ESOMEPRAZOLE SANDOZ 40 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 63976886
  • Description : ESOMEPRAZOLE SANDOZ contient une substance appelée ésoméprazole. Il appartient à la classe des médicaments appelés « inhibiteurs de la pompe à protons ». Il diminue la quantité acide produite par votre estomac.ESOMEPRAZOLE SANDOZ est utilisé dans le traitement des maladies suivantes :Classe pharmacothérapeutique : médicaments pour les troubles liés à l’acidité, inhibiteurs de la pompe à protons - code ATC : A02BC05.AdultesAdolescents âgés de 12 ans et plus
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste II
    • Format : gélule gastro-résistant(e)
    • Date de commercialisation : 18/02/2011
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : SANDOZ

    Les compositions de ESOMEPRAZOLE SANDOZ 40 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Gélule ÉSOMÉPRAZOLE 17407 40 mg FT
    Gélule ÉSOMÉPRAZOLE MAGNÉSIQUE DIHYDRATÉ 96973 SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) polyamide aluminium PVC-Aluminium de 14 gélule(s)

    • Code CIP7 : 2741806
    • Code CIP3 : 3400927418068
    • Prix : 2,70 €
    • Date de commercialisation : 13/03/2014
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    plaquette(s) polyamide aluminium PVC-Aluminium de 28 gélule(s)

    • Code CIP7 : 2741812
    • Code CIP3 : 3400927418129
    • Prix : 5,03 €
    • Date de commercialisation : 19/02/2014
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 12/03/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    ESOMEPRAZOLE SANDOZ 40 mg, gélule gastro-résistante

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chaque gélule gastro-résistante contient 40 mg d'ésoméprazole (sous forme de magnésium dihydraté).

    Excipient à effet notoire : chaque gélule gastro-résistante contient jusqu’à 65,11 mg de saccharose.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Gélule gastro-résistante.

    Gélule de taille n°1 de couleur rose (corps et tête) remplie de granules blancs à blanchâtres..

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    ESOMEPRAZOLE SANDOZ 40 mg, gélule gastro-résistante est indiqué chez l’adulte dans :

    Reflux gastro-œsophagien (RGO)

    · traitement de l'œsophagite érosive par reflux.

    Poursuite du traitement après prévention par voie intraveineuse de la récidive hémorragique d'un ulcère gastro-duodénal

    Traitement du syndrome de Zollinger-Ellison

    Population pédiatrique

    ESOMEPRAZOLE SANDOZ 40mg, gélule gastro-résistante est indiqué chez l’adolescent à partir de l'âge de 12 ans dans :

    Reflux gastro-œsophagien (RGO)

    · traitement de l'œsophagite érosive par reflux.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Adultes

    Reflux gastro-œsophagien (RGO)

    · Traitement de l'œsophagite érosive par reflux : 40 mg une fois par jour pendant 4 semaines.

    Un traitement supplémentaire de 4 semaines est recommandé chez les patients dont l'œsophagite n'est pas cicatrisée ou dont les symptômes persistent.

    Traitement du syndrome de Zollinger-Ellison

    La dose initiale recommandée est de 40 mg d'ESOMEPRAZOLE SANDOZ deux fois par jour. La posologie doit être ajustée individuellement et le traitement poursuivi aussi longtemps que nécessaire cliniquement. Sur la base des données cliniques disponibles, la majorité des patients est contrôlée avec des doses entre 80 et 160 mg d'ésoméprazole par jour. Pour des posologies supérieures à 80 mg par jour, la dose journalière devra être divisée et donnée en deux prises.

    Poursuite du traitement après prévention par voie intraveineuse de la récidive hémorragique d'un ulcère gastro-duodénal.

    40 mg une fois par jour pendant 4 semaines après prévention par voie intraveineuse de la récidive hémorragique d’un ulcère gastro-duodénal.

    Populations particulières

    Insuffisance rénale

    Aucun ajustement posologique n'est nécessaire en cas d'insuffisance rénale. En raison de l'expérience limitée chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère, l'utilisation d'ESOMEPRAZOLE SANDOZ chez ces patients requiert une attention particulière (voir rubrique 5.2).

    Insuffisance hépatique

    Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. Il convient de ne pas dépasser la dose maximale de 20 mg d'ESOMEPRAZOLE SANDOZ chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 5.2).

    Sujets âgés

    Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez le sujet âgé.

    Population pédiatrique

    Adolescents à partir de l'âge de 12 ans

    Reflux gastro-œsophagien (RGO)

    · traitement de l'œsophagite érosive par reflux : 40 mg une fois par jour pendant 4 semaines.
    Un traitement supplémentaire de 4 semaines est recommandé chez les patients dont l'œsophagite n'est pas cicatrisée ou dont les symptômes persistent.

    Enfants de moins de 12 ans

    ESOMEPRAZOLE SANDOZ ne doit pas être utilisé chez les enfants de moins de 12 ans en l'absence de données disponibles.

