas de surdosage délibéré en fluvoxamine associée à d’autres médicaments.

    Traitement

    Il n’existe pas d’antidote spécifique de la fluvoxamine. En cas de surdosage, un lavage gastrique associé à un traitement symptomatique doit être effectué dès que possible. L’administration répétée de charbon activé, si nécessaire associé à un laxatif osmotique, est également recommandée. Il est peu probable qu’une diurèse forcée ou une dialyse puissent être bénéfiques.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Antidépresseurs. Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, code ATC : N06AB08.

    Le mécanisme d’action de la fluvoxamine serait lié à l’inhibition sélective de la recapture de la sérotonine dans les neurones cérébraux. Il y a peu d’interférence avec les processus noradrénergiques. Des études relatives à la liaison au récepteur ont démontré que la fluvoxamine a peu d’affinité pour les récepteurs alpha-adrénergiques, bêta-adrénergiques, histaminergiques, muscariniques, cholinergiques, dopaminergiques ou sérotoninergiques.

    Au cours d’une étude clinique versus placebo chez 120 patients atteints de TOC, âgés de 8 à 17 ans, une amélioration statistiquement significative a été observée dans la population totale en faveur de la fluvoxamine à 10 semaines. Une analyse complémentaire en sous-groupe a montré une amélioration sur l’échelle C-YBOC chez l’enfant alors que cet effet n’est pas observé chez l’adolescent. La dose moyenne était respectivement de 158 mg et 168 mg par jour.

    Dose-réponse

    Aucun essai clinique formel n’a été réalisé pour évaluer la relation dose-réponse de la fluvoxamine. Cependant, l’expérience clinique montre que l’augmentation des doses pourrait être bénéfique pour certains patients.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    La fluvoxamine est complètement absorbée après administration orale. Le pic de concentration plasmatique est atteint au bout de 3 à 8 heures. La biodisponibilité moyenne absolue est de 53 % en raison d’un effet de premier passage hépatique.

    La prise concomitante de nourriture n’influence pas la pharmacocinétique de la fluvoxamine.

    Distribution

    In vitro, la liaison aux protéines plasmatiques est de 80 %. Le volume de distribution chez l’homme est de 25 l/kg.

    Biotransformation

    La fluvoxamine est fortement métabolisée par le foie. Bien que le CYP2D6 soit in vitro la principale isoenzyme impliquée dans le métabolisme de la fluvoxamine, les concentrations plasmatiques chez les sujets métaboliseurs lents du CYP2D6 ne sont pas beaucoup plus élevées que chez les sujets métaboliseurs rapides.

    La demi-vie plasmatique moyenne observée après une prise unique est approximativement de 13 à 15 heures. Elle est plus longue (17 à 22 heures) en cas de prises répétées. L’état d’équilibre est atteint au bout de 10 à 14 jours d’administration.

    La fluvoxamine subit une transformation hépatique intensive, principalement par déméthylation oxydative donnant lieu, au moins, à neuf métabolites excrétés par voie rénale. Les deux principaux métabolites ont montré une activité pharmacologique négligeable. Il n’est pas attendu d’activité pharmacologique des autres métabolites. La fluvoxamine est un inhibiteur puissant du CYP1A2 et du CYP2C19. Une inhibition modérée a été observée pour le CYP2C9, CYP2D6 et le CYP3A4.

    La cinétique de la fluvoxamine après dose unique est linéaire. Les concentrations à l’équilibre sont plus élevées que celles calculées à partir des données « dose unique », et cette augmentation non proportionnelle est plus prononcée lors de doses journalières plus élevées.

    Populations particulières

    Les données pharmacocinétiques de la fluvoxamine sont identiques chez les adultes sains, les patients âgés et les insuffisants rénaux. Le métabolisme de la fluvoxamine est altéré chez les patients atteints d’une maladie hépatique.

