FLORGYNAL

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Vaginale
  • Code CIS : 67487622
  • Description : FLORGYNAL, gélule vaginale appartient à un groupe de médicaments appelé traitement hormonal substitutif (THS).Classe pharmacothérapeutique - PROGESTATIF ET ESTROGENE EN ASSOCIATION (G : Système génito-urinaire et hormones sexuelles).Il est utilisé pour soulager les symptômes de la ménopause au niveau vaginal tels que la sécheresse vaginale ou l'irritation vaginale. On parle « d’atrophie vaginale ». Elle est causée par une baisse du taux d’oestrogènes dans votre corps : ceci arrive naturellement après la ménopause.FLORGYNAL, gélule vaginale est également indiqué dans les soins pré et post-opératoires en chirurgie gynécologique, chez la femme ménopauséeFLORGYNAL, gélule vaginale remplace l’œstrogène normalement produit dans les ovaires de la femme. Elle est insérée dans votre vagin, de sorte que l'hormone est libérée là où elle est nécessaire. Cela peut soulager l’inconfort du vagin.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : gélule
    • Date de commercialisation : 22/09/1998
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : BIOSE INDUSTRIE

    Les compositions de FLORGYNAL

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Gélule LACTOBACILLUS CASEI 862 341 mg SA
    Gélule ESTRIOL 1778 0,2 mg SA
    Gélule PROGESTÉRONE 2229 2 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 flacon(s) en verre de 14 gélule(s)

    • Code CIP7 : 3461049
    • Code CIP3 : 3400934610493
    • Prix : 3,19 €
    • Date de commercialisation : 02/01/2001
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 30%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 16/06/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    FLORGYNAL, gélule vaginale

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Culture lyophilisée* de Lactobacillus casei variété rhamnosus Doderleini

    Quantité correspondant à un titre d'au minimum 109 germes par gramme .............................341,00 mg

    Estriol ...........................................................................................................................................0,20 mg

    Progestérone ...............................................................................................................................2,00 mg

    Pour une gélule n°0 de 350 mg.

    *Adjuvants de lyophilisation : lactose monohydraté, amidon de pomme de terre, thiosulfate de sodium, glutamate de sodium.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Gélule vaginale.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    · Traitement des symptômes d’atrophie vaginale due à une déficience en oestrogènes chez les femmes ménopausées

    · Soins pré et postopératoires en chirurgie gynécologique par voie vaginale en période ménopausique.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Réservé à l’adulte.

    1 gélule par voie vaginale matin et soir pendant 20 jours, puis 1 gélule par jour.

    La posologie doit être adaptée en fonction de l’amélioration obtenue.

    Des cures d’entretien peuvent être nécessaires.

    Pour l'initiation et la poursuite du traitement des symptômes post-ménopausiques, il convient d'utiliser la dose efficace la plus faible pour la durée la plus courte (voir également rubrique 4.4).

    Mode d’administration

    Introduire la gélule profondément dans le vagin après l’avoir humectée dans un peu d’eau pour en hâter la désagrégation.

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

    · Cancer du sein connu ou suspecté ou antécédent de cancer du sein.

    · Tumeurs malignes estrogéno-dépendantes connues ou suspectées ou antécédent de tumeur maligne estrogéno-dépendante (par exemple : cancer de l’endomètre).

    · Hémorragie génitale non diagnostiquée.

    · Hyperplasie endométriale non traitée.

    · Antécédent de thromboembolie veineuse ou thromboembolie veineuse en évolution (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire).

    · Troubles thrombophiliques connus (par exemple : déficit en protéine C, en protéine S ou en antithrombine (voir rubrique 4.4)).

    · Antécédent d’accident thromboembolique artériel ou accident thromboembolique artériel en évolution (par exemple : angor, infarctus du myocarde).

    · Affection hépatique aiguë ou antécédent d’affection hépatique, jusqu’à normalisation des tests hépatiques.

    · Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    · Porphyrie.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    · L’intérêt de la progestérone n’est pas prouvé dans cette association

    · En cas de métrorragies, la recherche d’une étiologie s’impose

    · Dans le traitement des symptômes post ménopausiques, le traitement hormonal substitutif (THS) ne doit être instauré que si ces symptômes altèrent la qualité de vie de la patiente. Dans tous les cas, une réévaluation du rapport bénéfice/risque doit être effectuée au moins une fois par an. Le THS peut être poursuivi tant que le bénéfice est supérieur au risque encouru

    · Les données concernant le risque associé aux THS dans le traitement de la ménopause prématurée sont limitées. Toutefois, en raison du faible niveau de risque absolu chez les femmes plus jeunes, la balance bénéfice/risque pour ces femmes pourrait être plus favorable que chez les femmes plus âgées.

    Examen clinique/surveillance

    · Avant de débuter ou de recommencer un THS, il est indispensable d’effectuer un examen clinique et gynécologique complet (incluant le recueil des antécédents médicaux personnels et familiaux), en tenant compte des contre-indications et précautions d’emploi. Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers sont recommandés, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente. Les femmes doivent être informées du type d’anomalies mammaires pouvant survenir sous traitement ; ces anomalies doivent être signalées au médecin traitant ou à l’infirmier/ère (voir paragraphe « Cancer du sein » ci-dessous). Les examens, incluant les outils d’imagerie appropriés, par exemple une mammographie, doivent être pratiqués selon les recommandations en vigueur, et adaptés à chaque patiente.