    Mode d’administration

    Les gélules doivent être avalées entières avec de l'eau. Les gélules ne doivent pas être mâchées ni croquées.

    Chez les patients ayant des difficultés pour avaler, les gélules doivent être ouvertes et les granules doivent être dispersés dans un demi-verre d'eau non gazeuse. Aucun autre liquide ne doit être utilisé car l'enrobage entérique peut être dissout. Boire la solution aqueuse contenant les granules immédiatement ou dans les 30 minutes. Rincer le verre en le remplissant à moitié et le boire. Les granules ne doivent pas être mâchés ni croqués.

    Pour les patients ne pouvant pas avaler, les gélules peuvent être ouvertes et les granules dispersés dans de l'eau non gazeuse et administrés par sonde gastrique. Il est important de s'assurer préalablement et minutieusement que la seringue et la sonde choisies sont appropriées (voir rubrique 6.6).

    Ne pas avaler la capsule dessiccante présente dans le conditionnement.

    4.3. Contre-indications  

    Hypersensibilité à la substance active, aux dérivés benzimidazolés ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    L'ésoméprazole ne doit pas être utilisé de façon concomitante avec le nelfinavir (voir rubrique 4.5).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    En présence de l'un des symptômes d'alarme suivants (tels que perte de poids importante et involontaire, vomissements répétés, dysphagie, hématémèse ou méléna) ou en cas de suspicion ou de présence d'un ulcère gastrique, l'éventualité d'une lésion maligne doit être exclue car ESOMEPRAZOLE SANDOZ peut atténuer les symptômes et retarder le diagnostic.

    Traitement d’entretien

    Les patients recevant un traitement d'entretien (et ceux, plus particulièrement, traités pendant plus d'un an) doivent être suivis régulièrement.

    Traitement à la demande

    Les patients ayant un traitement à la demande doivent être avertis de la nécessité de contacter leur médecin en cas de modification de leur symptomatologie.

    Eradication d’Helicobacter pylori

    En cas de prescription de l'ésoméprazole pour une éradication de Helicobacter pylori, les interactions médicamenteuses possibles de tous les composants de la trithérapie d’éradication doivent être prises en considération. La clarithromycine est un puissant inhibiteur du CYP3A4 et donc les contre-indications et les interactions de la clarithromycine doivent être prises en compte lorsqu'un traitement d'éradication est pris concomitamment avec des médicaments métabolisés par le CYP3A4, tel que le cisapride.

    Infections gastro-intestinales

    Le traitement par IPP pourrait légèrement augmenter le risque d'infections gastro-intestinales dues à des germes tels que Salmonella et Campylobacter (voir rubrique 5.1).

    Absorption de la vitamine B12

    Comme tous les médicaments visant à diminuer la sécrétion d’acides gastriques, l’ésoméprazole peut diminuer l'absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine) en raison de l'hypo-ou de l’achlorhydrie. Cela devra être pris en compte lors d’un traitement au long cours chez des patients ayant une réserve en vitamine B12 diminuée ou des facteurs de risque entrainant la diminution de l’absorption de la vitamine B12.

    Hypomagnésémie

    Des cas d’hypomagnésémie sévères ont été rapportés chez des patients traités par des IPPs tels que l’ésoméprazole pendant au moins trois mois, et dans la plupart des cas pendant un an. Des manifestations graves d’hypomagnésémie telles que fatigue, tétanie, bouffées délirantes, convulsions, vertiges et arythmies ventriculaires peuvent survenir. Ces manifestations graves peuvent débuter de manière insidieuse et passer inaperçues. Chez la plupart des patients affectés, l’hypomagnésémie régresse après un apport en magnésium et l’arrêt de l’IPP.

    Chez les patients nécessitant un traitement prolongé ou en cas d’association des IPPs avec de la digoxine ou avec des médicaments pouvant induire une hypomagnésémie (tels que les diurétiques), les professionnels de santé doivent envisager un dosage du taux de magnésium sanguin avant de débuter le traitement par IPP puis régulièrement au cours du traitement.

    Risque de fracture

    Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier lorsqu’ils sont utilisés à des doses élevées et sur de longues périodes (> 1 an), peuvent augmenter modérément le risque de fracture de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale, principalement chez les personnes âgées ou en présence d’autres facteurs de risque identifiés. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à 40 %. Cette augmentation peut être en partie due à d’autres facteurs de risque.

    Les patients présentant un risque d’ostéoporose doivent être pris en charge conformément aux recommandations cliniques en vigueur et recevoir un apport approprié en vitamine D et en calcium.

    Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)

    Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés dans de très rares cas à des LECS. Si des lésions apparaissent, notamment au niveau de zones cutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager d'arrêter ESOMEPRAZOLE SANDOZ. La survenue d’un LECS après traitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d'autres inhibiteurs de la pompe à protons.

