EUPANTOL 40 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 60071952
  • Description : Eupantol contient la substance active pantoprazole. Eupantol est un « inhibiteur sélectif de la pompe à protons », un médicament qui diminue la quantité d’acide que produit votre estomac. Il est destiné à traiter les pathologies gastriques et intestinales liées à l’acidité.Eupantol est utilisé chez les adultes et les adolescents âgés de 12 ans et plus dans : Eupantol est utilisé chez les adultes dans :
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste II
    • Format : comprimé gastro-résistant(e)
    • Date de commercialisation : 08/02/1995
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen

    Les compositions de EUPANTOL 40 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé PANTOPRAZOLE 38524 40,00 mg FT
    Comprimé PANTOPRAZOLE SODIQUE SESQUIHYDRATÉ 67373 SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) aluminium de 28 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3797499
    • Code CIP3 : 3400937974998
    • Prix : 6,25 €
    • Date de commercialisation : 01/01/2011
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    plaquette(s) aluminium de 50 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 5590348
    • Code CIP3 : 3400955903482
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 19/04/1996
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 07/06/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    EUPANTOL 40 mg, comprimé gastro-résistant

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chaque comprimé gastro-résistant contient 40 mg de pantoprazole (sous forme de pantoprazole sodique sesquihydraté).

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé gastro‑résistant (comprimé).

    Comprimé enrobé jaune, ovale et biconvexe, portant sur une face « P40 » imprimé à l’encre brune.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Eupantol est indiqué chez les adultes et les adolescents âgés de 12 ans et plus pour :

    · L’œsophagite par reflux gastro-œsophagien.

    Eupantol est indiqué chez les adultes pour :

    · L’éradication de Helicobacter pylori (H. pylori) en association à une bithérapie antibiotique appropriée chez les patients présentant un ulcère lié à l’infection à H. pylori.

    · L’ulcère gastrique et duodénal.

    · Le syndrome de Zollinger-Ellison et autres situations hypersécrétoires pathologiques.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Adultes et adolescents âgés de 12 ans et plus

    Œsophagite par reflux gastro-œsophagien

    Un comprimé d’Eupantol par jour. Dans certains cas, la dose peut être doublée (en passant à 2 comprimés d’Eupantol par jour) notamment lorsqu’il n’y a pas eu de réponse à un autre traitement. Une durée de traitement de 4 semaines est habituellement nécessaire pour la cicatrisation des lésions d’œsophagite. Si cette durée n’est pas suffisante, la guérison sera obtenue en général par un traitement de 4 semaines supplémentaires.

    Adultes

    Éradication de H. pylori en association à deux antibiotiques appropriés

    Chez les patients atteints d’ulcères gastriques et duodénaux dus à Helicobacter pylori, l’éradication du germe nécessite de recourir à une association thérapeutique. Il faut tenir compte des directives officielles locales (par exemple recommandations nationales) concernant la résistance bactérienne ainsi que le bon usage et la prescription des agents antibactériens. En fonction du schéma de résistance, les associations suivantes peuvent être recommandées pour l’éradication de H. pylori :

    a) un comprimé d’Eupantol deux fois par jour

    + 1000 mg d’amoxicilline deux fois par jour

    + 500 mg de clarithromycine deux fois par jour

    b) un comprimé d’Eupantol deux fois par jour

    + 400 à 500 mg de métronidazole deux fois par jour (ou 500 mg de tinidazole)

    + 250 à 500 mg de clarithromycine deux fois par jour

    c) un comprimé d’Eupantol deux fois par jour

    +1000 mg d’amoxicilline deux fois par jour

    + 400 à 500 mg de métronidazole deux fois par jour (ou 500 mg de tinidazole)

    Dans le cadre de l’association thérapeutique, pour l’éradication d’une infection à H. pylori, le deuxième comprimé d’Eupantol doit être pris une heure avant le repas du soir. L’association thérapeutique est en général recommandée pour une durée de 7 jours et peut être prolongée de 7 jours supplémentaires pour un traitement total maximum de deux semaines. Si la poursuite du traitement par le pantoprazole est indiquée pour assurer la guérison des ulcères, les doses de pantoprazole à utiliser sont celles recommandées pour le traitement des ulcères duodénaux et gastriques.

    Si l’association thérapeutique n’est pas indiquée, par exemple si le patient s’est révélé négatif pour H. pylori, les recommandations posologiques suivantes s’appliquent à la monothérapie par Eupantol :

    Traitement des ulcères gastriques

    Un comprimé d’Eupantol par jour. Dans certains cas, la dose peut être doublée (en passant à 2 comprimés d’Eupantol par jour) notamment lorsqu’il n’y a pas eu de réponse à un autre traitement. Une durée de traitement de 4 semaines est habituellement nécessaire pour la cicatrisation des ulcères gastriques. Si cette durée n’est pas suffisante, la guérison sera obtenue en général par un traitement de 4 semaines supplémentaires.

    Traitement des ulcères duodénaux

    Un comprimé d’Eupantol par jour. Dans certains cas, la dose peut être doublée (en passant à 2 comprimés d’Eupantol par jour) notamment lorsqu’il n’y a pas eu de réponse à un autre traitement. Une durée de traitement de 2 semaines est habituellement nécessaire pour la cicatrisation d’un ulcère duodénal. Si cette durée n’est pas suffisante, la guérison sera obtenue en général par un traitement de 2 semaines supplémentaires.

    Syndrome de Zollinger-Ellison et autres situations hypersécrétoires pathologiques

    Pour le traitement au long cours du syndrome de Zollinger-Ellison et d’autres situations hypersécrétoires pathologiques, la posologie quotidienne initiale est de 80 mg (2 comprimés d’Eupantol 40 mg). Celle-ci peut être augmentée ou diminuée en fonction des besoins, selon les résultats des mesures du débit acide. Dans le cas d’une posologie supérieure à 80 mg par jour, la dose devra être fractionnée en deux prises. Une augmentation temporaire de la posologie au-dessus de 160 mg par jour de pantoprazole est possible, mais ne devrait pas excéder la durée nécessaire à la maîtrise de la sécrétion acide.

    La durée du traitement du syndrome de Zollinger-Ellison et des autres situations hypersécrétoires pathologiques n’est pas limitée dans le temps et doit être adaptée aux besoins cliniques.

    Populations particulières

    Patients présentant une insuffisance hépatique

    La dose journalière de 20 mg de pantoprazole (1 comprimé de 20 mg de pantoprazole) ne doit pas être dépassée chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère.

    Les données de sécurité et d’efficacité disponibles, lors de l’utilisation d’Eupantol dans le cadre d’une association thérapeutique, étant limitées, Eupantol ne doit pas être utilisé pour l’éradication de H. pylori chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée à sévère (voir rubrique 4.4).

