EVEPAR 2 mg/0

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 62753154
  • Description :
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé enrobé
    • Date de commercialisation : 14/10/1997
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : MYLAN SAS

    Les compositions de EVEPAR 2 mg/0

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé ACÉTATE DE CYPROTÉRONE 987 2,000 mg SA
    Comprimé ÉTHINYLESTRADIOL 1807 0,035 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 plaquette(s) PVC aluminium de 21 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3436761
    • Code CIP3 : 3400934367618
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 04/11/2020
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    3 plaquette(s) PVC aluminium de 21 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3436778
    • Code CIP3 : 3400934367786
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 24/01/2014
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 04/06/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Acétate de cyprotérone ............................................................................................................. 2,000 mg

    Ethinylestradiol ......................................................................................................................... 0,035 mg

    Pour un comprimé enrobé de 90 mg.

    Excipient(s) à effet notoire : un comprimé enrobé contient 31,115 mg de lactose monohydraté et 19,371 mg de saccharose.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé enrobé.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement de l’acné modérée à sévère liée à une sensibilité aux androgènes (associée ou non à une séborrhée) et/ou de l’hirsutisme, chez les femmes en âge de procréer.

    Pour le traitement de l’acné, EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé doit être utilisé uniquement après échec d’un traitement topique ou de traitements antibiotiques systémiques.

    Dans la mesure où EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé est également un contraceptif hormonal, il ne doit pas être utilisé en association avec d’autres contraceptifs hormonaux (voir rubrique 4.3).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    · EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé : en traitement initial doit être initié de la façon suivante :

    o 1er cycle : prise quotidienne à la même heure d'un comprimé en commençant le premier jour du cycle pendant 21 jours.

    o Cycles suivants : après une pause thérapeutique de 7 jours, reprendre la plaquette suivante pendant 21 jours.

    · EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé : en relais d'un contraceptif estroprogestatif oral, doit être initié de la façon suivante :

    o Prendre le 1er comprimé de préférence le jour qui suit la prise du dernier comprimé actif du contraceptif estroprogestatif oral, ou au plus tard le jour qui suit la période habituelle d'arrêt des comprimés, ou le jour suivant la prise du dernier comprimé placebo du contraceptif estroprogestatif oral.

    Durée de traitement

    Trois mois au moins sont nécessaires pour obtenir une amélioration des symptômes. La nécessité de poursuivre le traitement doit être évaluée régulièrement par le médecin traitant.

    L’arrêt du traitement par EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé doit faire discuter avec la patiente le besoin d’une contraception.

    En cas de reprise d’EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé, après un arrêt d’au moins un mois, il convient de prendre en compte l’augmentation du risque d’accident thromboembolique veineux (voir rubrique 4.4).

    Cas d'oubli d'un ou de plusieurs comprimés :

    L'oubli d'un comprimé expose à un risque de grossesse. Si l'oubli est constaté dans les 12 heures qui suivent l'heure habituelle de la prise, prendre immédiatement le comprimé oublié, et poursuivre le traitement normalement en prenant le comprimé suivant à l'heure habituelle.

    Si l'oubli est constaté plus de 12 heures après l'heure normale de la prise, l'effet contraceptif n'est plus assuré. Prendre immédiatement le dernier comprimé oublié et poursuivre le traitement jusqu'à la fin de la plaquette, en utilisant simultanément une méthode contraceptive de type mécanique (préservatifs, spermicides,...) jusqu'à la reprise de la plaquette suivante, y compris pendant les règles.

    Conduite à tenir en cas de troubles gastro-intestinaux :

    En cas de troubles gastro-intestinaux sévères (par exemple : vomissement ou diarrhées), l'absorption d'un comprimé peut ne pas être complète ; des mesures contraceptives complémentaires doivent donc être prises.

    Si des vomissements se produisent dans les 3-4 heures qui suivent la prise d'un comprimé, les mêmes consignes que celles données pour les oublis de comprimés doivent s'appliquer (voir ci-dessus « Cas d’oubli d’un ou de plusieurs comprimés »).

    Informations complémentaires concernant les populations particulières

    Population pédiatrique

    EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé n’est pas indiqué avant la ménarche.

    Population gériatrique

    EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé n’est pas indiqué après la ménopause.

    Patientes atteintes d’insuffisance rénale

    EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé n’a pas été étudié de façon spécifique chez les patientes atteintes d’insuffisance rénale. Les données disponibles ne suggèrent pas de modification du traitement chez ces patientes.

    Mode d’administration

    Voie orale.

    4.3. Contre-indications  

    Ne pas utiliser ce médicament dans les pathologies et/ou situations décrites ci-dessous :

    · Utilisation concomitante d’un autre contraceptif hormonal (voir rubrique 4.1 et 4.5),

    · En association avec le millepertuis (voir rubrique 4.5),

    · Présence ou antécédents de thrombose veineuse (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire),

    · Présence ou antécédents de thrombose artérielle (infarctus du myocarde, par exemple) ou de prodromes (angor et accident ischémique transitoire, par exemple),

    · Présence ou antécédents d’accident vasculaire cérébral (AVC),

    · Présence d’un facteur de risque sévère ou de facteurs de risque multiples de thrombose veineuse ou artérielle (voir rubrique 4.4) tels que :

    o diabète avec symptômes vasculaires,

    o hypertension artérielle sévère,

    o dyslipoprotéinémie sévère.

    · Prédisposition héréditaire ou acquise à la thrombose veineuse ou artérielle, telle qu’une résistance à la protéine C activée (PCa), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S, une hyperhomocystéinémie ou la présence d’anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique) ;

    · Atteinte hépatique en cours d’évolution ;

    · Tumeur hépatique (bénigne ou maligne) évolutive ou ancienne ;

    · Tumeur maligne hormono-dépendante connue ou suspectée (exemple : organes génitaux ou seins) ;

    · Saignements vaginaux d'origine inconnue ;

    · Antécédent de migraine avec signes neurologiques focalisés ;

    · Méningiome ou antécédents de méningiome ;

    · Hypersensibilité à la (aux) substance(s) active(s) ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé est contre-indiqué en administration concomitante avec des médicaments contenant l’association ombitasvir/paritaprévir/ritonavir, le dasabuvir ou des médicaments contenant l’association glécaprévir/pibrentasvir (voir rubriques 4.4 et 4.5).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé est une association estroprogestative, composée d’un progestatif, l’acétate de cyprotérone, et d’un estrogène, l’éthinylestradiol, et est administré pendant 21 jours au cours de chaque cycle menstruel. Sa composition est similaire à celle d’un contraceptif oral combiné (COC).

    Durée de traitement

    Trois mois au moins sont nécessaires pour obtenir une amélioration des symptômes. La nécessité de poursuivre le traitement doit être évaluée régulièrement par le médecin traitant (voir rubrique 4.2).

    L’arrêt du traitement par EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé doit faire discuter avec la patiente le besoin d’une contraception.

    Les données cliniques et épidémiologiques concernant les associations estroprogestatives sont principalement issues des données obtenues avec d'autres associations estroprogestatives orales. C'est pourquoi les mises en gardes présentées ci-dessous s'appliquent également à EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé.

    Si l’un(e) des affections/ facteurs de risque mentionnés ci-dessous est présent(e), les bénéfices de l’utilisation d’EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé, doivent être évalués de façon individuelle au regard des risques possibles pour la patiente et discutés avec elle avant de commencer à utiliser EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé.

    En cas d’aggravation, d’exacerbation ou de survenue pour la première fois de l’une de ces affections ou de l’un de ces facteurs de risque, la patiente doit contacter son médecin. Le médecin devra alors décider s'il est nécessaire d'interrompre l’utilisation d’EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé.

    RISQUE THROMBOEMBOLIQUE VEINEUX ET ARTERIEL

    Avant la prescription, il importe de rechercher systématiquement les facteurs de risque thromboembolique veineux et artériel et de prendre en compte les contre-indications ou précautions d'emploi.

    La survenue de symptômes pouvant faire craindre l'imminence d'une complication impose l'arrêt du traitement : céphalées importantes et inhabituelles, troubles oculaires, élévation de la tension artérielle, signes cliniques de phlébite et d'embolie pulmonaire.