    Association avec d’autres médicaments

    L'association de l'ésoméprazole avec l'atazanavir n'est pas recommandée (voir rubrique 4.5). Si l'association de l'atazanavir avec un inhibiteur de la pompe à protons est jugée inévitable, une surveillance clinique étroite est recommandée associée à une augmentation de la dose d'atazanavir à 400 mg avec 100 mg de ritonavir ; une dose maximale de 20 mg d'ésoméprazole ne doit pas être dépassée.

    L’ésoméprazole est un inhibiteur du CYP2C19. Au début ou à la fin d’un traitement avec l’ésoméprazole, le risque d’interactions avec les médicaments métabolisés par le CYP2C19 doit être envisagé. Une interaction entre le clopidogrel et l’oméprazole a été observée (voir rubrique 4.5). La pertinence clinique de cette interaction est incertaine. Par précaution, l’utilisation concomitante d’ésoméprazole et de clopidogrel doit être déconseillée.

    En cas de prescription d'un traitement d'ésoméprazole à la demande, l'impact sur les interactions avec d'autres médicaments doit être pris en considération en raison des fluctuations des concentrations plasmatiques de l'ésoméprazole (voir rubrique 4.5).

    Interférence avec les tests de laboratoire

    Une augmentation du niveau de la Chromogranine A (CgA) peut interférer lors des tests réalisés pour des tumeurs neuroendocrines. Pour éviter cette interférence, le traitement avec ESOMEPRAZOLE SANDOZ doit être arrêté pendant au moins cinq jours avant les mesures de la CgA (voir rubrique 5.1).

    Si les niveaux de gastrine et de CgA et ne sont pas revenus dans l’intervalle de référence après la mesure initiale, la mesure devra être répétée 14 jours après l'arrêt du traitement par inhibiteur de la pompe à protons.

    ESOMEPRAZOLE SANDOZ contient du sodium et du saccharose.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule gastro-résistante, c’est à dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Effets de l'ésoméprazole sur la pharmacocinétique des autres médicaments

    Inhibiteurs de protéases

    Des interactions entre l'oméprazole et certains inhibiteurs de protéases ont été rapportées. L'importance clinique et le mécanisme de ces interactions ne sont pas toujours connus. L'augmentation du pH gastrique observée lors d'un traitement par oméprazole peut modifier l'absorption des inhibiteurs de protéases. Il existe d'autres mécanismes d'interactions qui se font via l'inhibition du CYP2C19.

    Pour l'atazanavir et le nelfinavir, une diminution des concentrations plasmatiques a été rapportée lorsqu'ils sont associés à l'oméprazole ; l'administration concomitante d'oméprazole et de ces médicaments n'est donc pas recommandée. L'oméprazole (40 mg en une prise par jour) administré en association avec l'atazanavir 300 mg associé au ritonavir 100 mg, chez des volontaires sains, a entraîné une diminution substantielle de l'exposition à l'atazanavir (approximativement une diminution de 75 % de l'ASC, Cmax et Cmin). L'augmentation de la posologie de l'atazanavir à 400 mg n'a pas compensé l'effet de l'oméprazole sur l'exposition à l'atazanavir. L'association d'oméprazole (20 mg une fois par jour) avec l'atazanavir 400 mg/ritonavir 100 mg chez des volontaires sains a diminué approximativement de 30 % l'exposition à l'atazanavir en comparaison à l'exposition observée avec l'atazanavir 300 mg/ritonavir 100 mg une fois par jour administré seul. L'association d'oméprazole (40 mg une fois par jour) a diminué de 36-39 % les moyennes des ASC, Cmax et Cmin du nelfinavir et de 75-92 % les moyennes des ASC, Cmax et Cmin de son métabolite pharmacologiquement actif M8. Du fait de la similarité des effets pharmacodynamiques et des propriétés pharmacocinétiques de l'oméprazole et de l'ésoméprazole, une administration concomitante d'ésoméprazole et d'atazanavir n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4), et une administration concomitante d'ésoméprazole et de nelfinavir est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).

    Pour le saquinavir (en association avec le ritonavir), une augmentation de la concentration plasmatique (80-100 %) a été rapportée en association avec l'oméprazole (40 mg une fois par jour). Un traitement avec l'oméprazole 20 mg une fois par jour n'a pas modifié l'exposition au darunavir (associé au ritonavir), ni celle à l'amprénavir (associé au ritonavir). Un traitement avec l'ésoméprazole 20 mg une fois par jour n'a pas modifié l'exposition à l'amprénavir (associé ou non au ritonavir).

    Un traitement par l'oméprazole 40 mg une fois par jour n'a pas modifié l'exposition au lopinavir (associé au ritonavir).

    Méthotrexate

    Une augmentation des concentrations de méthotrexate a été observée chez certains patients en cas d’administration concomitante de méthotrexate avec les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). Lors de l’administration de fortes doses de méthotrexate, un arrêt provisoire du traitement par ésoméprazole peut être nécessaire.

    Tacrolimus

    Une augmentation des concentrations sériques de tacrolimus a été observée en cas d’administration concomitante avec l’ésoméprazole. Une surveillance renforcée des concentrations de tacrolimus ainsi que de la fonction rénale (clairance de la créatinine) doit être effectuée, et la dose de tacrolimus ajustée si nécessaire.

