ETOPOPHOS 100 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : poudre pour solution injectable pour perfusion
- Date de commercialisation : 20/05/1996
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : CHEPLAPHARM ARZNEIMITTEL (ALLEMAGNE)
Les compositions de ETOPOPHOS 100 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Poudre | ÉTOPOSIDE | 713 | 100 mg | FT |
Poudre | ÉTOPOSIDE (PHOSPHATE D') | 26376 | 113,60 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
1 flacon(s) en verre
- Code CIP7 : 5596500
- Code CIP3 : 3400955965008
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 19/05/1997
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 18/01/2021
ETOPOPHOS 100 mg, lyophilisat pour usage parentéral
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Phosphate d'étoposide.................................................................................................... 113,60 mg
Quantité correspondant à étoposide................................................................................. 100,00 mg
Pour un flacon
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Poudre pour solution injectable pour perfusion
Poudre blanche à blanc cassé
4.1. Indications thérapeutiques
ETOPOPHOS est indiqué en association à d’autres agents de chimiothérapie autorisés dans le traitement du cancer testiculaire primaire, récidivant ou réfractaire, chez l’adulte.
Cancer du poumon à petites cellules
ETOPOPHOS est indiqué en association à d’autres agents de chimiothérapie autorisés dans le traitement du cancer du poumon à petites cellules, chez l’adulte.
Lymphome de Hodgkin
ETOPOPHOS est indiqué en association à d’autres agents de chimiothérapie autorisés dans le traitement du lymphome de Hodgkin chez l’adulte et les enfants.
Lymphome non-hodgkinien
ETOPOPHOS est indiqué en association à d’autres agents de chimiothérapie autorisés dans le traitement du lymphome non-hodgkinien chez l’adulte et les enfants.
Leucémie aiguë myéloïde
ETOPOPHOS est indiqué en association à d’autres agents de chimiothérapie autorisés dans le traitement de la leucémie aiguë myéloïde chez l’adulte et les enfants.
Néoplasies trophoblastiques gestationnelles
ETOPOPHOS est indiqué en traitement de première et de seconde intentions en association à d’autres agents de chimiothérapie autorisés pour les néoplasies trophoblastiques gestationnelles à haut risque chez l’adulte.
Cancer de l’ovaire
ETOPOPHOS est indiqué en association à d’autres agents de chimiothérapie autorisés dans le traitement du cancer non épithélial de l’ovaire, chez l’adulte.
ETOPOPHOS est indiqué dans le traitement du cancer épithélial de l’ovaire résistant/réfractaire au platine, chez l’adulte.
4.2. Posologie et mode d'administration
ETOPOPHOS doit être administré uniquement sous la supervision d’un médecin qualifié et expérimenté dans l’utilisation des produits médicaux antinéoplasiques (voir rubrique 4.4).
La dose recommandée d’ETOPOPHOS chez l’adulte est de 50 à 100 mg/m2/jour (équivalent étoposide) aux jours 1 à 5 ou de 100 à 120 mg/m2 aux jours 1, 3 et 5 toutes les 3 à 4 semaines, en association à d’autres médicaments indiqués dans la maladie à traiter. La posologie doit être modifiée pour tenir compte des effets myélosuppresseurs des autres médicaments de l’association ou des effets des radiothérapies ou chimiothérapies antérieures (voir rubrique 4.4), qui peuvent avoir compromis les réserves médullaires. Au-delà de la dose initiale, les doses doivent être ajustées si la numération des neutrophiles est inférieure à 500 cellules/mm3 pendant plus de 5 jours. En outre, la dose doit être ajustée en cas d’apparition de fièvre, d’infection, ou en présence d’une numération thrombocytaire inférieure à 25 000 cellules/mm3, qui n’est pas due à la maladie. Les doses de suivi doivent être ajustées en cas de toxicités de grade 3 ou 4 ou si la clairance rénale de la créatinine est inférieure à 50 ml/min. En présence d’une clairance de la créatinine basse, de 15 à 50 ml/min, une diminution de la dose de 25 % est recommandée.
Précautions d’administration: Comme tous les agents potentiellement toxiques, il convient d’être prudent lors de la manipulation et de la préparation de la solution d’ETOPOPHOS. Des réactions cutanées associées à l’exposition accidentelle à ETOPOPHOS peuvent survenir. Le port de gants est recommandé. Si la solution d’ETOPOPHOS entre en contact avec la peau ou les muqueuses, laver immédiatement la peau à l’eau et au savon et rincer la muqueuse à l’eau claire (voir rubrique 6.6).
Population âgée
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients âgés (> 65 ans), autre que la restriction concernant la fonction rénale (voir rubrique 5.2).
Population pédiatrique
Lymphome de Hodgkin ; Lymphome non-hodgkinien ; Leucémie aiguë myéloïde :
ETOPOPHOS a été utilisé chez les patients pédiatriques à des doses allant de 75 à 150 mg/m2/j (équivalent étoposide) pendant 2 à 5 jours en association avec d’autres agents antinéoplasiques (voir rubrique 4.1). Consulter les protocoles et recommandations actuels spécialisés pour déterminer le schéma thérapeutique adéquat.
Cancer de l’ovaire ; cancer du poumon à petites cellules ; néoplasies trophoblastiques gestationnelles ; cancer testiculaire :
La sécurité et l’efficacité d’ETOPOPHOS chez les enfants de moins de 18 ans n’ont pas été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites à la rubrique 5.2 mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée.
Insuffisance rénale
Chez les patients atteints d’insuffisance rénale, la modification suivante de la dose initiale doit être envisagée en fonction de la clairance de la créatinine mesurée.
Clairance de la créatinine mesurée
Dose de phosphate d’étoposide
> 50 ml/min
100 % de la dose
15-50 ml/min
75 % de la dose
Chez les patients dont la clairance de la créatinine est inférieure à 15 ml/min et sous dialyse, il est probable qu’une réduction posologique supplémentaire soit nécessaire car la clairance de l’étoposide est davantage réduite chez ces patients (voir rubrique 4.4). Les doses ultérieures chez les patients en insuffisance rénale modérée à sévère doivent être basées sur la tolérance du patient et l’effet clinique (voir rubrique 4.4). L’étoposide et ses métabolites n’étant pas dialysables, le médicament peut être administré avant et après l’hémodialyse (voir rubrique 4.9).
Mode d’administration
Perfusion
Le phosphate d’étoposide est administré par perfusion intraveineuse lente (généralement sur une période de 30 à 60 minutes) (voir rubrique 4.4).
