FLIXOTIDE DISKUS 100 microgrammes/dose
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : poudre pour inhalation
- Date de commercialisation : 21/08/1995
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : GLAXOSMITHKLINE
Les compositions de FLIXOTIDE DISKUS 100 microgrammes/dose
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Poudre | PROPIONATE DE FLUTICASONE | 41788 | 100 microgrammes | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) thermoformée(s) PVC-aluminium avec distributeur de 60 dose(s)
- Code CIP7 : 3393307
- Code CIP3 : 3400933933074
- Prix : 6,71 €
- Date de commercialisation : 17/09/2001
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 10/02/2021
FLIXOTIDE DISKUS 100 microgrammes/dose, poudre pour inhalation en récipient unidose
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Pour une dose
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Poudre pour inhalation en récipient unidose.
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement continu anti-inflammatoire de l'asthme persistant*.
*L'asthme persistant se définit par l'existence de symptômes diurnes pluri-hebdomadaires et/ou de symptômes nocturnes plus de 2 fois par mois.
Remarque : cette spécialité est particulièrement adaptée aux sujets chez qui il a été mis en évidence une mauvaise synchronisation main/poumon nécessaire pour une utilisation correcte des aérosols-doseurs classiques sans chambre d'inhalation.
4.2. Posologie et mode d'administration
La posologie est strictement individuelle. La dose initiale sera déterminée selon la sévérité de la maladie et sera ajustée en fonction des résultats individuels. Il convient de toujours rechercher la posologie minimale efficace.
Pour un patient traité par béclométasone, la dose de fluticasone à préconiser est habituellement la moitié de la dose de béclométasone utilisée.
Adulte :
Asthme persistant léger : (symptômes diurnes plus de 1 fois par semaine et moins de 1 fois par jour, symptômes nocturnes plus de 2 fois par mois, DEP ou VEMS supérieur à 80 % des valeurs prédites, variabilité du DEP* comprise entre 20 et 30 %) :
100 à 150 μg 2 fois par jour (matin et soir),
Asthme persistant modéré : (symptômes diurnes quotidiens, crise retentissant sur l'activité et le sommeil, symptômes d'asthme nocturne plus de 1 fois par semaine, utilisation quotidienne de bêta-2 mimétiques inhalés d'action brève, DEP ou VEMS compris entre 60 et 80 % des valeurs prédites, variabilité du DEP* supérieure à 30%) :
150 à 500 μg 2 fois par jour (matin et soir),
Asthme persistant sévère : (symptômes permanents, crises fréquentes, symptômes d'asthme nocturne fréquents, activités physiques limitées par les symptômes d'asthme, DEP ou VEMS inférieur à 60 % des valeurs prédites, variabilité du DEP* supérieure à 30 %) :
500 à 1000 μg 2 fois par jour (matin et soir).
*La variabilité du DEP s'évalue sur la journée :
ou sur une semaine.
Enfant de plus de 4 ans :
Asthme léger à modéré : 50 à 100 μg 2 fois par jour.
Asthme sévère : 200 μg 2 fois par jour.
Le rapport efficacité/sécurité de doses quotidiennes supérieures n'a pas été étudié chez l'enfant. Il conviendra de toujours rechercher la dose minimale efficace.
Populations spéciales
Il n'est pas nécessaire d'ajuster la dose chez les patients âgés ou chez les patients atteints d'insuffisance hépatique ou rénale.
Fréquence d'administration
Prévenir le patient que ce médicament n'est pas destiné à juguler une crise d'asthme déclarée, mais est un traitement continu de fond de la maladie asthmatique devant être poursuivi régulièrement, quotidiennement et aux doses prescrites, même en cas d’absence de symptômes, et dont les effets sur les symptômes de l'asthme ne se feront sentir qu'au bout de quelques jours à quelques semaines.
La dose quotidienne est habituellement répartie en 2 prises par jour.
En cas d'asthme instable, la dose et le nombre de prises pourront être augmentés jusqu'à une administration en 3 à 4 prises par jour en fonction de l'état clinique du patient.
Chez les enfants de plus de 4 ans, lorsque l'asthme est stabilisé par une dose quotidienne de 100 microgrammes par jour, celle-ci pourra être administrée en une prise par jour lorsque les symptômes ont régressé et que l'asthme est contrôlé. En cas de déstabilisation de l'asthme, la dose et le nombre de prises devront être réaugmentées.
Si un patient ressent que son traitement bronchodilatateur d’action rapide devient moins efficace ou s’il doit augmenter le nombre de prises qu’il prend habituellement, une consultation médicale doit être envisagée.
Mode d'administration
Flixotide Diskus est destiné à l’inhalation par voie orale uniquement.
Inhalation par distributeur avec embout buccal.