    Médicaments dont l'absorption est dépendante du pH

    L’inhibition de l’acide gastrique au cours du traitement avec l’ésoméprazole et d’autres IPP pourrait diminuer ou augmenter l’absorption de médicaments si celle-ci est dépendante du pH gastrique.

    Comme avec les autres médicaments qui diminuent l’acidité intragastrique, l’absorption de certains médicaments, tels que le kétoconazole, l’itraconazole et l’erlotinib peut être diminuée alors que l’absorption de médicaments tels que la digoxine peut augmenter pendant le traitement par ésoméprazole. Un traitement concomitant avec de l’oméprazole (20 mg par jour) et de la digoxine chez des sujets sains a augmenté la biodisponibilité de la digoxine de 10 % (jusqu’à 30 % chez deux des dix sujets). La toxicité de la digoxine a été rarement rapportée. Cependant une attention particulière doit être portée lorsque l’ésoméprazole est donné à fortes doses chez des patients âgés. La surveillance thérapeutique de la digoxine doit donc être renforcée.

    Médicaments métabolisés par le CYP2C19

    L'ésoméprazole inhibe le CYP2C19, principale enzyme de métabolisation de l'ésoméprazole. De ce fait, lors d'une administration concomitante avec des médicaments métabolisés par le CYP2C19, tels que le diazépam, le citalopram, l'imipramine, la clomipramine, la phénytoïne, etc., les concentrations plasmatiques de ces médicaments peuvent être augmentées et une réduction des doses peut être nécessaire. Ceci doit être particulièrement pris en compte lorsque l'ésoméprazole est prescrit pour un traitement à la demande.

    Diazépam

    Une administration concomitante de 30 mg d'ésoméprazole entraîne une diminution de 45 % de la clairance du diazépam, métabolisé par le CYP2C19.

    Phénytoïne

    L'administration concomitante de 40 mg d'ésoméprazole conduit à une augmentation de 13 % des concentrations plasmatiques de phénytoïne chez les patients épileptiques. Il est recommandé de surveiller les concentrations plasmatiques de la phénytoïne lors de la mise en œuvre ou à l'arrêt du traitement avec l'ésoméprazole.

    Voriconazole

    L'oméprazole (à la dose de 40 mg en une prise par jour) a entraîné une augmentation des concentrations plasmatiques de voriconazole (un substrat du CYP2C19), avec Cmax et ASCτ augmentés respectivement de 15 et 41 %.

    Cilostazol

    Comme l’oméprazole, l’ésoméprazole est un inhibiteur du CYP2C19. Dans une étude en cross over, l'oméprazole, administré à la dose de 40 mg à des sujets sains a augmenté la Cmax et l'ASC du cilostazol de 18 % et 26 % respectivement, et de l'un de ses métabolites actifs de 29 % et 69 % respectivement.

    Cisapride

    Chez les volontaires sains, l'administration concomitante de 40 mg d'ésoméprazole conduit à une augmentation de 32 % de l'aire sous la courbe des concentrations plasmatiques (ASC) et à une prolongation de 31 % de la demi-vie d'élimination (t1/2) sans augmentation significative du pic plasmatique du cisapride.

    La légère prolongation de l'espace QTc observée après administration du cisapride seul n'est pas majorée lors de l'administration concomitante du cisapride avec l'ésoméprazole (voir rubrique 4.4).

    Warfarine

    Un essai clinique a montré que lors de l'administration de 40 mg d'ésoméprazole chez les patients traités par warfarine, les temps de coagulation restent dans les valeurs normales. Cependant, depuis la mise sur le marché, quelques cas d'élévation de l'INR cliniquement significatifs ont été rapportés lors d'un traitement concomitant. Une surveillance est recommandée à l'initiation et à la fin du traitement concomitant de l'ésoméprazole avec la warfarine ou d'autres dérivés coumariniques.

    Clopidogrel

    Les résultats des études chez les sujets sains ont montré une interaction pharmacocinétique (PK) / pharmacodynamique (PD) entre le clopidogrel (dose de charge de 300 mg suivie de 75 mg par jour en dose d’entretien) et l’ésoméprazole (40 mg par jour par voie orale) entraînant une diminution de l’exposition au métabolite actif du clopidogrel de 40 % en moyenne et une diminution de l’inhibition maximale de l’agrégation plaquettaire (induite par l’ADP) de 14 % en moyenne.

    Dans une étude chez des sujets sains, une diminution de l’exposition d’environ 40 % du métabolite actif du clopidogrel a été observée lors de la prise d’une association fixe d’ésoméprazole 20 mg et d’acide acétylsalicylique (AAS) 81 mg avec du clopidogrel en comparaison avec le clopidogrel seul. Cependant, les niveaux maximum d’inhibition de l’agrégation plaquettaire (induite par l’ADP) chez ces patients étaient identiques dans les deux groupes.