    Conditions nécessitant une surveillance

    · Si l’une des conditions suivantes est présente, s’est déjà produite et/ou a été aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente doit être étroitement supervisée. Il convient de tenir compte du fait que ces conditions peuvent se reproduire ou s’aggraver au cours du traitement par FLORGYNAL, gélule vaginale, en particulier :

    o Léiomyome (fibromes utérins) ou endométriose

    o Facteurs de risque thromboembolique (voir ci-après)

    o Facteurs de risque de tumeurs oestrogéno-dépendantes, par exemple, 1er degré d’hérédité pour le cancer du sein

    o Hypertension

    o Troubles hépatiques (par exemple, adénome hépatique)

    o Diabète sucré avec ou sans complications vasculaires

    o Lithiase biliaire

    o Migraine ou céphalée (sévère)

    o Lupus érythémateux disséminé

    o Antécédents d’hyperplasie endométriale (voir ci-après)

    o Epilepsie

    o Asthme

    o Otospongiose.

    Arrêt immédiat du traitement

    Le traitement doit être arrêté immédiatement, en cas où une contre-indication est découverte, et dans l’un des cas suivants :

    o Ictère ou altération de la fonction hépatique

    o Augmentation significative de la pression artérielle

    o Céphalée de type migraine inhabituelle

    o Grossesse.

    Hyperplasie endométriale et cancer de l’endomètre

    · Chez les femmes non hystérectomisées, le risque d’hyperplasie endométriale et de cancer de l’endomètre augmente lorsque des œstrogènes exogènes sont administrés sur des périodes prolongées

    · La sécurité endométriale des œstrogènes administrés par voie vaginale à long terme (plus d'un an) ou de façon répétée est incertaine. Par conséquent, si le traitement est répété, il convient de le réévaluer au moins une fois par an

    · Si des saignements ou des « spotting » surviennent à tout moment pendant le traitement, il faut en rechercher la cause, ce qui peut nécessiter une biopsie de l’endomètre afin d’exclure une tumeur maligne de l’endomètre.

    Les risques ci-après ont été associés à un (THS) systémique et s’appliquent dans une moindre mesure aux produits à base d’œstrogènes pour application vaginale pour lesquels l’exposition systémique aux œstrogènes reste dans les valeurs normales post-ménopausiques. Cependant, ces risques doivent être pris en compte en cas d’utilisation prolongée ou répétée du produit.

    Cancer du sein

    L’ensemble des données disponibles montre un risque accru de cancer du sein chez les femmes prenant un traitement oestroprogestatif ou chez celles prenant un THS à base d’œstrogènes seuls, ce risque étant dépendent de la durée du traitement.

    Traitement par une association estro-progestative

    L’essai randomisé contrôlé versus placebo Women’s Health Initiative study (WHI) et une méta-analyse des études épidémiologiques prospectives montrent tous deux une augmentation du risque de survenue du cancer du sein chez les femmes traitées par un THS oestroprogestatif combiné, apparaissant au bout d’environ 3 (1-4) ans de traitement (voir rubrique 4.8).

    Traitement par des estrogènes seuls

    L’étude WHI n’a pas montré d’augmentation du risque de survenue du cancer du sein chez les femmes hystérectomisées utilisant des estrogènes seuls comme THS. Les études observationnelles ont surtout mis en évidence une légère augmentation des diagnostics de cancer du sein qui est sensiblement plus faible que chez les femmes utilisant un traitement par une association estro-progestative (voir rubrique 4.8).

    Les résultats d’une importante méta-analyse ont montré qu’après avoir arrêté le traitement, le risque additionnel diminue dans le temps et la durée nécessaire pour qu’il revienne à la normale dépend de la durée de la prise du THS. Lorsqu’un THS a été suivi pendant plus de 5 ans, le risque peut perdurer 10 ans ou plus.Le THS, en particulier le traitement combiné œstrogène-progestatif, augmente la densité des clichés de mammographie, ce qui peut gêner la détection radiographique des cancers du sein.

    Cancer de l’ovaire

    · Le cancer de l’ovaire est beaucoup plus rare que le cancer du sein

    · Les données épidémiologiques provenant d'une importante méta-analyse suggèrent une légère augmentation du risque chez les femmes prenant un THS par œstrogènes seuls ou par une combinaison d'œstrogènes et de progestatifs, qui apparaît dans les cinq ans suivant le début de l'utilisation du produit et diminue progressivement après l'arrêt du traitement

    · D'autres études, y compris l'essai WHI (Women's Health Initiative), suggèrent qu'un risque similaire ou légèrement inférieur peut être associé avec une utilisation de THS combinés (voir rubrique 4.8).

    Accidents thrombo-emboliques veineux

    · Un THS systémique est associé à un risque de 1,3 à 3 fois supérieur de développer une thromboembolie veineuse (TEV), c’est-à-dire une thrombose veineuse profonde ou une embolie pulmonaire. La survenue d’un tel événement est plus probable au cours de la première année de THS que par la suite (voir rubrique 4.8)

    · Les patientes souffrant d’états thrombophiliques connus ont un risque accru de TEV et la prise d’un THS peut augmenter ce risque. La prise d’un THS est donc contre-indiquée chez ces patientes (voir rubrique 4.3)

    · Les facteurs de risque généralement reconnus pour la TEV incluent la prise d’œstrogènes, un âge avancé, une chirurgie majeure, une immobilisation prolongée, l’obésité (IMC > 30 kg/m²), la période de grossesse/post-partum, un lupus érythémateux disséminé (LED) et un cancer. Il n’existe pas de consensus sur le lien possible entre varices et TEV. Comme chez tous les patients postopératoires, des mesures prophylactiques doivent être envisagées pour prévenir la survenue de TEV après une chirurgie. Si une immobilisation prolongée doit suivre une chirurgie programmée, il est recommandé d’arrêter temporairement le THS 4 à 6 semaines avant l’intervention. Le traitement ne doit être repris que lorsque la patience aura repris une mobilité normale

