EVEROLIMUS MYLAN 10 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 63398304
  • Description : EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé est un médicament anticancéreux qui contient une substance active appelée évérolimus. L’évérolimus réduit l’apport de sang à la tumeur et ralentit la croissance et l’extension des cellules cancéreuses.EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé est utilisé chez les patients adultes pour traiter :
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé
    • Date de commercialisation : 29/06/2018
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : MYLAN SAS

    Les compositions de EVEROLIMUS MYLAN 10 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé ÉVÉROLIMUS 94553 10 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquettes OPA : polyamide orienté aluminium PVC-Aluminium de 30 comprimés

    • Code CIP7 : 3015244
    • Code CIP3 : 3400930152447
    • Prix : 1,27 €
    • Date de commercialisation : 24/01/2019
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 100%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 26/11/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chaque comprimé contient 10 mg d’évérolimus.

    Excipient à effet notoire :

    Chaque comprimé contient 295,8 mg de lactose.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé.

    Comprimé blanc à blanc cassé, ovale et biconvexe (environ 16 x 8 mm), portant la mention « E9VS 10 » gravée sur une face.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Cancer du sein avancé avec récepteurs hormonaux positifs

    EVEROLIMUS MYLAN, comprimé est indiqué dans le traitement du cancer du sein avancé avec récepteurs hormonaux positifs, HER2/neu négatif, en association avec l’exémestane, chez les femmes ménopausées sans atteinte viscérale symptomatique dès récidive ou progression de la maladie et précédemment traitées par un inhibiteur non-stéroïdien de l'aromatase.

    Tumeurs neuroendocrines d’origine pancréatique

    EVEROLIMUS MYLAN, comprimé est indiqué dans le traitement de tumeurs neuroendocrines d’origine pancréatique non résécables ou métastatiques bien ou moyennement différenciées avec progression de la maladie chez l’adulte.

    Tumeurs neuroendocrines d’origine gastro-intestinale ou pulmonaire

    EVEROLIMUS MYLAN, comprimé est indiqué dans le traitement de tumeurs neuroendocrines d’origine gastro-intestinale ou pulmonaire non résécables ou métastatiques, bien différenciées (Grade 1 ou Grade 2), non fonctionnelles, en progression chez l’adulte (voir rubriques 4.4 et 5.1).

    Cancer du rein

    EVEROLIMUS MYLAN, comprimé est indiqué dans le traitement du cancer du rein avancé chez les patients ayant progressé sous ou après une thérapie ciblée anti-VEGF.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Le traitement par EVEROLIMUS MYLAN, comprimé doit être instauré et suivi par un médecin ayant lexpérience des traitements anticanreux.

    Posologie

    Pour les différentes posologies EVEROLIMUS MYLAN, comprimé est disponible en comprimés de 2,5 mg, 5 mg et 10 mg.

    La dose recommandée d’évérolimus est de 10 mg une fois par jour. Le traitement doit être poursuivi aussi longtemps qu’un bénéfice clinique est observé ou jusqu’à la survenue d’une toxicité inacceptable.

    Si une dose est oubliée, le patient ne doit pas prendre une dose supplémentaire, mais prendre la prochaine dose prescrite comme d’habitude.

    Ajustement de la posologie en cas d’effets indésirables

    La prise en charge d’effets indésirables graves et/ou mal tolérés suspectés d’être liés au traitement peut nécessiter une réduction de dose et/ou une interruption temporaire du traitement par EVEROLIMUS MYLAN, comprimé. Pour les effets indésirables de Grade 1, une adaptation de la dose n’est généralement pas nécessaire. S’il est nécessaire de diminuer la posologie, la dose recommandée est de 5 mg par jour et elle ne doit pas être inférieure à 5 mg par jour.

    Le Tableau 1 résume les recommandations pour l’adaptation de la posologie en cas d’effets indésirables spécifiques (voir également rubrique 4.4).

    Tableau 1 : Recommandations pour l’adaptation de la posologie d’EVEROLIMUS MYLAN, comprimé

    Effet indésirable

    Sévérité1

    Adaptation de la posologie d’EVEROLIMUS MYLAN, comprimé

    Pneumopathie non infectieuse

    Grade 2

    Envisager l'interruption du traitement jusqu'à l'amélioration des symptômes à un Grade ≤ 1.

    Réintroduire le traitement à 5 mg par jour.

    Arrêter le traitement en l'absence de récupération dans un délai de 4 semaines.

    Grade 3

    Interrompre le traitement jusqu’à la résolution des symptômes à un Grade ≤ 1.

    Envisager la reprise du traitement à 5 mg par jour. Si une toxicité de Grade 3 réapparait, envisager l’arrêt du traitement.

    Grade 4

    Arrêter le traitement.

    Stomatite

    Grade 2

    Interrompre temporairement le traitement jusqu'à rétablissement à un Grade ≤ 1.

    Réintroduire le traitement à la même dose.

    En cas de récidive de la stomatite à un Grade 2, interrompre le traitement jusqu'à rétablissement à un Grade ≤ 1.

    Réintroduire le traitement à 5 mg par jour.

    Grade 3

    Interrompre temporairement le traitement jusqu'à rétablissement à un Grade ≤ 1.

    Réintroduire le traitement à 5 mg par jour.

    Grade 4

    Arrêter le traitement.

    Autres toxicités non hématologiques (sauf événements métaboliques)

    Grade 2

    Si la toxicité est acceptable, aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire.

    Si la toxicité devient inacceptable, interrompre temporairement le traitement jusqu'à rétablissement à un Grade ≤ 1. Réintroduire le traitement à la même dose.

    En cas de récidive de la toxicité à un Grade 2, interrompre le traitement jusqu'à rétablissement à un Grade ≤ 1. Réintroduire le traitement à 5 mg par jour.

    Grade 3

    Interrompre temporairement le traitement jusqu'à rétablissement à un Grade ≤ 1.

    Envisager de réintroduire le traitement à 5 mg par jour. Si une toxicité de Grade 3 réapparait, envisager l’arrêt du traitement.

    Grade 4

    Arrêter le traitement.

    Evénements métaboliques (par exemple hyperglycémie, dyslipidémie)

    Grade 2

    Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire.

    Grade 3

    Interrompre temporairement le traitement. Réintroduire le traitement à 5 mg par jour.

    Grade 4

    Arrêter le traitement.

    Thrombopénie

    Grade 2

    (< 75, ≥ 50x109/l)

    Interrompre temporairement le traitement jusqu'à rétablissement à un Grade ≤ 1 (≥ 75x109/l). Réintroduire le traitement à la même dose.

    Grade 3 & 4 (< 50x109/l)

    Interrompre temporairement le traitement jusqu'à rétablissement à un Grade ≤ 1 (≥ 75x109/l). Réintroduire le traitement à 5 mg par jour.

    Neutropénie

    Grade 2

    (≥ 1x109/l)

    Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire.

    Grade 3

    (< 1, ≥ 0,5x109/l)

    Interrompre temporairement le traitement jusqu'à rétablissement à un Grade ≤ 2 (≥ 1x109/l). Réintroduire le traitement à 5 mg par jour.

    Grade 4

    (< 0,5x109/l)

    Interrompre temporairement le traitement jusqu'à rétablissement à un Grade ≤ 2 (≥ 1x109/l). Réintroduire le traitement à 5 mg par jour.

    Neutropénie fébrile

    Grade 3

    Interrompre temporairement le traitement jusqu'à rétablissement à un Grade ≤ 2 (≥ 1,25x109/l) et absence de fièvre.

    Réintroduire le traitement à 5 mg par jour.

    Grade 4

    Arrêter le traitement.

    1 Grades évalués selon l’échelle de classification clinique internationale CTCAE (Common Terminology Criteria for Adverse Events) v3.0 de l’Institut National du Cancer (NCI)

    Populations particulières

    Patients âgés (≥ 65 ans)

    Aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire (voir rubrique 5.2).

    Insuffisance rénale

    Aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire (voir rubrique 5.2).

    Insuffisance hépatique

    · Insuffisance hépatique légère (classe A de Child-Pugh) – la dose quotidienne recommandée est de 7,5 mg.

    · Insuffisance hépatique modérée (classe B de Child-Pugh) – la dose quotidienne recommandée est de 5 mg.

    Insuffisance hépatique sévère (classe C de Child-Pugh) – EVEROLIMUS MYLAN, comprimé n’est recommandé que si le bénéfice attendu est supérieur au risque. Dans ce cas, la dose quotidienne ne devra pas dépasser 2,5 mg.

    Une adaptation posologique devra être effectuée si la fonction hépatique du patient (Child-Pugh) change au cours du traitement (voir également rubriques 4.4 et 5.2).

    Population pédiatrique

    La sécurité et l’efficacité d’EVEROLIMUS MYLAN, comprimé chez les enfants âgés de 0 à 18 ans n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible.

    Mode d’administration

    EVEROLIMUS MYLAN, comprimé doit être pris par voie orale une fois par jour à la même heure chaque jour, soit avec ou sans aliments mais toujours de la même façon (voir rubrique 5.2). Les comprimés d’EVEROLIMUS MYLAN, comprimé doivent être avalés entiers avec un verre d’eau. Les comprimés ne doivent pas être mâchés ou écrasés.

    4.3. Contre-indications  

    Hypersensibilité à la substance active, aux autres dérivés de la rapamycine ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Pneumopathie non infectieuse

    La pneumopathie non infectieuse est un effet de classe des dérivés de la rapamycine, y compris l’évérolimus. Des pneumopathies non infectieuses (y compris maladie pulmonaire interstitielle) ont été fréquemment rapportées chez des patients traités par EVEROLIMUS MYLAN, comprimé (voir rubrique 4.8). Certains cas ont été sévères et en de rares occasions, une issue fatale a été observée. Le diagnostic de pneumopathie non infectieuse doit être envisagé chez les patients présentant des signes et symptômes respiratoires non spécifiques tels quhypoxie, épanchement pleural, toux ou dyspnée et lorsquune étiologie infectieuse, néoplasique ou toutes autres causes non médicamenteuses ont été exclues par les investigations appropriées. Les infections opportunistes telles que la pneumonie à pneumocystis jirovecii (carinii) (PPJ, PPC) devraient être exclues dans le cadre du diagnostic différentiel de pneumopathie non infectieuse (voir « Infections » ci-dessous). Il convient de recommander aux patients de signaler sans attendre tout symptôme respiratoire nouveau ou qui saggrave.

    Chez les patients qui veloppent des modifications radiologiques évoquant une pneumopathie non infectieuse sans symptôme ou accompagnées de symptômes mineurs, le traitement par EVEROLIMUS MYLAN, comprimé peut être poursuivi sans modification de la posologie. En présence dune symptomatologie modérée (Grade 2) ou sévère (Grade 3), ladministration de corticoïdes peut être indiquée jusquà résolution des symptômes cliniques.

    Chez les patients qui nécessitent l’utilisation de corticostéroïdes pour le traitement d’une pneumopathie non infectieuse, une prophylaxie de la pneumonie à pneumocystis jirovecii (carinii) (PPJ, PPC) doit être envisagée.