    Patients présentant une insuffisance rénale

    Aucune adaptation de la dose n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance rénale. Les données de sécurité et d’efficacité disponibles, lors de l’utilisation d’Eupantol dans le cadre d’une association thérapeutique, étant limitées, Eupantol ne doit pas être utilisé pour l’éradication de H. pylori chez les patients présentant une insuffisance rénale (voir rubrique 5.2).

    Sujet âgé

    Aucune adaptation de la dose n’est nécessaire chez le sujet âgé (voir rubrique 5.2).

    Population pédiatrique

    L’utilisation d’Eupantol n’est pas recommandée chez les enfants âgés de moins de 12 ans en raison de l’insuffisance des données de sécurité et d’efficacité dans cette tranche d’âge (voir rubrique 5.2).

    Mode d’administration

    Voie orale.

    Les comprimés ne doivent pas être croqués ou écrasés. Ils doivent être avalés entiers avec un peu d’eau 1 heure avant un repas.

    4.3. Contre-indications  

    Hypersensibilité à la substance active, aux benzimidazoles substitués ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Insuffisance hépatique

    Chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère, les enzymes hépatiques doivent être surveillées régulièrement pendant le traitement par pantoprazole, notamment en cas d’utilisation au long cours. En cas d’augmentation des enzymes hépatiques, le traitement doit être arrêté (voir rubrique 4.2).

    Association thérapeutique

    En cas d’associations thérapeutiques, il est nécessaire de respecter les résumés des caractéristiques du produit des médicaments impliqués.

    Tumeur gastrique maligne

    La réponse symptomatique à un traitement par pantoprazole peut masquer les symptômes d’une tumeur gastrique maligne et en retarder son diagnostic. En présence de tout symptôme alarmant (par exemple perte de poids involontaire importante, vomissements récurrents, dysphagie, hématémèse, anémie ou méléna) et, lorsqu’un ulcère gastrique est suspecté ou présent, une affection maligne doit être écartée.

    D’autres examens doivent être envisagés si les symptômes persistent malgré un traitement approprié.

    Administration concomitante d’inhibiteurs de la protéase du VIH

    L’administration concomitante de pantoprazole et d’inhibiteurs de la protéase du VIH, dont l’absorption dépend du pH gastrique, tel que l’atazanavir, n’est pas recommandée car cela risquerait de réduire leur biodisponibilité de manière significative (voir rubrique 4.5).

    Influence sur l’absorption de la vitamine B12

    Chez les patients atteints du syndrome de Zollinger-Ellison et d’autres situations hypersécrétoires pathologiques nécessitant un traitement au long cours, le pantoprazole, comme tout anti-sécrétoire gastrique, peut diminuer l’absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine) par hypo- ou achlorhydrie. Ceci doit être pris en compte chez les patients disposant de réserves réduites ou présentant des facteurs de risque de diminution de l’absorption de la vitamine B12 lors de traitement au long cours ou si des symptômes cliniques sont observés.

    Traitement à long terme

    Dans le cadre du traitement au long cours, notamment lorsque sa durée excède 1 an, les patients devront faire l’objet d’une surveillance régulière.

    Infections bactériennes gastro-intestinales

    Le traitement par Eupantol peut mener à une légère augmentation du risque d’infections gastro-intestinales dues à des bactéries telles que Salmonella, Campylobacter, ou C.difficile.

    Hypomagnésémie

    Des cas d’hypomagnésémies sévères ont été rarement rapportés chez des patients traités par des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) tels que le pantoprazole pendant au moins trois mois et, dans la plupart des cas pendant un an. L’hypomagnésémie peut se manifester par des signes cliniques graves tels que fatigue, tétanie, bouffées délirantes, convulsions, sensations vertigineuses, arythmie ventriculaire, mais elle peut débuter de façon insidieuse et passer inaperçue. L’hypomagnésémie peut entraîner une hypocalcémie et/ou une hypokaliémie (voir rubrique 4.8). Chez la plupart des patients, l’hypomagnésémie (et l’hypomagnésémie associée à une hypocalcémie et/ou une hypokaliémie) s’est améliorée après supplémentation en magnésium et arrêt de l’IPP.

    Chez les patients nécessitant un traitement prolongé ou en cas d’association des IPP avec de la digoxine ou avec des médicaments pouvant induire une hypomagnésémie (par exemple des diurétiques), un dosage du taux de magnésium sanguin doit être envisagé par les professionnels de santé avant de commencer le traitement par l’IPP puis régulièrement pendant le traitement.

    Fracture osseuse

    Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier s’ils sont utilisés à fortes doses et sur une durée prolongée (> 1 an), peuvent augmenter modérément le risque de fracture de la hanche, du poignet et des vertèbres, principalement chez les patients âgés ou en présence d’autres facteurs de risque identifiés. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à 40%. Cette augmentation peut être en partie due à d’autres facteurs de risque. Les patients présentant un risque d’ostéoporose doivent être pris en charge conformément aux recommandations en vigueur, et recevoir un apport approprié en vitamine D et en calcium.

    Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)

    Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont associés à des cas très occasionnels de LECS. Si des lésions se développent, notamment sur les zones cutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager d'arrêter Eupantol. La survenue d’un LECS après traitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d'autres inhibiteurs de la pompe à protons.

    Interférence avec les tests de laboratoire

    L’augmentation du taux de Chromogranine A (CgA) peut interférer avec les tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour éviter cette interférence, le traitement par Eupantol doit être interrompu au moins 5 jours avant de mesurer le taux de CgA (voir rubrique 5.1). Si les taux de CgA et de gastrine ne se sont pas normalisés après la mesure initiale, les mesures doivent être répétées 14 jours après l’arrêt du traitement par inhibiteur de la pompe à protons.

    Eupantol contient du sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Médicaments avec absorption pH-dépendante

    En raison d’une inhibition importante et durable de la sécrétion gastrique, le pantoprazole peut interférer avec l’absorption de médicaments pour lesquels le pH gastrique est un élément déterminant de leur biodisponibilité orale, comme par exemple certains antifongiques azolés, tel que le kétoconazole, l’itraconazole, le posaconazole et d’autres médicaments comme l’erlotinib.

    Inhibiteurs de la protéase du VIH

    L’administration concomitante de pantoprazole et d’inhibiteurs de la protéase du VIH, dont l’absorption dépend du pH gastrique, tel que l’atazanavir, n’est pas recommandée, car cela risquerait de réduire leur biodisponibilité de manière significative (voir rubrique 4.4).

    Si l’association d’un inhibiteur de la protéase du VIH et d’un inhibiteur de la pompe à protons est jugée indispensable, une surveillance clinique régulière (par exemple une surveillance de la charge virale) est recommandée. La dose de 20 mg de pantoprazole par jour ne doit pas être dépassée. La posologie d’inhibiteur de la protéase du VIH pourrait être ajustée.

