FLIXOTIDE 50 microgrammes/dose

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Inhalée
  • Code CIS : 68652265
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Glucocorticoïde par voie inhalée - code ATC : R03BA05.Ce médicament est un corticoïde (dérivé de cortisone) qui s'administre uniquement par voie orale inhalée (en l’inspirant).C'est un médicament anti-inflammatoire préconisé en prises régulières pour le traitement continu de l'asthme.Vous ne devez pas interrompre ce traitement sans avis médical, même en cas d'amélioration très nette des symptômes.Il n'apporte pas de soulagement immédiat. Il est en particulier sans action sur la crise d'asthme déclarée.Son efficacité ne se manifeste qu'au bout de quelques jours et dépend du respect rigoureux de la posologie (dose et nombre de prises) prescrite par votre médecin et adaptée à votre cas.Attention: ce médicament n'est pas un bronchodilatateur.Il ne permet pas le traitement de la crise d'asthme.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : suspension pour inhalation
    • Date de commercialisation : 02/11/1993
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : GLAXOSMITHKLINE

    Les compositions de FLIXOTIDE 50 microgrammes/dose

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Suspension PROPIONATE DE FLUTICASONE 41788 50 microgrammes SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 flacon(s) pressurisé(s) aluminium de 120 dose(s) avec valve doseuse avec embout buccal

    • Code CIP7 : 3367037
    • Code CIP3 : 3400933670375
    • Prix : 6,71 €
    • Date de commercialisation : 17/09/2001
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 10/02/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    FLIXOTIDE 50 microgrammes/dose, suspension pour inhalation en flacon pressurisé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Propionate de fluticasone.................................................................................... 50 microgrammes

    Pour une dose.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Suspension pour inhalation en flacon pressurisé.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement continu anti-inflammatoire de l'asthme persistant*.

    *L'asthme persistant se définit par l'existence de symptômes diurnes pluri-hebdomadaires et/ou de symptômes nocturnes plus de 2 fois par mois.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    La posologie est strictement individuelle. La dose initiale sera déterminée selon la sévérité de la maladie et sera ajustée en fonction des résultats individuels.

    Il convient de toujours rechercher la posologie minimale efficace.

    Pour un patient traité par béclométasone, la dose de fluticasone à préconiser est habituellement la moitié de la dose de béclométasone utilisée.

    Adulte

    · Asthme persistant léger: (symptômes diurnes plus de 1 fois par semaine et moins de 1 fois par jour, symptômes nocturnes plus de 2 fois par mois, DEP ou VEMS > 80 % des valeurs prédites, variabilité du DEP* comprise entre 20 et 30 %) :100 à 150 microgrammes 2 fois par jour (matin et soir).

    · Asthme persistant modéré: (symptômes diurnes quotidiens, crise retentissant sur l'activité et le sommeil, symptômes d'asthme nocturne plus de 1 fois par semaine, utilisation quotidienne de bêta-2 mimétiques inhalés d'action brève, DEP ou VEMS compris entre 60 et 80 % des valeurs prédites, variabilité du DEP* supérieure à 30 %) : 150 à 500 microgrammes 2 fois par jour (matin et soir).

    · Asthme persistant sévère: (symptômes permanents, crises fréquentes, symptômes d'asthme nocturne fréquents, activités physiques limitées par les symptômes d'asthme, DEP ou VEMS inférieur à 60% des valeurs prédites, variabilité du DEP* supérieure à 30%) : 500 à 1000 microgrammes 2 fois par jour (matin et soir).

    *La variabilité du DEP s'évalue sur la journée :

    ou sur une semaine.

    Enfant de plus de 4 ans

    Asthme léger à modéré: 50 à 100 microgrammes deux fois par jour.

    Asthme sévère: 200 microgrammes deux fois par jour.

    Le rapport efficacité/sécurité de doses quotidiennes supérieures n'a pas été étudié chez l'enfant. Il conviendra de toujours rechercher la dose minimale efficace.

    Enfant de 1 à 4 ans

    Chez l’enfant de 1 à 4 ans, les essais cliniques ont montré qu’un contrôle optimal des symptômes de l'asthme était atteint avec 100 microgrammes deux fois par jour, mais peu de données sont disponibles avec le fluticasone dans l'asthme sévère de l'enfant de 1 à 4 ans.

    Il conviendra de toujours rechercher la dose minimale efficace et d'envisager une décroissance de la dose lorsque le patient est stabilisé.

    Populations spéciales

    Il n'est pas nécessaire d'ajuster la dose chez les patients âgés ou chez les patients atteints d'insuffisance hépatique ou rénale.

    Fréquence d'administration

    Prévenir le patient que ce médicament n'est pas destiné à juguler une crise d'asthme déclarée, mais est un traitement continu de fond de la maladie asthmatique devant être poursuivi régulièrement, quotidiennement et aux doses prescrites, même en cas d’absence de symptômes, et dont les effets sur les symptômes de l'asthme ne se feront sentir qu'au bout de quelques jours à quelques semaines.

    La dose quotidienne est habituellement répartie en 2 prises par jour.

    En cas d'asthme instable, la dose et le nombre de prises pourront être augmentés jusqu'à une administration en 3 à 4 prises par jour en fonction de l'état clinique du patient.

    Chez les enfants de plus de 4 ans, lorsque l'asthme est stabilisé par une dose quotidienne de 100 microgrammes par jour, celle-ci pourra être administrée en une prise par jour lorsque les symptômes ont régressé et que l'asthme est contrôlé. En cas de déstabilisation de l'asthme, la dose et le nombre de prises devront être réaugmentés.