    Troubles vasculaires

    · L’utilisation d’EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé est associée à une augmentation du risque thromboembolique veineux comparé à une non-utilisation. Le sur-risque d’événements thromboemboliques veineux (ETV) est maximal au cours de la première année d’utilisation d’EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé ou lorsque la patiente reprend son traitement ou lorsqu’elle l’utilise après un intervalle sans contraceptif oral d’au moins un mois. Les événements thromboemboliques veineux peuvent être fatals dans 1 à 2 % des cas.

    · Les études épidémiologiques ont montré que l’incidence des ETV est 1,5 à 2 fois plus élevée chez les utilisatrices d’EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé que chez les utilisatrices de contraceptifs oraux combinés (COC) contenant du lévonorgestrel et pourrait être similaire au risque observé avec les COC contenant du désogestrel / du gestodène / de la drospirénone.

    · Il est possible que l’on compte, parmi les utilisatrices d’EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé, des patientes pouvant présenter un risque cardiovasculaire accru de façon inhérente, comme celui associé au syndrome des ovaires polykystiques.

    · Les études épidémiologiques ont également montré une association entre l’utilisation de contraceptifs hormonaux et une augmentation du risque thromboembolique artériel (infarctus du myocarde, accident ischémique transitoire).

    · De façon extrêmement rare, des cas de thrombose ont également été signalés ailleurs, par exemple au niveau des veines et artères hépatiques, mésentériques, rénales, cérébrales ou rétiniennes, chez les utilisatrices de contraceptifs hormonaux.

    · Les symptômes d’une thrombose veineuse ou artérielle ou d’un accident vasculaire cérébral peuvent être notamment : douleur et/ou gonflement unilatéral inhabituel de la jambe ; douleur soudaine et sévère dans la poitrine, irradiant ou non dans le bras gauche ; essoufflement soudain ; apparition soudaine d’une toux ; céphalées inhabituelles, sévères, prolongées ; perte soudaine de la vision, partielle ou totale ; diplopie ; troubles du langage ou aphasie ; vertiges ; perte de connaissance avec ou sans convulsions focalisées ; affaiblissement ou engourdissement très marqué touchant subitement un hémicorps ou une partie du corps ; troubles moteurs ; douleur abdominale aiguë.

    · Les accidents thromboemboliques artériels peuvent être d’évolution fatale.

    Le risque thromboembolique veineux augmente dans les cas suivants :

    · âge ;

    · tabagisme (le risque est d’autant plus élevé que le tabagisme est important et l’âge avancé, en particulier après 35 ans). Il doit être fortement recommandé aux femmes de plus de 35 ans de ne pas fumer si elles souhaitent utiliser EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé ;

    · antécédents familiaux (événements thromboemboliques veineux survenus dans la fratrie ou chez un parent à un âge relativement jeune). Si une prédisposition héréditaire est suspectée, la patiente devra être renvoyée vers un spécialiste pour se faire conseiller avant toute décision concernant l’utilisation d’un contraceptif hormonal ;

    · immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention sur les jambes ou traumatisme majeur. Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l’utilisation du médicament (au moins quatre semaines à l’avance, en cas de chirurgie programmée) et de ne le reprendre que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si l’utilisation d’EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé n’a pas été interrompue à l’avance.

    · obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2).

    Le risque thromboembolique artériel ou d’accident vasculaire cérébral augmente dans les cas suivants :

    · âge ;

    · tabagisme (le risque est d’autant plus élevé que le tabagisme est important et l’âge avancé, en particulier après 35 ans). Il doit être fortement recommandé aux femmes de plus de 35 ans de ne pas fumer si elles souhaitent utiliser EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé ;

    · dyslipoprotéinémie ;

    · obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2) ;

    · hypertension artérielle ;

    · migraine ;

    · valvulopathie cardiaque ;

    · fibrillation auriculaire ;

    · antécédents familiaux (thrombose artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent à un âge relativement jeune). Si une prédisposition héréditaire est suspectée, la patiente devra être renvoyée vers un spécialiste pour se faire conseiller avant toute décision concernant l’utilisation d’un contraceptif hormonal.

    Les autres affections médicales qui ont été associées à des événements indésirables vasculaires sont notamment le diabète, le lupus érythémateux disséminé, le syndrome hémolytique et urémique, les entéropathies inflammatoires chroniques (maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique, par exemple) et la drépanocytose.

    L’augmentation du risque thromboembolique en période post-partum doit être prise en compte (pour plus d’informations, voir rubrique 4.6).

    L’augmentation de la fréquence ou de la sévérité des migraines au cours de l’utilisation d’EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé (pouvant être le signe précurseur d’un accident vasculaire cérébral (AVC)) peut constituer un motif d’arrêt immédiat d’EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé.

    Il doit être spécifiquement indiqué aux femmes utilisant EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé de contacter leur médecin en cas de symptômes évoquant une possible thrombose. En cas de thrombose suspectée ou confirmée, l’utilisation d’EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé doit être interrompue. En raison de la tératogénicité de certains traitements anticoagulants par voie orale, une autre méthode de contraception doit être envisagée si nécessaire.

    CANCERS GYNECOLOGIQUES

    Certaines études épidémiologiques suggèrent que les associations estroprogestatives orales pourraient être associées à une augmentation du risque de cancer du col de l'utérus chez les utilisatrices d'associations estroprogestatives orales à long terme (> 5 ans). Il n'est cependant pas établi dans quelle mesure cette augmentation du risque est liée à des facteurs confondants tels que le comportement sexuel et d'autres facteurs comme le papilloma virus humain (HPV).

    Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a conclu qu'il existe une légère augmentation du risque relatif (RR = 1,24) de cancer du sein chez les femmes sous association estroprogestative orale. Cette majoration du risque disparaît progressivement au cours des 10 ans qui suivent l'arrêt d'une association estroprogestative orale.

    Le cancer du sein étant rare chez les femmes de moins de 40 ans, le nombre plus élevé de cancers diagnostiqués chez les utilisatrices habituelles ou nouvelles utilisatrices d'une association estroprogestative orale reste faible par rapport au risque global de cancer du sein.

    Ces études ne permettent pas d'établir une relation de causalité. Il est possible que, chez les utilisatrices d'associations estroprogestatives orales, cette augmentation du risque soit due à un diagnostic plus précoce du cancer du sein, aux effets biologiques de cette association estroprogestative orale ou à l'association des deux. Les cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices ont tendance à être moins évolués cliniquement par rapport à ceux diagnostiqués chez des femmes n'en n'ayant jamais utilisé.

    AUTRES

    Dans de rares cas, des tumeurs bénignes du foie, et dans de plus rares cas encore, des tumeurs malignes du foie ont été rapportées chez des utilisatrices d'associations estroprogestatives orales.

    Dans des cas isolés, ces tumeurs ont conduit à des hémorragies intra-abdominales mettant en jeu le pronostic vital. Chez les femmes sous associations estroprogestatives orales, la survenue de douleurs de la partie supérieure de l'abdomen, d'augmentation du volume du foie ou de signes d'hémorragie intra-abdominale doit faire évoquer une tumeur hépatique.

    Chez les femmes atteintes d'hypertriglycéridémie ou ayant des antécédents familiaux d'hypertriglycéridémie, un risque accru de pancréatite peut survenir en cas d'utilisation d'associations estroprogestatives orales.

    Une augmentation modérée de la pression artérielle a été observée chez de nombreuses femmes sous associations estroprogestatives orales ou prenant EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé. Cette augmentation est rarement cliniquement significative. Toutefois, si les chiffres tensionnels élevés persistent, il convient d’arrêter le traitement par EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé et de prendre en charge l’hypertension artérielle. S’il est jugé nécessaire de maintenir le traitement par EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé, celui-ci pourra éventuellement être repris après normalisation des chiffres tensionnels par un traitement antihypertenseur.

    La survenue ou l'aggravation des pathologies suivantes a été observée au cours de la grossesse ou chez des femmes prenant des associations estroprogestatives orales, bien que la responsabilité des estroprogestatifs n'ait pu être établie : ictère et/ou prurit dû à une cholestase, lithiase biliaire, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, chorée de Sydenham, herpès gravidique, hypoacousie par otosclérose.

    Chez les femmes présentant un angiœdème héréditaire, les estrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver des symptômes d'angiœdème.