    Anticoagulants coumariniques (phenprocoumone ou warfarine)

    L’association de pantoprazole avec la warfarine ou la phenprocoumone n’a pas affecté la pharmacocinétique de la warfarine, de la phenprocoumone, ou l’INR. Cependant, des cas d’augmentation de l’INR et du temps de prothrombine ont été rapportés chez des patients recevant un IPP et de la warfarine ou de la phenprocoumone de manière concomitante. Une augmentation de l’INR et du temps de prothrombine peut provoquer des hémorragies, potentiellement fatales. Chez les patients traités simultanément par le pantoprazole et la warfarine ou la phenprocoumone, le suivi de l’INR et du temps de prothrombine est recommandé.

    Méthotrexate

    Une augmentation des taux sanguins de méthotrexate a été rapportée chez certains patients lors de l’utilisation concomitante de fortes doses de méthotrexate (par exemple 300 mg) et d’inhibiteurs de la pompe à protons. Par conséquent, dans les situations où de fortes doses de méthotrexate sont utilisées, comme par exemple dans le cancer et le psoriasis, un arrêt temporaire du traitement par le pantoprazole doit être envisagé.

    Autres études d’interactions

    Le pantoprazole est largement métabolisé au niveau du foie, par le système enzymatique du cytochrome P450. La principale voie métabolique est la déméthylation par le CYP2C19 et les autres voies métaboliques comprennent l’oxydation par le CYP3A4.

    Aucune interaction cliniquement significative n’a été observée au cours d’études spécifiques portant notamment sur la carbamazépine, le diazépam, le glibenclamide, la nifédipine, et un contraceptif oral composé de lévonorgestrel et d’ethinyloestradiol.

    L’interaction du pantoprazole avec d’autres médicaments ou composés, métabolisés par le même système enzymatique, ne peut être exclue.

    Les résultats d’une série d’études d’interactions ont montré que le pantoprazole n’influait pas sur le métabolisme des substances actives métabolisés par le CYP1A2 (comme la caféine, la théophylline), le CYP2C9 (comme le piroxicam, le diclofenac, le naproxène), le CYP2D6 (comme le métoprolol), le CYP2E1 (comme l’éthanol). Le pantoprazole n’interfère pas avec l’absorption de la digoxine liée à la glycoprotéine P.

    Il n’existe pas d’interactions avec les antiacides administrés de manière concomitante.

    Des études d’interactions ont été menées sur l’administration concomitante de pantoprazole et de différents antibiotiques (clarithromycine, métronidazole, amoxicilline). Aucune interaction cliniquement significative n’a été montrée.

    Médicaments inhibant ou induisant le CYP2C19

    Les inhibiteurs du CYP2C19 tels que la fluvoxamine peuvent augmenter l’exposition systémique au pantoprazole. Pour les patients suivant un traitement par pantoprazole au long cours à de fortes doses, ou pour les patients souffrant d’une insuffisance hépatique, une réduction de la dose peut être envisagée.

    Les inducteurs enzymatiques affectant le CYP2C19 et le CYP3A4 comme la rifampicine et le millepertuis (Hypericum perforatum) peuvent réduire les concentrations plasmatiques des IPPs, qui sont métabolisés par ces systèmes enzymatiques.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Un nombre modéré de données chez la femme enceinte (entre 300 et 1000 grossesses) n'a mis en évidence aucun effet malformatif, ni toxique pour le fœtus ou le nouveau-né du pantoprazole.

    Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).

    Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation d’Eupantol pendant la grossesse.

    Allaitement

    Des études menées chez l’animal ont montré que le pantoprazole passait dans le lait maternel. Il n’existe pas de données suffisantes sur l’excrétion du pantoprazole dans le lait maternel, mais le passage dans le lait maternel chez l’être humain a été rapporté. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu. En conséquence, la décision d’arrêter l’allaitement ou celle d’arrêter/s’abstenir du traitement par Eupantol doit tenir compte du bénéfice de l’allaitement pour l’enfant et du bénéfice du traitement par Eupantol pour la femme.

    Fertilité

    Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence de signe d’altération de la fertilité suite à l’administration de pantoprazole (voir rubrique 5.3).

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Le pantoprazole n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

    Des effets indésirables tels que sensations vertigineuses et troubles visuels peuvent survenir (voir rubrique 4.8). Les patients présentant ce type d’effet indésirable ne doivent pas conduire de véhicules ni utiliser de machines.

    4.8. Effets indésirables  

    Environ 5 % des patients sont susceptibles de présenter des effets indésirables (EI).

    Les effets indésirables signalés avec le pantoprazole sont classés dans le tableau ci-dessous selon l’ordre de fréquence suivant :

    Très fréquents (≥1/10) ; fréquents (≥1/100 à <1/10) ; peu fréquents (≥1/1 000 à <1/100) ; rares (≥1/10 000 à <1/1 000) ; très rares (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Pour tous les effets indésirables notifiés après commercialisation, il n’est pas possible d’imputer cet ordre de fréquence, par conséquent ils sont listés comme survenant à une fréquence « indéterminée ».

    Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante.

    Tableau 1. Effets indésirables du pantoprazole rapportés au cours des études cliniques et notifiés après commercialisation

    Fréquence

    Classe

    système-

    organe

    Fréquent

    Peu fréquent

    Rare

    Très rare

    Fréquence indéterminée

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Agranulocytose

    Thrombopénie ; Leucopénie ; Pancytopénie

    Affections du système immunitaire

    Hypersensibilité (y compris réactions anaphylactiques et choc anaphylactique)

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Hyperlipidémie et élévation des lipides (triglycérides, cholestérol) ; variations de poids

    Hyponatrémie

    Hypomagnésémie (voir rubrique 4.4) ; hypocalcémie(1) ; hypokaliémie(1)

    Affections psychiatriques

    Troubles du sommeil

    Dépression (et toute aggravation)

    Désorientation (et toute aggravation)

    Hallucinations ; confusion (en particulier chez les patients prédisposés, et aggravation de ces symptômes en cas de préexistence)

    Affections du système nerveux

    Céphalées ; vertiges

    Dysgueusie

    Paresthésie

    Affections oculaires

    Troubles de la vue / vision floue

    Affections gastro-intestinales

    Polypes des glandes fundiques (bénins)

    Diarrhée ;

    nausées / vomissements ; distension abdominale et ballonnements ; constipation ; sécheresse de la bouche ; douleur et gêne abdominale

    Colite microscopique

    Affections hépatobiliaires

    Elévation des enzymes hépatiques (transaminases, g-GT)