    Si un patient ressent que son traitement bronchodilatateur d’action rapide devient moins efficace ou s’il doit augmenter le nombre de prises qu’il prend habituellement, une consultation médicale doit être envisagée.

    Mode d’administration

    Flixotide est destiné à l’inhalation par voie orale uniquement.

    Inhalation par distributeur avec embout buccal.

    Il est souhaitable que le médecin s'assure par lui-même du bon usage du système d'inhalation par le patient. Le patient pourra également contrôler sa technique d’inhalation devant une glace (voir rubrique 3 de la notice « Comment utiliser Flixotide 50 microgrammes/dose, suspension pour inhalation en flacon pressurisé ? »).

    Chez les petits enfants et d’une façon générale lorsqu'il est mis en évidence chez le patient une mauvaise synchronisation main/poumon empêchant la coordination des mouvements inspiration/déclenchement de l'appareil, l'utilisation d'une chambre d'inhalation adaptée est indiquée.

    Instructions pour l’utilisation :

    Il convient d’informer les patients sur les modalités de fonctionnement de l’aérosol doseur (voir notice).

    Durant l’inhalation, le patient doit, de préférence, se tenir assis ou debout. L’aérosol a été conçu pour un usage en position verticale.

    Vérification du fonctionnement du dispositif

    Avant la première utilisation ou si le dispositif n’a pas été utilisé depuis une semaine ou plus, retirer le capuchon de l’embout buccal en exerçant une pression de chaque coté, bien agiter l’inhalateur, tenir le dispositif entre les doigts en positionnant le pouce à la base du dispositif sous l’embout buccal, puis presser sur la cartouche et libérer deux bouffées de produit dans l’air afin de vérifier le bon fonctionnement du dispositif. Le nombre de doses libérées est décompté à chaque fois que le dispositif est déclenché.

    Utilisation du dispositif

    Après avoir enlevé le capuchon de l’embout buccal en exerçant une pression de chaque côté de celui-ci, le patient devra :

    · vérifier l’absence de corps étrangers à l’intérieur et à l’extérieur de l’aérosol y compris dans l’embout buccal,

    · bien agiter l’aérosol afin de s’assurer de l’absence de tout corps étranger et que les composants de l’aérosol ont été correctement mélangés,

    · expirer profondément,

    · présenter l'embout buccal à l'entrée de la bouche, le fond de la cartouche métallique dirigé vers le haut,

    · commencer à inspirer en pressant sur la cartouche métallique tout en continuant à inspirer lentement et profondément,

    · retirer l'embout buccal et retenir sa respiration pendant au moins 10 secondes,

    · après chaque utilisation, se rincer la bouche avec de l’eau et la recracher,

    · repositionner le capuchon sur l’embout buccal et appuyer fermement pour le remettre en position.

    Chaque pression sur le fond de la cartouche délivre une dose précise. La durée de la pression n'a donc pas d'importance.

    Nettoyage :

    Le dispositif doit être nettoyé au moins une fois par semaine.

    1. Retirer le capuchon de l’embout buccal.

    2. Ne pas retirer la cartouche de son adaptateur en plastique.

    3. Essuyer l’intérieur et l’extérieur de l’embout buccal et de l’adaptateur en plastique avec un tissu ou un mouchoir propre et sec.

    4. Remettre le capuchon de l’embout buccal.

    NE PAS METTRE LA CARTOUCHE EN METAL DANS L’EAU.

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité au propionate de fluticasone ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    · Intolérance à ce médicament (survenue de toux ou de bronchospasme après inhalation du produit). Dans ce cas, il conviendra d'interrompre ce traitement et de prescrire d'autres formes d'administration ou d'autres thérapeutiques.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Si un patient développe en quelques jours une augmentation rapide de sa consommation en bronchodilatateurs bêta-2 mimétiques d'action rapide et de courte durée par voie inhalée, on doit craindre (surtout si les valeurs du débitmètre de pointe s'abaissent et/ou deviennent irrégulières) une décompensation de sa maladie et la possibilité d'une évolution vers un asthme aigu grave (état de mal asthmatique). Le médecin devra également prévenir le patient de la nécessité dans ce cas, d'une consultation immédiate.

    La conduite thérapeutique devra alors être réévaluée.

    Une décompensation soudaine et progressive du contrôle de l’asthme est susceptible de mettre en jeu le pronostic vital du patient. Une augmentation de la corticothérapie doit alors être envisagée. Chez les patients à risque, la surveillance quotidienne du débit de pointe est conseillée.

    Le patient doit être averti que l'amélioration de son état clinique ne doit pas conduire à une modification de son traitement, en particulier à l'arrêt de la corticothérapie par voie inhalée, sans avis médical.

    Le traitement par Flixotide ne devra pas être interrompu brusquement.

    Comme d’autres corticoïdes destinés à être administrés par voie inhalée, Flixotide doit être utilisé avec précaution chez les patients atteints de tuberculose pulmonaire.

    En cas d'infection bronchique ou de bronchorrhée abondante, un traitement approprié est nécessaire afin de favoriser la diffusion optimale du produit dans les voies respiratoires.

    En cas de déstabilisation de l'asthme, ou de contrôle insuffisant des exacerbations d'asthme malgré des doses maximales de corticoïdes par voie inhalée, un traitement par corticothérapie par voie générale en cure courte doit être envisagé. Il est alors nécessaire de maintenir la corticothérapie inhalée associée au traitement par voie générale.