Pour une utilisation correcte, il est souhaitable que le médecin s’assure du bon usage de l’appareil par le patient.
· ouvrir le Diskus. Pousser le levier jusqu'en butée,
· souffler à fond loin du Diskus pour vider les poumons,
· placer l'embout buccal du Diskus entre les lèvres,
· inspirer par la bouche aussi profondément que possible,
· retenir brièvement la respiration,
Il se peut que vous ne sentiez ni la présence ni le goût de la poudre sur votre langue, même si vous avez correctement utilisé le Diskus.
· refermer le Diskus,
· après chaque utilisation se rincer la bouche avec de l’eau et la recracher.
Une fois les 28 ou 60 doses utilisées, il est inutile de forcer le levier : le Diskus doit être jeté.
· Flixotide Diskus est contre-indiqué chez les patients présentant une allergie sévère aux protéines de lait.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Une décompensation soudaine et progressive du contrôle de l’asthme est susceptible de mettre en jeu le pronostic vital du patient. Une augmentation de la corticothérapie doit alors être envisagée. Chez les patients à risque, la surveillance quotidienne du débit de pointe est conseillée.
Le patient doit être averti que l'amélioration de son état clinique ne doit pas conduire à une modification de son traitement, en particulier à l'arrêt de la corticothérapie par voie inhalée, sans avis médical.
Le traitement par Flixotide Diskus ne devra pas être interrompu brusquement.
Comme d’autres corticoïdes destinés à être administrés par voie inhalée, Flixotide Diskus doit être utilisé avec précaution chez les patients atteints de tuberculose pulmonaire.
En cas d'infection bronchique ou de bronchorrhée abondante, un traitement approprié est nécessaire afin de favoriser la diffusion optimale du produit dans les voies respiratoires.
En cas de déstabilisation de l'asthme, ou de contrôle insuffisant des exacerbations d'asthme malgré des doses maximales de corticoïdes par voie inhalée, un traitement par corticothérapie par voie générale en cure courte doit être envisagé. Il est alors nécessaire de maintenir la corticothérapie inhalée associée au traitement par voie générale.
Des effets systémiques peuvent apparaître en particulier lors de traitement au long cours avec des doses élevées de corticoïdes par voie inhalée. Le risque de retentissement systémique reste néanmoins moins important avec les corticoïdes inhalés qu’avec les corticoïdes oraux. Les effets systémiques possibles sont syndrome de Cushing ou symptômes cushingoïdes, amincissement cutané, hématomes sous cutanés, insuffisance surrénalienne, retard de croissance chez les enfants et les adolescents, diminution de la densité minérale osseuse, et plus rarement, troubles psychologiques du comportement comprenant hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil, anxiété, dépression ou agressivité (en particulier chez l’enfant). Il convient donc de toujours veiller à rechercher la posologie minimale efficace permettant de maintenir le contrôle de l’asthme (voir rubrique 4.8 « effets indésirables »).
La croissance des enfants recevant une corticothérapie inhalée à long terme devra être régulièrement surveillée.
L'administration conjointe de corticoïdes par voie inhalée chez les asthmatiques sous corticothérapie orale au long cours (patients corticodépendants) ne dispense pas des précautions nécessaires lors d'une réduction des doses de corticoïde par voie orale. Celles-ci seront diminuées très progressivement et le sevrage devra être effectué sous surveillance médicale attentive (à la recherche de l'apparition de signes d'insuffisance surrénale aiguë ou subaiguë) se prolongeant au-delà de l'arrêt de la corticothérapie par voie générale.
De même, le remplacement d’une corticothérapie orale par la voie inhalée peut parfois démasquer des allergies, telles que rhinite allergique ou eczéma, préalablement contrôlées par le traitement systémique.
Le risque d’avoir une réponse surrénalienne inadaptée aux situations d’urgence et/ou aux situations susceptibles de déclencher un état de stress (y compris les actes chirurgicaux), doit toujours rester présent à l’esprit surtout chez les patients prenant des doses élevées au long cours. Une corticothérapie substitutive adaptée devra être envisagée (voir rubrique 4.9). Un avis spécialisé pourra être requis.
Aux doses recommandées, Flixotide Diskus n’a généralement pas d’impact sur la fonction surrénalienne. L'administration de propionate de fluticasone par voie inhalée favorise la diminution du recours aux corticoïdes oraux mais elle ne prévient pas le risque d’apparition d’une insuffisance surrénalienne résultant d’une administration antérieure ou intermittente de corticoïdes oraux. Un avis spécialisé pourra être requis.