    · Chez les femmes n’ayant pas d’antécédents personnels de TEV, mais avec un parent au premier degré ayant des antécédents de thrombose présenté à un jeune âge, le dépistage peut être proposé après un rappel attentif de ses limites (seule une partie des anomalies thromboemboliques peuvent être dépistée). Si un défaut thrombophilique autre que la thrombose est identifiée chez les membres de la famille ou si le défaut est « sévère » (par exemple déficit en protéine C, en protéine S, en antithrombine ou une combinaison de ces défauts), les THS sont contre-indiqués

    · Chez les femmes sous traitement anticoagulant chronique, le rapport bénéfice/risque de l’utilisation du THS doit être soigneusement évalué

    · Si une TEV se développe après la mise en place du traitement, le médicament doit être arrêté. Les patientes doivent être informées qu’elles doivent contacter immédiatement leur médecin si elles constatent l’apparition d’un symptôme évoquant la thromboembolie (par exemple, gonflement douloureux d’une jambe, douleur soudaine dans la poitrine, dyspnée).

    Maladie des artères coronaires (AVC)

    Les essais contrôlés randomisés n’ont fourni aucune preuve de la protection contre l’infarctus du myocarde chez les femmes atteintes ou non de coronaropathie existante ayant reçu un THS combiné œstrogène-progestagène ou œstrogène seulement.

    Le risque relatif de coronaropathie lors de l'utilisation d’un THS systémique œstroprogestatif est légèrement accru. Comme le risque absolu de base de la coronaropathie dépend fortement de l'âge, le nombre de cas supplémentaires de coronaropathie dus à l'utilisation d’une THS à base d'œstrogènes + progestatifs est très faible chez les femmes en bonne santé proches de la ménopause, mais augmentera avec l'âge.

    Accident vasculaire cérébral ischémique

    Le traitement combiné œstrogène-progestatif et œstrogène seul est associé à une augmentation du risque d'AVC ischémique jusqu'à 1,5 fois supérieure. Le risque relatif ne change pas avec l'âge ou le temps écoulé depuis la ménopause. Cependant, le risque initial d'accident vasculaire cérébral étant fortement dépendant de l'âge, le risque global d'accident vasculaire cérébral chez les femmes utilisant un THS augmentera avec l'âge (voir rubrique 4.8).

    Autres précautions d’emploi

    · Les œstrogènes peuvent provoquer une rétention de liquides. Les patientes présentant une insuffisance cardiaque ou rénale doivent, par conséquent, être surveillées attentivement

    · Les femmes présentant une hypertriglycéridémie préexistante doivent être surveillées de près pendant le traitement substitutif œstrogénique ou hormonal, en effet de rares cas avec une élévation importante des taux plasmatiques de triglycérides entraînant une pancréatite ont été observés

    · Les œstrogènes augmentent la globuline liée à la thyroïde (TBG), ce qui conduit à une augmentation de l’hormone thyroïdienne totale circulante, mesurée par le taux d’iode lié aux protéines (PBI), le taux de T4 (par colonne ou par radio-immunodosage) ou le taux de T3 (par radio-immunodosage). L’absorption de T3 sur la résine est diminuée, reflétant une TBG élevée. Les concentrations de T3 libre et de T4 libre sont inchangées. D’autres protéines de liaison peuvent avoir un taux sérique élevé, comme la globuline liée aux corticoïdes (CBG), la protéine liée aux hormones sexuelles (SHBG), ce qui entraîne une augmentation du taux des corticostéroïdes circulants et du taux des stéroïdes sexuels. Les concentrations d’hormones actives libres sont inchangées. D’autres taux de protéines plasmatiques peuvent être augmentés (angiotensine, alpha-I-antitrypsine, céruloplasmine)

    · L’utilisation du THS n’améliore pas les fonctions cognitives. Certaines données suggèrent un risque accru de démence probable chez les femmes qui commencent à prendre en continu un THS combiné ou œstrogénique seul après l’âge de 65 ans.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    En raison de l'administration vaginale et de l'absorption systémique minimale, il est peu probable que des interactions médicamenteuses cliniquement pertinentes se produisent avec FLORGYNAL, gélule vaginale. Cependant, les interactions avec d'autres traitements vaginaux appliqués localement doivent être prises en compte.

    Associations déconseillées

    + Spermicides

    Tout traitement local vaginal est susceptible d'inactiver une contraception locale spermicide.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Ce médicament n’est pas indiqué pendant la grossesse. En cas de survenue d’une grossesse au cours du traitement par FLORGYNAL, gélule vaginale, le traitement doit être interrompu immédiatement.

    Les résultats de la plupart des études épidémiologiques à ce jour relatives à l'exposition involontaire du fœtus à des œstrogènes n'indiquent aucun effet tératogène ni foetotoxique.

    Allaitement

    FLORGYNAL, gélule vaginale n’est pas indiquée pendant l’allaitement.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Sans objet.

    4.8. Effets indésirables  

    Rares cas d'irritation vaginale et de prurit locaux.

    Possibilités de pertes vaginales et d'allergie.

    Exceptionnellement, ont été rapportées des mastodynies.