    Les concentrations plasmatiques de la fluvoxamine observées à l’équilibre sont deux fois plus élevées chez l’enfant (de 6 à 11 ans) que chez l’adolescent (de 12 à 17 ans). Les concentrations plasmatiques chez l’adolescent sont similaires à celles de l’adulte.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Carcinogénèse et mutagénèse

    Il n’y a pas de preuves de carcinogénicité ou de mutagénicité avec la fluvoxamine.

    Fertilité et toxicité sur la reproduction

    Des études sur la fertilité chez l’animal mâle et femelle ont montré une réduction de la capacité d’accouplement, une diminution du nombre de spermatozoïdes et une diminution de l’index de fertilité, et une augmentation du poids des ovaires à un niveau d’exposition plus élevé que l’exposition humaine. Les effets ont été observés à des expositions deux fois plus élevées qu’aux expositions aux doses thérapeutiques maximales. Comme il n’y a pas de marge de sécurité entre l’exposition à la NOAEL dans les études sur la reproduction et l’exposition à la dose thérapeutique maximale, un risque pour le patient ne peut être exclu.

    Les études de toxicité sur la reproduction chez le rat ont montré que la fluvoxamine est embryotoxique (augmentation de la mort embryo-fœtale [résorptions], augmentation des anomalies oculaires fœtales [rétine plissée], diminution du poids fœtal et retard d’ossification). Les effets sur le poids du fœtus et sur l’ossification semblent être secondaires à la toxicité touchant la mère (diminution du poids corporel maternel et de la prise de poids).

    De plus, une augmentation de l’incidence de la mortalité périnatale de la progéniture a été observée dans des études pré et post-natales.

    La marge de sécurité en termes de toxicité sur la reproduction est inconnue.

    Dépendance physique et psychique

    Le potentiel d’abus, de tolérance ou de dépendance physique a été étudié dans un modèle primate. Aucun phénomène de dépendance n’a été mis en évidence.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Noyau

    Mannitol, amidon de maïs, amidon prégélatinisé, fumarate de stéaryle sodique, silice colloïdale anhydre.

    Pelliculage

    Hypromellose (E464), macrogol 6000, talc, dioxyde de titane (E171).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    15, 20, 30, 100 ou 120 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    MYLAN MEDICAL SAS

    40-44 RUE WASHINGTON

    75008 PARIS

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 331 983 1 2 : 15 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 331 984 8 0 : 20 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 331 985 4 1 : 30 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 558 548 8 3 : 100 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 558 549 4 4 : 120 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    Date de première autorisation : 16 juin 1989

    Date de dernier renouvellement : 26 juin 2009

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    10 juin 2021

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 14/06/2021

    Dénomination du médicament

    FLOXYFRAL 100 mg, comprimé pelliculé sécable

    Maléate de fluvoxamine

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que FLOXYFRAL 100 mg, comprimé pelliculé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre FLOXYFRAL 100 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    3. Comment prendre FLOXYFRAL 100 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver FLOXYFRAL 100 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - code ATC :

    Sans objet.

    FLOXYFRAL appartient à une famille de médicaments appelés inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS). FLOXYFRAL contient une substance appelée fluvoxamine, qui est un antidépresseur. Ce médicament est indiqué pour traiter la dépression (épisode dépressif majeur).

    FLOXYFRAL peut également traiter les personnes atteintes de troubles obsessionnels compulsifs (TOCs).

    Ne prenez jamais FLOXYFRAL 100 mg, comprimé pelliculé sécable :

    · Si vous êtes allergique (hypersensible) à la fluvoxamine ou à l’un des autres composants de ce médicament (voir rubrique 6).

    · Si vous prenez des médicaments appelés inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO), parfois utilisés pour traiter une dépression ou une anxiété, incluant le linézolide (un antibiotique qui est aussi un IMAO).

    Le traitement par la fluvoxamine doit être débuté seulement au moins 2 semaines après l’arrêt d’un IMAO irréversible. Cependant, le traitement par la fluvoxamine peut être commencé le jour suivant l’arrêt de certains IMAO réversibles. Dans des cas exceptionnels, le linézolide (un antibiotique IMAO) peut être utilisé en même temps que la fluvoxamine si une surveillance étroite peut être effectuée par votre médecin. Votre médecin vous expliquera comment débuter le traitement par FLOXYFRAL après l’arrêt de l’IMAO.