Après commercialisation, des cas d’interactions médicamenteuses cliniquement significatives ont été rapportés chez des patients ayant reçu du propionate de fluticasone sous forme inhalée ou intranasale et du ritonavir, entraînant des effets systémiques liés aux corticoïdes incluant syndrome de Cushing et inhibition de la fonction surrénalienne. Par conséquent, l’administration concomitante de propionate de fluticasone et de ritonavir doit être évitée, à moins que le bénéfice potentiel pour le patient l’emporte sur le risque d'effets indésirables systémiques liés aux corticoïdes (voir rubrique 4.5).
Comme avec tout autre traitement par voie inhalée, il peut se produire un bronchospasme paradoxal caractérisé par une augmentation immédiate des sifflements après la prise. Il doit être traité immédiatement avec un bronchodilatateur à action rapide et de courte durée par voie inhalée. Il convient alors de cesser immédiatement l'administration du propionate de fluticasone, d'évaluer l'état du patient et, au besoin, d'instaurer un autre traitement (Voir rubrique 4.8 « effets indésirables »).
Des augmentations de la glycémie ont été très rarement rapportées (voir rubrique 4.8).Ceci doit être pris en compte lors de la prescription à des patients diabétiques.
L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopages.
Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d’une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d’apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d’une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d’une cataracte, d’un glaucome, ou d’une lésion plus rare telle qu’une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l’administration des corticostéroïdes par voie systémique ou locale.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Dans les conditions normales d’emploi, les concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone atteintes après administration par voie inhalée sont faibles du fait d’un effet de premier passage présystémique important (hépatique et intestinal) et d’une forte clairance plasmatique par une importante métabolisation médiée par le cytochrome P450 3A4. Par conséquent, le risque d’interactions cliniquement significatives avec le propionate de fluticasone semble faible.
Néanmoins, une étude d’interaction chez des volontaires sains recevant du propionate de fluticasone par voie nasale a montré que le ritonavir (un inhibiteur très puissant du cytochrome P450 3A4) à la dose de 100 mg deux fois par jour augmentait de plusieurs centaines de fois les concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone, entraînant une diminution marquée des concentrations en cortisol plasmatique. Après commercialisation, des cas d’interactions médicamenteuses cliniquement significatives ont été rapportés chez des patients ayant reçu du propionate de fluticasone sous forme inhalée ou intranasale et du ritonavir, entraînant des effets systémiques liés aux corticoïdes incluant syndrome de Cushing et inhibition de la fonction surrénalienne. Par conséquent, l’administration concomitante de propionate de fluticasone et de ritonavir doit être évitée, à moins que le bénéfice potentiel pour le patient l’emporte sur le risque d'effets indésirables systémiques liés aux corticoïdes.
Il est prévu que l'administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A, y compris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effets secondaires systémiques. Des études ont montré que d’autres inhibiteurs du cytochrome P450 3A4 entraînent des augmentations négligeable (érythromycine) et mineure (ketoconazole) de l’exposition systémique au propionate de fluticasone sans diminution notable des concentrations sériques de cortisol. Ces associations doivent être évitées, sauf si les bénéfices sont supérieurs au risque accru d'effets secondaires systémiques des corticostéroïdes ; dans ce cas, les patients doivent être surveillés en vue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques des corticostéroïdes.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les données chez la femme enceinte sont limitées. L’administration de propionate de fluticasone au cours de la grossesse ne doit être envisagée que si le bénéfice attendu pour la mère l’emporte sur tout risque possible pour le fœtus.
Les résultats d’une étude épidémiologique rétrospective n’ont pas montré d’augmentation du risque de Malformations Congénitales Majeures (MCM) suite à l’exposition au propionate de fluticasone comparée à l’exposition à d’autres corticostéroïdes inhalés, pendant le premier trimestre de grossesse (voir rubrique «5.1. Propriétés pharmacodynamiques»).
Chez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogène des corticoïdes variable selon les espèces. Les études de reproduction effectuées n’ont montré que des effets caractéristiques des corticoïdes pour des expositions systémiques très supérieures à celles observées aux doses recommandées par voie inhalée.
Les études épidémiologiques n'ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre bien qu'il existe un passage transplacentaire. Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénalienne néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à dose élevée par voie systémique.
Il semble justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique du nouveau-né.
Les corticoïdes passent dans le lait.
Le passage du propionate de fluticasone dans le lait maternel n’a pas été étudié dans l’espèce humaine.
Chez les rates allaitantes, lorsque des concentrations plasmatiques mesurables sont obtenues après administration sous-cutanée, la présence de propionate de fluticasone est détectable dans leur lait. Cependant, chez les patientes recevant du propionate de fluticasone par voie inhalée aux doses recommandées, les concentrations plasmatiques obtenues sont susceptibles d’être faibles.
L’administration pendant l’allaitement ne doit être envisagée que si le bénéfice escompté pour la mère l’emporte sur tout risque potentiel pour l’enfant.