Pour les instructions concernant la reconstitution et la dilution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
L’utilisation concomitante du vaccin contre la fièvre jaune ou d’autres vaccins vivants est contre-indiquée chez les patients immunodéprimés (voir rubrique 4.5).
Allaitement (voir rubrique 4.6).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
ETOPOPHOS doit être administré uniquement sous la supervision d’un médecin qualifié et expérimenté dans l’utilisation des produits médicaux antinéoplasiques. Dans tous les cas où ETOPOPHOS est envisagé pour la chimiothérapie, le médecin doit évaluer la nécessité et l’utilité du médicament par rapport au risque de réactions indésirables. La plupart des réactions indésirables sont réversibles, si elles sont décelées assez tôt. En cas de réaction sévère, la posologie du médicament doit être réduite ou l’administration arrêtée et des mesures correctives appropriées doivent être prises, selon le jugement clinique du médecin. La reprise du traitement par ETOPOPHOS doit se faire avec précaution, en tenant compte de manière réaliste des besoins thérapeutiques d’une part et des risques de toxicité récurrente d’autre part.
Myélosuppression
La myélosuppression qui est dose-limitante est la toxicité la plus significative associée au traitement par ETOPOPHOS. Une myélosuppression fatale a été rapportée à la suite de l’administration de phosphate d’étoposide. Les patients traités par ETOPOPHOS devront faire l’objet d’une surveillance étroite et fréquente à ce sujet pendant et après le traitement. Il y aura donc lieu de vérifier les paramètres hématologiques suivants au début du traitement et avant chaque nouvelle dose d’ETOPOPHOS: numération plaquettaire, taux d’hémoglobine, numération différentielle leucocytaire. Si une radiothérapie ou une chimiothérapie ont été administrées avant le début du traitement par étoposide, un intervalle adéquat doit être respecté avant le début du traitement afin de permettre le rétablissement des réserves médullaires. ETOPOPHOS ne doit pas être administré si la numération des neutrophiles est inférieure à 1 500 cellules/mm3 ou si la numération plaquettaire est inférieure à 100 000 cellules/mm3, sauf si cela est dû au cancer. Ajuster les doses ultérieures par rapport à la dose initiale si le nombre de neutrophiles devient inférieur à 500 cellules/mm3 pendant plus de 5 jours ou est associé à une fièvre ou à une infection, si le nombre de plaquettes sanguines devient inférieur à 25 000 cellules/mm3, si une toxicité de grade 3 ou 4 se développe ou si la clairance rénale est inférieure à 50 ml/min.
Une myélosuppression sévère peut entraîner une infection ou une hémorragie. Les infections bactériennes doivent être jugulées avant l’instauration du traitement par ETOPOPHOS.
Leucémie secondaire
La survenue d’une leucémie aiguë, pouvant s’accompagner ou non d’un syndrome myélodysplasique, a été décrite chez des patients ayant été traités par des chimiothérapies à base d’étoposide. Le risque cumulé et les possibles facteurs de prédisposition à une leucémie secondaire sont inconnus. Le rôle de la fréquence d’administration et celui des doses cumulées d’étoposide a été évoqué, mais sans que cela soit clairement établi.
Une anomalie du chromosome 11q23 a été observée dans certains cas de leucémie secondaire chez des patients ayant pris des épipodophyllotoxines. Cette anomalie a également été observée chez des patients ayant développé une leucémie secondaire après un traitement par des chimiothérapies ne contenant pas d’épipodophyllotoxines, ainsi que chez des patients ayant une leucémie de novo. Une autre caractéristique des leucémies secondaires chez des patients ayant reçu des épipodophyllotoxines est leur courte période de latence, le temps moyen de développement de la leucémie étant d’environ 32 mois.
Hypersensibilité
Le médecin sera vigilant en ce qui concerne l’apparition possible de réactions anaphylactiques à ETOPOPHOS, pouvant se manifester par des frissons, une pyrexie, une tachycardie, un bronchospasme, une dyspnée et une hypotension, parfois fatals. Le traitement sera symptomatique.
Il y a lieu d’interrompre immédiatement le traitement par ETOPOPHOS et d’administrer des agents vasopresseurs, des corticoïdes, des antihistaminiques ou des solutés de remplissage, à la discrétion du médecin.
Hypotension
ETOPOPHOS doit être administré uniquement par perfusion intraveineuse lente (généralement d’une durée de 30 à 60 minutes) car l’hypotension a été signalée comme étant un effet secondaire possible de l’injection intraveineuse trop rapide.
Réaction au site d’injection
Des réactions peuvent survenir au site d’injection pendant l’administration d’ETOPOPHOS. En raison du risque d’extravasation, il est recommandé de surveiller étroitement le site de perfusion afin de prévenir une possible infiltration pendant l’administration du médicament.
Sérumalbumine basse
Une sérumalbumine basse est associée à une exposition accrue à l’étoposide. En conséquence, les patients présentant une sérumalbumine basse peuvent avoir un risque accru de développer des toxicités liées à l’étoposide.
Insuffisance rénale
Chez les patients insuffisants rénaux modérés (ClCr : 15 à 50 ml/min) à sévère (ClCr < 15 ml/min) sous hémodialyse, l’étoposide doit être administré à une dose réduite (voir rubrique 4.2). Les paramètres hématologiques doivent être mesurés et des ajustements posologiques envisagés pour les cycles suivants en fonction des toxicités hématologiques et de l’effet clinique chez les patients en insuffisance rénale modérée à sévère.
Insuffisance rénale aiguë
Des cas d’'insuffisance rénale aiguë réversible ont été rapportés lorsque ETOPOPHOS à haute dose (2220 mg/m2 ou 60 mg/kg) et l’irradiation totale du corps ont été utilisés dans le cadre d'une greffe de cellules souches hématopoïétiques, surtout chez les enfants. La fonction rénale doit être évaluée avant et après l’administration d’ETOPOPHOS jusqu’à la récupération complète de la fonction rénale (voir rubrique 4.8).
Insuffisance hépatique
La fonction hépatique doit être régulièrement contrôlée chez les patients insuffisants hépatiques en raison du risque d’accumulation.
Syndrome de lyse tumorale
Des cas de syndrome de lyse tumorale, dont certains fatals, ont été rapportés après l’utilisation d’étoposide en association à d’autres médicaments de chimiothérapie. Une surveillance étroite des patients doit être mise en place afin de déceler suffisamment tôt les signes possibles de syndrome de lyse tumorale, en particulier chez les patients ayant des facteurs de risque tels que tumeur volumineuse réceptive au traitement et insuffisance rénale. Des mesures préventives adéquates doivent également être envisagées chez les patients présentant un risque de complication du traitement.