    La survenue d'anomalies hépatiques aiguës ou chroniques peut nécessiter l'arrêt du traitement jusqu'à la normalisation des paramètres hépatiques.

    La récidive d'un ictère cholestatique et/ou d'un prurit liés à une cholestase survenue au cours d'une grossesse précédente ou de la prise antérieure d'hormones stéroïdiennes doit faire arrêter le traitement.

    Les associations estroprogestatives orales peuvent avoir un effet sur la résistance périphérique à l'insuline et la tolérance au glucose ; il n'est cependant pas obligatoire de modifier le traitement chez des diabétiques utilisant une association estroprogestative orale faiblement dosée (contenant moins de 0,05 mg d'éthinylestradiol). Les femmes diabétiques doivent cependant être étroitement surveillées, en particulier lors de l'instauration d'une association estroprogestative orale.

    Des cas d'aggravation de dépression endogène, d'épilepsie, de maladie de Crohn et de rectocolite hémorragique ont été observés sous associations estroprogestatives orales.

    L’état dépressif et la dépression sont des effets indésirables bien connus liés à l’utilisation de contraceptifs hormonaux (voir rubrique 4.8). La dépression peut être grave et constitue un facteur de risque bien connu de comportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes de contacter leur médecin en cas de changements d’humeur et de symptômes dépressifs, y compris peu de temps après le début du traitement.

    Un chloasma peut survenir, en particulier chez les femmes ayant des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes ayant une prédisposition au chloasma sous associations estroprogestatives orales doivent éviter de s'exposer au soleil ou aux rayons ultraviolets.

    Méningiome :

    Des cas de méningiomes (simples et multiples) ont été rapportés lors de l’utilisation d’acétate de cyprotérone, principalement à des doses élevées de 25 mg et plus et sur une durée prolongée (voir rubrique 5.1). Si un méningiome est diagnostiqué chez un patient, tout traitement contenant de la cyprotérone, y compris EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé, doit être interrompu par mesure de précaution.

    Diminution de l'efficacité :

    L'efficacité d’EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé peut être diminuée en cas d'oubli de comprimés (voir rubrique 4.2), de troubles gastro-intestinaux (voir rubrique 4.2) ou de prise concomitante de certains traitements (voir rubrique 4.5).

    Troubles du cycle :

    Des métrorragies et des « spottings » peuvent apparaître, plus particulièrement pendant les premiers mois d'utilisation. Ils cessent en général spontanément et il n'y a pas lieu d'interrompre le traitement. Si ces saignements persistent ou apparaissent pour la première fois après une utilisation prolongée, la recherche d'une éventuelle cause organique s'impose.

    Chez certaines femmes, sous association estroprogestative orale, les hémorragies de privation peuvent ne pas survenir au cours de l'intervalle libre. Si l'association estroprogestative orale a été prise comme décrit dans la rubrique 4.2, il est peu probable que la femme soit enceinte. Cependant, si l'association estroprogestative orale n'a pas été prise correctement avant l'absence de la première hémorragie de privation ou si deux hémorragies de privation successives ne se produisent pas, il convient de s'assurer de l'absence de grossesse avant de poursuivre le traitement.

    Elévations des ALAT :

    Lors d’études cliniques incluant des patients traités pour des infections par le virus de l’hépatite C (VHC) avec des médicaments contenant l’association ombitasvir/paritaprévir/ritonavir et le dasabuvir, avec ou sans ribavirine, les élévations des transaminases (ALAT) supérieures à 5 fois la limite supérieure de la normale (LSN) étaient significativement plus fréquentes chez les femmes utilisant des médicaments contenant de l’éthinylestradiol, tels que les contraceptifs hormonaux combinés (CHC). De plus, également chez des patients traités par glécaprévir/pibrentasvir, des élévations des ALAT ont été observées chez les femmes utilisant des médicaments contenant de l'éthinylestradiol, tels que les CHC (voir rubriques 4.3 et 4.5).

    Examen clinique :

    Un examen médical complet (incluant un examen clinique, le recueil des antécédents médicaux et familiaux) est nécessaire avant et périodiquement en cours de traitement ; celui-ci tiendra compte des contre-indications (voir rubrique 4.3) et des mises en garde (voir rubrique 4.4).

    La fréquence et la nature des examens pratiqués tiendront compte des recommandations médicales établies et seront adaptées à chaque patiente. Ils porteront généralement sur : le poids, la tension artérielle, les seins, l'appareil génital, le frottis cervicovaginal, la triglycéridémie et la cholestérolémie, la glycémie.

    Il sera conseillé aux femmes de lire attentivement la notice du produit et de respecter les recommandations qu'elle contient.

    Les femmes doivent de plus être informées qu’EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé ne protège pas contre l'infection au VIH (SIDA) ou les autres maladies sexuellement transmissibles.

    Ce médicament contient du saccharose. Les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    NB : le résumé des caractéristiques du produit des médicaments associés doit être consulté pour identifier toute interaction éventuelle.

    · Effets d’autres médicaments sur EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé :

    Une induction enzymatique peut déjà être observée après quelques jours de traitement. L'induction enzymatique maximale est généralement observée dans les premières semaines. Après l’arrêt du traitement, l’induction enzymatique peut perdurer environ 4 semaines.

    Substances diminuant la clairance des COC (inhibiteurs enzymatiques) :

    La pertinence clinique d’interactions potentielles avec les inhibiteurs enzymatiques reste inconnue.

    L'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 peut augmenter les concentrations plasmatiques de l'estrogène, du progestatif ou des deux.

    Il a été montré que des doses quotidiennes de 60 à 120 mg d’étoricoxib prises de manière concomitante avec un contraceptif hormonal combiné contenant 0,035 mg d’éthinylestradiol augmentaient respectivement de 1,4 à 1,6 fois les concentrations plasmatiques d’éthinylestradiol.

    · Effets des associations estrogène/progestatif sur d'autres médicaments :

    Les données cliniques suggèrent que l'éthinylestradiol inhibe la clairance des substrats du CYP1A2, entrainant ainsi une augmentation faible (ex. théophylline) ou modérée (ex. tizanidine) de leur concentration plasmatique.

    Associations contre-indiquées

    + CONTRACEPTIF HORMONAL

    Utilisation concomitante d’un autre contraceptif hormonal (voir rubrique 4.3).

    + MILLEPERTUIS

    Diminution des concentrations plasmatiques de l'association estroprogestative orale, en raison de l'effet inducteur enzymatique du millepertuis, avec risque de baisse d'efficacité voire d'annulation de l'effet contraceptif dont les conséquences peuvent être éventuellement graves (survenue d'une grossesse).

    + DASABUVIR ; OMBITASVIR ; PARITAPREVIR ; RITONAVIR ; GLECAPREVIR ; PIBRENTASVIR

    Augmentation de l’hépatotoxicité.

    L’utilisation concomitante de médicaments contenant l’association ombitasvir/paritaprévir/ritonavir, le dasabuvir, avec ou sans ribavirine, ou l’association glécaprévir/pibrentasvir peut augmenter le risque d’élévation des ALAT (voir rubriques 4.3 et 4.4). Dès lors, les utilisatrices d’EVEPAR doivent changer de méthode de contraception (par ex., contraceptif à base de progestatif seul ou méthodes non-hormonales) avant de débuter un traitement avec ces médicaments. EVEPAR peut être réinstauré 2 semaines après la fin du traitement par ces médicaments.

    Associations déconseillées

    + INDUCTEURS ENZYMATIQUES

    Anticonvulsivants (phénobarbital, phénytoïne, fosphénytoïne, primidone, carbamazépine, oxcarbazépine) ; rifabutine ; rifampicine ; dabrafénib ; inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse (névirapine et efavirenz).

    Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.

    Diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique de l’association estroprogestative orale.

    + LAMOTRIGINE

    Eviter de mettre en route une association estroprogestative orale pendant la période d’ajustement posologique de la lamotrigine.

    Risque de diminution des concentrations et de l’efficacité de la lamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique.

    + MODAFINIL

    Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l'association et un cycle suivant.

    Risque de diminution de l'efficacité contraceptive, pendant le traitement et un cycle après l'arrêt du traitement par le modafinil, en raison de son potentiel inducteur enzymatique.

    + NELFINAVIR

    Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l'association et un cycle suivant.

    Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en association estroprogestative orale.

    + INHIBITEURS DE PROTEASES BOOSTES PAR RITONAVIR

    Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l'association et un cycle suivant.

    Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal, due à l'augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir.

    + TOPIRAMATE

    Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l'association et un cycle suivant.

    Pour des doses de topiramate ≥ 200 mg/jour : risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en estrogène.

    + VEMURAFENIB

    Risque de diminution des concentrations en estroprogestatifs, avec pour conséquence un risque d’inefficacité.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + APREPITANT

    Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l’association et un cycle suivant.

    Diminution des concentrations de l’estroprogestatif, avec risque de moindre efficacité contraceptive.

    + BOCEPREVIR

    Utiliser une méthode contraceptive fiable, additionnelle ou alternative, pendant la durée de l’association.

    Risque de diminution de l’efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par le bocéprévir.

    + BOSENTAN

    Utiliser une méthode contraceptive fiable, additionnelle ou alternative, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.

    Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique de l’association estroprogestative orale.

    + ELVITEGRAVIR

    Utiliser un estroprogestatif contraceptif avec au moins 30 µg d’éthinylestradiol. Diminution des concentrations d’éthinylestradiol, avec risque de moindre efficacité contraceptive. De plus, augmentation des concentrations du progestatif.

    + GRISEOFULVINE

    Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.

    Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique de l’association estroprogestative orale.

    + LAMOTRIGINE

    Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la lamotrigine lors de la mise en route d’une association estroprogestative orale et après son arrêt.

    Risque de diminution des concentrations et de l’efficacité de la lamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique.

    + RUFINAMIDE

    Diminution modérée des concentrations d’éthinylestradiol.

    Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive en particulier de type mécanique.

    + TELAPREVIR

    Utiliser une méthode contraceptive fiable, additionnelle ou alternative, pendant la durée de l’association et deux cycles suivants.

    Risque de diminution de l’efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par le télaprévir.

    Association à prendre en compte

    + ETORICOXIB

    Augmentation des concentrations d’éthinylestradiol par l’étoricoxib.

    Autres formes d’interactions

    Examens biologiques

    L'utilisation d'associations estroprogestatives orales peut influencer les résultats de certains examens biologiques.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    · Pour l'éthinylestradiol : en clinique, à la différence du diéthylstilbestrol, les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d'écarter, à ce jour, un risque malformatif, en début de grossesse, des estrogènes administrés seuls ou en association.

    · Pour l'acétate de cyprotérone : les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence un effet féminisant dose-dépendant de l'acétate de cyprotérone.

    En clinique, le risque est potentiel, en cas de fortes doses administrées pendant la période de différenciation sexuelle (de la 8ème semaine d'aménorrhée jusqu'à environ 17 semaines d'aménorrhée).

    Toutefois, aucun effet de ce type n'a été rapporté à ce jour sur un suivi d'une centaine de grossesses.

    · EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé n’est pas indiqué pendant la grossesse.

    En cas de doute sur l'éventualité d'une grossesse, un test sera pratiqué avant le début du traitement.

    La découverte d'une grossesse, en cours de traitement, ne justifie pas l'interruption de la grossesse ; néanmoins le traitement par EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé devra être arrêté.

    Allaitement

    Les substances actives sont excrétées dans le lait maternel.

    L’utilisation d’EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé, est à éviter pendant l’allaitement.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés.

    4.8. Effets indésirables  

    4.8.1 Résumé du profil de sécurité

    Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés l’évépar sont : nausées, douleurs abdominales, prise de poids, céphalées, humeur dépressive, modification de l’humeur, douleurs mammaires, tension mammaire. Ils apparaissent chez au moins 1% des patientes.

    Il existe une augmentation du risque thromboembolique chez toutes les femmes utilisant EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé (voir rubrique 4.4).

    4.8.2 Liste des effets indésirables

    Les effets indésirables rapportés avec EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé sont répertoriés ci-dessous par Classe Système Organe et par fréquence. Les fréquences sont définies selon les catégories suivantes : fréquent (≥ 1/ 100 à < 1/10), rare (≥ 1/ 10 000 à < 1/1 000) et fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles).

    Affections du système immunitaire

    Fréquence indéterminée : Hypersensibilité

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Fréquence indéterminée : Rétention hydrique

    Affections psychiatriques

    Fréquent : Humeur dépressive

    Modification de l'humeur

    Fréquence indéterminée : Diminution de la libido

    Augmentation de la libido

    Affections du système nerveux

    Fréquent : Céphalées

    Fréquence indéterminée : Migraine

    Affections oculaires

    Fréquence indéterminée : Irritation oculaire par les lentilles de contact

    Affections vasculaires :

    Rare : Evénements thromboemboliques

    Fréquence indéterminée : Augmentation de la pression artérielle / hypertension

    Affections gastro-intestinales

    Fréquent : Nausées

    Douleurs abdominales

    Fréquence indéterminée : Vomissements

    Diarrhée

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquence indéterminée : Rash

    Urticaire

    Erythème noueux

    Erythème multiforme

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Fréquent : Douleurs mammaires

    Tension mammaire

    Fréquence indéterminée : Hypertrophie mammaire

    Pertes vaginales

    Ecoulement mammaire

    Investigations

    Fréquent : Prise de poids

    Fréquence indéterminée : Perte de poids.

    Chez les femmes avec des antécédents d’angiœdème héréditaire, les œstrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver les symptômes d’angiœdème.

    Les effets indésirables graves suivants, décrits en rubrique 4.4, ont été signalés chez des femmes utilisant EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé :

    · Evénements thromboemboliques veineux (phlébite, thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire).

    · Evénements thromboemboliques artériels (en particulier infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral).

    Effets à l'arrêt du traitement : aménorrhées post-thérapeutiques.

    Des aménorrhées avec anovulation (survenant plus volontiers chez les femmes ayant des antécédents de cycles irréguliers) peuvent s'observer à l'arrêt du traitement. Elles disparaissent en général spontanément. En cas de prolongation, avant toute nouvelle prescription, la recherche d'une éventuelle pathologie hypophysaire s'impose.

    4.8.3 Description de certains effets indésirables particuliers

    Une augmentation du risque d'événements thrombotiques et thromboemboliques artériels et veineux, incluant l’infarctus du myocarde, l’AVC, les accidents ischémiques transitoires, la thrombose veineuse et l’embolie pulmonaire, a été observée chez les femmes utilisant des CHC. Pour des informations détaillées, voir rubrique 4.4.

    Les effets indésirables graves suivants ont été rapportés chez des femmes utilisatrices d'associations estroprogestatives contraceptive et sont décrits à la rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi:

    · évènements thromboemboliques veineux ;

    · évènements thromboemboliques artériels ;

    · hypertension ;

    · tumeurs hépatiques ;

    · apparition ou aggravation d'affections dont l'association avec les COC n'est pas certaine: maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, épilepsie, endométriose, fibrome utérin, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, herpès gravidique, chorée de Sydenham, syndrome hémolytique et urémique, ictère cholestatique ;

    · chloasma ;

    · perturbations chroniques ou aigües de la fonction hépatique pouvant nécessiter l'arrêt d’une COC jusqu'à normalisation des valeurs de la fonction hépatique ;

    · survenue ou aggravation des symptômes d'angiœdème par les estrogènes chez les femmes présentant un angiœdème héréditaire ;

    · hyperlipidémies (hypertriglycéridémie et/ou hypercholestérolémie), diabète ;

    · saignements intermenstruels, oligoménorrhée, aménorrhée ;

    · adénome hypophysaire à prolactine (éventuellement révélé par une galactorrhée) ;

    · vertiges, modification de la vision ;

    La fréquence de diagnostic du cancer du sein est très légèrement augmentée chez les utilisatrices de COC. Comme le cancer du sein est rare chez les femmes de moins de 40 ans, cette augmentation est faible par rapport au risque global de cancer du sein. La relation de causalité avec l'utilisation d'une association estroprogestative orale reste inconnue. Pour plus d’information se reporter aux rubriques 4.3 et 4.4.

    Interactions

    Des métrorragies et/ou un échec de la contraception peuvent être le résultat d’interactions entre les contraceptifs oraux et d’autres médicaments (inducteurs enzymatiques) (voir rubrique 4.5).