Fertilité
Aucune donnée n'est disponible concernant l'effet du propionate de fluticasone sur la fertilité humaine. Les études réalisées chez l’animal n’ont montré aucun effet du propionate de fluticasone sur la fertilité, que ce soit chez le mâle ou la femelle.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets secondaires sont cités ci-dessous, listés par classe organique et par fréquence.
Les fréquences sont définies en : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 et <1/10), peu fréquent (≥1/1 000 et <1/100), rare (≥1/10 000 et <1/1 000), très rare (<1/10 000) y compris les cas isolés, et fréquence indéterminée (ne pouvant être estimée sur la base des données disponibles). Les effets très fréquents, fréquents et peu fréquents ont généralement été déterminés à partir des données des essais cliniques.
Les effets rares et très rares sont généralement issus des notifications spontanées.
Infections et Infestations
Très fréquent : Candidose buccale et pharyngée
Candidose oropharyngée cédant le plus souvent spontanément ou à un traitement approprié. Il est exceptionnel qu'elle nécessite l'arrêt de la corticothérapie par voie inhalée. Son risque d'apparition augmente avec la dose utilisée et le nombre de prises. Il peut être prévenu par rinçage de la bouche à l'eau après inhalation.
Rare : candidose œsophagienne
Affections du système immunitaire
Des réactions d'hypersensibilité ont été rapportées se manifestant par :
Peu fréquent : Réactions cutanées d’hypersensibilité
Très rare : Angiœdème (principalement œdème facial et oropharyngé), symptômes respiratoires (dyspnée et/ou bronchospasme) et réactions anaphylactiques
Affections oculaires
Fréquence indéterminée : Vision floue (voir rubrique 4.4)
Affections endocriniennes
Possibilité de survenue d’effets systémiques (voir rubrique 4.4).
Très rare : Syndrome de Cushing, tableau cushingoïde, inhibition de la fonction surrénalienne, diminution de la densité minérale osseuse, ralentissement de la croissance chez l’enfant et l’adolescent, cataracte et glaucome.
Le risque de survenue d’effets systémiques liés à la corticothérapie inhalée est minime mais ne peut être exclu aux doses élevées. Ont été décrites avec la corticothérapie par voie inhalée des observations d'amincissement cutané, d'hématomes sous-cutanés, de dépression des fonctions surrénaliennes biologiques (diminution du cortisol plasmatique et de la cortisolurie des 24 heures).
L'administration de fortes doses au long cours peut nécessiter une surveillance en particulier chez les enfants et les sujets âgés.
La recherche de la posologie minimale efficace doit être toujours recommandée en considérant le risque d'un contrôle insuffisant de l'asthme qui devra être pesé face à celui du retentissement systémique.
Affections du métabolisme et de la nutrition
Très rare : Hyperglycémie
Affections psychiatriques
Très rare : Anxiété, troubles du sommeil et modifications du comportement incluant hyperactivité psychomotrice et irritabilité (principalement chez les enfants).
Fréquence indéterminée : dépression et agressivité (principalement chez les enfants).
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquent : Raucité de la voix
Possibilité de survenue de gêne pharyngée, de dysphonie, de raucité de la voix, pouvant être prévenues par rinçage de la bouche immédiatement après inhalation.
Très rare : Bronchospasme paradoxal (voir rubrique 4.4)
Fréquence inconnue : Epistaxis
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent : Contusions
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet :www.signalement-sante.gouv.fr
L'emploi de ce médicament à des doses très supérieures aux doses recommandées est le reflet d'une aggravation de l'affection respiratoire nécessitant une consultation rapide pour réévaluation thérapeutique.
Surdosage aigu : l'administration par voie inhalée de propionate de fluticasone à des doses supérieures à celles recommandées par voie inhalée peut entraîner une inhibition temporaire de la fonction surrénalienne. Il n’y a pas lieu d’adopter une mesure d’urgence car la fonction surrénalienne se rétablit en quelques jours.
Si des posologies supérieures aux posologies recommandées sont administrées pendant de longues périodes, une inhibition significative de la fonction surrénalienne est possible.
De très rares cas de crise aiguë d’insuffisance surrénalienne ont été rapportés chez des enfants ayant reçu des posologies supérieures à celles recommandées (généralement supérieures ou égales à 1000 µg par jour), sur des périodes prolongées (durant plusieurs mois ou années) ; les signes observés comprenaient une hypoglycémie, une diminution de la conscience et/ou des convulsions.
Les crises aiguës d’insuffisance surrénalienne peuvent être déclenchées par un traumatisme, une intervention chirurgicale, une infection ou toute diminution rapide de la posologie.