Potentiel mutagène
En raison du potentiel mutagène de l’étoposide, une contraception efficace est nécessaire, tant chez les hommes que chez les femmes, pendant le traitement et jusqu’à 6 mois après l’arrêt du traitement. Une consultation génétique est recommandée si le/la patient(e) souhaite avoir des enfants après la fin du traitement. Étant donné que l’étoposide peut diminuer la fertilité masculine, une conservation de sperme peut être envisagée en vue d’une paternité ultérieure (voir rubrique 4.6).
Ce médicament contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon de 100 mg, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Effets d’autres médicaments sur la pharmacocinétique du phosphate d’étoposide
La cyclosporine à dose élevée, donnant des concentrations plasmatiques supérieures à 2000 ng/ml, a entraîné, lorsqu’elle était associée à l’étoposide oral, une augmentation de l’exposition (AUC) à l’étoposide de 80 % par rapport à l’administration d’étoposide seul, avec une diminution de 38 % de sa clairance corporelle totale.
Un traitement concomitant par cisplatine est associé à une réduction de la clairance corporelle totale de l’étoposide.
Un traitement concomitant par phénytoïne est associé à une augmentation de la clairance de l’étoposide et à une réduction de son efficacité, et d’autres antiépileptiques inducteurs enzymatiques peuvent être associés à une augmentation de la clairance d’ETOPOPHOS et, par conséquent, à une diminution de son efficacité.
In vivo, le phosphate d’étoposide étant converti en étoposide par phosphorylation, il convient d’être prudent lors de l’administration du phosphate d’étoposide avec d’autres médicaments que l’on sait être des inhibiteurs de l’activité phosphatase car une telle association pourrait diminuer l’efficacité du phosphate d’étoposide.
In vitro, la liaison aux protéines plasmatiques est de 97 %. La phénylbutazone, le salicylate de sodium et l’acide acétylsalicylique (aspirine) peuvent déplacer l’étoposide de ses sites de liaison aux protéines plasmatiques.
Effets du phosphate d’étoposide sur la pharmacocinétique d’autres médicaments
L’administration conjointe d’antiépileptiques et d’ETOPOPHOS peut diminuer le contrôle des crises, en raison d’interactions pharmacocinétiques entre les médicaments.
Un traitement concomitant par warfarine peut donner lieu à une élévation de l’INR (ratio international normalisé). Il est recommandé de surveiller étroitement l’INR.
Interactions pharmacocinétiques
Il existe un risque accru de maladie vaccinale systémique fatale en cas d’utilisation du vaccin de la fièvre jaune. L’utilisation de vaccins vivants est contre-indiquée chez les patients immunodéprimés (voir rubrique 4.3).
On peut s’attendre à ce que l’utilisation antérieure ou concomitante d’autres médicaments ayant des effets myélosuppresseurs similaires à ceux de l’étoposide/de l’étoposide phosphate induise des effets additifs ou synergiques (voir rubrique 4.4).
Une résistance croisée a été rapportée entre les anthracyclines et l’étoposide au cours d’études précliniques.
Population pédiatrique
Les études d’interaction n’ont été réalisées que chez l’adulte.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer / Contraception chez les hommes et les femmes
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser des moyens de contraception appropriés pour éviter toute grossesse pendant le traitement par étoposide. L’étoposide s’est avéré tératogène chez la souris et le rat (voir rubrique 5.3). En raison du potentiel mutagène de l’étoposide, une contraception efficace est nécessaire, tant chez les hommes que chez les femmes, pendant le traitement et jusqu’à 6 mois après l’arrêt du traitement (voir rubrique 4.4). Une consultation génétique est recommandée si le/la patient(e) souhaite avoir des enfants après la fin du traitement.
Grossesse
Il n’existe pas ou peu de données sur l’utilisation du phosphate d’étoposide chez la femme enceinte. Les études menées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). De façon générale, l’étoposide peut être nocif pour le fœtus lorsqu’il est administré chez la femme enceinte. ETOPOPHOS ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse, sauf si l’état clinique de la femme justifie un traitement par étoposide. Il convient d’expliquer aux femmes en âge de procréer d’éviter de tomber enceinte. Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et jusqu’à 6 mois après l’arrêt du traitement.
Si ce médicament est utilisé pendant la grossesse, ou si la patiente tombe enceinte pendant le traitement par ce médicament, informer la patiente du risque potentiel pour le fœtus.
L’étoposide est excrété dans le lait maternel. Il existe un risque de réactions indésirables graves à ETOPOPHOS pour l’enfant allaité. Une décision doit être prise soit d’interrompre l’allaitement soit d’interrompre le traitement par ETOPOPHOS, en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme (voir rubrique 4.3).
Fertilité
Étant donné que l’étoposide peut diminuer la fertilité masculine, une conservation de sperme peut être envisagée en vue d’une paternité ultérieure.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Résumé du profil d’innocuité
La myélosuppression dose-limitante est la toxicité la plus significative associée au traitement par ETOPOPHOS. Dans les études cliniques avec ETOPOPHOS administré en monothérapie à une dose totale ≥ 450 mg/m2, les réactions indésirables les plus fréquentes, quelle que soit leur sévérité, étaient : leucopénie (91 %), neutropénie (88 %), anémie (72 %) thrombocytopénie (23 %), asthénie (39 %), nausées et/ou vomissement (37 %), alopécie (33 %) et frissons et/ou fièvre (24 %).