    Des effets systémiques peuvent apparaître en particulier lors de traitement au long cours avec des doses élevées de corticoïdes par voie inhalée. Le risque de retentissement systémique reste néanmoins moins important avec les corticoïdes inhalés qu’avec les corticoïdes oraux (voir rubrique 4.9). Les effets systémiques possibles sont syndrome de Cushing ou symptômes cushingoïdes, amincissement cutané, hématomes sous cutanés, insuffisance surrénalienne, retard de croissance chez les enfants et les adolescents, diminution de la densité minérale osseuse, et plus rarement, troubles psychologiques et du comportement comprenant hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil, anxiété, dépression ou agressivité (en particulier chez l’enfant). Il convient donc de toujours veiller à rechercher la posologie minimale efficace permettant de maintenir le contrôle de l’asthme (voir rubrique 4.8 « Effets indésirables »).

    La croissance des enfants recevant une corticothérapie inhalée à long terme devra être régulièrement surveillée.

    L'administration conjointe de corticoïdes par voie inhalée chez les asthmatiques sous corticothérapie orale au long cours (patients corticodépendants) ne dispense pas des précautions nécessaires lors d'une réduction des doses de corticoïde par voie orale. Celles-ci seront diminuées très progressivement et le sevrage devra être effectué sous surveillance médicale attentive (à la recherche de l'apparition de signes d'insuffisance surrénale aiguë ou subaiguë) se prolongeant au-delà de l'arrêt de la corticothérapie par voie générale.

    De même, le remplacement d’une corticothérapie orale par la voie inhalée peut parfois démasquer des allergies, telles que rhinite allergique ou eczéma, préalablement contrôlées par le traitement systémique.

    Le risque d’avoir une réponse surrénalienne inadaptée aux situations d’urgence et/ou aux situations susceptibles de déclencher un état de stress (y compris les actes chirurgicaux), doit toujours rester présent à l’esprit surtout chez les patients prenant des doses élevées au long cours. Une corticothérapie substitutive adaptée devra être envisagée (voir rubrique 4.9). Un avis spécialisé pourra être requis.

    Aux doses recommandées, Flixotide n’a généralement pas d’impact sur la fonction surrénalienne. L'administration de propionate de fluticasone par voie inhalée favorise la diminution du recours aux corticoïdes oraux mais elle ne prévient pas le risque d’apparition d’une insuffisance surrénalienne résultant d’une administration antérieure ou intermittente de corticoïdes oraux. Un avis spécialisé pourra être requis.

    Après commercialisation, des cas d’interactions médicamenteuses cliniquement significatives ont été rapportés chez des patients ayant reçu du propionate de fluticasone sous forme inhalée ou intranasale et du ritonavir, entraînant des effets systémiques liés aux corticoïdes incluant syndrome de Cushing et inhibition de la fonction surrénalienne. Par conséquent, l’administration concomitante de propionate de fluticasone et de ritonavir doit être évitée, à moins que le bénéfice potentiel pour le patient l’emporte sur le risque d'effets indésirables systémiques liés aux corticoïdes (voir rubrique 4.5).

    Comme avec tout autre traitement par voie inhalée, il peut se produire un bronchospasme paradoxal caractérisé par une augmentation immédiate des sifflements après la prise. Il doit être traité immédiatement avec un bronchodilatateur à action rapide et de courte durée par voie inhalée. Il convient alors de cesser immédiatement l'administration du propionate de fluticasone, d'évaluer l'état du patient et, au besoin, d'instaurer un autre traitement (Voir rubrique 4.8 « effets indésirables »).

    Des augmentations de la glycémie ont été très rarement rapportées (voir rubrique 4.8). Ceci doit être pris en compte lors de la prescription à des patients diabétiques.

    La technique d’inhalation du patient doit être vérifiée afin de s’assurer que l’activation de l’inhalateur est synchronisée avec l’inspiration pour que le produit soit délivré de façon optimale jusqu’au poumon.

    L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopages.

    Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Dans les conditions normales d’emploi, les concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone atteintes après administration par voie inhalée sont faibles du fait d’un effet de premier passage présystémique important (hépatique et intestinal) et d’une forte clairance plasmatique par une importante métabolisation médiée par le cytochrome P450 3A4. Par conséquent, le risque d’interactions cliniquement significatives avec le propionate de fluticasone semble faible.

    Néanmoins, une étude d’interaction chez des volontaires sains recevant du propionate de fluticasone par voie nasale a montré que le ritonavir (un inhibiteur très puissant du cytochrome P450 3A4) à la dose de 100 mg deux fois par jour augmentait de plusieurs centaines de fois les concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone, entraînant une diminution marquée des concentrations en cortisol plasmatique. Après commercialisation, des cas d’interactions médicamenteuses cliniquement significatives ont été rapportés chez des patients ayant reçu du propionate de fluticasone sous forme inhalée ou intranasale et du ritonavir, entraînant des effets systémiques liés aux corticoïdes incluant syndrome de Cushing et inhibition de la fonction surrénalienne. Par conséquent, l’administration concomitante de propionate de fluticasone et de ritonavir doit être évitée, à moins que le bénéfice potentiel pour le patient l’emporte sur le risque d'effets indésirables systémiques liés aux corticoïdes.

    Il est prévu que l'administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A, y compris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effets secondaires systémiques. Des études ont montré que d’autres inhibiteurs du cytochrome P450 3A4 entraînent des augmentations négligeable (érythromycine) et mineure (ketoconazole) de l’exposition systémique au propionate de fluticasone sans diminution notable des concentrations sériques de cortisol. Ces associations doivent être évitées, sauf si les bénéfices sont supérieurs au risque accru d'effets secondaires systémiques des corticostéroïdes ; dans ce cas, les patients doivent être surveillés en vue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques des corticostéroïdes.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Propionate de fluticasone

    Les données chez la femme enceinte sont limitées. L’administration de propionate de fluticasone au cours de la grossesse ne doit être envisagée que si le bénéfice attendu pour la mère l’emporte sur tout risque possible pour le fœtus.