Traitement
Les patients recevant des posologies supérieures à celles recommandées doivent faire l’objet d’un suivi médical régulier et la posologie doit être diminuée progressivement.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Le propionate de fluticasone en inhalation exerce une action anti-inflammatoire marquée sur la muqueuse bronchique.
Chez l'adulte, l'effet freinateur du propionate de fluticasone sur l'axe hypophysosurrénalien ne se manifeste qu'à une posologie supérieure à 1500 μg par 24 heures.
Efficacité et sécurité clinique
Médicaments dans l’asthme contenant du propionate de fluticasone (FP) utilisés pendant la grossesse
Une étude épidémiologique de cohorte rétrospective observationnelle utilisant des données issues de dossier électronique de patients du Royaume-Uni a été menée pour évaluer le risque de Malformations Congénitales Majeures (MCM) suite à l’exposition pendant le premier trimestre de grossesse au propionate de fluticasone inhalé seul ou à l’association de propionate de fluticasone-salmétérol comparé à l’exposition aux corticostéroïdes inhalés ne contenant pas de propionate de fluticasone. Aucun comparateur placebo n’a été inclus dans cette étude.
Parmi la cohorte des 5362 patientes asthmatiques exposées aux corticostéroïdes inhalés pendant le premier trimestre de grossesse, 131 MCM diagnostiquées ont été identifiées ; parmi les 1612 (30%) patients exposées au propionate de fluticasone seul ou à l’association propionate de fluticasone-salmétérol, 42 MCM diagnostiquées ont été identifiées. Les odds ratios ajustés pour les MCM diagnostiquées à 1 an étaient de 1,1 (IC95% : 0,5-2,3) pour les femmes exposées au propionate de fluticasone par rapport aux femmes exposées aux corticostéroïdes ne contenant pas de propionate de fluticasone avec asthme modéré et 1,2 (IC95% : 0,7-2,0) pour les femmes souffrant d’un asthme important à sévère. Aucune différence concernant le risque de MCM n’a été identifiée suite à l’exposition pendant le premier trimestre de grossesse au propionate de fluticasone seul versus l’exposition à l’association propionate de fluticasone-salmétérol. Les risques absolus de MCM selon le stade de sévérité de l’asthme variaient de 2,0 à 2,9 pour 100 grossesses exposées au propionate de fluticasone, ce qui est comparable aux résultats d’une étude de 15 840 grossesses non exposées aux médicaments utilisés dans le traitement de l’asthme dans la General Practice Research Database (2,8 MCM pour 100 grossesses).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après administration orale de fluticasone, 87 à 100 % de la dose est excrétée dans les fèces dont une partie sous forme inchangée (de 20 % pour une dose de 1 mg, jusqu'à 75 % pour une dose de 16 mg).
Il existe un important effet de premier passage hépatique. 98% de la dose administrée par voie IV est éliminée en 3 à 4 heures et la demi-vie terminale d'élimination plasmatique est d'environ 8 heures.
Le volume de distribution est voisin de 300 litres.
La liaison aux protéines plasmatiques est de 91 %. Le propionate de fluticasone est principalement métabolisé par le cytochrome P450 isoenzyme CYP3A4 sous forme de métabolites sans effet corticoïde.
5.3. Données de sécurité préclinique
Lactose monohydrate (contenant des protéines de lait).
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C et à l'abri de l'humidité.
Le DISKUS est fourni dans un emballage en aluminium qui ne doit être retiré qu’au moment de la première utilisation. L’emballage doit ensuite être jeté.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Le DISKUS est un dispositif (distributeur) en plastique contenant un film thermosoudé (PVC/Aluminium).
Chaque film thermosoudé contient 28 ou 60 récipients unidoses, régulièrement espacés.
Chaque récipient unidose contient une dose unique de principes actifs.
Le DISKUS est fourni dans un emballage en aluminium.
Boîte de 1 dispositif contenant 28 récipients unidose.
Boîte de 1 dispositif contenant 60 récipients unidose.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Le Diskus libère une poudre qui est inhalée dans le poumon.
Sur le Diskus, un compteur de doses indique le nombre de prises restantes.
Pour des informations détaillées, consulter la notice patient.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
23, rue François Jacob
92500 Rueil-Malmaison
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 339 329 9 2: 28 doses en plaquettes (PVC/Aluminium) en distributeur (Diskus)
· 34009 339 330 7 4: 60 doses en plaquettes (PVC/Aluminium) en distributeur (Diskus).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
<Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}>
<Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}>
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 10/02/2021
FLIXOTIDE DISKUS 100 microgrammes/dose, poudre pour inhalation en récipient unidose
Propionate de fluticasone
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que FLIXOTIDE DISKUS 100 microgrammes/dose, poudre pour inhalation en récipient unidose et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser FLIXOTIDE DISKUS 100 microgrammes/dose, poudre pour inhalation en récipient unidose ?