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été signalés dans les études cliniques sur ETOPOPHOS et noms associés et dans le cadre de la pharmacovigilance, post-commercialisation. Le tableau suivant dresse la liste des effets indésirables, qui sont présentés par classe de systèmes d’organes et par fréquence, selon la convention suivante : très fréquent (> 1/10), fréquent (> 1/100, < 1/10), peu fréquent (> 1/1 000, < 1/100), rare (> 1/10 000, <1/1 000), très rare (1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classes de systèmes d’organes
Fréquence
Effet indésirable (termes MedDRA)
Infections et infestations
Fréquent
Infection
Néoplasmes bénins, malins et non spécifiés (dont kystes et polypes)
Fréquent
Leucémie aiguë
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très fréquent
Anémie, leucopénie, myélosuppression*, neutropénie, thrombocytopénie
Affections du système immunitaire
Fréquent
Réactions anaphylactiques**
Indéterminée
Angio-œdème, bronchospasme
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Indéterminée
Syndrome de lyse tumorale
Affections du système nerveux
Fréquent
Étourdissements
Peu fréquent
Neuropathie périphérique
Rare
Cécité corticale transitoire, neurotoxicités (par ex., somnolence et fatigue), névrite optique, convulsions***
Affections cardiaques
Fréquent
Arythmies, infarctus du myocarde
Affections vasculaires
Fréquent
Hypertension, hypotension systolique transitoire après une administration intraveineuse rapide
Peu fréquent
Hémorragie
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Rare
Pneumonie interstitielle, fibrose pulmonaire
Indéterminée
Bronchospasme
Affections gastro-intestinales
Très fréquent
Douleur abdominale, anorexie, constipation, nausées et vomissements
Fréquent
Diarrhée, mucosite (dont stomatite et œsophagite)
Rare
Dysgueusie, dysphagie
Affections hépatobiliaires
Très fréquent
Elévation de l’alanine aminotransférase, élévation de la phosphatase alcaline, élévation de l’aspartate aminotransférase, élévation de la bilirubine, hépatotoxicité
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très fréquent
Alopécie, pigmentation
Fréquent
Prurit, éruption, urticaire
Rare
Syndrome de rappel de la radiothérapie (dermatologique), syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique
Affections du rein et des voies urinaires
Indéterminée
Insuffisance rénale aiguë
Affections des organes de reproduction et du sein
Indéterminée
Infertilité
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Très fréquent
Asthénie, malaise
Fréquent
Extravasation****, phlébite
Rare
Fièvre
*Une myélosuppression fatale a été rapportée.
**Les réactions anaphylactiques peuvent être fatales
***Les convulsions sont parfois associées à des réactions allergiques.
****Les complications post-AMM signalées pour l’extravasation étaient : toxicité locale pour les tissus mous, gonflement, douleur, cellulite, et nécrose, dont nécrose cutanée.
Description de certaines réactions indésirables
Dans les paragraphes ci-dessous, les incidences des effets indésirables, indiquées en pourcentage moyen, sont tirées des études qui ont utilisé ETOPOPHOS en monothérapie.
Hématotoxicité
Une myélosuppression (voir rubrique 4.4) d’issue fatale a été rapporté à la suite de l’administration de phosphate d’étoposide. La myélosuppression nécessite, le plus souvent, de limiter la dose. La restauration de la fonction médullaire est généralement complète au 20ème jour, et aucune toxicité cumulative n’a été rapportée. Les nadirs des numérations granulocytaire et plaquettaire tendent à survenir 10 à 14 jours après l’administration de phosphate d’étoposide, en fonction de la voie d’administration et du schéma posologique. Les nadirs surviennent plus tôt avec la voie intraveineuse, comparée à la voie orale. Des cas de leucopénie et de leucopénie sévère (moins de 1 000 cellules/mm3) ont été observés chez 91 % et 17 % des patients, respectivement, avec le phosphate d’étoposide. Des cas de thrombocytopénie et de thrombocytopénie sévère (moins de 50 000 cellules/mm3) ont été observés chez 23 % et 9 % des patients, respectivement, avec le phosphate d’étoposide. Des cas de fièvre et d’infection ont également été rapportés très fréquemment chez les patients présentant une neutropénie et traités par phosphate d’étoposide. Des cas de saignement ont été rapportés.
Toxicité gastro-intestinale
Nausées et vomissements sont les principales toxicités gastro-intestinales du phosphate d’étoposide. Les nausées et les vomissements sont généralement pris en charge par traitement antiémétique.
Alopécie
L’alopécie réversible, évoluant parfois vers une alopécie totale, a été observée chez un maximum de 44 % des patients traités par phosphate d’étoposide.
Hypotension
Une hypotension transitoire après une administration intraveineuse rapide a été signalée chez des patients traités par phosphate d’étoposide et n’a pas été associée à une toxicité cardiaque ou à des modifications à l’électrocardiogramme. L’hypotension se rétablit généralement à l’arrêt de la perfusion de phosphate d’étoposide et/ou répond à d’autres traitements, si nécessaire. Lors de la reprise de la perfusion, il convient d’utiliser un débit de perfusion plus lent. Aucune hypotension différée n’a été observée.
Hypertension
Dans les études cliniques sur le phosphate d’étoposide, des épisodes d’hypertension ont été signalés. En cas d’hypertension cliniquement significative chez les patients recevant le phosphate d’étoposide, un traitement de soutien approprié doit être instauré.
Hypersensibilité
Des réactions anaphylactiques ont été observées pendant ou immédiatement après l’administration intraveineuse de phosphate d’étoposide. Le rôle que joue la concentration ou le débit de la perfusion dans le développement des réactions anaphylactiques est indéterminé. La tension artérielle se rétablit généralement en quelques heures après l’arrêt de la perfusion. Des réactions anaphylactiques peuvent survenir avec la dose initiale de phosphate d’étoposide.
Des réactions anaphylactiques (voir rubrique 4.4) se manifestant par des frissons, une tachycardie, un bronchospasme, une dyspnée, une diaphorèse, une pyrexie, un prurit, une hypertension ou hypotension, une syncope, des nausées, et des vomissements, ont été signalées chez 3 % (7 patients sur les 245 traités par ETOPOPHOS dans 7 études cliniques) des patients traités par ETOPOPHOS. Des rougeurs du visage ont été observées chez 2 % des patients et des éruptions cutanées chez 3 % des patients. Ces réactions se sont généralement résolues rapidement à l’arrêt de la perfusion et avec l’administration d’agents vasopresseurs, de corticoïdes, d’antihistaminiques ou de solutés de remplissage, au besoin.
Des réactions aiguës fatales associées à un bronchospasme ont été rapportées avec le phosphate d’étoposide. L’apnée a également été observée, avec reprise spontanée de la respiration après l’arrêt de la perfusion.
Complications métaboliques
Des cas de syndrome de lyse tumorale, parfois fatals, ont été rapportés après l’utilisation de phosphate d’étoposide en association à d’autres médicaments de chimiothérapie (voir rubrique 4.4).
Insuffisance rénale aiguë
Des cas d'insuffisance rénale aiguë réversible ont été rapportés depuis la mise sur le marché (voir la rubrique 4.4).