    Infections

    L’évérolimus possède des propriétés immunosuppressives et il peut prédisposer les patients aux infections bactériennes, fongiques, virales ou parasitaires, comprenant les infections par des agents pathogènes opportunistes (voir rubrique 4.8). Des infections localisées et systémiques, incluant des pneumonies, dautres infections bactériennes, des infections fongiques invasives telles quaspergillose, candidose ou pneumonie à pneumocystis jirovecii (carinii) (PPJ, PPC) et les infections virales notamment des cas de réactivation dhépatite virale B, ont été décrites chez des patients traités par EVEROLIMUS MYLAN, comprimé. Certaines de ces infections ont été sévères (conduisant par exemple à une septimie, une insuffisance respiratoire ou hépatique) et parfois dissue fatale.

    Les médecins et les patients doivent être conscients du risque accru dinfection avec EVEROLIMUS MYLAN, comprimé. Les infections préexistantes doivent être traitées de manière appropriée et la grison complète doit être obtenue avant linstauration dun traitement par EVEROLIMUS MYLAN, comprimé. Au cours dun traitement par EVEROLIMUS MYLAN, comprimé, il convient dêtre vigilant aux signes et symptômes d’infection : si une infection est diagnostiquée, un traitement approprié doit être instauré dans les plus brefs délais et l’arrêt temporaire ou définitif dEVEROLIMUS MYLAN, comprimé doit être envisagé.

    Si le diagnostic dune infection fongique systémique invasive est fait, le traitement par EVEROLIMUS MYLAN, comprimé doit être arrêté immédiatement et définitivement, et le patient doit être traité par un traitement antifongique approprié.

    Des cas de pneumonie à pneumocystis jirovecii (carinii) (PPJ, PPC), dont certains avec une issue fatale, ont été rapportés chez des patients qui recevaient évérolimus. La PPJ/PPC peut être associée à l'utilisation concomitante de corticostéroïdes ou d'autres agents immunosuppresseurs. Une prophylaxie des PPJ/PPC doit être envisagée lorsque l'utilisation concomitante de corticostéroïdes ou d'autres agents immunosuppresseurs est cessaire.

    Réactions d’hypersensibilité

    Des réactions dhypersensibilité se manifestent par les symptômes comprenant de fon non exhaustive, anaphylaxie, dyspnée, érytme, douleur thoracique et œdème de Quincke (par exemple gonflement des voies respiratoires et de la langue avec ou sans altération de la respiration) ont été observés avec lévérolimus (voir rubrique 4.3).

    Utilisation concomitante avec des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA)

    Les patients traités de manière concomitante par des inhibiteurs de lECA (par exemple ramipril) peuvent être plus à risque de velopper un œme de Quincke (par exemple gonflement des voies respiratoires ou de la langue, avec ou sans altération de la respiration) (voir rubrique 4.5).

    Stomatite

    La stomatite, incluant ulcérations buccales et mucite, est leffet indésirable le plus fréquemment rapporté chez des patients traités par EVEROLIMUS MYLAN, comprimé (voir rubrique 4.8). La stomatite apparait le plus souvent au cours des 8 premières semaines de traitement. Une étude en simple bras chez des patientes ménopausées atteintes dun cancer du sein traitées par EVEROLIMUS MYLAN, comprimé et exémestane a montré quune solution orale de corticoïdes sans alcool, administrée en bain de bouche pendant les 8 premières semaines de traitement, peut diminuer l’incidence et la gravité des stomatites (voir rubrique 5.1). La prise en charge des stomatites peut ainsi inclure lutilisation prophylactique et/ou trapeutique de traitements topiques, comme une solution orale de corticoïdes sans alcool utilisée en bain de bouche. Cependant, les produits à base dalcool, deau oxygénée, d’iode ou de dérivés du thym doivent être évités car ils peuvent exacerber laffection. La surveillance et le traitement des infections fongiques sont recommandés, particulièrement chez les patients ayant été traités par des médicaments à base de stéroïdes. Les agents antifongiques ne doivent pas être utilisés, sauf si une infection fongique a été diagnostiquée (voir rubrique 4.5).

    Insuffisance rénale

    Des cas dinsuffisance rénale (incluant des insuffisances rénales aigues) dont certains avec une issue fatale, ont été observés chez des patients traités par EVEROLIMUS MYLAN, comprimé (voir rubrique 4.8). La fonction rénale doit être surveillée particulièrement lorsque les patients présentent des facteurs de risques associés qui pourraient davantage altérer leur fonction rénale.

    Analyses biologiques et surveillance

    Fonction rénale

    Des augmentations de la créatinimie, généralement légères, et des protéinuries ont été rapportées (voir rubrique 4.8). Il est recommandé de surveiller la fonction rénale, notamment l’urémie, la protéinurie ou la créatininémie avant le début du traitement par EVEROLIMUS MYLAN, comprimé et régulièrement ensuite.

    Glycémie

    Des cas dhyperglymie ont été rapportés (voir rubrique 4.8). La glymie à jeun doit être contrôlée avant le début du traitement par EVEROLIMUS MYLAN, comprimé et régulièrement ensuite. Une surveillance plus fréquente est recommandée quand EVEROLIMUS MYLAN, comprimé est co-administré avec des médicaments pouvant induire une hyperglycémie. Dans la mesure du possible, la glymie doit être équilibrée de fon optimale avant linstauration du traitement par EVEROLIMUS MYLAN, comprimé.

    Lipémie

    Des cas de dyslipimie (incluant des cas dhypercholestérolémie et dhypertriglyridémie) ont été rapportés. Il est recommandé de surveiller la cholestérolémie et la triglyridémie avant le début du traitement par EVEROLIMUS MYLAN, comprimé et de manière régulière par la suite, et de les prendre en charge avec un traitement appropr.

    Paramètres hématologiques

    Des diminutions de l’hémoglobine, des lymphocytes, des neutrophiles et des plaquettes ont été observées (voir rubrique 4.8). La numération formule sanguine doit être contrôlée avant l’instauration du traitement par EVEROLIMUS MYLAN, comprimé et régulièrement ensuite.

    Tumeurs carcinoïdes fonctionnelles

    Dans un essai randomisé, en double-aveugle et multicentrique, réalisé chez des patients avec des tumeurs carcinoïdes fonctionnelles, EVEROLIMUS MYLAN, comprimé en association à l’octréotide retard a été comparé au placebo associé à loctréotide retard. Létude na pas montré de différence statistiquement significative entre les 2 groupes sur le critère principal defficacité (survie sans progression [SSP]) et lanalyse intermédiaire de la survie globale (SG) était numériquement en faveur du bras placebo associé à l’octréotide. En conséquence, la sécurité et lefficacité dEVEROLIMUS MYLAN, comprimé chez les patients atteints de tumeurs carcinoïdes fonctionnelles nont pas été démontrées.

    Facteurs pronostiques des tumeurs neuroendocrines d’origine gastro-intestinale ou pulmonaire

    Chez les patients atteints de tumeurs neuroendocrines d’origine gastro-intestinale ou pulmonaire non fonctionnelles et présentant à l’inclusion des facteurs de bon pronostic au diagnostic, (par exemple site tumoral primitif localisé à l’iléon et des valeurs normales de la chromogranine A ou absence d’atteinte osseuse) une évaluation individuelle du rapport bénéfice /risque doit être réalisée avant de débuter le traitement par EVEROLIMUS MYLAN, comprimé. Des preuves limitées de bénéfice en termes de SSP ont été rapportées dans le sous-groupe de patients chez lesquels le site tumoral primitif était l’iléon (voir rubrique 5.1).

    Interactions

    L’administration concomitante avec des inhibiteurs et des inducteurs du CYP3A4 ou de la glycoprotéine P (PgP) pompe à efflux de nombreux médicaments, doit être évitée (voir rubrique 4.5). Si ladministration concomitante avec un inhibiteur ou un inducteur modéré du CYP3A4 et/ou de la PgP ne peut être évitée, des ajustements posologiques d’EVEROLIMUS MYLAN peuvent être envisagés basés sur lASC prévisible (voir rubrique 4.5).

    Le traitement concomitant avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 entraîne, de façon consirable, une augmentation de la concentration plasmatique de lévérolimus (voir rubrique 4.5). Il ny a pas actuellement de données suffisantes pour permettre une recommandation posologique dans cette situation. Ainsi, le traitement concomitant par EVEROLIMUS MYLAN, comprimé avec des inhibiteurs puissants nest pas recommandé.

    La prudence est requise lorsqu'EVEROLIMUS MYLAN, comprimé est pris en association avec des substrats du CYP3A4 à marge trapeutique étroite administrés par voie orale, en raison du risque dinteractions médicamenteuses. Si EVEROLIMUS MYLAN, comprimé est administré en association à des substrats du CYP3A4 à marge thérapeutique étroite administrés par voie orale (par exemple : pimozide, terfénadine, astémizole, cisapride, quinidine ou dérivés de l'ergot de seigle), le patient doit être surveillé à la recherche des effets indésirables associés aux substrats du CYP3A4 administrés par voie orale et décrits dans le RCP (voir rubrique 4.5).

    Insuffisance hépatique

    L’exposition à l’évérolimus a été augmentée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (classe A de Child-Pugh), modérée (classe B de Child-Pugh) et sévère (classe C de Child-Pugh) (voir rubrique 5.2).

    L’utilisation dEVEROLIMUS MYLAN, comprimé est uniquement recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (classe C de Child-Pugh) si le bénéfice potentiel est supérieur au risque (voir rubriques 4.2 et 5.2).

    Aucune donnée clinique defficacité ou de tolérance nest actuellement disponible pour appuyer des recommandations dadaptation de posologie pour la prise en charge des effets insirables chez les patients souffrant dune insuffisance hépatique.

    Vaccinations

    L’utilisation de vaccins vivants doit être évitée au cours du traitement par EVEROLIMUS MYLAN, comprimé (voir rubrique 4.5).

    Complications de la cicatrisation des plaies

    Une altération de la cicatrisation des plaies est un effet de la classe des rivés de la rapamycine, y compris lévérolimus. La prudence est donc requise avec lutilisation dEVEROLIMUS MYLAN, comprimé dans la phase péri-opératoire.

    Mise en garde relative aux excipients

    Les patients présentant une intolérance au galactose, un ficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    L’évérolimus est un substrat du CYP3A4 et un substrat et un inhibiteur modéré de la glycoprotéine P (PgP). Par conséquent, l’absorption puis l’élimination de l’évérolimus peuvent être influencées par les médicaments qui agissent sur le CYP3A4 et/ou la PgP. In vitro, l’évérolimus est un inhibiteur compétitif du CYP3A4 et un inhibiteur mixte du CYP2D6.

    Les interactions connues et théoriques avec des inhibiteurs et des inducteurs sélectifs du CYP3A4 et de la PgP sont décrites dans le Tableau 2 ci-dessous.

    Inhibiteurs du CYP3A4 et de la PgP susceptibles d’augmenter les concentrations d’évérolimus

    Les inhibiteurs du CYP3A4 ou de la PgP peuvent augmenter les concentrations sanguines de l’évérolimus en diminuant le métabolisme ou l’efflux de l’évérolimus des cellules intestinales.

    Inducteurs du CYP3A4 et de la PgP susceptibles de diminuer les concentrations d’évérolimus

    Les substances qui sont des inducteurs du CYP3A4 et de la PgP peuvent diminuer les concentrations sanguines de l’évérolimus en augmentant le métabolisme de l’évérolimus ou l’efflux de l’évérolimus des cellules intestinales.