3. Comment utiliser FLIXOTIDE DISKUS 100 microgrammes/dose, poudre pour inhalation en récipient unidose ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver FLIXOTIDE DISKUS 100 microgrammes/dose, poudre pour inhalation en récipient unidose ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Ce médicament est un corticoïde (dérivé de la cortisone) qui s'administre uniquement par voie orale inhalée (en l’inspirant).
C'est un médicament anti-inflammatoire préconisé en prises régulières pour le traitement continu de l'asthme.
Vous ne devez pas interrompre ce traitement sans avis médical, même en cas d'amélioration très nette des symptômes.
Attention : ce médicament n'est pas un bronchodilatateur.
Il ne permet pas le traitement de la crise d'asthme.
Il n'apporte pas de soulagement immédiat. Il est en particulier sans action sur la crise d'asthme déclarée.
Son efficacité ne se manifeste qu'au bout de quelques jours et dépend du respect rigoureux de la posologie (dose et nombre de prises) prescrite par votre médecin et adaptée à votre cas.
· si vous êtes allergique au propionate de fluticasone ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
Ne renouvelez pas la prise de ce médicament :
· si une augmentation de la gêne respiratoire survient à la suite de l’inhalation de ce produit, mais contactez votre médecin (voir rubrique 4 : « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser FLIXOTIDE DISKUS 100 microgrammes/dose, poudre pour inhalation en récipient unidose.
Votre médecin surveillera plus attentivement votre traitement si vous avez des problèmes médicaux tels que :
· du diabète (Flixotide Diskus peut augmenter le taux de sucre dans votre sang),
· une tuberculose actuellement en cours d’évolution ou survenue dans le passé.
Mises en garde spéciales
En cas de survenue de crises, ou de gêne respiratoire n’utilisez pas ce médicament mais un bronchodilatateur bêta-2 mimétique par voie inhalée à action rapide et de courte durée (médicament qui augmente le calibre des bronches) que votre médecin vous aura prescrit à cet effet.
Le soulagement habituellement obtenu doit alors être observé rapidement. En cas d’échec, consultez immédiatement un médecin.
Si vous constatez une augmentation de la fréquence des crises d’asthme et des épisodes de gêne respiratoire, cela indique que les doses quotidiennes habituellement efficaces de ce médicament deviennent insuffisantes. Il faut craindre alors une aggravation de la maladie. Dans ce cas, consultez rapidement votre médecin qui réévaluera votre traitement.
Contactez votre médecin en cas de vision floue ou d’autres troubles visuels.
Précautions particulières d'emploi
Ce produit, actif en inhalation doit atteindre l'extrémité des petites bronches pour agir efficacement. En cas d'encombrement des voies respiratoires (par des mucosités abondantes) ou d'infection, son efficacité peut être diminuée. Il convient de consulter rapidement votre médecin afin qu'il instaure un traitement adapté.
En cas de doute, il est indispensable de demander l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien.
Enfants
Sans objet.
Autres médicaments et FLIXOTIDE DISKUS 100 microgrammes/dose, poudre pour inhalation en récipient unidose
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament. Informez votre médecin en particulier si vous prenez :
· certains médicaments à base de kétoconazole (médicaments qui agissent contre les champignons)
· certains médicaments à base de ritonavir ou de cobicistat (médicaments utilisés dans le traitement de l’infection par le virus du SIDA), car ils peuvent augmenter les effets de Flixotide et il est possible que votre médecin souhaite vous surveiller attentivement si vous prenez ces médicaments.
FLIXOTIDE DISKUS 100 microgrammes/dose, poudre pour inhalation en récipient unidose avec des aliments et boissons
Sans objet.
Ce médicament ne sera utilisé pendant la grossesse que sur les conseils de votre médecin. Si vous découvrez que vous êtes enceinte pendant le traitement, consultez votre médecin car lui seul peut juger du traitement le mieux adapté à votre cas.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Sportifs
Attention ce médicament contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopages.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Flixotide Diskus n’a pas de raison d’affecter la capacité à conduire un véhicule ou à utiliser une machine.
FLIXOTIDE DISKUS 100 microgrammes/dose, poudre pour inhalation en récipient unidose contient
Sans objet.
Posologie et fréquence d’administration
La posologie est strictement individuelle et sera adaptée par votre médecin en fonction de la sévérité de votre asthme.
La dose quotidienne est habituellement répartie en 2 prises par jour.
A titre indicatif, la posologie quotidienne de ce médicament est :
· chez l'adulte :
2 à 20 inhalations par jour réparties en 2 à 4 prises par jour.
Les prises doivent être réparties à intervalles réguliers.