Population pédiatrique
Le profil de sécurité devrait être similaire pour les patients pédiatriques et les adultes.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Une mucosite et une myélosuppression sévères ont été observées suite à l’administration de doses totales de 2,4 g/m2 à 3,5 g/m2 par voie intraveineuse pendant 3 jours. Des cas d’acidose métabolique et de toxicité hépatique sévère ont été décrits chez les patients qui recevaient des doses plus élevées que celles recommandées. On peut s’attendre à des toxicités similaires avec la forme orale. On ne dispose d’aucun antidote spécifique. Le traitement doit donc être symptomatique et de soutien, et les patients doivent faire l’objet d’une surveillance étroite.
L'étoposide et ses métabolites ne sont pas dialysables.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Mécanisme d’action
In vivo, le phosphate d’étoposide est métabolisé en la substance active étoposide par déphosphorylation. Le mécanisme d’action du phosphate d’étoposide est considéré comme étant le même que celui de l’étoposide.
L’effet principal de l’étoposide semble apparaître lors de la phase S tardive et G2 précoce du cycle cellulaire des mammifères. On observe deux types de réponse dose-dépendante : à haute concentration (10 mcg/ml ou davantage), les cellules en mitose sont lysées ; à une concentration plus basse (0,3 à 10 mcg/ml), la prophase est inhibée. L’appareil microtubulaire n’est pas affecté. L’effet macromoléculaire principal de l’étoposide semble être une rupture du double brin d’ADN par une interaction avec sa topoisomérase II ou par la formation de radicaux libres. L’étoposide a entraîné une inhibition de la métaphase dans les fibroblastes de poussins.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après une administration intraveineuse ou de capsule orale, les valeurs de Cmax et d’AUC ont montré une variabilité importante intra et inter-sujets.
Distribution
Le volume de distribution à l’état d’équilibre est de 18 à 29 litres. L’étoposide pénètre faiblement dans le liquide céphalo-rachidien (LCR). In vitro, l’étoposide se lie fortement (à 97%) aux protéines du plasma humain.
Le taux de liaison de l’étoposide correspond étroitement au taux d’albumine sérique, tant chez les sujets normaux que chez les patients atteints de cancer (voir rubrique 4.4). Chez les patients atteints de cancer, la fraction libre de l’étoposide correspond de manière significative à celle de la bilirubine.
Biotransformation
Le métabolite hydroxyacide [acide 4’diméthyl-épipodophyllique-9-(4,6 0-éthylidène-β-D-glucopyranoside)], formé par l’ouverture du cycle lactone, est retrouvé dans l’urine chez l’adulte comme chez l’enfant. Il est également présent dans le plasma, vraisemblablement sous la forme d’un isomère trans. Chez l’homme, les glucorono- et/ou les sulfoconjugués de l’étoposide sont également excrétés dans l’urine. En outre, par une voie impliquant l’isoenzyme CYP450 3A4, il peut se produire une O-déméthylation du cycle diméthoxyphénol, conduisant à la production du catéchol correspondant.
Élimination
En administration intraveineuse, la distribution de l’étoposide peut être adéquatement décrite comme un processus biphasique avec une demi-vie de distribution d’environ 1,5 heure et une demi-vie d’élimination terminale de 4 à 11 heures. La clairance corporelle totale varie entre 33 et 48 ml/min ou 16 à 36 ml/min/m2 et comme la demi-vie d’élimination terminale, elle est indépendante de la dose dans un intervalle de 100- 600 mg/m2.
Après administration intraveineuse d’étoposide marqué au C14 (100-124 mg/m2), la radioactivité moyenne retrouvée dans l’urine après 120 heures s’élève en moyenne à 56 % de la dose (45 % de cette quantité étant excrétée sous forme d’étoposide) ; dans les selles, on récupère 44 % de la radioactivité totale après 120 heures.
Linéarité/non-linéarité
La clairance corporelle totale et la demi-vie d’élimination terminale sont indépendantes de la dose de 100 à 600 mg/m2. Pour la même plage de doses, l’aire sous la courbe de concentration plasmatique au cours du temps (AUC) et la concentration plasmatique maximale (Cmax) augmentent de façon linéaire à mesure que la dose augmente.
Insuffisance rénale
Chez les insuffisants rénaux recevant de l’étoposide, l’AUC est augmentée tandis que la clairance corporelle totale ainsi que le volume de distribution à l’état d’équilibre sont diminués (voir rubrique 4.2).
Insuffisance hépatique
Chez les adultes cancéreux présentant une insuffisance hépatique, la clairance corporelle totale de l’étoposide n’est pas réduite.
Population âgée
Quoique de légères variations des paramètres pharmacocinétiques aient été observées entre les patients âgés de ≤ 65 ans et ceux de plus de 65 ans, celles-ci ne sont pas considérées comme cliniquement significatives.
Population pédiatrique
Chez l’enfant, environ 55 % de la dose est excrétée dans l’urine en 24 heures, sous forme d’étoposide. La clairance rénale moyenne de l’étoposide est de 7 à 10 ml/min/m2, soit environ 35 % de la clairance corporelle totale pour une dose de 80 à 600 mg/m2. Par conséquent, l’étoposide est éliminé à la fois par voie rénale et non rénale, c’est-à-dire par métabolisation et excrétion biliaire. L’effet d’une maladie rénale sur la clairance plasmatique de l’étoposide n’est pas connu chez l’enfant. Chez l’enfant, une élévation de la SGPT est associée à une diminution la clairance corporelle totale du médicament. Un traitement antérieur au cisplatine peut également entraîner une diminution de la clairance corporelle totale de l’étoposide, chez l’enfant.
Une relation inverse existe chez les enfants entre le taux d’albumine plasmatique et la clairance rénale de l’étoposide.
Sexe
Quoique de légères variations des paramètres pharmacocinétiques aient été observées entre les sexes, celles-ci ne sont pas considérées comme cliniquement significatives.
Interactions médicamenteuses
Dans une étude sur l’effet d’autres agents thérapeutiques sur la liaison in vitro de l’étoposide marqué au C14 aux protéines sériques humaines, il a été montré que la liaison était déplacée uniquement par le phénylbutazone, l’acide acétylsalicylique (aspirine) et le salicylate de sodium, à des concentrations en général obtenues in vivo (voir rubrique 4.5).