    Des données contradictoires sur les conséquences cliniques d’une interaction pharmacocinétique (PK) / pharmacodynamique (PD) de l’ésoméprazole en termes de survenue d’événements cardiovasculaires majeurs ont été rapportées à la fois dans des études observationnelles et cliniques. Par précaution, l’utilisation concomitante de l’ésoméprazole et de clopidogrel doit être déconseillée.

    Médicaments étudiés sans interaction cliniquement pertinente

    Amoxicilline et quinidine

    Il a été montré que l’ésoméprazole n’a pas d’effet cliniquement pertinent sur la pharmacocinétique de l’amoxicilline ou de la quinidine.

    Naproxène ou rofécoxib

    Les études évaluant l’administration concomitante de l’ésoméprazole avec soit le naproxène soit le rofécoxib n’ont pas identifié d’interactions pharmacocinétiques cliniquement pertinentes pendant les études à court terme.

    Effets des autres médicaments sur la pharmacocinétique de l'ésoméprazole

    Médicaments inhibiteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4

    L'ésoméprazole est métabolisé par le CYP2C19 et le CYP3A4. L'administration concomitante d'ésoméprazole avec un inhibiteur du CYP3A4, la clarithromycine (500 mg deux fois par jour), conduit à un doublement de l'aire sous la courbe (ASC) de l'ésoméprazole. L'administration concomitante d'ésoméprazole et d'un inhibiteur combiné du CYP2C19 et du CYP3A4 peut entraîner une augmentation de plus du double de l'exposition à l'ésoméprazole. Le voriconazole, inhibiteur des CYP2C19 et CYP3A4, a entraîné une augmentation de l'ASCτ de l'oméprazole de 280 %.

    Un ajustement systématique de la dose de l'ésoméprazole n'est pas nécessaire dans l'une ou l'autre de ces situations. Cependant, un ajustement de la dose doit être envisagé chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère, et si un traitement au long cours est indiqué.

    Médicaments inducteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4

    Des médicaments connus pour induire le CYP2C19 ou le CYP3A4 ou les deux (comme la rifampicine et le millepertuis) peuvent conduire à une diminution des taux sériques d’ésoméprazole par augmentation du métabolisme de l’ésoméprazole.

    Population pédiatrique

    Des études d’interaction ont été réalisées chez l’adulte.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Les données cliniques lors de grossesses exposées à ESOMEPRAZOLE SANDOZ sont insuffisantes. Les données issues d'études épidémiologiques sur un nombre élevé de grossesses exposées à l'oméprazole, mélange racémique, n'ont révélé aucun effet malformatif ni fœtotoxique. Les études chez l'animal avec l'ésoméprazole n'ont révélé aucun effet direct ou indirect malformatif ou fœtotoxique. Les études chez l'animal avec le mélange racémique n'ont pas montré d'effets délétères directs ou indirects quant à la grossesse, l'accouchement ou le développement post-natal. L’ésoméprazole doit être prescrit avec précaution au cours de la grossesse.

    Un nombre modéré de données chez les femmes enceintes (entre 300 et 1000 grossesses) n’a mis en évidence aucun effet malformatif, ni toxique chez le fœtus ou le nouveau-né dû à l’ésoméprazole.

    Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique 5.3).

    Allaitement

    L'excrétion dans le lait maternel de l'ésoméprazole n'est pas connue. Il n’existe pas de données suffisantes sur les effets de l’ésoméprazole chez les nouveau-nés et les nourrissons. ESOMEPRAZOLE SANDOZ ne doit pas être utilisé au cours de l'allaitement.

    Fertilité

    Les études chez l’animal avec un mélange racémique d’oméprazole administré par voie orale n’ont pas mis en évidence d’effets sur la fertilité.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    L'ésoméprazole a une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

    Des effets indésirables tels que des étourdissements (peu fréquents) et une vision trouble (rare) ont été rapportés (voir rubrique 4.8). Les patients présentant de tels effets indésirables doivent s’abstenir de conduire ou d’utiliser des machines.

    4.8. Effets indésirables  

    Résumé du profil de sécurité

    Les céphalées, les douleurs abdominales, les diarrhées et les nausées sont parmi les effets indésirables les plus fréquemment rapportés dans les essais cliniques (et également lors de l’utilisation post-commercialisation). De plus, le profil de sécurité est similaire pour les différentes formulations, indications de traitement, tranches d’âge et populations de patients. Aucun effet indésirable lié à la dose n’a été identifié.

    Liste tabulée des effets indésirables

    Les effets indésirables suivants ont été rapportés ou suspectés au cours des essais cliniques de l'ésoméprazole et depuis sa mise sur le marché. Aucun des effets n'a été dose-dépendant. Les effets indésirables sont classés par fréquence :

    · Très fréquent (≥ 1/10),

    · Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10),

    · Peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100),

    · Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000),

    · Très rare (< 1/10 000),

    · Fréquence indéterminée (ne peut pas être déterminée d'après les données disponibles).