    · Si vous prenez de la tizanidine, un médicament souvent utilisé comme relaxant musculaire.

    · Si vous prenez du pimozide, un médicament neuroleptique utilisé pour le traitement de la schizophrénie et d’autres maladies psychiatriques.

    · Si vous allaitez.

    Si vous êtes dans une de ces situations, ne prenez pas FLOXYFRAL et contactez votre médecin.

    Avertissements et précautions

    Prévenez votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre ce médicament si :

    · vous avez eu une crise cardiaque récente,

    · vous êtes enceinte, ou pourriez l’être,

    · vous êtes épileptique,

    · vous avez des antécédents d’anomalies de la coagulation ou suivez un traitement par des médicaments pouvant augmenter le risque de saignement, comme certains médicaments contre la douleur, ou si vous êtes enceinte (voir « Grossesse et allaitement »),

    · vous êtes diabétique,

    · vous suivez un traitement par électro-convulsivothérapie (ECT),

    · vous avez des antécédents de manie (sentiment d’euphorie ou de surexcitation),

    · vous avez une maladie des reins ou du foie,

    · vous avez une pression élevée dans l’œil (glaucome),

    · vous avez moins de 18 ans (voir aussi rubrique 3 « Comment prendre FLOXYFRAL 100 mg, comprimé pelliculé sécable »),

    · vous prenez des médicaments contenant la buprénorphine ou l’association buprénorphine/naloxone, car ces produits pris en association avec FLOXYFRAL peuvent entraîner un syndrome sérotoninergique, une affection potentiellement mortelle (pour les symptômes, voir rubrique 4 « Quels sont les effets indésirables éventuels ») voir également « Autres médicaments et FLOXYFRAL 100 mg ».

    Si vous êtes dans une de ces situations, votre médecin vous dira si vous pouvez débuter le traitement par Floxyfral sans risques.

    Un état d’agitation peut parfois survenir, avec par exemple impossibilité de rester assis ou debout tranquillement (akathisie), surtout au cours des premières semaines de traitement par Floxyfral, jusqu’à ce que l’effet antidépresseur apparaisse.

    Informez immédiatement votre médecin au cas où ces symptômes survenaient. Une adaptation des doses peut être nécessaire.

    Des réactions cutanées sévères ont été rapportées lors de l'utilisation de FLOXYFRAL. Arrêtez de prendre FLOXYFRAL et contactez immédiatement un médecin si vous développez une éruption cutanée ou des lésions des muqueuses. Les éruptions cutanées sévères peuvent inclure une éruption cutanée, commençant aux extrémités, généralement des deux côtés du corps et évoluant en cercles concentriques qui ressemblent à une cible (érythème polymorphe), une éruption cutanée généralisée avec cloques et desquamation de la peau, se produisant en particulier autour de la bouche, du nez, des yeux et des organes génitaux (syndrome de Stevens-Johnson), une desquamation étendue de la peau (plus de 30% de la surface corporelle - nécrolyse épidermique toxique).

    Les médicaments comme FLOXYFRAL (appelés ISRS) pourraient causer des symptômes de dysfonction sexuelle (voir rubrique 4). Dans certains cas, ces symptômes se sont prolongés après l’arrêt du traitement.

    Idées suicidaires et aggravation de votre dépression ou de votre trouble anxieux

    Si vous souffrez de dépression et/ou de troubles anxieux, vous pouvez parfois avoir des idées d’auto-agression (agression envers vous-même) ou de suicide. Ces manifestations peuvent être majorées au début d’un traitement par antidépresseur, car ce type de médicament n’agit pas tout de suite mais seulement après 2 semaines ou plus de traitement.

    Vous êtes plus susceptible de présenter ce type de manifestations dans les cas suivants :

    · si vous avez déjà eu des idées suicidaires ou d’auto-agression dans le passé,

    · si vous êtes un jeune adulte. Les études cliniques ont montré que le risque de comportement suicidaire était accru, chez les adultes de moins de 25 ans présentant une maladie psychiatrique et traités par antidépresseur.