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Le surdosage peut se manifester par des signes digestifs (nausées, vomissements...), des troubles du cycle et des hémorragies de privation. L’hémorragie de privation peut également se produire chez les filles avant leur ménarche, si elles prennent accidentellement le médicament.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : antiandrogènes et estrogènes, code ATC : G03HB01.

    Association estro-antiandrogénique, faiblement dosée en estrogène, EVEPAR possède les propriétés des deux substances :

    · l'effet spécifique antiandrogénique de l'acétate de cyprotérone, par inhibition compétitive de la liaison de la 5-α dihydrotestostérone au récepteur cytosolique des cellules cibles, qui freine la production et l'excrétion de sébum, la croissance et le développement du poil.

    Dérivé de la 17-α- hydroxyprogestérone, il a une action progestative. Son action antigonadotrope est amplifiée par celle de l'éthinylestradiol. L'acétate de cyprotérone ne possède pas d'action estrogénique mais un effet antiestrogène, ni d'action nocive sur la fonction du cortex surrénalien.

    · l'effet trophique sur l'endomètre et l'action antigonadotrope des 35 µg d'éthinylestradiol.

    Méningiome

    Sur la base des résultats d’une étude épidémiologique française de cohorte, une association, dépendante de la dose cumulée, entre l’acétate de cyprotérone et le risque de méningiome a été observée. Cette étude s’est appuyée sur les données de la Caisse Nationale de l’Assurance Maladie (CNAM) et a inclus une population de 253 777 femmes utilisatrices de comprimés de cyprotérone à 50 mg - 100 mg. L’incidence des méningiomes traités par chirurgie ou radiothérapie a été comparée entre les femmes exposées à l’acétate de cyprotérone à forte dose (dose cumulée ≥ 3 g) et les femmes faiblement exposées à l’acétate de cyprotérone (dose cumulée < 3 g). Une relation entre la dose cumulée et le niveau de risque a été mise en évidence.

    Dose cumulée d’acétate de cyprotérone

    Taux d’incidence (en patient-années)

    HRajusté (IC à 95%) a

    Faiblement exposé (<3 g)

    4,5/100 000

    Réf.

    Exposé à ≥3 g

    23,8/100 000

    6,6 [4,0-11,1]

    12 à 36 g

    26/100 000

    6,4 [3,6-11,5]

    36 à 60 g

    54,4/100 000

    11,3 [5,8-22,2]

    Plus de 60 g

    129,1/100 000

    21,7 [10,8-43,5]

    a Ajusté en fonction de l'âge comme variable dépendante du temps et des œstrogènes à l'inclusion

    Une dose cumulée de 12 g peut correspondre, par exemple, à un an de traitement à 50 mg/jour pendant 20 jours chaque mois.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Après absorption rapide et totale, les deux substances actives suivent chacune une voie métabolique propre :

    · l'éthinylestradiol circulant est transformé en dérivé sulfoconjugué. Sa demi-vie plasmatique est d'environ 4 heures. Il est éliminé avec une demi-vie d'environ 24 heures dans les urines et dans les selles. Les métabolites urinaires sont glycuronoconjugés,

    · l'acétate de cyprotérone passe dans la circulation plasmatique sans important effet de premier passage hépatique. Sa demi-vie plasmatique est d'environ 4 heures. Il présente une certaine affinité pour le tissu adipeux d'où il est libéré régulièrement pour rejoindre la circulation générale. Il est éliminé avec une demi-vie de 2 jours environ après métabolisation principalement hépatique. L'élimination est complète pour 1/3 urinaire et 2/3 fécale, à 80 % sous forme de métabolites dont le plus important est le 15-β-hydroxycyprotérone.

    In vitro, l'éthinylestradiol est un inhibiteur réversible du CYP2C19, CYP1A1 et CYP1A2, ainsi qu'un inhibiteur « suicide » des CYP3A4/5, du CYP2C8, et du CYP2J2.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les études toxicologiques ont été menées sur chaque composant et leur association. Les études de toxicité aiguë n'indiquent pas de risque particulier, en cas d'ingestion accidentelle d'une forte dose d'estro-progestatif.

    Les études en administration réitérée n'indiquent pas de risque particulier pour l'homme. Cependant, il est connu que les stéroïdes sexuels peuvent promouvoir la croissance de certains tissus et tumeurs hormono-dépendants.

    Les tests classiques de mutagénèse in vivo et in vitro n'ont pas mis en évidence de potentiel mutagène ni génotoxique. Cependant, des études plus récentes ont montré que l'acétate de cyprotérone, comme d'autres dérivés stéroïdiens et d'autres principes actifs de nature chimique différente, pouvait induire la formation d'adduits d'ADN (accompagnée d'une augmentation de la réparation de l'ADN), sur des cellules hépatiques de rat et de singe ainsi que sur des hépatocytes humains.

    Cette formation d'adduits d'ADN a été constatée à des doses d'exposition qui pourraient être retrouvées avec les schémas thérapeutiques recommandés pour l'acétate de cyprotérone.

    Administré in vivo chez le rat femelle, l'acétate de cyprotérone provoque, comme d'autres progestatifs, une augmentation de la fréquence de survenue de lésions hépatiques en foyers, peut-être pré-néoplasiques, avec altération des enzymes cellulaires.

    La signification clinique de ces résultats expérimentaux reste inconnue. Les données cliniques accumulées jusqu'à ce jour ne laissent pas supposer une augmentation de l'incidence des tumeurs hépatiques chez l'homme.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Lactose monohydraté, amidon de maïs, povidone K 25, stéarate de magnésium, talc, saccharose, povidone, macrogol 6 000, carbonate de calcium, glycérol à 85 pour cent, dioxyde de titane, oxyde de fer jaune (E 172), cire de lignite.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    5 ans

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    21 comprimés sous plaquette (PVC/Aluminium). Boîte de 1 plaquette.

    21 comprimés sous plaquette (PVC/Aluminium). Boîte de 3 plaquettes.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d'exigences particulières pour l’élimination.

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    MYLAN S.A.S.

    117 ALLEE DES PARCS

    69800 SAINT-PRIEST

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 343 676-1 8 : 21 comprimés sous plaquette (PVC/Aluminium). Boîte de 1 plaquette.

    · 34009 343 677-8 6 : 21 comprimés sous plaquette (PVC/Aluminium). Boîte de 3 plaquettes.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 04/06/2021

    Dénomination du médicament

    EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé

    Acétate de cyprotérone/Ethinylestradiol

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce qu’EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé ?

    3. Comment prendre EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : antiandrogènes et estrogènes - code ATC : G03HB01.

    EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé est une association de deux hormones : un estrogène et un progestatif (appelée association estroprogestative). Ce médicament freine la production et l'excrétion du sébum ainsi que la croissance et le développement du poil.

    EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé est utilisé pour traiter l’acné, associée ou non à une peau très grasse, et/ou la pilosité excessive chez les femmes en âge de procréer.

    Vous ne devez prendre EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé que si les autres traitements anti-acnéiques, notamment les traitements locaux et les antibiotiques, n’ont pas permis d’améliorer votre maladie de peau.

    En raison de ses propriétés contraceptives, le médicament devra vous être prescrit uniquement si votre médecin considère qu’un traitement par un contraceptif hormonal est approprié.

    A partir de quand agira le traitement ?

    L'efficacité sur l'acné ne se manifeste qu'après plusieurs mois de traitement.

    Avant de commencer un traitement par EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé et pendant ce traitement, un interrogatoire sur vos antécédents médicaux personnels et familiaux proches sera effectué par votre médecin ainsi qu'un examen médical notamment pour rechercher des contre-indications.

    Comme les autres associations estroprogestatives orales, EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé ne protège pas des infections au VIH (SIDA) ou des autres maladies sexuellement transmissibles.