    Les résultats d’une étude épidémiologique rétrospective n’ont pas montré d’augmentation du risque de Malformations Congénitales Majeures (MCM) suite à l’exposition au propionate de fluticasone comparée à l’exposition à d’autres corticostéroïdes inhalés, pendant le premier trimestre de grossesse (voir rubrique «5.1. Propriétés pharmacodynamiques»).

    Chez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogène des corticoïdes variable selon les espèces. Les études de reproduction effectuées n’ont montré que des effets caractéristiques des corticoïdes pour des expositions systémiques très supérieures à celles observées aux doses recommandées par voie inhalée.

    Les études épidémiologiques n'ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre bien qu'il existe un passage transplacentaire.

    Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénalienne néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à dose élevée par voie systémique.

    Il semble justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique du nouveau-né.

    Norflurane (Tétrafluoroéthane ou HFA 134a): gaz propulseur

    L'étude des fonctions de reproduction menée chez l'animal n'a pas mis en évidence d'effet néfaste de l'administration de norflurane (tétrafluoroéthane ou HFA 134a) contenu dans ce médicament.

    En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. Il n'existe néanmoins actuellement pas de données pertinentes, ou en nombre suffisant, pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique du norflurane lorsqu'il est administré pendant la grossesse.

    Allaitement

    Propionate de fluticasone

    Les corticoïdes passent dans le lait.

    Le passage du propionate de fluticasone dans le lait maternel n’a pas été étudié dans l’espèce humaine.

    Chez les rates allaitantes, lorsque des concentrations plasmatiques mesurables sont obtenues après administration sous-cutanée, la présence de propionate de fluticasone est détectable dans leur lait. Cependant, chez les patientes recevant du propionate de fluticasone par voie inhalée aux doses recommandées, les concentrations plasmatiques obtenues sont susceptibles d’être faibles.

    L’administration pendant l’allaitement ne doit être envisagée que si le bénéfice escompté pour la mère l’emporte sur tout risque potentiel pour l’enfant.

    Fertilité

    Aucune donnée n'est disponible concernant l'effet du propionate de fluticasone sur la fertilité humaine. Les études réalisées chez l’animal n’ont montré aucun effet du propionate de fluticasone sur la fertilité, que ce soit chez le mâle ou la femelle.

    Norflurane (Tétrafluoroéthane ou HFA 134a): gaz propulseur

    Le passage de HFA 134a et de ses métabolites dans le lait n'est pas connu.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    L’effet du propionate de fluticasone sur l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines est peu probable.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets secondaires sont cités ci-dessous, listés par classe organique et par fréquence.

    Les fréquences sont définies en : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100 et <1/10), peu fréquent (≥1/1 000 et <1/100), rare (≥1/10 000 et <1/1 000), très rare (<1/10 000) y compris les cas isolés, et fréquence indéterminée (ne pouvant être estimée sur la base des données disponibles). Les effets très fréquents, fréquents et peu fréquents ont généralement été déterminés à partir des données des essais cliniques.

    Les effets rares et très rares sont généralement issus des notifications spontanées.

    Infections et Infestations

    Très fréquent : Candidose buccale et pharyngée

    Candidose oropharyngée cédant le plus souvent spontanément ou à un traitement approprié. Il est exceptionnel qu’elle nécessite l’arrêt de la corticothérapie par voie inhalée. Son risque d’apparition augmente avec la dose utilisée et le nombre de prises. Il peut être prévenu par rinçage de la bouche à l'eau après inhalation.

    Rare : candidose œsophagienne

    Affections du système immunitaire

    Des réactions d’hypersensibilité ont été rapportées se manifestant par :

    Peu fréquent : Réactions cutanées d’hypersensibilité

    Très rare : Angiœdème (principalement œdème facial et oropharyngé), symptômes respiratoires (dyspnée et/ou bronchospasme) et réactions anaphylactiques.

    Affections oculaires

    Fréquence indéterminée : Vision floue (voir rubrique 4.4)

    Affections endocriniennes

    Possibilité de survenue d’effets systémiques (voir rubrique 4.4).

    Très rare : Syndrome de Cushing, tableau cushingoïde, inhibition de la fonction surrénalienne, diminution de la densité minérale osseuse, ralentissement de la croissance chez l’enfant et l’adolescent, cataracte et glaucome.

    Le risque de survenue d’effets systémiques liés à la corticothérapie inhalée est minime mais ne peut être exclu aux doses élevées. Ont été décrites avec la corticothérapie par voie inhalée des observations d’amincissement cutané, d’hématomes sous-cutanés, de dépression des fonctions surrénaliennes biologiques (diminution du cortisol plasmatique et de la cortisolurie des 24 heures).

    L’administration de fortes doses au long cours peut nécessiter une surveillance en particulier chez les enfants et les sujets âgés.

    La recherche de la posologie minimale efficace doit être toujours recommandée, en considérant le risque d’un contrôle insuffisant de l’asthme qui devra être pesé face à celui du retentissement systémique.

    Affections du métabolisme et de la nutrition

    Très rare : Hyperglycémie

    Affections psychiatriques

    Très rare : Anxiété, troubles du sommeil et modifications du comportement incluant hyperactivité psychomotrice et irritabilité (principalement chez les enfants).

    Fréquence indéterminée : dépression et agressivité (principalement chez les enfants).