    Si vous avez des idées suicidaires ou d’auto-agression, contactez immédiatement votre médecin ou allez directement à l’hôpital.

    Vous pouvez vous faire aider par un ami ou un parent, en lui expliquant que vous êtes dépressif ou que vous souffrez d’un trouble anxieux, et en lui demandant de lire cette notice. Vous pouvez lui demander de vous signaler s’il pense que votre dépression ou votre anxiété s’aggrave, ou s’il s’inquiète d’un changement dans votre comportement.

    Informez immédiatement votre médecin si vous avez des pensées ou des expériences pénibles.

    Utilisation chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans

    Ce médicament ne doit habituellement pas être utilisé chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans à l’exception des patients présentant des troubles obsessionnels compulsifs (TOCs). En effet, FLOXYFRAL n’est pas indiqué pour traiter la dépression de l’enfant et de l’adolescent de moins de 18 ans.

    Les patients de moins de 18 ans présentent un risque accru d’effets indésirables, tels que tentative de suicide, pensées suicidaires et comportement hostile (tel que agressivité, comportement d’opposition et colère) lorsqu’ils sont traités par ce type de médicaments.

    Si votre médecin a prescrit FLOXYFRAL à un patient de moins de 18 ans et que vous désirez en discuter, adressez-vous à lui. Vous devez informer votre médecin si l’un des symptômes énumérés ci-dessus apparaît ou s’aggrave lors de la prise de FLOXYFRAL par un patient de moins de 18 ans.

    La sécurité à long terme de FLOXYFRAL chez des patients de moins de 18 ans, concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental n’est pas connue.

    Autres médicaments et FLOXYFRAL 100 mg, comprimé pelliculé sécable

    Vous ne devez pas débuter la prise de préparations à base de plantes contenant du millepertuis pendant le traitement par FLOXYFRAL, car cela risquerait d’augmenter les effets indésirables. Si vous prenez du millepertuis au moment de débuter un traitement par FLOXYFRAL, arrêtez le millepertuis et parlez-en à votre médecin à la prochaine consultation.

    Si vous avez pris un médicament pour traiter la dépression ou l’anxiété au cours des deux dernières semaines, ou si vous présentez une schizophrénie, vérifiez auprès de votre médecin ou de votre pharmacien.

    Votre médecin ou votre pharmacien vérifiera que vous ne prenez pas d’autres médicaments pour traiter votre dépression ou d’autres maladies psychotiques en rapport, en particulier :

    · benzodiazépines,

    · antidépresseurs tricycliques,

    · neuroleptiques ou antipsychotiques,

    · lithium,

    · tryptophane,

    · inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) comme le moclobémide,

    · pimozide

    · inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS) comme le citalopram.

    Votre médecin vous dira si vous pouvez débuter le traitement par FLOXYFRAL sans risques.

    Vous devez également dire à votre médecin ou à votre pharmacien si vous prenez un quelconque des médicaments listés ci-dessous :

    · aspirine (acide acétylsalicylique) ou médicaments de type aspirine, utilisés pour traiter la douleur et l’inflammation (arthrite),

    · ciclosporine, utilisée pour réduire l’activité du système immunitaire,

    · méthadone, utilisée pour traiter la douleur et les symptômes de sevrage,

    · mexilétine, utilisée pour traiter les troubles du rythme cardiaque,

    · phénytoïne ou carbamazépine, utilisés pour traiter l’épilepsie,

    · propranolol, utilisé pour traiter l’hypertension artérielle et certaines maladies cardiaques,

    · ropinirole, pour la maladie de Parkinson,

    · « triptan », utilisé pour traiter les migraines, tel que le sumatriptan,

    · terfénadine, utilisée pour traiter les allergies. FLOXYFRAL ne doit pas être pris en même temps que la terfénadine,

    · sildénafil, utilisé pour traiter les troubles de l’érection,

    · théophylline, utilisée pour traiter l’asthme et la bronchite,

    · tramadol, un antidouleur,

    · buprénorphine ou buprénorphine/naloxone,

    · clopidogrel, warfarine, nicoumalone ou tout autre médicament utilisé pour prévenir les caillots sanguins.