    Elévation de la bilirubinémie

    Lésion hépatocellulaire ; ictère ; insuffisance hépatocellulaire

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Rash cutané / exanthème / éruption ; prurit

    Urticaire ; angioedème

    Syndrome de Stevens-Johnson ; syndrome de Lyell ; érythème polymorphe ; photosensibilité ; Lupus érythémateux cutané subaigu (voir rubrique 4.4) ; Syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS)

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres (voir rubrique 4.4)

    Arthralgies ; myalgies

    Contracture musculaire(2)

    Affections du rein et des voies urinaires

    Néphrite interstitielle (avec une possible évolution en insuffisance rénale)

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Gynécomastie

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Asthénie, fatigue et malaise

    Elévation de la température corporelle ; œdème périphérique

    1. L’hypocalcémie et/ou l’hypokaliémie peuvent être liées à l’apparition d’une hypomagnésémie (voir rubrique 4.4)

    2. Contracture musculaire consécutive à une perturbation électrolytique

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Les symptômes de surdosage chez l’Homme ne sont pas connus.

    Des doses atteignant 240 mg administrées par voie intraveineuse en deux minutes ont bien été tolérées. Comme le pantoprazole est largement lié aux protéines, il n’est pas aisément dialysable.

    En cas de surdosage avec des signes cliniques d’intoxication, aucune recommandation thérapeutique spécifique ne peut être donnée, à l’exception d’un traitement symptomatique et de soutien.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : inhibiteurs de la pompe à protons, code ATC : A02BC02

    Mécanisme d’action

    Le pantoprazole est un benzimidazole substitué qui inhibe la sécrétion gastrique d’acide chlorhydrique de l’estomac par un blocage spécifique des pompes à protons des cellules pariétales.

    Le pantoprazole est transformé en sa forme active dans l’environnement acide des cellules pariétales où il inhibe l’enzyme H+/K+-ATPase, c’est-à-dire au niveau de la phase terminale de sécrétion d’acide chlorhydrique dans l’estomac. L’inhibition est dose-dépendante et affecte à la fois la sécrétion acide basale et la sécrétion acide stimulée. Chez la plupart des patients, la disparition des symptômes est obtenue en 2 semaines. Comme les autres inhibiteurs de la pompe à protons et inhibiteurs des récepteurs H2, le traitement avec le pantoprazole entraîne une réduction de l’acidité de l’estomac et donc une augmentation de la gastrine proportionnelle à la diminution de l’acidité. Cette augmentation de la gastrine est réversible. Puisque le pantoprazole se lie à l’enzyme responsable de la phase terminale de la production acide, il peut inhiber la sécrétion d’acide chlorhydrique, quelle que soit la nature du stimulus (acétylcholine, histamine, gastrine). L’effet est le même, que le produit soit administré oralement ou par voie intraveineuse.

    Effets pharmacodynamiques

    Les valeurs de gastrinémie à jeun augmentent sous pantoprazole. Dans la plupart des cas, lors des traitements de courte durée, elles ne dépassent pas les limites supérieures de la normale. Ces valeurs doublent le plus souvent lors des traitements au long cours. Toutefois, une augmentation excessive n’est rapportée que dans des cas isolés. En conséquence, une augmentation légère à modérée du nombre de cellules endocrines de l’estomac (cellules ECL) n’est observée que dans une minorité de cas, pendant un traitement au long cours (de l’hyperplasie simple à adénomatoïde). Cependant, d’après les études réalisées jusqu’à présent (voir rubrique 5.3), la formation de précurseurs carcinoïdes (hyperplasie atypique) ou de carcinoïdes gastriques, tels que décrit chez l’animal n’a pas été observée chez l’être humain.

    Au vu des résultats des études menées chez l’animal, il n’est pas possible d’exclure totalement une influence sur les paramètres endocriniens de la thyroïde, lors de traitement au long cours de plus d’un an par pantoprazole.

    Pendant le traitement par des médicaments antisécrétoires, la concentration sérique de gastrine augmente en réaction à la diminution de la sécrétion acide. De même, le taux de CgA augmente à cause de la diminution de l’acidité gastrique. L’augmentation du taux de CgA peut interférer avec les tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines.

    D’après des données publiées, la prise d’inhibiteurs de la pompe à protons devrait être interrompue entre 5 jours et 2 semaines avant de mesurer le taux de CgA. Le but est de permettre un retour à la normale des taux de CgA qui auraient été artificiellement augmentés par la prise d’IPP.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    Le pantoprazole est rapidement absorbé et la concentration plasmatique maximale est atteinte même après administration d’une dose orale unique de 40 mg. En moyenne, les concentrations plasmatiques maximales, soit 2-3 µg/mL, sont atteintes 2,5 heures environ après administration; ces valeurs restent ensuite constantes après administrations multiples.

    Les caractéristiques pharmacocinétiques ne varient pas après administration unique ou administration répétée. Dans l’intervalle de dose de 10 à 80 mg, la cinétique plasmatique du pantoprazole est linéaire après administration orale et intraveineuse.

    La biodisponibilité absolue observée après la prise des comprimés est d’environ 77 %. L’administration concomitante de nourriture n’a pas d’influence sur l’ASC, sur la concentration sérique maximale ni sur la biodisponibilité. Seule la variabilité sur le temps de latence sera augmentée par une absorption concomitante de nourriture.

    Distribution

    La liaison aux protéines sériques du pantoprazole est d’environ 98 %. Le volume de distribution est d’environ 0,15 L/kg.

    Biotransformation

    Le principe actif est presque exclusivement métabolisé par le foie. La principale voie métabolique est la déméthylation par le CYP2C19 sous forme de métabolites conjugués par sulfatation. Une autre voie métabolique inclut l’oxydation par le CYP3A4.

    Élimination

    La demi-vie terminale est d’environ 1 h et la clairance est d’environ 0,1 L/h/kg. Il existe quelques cas de sujets présentant une élimination ralentie. Du fait de la liaison spécifique du pantoprazole aux pompes à protons des cellules pariétales, la demi-vie d’élimination n’est pas corrélée à la durée d’action plus longue (inhibition de la sécrétion acide).

    L’élimination rénale représente la voie majeure d’excrétion (environ 80 %) pour les métabolites du pantoprazole, le reste étant éliminé dans les selles. Le métabolite principal à la fois dans le sang et les urines est le déméthylpantoprazole, sous forme sulfoconjuguée. La demi-vie du métabolite principal (environ 1,5 h) n’est pas beaucoup plus longue que celle du pantoprazole.