    Ne prenez jamais EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé :

    Si l’une des situations suivantes vous concerne, signalez-le à votre médecin avant de commencer à utiliser EVEPAR. Votre médecin pourra alors vous conseiller d’utiliser un autre traitement :

    · si vous utilisez un autre contraceptif hormonal ;

    · en association avec le millepertuis ;

    · si vous souffrez d’hépatite C et que vous prenez des médicaments contenant l’association ombitasvir/paritaprévir/ritonavir, le dasabuvir ou l’association glécaprévir/pibrentasvir (voir rubrique 2 « Autres médicaments et EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé ») ;

    · si vous avez (ou avez déjà eu) un caillot sanguin dans la jambe (thrombose), dans le poumon (embolie pulmonaire) ou dans une autre partie du corps ;

    · si vous avez (ou avez déjà eu) une maladie pouvant être le signe précurseur d’une crise cardiaque (p. ex., une angine de poitrine provoquant une douleur intense dans la poitrine) ou d’un accident vasculaire cérébral (accident ischémique transitoire) ;

    · si vous avez (ou avez déjà eu) une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral ;

    · si vous avez une maladie pouvant augmenter le risque de caillot sanguin dans les veines ou les artères, telle que :

    o diabète associé à une atteinte des vaisseaux sanguins,

    o pression artérielle très élevée,

    o taux de graisses dans le sang très élevé (cholestérol ou triglycérides) ;

    · si vous avez des problèmes de coagulation sanguine (par exemple, un déficit en protéine C) ;

    · si vous avez (ou avez déjà eu) des migraines avec des troubles de la vision ;

    · si vous êtes allergique à l'acétate de cyprotérone ou l'éthinylestradiol ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament mentionnés dans la rubrique 6 ;

    · si vous avez un foie qui fonctionne mal, si vous avez (ou avez eu) un cancer du foie (tumeur maligne) ou un développement excessif du foie (tumeur bénigne) ;

    · si vous avez (ou avez eu) un cancer du sein, de l'utérus ou des organes génitaux ;

    · si vous avez des saignements du vagin dont on ne connaît pas la cause ;

    · si vous avez un méningiome ou un antécédent de méningiome (tumeur généralement bénigne de la couche de tissu situé entre le cerveau et le crâne).

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin, pharmacien, ou votre infirmier/ère avant de prendre EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé.

    EVEPAR agit également comme un contraceptif oral. Vous et votre médecin devrez prendre en compte toutes les recommandations qui s’appliquent normalement à l’utilisation sécurisée des contraceptifs hormonaux oraux.

    Si certaines des situations suivantes vous concernent, vous devez en informer votre médecin avant d'utiliser EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé.

    Consultez également votre médecin en cas de survenue ou d'aggravation d'une des pathologies mentionnées ci-dessous au cours de votre traitement par EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé :

    · si l'un de vos parents proches (parents, grands-parents, sœurs…) a eu un cancer du sein ;

    · si vous avez une maladie du foie ou de la vésicule biliaire ;

    · si vous avez un taux élevé de sucre dans le sang (diabète) ;

    · si vous avez des kystes sur les ovaires ;

    · si vous souffrez de dépression ;

    · si vous avez une maladie au long cours causant des inflammations et/ou des saignements au niveau de l'intestin (maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique) ;

    · si vous avez une maladie du sang provoquant des lésions rénales (syndrome hémolytique et urémique) ;

    · si vous avez une maladie héréditaire affectant la forme de vos globules rouges (drépanocytose).

    · si vous prenez un traitement contre l'épilepsie (voir rubrique « Autres médicaments et EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé ») ;

    · si vous avez une maladie du système immunitaire (lupus érythémateux disséminé) ;

    · si durant une grossesse ou un traitement hormonal, vous avez eu une perte auditive, une maladie du sang (porphyrie), des éruptions de vésicules sur la peau pendant la grossesse (herpès gestationnel), une maladie des nerfs avec des mouvements du corps brusques et non contrôlés (chorée de Sydenham) ;

    · évitez toute exposition directe au soleil ou aux rayons ultraviolets si, avant le traitement ou pendant le traitement, vous avez (ou avez eu) des taches brun doré (en particulier sur le visage) appelées « masque de grossesse » ;

    · les médicaments contenant des estrogènes peuvent induire ou aggraver les symptômes d'angiœdème en cas d'angiœdème héréditaire. Consultez immédiatement votre médecin si vous ressentez l’un des signes suivants : un gonflement de la face, de la langue et/ou de la gorge, une difficulté à avaler ou une urticaire associée à des difficultés pour respirer (symptômes de l'angiœdème).

    Lors de l’utilisation d’acétate de cyprotérone à fortes doses (25 mg et plus), une augmentation du risque de tumeur bénigne du cerveau (méningiome) a été rapportée. Si un méningiome vous est diagnostiqué, votre médecin arrêtera votre traitement par tous les médicaments contenant de la cyprotérone, y compris EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé par mesure de précaution (voir la rubrique « Ne prenez jamais EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé »).

    Troubles psychiatriques

    Certaines femmes qui utilisent des contraceptifs hormonaux dont EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé ont fait état d’une dépression ou d’un état dépressif. La dépression peut être grave et peut parfois donner lieu à des idées suicidaires. Si vous présentez des changements d’humeur et des symptômes dépressifs, sollicitez les conseils de votre médecin dès que possible.

    Arrêtez de prendre les comprimés et contactez immédiatement votre médecin si vous remarquez les signes possibles d’un caillot sanguin. Ces symptômes sont décrits en rubrique 2 « Caillots sanguins (thrombose) ».

    Caillots sanguins (thrombose)

    La prise d’EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé peut augmenter légèrement le risque d’apparition d’un caillot sanguin (appelé thrombose). Le risque de caillot sanguin lié à la prise d’EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé n’est que légèrement augmenté par rapport aux femmes qui ne prennent pas EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé ou qui n’utilisent aucun contraceptif oral. Une guérison totale n’est pas toujours obtenue et 1 à 2 % des cas peuvent être mortels.

    Caillots sanguins dans une veine

    Lorsqu’un caillot sanguin se forme dans une veine (thrombose veineuse), il peut boucher la veine. Ceci peut se produire dans les veines des jambes (phlébite), des poumons (embolie pulmonaire) ou de tout autre organe.

    L’utilisation d’un contraceptif associant un estrogène et un progestatif augmente le risque d’apparition de ce type de caillots en comparaison avec les femmes qui ne prennent pas de contraceptif oral combiné. Le risque d’apparition d’un caillot sanguin dans une veine est maximal pendant la première année d’utilisation d'un contraceptif oral. Ce risque n’est pas aussi élevé que le risque d’apparition d’un caillot sanguin pendant la grossesse.

    Le risque d’apparition de caillots sanguins dans une veine chez les utilisatrices de contraceptifs oraux combinés est encore augmenté dans les cas suivants :

    · avec l’âge ;

    · si vous fumez. Il est fortement recommandé d’arrêter de fumer lors de l’utilisation d’un contraceptif hormonal tel que EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé, en particulier si vous êtes âgée de plus de 35 ans ;

    · si l’un de vos proches parents a eu un caillot sanguin dans la jambe, le poumon ou tout autre organe à un âge jeune ;

    · si vous êtes en surpoids ;

    · si vous devez être opérée ou si vous êtes alitée pendant une longue période en raison d’une blessure ou d’une maladie, ou si votre jambe est immobilisée.

    Si vous êtes dans l’une de ces situations, il est important de prévenir votre médecin que vous utilisez EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé car il pourra être nécessaire d’interrompre le traitement. Votre médecin pourra vous demander d’arrêter d’utiliser EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé plusieurs semaines avant une intervention chirurgicale ou tant que votre mobilité est réduite. Votre médecin vous indiquera également à quel moment vous pourrez recommencer à utiliser EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé après avoir retrouvé une mobilité normale.

    Caillots sanguins dans une artère

    La présence d’un caillot sanguin dans une artère peut entraîner de graves problèmes. Par exemple, un caillot sanguin dans une artère du cœur peut provoquer une crise cardiaque et, dans le cerveau, il peut provoquer un accident vasculaire cérébral.

    L’utilisation d’un contraceptif oral combiné a été associée à une augmentation du risque de caillots dans les artères. Ce risque est encore accru dans les situations suivantes :

    · avec l’âge ;

    · si vous fumez. Il est fortement recommandé d’arrêter de fumer lors de l’utilisation d’un contraceptif hormonal tel qu’EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé, en particulier si vous êtes âgée de plus de 35 ans ;

    · si vous êtes en surpoids ;

    · si vous avez une pression artérielle élevée ;

    · si l’un de vos proches parents a eu une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral à un âge jeune ;

    · si vous avez des taux élevés de graisses dans le sang (cholestérol ou triglycérides) ;

    · si vous avez des migraines ;

    · si vous avez des problèmes cardiaques (maladie des valves cardiaques, troubles du rythme).