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Fréquent : Raucité de la voix

    Possibilité de survenue de gêne pharyngée, de dysphonie, de raucité de la voix, pouvant être prévenues par rinçage de la bouche immédiatement après inhalation.

    Très rare : Bronchospasme paradoxal (voir rubrique 4.4)

    Fréquence inconnue : Epistaxis

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquent : Contusions

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

    4.9. Surdosage  

    Signes et symptômes

    L'emploi de ce médicament à des doses très supérieures aux doses recommandées est le reflet d'une aggravation de l'affection respiratoire nécessitant une consultation rapide pour réévaluation thérapeutique.

    Surdosage aigu : l'administration par voie inhalée de propionate de fluticasone à des doses supérieures à celles recommandées peut entraîner une inhibition temporaire de la fonction surrénalienne. Il n’y a pas lieu d’adopter une mesure d’urgence car la fonction surrénalienne se rétablit en quelques jours.

    Si des posologies supérieures aux posologies recommandées sont administrées pendant de longues périodes, une inhibition significative de la fonction surrénalienne est possible.

    De très rares cas de crise aiguë d’insuffisance surrénalienne ont été rapportés chez des enfants ayant reçu des posologies supérieures à celles recommandées (généralement supérieures ou égales à 1000 µg par jour), sur des périodes prolongées (durant plusieurs mois ou années) ; les signes observés comprenaient une hypoglycémie, une diminution de la conscience et/ou des convulsions.

    Les crises aiguës d’insuffisance surrénalienne peuvent être déclenchées par un traumatisme, une intervention chirurgicale, une infection ou toute diminution rapide de la posologie.

    Traitement

    Les patients recevant des posologies supérieures à celles recommandées doivent faire l’objet d’un suivi médical régulier et la posologie doit être diminuée progressivement.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : GLUCOCORTICOIDE PAR VOIE INHALEE - ANTI-ASTHMATIQUE, code ATC : R03BA05.

    Le propionate de fluticasone en inhalation exerce une action anti-inflammatoire marquée sur la muqueuse bronchique.

    Chez l'adulte, l'effet freinateur du propionate de fluticasone sur l'axe hypophysosurrénalien ne se manifeste qu'à une posologie supérieure à 1500 microgrammes par 24 heures.

    Efficacité et sécurité clinique

    Médicaments dans l’asthme contenant du propionate de fluticasone (FP) utilisés pendant la grossesse

    Une étude épidémiologique de cohorte rétrospective observationnelle utilisant des données issues de dossier électronique de patients du Royaume-Uni a été menée pour évaluer le risque de Malformations Congénitales Majeures (MCM) suite à l’exposition pendant le premier trimestre de grossesse au propionate de fluticasone inhalé seul ou à l’association de propionate de fluticasone-salmétérol comparé à l’exposition aux corticostéroïdes inhalés ne contenant pas de propionate de fluticasone. Aucun comparateur placebo n’a été inclus dans cette étude.

    Parmi la cohorte des 5362 patientes asthmatiques exposées aux corticostéroïdes inhalés pendant le premier trimestre de grossesse, 131 MCM diagnostiquées ont été identifiées ; parmi les 1612 (30%) patients exposées au propionate de fluticasone seul ou à l’association propionate de fluticasone-salmétérol, 42 MCM diagnostiquées ont été identifiées. Les odds ratios ajustés pour les MCM diagnostiquées à 1 an étaient de 1,1 (IC95% : 0,5-2,3) pour les femmes exposées au propionate de fluticasone par rapport aux femmes exposées aux corticostéroïdes ne contenant pas de propionate de fluticasone avec asthme modéré et 1,2 (IC95% : 0,7-2,0) pour les femmes souffrant d’un asthme important à sévère. Aucune différence concernant le risque de MCM n’a été identifiée suite à l’exposition pendant le premier trimestre de grossesse au propionate de fluticasone seul versus l’exposition à l’association propionate de fluticasone-salmétérol. Les risques absolus de MCM selon le stade de sévérité de l’asthme variaient de 2,0 à 2,9 pour 100 grossesses exposées au propionate de fluticasone, ce qui est comparable aux résultats d’une étude de 15 840 grossesses non exposées aux médicaments utilisés dans le traitement de l’asthme dans la General Practice Research Database (2,8 MCM pour 100 grossesses).

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Propionate de fluticasone

    Après inhalation une partie de la dose est déglutie, l'autre partie pénètre dans les bronches où elle exerce ses effets. La biodisponibilité absolue du propionate de fluticasone, pour chacun des dispositifs disponibles, a été estimée à partir de comparaisons des résultats obtenus soit au sein soit entre différentes études de phamacocinétique après administration du produit par voies inhalée et intraveineuse.

    Chez les adultes sains, la biodisponibilité absolue du propionate de fluticasone a été estimée à 7,8% pour la forme Diskus et à 10,9% pour la forme en flacon pressurisé. Après inhalation, une moindre exposition systémique en propionate de fluticasone a été observée chez les patients atteints d’asthme. Sa biodisponibilité orale est quasi nulle.

    Après administration orale de fluticasone, 87 à 100 % de la dose est excrétée dans les fèces dont une partie sous forme inchangée (de 20 % pour une dose de 1 mg, jusqu'à 75% pour une dose de 16 mg).

    Il existe un important effet de premier passage hépatique. 98% de la dose administrée par voie IV est éliminée en 3 à 4 heures et la demi-vie terminale d'élimination plasmatique est d'environ 8 heures.

    Le volume de distribution est voisin de 300 litres.