    Effets de classe associés au THS systémique

    Les risques suivants ont été associés au THS systémique et s'appliquent dans une moindre mesure aux produits à base d'œstrogène pour application vaginale dont l'exposition systémique à l'œstrogène reste dans la plage normale de la postménopause.

    Risque de cancer du sein

    · Une augmentation jusqu’à 2 fois du risque de cancer du sein a été rapportée chez les femmes ayant pris une association œstroprogestative pendant plus de cinq ans

    · L’augmentation du risque avec les traitements œstrogéniques seuls est inférieure à celle observée avec la prise de traitements combinant œstrogènes et progestatifs

    · Le niveau de risque dépend de la durée d’utilisation (voir rubrique 4.4)

    · Les estimations du risque absolu basées sur les résultats du plus grand essai randomisé contrôlé contre placebo (étude WHI) et de la plus large méta-analyse des études épidémiologiques prospectives sont présentés ci-après.

    Plus importante méta-analyse d’études épidémiologiques prospectives

    · Estimation du risque additionnel de cancer du sein après 5 ans de traitement chez des femmes ayant un IMC de 27 (k/m²)

    Age au début du THS (ans)

    Incidence pour 1 000 patientes n’ayant jamais pris de THS sur une période de 5 ans (50-54 ans)*

    Risque relatif

    Nombre de cas supplémentaires pour 1 000 utilisatrices de THS après 5 ans

    THS par estrogènes seuls

    50

    13,3

    1,2

    2,7

    Association oestroprogestative

    50

    13,3

    1,6

    8,0

    *Issu des taux d’incidence de base en Angleterre en 2015 chez des femmes ayant un IMC de 27 (kg/m²)

    Remarque : étant donné que l’incidence de base du cancer du sein diffère selon les pays de l’Union européenne (UE), le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein variera proportionnellement.

    · Estimation du risque additionnel de cancer du sein après 10 ans de traitement chez des femmes ayant un IMC de 27 (k/m²)

    Age au début du THS (ans)

    Incidence pour 1 000 patientes n’ayant jamais pris de THS sur une période de 5 ans (50-59 ans)*

    Risque relatif

    Nombre de cas supplémentaires pour 1 000 utilisatrices de THS après 10 ans

    THS par estrogènes seuls

    50

    26,6

    1,3

    7,1

    Association oestroprogestative

    50

    26,6

    1,8

    20,8

    *Issu des taux d’incidence de base en Angleterre en 2015 chez des femmes ayant un IMC de 27 (kg/m²)

    Remarque : étant donné que l’incidence de base du cancer du sein diffère selon les pays de l’Union européenne (UE), le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein variera proportionnellement.

    Etude WHI US – risque augmenté de cancer du sein après 5 ans de prise

    Tranche d’âge (années)

    Incidence pour 1000 femmes dans le bras placebo sur 5 ans

    Risque ratio et IC 95%

    Cas supplémentaires pour 1000 femmes utilisatrices de THS sur 5 ans (IC 95%)

    estrogène seul (CEE)

    50-79

    21

    0,8 (0,7-1,0)

    -4 (-6 - 0)*

    estrogène / progestatifs (CEE + MPA)§

    50-79

    17

    1,2 (1,0-1,5)

    +4 (0 - 9)

    * Etude WHI chez des femmes hystérectomisées, qui n’a pas montré d’augmentation du cancer du sein.

    § Quand l’analyse était restreinte aux femmes qui n’avaient pas reçu de THS avant l’étude, il n’y avait pas d’augmentation du risque visible pendant les 5 premières années de traitement : après 5 ans, le risque était plus élevé que chez les non-utilisatrices.

    Cancer de l’ovaire

    L'utilisation d'un THS par œstrogènes seuls ou par une combinaison d'œstrogènes et de progestatifs a été associée à une légère augmentation du risque de cancer ovarien diagnostiqué (voir rubrique 4.4).

    Une méta-analyse portant sur 52 études épidémiologiques a signalé un risque accru de cancer ovarien chez les femmes prenant actuellement un THS par rapport aux femmes n'en ayant jamais pris (RR 1.43, IC 95 % 1.31-1.56). Chez les femmes âgées de 50 à 54 ans, prendre un THS pendant cinq ans entraîne l'apparition d'un cas supplémentaire pour 2000 utilisatrices. Chez les femmes âgées entre 50 à 54 ans qui ne prennent pas de THS, un diagnostic de cancer ovarien sera posé chez environ 2 femmes sur 2000 sur une période de cinq ans.

    Risque thromboembolique veineux

    Le THS systémique est associé à un risque accru de 1,3 à 3 fois plus élevé d’évènements thromboemboliques veineux (TEV), comme la thrombose veineuse ou l’embolie pulmonaire. Le risque de TEV est accru pendant la première année d’utilisation (voir rubrique 4.4). Les résultats des études WHI sont présentés ci-après :

    Etude WHI – Risque augmenté de TEV après 5 ans de prise

    Tranche d’âge (années)

    Incidence pour 1000 femmes dans le bras placebo sur 5 ans

    Risque ratio et IC 95%

    Cas supplémentaires pour 1000 femmes utilisatrices de THS

    THS oral à base d’estrogène seul*4

    50-59

    7

    1,2 (0,6-2,4)

    1 (-3 - 10)

    THS oral combiné estrogène/progestérone

    50-59

    4

    2,3 (1,2-4,3)

    5 (1 - 13)

    *4 Etude chez des femmes hystérectomisées.