Il existe des spécialités plus fortement dosées, mieux adaptées pour l’administration des posologies les plus élevées. Elles devront être préférées dans ces cas.
· chez l'enfant de plus de 4 ans :
2 à 4 inhalations par jour réparties en 2 à 4 prises par jour.
Les prises doivent être réparties à intervalles réguliers.
Chez l’enfant (de plus de 4 ans), hormis dans les cas sévères, après plusieurs jours (ou semaines) de traitement lorsque les symptômes ont régressé et que l’asthme est contrôlé, votre médecin peut prescrire ce médicament en une prise quotidienne.
Dans tous les cas si les crises ou les épisodes de gêne respiratoire réapparaissent ou deviennent plus fréquents, la dose et le nombre de prises seront augmentés. Demandez rapidement l'avis de votre médecin pour qu'il adapte avec vous la posologie.
Respectez toujours la posologie indiquée par votre médecin. En cas de doute, consultez votre médecin ou votre pharmacien.
Mode d’administration
Ce médicament se prend uniquement par inhalation orale (en l’inspirant) grâce à un distributeur avec embout buccal (voie inhalée).
Durant l’inhalation, il est préférable de se tenir assis ou debout.
L'efficacité de ce médicament dépend en partie d’une utilisation correcte de l'appareil : donc lisez très attentivement le mode d’emploi. Au besoin, n'hésitez pas à demander à votre médecin ou à votre pharmacien de vous fournir des explications détaillées.
Comment utiliser le Diskus?
Diskus fermé
Lorsque vous sortez le Diskus de sa boîte, il est emballé.
Sortez-le de l'emballage.
Votre Diskus est en position fermée.
Diskus ouvert
Un compteur de doses vous indique le nombre de prises encore disponibles.
Chaque dose, sous forme de poudre est protégée individuellement.
Les nombres de 5 à 0 apparaîtront en rouge pour vous prévenir lorsqu'il ne reste que quelques doses.
Comment fonctionne le Diskus?
Le fait de pousser le levier du Diskus fait apparaître une ouverture au niveau de l'embout buccal et prépare une dose prête à l'inhalation. Lorsque vous fermez le Diskus, le levier revient automatiquement dans sa position initiale, prêt pour la prochaine dose si nécessaire. Le couvercle protège le Diskus lorsque celui-ci n'est pas utilisé.
Lorsque vous avez besoin d’une dose, suivez les 5 étapes détaillées ci-dessous :
1. Ouverture :
Pour ouvrir le Diskus, tenez-le dans une main et placez le pouce de l'autre main à l'endroit prévu à cet effet. Poussez aussi loin que possible.
Mise à disposition de la dose :
Tenez l’embout du Diskus face à vous. Poussez le levier vers l'extérieur, pour l'amener en butée (jusqu’au bout). Votre appareil est prêt à être utilisé.
Chaque fois que vous poussez le levier en butée, une nouvelle dose est prête à être inhalée. Ceci est visible sur le compteur de doses.
N'actionnez pas inutilement le levier car les doses ainsi libérées seraient perdues.
Administration de la dose :
· Eloignez le Diskus de la bouche. Soufflez à fond pour vider les poumons. Ne soufflez jamais dans votre Diskus.
· Placez l'embout buccal du Diskus entre les lèvres. Inspirez profondément par la bouche, et non par le nez.
· Retirez le Diskus de la bouche.
· Retenez votre respiration quelques secondes (environ 10 secondes).
· Respirez lentement.
Il se peut que vous ne sentiez ni la présence ni le goût de la poudre sur votre langue, même si vous avez correctement utilisé le Diskus.
3. Fermeture du Diskus
Pour fermer le Diskus, placez le pouce dans l'emplacement prévu à cet effet, et ramenez la partie mobile vers vous aussi loin que possible de manière à protéger l'embout buccal.
Lorsque vous fermez le Diskus, un déclic se produit. Le levier retourne automatiquement à sa position initiale. Votre Diskus est de nouveau prêt à être utilisé.
Si vous devez prendre 2 inhalations, vous devez fermer le Diskus et répéter les étapes 1 à 4.
Tenez le Diskus fermé lorsque vous ne l'utilisez pas.
Vous ne devez pousser le levier qu'au moment de prendre une nouvelle dose.
4. Rinçage de la bouche :
Ensuite, rincez-vous la bouche avec de l’eau et recrachez-la.
Une fois les 28 ou 60 doses utilisées, il est inutile de forcer le levier :le Diskus doit être jeté.
Durée du traitement
Conformez-vous à l’ordonnance de votre médecin. N’augmentez pas la dose prescrite par votre médecin. En cas de doute, consultez votre médecin ou votre pharmacien.
Le traitement de la maladie asthmatique exige de votre part un effort quotidien.