    La liaison aux protéines plasmatiques est de 91 %. Le propionate de fluticasone est principalement métabolisé par le cytochrome P450 isoenzyme CYP3A4 sous forme de métabolites sans effet corticoïde.

    Norflurane (Tétrafluoroéthane ou HFA 134a): gaz propulseur

    Après inhalation d'une bouffée, l'absorption de HFA 134a est très faible et rapide, la concentration maximale est atteinte en moins de 6 minutes.

    Un très faible métabolisme hépatique avec formation d'acide trifluoroacétique et trifluorocétaldéhyde a été mis en évidence chez l'animal (souris et rats).

    Néanmoins, les études cinétiques réalisées chez des patients après administration de HFA 134a en situation pathologique, n'ont pas mis en évidence la formation d'acide trifluoroacétique.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Non renseignée.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Gaz propulseur : Norflurane (tétrafluoroéthane ou HFA 134a).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Repositionner le capuchon sur l’embout buccal et appuyer fermement pour le remettre en position.

    A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

    Récipient sous pression : ne pas exposer à une température supérieure à 50°C, ni au soleil, ne pas percer, ne pas jeter au feu, même vide.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Flacon pressurisé de 120 doses (aluminium) avec valve doseuse et embout buccal ; boîte de 1.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    Laboratoire GLAXOSMITHKLINE

    23, rue François Jacob

    92500 Rueil-Malmaison

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 336 703 75 : 1 flacon pressurisé aluminium de 120 doses avec valve doseuse avec embout buccal ; boîte de 1.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    <Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}>

    <Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}>

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 10/02/2021

    Dénomination du médicament

    FLIXOTIDE 50 microgrammes/dose, suspension pour inhalation en flacon pressurisé

    Propionate de fluticasone

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que FLIXOTIDE 50 microgrammes/dose, suspension pour inhalation en flacon pressurisé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser FLIXOTIDE 50 microgrammes/dose, suspension pour inhalation en flacon pressurisé ?

    3. Comment utiliser FLIXOTIDE 50 microgrammes/dose, suspension pour inhalation en flacon pressurisé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver FLIXOTIDE 50 microgrammes/dose, suspension pour inhalation en flacon pressurisé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Glucocorticoïde par voie inhalée - code ATC : R03BA05.

    Ce médicament est un corticoïde (dérivé de cortisone) qui s'administre uniquement par voie orale inhalée (en l’inspirant).

    C'est un médicament anti-inflammatoire préconisé en prises régulières pour le traitement continu de l'asthme.

    Vous ne devez pas interrompre ce traitement sans avis médical, même en cas d'amélioration très nette des symptômes.

    Attention: ce médicament n'est pas un bronchodilatateur.

    Il ne permet pas le traitement de la crise d'asthme.

    Il n'apporte pas de soulagement immédiat. Il est en particulier sans action sur la crise d'asthme déclarée.

    Son efficacité ne se manifeste qu'au bout de quelques jours et dépend du respect rigoureux de la posologie (dose et nombre de prises) prescrite par votre médecin et adaptée à votre cas.

    N’utilisez jamais FLIXOTIDE 50 microgrammes/dose, suspension pour inhalation en flacon pressurisé :

    · si vous êtes allergique au propionate de fluticasone ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    Ne renouvelez pas la prise de ce médicament :

    · si une augmentation de la gêne respiratoire survient à la suite de l’inhalation de ce produit, mais contactez votre médecin (voir rubrique 4 : «Quels sont les effets indésirables éventuels?»).

    En cas de doute, demandez l’avis de votre médecin.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser FLIXOTIDE 50 microgrammes/dose, suspension pour inhalation en flacon pressurisé.

    Votre médecin surveillera plus attentivement votre traitement si vous avez des problèmes médicaux tels que :

    · du diabète (Flixotide peut augmenter le taux de sucre dans votre sang),

    · une tuberculose actuellement en cours d’évolution ou survenue dans le passé.

    Mises en garde spéciales

    En cas de survenue de crises ou de gêne respiratoire, n’utilisez pas ce médicament mais un bronchodilatateur bêta-2 mimétique par voie inhalée à action rapide et de courte durée (médicament qui augmente le calibre des bronches) que votre médecin vous aura prescrit à cet effet.

    Le soulagement habituellement obtenu doit alors être observé rapidement.

    En cas d’échec, consultez immédiatement un médecin.

    Si vous constatez une augmentation de la fréquence des crises d’asthme et des épisodes de gêne respiratoire, cela indique que les doses quotidiennes habituellement efficaces de ce médicament deviennent insuffisantes. Il faut craindre alors une aggravation de la maladie. Dans ce cas, consultez rapidement votre médecin qui réévaluera votre traitement.

    Contactez votre médecin en cas de vision floue ou d’autres troubles visuels.

    Précautions d'emploi

    Ce produit actif en inhalation doit atteindre l'extrémité des petites bronches pour agir efficacement. En cas d'encombrement des voies respiratoires (par des mucosités abondantes) ou d'infection, son efficacité peut être diminuée. Il convient de consulter rapidement votre médecin afin qu'il instaure un traitement adapté.

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser FLIXOTIDE 50 microgrammes/dose, suspension pour inhalation en flacon pressurisé.

    Enfants

    Sans objet.

    Autres médicaments et FLIXOTIDE 50 microgrammes/dose, suspension pour inhalation en flacon pressurisé

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Informez votre médecin en particulier si vous prenez :

    · certains médicaments à base de kétoconazole (médicaments qui agissent contre les champignons)

    · certains médicaments à base de ritonavir ou de cobicistat (médicaments utilisés dans le traitement de l’infection par le virus du SIDA), car ils peuvent augmenter les effets de Flixotide et il est possible que votre médecin souhaite vous surveiller attentivement si vous prenez ces médicaments.