    Risque de maladie des artères coronaires

    Le risque de maladie coronarienne est légèrement augmenté chez les utilisatrices de THS systémique combiné estrogène/progestatif après l’âge de 60 ans (voir rubrique 4.4).

    Risque d’AVC ischémique

    · Les THS systémique sont associés à une augmentation du risque relatif d’AVC ischémique d’environ 1,5 fois. Le risque d’AVC hémorragique n’est pas augmenté par la prise de THS

    · Ce risque relatif ne dépend pas de l’âge ni de la durée du traitement, mais comme le risque de base est fortement lié à l’âge, le risque global d’AVC chez les femmes utilisant un THS augmente avec l’âge, voir rubrique 4.4.

    Etudes combinées WHI – Risque supplémentaire d’AVC ischémique* pour une durée de traitement de plus de 5 ans

    Age (années)

    Incidence pour 1000 patientes prenant un placebo pendant plus de 5 ans

    Risque relatif et IC95%

    Cas supplémentaires pour 1000 patientes ayant pris un THS

    50-59

    8

    1.3 (1.1-1.6)

    3 (1-5)

    * il n’a pas été fait de distinction entre les AVC ischémiques et hémorragiques.

    D'autres effets indésirables ont été signalés en association avec un traitement systémique œstrogène/progestagène:

    · Maladie de la vésicule biliaire

    · Affections cutanées et sous-cutanées : chloasma, érythème polymorphe, érythème noueux, purpura vasculaire

    · Démence probable après 65 ans (voir rubrique 4.4).

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Non renseigné

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : PROGESTATIF ET ESTROGENES EN ASSOCIATION.

    (G : système génito-urinaire et hormones sexuelles).

    Traitement des symptômes de déficience en œstrogènes par voie vaginale : Les œstrogènes appliqués par voie vaginale atténuent les symptômes de l'atrophie vaginale due à une déficience en œstrogènes chez les femmes ménopausées.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Il existe une diffusion systémique d’une fraction de l’estriol (non chiffrée) et de la progestérone.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Non renseigné.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Adjuvants de lyophilisation :

    Lactose monohydraté, amidon de pomme de terre, thiosulfate de sodium, glutamate de sodium.

    Enveloppe de la gélule :

    Gélatine, dioxyde de titane (E 171).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Flacon verre (type III) de 14 gélules vaginales fermé par un bouchon en élastomère butyl halogéné.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    BIOSE INDUSTRIE

    RUE DES FRERES LUMIERE

    15130 ARPAJON-SUR-CERE

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 346 104 9 3 : 1 flacon en verre de 14 gélules.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 16/06/2021

    Dénomination du médicament

    FLORGYNAL, gélule vaginale

    Culture lyophilisée de Lactobacillus casei variété rhamnosus Doderleini

    Estriol

    Progestérone

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que FLORGYNAL, gélule vaginale et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser FLORGYNAL, gélule vaginale ?

    3. Comment utiliser FLORGYNAL, gélule vaginale ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver FLORGYNAL, gélule vaginale ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    FLORGYNAL, gélule vaginale appartient à un groupe de médicaments appelé traitement hormonal substitutif (THS).

    Classe pharmacothérapeutique - PROGESTATIF ET ESTROGENE EN ASSOCIATION (G : Système génito-urinaire et hormones sexuelles).

    Il est utilisé pour soulager les symptômes de la ménopause au niveau vaginal tels que la sécheresse vaginale ou l'irritation vaginale. On parle « d’atrophie vaginale ». Elle est causée par une baisse du taux d’oestrogènes dans votre corps : ceci arrive naturellement après la ménopause.

    FLORGYNAL, gélule vaginale est également indiqué dans les soins pré et post-opératoires en chirurgie gynécologique, chez la femme ménopausée

    FLORGYNAL, gélule vaginale remplace l’œstrogène normalement produit dans les ovaires de la femme. Elle est insérée dans votre vagin, de sorte que l'hormone est libérée là où elle est nécessaire. Cela peut soulager l’inconfort du vagin.

    Antécédents médicaux et contrôles réguliers

    L’utilisation d’un THS entraine des risques qui doivent être considérés avant de décider de commencer ou de poursuivre ce type de traitement.

    L’expérience dans les traitements des femmes en ménopause précoce (due à une insuffisance ovarienne ou une chirurgie) est limitée. Si vous êtes en ménopause précoce, les risques d’utiliser des THS peuvent être différents. Veuillez en parler à votre médecin.

    Avant de commencer (ou de reprendre) un THS, votre médecin vous interrogera sur vos antécédents médicaux personnels et familiaux. Il pourra décider de procéder à un examen physique, qui peut inclure un examen de votre poitrine et/ou un examen gynécologique, si nécessaire.

    Une fois que vous avez commencé le traitement par FLORGYNAL, gélule vaginale, vous devriez consulter votre médecin pour des contrôles réguliers (au moins une fois par an). Lors de ces contrôles, discutez avec votre médecin des bénéfices et des risques de continuer le traitement par FLORGYNAL, gélule vaginale.

    Faites examiner régulièrement vos seins en suivant les recommandations de votre médecin.

    N’utilisez jamais FLORGYNAL, gélule vaginale dans les cas suivants :

    Si l’une des situations suivantes s’applique à vous. Si vous avez un doute concernant l’un des points ci-dessous, consultez votre médecin avant d’utiliser Florgynal, gélule vaginale.