    Populations particulières

    Métaboliseurs lents

    Environ 3% de la population Européenne présente un déficit de fonctionnement de l’enzyme CYP2C19 et sont appelés « métaboliseurs lents ». Chez ces individus, le métabolisme du pantoprazole est principalement catalysé par le CYP3A4. Après administration d’une dose unique de 40 mg de pantoprazole, l’aire sous la courbe était en moyenne environ six fois supérieure chez les « métaboliseurs lents » comparativement aux sujets ayant une enzyme CYP2C19 fonctionnelle (« métaboliseurs rapides »). La concentration plasmatique maximale augmentait d’environ 60 %. Ces résultats n’ont aucune incidence sur la posologie du pantoprazole.

    Insuffisance rénale

    Aucune diminution de la dose n’est nécessaire lors de l’administration du pantoprazole chez les insuffisants rénaux (y compris les patients dialysés). Comme chez le sujet sain, la demi-vie du pantoprazole est courte. Seules de très faibles quantités de pantoprazole sont dialysées. Bien que le principal métabolite ait une demi-vie légèrement allongée (2 ‑ 3h), l’excrétion reste rapide et aucune accumulation n’est donc observée.

    Insuffisance hépatique

    Malgré l’allongement de la demi-vie jusqu’à 7 à 9 h et l’augmentation de l’ASC d’un facteur 5 à 7 chez les patients cirrhotiques (classes A et B de la classification de Child), la concentration sérique maximale n’est que légèrement augmentée (x 1,5) comparativement au sujet sain.

    Sujet âgé

    La légère augmentation de l’ASC et de la Cmax observée chez le sujet âgé comparativement au sujet jeune n’a aucune incidence clinique.

    Population pédiatrique

    Après administration orale d’une dose unique de 20 ou 40 mg de pantoprazole à des enfants âgés de 5 à 16 ans, les valeurs de l’ASC et de la Cmax se sont révélées similaires à celles observées chez l’adulte.

    Après administration IV unique d’une dose de 0,8 ou 1,6 mg/kg de pantoprazole à des enfants âgés de 2 à 16 ans, il n’a pas été observé de corrélation significative entre la clairance du pantoprazole et l’âge ou le poids. L’ASC et le volume de distribution étaient conformes aux données observées chez l’adulte.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les données non-cliniques ne mettent en évidence aucun risque particulier chez l’homme, au vu des essais pharmacologiques de sécurité, de toxicité par administrations réitérées et de génotoxicité.

    Au cours des études de carcinogénicité sur 2 ans chez le rat, sont apparues des néoplasies neuroendocriniennes. De plus, des papillomes des cellules squameuses sont apparus dans l’estomac antérieur du rat. Le mécanisme entraînant la formation de carcinoïdes gastriques par les benzimidazoles substitués a été étudié de façon approfondie et l’on peut conclure qu’il s’agit d’une réaction secondaire à l’élévation massive de la gastrinémie chez le rat au cours des études à long terme portant sur de fortes doses. Durant les études sur 2 ans chez le rongeur, une augmentation du nombre des tumeurs hépatiques a été observée chez le rat et chez la souris femelle, et a été considérée comme due à un métabolisme hépatique important.

    Une légère augmentation des transformations néoplasiques de la thyroïde a été notée dans le groupe de rats recevant la plus forte dose (200 mg/kg). L’apparition de ces néoplasies est associée aux modifications induites par le pantoprazole dans la dégradation de la thyroxine au niveau hépatique chez le rat. La dose thérapeutique chez l’homme étant faible, aucun effet sur la glande thyroïde n’est attendu.

    Dans une étude de reproduction péri-postnatale visant à évaluer le développement osseux chez le rat, des signes de toxicité ont été observés sur la progéniture (mortalité, poids corporel moyen réduit, gain pondéral moyen réduit et diminution de la croissance osseuse) à des expositions (Cmax) environ deux fois supérieures à l’exposition clinique humaine. A la fin de la phase de récupération, les paramètres osseux étaient similaires entre les groupes et les poids corporels avaient également tendance à être réversibles après une période de récupération sans médicament. L’augmentation de la mortalité n’a été rapportée que chez les rats qui n’étaient pas encore sevrés (jusqu’à l’âge de 21 jours), ce qui correspond aux nourrissons jusqu’à l’âge de 2 ans. La pertinence de ce résultat dans la population pédiatrique n’est pas claire. Une étude péri-postnatale antérieure menée chez le rat à des doses légèrement inférieures n’a identifié aucun effet indésirable à 3 mg/kg, comparativement à une faible dose de 5 mg/kg utilisée dans cette étude.

    Les études n’ont révélé aucun signe d’altération de la fertilité ou d’effet tératogène.

    Le passage transplacentaire a été étudié chez le rat et semble augmenter au cours de la gestation. En conséquence, la concentration du pantoprazole chez le foetus est brièvement augmentée avant la naissance.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Noyau : carbonate de sodium anhydre, mannitol (E421), crospovidone, povidone K90, stéarate de calcium.

    Enrobage : hypromellose, povidone K25, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172), propylèneglycol, copolymère d’acide méthacrylique et d’acrylate d’éthyle (1:1), polysorbate 80, laurilsulfate de sodium, citrate de triéthyle.

    Encre d’impression : gomme laque, oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer noir (E172), oxyde de fer jaune (E172), solution d’ammoniaque, concentrée.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    Plaquette :

    3 ans.

    Flacon :

    Non-ouvert : 3 ans.

    Après première ouverture du flacon : le médicament doit être conservé maximum 100 jours.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Flacons en PEHD munis d’un bouchon à vis en PEBD.

    7 comprimés gastro-résistants

    10 comprimés gastro-résistants

    14 comprimés gastro-résistants

    15 comprimés gastro-résistants

    24 comprimés gastro-résistants

    28 comprimés gastro-résistants

    30 comprimés gastro-résistants

    48 comprimés gastro-résistants

    49 comprimés gastro-résistants

    56 comprimés gastro-résistants

    60 comprimés gastro-résistants

    84 comprimés gastro-résistants

    90 comprimés gastro-résistants

    98 comprimés gastro-résistants

    98 (2 x 49) comprimés gastro-résistants

    100 comprimés gastro-résistants

    Présentations à usage hospitalier

    50 comprimés gastro-résistants

    90 comprimés gastro-résistants

    100 comprimés gastro-résistants

    140 comprimés gastro-résistants

    140 (10 x 14) comprimés gastro-résistants

    150 (10 x 15) comprimés gastro-résistants

    700 (5 x 140) comprimés gastro-résistants

    Plaquette (plaquette ALU/ALU) sans suremballage cartonné.

    Plaquette (plaquette ALU/ALU) avec suremballage cartonné (étui blister).