    Très fréquent

    Fréquent

    Peu fréquent

    Rare

    Très rare

    Fréquence indéterminée

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Leucopénie, thrombocytopénie

    Agranulocytose, pancytopénie

    Affections du système immunitaire

    Réactions d’hypersensibilité telles que fièvre, angioœdème, réaction/choc anaphylactique

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Œdème périphérique

    Hyponatrémie.

    Hypomagnésémie (voir rubrique 4.4), une hypomagnésémie sévère peut être associée à une hypocalcémie. Une hypomagnésémie peut également être associée à une hypokaliémie

    Affections psychiatriques

    Insomnie

    Agitation, confusion, dépression

    Agressivité, hallucinations

    Affections du système nerveux

    Céphalées

    Etourdissements, paresthésies, somnolence

    Troubles du goût

    Affections oculaires

    Vision trouble

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    Vertiges

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Bronchospasme

    Affections gastro-intestinales

    Douleurs abdominales, constipation, diarrhée, flatulence, nausées/vomissements, polypes des glandes fundiques (bénins)

    Sécheresse buccale

    Stomatite, candidose gastro-intestinale

    Colite microscopique

    Affections hépatobiliaires

    Augmentation des enzymes hépatiques

    Hépatite avec ou sans ictère

    Insuffisance hépatique, encéphalopathie chez les patients ayant une insuffisance hépatique préexistante

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Dermatite, prurit, rash, urticaire

    Alopécie, photosensitivité

    Erythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique

    Lupus érythémateux cutané subaigu (voir rubrique 4.4).

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Fracture de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale (voir rubrique 4.4).

    Arthralgie, myalgie

    Faiblesses musculaires

    Affections du rein et des voies urinaires

    Néphrite interstitielle ; chez quelques patients une insuffisance rénale a été rapportée de façon concomitante.

    Affections des fonctions reproductives et du sein

    Gynécomastie

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Malaise, augmentation de la sudation

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr..

    4.9. Surdosage  

    A ce jour, l'expérience relative à un surdosage volontaire est très limitée. Les symptômes décrits lors d'une prise de 280 mg sont des symptômes gastro-intestinaux et des signes de fatigue. Des doses uniques de 80 mg d'ésoméprazole ont été bien tolérées. Il n'existe pas d'antidote spécifique connu. L'ésoméprazole est fortement lié aux protéines plasmatiques et donc n'est pas aisément dialysable. En cas de surdosage, le traitement sera symptomatique et visera à préserver les fonctions vitales.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : médicaments pour les troubles liés à l’acidité, inhibiteurs de la pompe à protons, code ATC : A02BC05.

    L'ésoméprazole est l'isomère S de l'oméprazole et diminue la sécrétion gastrique acide par un mécanisme d'action spécifiquement ciblé. C'est un inhibiteur spécifique de la pompe à protons au niveau de la cellule pariétale. Les deux isomères R et S de l'oméprazole ont une activité pharmacodynamique similaire.

    Mécanisme d’action

    L'ésoméprazole est une base faible. Il est concentré et converti en forme active dans l'environnement acide des canalicules sécrétoires des cellules pariétales, où il inhibe l'enzyme H+K+-ATPase (la pompe à protons), la sécrétion acide basale et la sécrétion acide stimulée.

    Effets pharmacodynamiques

    Après une prise orale de 20 et 40 mg d'ésoméprazole, l'apparition de l'effet anti-sécrétoire survient dans un délai d'une heure. Après administrations répétées de 20 mg d'ésoméprazole en une prise par jour pendant 5 jours, le débit acide maximal obtenu après stimulation par la pentagastrine est réduit en moyenne de 90 % au 5ème jour, 6 à 7 heures après la prise.

    Après 5 jours de prises orales de 20 mg et 40 mg d'ésoméprazole, un pH intra-gastrique supérieur à 4 était maintenu respectivement pendant en moyenne 13 et 17 heures sur 24 heures chez les patients ayant un reflux gastro-œsophagien (RGO) symptomatique. Les pourcentages de patients dont le pH est > 4, pendant au moins 8, 12 et 16 heures sont respectivement de 76 %, 54 % et 24 % avec 20 mg d'ésoméprazole et de 97 %, 92 % et 56 % avec 40 mg d'ésoméprazole.

    En utilisant l'aire sous la courbe (ASC) comme paramètre reflétant la concentration plasmatique, une relation entre l'inhibition de la sécrétion gastrique acide et l'exposition a été démontrée.

    La cicatrisation de l'œsophagite par reflux avec l'ésoméprazole 40 mg est obtenue chez environ 78 % des patients après 4 semaines de traitement et chez 93 % des patients après 8 semaines de traitement.

    Une semaine de traitement avec ésoméprazole 20 mg deux fois par jour associé à des antibiotiques appropriés aboutit à une éradication d'H. pylori chez environ 90 % des patients.

    Après un traitement d'éradication d'une semaine, il n'est pas nécessaire de poursuivre une monothérapie par anti-sécrétoire pour obtenir la cicatrisation et la disparition des symptômes en cas d'ulcère duodénal non compliqué.