    Tableau 2 : Effets des autres substances actives sur l’évérolimus

    Substances actives par interaction

    Interaction – Modifications de ASC/Cmax de l’évérolimus Moyenne géométrique du rapport (intervalle des valeurs observées)

    Recommandations pour l’administration concomitante

    Inhibiteurs puissants de CYP3A4/PgP

    Kétoconazole

    ASC ↑15,3 fois
    (intervalle 11,2-22,5)

    Cmax ↑4,1 fois
    (intervalle 2,6-7,0)

    L’administration concomitante d’EVEROLIMUS MYLAN, comprimé avec des inhibiteurs puissants n’est pas recommandée.

    Itraconazole, posaconazole, voriconazole

    Non étudiée, une augmentation importante des concentrations de l’évérolimus est attendue.

    Télithromycine, clarithromycine

    Néfazodone

    Ritonavir, atazanavir, saquinavir, darunavir, indinavir, nelfinavir

    Inhibiteurs modérés de CYP3A4/PgP

    Erythromycine

    ASC ↑ 4,4 fois (intervalle 2,0-12,6)

    Cmax ↑ 2,0 fois (intervalle 0,9-3,5)

    Utilisation avec précaution quand l’administration concomitante avec des inhibiteurs modérés du CYP3A4 ou de la PgP ne peut être évitée. Si l’administration concomitante avec un inhibiteur modéré du CYP3A4 ou de la PgP est requise, une réduction de dose à 5 mg par jour ou 2,5 mg par jour peut être envisagée. Toutefois, il n’y a pas de données cliniques suffisantes sur l’ajustement de dose. En raison de la variabilité entre les sujets, les ajustements de dose recommandés ne peuvent être optimaux pour tous les individus, une surveillance étroite des effets indésirables est donc recommandée. Si l’inhibiteur modéré est arrêté, envisager une période d’élimination d’au moins 2 à 3 jours (temps moyen d’élimination des inhibiteurs modérés les plus utilisés) avant de reprendre la dose d’EVEROLIMUS MYLAN, comprimé utilisée avant l’instauration de l’administration concomitante.

    Imatinib

    ASC ↑ 3,7 fois

    Cmax ↑ 2,2 fois

    Vérapamil

    ASC ↑ 3,5 fois (intervalle 2,2-6,3)

    Cmax ↑ 2,3 fois (intervalle 1,3-3,8)

    Ciclosporine orale

    ASC ↑ 2,7 fois (intervalle 1,5-4,7)

    Cmax ↑ 1,8 fois (intervalle 1,3-2,6)

    Fluconazole

    Non étudiée. Exposition accrue attendue.

    Diltiazem

    Dronédarone

    Non étudiée. Exposition accrue attendue.

    Amprénavir, fosamprénavir

    Non étudiée. Exposition accrue attendue.

    Jus de pamplemousse ou autres aliments ayant un effet sur les CYP3A4/PgP

    Non étudiée. Exposition accrue attendue (variation élevée des effets)

    L’association doit être évitée.

    Inducteurs puissants et modérés de CYP3A4

    Rifampicine

    ASC ↓63 % (intervalle 0-80 %) Cmax ↓58 % (intervalle 10-70 %)

    Eviter l’utilisation concomitante avec les inducteurs puissants du CYP3A4. Si une administration concomitante avec un inducteur puissant du CYP3A4 est requise, une augmentation de la dose d’EVEROLIMUS MYLAN, comprimé de 10 mg par jour jusqu’à 20 mg par jour en utilisant une augmentation par pallier de 5 mg ou moins est appliquée le 4iéme jour et 8ième jour après l’initiation du traitement par l’inducteur. Cette dose d’EVEROLIMUS MYLAN, comprimé est établie pour ajuster l’ASC à l’intervalle de valeurs observées sans inducteur. Toutefois il n’existe aucune donnée clinique disponible avec cet ajustement de dose. Lorsque le traitement par l’inducteur puissant est arrêté, envisager une période d’élimination d’au moins 3 à 5 jours (temps raisonnable pour une levée significative de l’induction enzymatique), avant de reprendre la dose d’EVEROLIMUS MYLAN, comprimé utilisée avant l’instauration de l’administration concomitante.

    Dexaméthasone

    Non étudiée. Diminution de l’exposition attendue.

    Carbamazépine, phénobarbital, phénytoine

    Non étudiée. Diminution de l’exposition attendue.

    Efavirenz, névirapine

    Non étudiée. Diminution de l’exposition attendue.

    Millepertuis (Hypericum Perforatum)

    Non étudiée. Diminution importante de l’exposition attendue.

    Les préparations contenant du millepertuis ne doivent pas être utilisées pendant un traitement par EVEROLIMUS MYLAN, comprimé.

    Produits dont la concentration plasmatique peut être modifiée par l’évérolimus

    D’après les résultats d’études in vitro, il est peu probable que les concentrations systémiques obtenues suite à l’administration orale de doses quotidiennes de 10 mg permettent une inhibition de la PgP, du CYP3A4 et du CYP2D6. Toutefois, l’inhibition du CYP3A4 et de la PgP dans l’intestin ne peut être exclue. Une étude d'interaction chez des sujets sains a montré que l'administration concomitante d'une dose orale de midazolam, un substrat sensible du CYP3A, avec l'évérolimus entraînait une augmentation de 25 % de la Cmax du midazolam et une augmentation de 30 % de l’ASC(0-inf) du midazolam. Cet effet est susceptible d’être dû à l’inhibition du CYP3A4 intestinal par l’évérolimus. L’évérolimus peut donc modifier la biodisponibilité des substrats du CYP3A4 administrés en association par voie orale. Toutefois, un effet cliniquement pertinent sur l'exposition aux substrats du CYP3A4 administrés par voie systémique n'est pas attendu (voir rubrique 4.4).

    L’administration concomitante d'évérolimus et d'octréotide à libération prolongée a augmenté la Cmin de l'octréotide avec un rapport des moyennes géométriques (évérolimus/placebo) de 1,47. Un effet cliniquement significatif sur l’efficacité de l'évérolimus chez les patients atteints de tumeurs neuroendocrines avancées n’a pas pu être établi.

    L'administration concomitante d'évérolimus et d'exémestane a augmenté la Cmin et la C2h de l'exémestane de 45 % et 64 % respectivement. En revanche, les taux correspondants d'œstradiol à l'état d'équilibre (4 semaines) n'ont pas été différents entre les deux groupes de traitement. Aucune augmentation des événements indésirables liés à l'exémestane n'a été observée chez les patientes atteintes d'un cancer du sein avancé avec récepteurs hormonaux positifs recevant l'association. L'augmentation des taux d'exémestane ne devrait pas avoir d'impact sur l'efficacité ou la tolérance.

    Utilisation concomitante avec des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA)

    Les patients traités de manière concomitante par des inhibiteurs de l’ECA (par exemple ramipril) peuvent être plus à risque de développer un œdème de Quincke (voir rubrique 4.4).

    Vaccinations

    La réponse immunitaire à la vaccination peut être affectée. Ainsi, la vaccination au cours d’un traitement par EVEROLIMUS MYLAN, comprimé peut-elle être moins efficace. L’utilisation de vaccins vivants doit être évitée pendant le traitement par EVEROLIMUS MYLAN, comprimé (voir rubrique 4.4). Exemples de vaccins vivants : vaccin antigrippal intranasal, vaccins anti-rougeoleux, contre les oreillons, anti-rubéolique, vaccin antipoliomyélitique oral, BCG (Bacillus Calmette-Guérin), vaccins antiamarils, contre la varicelle et vaccin typhoïde Ty21a.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Femmes en âge d’avoir des enfants/Contraception chez les hommes et les femmes

    Les femmes en âge davoir des enfants doivent utiliser une méthode contraceptive hautement efficace (par exemple : méthode de contrôle des naissances hormonale ne contenant pas d’œstrogène administrée par voie orale, injectable ou implantable, contraceptifs à base de progestérone, hystérectomie, ligature des trompes, abstinence complète, méthode de contraception barrière, dispositif intra-utérin [DIU], et/ou stérilisation de la femme/de l’homme) pendant le traitement par l’évérolimus et jusquà 8 semaines après l’arrêt du traitement. Il ny a pas lieu d’interdire aux patients masculins de procréer.

    Grossesse

    Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation de l’évérolimus chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction, incluant une toxicité embryonnaire et fœtale (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel en clinique n’est pas connu.

    L’évérolimus n’est pas recommandé chez la femme enceinte et chez la femme en âge de procréer sans méthode contraceptive.

    Allaitement

    On ne sait pas si lévérolimus est excrété dans le lait maternel humain. Cependant, les études chez le rat ont montré que lévérolimus et/ou ses métabolites passaient facilement dans le lait (voir rubrique 5.3). Par conséquent, les femmes traitées par lévérolimus ne doivent pas allaiter pendant le traitement et pendant les 2 semaines qui suivent la prise de la dernière dose.

    Fertilité

    La possibilité que lévérolimus provoque une stérilité chez les patients hommes et femmes est inconnue, néanmoins on a observé une aménorrhée (aménorrhée secondaire et autres irrégularités menstruelles) et un séquilibre du rapport hormones lutéinisantes (LH)/hormones folliculostimulantes (FSH) chez les patientes femmes. Les observations précliniques indiquent que le traitement par lévérolimus peut diminuer la fertilité masculine et féminine (voir rubrique 5.3).

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    EVEROLIMUS MYLAN, comprimé pourrait avoir une influence mineure ou modérée sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Il est recommandé aux patients d’être prudents lors de la conduite ou l’utilisation de machines s’ils présentent des signes de fatigue pendant le traitement par EVEROLIMUS MYLAN, comprimé.

    4.8. Effets indésirables  

    Résumé du profil de tolérance

    Le profil de tolérance est issu des données regroupées de 2 879 patients traités par évérolimus dans onze études cliniques, incluant cinq études de phase III randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo et six études en ouvert de phase I et de phase II, liées aux indications approuvées.

    Les effets indésirables les plus fréquents (incidence 1/10) issus des données regroupées de tolérance étaient (par ordre décroissant) : stomatite, rash, fatigue, diarrhées, infections, nausées, diminution de l’aptit, anémie, dysgueusie, pneumopathie, œmes riphériques, hyperglymie, asthénie, prurit, diminution du poids, hypercholestérolémie, épistaxis, toux et céphalées.

    Les effets indésirables de Grades 3-4 les plus fréquents (fréquence 1/100 à < 1/10) ont été : stomatite, amie, hyperglymie, infections, fatigue, diarrhées, pneumopathie, asthénie, thrombopénie, neutropénie, dyspnées, protéinurie, lymphopénie, hémorragie, hypophosphatémie, rash, hypertension, pneumonie, augmentation de lalanine aminotransférase (ALAT), augmentation de l’aspartate aminotransférase (ASAT) et diabète suc. Les grades suivent la classification CTCAE version 3.0 et 4.03.