    Si vous prenez ou avez pris récemment un quelconque des médicaments listés ci-dessus sans en discuter auparavant avec votre médecin, reprenez contact avec lui pour savoir ce que vous devez faire. Votre dose sera peut-être à modifier ou un changement de traitement pourra être envisagé.

    Si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Cela comprend les médicaments à base de plantes.

    FLOXYFRAL 100 mg, comprimé pelliculé sécable avec des aliments, boissons et de l’alcool

    Ne consommez pas d’alcool pendant le traitement. En effet, l’alcool interagit avec FLOXYFRAL et peut vous rendre somnolent et instable.

    Si vous buvez habituellement une grande quantité de thé, de café ou d’autres boissons non alcoolisées riches en caféine, vous pouvez ressentir des symptômes tels que tremblements des mains, nausées, palpitations, agitation et difficultés à dormir (insomnie). Si vous diminuez votre consommation de caféine, ces symptômes pourraient disparaître.

    Grossesse et allaitement

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Grossesse

    L’expérience est limitée sur l’utilisation de la fluvoxamine au cours de la grossesse. Ne prenez pas de fluvoxamine si vous êtes enceinte sauf en cas d’absolue nécessité d’après votre médecin. Si vous prenez de la fluvoxamine et que vous envisagez, soit de démarrer une grossesse ou d’engendrer un enfant, consultez votre médecin. Celui-ci décidera s’il est nécessaire ou approprié de changer de traitement.

    Si vous prenez FLOXYFRAL en fin de grossesse, il peut y avoir un risque accru de saignement vaginal abondant peu après la naissance, en particulier si vous avez un antécédent de troubles hémorragiques. Votre médecin ou votre sage-femme doit être informé(e) que vous prenez FLOXYFRAL pour qu’il/elle puisse vous conseiller.

    Des études chez l’animal ont montré que la fluvoxamine réduisait la qualité du sperme. Théoriquement, la fécondité pourrait être affectée mais l’impact sur la fécondité chez l’homme n'a pas été observé à ce jour.

    Assurez-vous que votre sage-femme et/ou votre médecin sachent que vous prenez de la fluvoxamine. En cas de prise pendant la grossesse, en particulier au cours des 3 derniers mois de grossesse, les médicaments tels que la fluvoxamine peuvent augmenter le risque d’une maladie grave chez le bébé, appelée hypertension artérielle pulmonaire persistante (HTAP) du nouveau-né qui se manifeste par une respiration plus rapide de votre bébé et l’apparition d’une couleur bleuâtre de la peau. Ces symptômes apparaissent généralement au cours des 24 premières heures après la naissance. Si cela survient chez votre bébé, contactez immédiatement votre sage-femme et/ou votre médecin.

    N’arrêtez pas brutalement le traitement par fluvoxamine. Si vous prenez de la fluvoxamine au cours des trois derniers mois de la grossesse, votre enfant pourrait présenter certains autres signes à la naissance, en plus des difficultés respiratoires ou de la coloration bleutée, tels qu’une incapacité à dormir ou s’alimenter correctement, une chaleur ou une froideur excessive, des vomissements, des pleurs prolongés, une raideur ou un manque de tonus musculaire, une léthargie, une somnolence, des tremblements, des mouvements anormaux ou des convulsions. Si votre enfant présente un de ces symptômes à la naissance, contactez immédiatement votre médecin.

    Allaitement

    La fluvoxamine passe dans le lait maternel. Des effets sur votre bébé sont possibles. Par conséquent, il est nécessaire que vous en discutiez avec votre médecin, qui décidera si vous devez arrêter l’allaitement ou le traitement par FLOXYFRAL.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Vous pouvez conduire ou utiliser des machines motorisées si ce médicament ne vous rend pas somnolent.