    7 comprimés gastro-résistants

    10 comprimés gastro-résistants

    14 comprimés gastro-résistants

    15 comprimés gastro-résistants

    28 comprimés gastro-résistants

    30 comprimés gastro-résistants

    49 comprimés gastro-résistants

    56 comprimés gastro-résistants

    60 comprimés gastro-résistants

    84 comprimés gastro-résistants

    90 comprimés gastro-résistants

    98 comprimés gastro-résistants

    98 (2 x 49) comprimés gastro-résistants

    100 comprimés gastro-résistants

    112 comprimés gastro-résistants

    168 comprimés gastro-résistants

    Présentations à usage hospitalier

    50 comprimés gastro-résistants

    90 comprimés gastro-résistants

    100 comprimés gastro-résistants

    140 comprimés gastro-résistants

    50 (50 x 1) comprimés gastro-résistants

    140 (10 x 14) comprimés gastro-résistants

    150 (10 x 15) comprimés gastro-résistants

    500 comprimés gastro-résistants

    700 (5 x 140) comprimés gastro-résistants

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    TAKEDA FRANCE SAS

    112 avenue Kléber

    75116 PARIS

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 344 558 2 7 : 7 comprimés sous plaquettes (Aluminium/aluminium) suremballées

    · 34009 355 839 8 7 : 14 comprimés sous plaquettes (Aluminium/aluminium) suremballées

    · 34009 355 840 6 9 : 28 comprimés sous plaquettes (Aluminium/aluminium) suremballées

    · 34009 571 107 1 0 : 50 comprimés sous plaquettes (Aluminium/aluminium) suremballées

    · 34009 379 747 6 9 : 7 comprimés sous plaquette (Aluminium/aluminium)

    · 34009 379 748 2 0 : 14 comprimés sous plaquette (Aluminium/aluminium)

    · 34009 379 749 9 8 : 28 comprimés sous plaquette (Aluminium/aluminium)

    · 34009 559 0348 2 : 50 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium)

    · 34009 344 557 6 6 : 7 comprimés en flacon (PE)

    · 34009 338 392 9 1 : 14 comprimés en flacon (PE)

    · 34009 338 393 5 2 : 28 comprimés en flacon (PE)

    · 34009 558 959 8 5 : 100 comprimés en flacon (PE)

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste II.

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 07/06/2021

    Dénomination du médicament

    EUPANTOL 40 mg, comprimé gastro-résistant

    pantoprazole

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que EUPANTOL 40 mg, comprimé gastro-résistant et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre EUPANTOL 40 mg, comprimé gastro-résistant ?

    3. Comment prendre EUPANTOL 40 mg, comprimé gastro-résistant ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver EUPANTOL 40 mg, comprimé gastro-résistant ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Eupantol contient la substance active pantoprazole. Eupantol est un « inhibiteur sélectif de la pompe à protons », un médicament qui diminue la quantité d’acide que produit votre estomac. Il est destiné à traiter les pathologies gastriques et intestinales liées à l’acidité.

    Eupantol est utilisé chez les adultes et les adolescents âgés de 12 ans et plus dans :

    · l’œsophagite par reflux gastro-oesophagien, une inflammation de l’œsophage (conduit reliant votre bouche à l’estomac) accompagnée de la régurgitation d’acide gastrique.

    Eupantol est utilisé chez les adultes dans :

    · l’infection liée à une bactérie appelée Helicobacter pylori chez les patients souffrant d’ulcères duodénaux et gastriques, en association avec deux antibiotiques (thérapie d’éradication). Le but est d’éliminer les bactéries et de réduire ainsi la probabilité de récidive de ces ulcères ;

    · les ulcères gastriques et duodénaux ;

    · le syndrome de Zollinger-Ellison et d’autres affections à l’origine d’un excès d’acidité gastrique.

    Ne prenez jamais EUPANTOL 40 mg, comprimé gastro-résistant

    · Si vous êtes allergique au pantoprazole ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).

    · Si vous êtes allergique aux médicaments contenant un autre inhibiteur de la pompe à protons.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère avant de prendre Eupantol.

    · Si vous avez des problèmes hépatiques sévères. Informez votre médecin si vous avez eu des problèmes de foie dans le passé. Votre médecin fera contrôler vos enzymes hépatiques plus fréquemment, surtout si vous prenez Eupantol dans le cadre d’un traitement au long cours. Le traitement devra être interrompu en cas d’élévation des enzymes hépatiques.

    · Si vous avez des réserves corporelles en vitamine B12 diminuées ou des facteurs de risque de diminution du taux de vitamine B12 et que vous prenez du pantoprazole dans le cadre d’un traitement au long cours. Comme tous les agents diminuant l’acidité, le pantoprazole peut provoquer une diminution de l’absorption de la vitamine B12.

    · Demandez conseil à votre médecin si, vous prenez en même temps que le pantoprazole un inhibiteur de la protéase du VIH tel que l’atazanavir (destiné au traitement de l’infection par le VIH).

    · La prise d’un inhibiteur de la pompe à protons tel que le pantoprazole, en particulier sur une période supérieure à un an, peut légèrement augmenter le risque de fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres. Prévenez votre médecin si vous souffrez d’ostéoporose (réduction de la densité osseuse) ou si on vous a informé que vous étiez à risque de souffrir d’ostéoporose (par exemple, si vous prenez des stéroïdes).

    · Si vous prenez EUPANTOL pendant plus de trois mois, il est possible que le taux de magnésium dans votre sang chute. De faibles taux de magnésium peuvent se traduire par une fatigue, des contractions musculaires involontaires, une désorientation, des convulsions, des sensations vertigineuses, une accélération du rythme cardiaque. Si vous présentez l'un de ces symptômes, veuillez en informer immédiatement votre médecin. De faibles taux de magnésium peuvent également entraîner une diminution des taux de potassium ou de calcium dans le sang. Votre médecin pourra décider d'effectuer des examens sanguins réguliers pour surveiller votre taux de magnésium.

    · S'il vous est déjà arrivé de développer une réaction cutanée après un traitement par un médicament similaire à EUPANTOL réduisant l'acide gastrique.

    · Si vous développez une éruption cutanée, en particulier au niveau des zones exposées au soleil, consultez votre médecin dès que possible, car vous devrez peut-être arrêter votre traitement par EUPANTOL. N'oubliez pas de mentionner également tout autre effet néfaste, comme une douleur dans vos articulations.

    · Si vous devez faire un examen sanguin spécifique (Chromogranine A).

    Informez immédiatement votre médecin, avant ou après avoir pris ce médicament, si vous constatez l’un des symptômes suivants, qui peut être le signe d’une autre maladie plus grave :

    · perte de poids involontaire

    · vomissements, en particulier s’ils sont répétés

    · vomissements de sang ; cela peut ressembler à des grains de café noir dans les vomissements

    · présence de sang dans les selles ; qui peuvent être noires ou d’apparence goudronneuse

    · difficulté à avaler ou douleur à la déglutition

    · pâleur et faiblesse (anémie)

    · douleur à la poitrine

    · douleur à l’estomac

    · diarrhée sévère et/ou persistante, car la prise de ce médicament a été associée à une légère augmentation de la survenue de diarrhée infectieuse.