    FLIXOTIDE 50 microgrammes/dose, suspension pour inhalation en flacon pressurisé avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Ce médicament ne sera utilisé pendant la grossesse que sur les conseils de votre médecin.

    Si vous découvrez que vous êtes enceinte pendant le traitement, consultez votre médecin car lui seul peut juger du traitement le mieux adapté à votre cas.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Sportifs

    Attention, ce médicament contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopages.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Flixotide n’a pas de raison d’affecter la capacité à conduire un véhicule ou à utiliser une machine.

    FLIXOTIDE 50 microgrammes/dose, suspension pour inhalation en flacon pressurisé contient

    Sans objet.

    Posologie et fréquence d’administration

    La posologie est strictement individuelle et sera adaptée par votre médecin en fonction de la sévérité de votre asthme.

    La dose quotidienne est habituellement répartie en 2 prises par jour.

    A titre indicatif, la dose quotidienne de ce médicament est :

    · chez l'adulte : 4 à 40 inhalations par jour réparties en 2 prises par jour. Il existe des présentations plus fortement dosées, mieux adaptées pour l'administration des posologies les plus élevées. Elles devront être préférées dans ce cas.

    · chez l'enfant de plus de 4 ans : 2 à 8 inhalations par jour réparties en 2 prises par jour. Chez l'enfant de plus de 4 ans, hormis dans les cas sévères, après plusieurs jours (ou semaines) de traitement lorsque les symptômes ont régressé et que l'asthme est contrôlé, votre médecin peut prescrire ce médicament en une prise quotidienne.

    · chez l'enfant de 1 an à 4 ans : 2 à 4 inhalations par jour réparties en 2 prises par jour.

    Les prises doivent être réparties à intervalles réguliers.

    Dans tous les cas, conformez-vous strictement à l’ordonnance de votre médecin. Ne pas augmenter ou diminuer la dose sans l’avis de votre médecin.

    Dans tous les cas si les crises ou les épisodes de gêne respiratoire réapparaissent ou deviennent plus fréquents, la dose et le nombre de prises seront augmentés. Demandez rapidement l'avis de votre médecin pour qu'il adapte avec vous la posologie.

    Respectez toujours la posologie indiquée par votre médecin. En cas de doute, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous avez l'impression que l'effet de ce médicament est trop fort ou trop faible, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    Mode d'administration :

    Ce médicament se prend uniquement par inhalation orale (en l’inspirant) grâce à un distributeur avec embout buccal (voie inhalée).

    Durant l’inhalation, il est préférable de se tenir assis ou debout.

    L'efficacité de ce médicament dépend en partie d’une utilisation correcte de l'appareil : donc lisez très attentivement le mode d'emploi. Au besoin, n'hésitez pas à demander à votre médecin ou à votre pharmacien de vous fournir des explications détaillées.

    Vérification du fonctionnement du dispositif :

    Lorsque vous utilisez le dispositif pour la première fois ou si vous n’avez pas utilisé votre dispositif depuis une semaine ou plus, testez son bon fonctionnement :

    · retirez le capuchon de l’embout buccal en exerçant une pression de chaque coté et agitez bien l’inhalateur,

    · appuyez sur la cartouche pour libérer deux bouffées de produit dans l’air.

    Utilisation du dispositif :

    Après avoir enlevé le capuchon de l’embout buccal en exerçant une pression de chaque côté de celui-ci :

    · vérifiez l’absence de corps étrangers à l’intérieur et à l’extérieur de l’aérosol y compris dans l’embout buccal,

    · agitez bien l’aérosol afin de vous assurer de l’absence de tout corps étranger et que les composants de l’aérosol ont été correctement mélangés (fig.1)

    · videz vos poumons en expirant profondément (fig.2)

    · présentez l’embout buccal à l’entrée de la bouche, le fond de la cartouche métallique dirigée vers le haut (fig.3),

    · commencez à inspirer et pressez sur la cartouche métallique tout en continuant à inspirer lentement et profondément (fig.3),

    · retirez l’embout buccal de la bouche et retenez votre respiration pendant au moins 10 secondes (fig.4),

    · repositionnez le capuchon sur l’embout buccal et appuyez fermement pour le remettre en position,

    · rincez-vous la bouche après inhalation du produit,

    · par mesure d’hygiène, l’embout buccal doit être nettoyé avant et après emploi.

    Contrôlez votre technique d'inhalation devant la glace :

    Si une quantité importante de produit s'échappe par le nez ou la bouche, les points suivants sont à surveiller : soit la pression sur la cartouche métallique a eu lieu avant le début ou après la fin de l'inspiration, soit l'inspiration n'a pas été suffisamment profonde.

    En cas de difficulté à utiliser le système d'inhalation (notamment chez le petit enfant), votre médecin peut vous conseiller l'utilisation d'une chambre d'inhalation (réservoir placé sur l’embout buccal et permettant d’inhaler plus facilement le médicament).

    Nettoyage du dispositif :

    Pour son bon fonctionnement, le dispositif doit être nettoyé au moins une fois par semaine.

    Pour nettoyer le dispositif :

    Retirez le capuchon de l’embout buccal.

    Ne séparez la cartouche de l’applicateur en plastique à aucun moment.

    Essuyez l’intérieur et l’extérieur de l’embout buccal et l’applicateur plastique avec un tissu ou un mouchoir propre et sec.