    FLOXYFRAL 100 mg, comprimé pelliculé sécable contient du sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Posologie

    Dans tous les cas, se conformer strictement à la prescription médicale.

    Vérifiez auprès de votre médecin ou de votre pharmacien en cas de doute.

    Dose habituelle de départ chez l’adulte (18 ans ou plus) :

    Traitement d’une dépression :

    · Commencez à la dose de 50 ou 100 mg par jour, à prendre le soir.

    Traitement d’un trouble obsessionnel compulsif :

    · Commencez à la dose de 50 mg par jour, de préférence le soir.

    Si vous ne ressentez aucune amélioration après deux semaines de traitement, parlez-en à votre médecin, qui vous conseillera. Il peut décider d’augmenter progressivement la dose.

    La dose maximale recommandée est de 300 mg par jour.

    Si votre médecin vous engage à prendre plus de 150 mg par jour, ne les prenez pas en une seule prise ; demandez à votre médecin à quel moment les prendre.

    Dose habituelle pour les enfants et les adolescents présentant des troubles obsessionnels compulsifs (TOC) (8 ans et plus)

    La dose de départ est de 25 mg (1/2 comprimé) par jour, à prendre de préférence à l’heure du coucher. Votre médecin peut décider d’augmenter la dose par paliers de 25 mg tous les 4 à 7 jours en fonction de la tolérance jusqu’à obtention d’une dose efficace. La dose maximale est de 200 mg par jour.

    Si votre médecin vous engage à prendre plus de 50 mg par jour, ne les prenez pas en une seule prise ; demandez à votre médecin à quel moment les prendre. Si la dose n’est pas divisée en deux parties égales, la dose la plus forte devra être prise le soir.

    Les enfants et les adolescents de moins de 18 ans ne doivent pas prendre ce médicament pour traiter une dépression.

    Ce médicament ne doit être prescrit chez les enfants et les adolescents que pour le traitement d’un trouble obsessionnel compulsif (TOC).

    Comment prendre Floxyfral ?

    Avalez les comprimés sans les croquer, avec un peu d’eau.

    Les comprimés peuvent être coupés en deux, si votre médecin vous l’a prescrit.

    Délai d’action du médicament

    FLOXYFRAL peut mettre un certain temps avant d’agir. Certains patients ne ressentent pas d’amélioration au cours des 2 ou 3 premières semaines de traitement.

    Poursuivez votre traitement jusqu’à ce que votre médecin décide de l’arrêter. Même si vous commencez à vous sentir mieux, votre médecin peut vouloir poursuivre le traitement quelques temps, pour au moins 6 mois afin d’assurer un effet complet du médicament.

    N’arrêtez pas votre traitement trop rapidement.

    Vous pourriez présentez des symptômes de sevrage tels que :

    · agitation ou anxiété,

    · confusion,

    · diarrhée,

    · difficulté à dormir/rêves intenses,

    · sensations vertigineuses,

    · instabilité émotionnelle,

    · céphalées,

    · irritabilité,

    · nausées et/ou vomissements,

    · palpitations (accélération du cœur),

    · sensations anormales (par exemple sensations de choc électrique ou troubles visuels),

    · sueurs,

    · tremblements.

    A l’arrêt de Floxyfral, votre médecin vous aidera à réduire les doses progressivement sur plusieurs semaines ou mois, pour réduire le risque de réactions de sevrage. Pour la plupart des patients, les symptômes ressentis à l’arrêt de Floxyfral sont légers et disparaissent spontanément en deux semaines. Ces symptômes peuvent être plus sévères chez quelques patients ou durer plus longtemps.

    Si vous ressentez des symptômes de sevrage lors de la diminution des doses, votre médecin pourra décider de ralentir la diminution des doses. En cas de réactions de sevrage sévères à l’arrêt du traitement par Floxyfral, consultez votre médecin. Il pourra vous demander de reprendre votre traitement, pour ensuite diminuer plus lentement (voir rubrique 4 « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »)

    Si vous ressentez le moindre symptôme à l’arrêt du traitement, contactez votre médecin.