5.3. Données de sécurité préclinique
L’anémie, la leucopénie et la thrombocytopénie ont été observées chez les rats et les souris, tandis que les chiens ne présentaient qu’une légère détérioration des fonctions hépatique et rénale. Le multiple de dose (d’après des doses en mg/m2) pour ces observations au niveau de dose sans effet observé dans les études précliniques, était un facteur d’environ 0,05 par rapport à la dose clinique la plus élevée. Historiquement, les espèces étudiées en phases précliniques sont plus sensibles aux agents cytotoxiques que l’homme. Des cas d’atrophie testiculaire, d’arrêt de la spermagénèse et de retard de croissance ont été observés chez les rats et les souris.
Mutagénicité
L’étoposide est mutagène dans les cellules de mammifères.
Toxicité pour la reproduction
Dans les études chez l’animal, l’étoposide a montré une embryotoxicité et une tératogénicité liées à la dose.
Potentiel cancérigène
Étant donné son mécanisme d’action, le phosphate d’étoposide doit être considéré comme potentiellement cancérigène chez l’homme.
Citrate de sodium
Dextran 40
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.
3 ans
Conditions de stockage après reconstitution de la solution
Après reconstitution : la stabilité chimique et physique en cours d’utilisation a été démontrée pendant 24 heures à une température de 15 à 30°C et pendant 7 jours à une température de 2 à 8°C. D’un point de vue microbiologique, la solution reconstituée doit être utilisée immédiatement non diluée ou doit être diluée. Si le produit n’est pas utilisé immédiatement, la durée et les conditions de conservation sont sous la responsabilité de l’utilisateur et le stockage ne devrait normalement pas dépasser 7 jours à une température de 2 à 8°C sauf si la dilution a été réalisée dans des conditions d’asepsie contrôlées et validées.
Après dilution : lorsque la solution reconstituée est diluée immédiatement après la reconstitution, la stabilité chimique et physique en cours d’utilisation de la solution diluée a été démontrée pendant 24 heures à une température de 15 à 30°C et pendant 7 jours à une température de 2 à 8°C. D’un point de vue microbiologique, la solution diluée doit être utilisée immédiatement.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver au réfrigérateur (2-8°C).
Conserver le flacon dans l’emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Flacon en verre de type I avec bouchon élastomère butyle et capsule amovible en aluminium. Boîte de 1, 5, 10, 20, 25 flacons.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Les procédures pour la manipulation et l’élimination des médicaments anticancéreux doivent être suivies.
La plus grande prudence est de mise lors de la manipulation d’agents cytotoxiques. Il convient de toujours prendre des mesures pour éviter l’exposition. Comme tous les agents potentiellement toxiques, il convient d’être prudent lors de la manipulation et de la préparation des solutions d’ETOPOPHOS.
Des réactions cutanées associées à l’exposition accidentelle à ETOPOPHOS peuvent survenir. Le port de gants est recommandé. Si le phosphate d’étoposide entre en contact de la peau ou des muqueuses, laver immédiatement et abondamment la peau à l’eau et au savon et rincer les muqueuses à l’eau.
Les solutions d’ETOPOPHOS doivent être préparées dans des conditions d’asepsie.
Préparation d’ETOPOPHOS 100 mg, poudre pour solution injectable
Avant utilisation, le contenu de chaque flacon doit être reconstitué avec 5 ou 10 ml de :
· eau pour préparation injectable ou
· solution glucosée à 5% ou
· solution de chlorure de sodium à 0.9 %.
Cela va donner une solution mère reconstituée contenant 20 mg/ml ou 10 mg/ml d'étoposide.
Après reconstitution, la solution pourra être administrée sans être davantage diluée ou elle pourra être diluée avec une solution glucosée à 5 % ou une solution de chlorure de sodium à 0.9 %, afin d’obtenir des concentrations de seulement 0.1 mg/ml d’étoposide.
Les produits administrés par voie parentérale doivent être visuellement inspectés afin de vérifier l’absence de particule ou de changement de couleur avant l’administration. En présence de particules ou de changement de couleur, la solution reconstituée doit être jetée.
ETOPOPHOS est à usage unique, exclusivement. Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
ZIEGELHOF 24,
17489 GREIFSWALD
ALLEMAGNE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 559 650 0 8 : lyophilisat en flacon (verre) ; Boîte de 1.
· 34009 559 651 7 6 : lyophilisat en flacon (verre) ; Boîte de 5.
· 34009 559 652 3 7 : lyophilisat en flacon (verre) ; Boîte de 10.
· 34009 559 654 6 6 : lyophilisat en flacon (verre) ; Boîte de 20.
· 34009 559 655 2 7 : lyophilisat en flacon (verre) ; Boîte de 25.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Médicament soumis à prescription hospitalière.
Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie ou aux médecins compétents en cancérologie. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 18/01/2021
ETOPOPHOS 100 mg, lyophilisat pour usage parentéral
Etoposide (phosphate d’)
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que ETOPOPHOS 100 mg, lyophilisat pour usage parentéral et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ETOPOPHOS 100 mg, lyophilisat pour usage parentéral ?
3. Comment prendre ETOPOPHOS 100 mg, lyophilisat pour usage parentéral ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver ETOPOPHOS 100 mg, lyophilisat pour usage parentéral ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Ce médicament s’appelle ETOPOPHOS. Chaque flacon contient comme ingrédient actif du phosphate d’étoposide, ce qui équivaut à 100 mg d’étoposide.
L’étoposide appartient à une classe de médicaments appelés cytostatiques, utilisés dans le traitement du cancer.
ETOPOPHOS est utilisé dans le traitement de certains types de cancer, chez l’adulte :
· cancer testiculaire
· cancer du poumon à petites cellules
· cancer du sang (leucémie aiguë myéloïde)
· tumeur dans le système lymphatique (lymphome de Hodgkin, lymphome non-hodgkinien)
· cancers du système reproducteur (néoplasies trophoblastiques gestationnelles et cancer de l’ovaire)
ETOPOPHOS est utilisé dans le traitement de certains types de cancer, chez l’enfant :
· cancer du sang (leucémie aiguë myéloïde)
· tumeur dans le système lymphatique (lymphome de Hodgkin, lymphome non-hodgkinien)
Votre médecin vous expliquera pour quelle raison il vous a prescrit ETOPOPHOS.
Ne prenez jamais ETOPOPHOS 100 mg, lyophilisat pour usage parentéral:
· Si vous êtes allergique à l’étoposide ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
· Si vous avez récemment été vacciné avec un vaccin vivant, notamment contre la fièvre jaune.
· Si vous allaitez ou prévoyez d’allaiter
Si vous développez ou si vous suspectez l’un des effets ci-dessus, parlez-en à votre médecin qui vous conseillera.