    · si vous avez ou avez eu un caillot sanguin dans une veine (thrombose) tel que dans les jambes (thrombose veineuse profonde), ou dans les poumons (embolie pulmonaire),

    · si vous avez ou avez eu récemment une maladie causée par un caillot sanguin dans les artères, telle qu’une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral ou une angine de poitrine,

    · si vous avez des troubles de la coagulation sanguine (tels qu’un déficit en protéine C, protéine S ou antithrombine),

    · si vous avez ou avez eu un cancer du sein, ou s’il existe une suspicion que vous en ayez un,

    · si vous avez un cancer sensible à l’estrogène tel qu’un cancer de la paroi de l’utérus (endomètre) ou s’il existe une suspicion que vous ayez un,

    · si vous avez un développement exagéré de la paroi de l’utérus (hyperplasie de l'endomètre) non traité,

    · si vous avez des saignements vaginaux non expliqués,

    · si vous avez ou avez eu une maladie du foie, et que vos tests de la fonction hépatique ne sont pas retournés à la normale,

    · si vous avez une maladie héréditaire rare du sang appelée «porphyrie»,

    · si vous êtes allergique à l'un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,

    Si l’une des situations ci-dessus apparaît pour la première fois au cours de votre traitement par FLORGYNAL, gélule vaginale, arrêtez le traitement et consultez votre médecin immédiatement.

    Avertissements et précautions

    Ce médicament est généralement déconseillé, sauf avis contraire de votre médecin, en cas d’allaitement, de cancers hormonodépendants (sein, endomètre), et en association avec des produits spermicides.

    Au cours du traitement, une surveillance médicale est nécessaire.

    En cas de saignement vaginal, consulter votre médecin.

    NE PAS AVALER LES GELULES.

    Dans quelles situations prendre des précautions particulières avec FLORGYNAL, gélule vaginale :

    Avant de commencer votre traitement, indiquez à votre médecin si vous avez déjà souffert de l’une des affections ci-après, car celles-ci sont susceptibles de récidiver ou de s’aggraver durant le traitement par FLORGYNAL, gélule vaginale. Dans un tel cas, faites réaliser des contrôles plus fréquents par votre médecin :

    · Fibromes dans l’utérus

    · Développement de muqueuse utérine en dehors de votre utérus (endométriose) ou antécédents d’épaississement excessif de la muqueuse utérine (hyperplasie endométriale)

    · Risque accru de développer des caillots sanguins (voir « caillots sanguins veineux (thrombose) »)

    · Risque accru de contracter un cancer sensible aux œstrogènes (comme avoir une mère, une sœur ou grand-mère qui a eu un cancer du sein)

    · Pression artérielle élevée

    · Un trouble du foie, par exemple une tumeur bénigne du foie

    · Diabète

    · Calculs biliaires

    · Migraine ou maux de tête sévères

    · Une maladie du système immunitaire qui affecte de nombreux organes du corps (lupus érythémateux disséminé, LED)

    · Epilepsie

    · Asthme

    · Une maladie du tympan et de l’audition (otospongiose)

    · Des taux très élevés de lipides dans votre sang (triglycérides)

    · Une rétention d’eau due à des problèmes cardiaques ou rénaux.

    Arrêtez de prendre FLORGYNAL, gélule vaginale et consultez un médecin immédiatement

    Si vous constatez l’une des situations suivantes pendant la prise du THS :

    · Si une condition indiquée à la section « Ne prenez pas FLORGYNAL, gélule vaginale » apparaît

    · Si vous observez un jaunissement de votre peau ou du blanc de vos yeux (ictère) Cela peut être un signe de maladie du foie

    · Grossesse

    · Si votre tension artérielle augmente de manière importante (les symptômes peuvent être des maux de tête, de la fatigue, des vertiges)

    · Si vous avez des maux de têtes migraineux apparaissant pour la première fois

    · Si vous observez des signes de caillot sanguin, tels que :

    o Gonflement douloureux et rougeur au niveau des jambes

    o Douleur thoracique soudaine

    o Difficulté à respirer.

    Pour plus d’informations, voir « caillots sanguins veineux (thrombose) ».

    Remarque : FLORGYNAL, gélule vaginale n’est pas un contraceptif. Si vos dernières règles remontent à moins de 12 mois ou que vous avez moins de 50 ans, il se peut que vous ayez encore besoin d’un mode de contraception pour éviter une grossesse. Demandez conseil à votre médecin.

    THS et cancer

    Epaississement excessif de la muqueuse utérine (hyperplasie de l’endomètre) et cancer de la muqueuse utérine (cancer de l’endomètre)

    La prise prolongée de comprimés de THS à base d’œstrogènes seuls (systémique) peut accroître le risque de développer un cancer de la muqueuse utérine (l’endomètre).

    Il est possible qu'il y ait un risque similaire lorsque FLORGYNAL, gélule vaginale est utilisé dans le cadre de traitements répétés ou à long terme (plus d'un an). Cependant, il a été démontré que l'absorption de FLORGYNAL, gélule vaginale dans le sang est très faible. De plus, FLORGYNAL, gélule vaginale contient un progestatif qui protègerait du risque supplémentaire de cancer de l’endomètre observé avec les estrogènes seuls.

    L'apparition de saignements ou de légères pertes de sang (« spotting ») n'a généralement rien d'inquiétant, mais vous devez consulter votre médecin. C'est peut-être un signe d'épaississement de votre endomètre.

    Les risques suivants s'appliquent aux médicaments de THS qui circulent dans le sang. Toutefois, FLORGYNAL, gélule vaginale est destiné au traitement local au niveau du vagin et son absorption dans le sang est très faible. Il est peu probable que les affections indiquées ci-dessous s'aggravent ou récidivent lors du traitement par FLORGYNAL, gélule vaginale, mais vous devez consulter votre médecin si vous êtes concernée.