    Votre médecin peut décider de vous faire passer certains tests afin d’écarter une pathologie maligne car le pantoprazole atténue également les symptômes de cancer et pourrait retarder son diagnostic. D’autres examens seront envisagés si vos symptômes persistent malgré le traitement.

    Si vous prenez Eupantol dans le cadre d’un traitement au long cours (supérieur à 1 an), il est probable que votre médecin vous garde sous surveillance régulière. Chaque fois que vous allez chez votre médecin, vous devez lui signaler tout symptôme et/ou circonstance nouveau et exceptionnel.

    Enfants et adolescents

    L’utilisation d’Eupantol n’est pas recommandée chez les enfants. Son action n’a pas été prouvée chez les enfants âgés de moins de 12 ans.

    Autres médicaments et EUPANTOL 40 mg, comprimé gastro-résistant

    Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris des médicaments obtenus sans ordonnance.

    En effet, EUPANTOL pourrait avoir un impact sur l’efficacité d’autres médicaments. Prévenez votre médecin si vous prenez :

    · Médicaments comme le kétoconazole, l’itraconazole ou le posaconazole (utilisés dans le traitement des mycoses) ou l’erlotinib (utilisé dans le traitement de certains types de cancers) car Eupantol peut empêcher ces médicaments comme d’autres médicaments d’agir correctement.

    · Warfarine ou phenprocoumone, qui affecte l’épaississement ou la fluidification du sang. Vous pouvez avoir besoin de contrôles supplémentaires.

    · Médicaments utilisés dans le traitement de l’infection par le VIH tel que l’atazanavir

    · Méthotrexate (utilisé dans le traitement des arthrites rhumatoïdes, du psoriasis et du cancer) – si vous prenez du méthotrexate, votre médecin peut arrêter temporairement votre traitement par Eupantol car le pantoprazole peut augmenter les taux de méthotrexate dans le sang.

    · Fluvoxamine (utilisée dans le traitement de la dépression et autres maladies psychiatriques) – si vous prenez de la fluvoxamine, votre médecin pourrait être amené à diminuer la dose.

    · Rifampicine (utilisée dans le traitement des infections).

    · Millepertuis (Hypericum perforatum) (utilisé dans le traitement des dépressions légères).

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Il n’y a pas beaucoup de données sur l’utilisation du pantoprazole chez la femme enceinte. Le passage dans le lait maternel a été rapporté. Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament. Vous ne devez utiliser ce médicament que si votre médecin considère que le bénéfice pour vous est supérieur au risque potentiel pour votre enfant né ou à naître.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    EUPANTOL n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

    Si vous ressentez des effets indésirables tels que vertiges ou vision floue, vous ne devez pas conduire de véhicule ni utiliser de machines.

    EUPANTOL 40 mg, comprimé gastro-résistant contient du sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou de votre pharmacien en cas de doute.

    Mode d’administration

    Prenez les comprimés une heure avant le repas sans les croquer ni les écraser. Les avaler entiers avec un peu d’eau.

    La dose recommandée est :

    Adultes et adolescents âgés de 12 ans et plus

    Dans le traitement de l’œsophagite par reflux

    La dose habituelle est d’un comprimé par jour. Votre médecin pourra éventuellement vous dire d’augmenter la dose à 2 comprimés par jour. La durée habituelle du traitement de l’œsophagite par reflux est de 4 à 8 semaines. Votre médecin vous dira pendant combien de temps vous devez continuer à prendre le médicament.

    Adultes

    Dans le traitement d’une infection provoquée par une bactérie appelée Helicobacter pylori chez les patients souffrant d’ulcères duodénaux et gastriques, en association avec deux antibiotiques (thérapie d’éradication)

    Un comprimé, deux fois par jour plus deux comprimés d’antibiotiques, soit amoxicilline ou clarithromycine et métronidazole (ou tinidazole) à prendre chacun deux fois par jour avec votre comprimé de pantoprazole. Prenez le premier comprimé de pantoprazole 1 heure avant le petit déjeuner et le deuxième comprimé de pantoprazole 1 heure avant le repas du soir.

    Suivez les instructions de votre médecin et prenez soin de lire les notices concernant ces antibiotiques. La durée habituelle du traitement est d’une à deux semaines.

    Dans le traitement des ulcères gastriques et duodénaux

    La dose habituelle est d’un comprimé par jour. Après consultation de votre médecin, la dose peut être doublée.

    Votre médecin vous dira pendant combien de temps vous devez continuer à prendre le médicament. La durée habituelle du traitement pour les ulcères gastriques est de 4 à 8 semaines. La durée habituelle du traitement pour les ulcères duodénaux est de 2 à 4 semaines.

    Dans le traitement de longue durée du syndrome de Zollinger-Ellison et d’autres affections caractérisées par une production excessive d’acide gastrique

    La dose initiale recommandée est habituellement de deux comprimés par jour.

    Prenez les deux comprimés 1 heure avant un repas. Votre médecin pourra ajuster la posologie par la suite en fonction de la quantité d’acide gastrique que vous produisez. Si votre médecin vous a prescrit plus de deux comprimés par jour, répartissez-les en deux prises.

    Si votre médecin vous a prescrit une dose journalière de plus de quatre comprimés, il vous dira quand exactement vous devrez cesser de prendre le médicament.

    Patients avec des problèmes rénaux

    Si vous avez des problèmes rénaux, vous ne devez pas prendre Eupantol pour éradiquer Helicobacter pylori.

    Patients avec des problèmes hépatiques

    Si vous souffrez de problèmes hépatiques sévères, vous ne devez pas prendre plus d’un comprimé de pantoprazole 20 mg par jour (des comprimés de pantoprazole 20 mg sont prévus à cet effet).

    Si vous souffrez de problèmes hépatiques modérés ou sévères, vous ne devez pas prendre Eupantol pour éradiquer Helicobacter pylori.

    Utilisation chez les enfants et les adolescents

    L’utilisation de ces comprimés est déconseillée chez les enfants âgés de moins de 12 ans.

    Si vous avez pris plus d’EUPANTOL 40 mg, comprimé gastro-résistant que vous n’auriez dû

    Parlez-en à votre à votre médecin ou à votre pharmacien. Il n’existe aucun symptôme connu de surdosage.

    Si vous oubliez de prendre EUPANTOL 40 mg, comprimé gastro-résistant

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose oubliée. Prenez votre dose normale suivante au même moment que d’habitude.