Avant de recevoir ETOPOPHOS, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou un infirmier
· Si vous avez une quelconque infection.
· Si vous avez récemment reçu une radiothérapie ou une chimiothérapie.
· Si vous avez un taux faible d’une protéine dans le sang, appelée albumine.
· Si vous avez des problèmes de reins ou de foie.
Un traitement anticancéreux efficace peut détruire les cellules cancéreuses rapidement et en grand nombre. Cependant dans de très rares cas, il se peut également que des substances nocives soient libérées de ces cellules cancéreuses et passent dans le sang. Si cela arrive, cela peut causer des problèmes au foie, aux reins, au cœur ou au sang, pouvant entraîner la mort en l’absence de traitement.
Pour éviter cela, votre médecin devra régulièrement vous prescrire des analyses de sang pour contrôler le taux de ces substances au cours du traitement par ce médicament.
Ce médicament peut provoquer une diminution du nombre de certaines cellules du sang, ce qui pourrait vous rendre plus sensible aux infections ou altérer la capacité de votre sang à coaguler, si vous vous coupez. Des examens sanguins seront réalisés au début du traitement et avant chaque dose afin de s’assurer que cela n’arrive pas.
Si vous souffrez d’insuffisance hépatique ou rénale, votre médecin pourra également prescrire des examens sanguins régulièrement pour contrôler ces organes.
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ETOPOPHOS 100 mg, lyophilisat pour usage parentéral.
Autres médicaments et ETOPOPHOS 100 mg, lyophilisat pour usage parentéral
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
C’est particulièrement important :
· Si vous prenez un médicament appelé cyclosporine (utilisé pour réduire l’activité du système immunitaire).
· Si vous êtes traité par cisplatine (utilisé pour soigner le cancer).
· Si vous prenez de la phénytoïne ou tout autre médicament antiépileptique.
· Si vous prenez de la warfarine (utilisé pour empêcher la formation de caillots sanguins).
· Si vous avez récemment reçu un vaccin vivant.
· Si vous prenez de la phénylbutazone, du salicylate de sodium ou de l’acide acétylsalicylique (aspirine).
· Si vous prenez des anthracyclines (classe de médicaments utilisés pour traiter le cancer).
· Si vous prenez des médicaments ayant un mécanisme d’action similaire à ETOPOPHOS.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
ETOPOPHOS ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf si votre médecin vous l’a expressément indiqué.
Vous ne devez pas allaiter pendant le traitement par ETOPOPHOS.
Les patients, hommes et femmes, en âge de procréer doivent utiliser un moyen de contraception efficace (par ex. méthode barrière ou préservatif) pendant le traitement et pendant au moins 6 mois après l’arrêt du traitement par ETOPOPHOS.
Il est recommandé aux hommes traités par ETOPOPHOS de ne pas concevoir d’enfant pendant le traitement et jusqu’à 6 mois après le traitement. En outre, il est conseillé aux hommes de se faire conseiller sur la conservation du sperme avant de débuter le traitement.
Les patients, hommes et femmes, qui envisagent d’avoir un enfant après leur traitement par ETOPOPHOS doivent en discuter avec leur médecin ou leur infirmier.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Aucune étude sur les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’a été réalisée. Toutefois, si vous vous sentez fatigué, nauséeux, avez des étourdissements ou la tête qui tourne, vous ne devez pas conduire ou utiliser des machines sans en avoir discuté avec votre médecin.
ETOPOPHOS 100 mg, lyophilisat pour usage parentéral contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon de 100 mg, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
La dose que vous recevrez sera calculée par votre médecin et sera unique pour votre situation. La dose habituelle, basée sur l’étoposide, est de 50 à 100 mg/m2 de surface corporelle, tous les jours pendant 5 jours consécutifs ou de 100 à 120 mg/m2 de surface corporelle aux jours 1, 3 et 5. Ce schéma de traitement peut être répété, en fonction des résultats d’examens sanguins, mais pas avant qu’un intervalle d’au moins 21 jours se soit écoulé après le premier cycle de traitement.
Pour les enfants traités pour un cancer du sang ou du système lymphatique, la dose utilisée est de 75 à 150 mg/m2 de surface corporelle, tous les jours pendant 2 à 5 jours.
Le médecin peut parfois prescrire une dose différente, en particulier si vous recevez ou avez reçu d’autres traitements pour votre cancer ou si vous avez des problèmes de reins.
Si vous avez pris plus de ETOPOPHOS 100 mg, lyophilisat pour usage parentéral que vous n’auriez dû :
L’ETOPOPHOS étant administré par un médecin ou un infirmier, un surdosage est peu probable. Toutefois, si cela arrivait, votre médecin soignera les symptômes qui en découleraient.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier(ère).
Si vous oubliez de prendre ETOPOPHOS 100 mg, lyophilisat pour usage parentéral :
Si vous arrêtez de prendre ETOPOPHOS 100 mg, lyophilisat pour usage parentéral :
Sans objet.
Informez immédiatement votre médecin ou un(e) infirmier(ère) si vous présentez l’un des symptômes suivants : gonflement de la langue ou de la gorge, difficultés à respirer, accélération du rythme cardiaque, bouffées de chaleur, rougeur ou éruption cutanée. Ce peut être les signes d’une réaction allergique sévère.
Des lésions graves du foie, des reins ou du cœur ont été observées lorsque ETOPOPHOS est pris avec d’autres médicaments contre le cancer. Ces lésions sont dues à une maladie appelée syndrome de lyse tumorale causée par le passage dans la circulation sanguine de substances nocives issues des cellules cancéreuses.
Les autres effets secondaires observés avec ETOPOPHOS sont :
Effets secondaires très fréquents (pouvant toucher plus d’une personne sur 10)
· affections du sang (c’est pourquoi vous effectuerez des analyses de sang entre les cycles de traitement).