    Dans une étude clinique randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo, des patients avec une hémorragie ulcéreuse gastroduodénale confirmée par endoscopie (Forrest Ia, Ib, IIa ou IIb, pour respectivement 9 %, 43 %, 38 % et 0 % des patients) ont été randomisés pour recevoir une solution d’ésoméprazole pour perfusion (n=375) ou un placebo (n=389). Après hémostase endoscopique, les patients recevaient soit 80 mg d’ésoméprazole en perfusion intraveineuse de 30 minutes suivi par une perfusion continue de 8 mg/h pendant 72 heures, soit un placebo. Après la période initiale de 72 heures, tous les patients recevaient de 40 mg d’ésoméprazole per os en ouvert pendant 27 jours pour réduire la sécrétion acide. La survenue d’une récidive hémorragique dans les 3 jours était de 5,9 % dans le groupe traité par ésoméprazole, comparé à 10,3 % dans le groupe placebo. Après 30 jours de traitement, la survenue d’une récidive hémorragique dans le groupe traité par ésoméprazole était de 7,7 % versus 13,6 % dans le groupe placebo.

    Au cours du traitement par les anti-sécrétoires, la concentration de gastrine dans le sérum augmente en réponse à la réduction de la sécrétion gastrique acide. La CgA augmente également à cause de la diminution de l’acidité gastrique. Une augmentation du niveau de CgA peut interférer lors des tests pour les tumeurs endocrines. Les données publiées disponibles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons doivent être interrompus entre 5 jours et 2 semaines avant les mesures de CgA. Ceci afin de permettre aux niveaux de CgA de revenir dans l’intervalle de référence car ils pourraient être faussement élevés après le traitement par PPI. Une augmentation du nombre de cellules ECL en relation possible avec l'augmentation des concentrations sériques de la gastrine a été observée à la fois chez les enfants et les adultes traités au long cours avec l'ésoméprazole. Ces résultats ont été considérés comme non cliniquement significatifs.

    Lors d'un traitement au long cours par les anti-sécrétoires, des kystes glandulaires gastriques ont été rapportés avec une fréquence légèrement augmentée. Ces modifications sont une conséquence physiologique d'une inhibition prononcée de la sécrétion acide : elles sont bénignes et apparaissent réversibles.

    La diminution de la sécrétion acide gastrique, quelle qu'en soit la cause, notamment celle induite par les IPP, augmente la quantité de bactéries gastriques normalement présentes dans le tube digestif. Le traitement par IPP pourrait légèrement augmenter le risque d'infections gastro-intestinales dues à des germes tels que Salmonella, Campylobacter et possiblement dues au Clostridium difficile chez les patients hospitalisés.

    Efficacité clinique

    Dans deux études versus ranitidine, utilisée comme comparateur actif, une meilleure efficacité avec l'ésoméprazole a été démontrée dans la cicatrisation des ulcères gastriques chez les patients traités par AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de COX-2.

    Dans deux études versus placebo, utilisé comme comparateur, une meilleure efficacité avec l'ésoméprazole a été démontrée dans la prévention des ulcères gastroduodénaux chez les patients traités par AINS (âge > 60 ans et/ou antécédents d'ulcère), y compris les inhibiteurs sélectifs de COX-2.

    Population pédiatrique

    Dans une étude réalisée dans une population pédiatrique (enfants âgés de moins de 1 an à 17 ans) atteints de RGO et recevant un traitement par IPP au long cours, 61 % des enfants ont présenté des niveaux faibles d’hyperplasie des cellules ECL sans signification clinique connue et sans développement d'une gastrite atrophique ou de tumeurs carcinoïdes.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    L'ésoméprazole est instable en milieu acide. Il s'administre par voie orale sous forme de granules gastro-résistants. In vivo, la conversion en isomère R est négligeable.

    L'absorption de l'ésoméprazole est rapide, avec un pic plasmatique survenant environ 1 à 2 heures après la prise. La biodisponibilité absolue est de 64 % après administration unique de 40 mg et augmente à 89 % après administrations répétées d'une prise par jour. Les valeurs correspondantes pour 20 mg d'ésoméprazole sont 50 % et 68 % respectivement. La prise d'aliments retarde et diminue l'absorption de l'ésoméprazole bien que cela n'ait pas d'influence significative sur l'effet anti-sécrétoire de l'ésoméprazole.

    Distribution

    Le volume de distribution apparent à l'état d'équilibre chez le sujet sain est d'environ 0,22 L/kg. La liaison de l'ésoméprazole aux protéines plasmatiques est de 97 %.

    Biotransformation

    L'ésoméprazole est totalement métabolisé par le cytochrome P450 (CYP). La majeure partie de son métabolisme est dépendante de l'enzyme polymorphe CYP2C19, responsable de la formation des métabolites hydroxy et déméthyl de l'ésoméprazole. La partie restante est dépendante d'une autre isoenzyme spécifique, le CYP3A4, responsable de la formation de sulfone ésoméprazole, principal métabolite plasmatique.