    Symptômes associés à la présence de caillots sanguins

    Arrêtez de prendre EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé et consultez immédiatement votre médecin si vous remarquez les signes possibles d’un caillot sanguin, comme :

    · une toux soudaine inhabituelle ;

    · une douleur intense dans la poitrine, pouvant s’étendre au bras gauche ;

    · un essoufflement ;

    · un mal de tête anormalement intense ou durable, ou une aggravation de vos migraines ;

    · une perte de vision partielle ou totale, ou une vision double ;

    · une élocution confuse ou des troubles du langage ;

    · une modification soudaine de l’audition, de l’odorat ou du goût ;

    · des vertiges ou des évanouissements ;

    · une faiblesse ou un engourdissement d’une partie du corps ;

    · une douleur intense dans l’abdomen ;

    · une douleur intense ou un gonflement au niveau de l’une de vos jambes.

    Le rétablissement, suite à un caillot sanguin, n’est pas toujours complet. Dans de rares cas, il peut s’ensuivre une invalidité grave et permanente ; le caillot sanguin peut même être mortel.

    Immédiatement après un accouchement, les femmes présentent un risque accru de caillots sanguins. Vous devrez donc demander à votre médecin au bout de combien de temps vous pourrez commencer à prendre EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé après l’accouchement.

    Informations à connaître concernant le risque de cancer du sein :

    Le cancer du sein est plus fréquent chez les femmes qui prennent une association estroprogestative orale sans que l'on sache si ce traitement en est la cause. En effet, il est possible que les femmes prenant ce type de traitement soient examinées plus souvent par leur médecin. Cette différence disparaît progressivement après l'arrêt du traitement.

    Il est donc important d'examiner régulièrement vos seins. Si vous constatez une grosseur au niveau des seins, vous devez contacter votre médecin.

    Informations à connaître concernant le risque de cancer du foie :

    Dans de rares cas, les femmes prenant ce traitement peuvent avoir un développement excessif du foie (tumeur bénigne), et plus rarement encore un cancer du foie (tumeur maligne).

    Par conséquent, consultez votre médecin si vous présentez subitement des maux de ventre intenses.

    Que faire si vous avez des saignements entre les règles ?

    Des saignements entre les règles peuvent survenir plus particulièrement pendant les premiers mois d'un traitement par EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé. Ils cessent en général spontanément et il n'y a pas lieu d'interrompre le traitement.

    Si ces saignements persistent plusieurs mois ou s'ils apparaissent au bout de plusieurs mois d'utilisation, consultez votre médecin.

    Que faire si vos règles ne surviennent pas pendant la période d'arrêt entre deux plaquettes ?

    Il est peu probable que vous soyez enceinte :

    · si vous avez pris correctement tous les comprimés ;

    · ET si vous n'avez pas eu de vomissements ou de diarrhées sévères ;

    · ET si vous n'avez pas pris d'autres médicaments.

    Si vous n'avez pas vos règles deux fois de suite, il se peut que vous soyez enceinte. Dans ce cas, consultez immédiatement votre médecin. Ne commencez pas la plaquette suivante tant que vous n'êtes pas certaine de ne pas être enceinte.

    En cas de doute, ne pas hésiter à demander l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien.

    Enfants et adolescents

    EVEPAR n’est pas indiqué avant l’apparition des premières règles (ménarche).

    Patientes âgées

    EVEPAR n’est pas indiqué après la ménopause.

    Autres médicaments et EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament ou préparations à base de plantes. Indiquez également à tout autre médecin ou dentiste, amené à vous prescrire un médicament (ou à votre pharmacien) que vous utilisez EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé. Ils vous indiqueront si vous devez prendre des mesures contraceptives complémentaires (par exemple des préservatifs) et si nécessaire, pendant quelle durée, ou si vous devez modifier l’utilisation d’un autre médicament dont vous avez besoin.

    Indiquez à votre médecin si vous utilisez un autre contraceptif hormonal ou des préparations à base de millepertuis (utilisées pour traiter une dépression) car l’utilisation concomitante de ces produits à EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé est contre-indiquée. Votre médecin pourra alors vous conseiller d’utiliser un traitement différent.

    Certains médicaments :

    · peuvent influer sur les taux sanguins d’EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé ;

    · peuvent diminuer son action contraceptive ;

    · peuvent provoquer des saignements inattendus (entre les règles).

    C’est notamment le cas :

    · des médicaments utilisés dans le traitement :

    o de l'épilepsie (par exemple la phénytoïne, la fosphénytoïne, le topiramate, les barbituriques, la carbamazépine, l'oxcarbazépine et le rufinamide),

    o de la tuberculose (par exemple la rifampicine et la rifabutine),

    o des infections par le VIH et le virus de l’hépatite C (aussi appelé inhibiteurs de protéases et inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse, tels que le ritonavir, la néviparine, l’efavirenz, le nelfinavir, l’elvitégravir) ou le virus de l’hépatite C (bocéprevir, télaprevir),

    o des mycoses (par exemple la griséofulvine),

    o de l’arthrite, l’arthrose (l’étoricoxib),

    o de l'hypertension artérielle dans les vaisseaux sanguins du poumon (le bosentan) ;

    · des médicaments à base de millepertuis ;

    · les médicaments utilisés dans le traitement des cancers de la peau (mélanomes) tels que dabrafenib, vemurafenib ;

    · un médicament utilisé pour traiter les vomissements au cours des chimiothérapies (aprépitant) ;

    · un médicament utilisé pour traiter les endormissements pendant la journée (modafinil) ;

    EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé, peut influer sur l’effet d'autres médicaments tels que :

    o la lamotrigine, un anti-épileptique, (ce qui peut entraîner une augmentation de la fréquence des crises d'épilepsie) ;

    o la théophylline (utilisée pour traiter des problèmes respiratoires) ;

    o la tizanidine (utilisée pour traiter des douleurs musculaires et/ou des crampes musculaires).

    N’utilisez pas EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé, si vous souffrez d’hépatite C et que vous prenez des médicaments contenant l’association ombitasvir/paritaprévir/ritonavir, le dasabuvir ou l’association glécaprévir/pibrentasvir car cela pourrait entraîner des élévations aux tests sanguins de la fonction hépatique (élévation de l’enzyme hépatique ALAT).

    Votre médecin vous prescrira un autre type de contraception avant de démarrer le traitement par ces médicaments.

    EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé peut être repris 2 semaines environ après la fin de ce traitement. Voir section 2 « Ne prenez jamais EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé ».

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant d'utiliser tout médicament.

    Examens biologiques

    Si vous devez effectuer un examen sanguin, informez votre médecin ou l'équipe du laboratoire que vous prenez EVEPAR, ce produit pouvant modifier les résultats de certains examens.

    EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Grossesse

    Si vous êtes enceinte, ce médicament n'a pas lieu de vous être prescrit.

    Si vous découvrez que vous êtes enceinte pendant le traitement, arrêtez de prendre ce médicament. Prévenez et consultez votre médecin, afin de se conformer à ses recommandations.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Allaitement

    L'utilisation de ce médicament est à éviter si vous allaitez.

    Si vous souhaitez allaiter votre enfant, prévenez votre médecin afin de vous conformer à ses recommandations.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés.

    EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé contient du lactose et du saccharose.

    Si votre médecin vous a informée d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Posologie

    · Prenez régulièrement 1 comprimé par jour au même moment de la journée (celui où vous risquez le moins de l'oublier), pendant 21 jours consécutifs.

    · Puis ne prenez pas de comprimé pendant 7 jours.

    · Commencez la plaquette suivante après cet arrêt de 7 jours.

    Mode d’administration

    Ce médicament est utilisé par voie orale.

    Quand devez-vous débuter le traitement ?

    Deux cas peuvent se présenter :

    Si vous ne preniez pas de contraceptif oral avant de commencer EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé :

    Prenez le premier comprimé d’EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé, le premier jour de vos règles, puis un comprimé par jour selon l'ordre indiqué par les flèches.