· changement de couleur de la peau (pigmentation)
· constipation
· chute de cheveux temporaire
· sensation de faiblesse (asthénie)
· nausées et vomissements
· mauvais état général (malaise)
· douleurs abdominales
· lésion du foie (hépatotoxicité)
· perte d’appétit
· élévations des enzymes hépatiques
· ictère (élévation de la bilirubine)
Effets secondaires fréquents (pouvant toucher de une personne sur 10 à une personne sur 100)
· leucémie aiguë
· réactions allergiques sévères
· rythme cardiaque irrégulier (arythmies) ou crise cardiaque (infarctus du myocarde)
· tension artérielle élevée
· tension artérielle basse
· Étourdissements
· irritation des lèvres, ulcérations de la bouche ou la gorge
· diarrhée
· problèmes de peau, tels que démangeaisons ou éruption
· réactions au site de perfusion
· inflammation d’une veine
· Infection
Effets secondaires peu fréquents (pouvant toucher de une personne sur 100 à une personne sur 1000)
· fourmillements ou engourdissement des mains et des pieds
· saignement
Effets secondaires rares (pouvant toucher de une personne sur 1000 à une personne sur 10 000)
· reflux acide
· cécité transitoire
· rougeurs
· difficultés à déglutir
· altération du goût
· convulsions (crise)
· réactions graves de la peau et/ou des muqueuses, dont cloques douloureuses et fièvre, avec détachement de la peau (syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique)
· fièvre
· somnolence ou fatigue
· problèmes respiratoires
· une éruption cutanée, semblable à un coup de soleil, peut apparaître sur la peau qui a été préalablement exposée à une radiothérapie, et peut être grave (réactivation d’une radiodermite)
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles)
· syndrome de lyse tumorale (complications liées au passage dans le sang de substances libérées par les cellules cancéreuses traitées)
· infertilité
· difficultés à respirer
· insuffisance rénale aiguë
· gonflement du visage et de la langue
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et sur le flacon après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver au réfrigérateur (2-8°C).
Conserver le flacon dans l’emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
Ce que contient ETOPOPHOS 100 mg, lyophilisat pour usage parentéral
· La substance active est :
Phosphate d'étoposide.............................................................................................. 113,60 mg
Quantité correspondant à étoposide........................................................................... 100,00 mg
pour un flacon.
· Les autres composants sont : citrate de sodium et Dextran 40
ETOPOPHOS est une poudre blanche à blanc cassé. Il se présente dans un flacon en verre muni d’un bouchon en caoutchouc butyle et d’un opercule en aluminium.
Boîte de 1, 5, 10, 20 ou 25 flacons.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
ZIEGELHOF 24
17489 GREIFSWALD
ALLEMAGNE
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
CHEPLAPHARM FRANCE
105, RUE ANATOLE FRANCE
92300 LEVALLOIS-PERRET
CORDEN PHARMA LATINA S.P.A.
VIA DEL MURILLO KM 2.800
04013 SERMONETA
LATINA
ITALIE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé:
Préparation de la solution pour perfusion intraveineuse
Les procédures pour la manipulation et l’élimination des médicaments anticancéreux doivent être suivies.
Les solutions d’ETOPOPHOS doivent être préparées dans des conditions d’asepsie.
Avant utilisation, le contenu de chaque flacon doit être reconstitué avec 5 ml ou 10 ml de :
· eau pour préparation injectable ou
· solution glucosée à 5 % ou
· solution de chlorure de sodium à 0,9 %.
Cela va donner une solution mère reconstituée contenant 20 mg/ml ou 10 mg/ml d’étoposide.
Après reconstitution, la solution peut être administrée sans être davantage diluée ou elle peut être diluée avec une solution glucosée à 5 % ou une solution de chlorure de sodium à 0,9 %, afin d’obtenir des concentrations de seulement 0,1 mg/ml d’étoposide.
Utiliser la solution uniquement si elle est transparente. Une solution trouble ou ayant changé de couleur doit être jetée.
ETOPOPHOS est à usage unique, exclusivement. Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
ETOPOPHOS ne doit pas être physiquement mélangé à un autre médicament.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Administration et doses
ETOPOPHOS est administré par perfusion intraveineuse lente (généralement sur une durée de 30 à 60 minutes) car l’hypotension a été signalée comme étant un effet secondaire possible de l’injection intraveineuse trop rapide. ETOPOPHOS NE DOIT PAS ÊTRE ADMINISTRÉ PAR INJECTION RAPIDE.
La dose recommandée d’ETOPOPHOS est de 50 à 100 mg/m2/jour (équivalent étoposide) aux jours 1 à 5 ou de 100 à 120 mg/m2 aux jours 1, 3 et 5 toutes les 3 à 4 semaines, en association à d’autres médicaments indiqués dans la maladie à traiter. La posologie doit être modifiée pour tenir compte des effets myélosuppresseurs des autres médicaments de l’association ou des effets des radiothérapies ou chimiothérapies antérieures, qui peuvent avoir compromis les réserves médullaires.
Précautions d’administration : Comme tous les agents potentiellement toxiques, il convient d’être prudent lors de la manipulation et de la préparation de la solution d’ETOPOPHOS. Des réactions cutanées associées à l’exposition accidentelle à ETOPOPHOS peuvent survenir. Le port de gants est recommandé. Si la solution d’ETOPOPHOS entre en contact avec la peau ou les muqueuses, laver immédiatement la peau à l’eau et au savon et rincer la muqueuse à l’eau claire.
Veiller à éviter l’extravasation.
Personnes âgées
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients âgés (> 65 ans), autre que la restriction concernant la fonction rénale.
Utilisation dans la population pédiatrique
ETOPOPHOS a été utilisé chez les patients pédiatriques à des doses allant de 75 à 150 mg/m2/j (équivalent étoposide) pendant 2 à 5 jours en association avec d’autres agents antinéoplasiques. Consulter les protocoles et recommandations actuels spécialisés pour déterminer le schéma thérapeutique adéquat.
Insuffisance rénale
Chez les patients atteints d’insuffisance rénale, la modification suivante de la dose initiale doit être envisagée en fonction de la clairance de la créatinine mesurée.
Clairance de la créatinine mesurée
Dose de phosphate d’étoposide
> 50 ml/min
100 % de la dose
15-50 ml/min
75 % de la dose
Les administrations suivantes doivent se faire en fonction de la tolérance du patient et de l’effet clinique. Chez les patients ayant une clairance de la créatinine inférieure à 15 ml/min et sous dialyse, il convient d’envisager de réduire davantage la dose.
Service médical rendu
- Code HAS : CT-18194
- Date avis : 11/03/2020
- Raison : Modification des conditions d'inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par ETOPOPHOS 100 mg, lyophilisat pour usage parentéral (étoposide) est important dans les indications de l’AMM.
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-18194
- Date avis : 11/03/2020
- Raison : Modification des conditions d'inscription (CT)
- Valeur : V
- Description : La spécialité ETOPOPHOS (étoposide), lyophilisat pour usage parentéral n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport aux autres présentations d’étoposide disponibles par voie injectable.
- Lien externe