    Cancer du sein

    Les données disponibles montrent que la prise d’un THS œstroprogestatif combiné et ou d’un traitement hormonal de substitution (THS) à base d’œstrogènes seuls augmente le risque de cancer du sein. Ce risque supplémentaire dépend de la durée de suivi du THS. Le risque additionnel devient évident au bout de 3 ans d’utilisation. Après avoir arrêté le THS, le risque additionnel diminuera dans le temps, mais pourra perdurer 10 ans ou plus si vous avez suivi un THS pendant plus de 5 ans.

    Pour comparaison

    Chez les femmes âgées de 50 à 54 ans qui ne prennent pas de THS, un diagnostic de cancer du sein sera posé, en moyenne, chez environ 13 à 17 femmes sur 1 000 après une période de cinq ans.

    Chez les femmes âgées de 50 ans qui débutent un THS à base d’œstrogènes seuls pendant 5 ans, on dénombrera 16 à 17 cas sur 1 000 utilisatrices (soit 0 à 3 cas supplémentaires).

    Chez les femmes âgées de 50 ans qui débutent un THS oestroprogestatif pour 5 ans, on dénombrera 21 cas sur 1 000 utilisatrices (c’est-à-dire jusqu’à 4 à 8 cas supplémentaires).

    Chez les femmes de 50 à 59 ans qui ne prennent pas de THS, un diagnostic de cancer de sein sera posé, en moyenne, chez environ 27 femmes sur 1 000 après une période de dix ans.

    Chez les femmes âgées de 50 ans qui prennent un THS à base d’œstrogènes seuls pendant 10 ans, on dénombrera 34 cas sur 1 000 utilisatrices (soit 7 cas supplémentaires).

    Chez les femmes âgées de 50 ans qui débutent un THS oestroprogestatif pendant 10 ans, on dénombrera 48 cas sur 1 000 utilisatrices (soit 21 cas supplémentaires).

    · Contrôlez régulièrement vos seins. Consultez votre médecin si vous constatez l’un des changements suivants :

    o Présence de capitons au niveau de la peau

    o Modifications au niveau du mamelon

    o Toute masse que vous pouvez voir ou ressentir.

    En outre, il est conseillé de participer aux programmes de dépistage par mammographie lorsqu’ils vous sont proposés.

    Cancer de l’ovaire

    Le cancer de l'ovaire est rare (beaucoup plus rare que le cancer du sein). L'utilisation d'un THS par œstrogènes seuls ou par une combinaison d'œstrogènes et de progestatifs a été associée à une légère augmentation du risque de cancer ovarien.

    Le risque de cancer ovarien varie en fonction de l'âge. Par exemple, chez les femmes âgées entre 50 et 54 ans qui ne prennent pas de THS, un diagnostic de cancer ovarien sera posé chez 2 femmes sur 2 000 en moyenne sur une période de 5 ans. Chez les femmes ayant pris un THS pendant 5 ans, il y aura environ 3 cas sur 2000 utilisatrices (soit environ un cas supplémentaire).

    Effets des THS sur le cœur et la circulation

    Caillots sanguins veineux (thrombose)

    Le risque de caillots sanguins dans les veines est multiplié par 1,3 à 3 chez les utilisatrices de THS par rapport aux non-utilisatrices, en particulier la première année de traitement.

    Les caillots sanguins peuvent être un problème grave et si un caillot migre vers les poumons, il peut provoquer une douleur thoracique, un essoufflement, un évanouissement ou même le décès.

    Les probabilités d’apparition d’un caillot sanguin dans vos veines augmentent lorsque vous vieillissez et si l’une des situations suivantes s’applique à votre cas. Informez votre médecin si vous êtes dans l’une des situations suivantes :

    · Vous êtes dans l’impossibilité de marcher longtemps en raison d’une chirurgie majeure, d’une blessure ou d’une maladie (voir aussi rubrique 3, « Si vous nécessitez une chirurgie »)

    · Vous souffrez d’un surpoids sévère (IMC > 30 kg/m2)

    · Vous présentez des troubles de la coagulation sanguine nécessitant un traitement à long terme par un médicament qui empêche la formation de caillots sanguins

    · Un de vos parents proches a déjà présenté un caillot sanguin dans la jambe, le poumon ou un autre organe

    · Vous souffrez de lupus érythémateux disséminé (LED)

    · Vous êtes atteinte d’un cancer.

    Pour connaître les signes attribuables à un caillot sanguin, voir la rubrique « Arrêtez de prendre FLORGYNAL, gélule vaginale et consultez un médecin immédiatement ».

    Comparaison

    Si l’on observe les femmes ayant la cinquantaine et ne prenant pas de THS, en moyenne, sur une période de cinq ans, 4 à 7 femmes sur 1000 développeront un caillot sanguin dans une veine.

    Accident vasculaire cérébral

    Le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) est multiplié par 1,5 environ chez les utilisatrices de THS par rapport aux non-utilisatrices. Le nombre de cas supplémentaires d’AVC liés à l’utilisation d’un THS augmente avec l’âge.

    Comparaison

    Si l’on observe les femmes ayant la cinquantaine et ne prenant pas de THS, en moyenne, huit femmes sur 1000 subiront un AVC sur une période de cinq ans. Chez les femmes de la cinquantaine prenant un THS, il y aura environ 11 cas sur 1000 utilisatrices sur cinq ans (soit trois cas supplémentaires).