    Liste des effets indésirables sous forme de tableau

    Le Tableau 3 montre les catégories de fréquence des effets insirables rapportés dans les analyses regroupées prises en compte pour la tolérance poolée. Les effets indésirables sont présentés selon les classes dorgane et les catégories de fréquences MedDRA. Les catégories de fréquences sont définies selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

    Tableau 3 : Effets indésirables rapportés dans les études cliniques

    Infections et infestations

    Très fréquent

    Infectionsa,*

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Très fréquent

    Amie

    Fréquent

    Thrombopénie, neutropénie, leucopénie, lymphopénie

    Peu fréquent

    Pancytopénie

    Rare

    Erythroblastopénie

    Affections du système immunitaire

    Peu fréquent

    Hypersensibilité

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Très fréquent

    Diminution de laptit, hyperglymie, hypercholestérolémie

    Fréquent

    Hypertriglyrimie, hypophosphatémie, diabète sucré, hyperlipimie, hypokaliémie, déshydratation, hypocalmie

    Affections psychiatriques

    Fréquent

    Insomnie

    Affections du système nerveux

    Très fréquent

    Dysgueusie, céphalées

    Peu fréquent

    Agueusie

    Affections oculaires

    Fréquent

    Œdème de la paupière

    Peu fréquent

    Conjonctivite

    Affections cardiaques

    Peu fréquent

    Insuffisance cardiaque congestive

    Affections vasculaires

    Fréquent

    Hémorragieb, hypertension

    Peu fréquent

    Bouffées vasomotrices, thrombose veineuse profonde

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Très fréquent

    Pneumopathiec, épistaxis, toux

    Fréquent

    Dyspnée

    Peu fréquent

    Hémoptysie, embolie pulmonaire

    Rare

    Syndrome de tresse respiratoire aig

    Affections gastro-intestinales

    Très fréquent

    Stomatited, diarrhée, nausée

    Fréquent

    Vomissements, sécheresse buccale, douleur abdominale, mucite, douleur orale, dyspepsie, dysphagie

    Affections hépatobiliaires

    Fréquent

    Augmentation de l’aspartate aminotransférase, augmentation de l’alanine aminotransférase

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Très fréquent

    Rash, prurit

    Fréquent

    Sécheresse cutanée, altération des ongles, alopécie légère, acné, érytme, onychoclasie, syndrome mains-pieds, exfoliation, lésion cutanée

    Rare

    Œdème de Quincke*

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Fréquent

    Arthralgie

    Affections du rein et des voies urinaires

    Fréquent

    Protéinurie*, augmentation de la créatimie, insuffisance rénale*

    Peu fréquent

    Augmentation des mictions diurnes, insuffisance rénale aiguë*

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Fréquent

    Menstruation irrégulièree

    Peu fréquent

    Aménorrhéee,*

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Très fréquent

    Fatigue, astnie, œme périprique

    Fréquent

    Pyrexie

    Peu fréquent

    Douleur thoracique non-cardiaque, altération de la cicatrisation des plaies

    Investigations

    Très fréquent

    Perte de poids

    * Voir également la sous-rubrique « Description de certains effets indésirables »

    a Inclut tous les effets de la classe de systèmes d’organe « infections et infestations » y compris (fréquent) pneumonie, infection des voies urinaires ; (peu fréquent) bronchite, zona, sepsis, abcès, et cas isolés d'infections opportunistes [par exemple : aspergillose, candidose, pneumonie à pneumocystis jirovecii (carinii) (PPJ, PPC) et hépatite B (voir aussi rubrique 4.4)] et (rare) myocardite virale

    b Inclut différents événements hémorragiques de différents sites non cités individuellement

    c Inclut (très fréquent) pneumopathie, (fréquent) maladie pulmonaire interstitielle, infiltration pulmonaire et (rare) hémorragie alvéolaire pulmonaire, toxicité pulmonaire et alvéolite

    d Inclut (très fréquent) stomatite, (fréquent) aphtes, ulcération buccale et de la langue et (peu fréquent) glossodynie, glossite

    e Fréquence fondée sur le nombre de femmes âgées de 10 à 55 ans issu des données regroupées

    Description de certains effets indésirables

    Dans les cas rapportés au cours des études cliniques et spontanément après la commercialisation, l’évérolimus a été associé à des cas sévères de réactivation dhépatite B, notamment un cas dissue fatale. La réactivation dinfections est un effet attendu pendant les phases dimmunosuppression.

    Dans les études cliniques et les rapports de pharmacovigilance relatifs à la notification spontanée, l’évérolimus a été associé à des notifications dinsuffisance rénale (incluant des issues fatales) et de protéinurie. La surveillance de la fonction rénale est recommandée (voir rubrique 4.4).

    Dans les cas rapportés au cours des études cliniques et spontanément après la commercialisation, l’évérolimus a été associé à des cas daménorrhée (aménorrhée secondaire et autres irrégularités menstruelles).

    Lors des études cliniques et dans les cas notifiés après commercialisation, l’évérolimus a été associé à des cas de pneumonie à pneumocystis jirovecii (carinii) (PPJ, PPC), dont certains avec une issue fatale (voir rubrique 4.4).

    Lors des études cliniques et dans les cas notifiés après commercialisation, des angiooedèmes ont été rapportés avec et sans utilisation concomitante d’inhibiteurs de lECA (voir rubrique 4.4).

    Personnes âgées

    Lors de la mutualisation des données de tolérance, 37 % des patients traités par évérolimus avaient 65 ans ou plus. Le nombre de patients souffrant d’un effet indésirable ayant entrainé l’arrêt du traitement était supérieur chez les patients de 65 ans et plus (20 % vs 13 %). Les effets indésirables les plus fréquents menant à l’arrêt du traitement étaient les pneumopathies (y compris pneumopathies interstitielles), les stomatites, la fatigue et les dyspnées.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Les cas rapportés de surdosage chez l’Homme sont très limités. Des doses uniques allant jusquà 70 mg ont été administrées avec une tolérance aig acceptable. Un traitement symptomatique approprié doit être instauré dans tous les cas de surdosage.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Agents anti-néoplasiques, autres agents anti-néoplasiques, inhibiteurs de protéine kinase, code ATC : L01XE10.

    Mécanisme d’action

    L’évérolimus est un inhibiteur sélectif de mTOR (mammalian target of rapamycin –cible de la rapamycine chez les mammifères). mTOR est une sérine-thréonine kinase dont l’activité est connue comme étant dérégulée dans de nombreux cas de cancers humains. L’évérolimus se lie à la protéine intracellulaire FKBP-12 formant un complexe qui inhibe l’activité du mTOR complex-1 (mTORC1). L’inhibition du mTORC1 dont la voie de signalisation interfère avec la traduction et la synthèse de protéines par réduction de l’activité de la protéine kinase ribosomale S6 (S6K1) et avec la protéine 4EBP-1 se liant au facteur d’élongation 4 (eucaryotic elongation factor) qui régule les protéines impliquées dans le cycle cellulaire, l’angiogénèse et la glycolyse. S6K1 phosphorylerait le domaine fonctionnel d’activation 1 du récepteur aux œstrogènes, responsable d'une activation du récepteur indépendante du ligand. L’évérolimus réduit les taux du facteur de croissance de l’endothélium vasculaire (VEGF) qui potentialise le processus d’angiogénèse tumoral. L’évérolimus est un inhibiteur puissant de la croissance et de la prolifération des cellules tumorales, des cellules endothéliales, des fibroblastes et des cellules musculaires lisses vasculaires et il a été montré qu’il réduisait la glycolyse des cellules tumorales in vitro et in vivo.

    Efficacité et sécurité clinique

    Cancer du sein avancé avec récepteurs hormonaux positifs

    BOLERO-2 (étude CRAD001Y2301), est une étude de phase III, multicentrique, randomisée, en double aveugle d’évérolimus + exémestane versus placebo + exémestane, conduite chez des femmes ménopausées atteintes d'un cancer du sein avancé, avec récepteurs aux œstrogènes positifs, HER2/neu négatif, présentant une récidive ou une progression de la maladie après un traitement antérieur par létrozole ou anastrozole. La randomisation a été stratifiée en fonction de la sensibilité documentée à l'hormonotrapie antérieure et en fonction de la présence de métastases viscérales. La sensibilité à l'hormonotrapie antérieure a été définie comme (1) un bénéfice clinique documenté (réponse complète [RC], réponse partielle [RP], stabilisation de la maladie ≥ 24 semaines) après au moins une hormonotrapie antérieure au stade avancé ou (2) au moins 24 mois d'hormonotrapie adjuvante avant la récidive.

    Le critère principal d'évaluation de l'étude était la survie sans progression (SSP) évaluée selon les critères RECIST (Response Evaluation Criteria in Solid Tumors), sur la base de l'évaluation de l'investigateur (radiologie locale). Les analyses de confirmation de la SSP se sont basées sur une évaluation radiologique centralisée indépendante.

    Les critères secondaires d'évaluation étaient la survie globale (SG), le taux de réponse objective, le taux de néfice clinique, la tolérance, la modification de la qualité de vie (QdV) et le délai de détérioration de l'indice de performance (PS, Performance Status) ECOG (Eastern Cooperative Oncology Group performance).

    Au total, 724 patientes ont été randomisées selon un rapport de 2 :1 pour recevoir l'association évérolimus (10 mg par jour) + exémestane (25 mg par jour) (n = 485) ou l'association placebo + exémestane (25 mg par jour) (n = 239). Au moment de l’analyse finale de la SG, la durée médiane du traitement par évérolimus était de 24,0 semaines (intervalle 1,0-199,1 semaines). La durée médiane du traitement par exémestane était plus longue dans le bras évérolimus + exémestane avec 29,5 semaines (1,0-199,1) comparée à 14,1 semaines (1,0-156,0) dans le bras placebo + emestane.

    Les résultats d'efficacité pour le critère principal dévaluation ont été obtenus à partir de l'analyse finale de la SSP (voir Tableau 4 et Figure 1). Il ny a pas eu de cross over possible vers le groupe évérolimus + emestane pour les patientes du groupe placebo + exémestane au moment de la progression de la maladie.

    Tableau 4 : Résultats d'efficacité de BOLERO-2

    Analyse

    Evérolimusa

    n = 485

    Placeboa

    n = 239

    HR (rapport de risque)

    Valeur de p

    Médiane de survie sans progression (mois) (IC à 95 %)

    Evaluation radiologique selon l'investigateur

    7,8

    (6,9 à 8,5)

    3,2

    (2,8 à 4,1)

    0,45

    (0,38 à 0,54)

    < 0,0001

    Evaluation radiologique indépendante

    11,0

    (9,7 à 15,0)

    4,1

    (2,9 à 5,6)

    0,38

    (0,31 à 0,48)

    < 0,0001

    Médiane de survie globale (mois) (IC à 95 %)

    Médiane de survie globale

    31,0

    (28,0 – 34,6)

    26,6

    (22,6 – 33,1)

    0,89

    (0,73 – 1,10)

    0,1426

    Meilleure réponse globale (%) (IC à 95 %)

    Taux de réponse objectiveb

    12,6 %

    (9,8 à 15,9)

    1,7 %

    (0,5 à 4,2)

    n/ad

    < 0,0001e

    Taux de bénéfice cliniquec

    51,3 %

    (46,8 à 55,9)

    26,4 %

    (20,9 à 32,4)

    n/ad

    < 0,0001e

    a Plus exémestane

    b Taux de réponse objective = proportion de patientes avec une réponse complète ou partielle

    c Taux de bénéfice clinique = proportion de patientes avec une réponse complète ou partielle ou une stabilisation de la maladie ≥ 24 semaines

    d Sans objet

    e La valeur de p est obtenue à partir du test exact de Cochran-Mantel-Haenszel en utilisant une version stratifiée du test de permutation de Cochran-Armitage.