    Remettez le capuchon sur l’embout buccal jusqu’à entendre un « clic » indiquant que celui-ci est fixé convenablement. Si vous n’entendez pas de clic, tournez le capuchon dans l’autre sens et réessayez sans forcer.

    Ne pas plonger la cartouche métallique dans l’eau.

    Durée du traitement

    Conformez-vous à l’ordonnance de votre médecin. N’augmentez pas la dose prescrite par votre médecin. En cas de doute, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    Le traitement de la maladie asthmatique exige de votre part un effort quotidien.

    Ce médicament doit être utilisé très régulièrement et aussi longtemps que votre médecin vous l'aura conseillé.

    Si vous avez utilisé plus de FLIXOTIDE 50 microgrammes/dose, suspension pour inhalation en flacon pressurisé que vous n’auriez dû :

    Sans objet.

    Si vous oubliez de prendre FLIXOTIDE 50 microgrammes/dose, suspension pour inhalation en flacon pressurisé :

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Si vous arrêtez d’utiliser FLIXOTIDE 50 microgrammes/dose, suspension pour inhalation en flacon pressurisé :

    Sans objet.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Si vous ressentez une gêne persistante dans la bouche ou dans la gorge, avertissez votre médecin. Ne modifiez pas ou n’arrêtez pas le traitement sans son avis.

    Peuvent être observés :

    · Très fréquemment : candidose de la bouche ou de la gorge (infection due à un champignon). Il est exceptionnel qu’elle nécessite l’arrêt de ce traitement mais elle peut nécessiter la mise en route d’un traitement spécifique. Vous pouvez éviter ces effets en vous rinçant la bouche après l’inhalation du produit.

    · Fréquemment : enrouement; contusions (bleus sur la peau).

    Certaines personnes peuvent également ressentir une gêne dans la gorge et des difficultés à avaler. Vous pouvez éviter ces effets en vous rinçant la bouche immédiatement après l’inhalation du produit.

    · Peu fréquemment : réactions allergiques avec éruptions cutanées (sur la peau).

    · Rarement : candidose de l’œsophage (infection due à un champignon).

    · Très rarement :

    o réactions allergiques avec gonflement (du visage, des lèvres ou de la gorge) et/ou gêne respiratoire, cas d’allergie généralisée ; anxiété, troubles du sommeil, agitation, sensation de nervosité et troubles du comportement tels qu’hyperexcitation et irritabilité (ces effets surviennent principalement chez les enfants) ; augmentation de la glycémie (taux de sucre dans votre sang).

    Si vous avez du diabète, des contrôles plus fréquents de votre taux de sucre dans le sang et un ajustement possible de votre traitement antidiabétique peuvent être nécessaires.

    o possibilité de glaucome (affection de l’œil liée à une augmentation de la pression à l’intérieur de l’œil) ou cataracte (opacification du cristallin de l’œil provoquant généralement une gêne visuelle). En cas de vision floue ou de douleur à l’œil, consultez votre médecin.

    · Fréquence indéterminée : dépression, agressivité (principalement chez les enfants), épistaxis (saignement de nez), vision floue.

    Dans de très rares cas, ce traitement peut affecter la production normale d’hormones stéroïdiennes dans le corps. Cela survient plus particulièrement lors d’un traitement au long cours, à forte dose. Dans de très rares cas, un ralentissement de la croissance des enfants et des adolescents peut être observé. L’excès de corticoïdes dans le corps peut entraîner les effets suivants : visage arrondi (dans le syndrome de Cushing), amincissement des os, problèmes oculaires tels qu’un glaucome (douleur) ou une cataracte (vision floue).

    Comme avec d’autres produits inhalés, il peut très rarement survenir une augmentation de la gêne respiratoire (ex : bronchospasme = contraction des bronches) à la suite de l’inhalation de ce produit. Dans ce cas, ne renouvelez pas la prise mais contactez votre médecin.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le flacon. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Immédiatement après utilisation, repositionnez le capuchon sur l’embout buccal et appuyez fermement pour le remettre en position. Ne forcez pas sur le capuchon.

    Ce médicament doit être conservé à une température ne dépassant pas 30°C.

    Récipient sous pression :

    · Ne pas exposer à une chaleur excessive (ni à une température supérieure à 50 °C, ni au soleil.

    · Ne pas percer.

    · Ne pas jeter au feu, même vide.

    N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez des signes de détérioration.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient FLIXOTIDE 50 microgrammes/dose, suspension pour inhalation en flacon pressurisé  

    La substance active est le propionate de fluticasone

    Une dose en contient 50 microgrammmes

    Les autres composants sont :

    Gaz propulseur : norflurane (tétrafluoroéthane ou HFA 134a)

    Qu’est-ce que FLIXOTIDE 50 microgrammes/dose, suspension pour inhalation en flacon pressurisé et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous la forme d’une suspension pour inhalation en flacon pressurisé de 120 doses.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    Laboratoire GLAXOSMITHKLINE

    23, rue François Jacob

    92500 Rueil-Malmaison

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    Laboratoire GLAXOSMITHKLINE

    23, rue François Jacob

    92500 Rueil-Malmaison

    Fabricant  

    GLAXO WELLCOME PRODUCTION

    Zone Industrielle n°2

    23, rue Lavoisier

    27000 EVREUX

    ou

    GLAXO WELLCOME S.A.

    Avda.Extremadura, 3

    Pol. Ind. Allenduero.

    09400 ARANDA DE DUERO

    BURGOS

    ESPAGNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    {mois AAAA}

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-16038
    • Date avis : 16/05/2018
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par FLIXOTIDE reste important dans son indication d’AMM.
    • Lien externe