    Autres conditions

    Les THS ne préviennent pas les pertes de mémoire. Il existe certaines preuves d’un risque plus élevé de pertes de mémoire chez les femmes qui commencent à utiliser un THS après l’âge de 65 ans. Parlez-en avec votre médecin pour obtenir des conseils.

    Autres médicaments et FLORGYNAL, gélule vaginale

    Ne pas utiliser avec des produits spermicides (risque d’inactivation).

    Veuillez indiquer à votre médecin ou à votre pharmacien si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, même s'il s'agit d'un médicament obtenu sans ordonnance.

    FLORGYNAL, gélule vaginale est utilisé pour un traitement local dans le vagin et n’est pas susceptible d’affecter d’autres médicaments.

    FLORGYNAL, gélule vaginale peut affecter d’autres traitements appliqués par voie vaginale mais ne devrait pas affecter les autres médicaments.

    Grossesse et allaitement

    La grossesse ne représente pas une indication de ce médicament. Si vous découvrez que vous êtes enceinte, interrompez le traitement et contactez votre médecin.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    En cas d’allaitement, l’utilisation de ce médicament est déconseillée.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    RÉSERVÉ A L’ADULTE

    La posologie et le rythme d’administration des applications doivent être déterminés par votre médecin.

    En général, 2 gélules par jour au fond du vagin pendant 20 jours puis une gélule par jour.

    Votre médecin vous prescrira la dose la plus faible suffisante pour traiter vos symptômes pendant une période aussi courte que nécessaire. Informez votre médecin si vous pensez que la dose est trop élevée ou trop faible.

    Mode et voie d’administration

    VOIE VAGINALE. NE PAS AVALER LES GÉLULES.

    Après avoir humecté la gélule, l’introduire profondément dans le vagin.

    Reboucher le flacon après usage.

    Si vous avez besoin de vous faire opérer

    S vous allez subir une intervention chirurgicale, dites au chirurgien que vous prenez FLORGYNAL, gélule vaginale. Vous devrez peut-être arrêter le traitement 4 à 6 semaines avant l’opération afin d’éviter l’apparition de caillots sanguins (voir rubrique 2, caillots sanguins veineux). Demandez à votre médecin avant de recommencer le traitement par FLORGYNAL, gélule vaginale.

    Si vous avez utilisé plus de FLORGYNAL, gélule vaginale que vous n’auriez dû

    Sans objet.

    Si vous oubliez d’utiliser FLORGYNAL, gélule vaginale

    En cas d’oubli du médicament à l’heure habituelle, il est conseillé de ne pas doubler la dose et de sauter cette prise. La prise suivante se fera à l’heure habituelle le lendemain.

    Si vous arrêtez d’utiliser FLORGYNAL, gélule vaginale

    Sans objet.

    Les maladies suivantes sont signalées plus souvent chez les femmes utilisatrices de THS, qui circulent dans le sang, que chez les femmes non-utilisatrices de THS. Ces risques s'appliquent moins aux traitements administrés par voie vaginale tels que FLORGYNAL, gélule vaginale:

    Cancer du sein

    Cancer des ovaires

    Caillots sanguins dans les veines des jambes ou dans les poumons (thromboembolie veineuse)

    AVC

    Pertes de mémoire probables si le THS est commencé après 65 ans.

    Pour plus d’informations sur ces effets indésirables, voir la rubrique 2.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Les effets indésirables suivants peuvent survenir :

    une irritation, des démangeaisons ou des pertes vaginales,

    des douleurs au niveau des seins peuvent être ressenties à titre exceptionnel

    Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec d’autres THS :

    Maladie de la vésicule biliaire

    Diverses affections de la peau :

    · Décoloration de la peau en particulier du visage ou du cou connu sous le nom des « masque de grossesse » (chloasma)

    · Nodules cutanés rougeâtres douloureux (érythème noueux)

    · Eruption cutanée avec rougeurs ou plaies en forme de cible (érythème polymorphe).

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boite ou le flacon. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    Ce que contient FLORGYNAL, gélule vaginale  

    · Les substances actives sont :

    Culture lyophilisée* de Lactobacillus casei variété rhamnosus Doderleini

    Quantité correspondant à un titre d'au minimum 109 germes par gramme .............................341,00 mg

    Estriol ...........................................................................................................................................0,20 mg

    Progestérone ...............................................................................................................................2,00 mg

    Pour une gélule n°0 de 350 mg.

    · Les autres composants sont :

    *Adjuvants de lyophilisation : lactose monohydraté, amidon de pomme de terre, thiosulfate de sodium, glutamate de sodium.

    Composition de l’enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane (E 171).

    Qu’est-ce que Florgynal, gélule vaginale et contenu de l’emballage extérieur  

    Gélules pour administration vaginale. Flacon de 14 gélules.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    BIOSE INDUSTRIE

    RUE DES FRERES LUMIERE

    15130 ARPAJON-SUR-CERE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    IPRAD PHARMA

    7 avenue Gallieni

    94250 GENTILLY

    Fabricant  

    BIOSE INDUSTRIE

    24, AVENUE GEORGES POMPIDOU

    15004 AURILLAC CEDEX

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    < {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>

    Autres  

    Sans objet.

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-13749
    • Date avis : 06/04/2016
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Insuffisant
    • Description : Le service médical rendu par FLORGYNAL, gélule vaginale, est insuffisant dans l’indication « Soins pré et post opératoires en chirurgie gynécologique par voie vaginale en période ménopausique ».
    • Lien externe