    Si vous arrêtez de prendre EUPANTOL 40 mg, comprimé gastro-résistant

    N’arrêtez pas de prendre ces comprimés sans d’abord en parler à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Si vous présentez l’un des effets indésirables suivants, cessez de prendre ces comprimés et informez immédiatement votre médecin ou contactez le service des urgences de l’hôpital le plus proche :

    · Réactions allergiques graves (fréquence rare : peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1000) : gonflement de la langue et/ou la gorge, difficulté à avaler, urticaire (rougeurs analogues à celles provoquées par les orties), difficulté à respirer, œdème facial allergique (œdème de Quincke/angiœdème), vertiges sévères avec accélération du rythme cardiaque et transpiration abondante.

    · Manifestations cutanées graves (fréquence indéterminée : la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles) : vous pouvez remarquer un ou plusieurs des éléments suivants - formation de cloques et dégradation rapide de votre état général, érosion (y compris un léger saignement) des yeux, du nez, de la bouche/des lèvres ou des parties génitales, ou sensibilité/éruption cutanée, en particulier sur les zones de la peau exposées à la lumière/au soleil. Vous pouvez également présenter des douleurs articulaires ou des symptômes pseudo-grippaux, de la fièvre, des glandes enflées (par exemple au niveau de l’aisselle) et les tests sanguins peuvent montrer des modifications de certains globules blancs ou enzymes hépatiques (syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, érythème polymorphe, Lupus érythémateux cutané subaigu, Syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), Photosensibilité).

    · Autres manifestations graves (fréquence indéterminée) : jaunissement de la peau ou du blanc des yeux (atteintes sévères des cellules hépatiques, jaunisse) ou fièvre, rougeurs et grossissement des reins parfois accompagné d’une miction douloureuse et de douleurs dans le bas du dos (inflammation rénale grave), pouvant mener à une insuffisance rénale.

    Les autres effets indésirables sont :

    · Fréquents (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)

    · Polypes bénins de l'estomac.

    · Peu fréquents (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)

    · Maux de tête ; vertiges ; diarrhée ; mal au cœur, vomissements ; ballonnements et flatulences (gaz) ; constipation ; bouche sèche ; douleur et gêne abdominales ; rougeur cutanée ; éruption ; démangeaisons ; sensation de faiblesse, d’épuisement ou de malaise général ; troubles du sommeil ; fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres.

    · Rares (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1000)

    · Distorsion ou absence du goût, troubles de la vue tels que vision floue ; urticaire ; douleurs articulaires ; douleurs musculaires, variations de poids ; élévation de la température corporelle, forte fièvre, gonflement des extrémités (œdème périphérique) ; réactions allergiques ; dépression, hypertrophie des glandes mammaires chez l’homme.

    · Très rares (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000)

    · Désorientation.

    · Indéterminés (dont la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    · Hallucinations, confusion (notamment chez les patients avec antécédents de ces symptômes) ; sensation de picotement, fourmillement, pincement et piqûre, sensation de brûlure ou d’engourdissement ; éruption cutanée, potentiellement accompagnée de douleurs articulaires, inflammation du gros intestin qui provoque une diarrhée aqueuse persistante.

    Effets indésirables identifiés par des tests sanguins :

    · Peu fréquents (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)

    · Élévation des enzymes hépatiques.

    · Rares (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1000)

    · Élévation de la bilirubine ; augmentation des graisses dans le sang, chute brutale d’un certain type de globules blancs circulants (granulocytes) associée à une forte fièvre.

    · Très rares (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000)

    · Diminution du nombre de plaquettes sanguines qui peut se traduire par des saignements ou des hématomes au-delà de la normale ; diminution du nombre de globules blancs qui peut provoquer une augmentation de la fréquence des infections. Diminution anormale simultanée du nombre des globules blancs et rouges ainsi que des plaquettes.

    · Indéterminés (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    · Diminution du taux sanguin de sodium, de magnésium, de calcium ou de potassium (voir rubrique 2).

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et le contenant après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Pour les flacons : Après première ouverture du flacon : le médicament doit être conservé maximum 100 jours.

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient EUPANTOL 40 mg, comprimé gastro-résistant  

    · La substance active est le pantoprazole.

    Chaque comprimé gastro-résistant contient 40 mg de pantoprazole (sous forme de pantoprazole sodique sesquihydraté).

    · Les autres composants sont :

    Noyau : carbonate de sodium anhydre, mannitol, crospovidone, povidone K90, stéarate de calcium.

    Enrobage : hypromellose, povidone K25, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172), propylèneglycol, copolymère d’acide méthacrylique et d’acrylate d’éthyle (1:1), polysorbate 80, laurilsulfate de sodium, citrate de triéthyle.

    Encre d’impression : gomme laque, oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer noir (E172), oxyde de fer jaune (E172), solution d’ammoniaque concentrée.

    Qu’est-ce que EUPANTOL 40 mg, comprimé gastro-résistant et contenu de l’emballage extérieur  

    Comprimé gastro-résistant (comprimé) jaune, ovale, biconvexe et portant l’inscription « P40 » sur une face.

    Conditionnements : flacon (en polyéthylène haute densité muni d’un bouchon à vis en polyéthylène basse densité) et plaquette (ALU/ALU) avec ou sans suremballage cartonné.

    EUPANTOL est disponible dans les présentations suivantes :

    Boîtes de 7, 10, 14, 15, 24, 28, 30, 48, 49, 56, 60, 84, 90, 98, 98 (2 x 49), 100, 112, 168 comprimés gastro-résistants.

    Présentation à usage hospitalier : 50, 90, 100, 140, 50 (50 x 1), 140 (10 x 14), 150 (10 x 15), 500, 700 (5 x 140) comprimés gastro-résistants.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    TAKEDA FRANCE SAS

    112 avenue Kléber

    75116 PARIS

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    TAKEDA FRANCE SAS

    112 avenue Kléber

    75116 PARIS

    Fabricant  

    TAKEDA GMBH

    PRODUCTION SITE ORANIENBURG

    LEHNITZSTRASSE 70-98

    16515 ORANIENBURG

    ALLEMAGNE

    OU

    DELPHARM NOVARA S.R.L.

    VIA CROSA, 86

    28065 CERANO (NO)

    ITALIE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    < {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-18373
    • Date avis : 16/09/2020
    • Raison : Réévaluation SMR et ASMR
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par INIPOMP et EUPANTOL reste important dans les indications de l’AMM.
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-12088
    • Date avis : 09/05/2012
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par ces spécialités reste important.
    • Lien externe

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-6107
    • Date avis : 07/01/2009
    • Raison : Réévaluation SMR
    • Valeur : V
    • Description : EUPANTOL n'apporte pas d'amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport aux autres IPP dans les indications de l'AMM, chez l'adulte.
    • Lien externe