    Si vous avez pris plus de FLOXYFRAL 100 mg, comprimé pelliculé sécable que vous n’auriez dû :

    Si vous ou quelqu’un d’autre prend trop de FLOXYFRAL (surdosage), contactez un médecin ou rendez-vous directement à l’hôpital. Prenez la boîte de médicament avec vous.

    Les symptômes de surdosage comprennent, entre autres, des nausées, des vomissements, une diarrhée et une somnolence ou des sensations vertigineuses. Des manifestations cardiaques (rythme cardiaque lent ou rapide, hypotension), des troubles de la fonction hépatique, des convulsions et un coma ont aussi été rapportés.

    Si vous oubliez de prendre FLOXYFRAL 100 mg, comprimé pelliculé sécable :

    Si vous oubliez un comprimé, prenez la dose suivante à l'heure habituelle. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose simple que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre FLOXYFRAL 100 mg, comprimé pelliculé sécable :

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, FLOXYFRAL 100 mg, comprimé pelliculé sécable est susceptible d'avoir des effets indésirables, bien que tout le monde n’y soit pas sujet.

    Les fréquences des effets indésirables sont définies comme suit :

    Très fréquent

    Touche plus de 1 patient traité sur 10

    Fréquent

    Touche entre 1 et 10 patients traités sur 100

    Peu fréquent

    Touche entre 1 et 10 patients traités sur 1 000

    Rare

    Touche entre 1 et 10 patients traités sur 10 000

    Très rare

    Touche moins de 1 patient traité sur 10 000

    Inconnue

    Fréquence ne pouvant pas être estimée d’après les données disponibles

    Effets indésirables dus à ce type de médicaments :

    Occasionnellement, des idées suicidaires ou d’auto-agression peuvent apparaître ou se majorer au cours des premières semaines de traitement par FLOXYFRAL, avant obtention de l’effet antidépresseur.

    Contactez immédiatement votre médecin si vous avez des pensées ou des expériences pénibles.

    Si vous présentez plusieurs symptômes en même temps, cela peut correspondre à un des rares tableaux suivants :

    · syndrome sérotoninergique : si vous avez des sueurs, une raideur musculaire ou des spasmes, une instabilité, une confusion, une irritabilité ou une agitation extrême ;

    · syndrome malin des neuroleptiques : si vous avez une raideur musculaire, une fièvre élevée, une confusion et d’autres symptômes associés ;

    · SIADH : si vous êtes fatigué, faible ou confus et avez des muscles douloureux, contractés ou des mouvements incontrôlés ;

    · réactions cutanées sévères telles que éruptions cutanées sévères ou rougeurs, y compris des éruptions cutanées, commençant aux extrémités, généralement des deux côtés du corps et évoluant en cercles concentriques qui ressemblent à une cible (érythème polymorphe), une éruption cutanée généralisée avec cloques et desquamation de la peau, se produisant en particulier autour de la bouche, du nez, des yeux et des organes génitaux (syndrome de Stevens-Johnson), une desquamation étendue de la peau (plus de 30% de la surface corporelle - nécrolyse épidermique toxique). La fréquence de ces effets indésirables n’est pas connue (ne peut être estimée à partir des données disponibles).

    Arrêtez de prendre Floxyfral et contactez votre médecin immédiatement.

    Si des ecchymoses ou des taches pourpres apparaissent de façon inhabituelle sur votre peau ou si vous vomissez du sang ou avez du sang dans les selles, contactez votre médecin pour avis.

    L’arrêt de la fluvoxamine (en particulier s’il est brutal) conduit en général à des symptômes de sevrage (voir rubrique 3 paragraphe « Symptômes de sevrage »).

    Parfois certains patients se sentent légèrement nauséeux lorsque FLOXYFRAL commence à agir. Bien que cette sensation d’état nauséeux soit déplaisante, elle passe généralement avec la poursuite du traitement sans modification. Cela peut toutefois prendre quelques semaines.