    Figure 1 BOLERO-2 - Courbes de Kaplan-Meier de la Survie Sans Progression (évaluation radiologique de l'investigateur)

    L'effet estimé du traitement sur la SSP a été confirmé par une analyse en sous-groupes de la SSP, évaluée par l'investigateur. Pour tous les sous-groupes analysés (âge, sensibilité à un précédent traitement hormonal, nombre dorganes atteints, statut des lésions uniquement osseuses lors de linclusion et présence de métastases viscérales, et à travers les sous-groupes pronostics et démographiques majeurs), un bénéfice en faveur du traitement évérolimus + exémestane a été observé avec un risque relatif estimé compris entre 0,25 et 0,60 versus placebo + exémestane.

    Aucune différence en termes de délai de détérioration des scores des domaines fonctionnels et globaux du QLQ-C30 ≥ 5 % na été observée entre les deux groupes de traitement.

    BOLERO-6 (Etude CRAD001Y2201), une étude de phase II ouverte, triple-bras, randomisée, d’évérolimus en association avec de l’exémestane versus évérolimus seul versus capécitabine dans le traitement des femmes ménopausées atteintes d’un cancer du sein localement avancé, récidivant, ou métastatique après récidive ou progression sous létrozole ou anastrozole, positifs aux récepteurs hormonaux et négatifs au HER2/neu.

    L’objectif principal de l’étude était d’estimer le HR de la SSP pour le traitement évérolimus + exémestane versus évérolimus seul. L’objectif secondaire clé était d’estimer le HR de la SSP pour le traitement évérolimus + exémestane versus capécitabine.

    Les autres critères secondaires incluaient l’évaluation de la SG, le taux de réponse objective, le taux de bénéfice clinique, la tolérance, le délai de détérioration de l'indice de performance ECOG, le délai de détérioration de la QdV, et la satisfaction au traitement (Treatment Satisfaction Questionnaire for Medication, TSQM). Aucune comparaison statistique formelle n’a été prévue.

    Un total de 309 patients ont été randomisés suivant un ratio de 1 : 1 : 1 pour l’association d’évérolimus (10 mg par jour) + exémestane (25 mg par jour) (n = 104), évérolimus seul (10 mg par jour) (n = 103), ou capécitabine (une dose de 1 250 mg/m2 deux fois par jour pendant 2 semaines suivi d’une semaine de repos, par cycle de 3 semaines) (n = 102). Au moment de la collecte des données, la durée moyenne du traitement était de 27,5 semaines (intervalle 2,0-165,7) dans le bras évérolimus + exémestane, 20 semaines (1,3-145,0) dans le bras évérolimus, et 26,7 semaines (1,4-177,1) dans le bras capécitabine.

    Le résultat de l’analyse finale de la SSP avec 154 évènements de SSP observés, basé sur une évaluation locale par les investigateurs, a montré un HR estimé de 0,74 (IC à 90 % : 0,57 ; 0,97) en faveur du bras évérolimus + exémestane par rapport au bras évérolimus. La SSP médiane était respectivement de 8,4 mois (IC à 90 % : 6,6 ; 9,7) et de 6,8 mois (IC à 90 % : 5,5 ; 7,2).

    Figure 2

    BOLERO-6 – Courbes de Kaplan-Meier de la Survie Sans Progression (évaluation radiologique de l'investigateur)

    Concernant le critère secondaire clé relatif à la SSP, basé sur un nombre total de 148 évènements de SSP observés, le HR estimé était de 1,26 (IC à 90 % : 0,96 ; 1,66) en faveur de la capécitabine par rapport au bras évérolimus + exémestane en association.

    Les résultats du critère secondaire de SG n’étaient pas cohérents avec les résultats observés sur le critère primaire de la SSP, avec une tendance observée en faveur du bras évérolimus seul. Le HR estimé était de 1,27 (IC à 90 % : 0,95 ; 1,70) concernant la comparaison de la SG dans le bras évérolimus seul par rapport au bras évérolimus+exémestane. Le HR estimé pour la comparaison de la SG dans le bras évérolimus + exémestane en association par rapport au bras capécitabine était de 1,33 (IC à 90 % : 0,99 ; 1,79).

    Tumeurs neuroendocrines dorigine pancréatiques (pNET)

    RADIANT-3 (étude CRAD001C2324), étude de phase III, multicentrique, randomisée, en double aveugle dévérolimus associé aux meilleurs soins de soutien (BSC - best supportive care) versus placebo plus BSC chez des patients atteints de pNET avancées, a montré un néfice clinique statistiquement significatif d' évérolimus versus placebo par un allongement de 2,4 fois de la survie sans progression (SSP) médiane (11,04 mois versus 4,6 mois), (HR 0,35 ; IC à 95 % : 0,27, 0,45 ; p < 0,0001) (voir Tableau 5 et Figure 3).

    L'étude RADIANT-3 a été conduite chez des patients atteints de pNET avancées bien et moyennement différenciées dont la maladie avait progres au cours des 12 mois précédents. Le traitement par analogues de la somatostatine était autorisé comme pouvant faire partie du meilleur traitement de soutien.

    Le critère principal d'évaluation de l'étude était la SSP évaluée au moyen des critères RECIST (Response Evaluation Criteria in Solid Tumors). Après progression radiologique documentée, la levée de l'aveugle pour les patients concernés pouvait être faite par l'investigateur. Les patients randomisés dans le groupe placebo ont alors pu recevoir évérolimus en ouvert.

    Les critères secondaires d'évaluation étaient la sécurité d'emploi, le taux de réponse objective, la durée de la réponse et la survie globale (SG).

    Au total, 410 patients ont été randomisés en 1 :1 pour recevoir soit évérolimus 10 mg/jour (n = 207) soit un placebo (n = 203). Les caractéristiques démographiques étaient bien équilibrées (âge médian 58 ans, hommes 55 %, Caucasiens 78,5 %). Cinquante-huit pour cent des patients des deux groupes avaient reçu un traitement systémique antérieur. La durée médiane du traitement en aveugle était de 37,8 semaines (intervalle 1,1-129,9 semaines) pour les patients qui ont reçu l’évérolimus et 16,1 semaines (intervalle 0,4-147,0 semaines) pour ceux qui ont reçu un placebo.

    Suite à une progression de la maladie ou après levée de l'aveugle, 172 des 203 patients (84,7 %) initialement randomisés dans le bras placebo ont reçu évérolimus en ouvert. La durée médiane de traitement en ouvert était de 47,7 semaines pour lensemble des patients ; 67,1 semaines chez les 53 patients randomisés dans le bras évérolimus qui ont reçu évérolimus en ouvert et 44,1 semaines chez les 172 patients randomisés dans le bras placebo qui ont reçu évérolimus en ouvert.

    Tableau 5 RADIANT-3 - Résultats en termes d’efficacité

    Population

    Evérolimus

    n = 207

    Placebo n = 203

    HR (rapport de risque) (IC à95 %)

    Valeur de p

    Médiane de survie sans progression (mois) (IC à 95 %)

    Evaluation radiologique par l'investigateur

    11,04

    (8,41 ; 13,86)

    4,60

    (3,06 ; 5,39)

    0,35

    (0,27 ; 0,45)

    < 0,0001

    Evaluation radiologique indépendante

    13,67

    (11,17 ; 18,79)

    5,68

    (5,39 ; 8,31)

    0,38

    (0,28 ; 0,51)

    < 0,0001

    Médiane de survie globale (mois) (IC à 95 %)

    Médiane de survie globale

    44,02

    (35,61 ; 51,75)

    37,68

    (29,14 ; 45,77)

    0,94

    (0,73 ; 1,20)

    0,300

    Figure 3 RADIANT-3 – Courbes de Kaplan-Meier de la Survie Sans Progression (évaluation radiologique par l’investigateur)

    Tumeurs neuroendocrines avancées d’origine gastro-intestinale ou pulmonaire

    RADIANT-4 (étude CRAD001T2302), étude de phase III multicentrique randomisée en double aveugle évaluant évérolimus associés aux meilleurs soins de soutien (BSC - best supportive care) versus placebo plus BSC a été conduite chez des patients atteints de tumeurs neuroendocrines avancées d’origine gastro-intestinale ou pulmonaire, bien différenciées (Grade 1 ou Grade 2), non fonctionnelles, sans syndrome carcinoïde antérieur ou en cours.

    Le critère principal de l’étude était la survie sans progression (SSP) sur la base d’une évaluation radiologique indépendante selon les Critères d’Evaluation de la Réponse tumorale dans les Tumeurs Solides (RECIST). Une analyse complémentaire de la SSP était basée sur l’évaluation locale par lesinvestigateurs. Les critères secondaires comprenaient la survie globale, le taux de réponse global, le taux de contrôle de la maladie, la sécurité d’emploi, la modification de la qualité de vie (FACT-G) et le délai de détérioration de l’indice de performance de l’Organisation Mondiale de la Santé (IP OMS).

    Au total, 302 patients ont été randomisés selon un rapport 2 :1 pour recevoir soit évérolimus (10 mg par jour) (n = 205) soit le placebo (n = 97). Les caractéristiques démographiques et les caractéristiques de la maladie étaient dans l’ensemble équilibrées (âge médian de 63 ans [intervalle 22 à 86], 76 % de caucasiens, utilisation antérieure d’analogues de la somastostatine [ASS]). La durée médiane du traitement en aveugle était de 40,4 semaines pour les patients ayant reçu évérolimus et de 19,6 semaines pour ceux ayant reçu le placebo. Les patients du groupe placebo ne pouvaient pas bénéficier de cross over vers le groupe évérolimus au moment de la progression de la maladie.

    Les résultats d’efficacité pour le critère principal d’évaluation ont été obtenus à partir de l’analyse finale de la SSP (voir Tableau 6 et Figure 4).

    Tableau 6 : RADIANT-4 – Résultats en termes de Survie Sans Progression

    Population

    Evérolimus

    n = 205

    Placebo n = 97

    Hazard ratio

    (IC 95 %)

    Valeur de pa

    Médiane de survie sans progression (mois) (IC 95 %)

    Evaluation indépendante radiologique

    11,01

    (9,2-13,3)

    3,91 (3,6-7,4)

    0,48 (0,35-0,67)

    < 0,0001

    Evaluation radiologique par l’investigateur

    13,96

    (11,2-17,7)

    5,45

    (3,7-7,4)

    0,39

    (0,28-0,54)

    < 0,0001

    a Valeur du p d’après un test du log-rank stratifié unilatéral

    Figure 4 RADIANT-4 – Courbes de survie sans progression Kaplan-Meier (évaluation radiologique indépendante)

    Dans les analyses complémentaires, l’effet positif du traitement a été observé dans tous les sous‑groupes à l’exception du sous-groupe de patients chez lesquels le site tumoral primitif était l’iléon (Iléon : HR = 1,22 [IC à 95 % : 0,56 à 2,65] ; Hors iléon : HR = 0,34 [IC à 95 % : 0,22 à 0,54] ; Poumon : HR = 0,43 [IC à 95 % : 0,24 à 0,79]) (voir Figure 5).

    Figure 5 RADIANT-4 – Résultats en termes de Survie Sans Progression par sous‑groupes de patients prédéfinis (évaluation radiologique indépendante)

    L’analyse intermédiaire planifiée de la survie globale après 101 décès (sur 191 requis pour l’analyse finale) et après 33 mois de suivi est en faveur du bras évérolimus ; néanmoins, aucune différence statistiquement significative de la survie globale n’a été observée (HR = 0,73 [IC à 95 % : 0,48 à 1,11 ; p = 0,071]).