    Si vous preniez un contraceptif oral avant de commencer EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé :

    Prenez de préférence le premier comprimé d’EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé, le jour suivant la prise du dernier comprimé actif du contraceptif oral ou au plus tard le jour qui suit la période habituelle d'arrêt de prise du contraceptif oral (ou après la prise du dernier comprimé inactif du contraceptif oral). En cas de doute, demandez l'avis de votre médecin.

    Durée du traitement

    Votre médecin vous indiquera pendant combien de temps vous devez continuer à prendre ce médicament.

    Le traitement devra être poursuivi plusieurs mois. Les premiers signes d'amélioration sur l'acné apparaissent au bout de 3 ou 4 mois et parfois plus.

    Si vous avez pris plus d’EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé que vous n’auriez dû :

    Le surdosage peut se manifester par des signes digestifs (nausées, vomissements...), des troubles du cycle ou des saignements vaginaux. Ces saignements peuvent apparaître même chez les filles qui n’ont pas encore de règles et qui auraient accidentellement pris ce médicament.

    Consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous oubliez de prendre EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé :

    L'oubli d'un comprimé expose à un risque de grossesse.

    · Si l'oubli est constaté dans les 12 heures qui suivent l'heure habituelle de la prise, prenez immédiatement le comprimé oublié, et poursuivez le traitement normalement en prenant le comprimé suivant à l'heure habituelle.

    · Si l'oubli est constaté plus de 12 heures après l'heure normale de la prise, il existe un risque de grossesse :

    o prenez immédiatement le dernier comprimé oublié,

    o poursuivez le traitement jusqu'à la fin de la plaquette,

    o utilisez en même temps une contraception locale (préservatifs, spermicides...) jusqu'à la reprise de la plaquette suivante, y compris pendant les règles,

    o il est néanmoins recommandé de prendre l'avis de votre médecin.

    Que faire en cas de vomissements ou de diarrhées sévères ?

    Si vous vomissez dans les 3 ou 4 heures qui suivent la prise d'un comprimé ou si vous avez une diarrhée sévère, l'absorption du comprimé peut ne pas être complète et l'effet contraceptif diminué.

    La situation est identique à un oubli de comprimé.

    Après des vomissements ou une diarrhée, prenez un autre comprimé d'une plaquette de réserve dès que possible et de préférence dans les 12 heures qui suivent l'heure habituelle de prise.

    Si vous ne pouvez pas respecter ce délai ou si plus de 12 heures se sont écoulées, les mêmes consignes que celles données pour les oublis de comprimés s'appliquent. Reportez-vous au paragraphe « Si vous oubliez de prendre EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé ».

    Si vous arrêtez de prendre EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé :

    Vous pouvez arrêter de prendre EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé quand vous le souhaitez.

    Si vous ne souhaitez pas être enceinte, demandez conseil à votre médecin.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde. Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, en particulier si l’effet est sévère et persistant, ou si vous remarquez une modification de votre état de santé qui pourrait, selon vous, être due à EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé, informez-en votre médecin.

    Il existe une augmentation du risque de caillots sanguins dans les veines (thromboembolie veineuse [TEV]) ou dans les artères (thromboembolie artérielle [TEA]) de toutes les femmes qui prennent des contraceptifs hormonaux combinés. Pour plus de précisions sur les différents risques associés à la prise de contraceptifs hormonaux combinés, reportez-vous à la rubrique 2, « Quelles sont les informations à connaître avant de prendre EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé ».

    Les effets indésirables suivants ont été associés à l’utilisation d’EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé:

    Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 patiente sur 100) :

    · humeur dépressive ;

    · modification de l'humeur ;

    · maux de tête ;

    · nausées ;

    · douleurs au ventre ;

    · douleurs, tension des seins ;

    · augmentation du poids.

    Effets indésirables rares (pouvant affecter jusqu’à 1 patiente sur 1000) :

    · caillot sanguin dans une veine (thrombose) : dans une jambe (phlébite), dans les poumons (embolie pulmonaire), ou dans une autre partie du corps ;

    · caillot sanguin dans une artère (crise cardiaque, accident vasculaire cérébral (AVC)).

    Effets indésirables rapportés au cours de l'utilisation d’EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé, pour lesquels la fréquence est indéterminée :

    · allergie (gonflements du visage, de la gorge, démangeaisons, difficultés à respirer…) ;

    · rétention d'eau (visible par des gonflements) ;

    · modification de la libido (augmentation ou diminution du désir sexuel) ;

    · migraine ;

    · irritation des yeux par les lentilles de contact ;

    · vomissements ;

    · diarrhée ;

    · éruptions sur la peau (rash), urticaire (rougeur de la peau s'accompagnant de démangeaisons) ;

    · petites boules sous la peau (érythème noueux ou multiforme) ;

    · écoulement mammaire ;

    · hypertrophie mammaire (augmentation du volume des seins) ;

    · pertes vaginales ;

    · diminution du poids ;

    · augmentation de la pression artérielle.

    Si vous avez un angiœdème héréditaire, les médicaments contenant certaines hormones féminines (estrogènes) peuvent induire ou aggraver les symptômes d’angiœdème (voir rubrique 2. Précautions d’emploi ; mises en garde spéciales).

    Effets indésirables rapportés à l’arrêt du traitement :

    · absence de règles (aménorrhée).

    Des effets indésirables graves ont également été observés chez les femmes utilisatrices d'associations estroprogestatives (voir également rubrique « 2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé ») :

    · maladies du cœur et des vaisseaux sanguins : hypertension artérielle, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, phlébite, embolie pulmonaire ;

    · biologiques : quantité excessive de cholestérol, triglycérides ou de sucre dans le sang ;

    · perturbation du fonctionnement du foie, tumeurs bénignes ou malignes du foie ;

    · rareté des règles voire arrêt des règles pendant ou à l'arrêt du traitement, saignements entre les règles ;

    · adénome de l'hypophyse sécrétant de la prolactine (pouvant se révéler par un écoulement de lait par le mamelon) ;

    · vertiges ;

    · modification de la vision ;

    · apparition de taches brunes sur le visage ;

    · survenue ou aggravation des symptômes d’angiœdème ;

    · modification de la tolérance au glucose et de la résistance périphérique à l’insuline ;

    · survenue ou aggravation de certaines affections : maladies au long cours causant des inflammations et/ou des saignements au niveau de l'intestin (maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique), épilepsie, migraine, endométriose, fibrome utérin, porphyrie (maladie du sang), lupus érythémateux disséminé (maladie du système immunitaire), éruptions de vésicules sur la peau pendant la grossesse (herpès gestationnel), chorée de Sydenham (maladie des nerfs avec des mouvements du corps brusques et non contrôlés), syndrome hémolytique et urémique (maladie du sang provoquant des lésions rénales), jaunisse (ictère cholestatique), calculs biliaires.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Pas de précautions particulières de conservation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé  

    · Les substances actives sont :

    acétate de cyprotérone ............................................................................................................. 2,000 mg

    éthinylestradiol ......................................................................................................................... 0,035 mg

    pour un comprimé enrobé.

    · Les autres composants sont :

    Lactose monohydraté, amidon de maïs, povidone K 25, stéarate de magnésium, talc, saccharose, povidone, macrogol 6 000, carbonate de calcium, talc, glycérol à 85 pour cent, dioxyde de titane, oxyde de fer jaune (E172), cire de lignite.

    Qu’est-ce qu’EVEPAR 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé et contenu de l’emballage extérieur ?

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé enrobé. Boîte de 1 ou 3 plaquette(s) de 21 comprimés.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    MYLAN S.A.S.

    117 ALLEE DES PARCS

    69800 SAINT-PRIEST

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    MYLAN S.A.S.

    117 ALLEE DES PARCS

    69800 SAINT-PRIEST

    Fabricant  

    DELPHARM LILLE S.A.S – LYS LEZ LANNOY

    PARC D’ACTIVITES ROUBAIX-EST

    22 RUE DE TOUFFLERS CS 50070

    59452 LYS LEZ LANNOY

    ou

    BAYER WEIMAR GMBH UND CO. KG

    DOBEREINER STRASSE 20

    99427 WEIMAR

    ALLEMAGNE

    ou

    MYLAN S.A.S.

    117 ALLEE DES PARCS

    69800 SAINT-PRIEST

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    < {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).