    Effets indésirables spécifiques de Floxyfral

    Effets indésirables fréquents :

    · agitation,

    · anxiété,

    · constipation,

    · diarrhée,

    · difficulté à dormir,

    · sensations vertigineuses,

    · bouche sèche,

    · battements du cœur rapides,

    · somnolence (léthargie),

    · sensation de malaise,

    · maux de tête,

    · digestion difficile,

    · perte d’appétit,

    · nervosité,

    · douleur d’estomac,

    · sueurs,

    · tremblements,

    · faiblesse musculaire (asthénie),

    · vomissements.

    Effets indésirables peu fréquents :

    · réactions allergiques cutanées (incluant gonflement du visage, des lèvres et/ou de la langue, éruption cutanée ou démangeaisons),

    · confusion,

    · éjaculation retardée,

    · sensations vertigineuses lors du passage trop rapide à la position debout,

    · hallucinations,

    · manque de coordination,

    · douleurs musculaires ou articulaires,

    · comportement agressif.

    Effets indésirables rares :

    · convulsions,

    · troubles hépatiques,

    · manie (sentiment d’euphorie et de surexcitation),

    · sensibilité à la lumière,

    · écoulement de lait inattendu.

    Autres effets indésirables rapportés :

    · akathisie (agitation),

    · modification du goût,

    · anorgasmie (échec à atteindre l’orgasme),

    · chez les femmes : troubles des règles (saignements mensuels),

    · troubles de la miction : besoin d’uriner fréquemment le jour et/ou la nuit, impossibilité de retenir ses urines pendant la journée ou la nuit (incontinence), ou incapacité à émettre les urines (rétention d’urine),

    · paresthésies (picotements ou fourmillements),

    · glaucome (pression excessive dans l’œil),

    · pupilles dilatées,

    · augmentation de l’hormone prolactine (hormone qui favorise la production de lait chez la femme qui allaite),

    · modification du poids,

    · saignements vaginaux abondants peu après la naissance (hémorragie du post-partum), voir Grossesse dans la rubrique 2 pour plus d’informations.

    Une augmentation du risque de fractures osseuses a été observée chez les patients prenant ce type de médicaments.

    Effets indésirables observés lors du traitement d’un trouble obsessionnel compulsif (TOC) chez l’enfant et l’adolescent, sans précision sur la fréquence de survenue :

    · hypomanie (sentiment d’euphorie et de surexcitation),

    · agitation,

    · convulsions,

    · difficulté à dormir (insomnie),

    · manque d’énergie (asthénie),

    · hyperactivité (hyperkinésie),

    · sensation de somnolence (somnolence),

    · digestion difficile.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la plaquette et l’emballage après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    Si votre médecin arrête votre traitement, rapportez les comprimés non utilisés à votre pharmacien.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient FLOXYFRAL 100 mg, comprimé pelliculé sécable  

    · La substance active est : maléate de fluvoxamine.

    Chaque comprimé contient 100 mg de maléate de fluvoxamine.

    · Les autres composants sont :

    Mannitol (E421), amidon de maïs, amidon prégélatinisé, fumarate de stéaryle sodique, silice colloïdale anhydre, hypromellose, macrogol 6000, talc, dioxyde de titane (E171).

    Qu’est-ce que FLOXYFRAL 100 mg, comprimé pelliculé sécable et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme d’un comprimé pelliculé ovale, biconvexe, blanc à blanc cassé, gravé '313' des deux côtés de la barre de cassure sur une face.

    Ce médicament se présente en boîtes de 15, 20, 30, 100 ou 120.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    MYLAN MEDICAL SAS

    40-44 RUE WASHINGTON

    75008 PARIS

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    MYLAN MEDICAL SAS

    40-44 RUE WASHINGTON

    75008 PARIS

    Fabricant  

    MYLAN LABORATORIES SAS

    ROUTE DE BELLEVILLE

    LIEU DIT MAILLARD

    01400 CHATILLON SUR CHALARONNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-15395
    • Date avis : 05/10/2016
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par FLOXYFRAL reste important dans les épisodes dépressifs majeurs et dans les troubles obsessionnels compulsifs.
    • Lien externe