    Aucune différence du délai de détérioration définitive de l’indice de performance de l’OMS (≥ 1 point) ni du délai de détérioration définitive de la qualité de vie (score FACT-G total ≥ 7 points) n’a été observée entre les deux bras.

    Cancer du rein avancé

    RECORD-1 (étude CRAD001C2240), une étude de phase III multicentrique internationale randomisée en double aveugle a été menée comparant évérolimus 10 mg/jour au placebo, administrés tous les deux en association avec un traitement symptomatique optimal(BSC - best supportive care) chez des patients ayant un cancer du rein métastatique dont la maladie avait progressé sous ou après un traitement par un VEGFR-TKI (inhibiteur de la tyrosine kinase du récepteur du facteur de croissance de l’endothélium vasculaire soit sunitinib, sorafénib ou sunitinib plus sorafénib). Un traitement antérieur par le bévacizumab et l’interféron-α était également autorisé. Les patients ont été stratifiés en fonction du score pronostique du Memorial Sloan-Kettering Cancer Center (MSKCC) (groupes à risque faible versus intermédiaire versus élevé) et du traitement anticancéreux antérieur (1 versus 2 VEGFR-TKI).

    Le critère principal était la survie sans progression, documentée selon les critères RECIST (Response Evaluation Criteria in Solid Tumors)) et évaluée en aveugle par un comité d’évaluation centralisé indépendant. Les critères secondaires étaient la sécurité d'emploi, le taux de réponse tumorale objective, la survie globale, les symptômes liés à la maladie et la qualité de vie. Après documentation d’une progression radiologique, l’aveugle pouvait être levé par l’investigateur : les patients randomisés dans le groupe placebo ont pu alors recevoir évérolimus 10 mg/jour en ouvert. Le Comité indépendant de surveillance a recommandé d’arrêter cette étude au moment de la deuxième analyse intermédiaire car le critère principal avait été atteint.

    Au total, 416 patients ont été randomisés selon un rapport 2 :1 pour recevoir évérolimus (n = 277) ou le placebo (n = 139). Les caractéristiques démographiques étaient équilibrées (âge médian 61 ans [intervalle 27-85 ans], hommes 78 %, caucasiens 88 %, nombre de traitements antérieurs par un VEGFR-TKI [1 -74 %, 2 -26 %]). La durée moyenne du traitement en aveugle était de 141 jours (intervalle19-451 jours) pour les patients recevant l’évérolimus et de 60 jours (intervalle 21-295 jours) pour ceux ayant reçu le placebo.

    Evérolimus était supérieur au placebo sur le critère principal de survie sans progression, avec une réduction statistiquement significative de 67 % du risque de progression ou décès (voir Tableau 7 et Figure 6).

    Tableau 7 : RECORD-1 – Résultats en termes de Survie Sans Progression

    Population

    n

    Evérolimus

    n = 277

    Placebo n = 139

    HR

    (IC à 95 %)

    Valeur Pa

    Médiane de survie sans progression (mois) (IC à95 %)

    Analyse principale

    Tous patients (évaluation par un comité centralisé indépendant en aveugle)

    416

    4,9

    (4,0-5,5)

    1,9

    (1,8-1,9)

    0,33

    (0,25-0,43)

    < 0,0001a

    Analyses de confirmation/de sensibilité

    Tous patients (évaluation par l’investigateur local)

    416

    5,5

    (4,6-5,8)

    1,9

    (1,8-2,2)

    0,32

    (0,25-0,41)

    < 0,0001a

    Score pronostique MSKCC (évaluation par un comité centralisé indépendant en aveugle)

    Faible risque

    120

    5,8

    (4,0-7,4)

    1,9

    (1,9-2,8)

    0,31

    (0,19-0,50)

    < 0,0001

    Risque intermédiaire

    235

    4,5

    (3,8-5,5)

    1,8

    (1,8-1,9)

    0,32

    (0,22-0,44)

    < 0,0001

    Haut risque

    61

    3,6

    (1,9-4,6)

    1,8

    (1,8-3,6)

    0,44

    (0,22-0,85)

    0,007

    a Test log-rank stratifié

    Figure 6 RECORD-1 – Courbes de survie sans progression Kaplan-Meier (évaluation par un comité centralisé indépendant)

    Les taux de survie sans progression à 6 mois étaient de 36 % dans le groupe évérolimus comparé à 9 % dans le groupe placebo.

    Des réponses tumorales objectives confirmées ont été observées chez 5 patients (2 %) traités par évérolimus et chez aucun patient recevant le placebo. Ainsi, le bénéfice en termes de survie sans progression concerne essentiellement la population présentant une stabilisation de la maladie (correspondant à 67 % du groupe de traitement par évérolimus).

    Aucune différence statistiquement significative entre les traitements n’a été observée sur la survie globale (Hazard ratio 0,87 ; intervalle de confiance [0,65-1,17] ; p = 0,177). Le traitement par évérolimus en ouvert après progression de la maladie chez les patients qui avaient reçu préalablement au placebo (cross over) ne permettait pas la mise en évidence d’une différence pour le critère de survie globale entre les deux bras.

    Autres études

    La stomatite est l’effet indésirable le plus fréquemment rapporté chez les patients traités par évérolimus (voir rubriques 4.4 et 4.8). Dans une étude post-autorisation en simple bras chez les femmes ménopausées atteintes d’un cancer du sein avancé (N = 92), un traitement local avec une solution orale de dexaméthasone 0,5 mg/5 ml sans alcool a été administré en bain de bouche (4 fois par jour pendant les 8 premières semaines de traitement) à partir de l’initiation du traitement par EVEROLIMUS MYLAN, comprimé (10 mg/jour) plus exémestane (25 mg/jour) pour réduire l’incidence et la gravité des stomatites. L’incidence des stomatites de Grade ≥ 2 après 8 semaines de traitement était de 2,4 % (n = 2/85 patients évaluables) ce qui était inférieur à l’incidence historiquement rapportée. L’incidence des stomatites de Grade 1 était de 18,8 % (n = 16/85) et aucun cas de stomatite de Grade 3 ou 4 n’a été rapporté. Le profil de sécurité global de cette étude était cohérent avec celui qui avait été établi pour évérolimus en oncologie et dans la sclérose tubéreuse de Bourneville (STB), à l’exception d’une légère augmentation de la fréquence des candidoses buccales rapportées chez 2,2 % (n = 2/92) des patients.

    Population pédiatrique

    L’Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées avec évérolimus dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique atteints de tumeurs neuroendocrines d’origine pancréatique, de tumeurs neuroendocrines d’origine thoracique et de cancers du rein (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique).

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    Chez les patients ayant des tumeurs solides avancées, les concentrations maximales d’évérolimus (Cmax) sont atteintes à une durée médiane d’une heure après l’administration quotidienne d’une dose orale de 5 à 10 mg à jeun ou avec un repas léger sans matières grasses. La Cmax est proportionnelle à la dose entre 5 mg et 10 mg. L’évérolimus est un substrat et un inhibiteur modéré de la PgP.

    Effet des aliments

    Chez les volontaires sains, l’exposition systémique avec l’évérolimus 10 mg (mesurée par l’ASC) est diminuée de 22 % et le pic plasmatique de la Cmax est diminué de 54 % lorsque le médicament est pris avec un repas riche en graisses. Avec un repas léger, l’ASC est diminuée de 32 % et la Cmax est diminuée de 42 %. Les aliments n’ont toutefois pas eu d’effet sur la courbe de concentration en fonction du temps au cours de la phase post-absorption.

    Distribution

    Le rapport sang-plasma de l’évérolimus, qui est dépendant de la concentration sur l’intervalle de 5 à 5 000 ng/ ml, est de 17 % à 73 %. Environ 20 % de la concentration de l’évérolimus dans le sang total est retrouvée dans le compartiment plasmatique chez les patients cancéreux recevant de l’évérolimus 10 mg par jour. La liaison aux protéines plasmatiques est d’environ 74 % chez les sujets sains et chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée. Chez les patients ayant des tumeurs solides à un stade avancé, le volume de distribution Vd était de 191 l dans le compartiment central apparent et de 517 l dans le compartiment périphérique apparent.

    Biotransformation

    L’évérolimus est un substrat du CYP3A4 et de la PgP. Après administration orale, l’évérolimus est le composé principal circulant dans le sang chez l’Homme. Six métabolites principaux de l’évérolimus ont été identifiés dans le sang chez l’homme, incluant trois métabolites monohydroxylés, deux produits à cycle ouvert formés par hydrolyse et un conjugué phosphatidylcholine de l’évérolimus. Ces métabolites ont également été identifiés chez les espèces animales utilisées dans les études de toxicité et ils ont présenté une activité 100 fois plus faible environ que celle de l’évérolimus lui-même. Par conséquent, l’évérolimus est considéré comme responsable de la majorité de l’activité pharmacologique globale.

    Élimination

    La valeur moyenne de la clairance orale (CL/F) de l’évérolimus chez des patients ayant des tumeurs solides à un stade avancé recevant 10 mg par jour était de 24,5 l/h. La valeur moyenne de la demi-vie d’élimination était approximativement de 30 heures.

    Il n’a pas été mené d’études d’excrétion spécifiques chez les patients cancéreux, mais des données sont disponibles chez les patients transplantés. Après administration d’une dose unique d’évérolimus radiomarqué en association avec la ciclosporine, 80 % de la radioactivité ont été retrouvés dans les fèces et 5 % ont été excrétés dans les urines. La molécule mère n’a pas été détectée dans les urines ou dans les fèces.

    Pharmacocinétique à l’état d’équilibre

    Après l’administration d’évérolimus chez des patients ayant des tumeurs solides à un stade avancé, l’ASC0-τ a été dose-proportionnelle dans l’intervalle de dose quotidienne de 5 mg à 10 mg. L’état d’équilibre a été atteint en 2 semaines. La Cmax est proportionnelle à la dose entre 5 mg et 10 mg. Le tmax est atteint 1 à 2 heures après l’administration. Il a été observé une corrélation significative entre l’ASC0-τ et la concentration résiduelle pré-dose à l’état d’équilibre.

    Populations particulières

    Insuffisance hépatique

    La sécurité, la tolérance et la pharmacocinétique de l’évérolimus ont été évaluées dans deux études avec administration d’EVEROLIMUS MYLAN, comprimé comprimés en dose unique par voie orale chez 8 et 34 sujets présentant une insuffisance hépatique comparés à des sujets ayant une fonction hépatique normale.

    Dans la première étude, l’ASC moyenne de l’évérolimus chez 8 sujets présentant une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh B) était deux fois plus importante que celle retrouvée chez les 8 sujets présentant une fonction hépatique normale.

    Dans la seconde étude réalisée chez 34 sujets présentant différents degrés d’insuffisance hépatique, une augmentation de l’exposition (c.à.d ASC0-inf) de 1,6 fois, 3,3 fois et 3,6 fois a été observée chez les sujets ayant une insuffisance hépatique respectivement légère (classe A de Child-Pugh), modérée (classe B de Child-Pugh) et sévère (classe C de Child-Pugh) par rapport aux sujets normaux.

    Les simulations de pharmacocinétiques en doses multiples viennent à l’appui des recommandations de doses chez les sujets présentant une insuffisance hépatique déterminée selon leur statut Child-Pugh.

    A partir des résultats de ces deux études, une adaptation de la posologie est recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique (voir rubriques 4.2 et 4.4).