Ce médicament doit être utilisé très régulièrement et aussi longtemps que votre médecin vous l'aura conseillé.
Si vous avez pris plus de FLIXOTIDE DISKUS 100 microgrammes/dose, poudre pour inhalation en récipient unidose que vous n’auriez dû :
Se conformer à l’ordonnance de votre médecin. Ne pas augmenter ou diminuer la dose sans l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien.
Si vous oubliez de prendre FLIXOTIDE DISKUS 100 microgrammes/dose, poudre pour inhalation en récipient unidose :
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre FLIXOTIDE DISKUS 100 microgrammes/dose, poudre pour inhalation en récipient unidose :
Sans objet.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Si vous ressentez une gêne persistante dans la bouche ou dans la gorge, avertissez votre médecin. Ne modifiez pas ou n’arrêtez pas le traitement sans son avis.
Peuvent être observés :
· Très fréquemment : candidose de la bouche ou de la gorge (infection due à un champignon). Il est exceptionnel qu’elle nécessite l’arrêt de ce traitement mais elle peut nécessiter la mise en route d'un traitement spécifique. Vous pouvez éviter ces effets en vous rinçant la bouche immédiatement après l’inhalation du produit.
· Fréquemment : enrouement, contusions (bleus sur la peau). Certaines personnes peuvent également ressentir une gêne dans la gorge et des difficultés à avaler. Vous pouvez éviter ces effets en vous rinçant la bouche immédiatement après l’inhalation du produit.
· Peu fréquemment : réactions allergiques avec éruptions cutanées (sur la peau).
· Rarement : candidose de l’œsophage (infection due à un champignon).
· Très rarement :
o réactions allergiques avec gonflement (du visage, des lèvres ou de la gorge) et/ou gêne respiratoire, cas d’allergie généralisée ; anxiété, troubles du sommeil, agitation, sensation de nervosité et troubles du comportement tels qu’hyperexcitation et irritabilité (ces effets surviennent principalement chez les enfants)
o augmentation de la glycémie (taux de sucre dans votre sang). Si vous avez du diabète, des contrôles plus fréquents de votre taux de sucre dans le sang et un ajustement possible de votre traitement antidiabétique peuvent être nécessaires.
o possibilité de glaucome (affection de l’œil liée à une augmentation de la pression à l’intérieur de l’œil) ou cataracte (opacification du cristallin de l’œil provoquant généralement une gêne visuelle). En cas de vision floue ou de douleur à l’œil, consultez votre médecin.
· Fréquence indéterminée : dépression, agressivité (principalement chez les enfants), épistaxis (saignement de nez), vision floue.
Dans de très rares cas, ce traitement peut affecter la production normale d’hormones stéroïdiennes dans le corps. Cela survient plus particulièrement lors d’un traitement au long cours, à forte dose. Dans de très rares cas, un ralentissement de la croissance des enfants et des adolescents peut être observé. L’excès de corticoïdes dans le corps peut entraîner les effets suivants : visage arrondi (dans le syndrome de Cushing), amincissement des os, problèmes oculaires tels qu’un glaucome (douleur) ou une cataracte (vision floue).
Comme avec d’autres produits inhalés, il peut très rarement survenir une augmentation de la gêne respiratoire (ex : bronchospasme = contraction des bronches) à la suite de l’inhalation de ce produit. Dans ce cas, ne renouvelez pas la prise mais contactez votre médecin.
Si vous êtes sensible à l’inhalation d’une poudre sèche, il peut occasionnellement apparaître une irritation de la bouche et de la gorge avec toux ou un enrouement. Ceci peut être prévenu en se rinçant la bouche après inhalation.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte.
Ce médicament doit être conservé à une température ne dépassant pas 30°C et à l'abri de l'humidité.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient FLIXOTIDE DISKUS 100 microgrammes/dose, poudre pour inhalation en récipient unidose
· La substance active est :
Propionate de fluticasone ..................................................................................100 microgrammes
Pour une dose.
· Les autres composants sont :
Lactose monohydraté (contenant des protéines de lait).
Ce médicament se présente sous forme d’une poudre pour inhalation en récipient unidose, en boîte de 1 distributeur de 28 ou 60 doses.
Il contient un ruban aluminium avec blisters. Les blisters protègent la poudre pour inhalation des effets de l’air ambiant. Chaque dose est préconditionnée.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
23, rue François Jacob
92500 Rueil-Malmaison
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
23, rue François Jacob
92500 Rueil-Malmaison
ZONE INDUSTRIELLE N°2
23 RUE LAVOISIER
27000 EVREUX
FRANCE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
< {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>
Sans objet.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-16038
- Date avis : 16/05/2018
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par FLIXOTIDE reste important dans son indication d’AMM.
- Lien externe