    Insuffisance rénale

    Dans une analyse de pharmacocinétique de population chez 170 patients ayant des tumeurs solides à un stade avancé, aucun effet significatif de la clairance de la créatinine (25-178 ml/mn) n’a été observé sur la clairance orale (Cl/F) de l’évérolimus. Une insuffisance rénale post-transplantation (clairance de la créatinine comprise entre 11 ml/mn et 107 ml/mn) n’a pas eu d’effet sur la pharmacocinétique de l’évérolimus chez des patients transplantés.

    Patients âgés

    Dans une analyse pharmacocinétique de population chez des patients cancéreux, aucun effet significatif de l’âge (27 à 85 ans) sur la clairance orale de l’évérolimus n’a été observé.

    Groupe ethnique

    La clairance orale (Cl/F) est similaire chez les patients cancéreux japonais et caucasiens ayant une fonction hépatique comparable. Selon une analyse de pharmacocinétique de population, Cl/F est supérieure de 20 % en moyenne chez les patients transplantés de race noire.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Le profil de sécurité préclinique de l’évérolimus a été évalué chez la souris, le rat, le cochon nain, le singe et le lapin. Les principaux organes cibles ont été les systèmes de reproduction mâle et femelle (dégénérescence tubulaire testiculaire, diminution de la quantité de sperme dans les épididymes et atrophie utérine) chez plusieurs espèces ; les poumons (prolifération des macrophages alvéolaires) chez le rat et la souris ; le pancréas (dégranulation et apparition de vacuoles dans les cellules exocrines chez les singes et cochons nains, dégénération des cellules des ilôts de Langerhans chez les singes), et les yeux (opacités des fibres antérieures du cristallin) chez les rats seulement. Des modifications rénales mineures ont été observées chez le rat (exacerbation liée à l’âge de la lipofuscine dans l’épithélium tubulaire, augmentations de l’hydronéphrose) et la souris (aggravation de lésions préexistantes). Aucun signe de néphrotoxicité n’a été observé chez le singe et le cochon nain.

    L’évérolimus a semblé exacerber spontanément des pathologies préexistantes (myocardite chronique chez le rat, infection du plasma et du cœur par le virus Coxsackie chez le singe, infestation coccidienne du tractus gastro-intestinal chez le cochon nain, lésions cutanées chez la souris et le singe). Ces effets ont été généralement observés à des niveaux d’exposition systémique équivalents ou supérieurs aux niveaux d’exposition thérapeutique, à l’exception des effets observés chez le rat, qui se sont produits à des niveaux inférieurs à l’exposition thérapeutique en raison d’une distribution tissulaire élevée.

    Au cours d’une étude de fertilité chez le rat mâle, la morphologie testiculaire a été affectée à des doses de 0,5 mg/ kg et plus et la motilité et le nombre de spermatozoïdes et le taux plasmatique de testostérone ont été diminués à la dose de 5 mg/ kg, ce qui a entraîné une diminution de la fertilité des mâles. Ces altérations ont été réversibles.

    Au cours des études portant sur la fonction de reproduction réalisées chez l’animal, la fertilité des femelles n’a pas été affectée. Cependant, chez le rat femelle, les doses orales d’évérolimus > 0,1 mg/ kg (environ 4 % de l’ASC0-24h des patients recevant 10 mg par jour) ont entrainé une augmentation des pertes pré-implantatoires.

    L’évérolimus a traversé la barrière placentaire et s’est avéré toxique pour le fœtus. Chez le rat, l’évérolimus a provoqué une embryo/foetotoxicité se manifestant par une mortalité et une réduction du poids fœtal à un niveau d’exposition systémique inférieur au niveau thérapeutique. L’incidence de modifications et de malformations du squelette (fente sternale par exemple) a été augmentée aux doses de 0,3 mg/ kg et 0,9 mg/ kg. Chez le lapin, l’embryotoxicité s’est manifestée par une augmentation des résorptions tardives.

    Les études de génotoxicité évaluant les critères pertinents n’ont pas mis en évidence d’activité clastogène ou mutagène. L’administration d’évérolimus pendant des durées allant jusqu’à 2 ans n’a pas indiqué de potentiel oncogène chez la souris et le rat jusqu’aux doses les plus élevées, correspondant respectivement à 3,9 et 0,2 fois l’exposition clinique estimée.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Butylhydroxytoluène (E321)

    Hypromellose (E464)

    Lactose

    Lactose monohydraté

    Crospovidone (E1202)

    Stéarate de magnésium (E470b)

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la température.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    30 ou 90 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    30x1 comprimés sous plaquettes prédécoupées unitaires (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    MYLAN SAS

    117, ALLEE DES PARCS

    69800 SAINT-PRIEST

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 301 524 4 7 : Comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium). Boîte de 30.

    · 34009 301 524 5 4 : Comprimés sous plaquettes prédécoupées unitaires (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium). Boîte de 30.

    · 34009 550 568 7 4 : Comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium). Boîte de 90.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.

    Médicament soumis à prescription hospitalière.

    Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie ou aux médecins compétents en cancérologie.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 26/11/2021

    Dénomination du médicament

    EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé

    Evérolimus

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé ?

    3. Comment prendre EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé est un médicament anticancéreux qui contient une substance active appelée évérolimus. L’évérolimus réduit l’apport de sang à la tumeur et ralentit la croissance et l’extension des cellules cancéreuses.

    EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé est utilisé chez les patients adultes pour traiter :

    · le cancer du sein avancé avec récepteurs hormonaux positifs chez les femmes ménopausées chez qui d'autres traitements (appelés « inhibiteurs non-stéroïdiens de l'aromatase ») ne permettent plus de contrôler la maladie. Il est administré avec un médicament appelé exémestane, un inhibiteur stéroïdien de l'aromatase, qui est utilisé dans le traitement hormonal du cancer du sein.

    · des tumeurs avancées appelées tumeurs neuroendocrines d’origine gastrique, intestinale, pulmonaire ou pancréatique. Il est administré si les tumeurs sont inopérables et si elles ne produisent pas en excès d’hormones spécifiques ou d’autres substances naturelles apparentées.

    · le cancer du rein (carcinome rénal avancé) à un stade avancé lorsque d’autres traitements (appelés « thérapie ciblée anti-VEGF ») n’ont pas été efficaces pour arrêter la progression de la maladie.

    EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé ne vous sera prescrit que par un médecin ayant l’expérience des traitements anticancéreux. Respectez attentivement les instructions du médecin. Elles peuvent être différentes des informations générales présentées dans cette notice. Si vous avez des questions sur EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé ou concernant la raison pour laquelle ce médicament vous a été prescrit, veuillez consulter votre médecin.

    Ne prenez jamais EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé :

    · si vous êtes allergique à l’évérolimus, à des substances apparentées telles que le sirolimus ou le temsirolimus ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    Si vous pensez que vous pouvez être allergique, demandez conseil à votre médecin.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin avant de prendre EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé :

    · si vous avez des problèmes de foie ou si vous avez eu dans le passé une maladie qui aurait pu atteindre votre foie. Dans ce cas, il sera peut-être cessaire de vous prescrire une dose différente dEVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé.

    · si vous êtes diatique (taux élevé de sucre dans le sang). EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé peut augmenter le taux sanguin de glucose et aggraver le diabète. Cela peut nécessiter un traitement par insuline ou par antidiabétiques oraux. Parlez-en à votre médecin si vous constatez que vous avez une sensation de soif excessive ou que vous urinez de fon plus fréquente.

    · si vous devez être vacci(e) pendant le traitement par EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé.

    · si vous avez un taux élevé de cholestérol. EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé peut augmenter le cholestérol et/ou les autres graisses dans le sang.

    · si vous avez eu récemment une opération chirurgicale majeure ou si la plaie nest pas encore cicatrisée après la chirurgie. EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé peut augmenter le risque de problèmes liés à la cicatrisation des plaies.

    · si vous avez une infection, cela peut nécessiter le traitement de linfection avant l’instauration du traitement par EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé.

    · si vous avez eu précédemment une patite B, car cette infection peut se réactiver au cours dun traitement par EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé (voir la rubrique 4 « Quels sont les effets indésirables éventuels »).

    EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé peut également :

    · affaiblir votre système immunitaire. Ainsi, vous pouvez vous trouver exposé(e) au risque de contracter une infection pendant que vous prenez votre traitement par EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé.

    · avoir un effet sur votre fonction rénale. En conséquence, votre médecin surveillera votre fonction rénale au cours de votre traitement par EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé.

    · provoquer essoufflement, toux et fièvre.

    · provoquer des ulcérations buccales et des lésions buccales. Votre médecin devra peut‑être arrêter ou suspendre votre traitement par EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé. Vous pourriez avoir besoin d’un traitement à base de bains de bouche, de gels ou d’autres produits. Certains bains de bouche et gels peuvent aggraver les ulcérations, aussi, n’essayez aucun traitement sans avoir au préalable consulté votre médecin. Votre médecin pourrait prescrire à nouveau le traitement par EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé à la même dose ou à une dose plus faible.

    Si vous ressentez ces symptômes, veuillez en informer votre médecin.

    Vous aurez régulièrement des contrôles sanguins pendant le traitement. Ils permettront de contrôler le taux de cellules sanguines (globules blancs, globules rouges et plaquettes) dans votre organisme pour savoir si EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé a des effets indésirables sur ces cellules. Des contrôles sanguins seront également pratiqués pour surveiller vos fonctions rénale (taux de créatinine) et hépatique (taux de transaminases) et votre taux de sucre dans le sang (glymie) et de cholestérol parce quils peuvent eux aussi être modifiés par EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé.

    Enfants et adolescents

    EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé ne doit pas être utilisé chez l’enfant ou l’adolescent (en dessous de 18 ans).

    Autres médicaments et EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé

    EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé peut interférer avec certains autres médicaments. Si vous prenez d’autres médicaments en même temps qu’EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé, il sera peut-être nécessaire que votre médecin modifie la dose d’EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé ou des autres médicaments.

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Les médicaments suivants peuvent augmenter le risque deffets indésirables avec EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé :

    · le kétoconazole, litraconazole, le voriconazole ou le fluconazole et les autres antifongiques utilisés pour traiter les infections fongiques.

    · la clarithromycine, la télithromycine ou lérythromycine, antibiotiques utilisés pour traiter certains types dinfections bactériennes.

    · le ritonavir et dautres médicaments utilisés dans le traitement du SIDA (infection VIH).

    · le vérapamil ou le diltiazem utilisés pour traiter les affections cardiaques ou lhypertension.

    · la dronédarone, un médicament utilisé pour aider à réguler les battements de votre cœur.

    · la ciclosporine, un médicament utilisé pour empêcher l’organisme de rejeter les organes transplantés.

    · limatinib, utilisé pour inhiber la croissance de cellules anormales.

    · les inhibiteurs de lenzyme de conversion de langiotensine (ECA) (tel que ramipril) utilisés pour traiter une tension élevée du sang ou pour dautres problèmes cardiovasculaires.

    · la néfazodone, utilisée pour traiter la dépression.

    Les médicaments suivants peuvent réduire lefficacité dEVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé :

    · la rifampicine, utilisée pour traiter la tuberculose.

    · l’éfavirenz ou la virapine, utilisés dans le traitement de l’infection VIH/SIDA.

    · le millepertuis (Hypericum perforatum), un produit à base de plante utilisé pour traiter la dépression et dautres affections.

    · la dexaméthasone, un corticoïde utili pour traiter de nombreux types daffections, incluant les troubles inflammatoires ou immunitaires.

    · la phénytoïne, la carbamazépine ou le phénobarbital et les autres anti-épileptiques utilisés pour faire cesser les convulsions ou les crises dépilepsie.

    Ces médicaments doivent être évités pendant le traitement par EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé. Si vous prenez l’un de ces médicaments, votre médecin le remplacera peut-être par un autre ou pourra modifier la dose d’EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé.

    EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé avec des aliments et boissons

    Vous devez prendre EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé à la même heure chaque jour soit avec ou sans aliment mais toujours de la même façon. Evitez de consommer du pamplemousse (ou également du jus de pamplemousse) pendant le traitement par EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Grossesse

    EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé peut nuire au fœtus et son utilisation pendant la grossesse n’est pas recommandée. Si vous êtes enceinte ou si vous pensez l’être, informez votre médecin qui vous expliquera quels sont les risques possibles si ce médicament est pris pendant la grossesse.

    Les femmes qui peuvent débuter une grossesse doivent utiliser une méthode contraceptive hautement efficace pendant le traitement. Si malgré ces mesures, vous pensez que vous pouvez être enceinte, demandez conseil à votre médecin avant de reprendre EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé.

    Allaitement

    EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé peut nuire au nourrisson qui est nourri par le lait maternel. Vous ne devez pas allaiter pendant le traitement et pendant les 2 semaines qui suivent la prise de la dernière dose d’EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé. Si vous allaitez, informez votre médecin.

    Fertilité féminine

    Une absence des règles (aménorrhée) a été observée chez certaines patientes recevant EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé.

    EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé peut avoir un effet sur la fertilité féminine. Prévenez votre médecin si vous souhaitez avoir un enfant.

    Fertilité masculine

    EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé peut avoir un effet sur la fertilité masculine. Prévenez votre médecin si vous souhaitez concevoir un enfant.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Si vous vous sentez fatigué(e) de façon inhabituelle (la fatigue est un effet indésirable très fréquent), faites attention quand vous conduisez des véhicules et utilisez des machines.

    EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé contient du lactose.

    Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    La dose recommandée est de 10 mg en une prise par jour. Votre médecin vous dira combien de comprimés d’EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé vous devez prendre.

    Si vous avez des problèmes au foie, votre médecin pourra vous faire débuter le traitement à une dose plus faible d’EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé (2,5 ; 5 ou 7,5 mg par jour).

    Si vous présentez certains de ces effets indésirables au cours de votre traitement par EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé (voir rubrique 4), votre médecin pourra réduire la dose de votre traitement ou arrêter votre traitement pendant une courte durée ou définitivement.

    Prenez EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé une fois par jour, au même moment de la journée tous les jours, soit avec ou sans aliment mais toujours de la même façon.

    Avalez le(s) comprimé(s) entier(s) avec un verre d’eau. Ne pas mâcher ou écraser les comprimés.

    Si vous avez pris plus de EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé que vous n’auriez dû

    Si vous avez pris trop d’EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé, ou si une autre personne a pris accidentellement vos comprimés, consultez immédiatement votre médecin ou rendez vous à l’hôpital. Un traitement médical d’urgence pourra être nécessaire.

    Emportez la boîte de comprimés et cette notice pour que le médecin sache ce que vous avez pris.

    Si vous oubliez de prendre EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé

    Si vous oubliez de prendre une dose, prenez la dose suivante comme prévu. Ne prenez pas de dose double pour compenser les comprimés que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé

    Vous ne devez pas arrêter de prendre EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé sans l’avis de votre médecin.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    ARRETEZ de prendre EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé et demandez immédiatement l’aide dun médecin si vous présentez l’un des signes de réaction allergique suivants :

    · Difficulté à respirer ou à avaler

    · Gonflement du visage, des lèvres, de la langue ou de la gorge

    · Démangeaisons sévères de la peau, avec une éruption rouge ou des boutons rouges

    Les effets indésirables graves d’EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé incluent :

    Très fréquents (pouvant affecter plus de 1 patient sur 10)

    · Augmentation de la temrature, frissons (signe dune infection)

    · Fièvre, toux, difficulté à respirer, respiration sifflante (signes dune inflammation des poumons, également connue sous le nom de pneumonie)

    Fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 10)

    · Soif excessive, émission durine importante, augmentation de l’appétit avec une perte de poids, fatigue (signes dun diate)

    · Saignement (morragie), par exemple dans la paroi intestinale

    · Diminution importante de lémission durine (signe dune défaillance rénale)

    Peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 100)

    · Fièvre, éruption cutanée, douleur et inflammation des articulations, ainsi que fatigue, perte dappétit, nausée, jaunisse (jaunissement de la peau), douleur dans la partie haute de labdomen du té droit, selles pâles, urine foncée (peuvent être des signes de réactivation dune patite B)

    · Essoufflement, difficulté à respirer en position allone, gonflement des pieds ou des jambes (signes dune défaillance cardiaque)

    · Gonflement et/ou douleur dans une des jambes, souvent dans le mollet, une rougeur ou une peau chaude dans la zone affectée (signes dun blocage dun vaisseau sanguin (veine) dans les jambes à un caillot de sang)

    · Survenue soudaine dun essoufflement, douleur de la poitrine ou crachat de sang (signes potentiels dune embolie pulmonaire, une maladie qui survient lorsquune ou plusieurs artères de vos poumons sont bloquées)

    · Diminution importante de lémission durine, gonflement des jambes, sensation de confusion, douleur dans le dos (signes dune faillance soudaine de vos reins)

    · Eruption, mangeaison, urticaire, difficulté à respirer ou à avaler, étourdissement (signes dune réaction allergique grave, également connue sous le nom dhypersensibilité)

    Rares (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 1 000)

    · Essoufflement ou respiration rapide (signes dun syndrome de tresse respiratoire aiguë)

    Si vous présentez l’un de ces effets indésirables, prévenez immédiatement votre médecin car ils peuvent avoir des conséquences sur votre survie.

    Les autres effets indésirables possibles d’EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé incluent :

    Très fréquents (pouvant affecter plus d’1 patient sur 10)

    · Fatigue, essoufflement, étourdissement, pâleur de la peau, signes d’un taux faible de globules rouges (anémie)

    · Taux élevé de sucre dans le sang (hyperglycémie)

    · Perte d’appétit, taux élevé de lipides (graisses) dans le sang (hypercholestérolémie)

    · Sens du goût perturbé (dysgueusie), maux de tête

    · Saignement du nez (épistaxis)

    · Toux

    · Ulcérations de la bouche

    · Estomac dérangé incluant une sensation de mal au cœur (nausées) ou diarrhée

    · Eruption cutanée

    · Démangeaisons (prurit)

    · Sensation de faiblesse ou de fatigue, gonflement des bras, mains, pieds, chevilles ou d’une autre partie du corps (signes d’un œdème)

    · Perte de poids

    Fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 10)

    · Saignements spontanés ou bleus (signes d’un taux faible de plaquettes, également connu sous le nom de thrombopénie), fièvre, mal de gorge ou aphtes dû à des infections (signes d’un taux faible de globules blancs, leucopénie, lymphopénie et/ou neutropénie)

    · Essoufflement (dyspnée)

    · Soif, faible émission d’urine, urine foncée, peau rouge et sèche, irritabilité (signes de déshydratation)

    · Troubles du sommeil (insomnies)

    · Maux de tête, étourdissement (signe d’une tension artérielle élevée, également connue sous le nom d’hypertension)

    · Fièvre

    · Inflammation de la paroi intérieure de la bouche, de l’estomac, de l’intestin

    · Sécheresse buccale

    · Brûlure à l’estomac (dyspepsie)

    · Avoir mal au cœur (vomissements)

    · Difficulté à avaler (dysphagie)

    · Douleur abdominale

    · Acné

    · Eruption et douleur sur les paumes des mains et les plantes des pieds (syndrome mains-pieds)

    · Rougeur de la peau (érythème)

    · Douleur articulaire

    · Douleur buccale

    · Troubles menstruels tels que règles irrégulières

    · Taux élevé de lipides (graisses) dans le sang (hyperlipémie, triglycérides augmentés)

    · Taux faible de potassium dans le sang (hypokaliémie)

    · Taux faible de phosphate dans le sang (hypophosphatémie)

    · Taux faible de calcium dans le sang (hypocalcémie)

    · Sécheresse cutanée, desquamation, lésions cutanées

    · Troubles des ongles, ongles cassants

    · Légère perte des cheveux

    · Résultats anormaux des tests de la fonction hépatique dans le sang (augmentation de l’alanine et aspartate aminotransférase)

    · Résultats anormaux des tests de la fonction rénale dans le sang (augmentation de la créatinine)

    · Ecoulement oculaire avec démangeaisons, rougeurs et gonflement

    · Protéines dans les urines

    Peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 100)

    · Faiblesse, saignements spontanés ou bleus et infections fréquentes avec des signes tels que fièvre, frissons, mal de gorge ou ulcérations dans la bouche (signes dun taux faible de cellules dans le sang, également connu sous le nom de pancytopénie)

    · Perte des sensations du goût (agueusie)

    · Crachat de sang (hémoptysie)

    · Troubles menstruels tels qu'absence de règles (aménorrhée)

    · Emission durine plus fréquente pendant la journée

    · Douleur dans la poitrine

    · Cicatrisation des plaies anormale

    · Bouffées de chaleur

    · Yeux roses ou rouges (conjonctivites)

    Rares (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 1 000)

    · Fatigue, essoufflement, étourdissements, leur de la peau (signes dun taux faible de globules rouges dans le sang, éventuellement à un type danémie appelée érythroblastopénie)

    · Gonflement du visage, autour des yeux, de la bouche et à lintérieur de la bouche et/ou de la gorge, ainsi que de la langue et difficulté à respirer ou avaler (également connu sous le nom dœme de Quincke), peuvent être des signes dune réaction allergique.

    Si ces effets indésirables deviennent sérieux, informez votre médecin et/ou pharmacien. La plupart des effets indésirables sont légers à modérés et disparaissent généralement si votre traitement est interrompu pendant quelques jours.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et les plaquettes. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la température.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé  

    · La substance active est l’évérolimus.

    Chaque comprimé contient 10 mg d’évérolimus.

    · Les autres composants sont :

    Butylhydroxytoluène (E321), hypromellose (E464), lactose, lactose monohydraté, crospovidone (E1202), stéarate de magnésium (E470b). Voir rubrique 2 « EVEROLIMUS MYLAN, comprimé contient du lactose ».

    Qu’est-ce que EVEROLIMUS MYLAN 10 mg, comprimé et contenu de l’emballage extérieur  

    Comprimé blanc à blanc cassé, ovale et biconvexe, portant la mention « E9VS 10 » gravée sur une face.

    Boîte de 30x1 comprimés sous plaquettes prédécoupées unitaires ou boîte de 30 ou 90 comprimés sous plaquettes.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    MYLAN SAS

    117, ALLEE DES PARCS

    69800 SAINT-PRIEST

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    VIATRIS SANTE

    1 rue de Turin

    69007 LYON

    Fabricant  

    SYNTHON BV

    MICROWEG 22

    6545 CM NIJMEGEN

    PAYS-BAS

    ou

    SYNTHON HISPANIA, SL

    C/CASTELLO 1

    POLIGONO INDUSTRIAL LAS SALINAS

    08830 SANT BOI DE LLOBREGAT

    ESPAGNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).