    Élimination

    Les paramètres ci-dessous reflètent principalement la pharmacocinétique chez les individus ayant une enzyme CYP2C19 fonctionnelle ou métaboliseurs rapides.

    La clairance plasmatique totale est d'environ 17 L/h après une dose unique et d'environ 9 L/h après administrations répétées. La demi-vie plasmatique d'élimination est d'environ 1,3 heure après administrations répétées d'une prise par jour. L'ésoméprazole est éliminé totalement du plasma entre deux administrations sans tendance à l'accumulation lors d'une prise par jour.

    Les principaux métabolites de l'ésoméprazole n'ont pas d'effet sur la sécrétion des acides gastriques. Environ 80 % de la dose d'ésoméprazole administrée par voie orale sont éliminés sous forme de métabolites dans les urines, le reste étant retrouvé dans les fèces. Moins de 1 % de la molécule mère est retrouvée dans les urines.

    Linéarité/non-linéarité

    La pharmacocinétique de l'ésoméprazole a été étudiée pour des doses allant jusqu'à 40 mg deux fois par jour. L'aire sous la courbe des concentrations plasmatiques (ASC) augmente avec des administrations répétées d'ésoméprazole. Cette augmentation est dose-dépendante et résulte en une augmentation supérieure à la dose-proportionnalité de l'aire sous la courbe après administrations répétées.

    Cet effet temps-dépendant et dose-dépendant est dû à une diminution du métabolisme de premier passage et de la clairance systémique probablement causée par une inhibition de l'enzyme CYP2C19 par l'ésoméprazole et/ou son métabolite sulfone

    Populations spécifiques

    Métaboliseurs lents

    Environ 2,9 ± 1,5 % de la population sont déficients en enzyme CYP2C19 fonctionnelle et sont appelés métaboliseurs lents. Chez ces individus, le métabolisme de l'ésoméprazole est probablement catalysé principalement par le CYP3A4. Après administrations répétées d'une prise par jour de 40 mg d'ésoméprazole, la moyenne de l'aire sous la courbe des concentrations plasmatiques (ASC) est environ 100 % plus élevée chez les métaboliseurs lents que chez les sujets ayant une enzyme CYP2C19 fonctionnelle (métaboliseurs rapides). Le pic plasmatique moyen est augmenté d'environ 60 %. Ces observations n'ont pas de conséquence sur la posologie de l'ésoméprazole.

    Personnes âgées

    Le métabolisme de l'ésoméprazole n'est pas significativement modifié chez le sujet âgé (71-80 ans).

    Genre

    Après administration d'une dose unique de 40 mg d'ésoméprazole, la moyenne de l'aire sous la courbe des concentrations plasmatiques est d'environ 30 % supérieure chez la femme comparativement à l'homme. Aucune différence entre les sexes n'a été observée après administrations répétées quotidiennes d'ésoméprazole. Ces observations n'ont pas de conséquence sur la posologie de l'ésoméprazole.

    Insuffisants hépatiques

    Le métabolisme de l'ésoméprazole des patients ayant une insuffisance hépatique légère à modérée peut être altéré. Le taux de métabolisation est diminué chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère, résultant en un doublement de l'aire sous la courbe des concentrations plasmatiques de l'ésoméprazole. Par conséquent, une dose maximale de 20 mg ne doit pas être dépassée chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère. L'ésoméprazole et ses principaux métabolites ne montrent pas de tendance à l'accumulation avec une seule prise par jour.

    Insuffisants rénaux

    Aucune étude n'a été réalisée chez les patients ayant une fonction rénale altérée. Comme le rein est responsable de l'élimination des métabolites de l'ésoméprazole mais pas de l'élimination de la molécule mère, le métabolisme de l'ésoméprazole n'est pas modifié chez les patients avec insuffisance rénale.

    Population pédiatrique

    Adolescents 12 - 18 ans :

    Après administration de doses répétées de 20 mg et 40 mg d'ésoméprazole, l'exposition totale (ASC) et le temps d'atteinte des concentrations plasmatiques maximales (tmax) chez les enfants de 12 à 18 ans sont similaires à ceux observés chez les adultes avec les deux doses d'ésoméprazole.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les études précliniques n'ont pas révélé de risque particulier chez l'homme, à partir des études classiques de toxicité par administration réitérée, de génotoxicité, de toxicité sur la reproduction et le développement. Les données précliniques ne révèlent pas de risque particulier pour les humains d’après les études classiques de pharmacologie de sécurité, de toxicité de doses répétées, de génotoxicité, de potentiel carcinogène, de toxicité sur la reproduction et le développement. Les effets indésirables non observés dans les études cliniques mais observés chez l’animal à des niveaux d’exposition similaires aux niveaux d’exposition clinique et avec une incidence possible sur l’utilisation en clinique étaient les suivants :

    Les études de carcinogénèse chez le rat avec le mélange racémique ont montré une hyperplasie des cellules ECL gastriques et des tumeurs carcinoïdes. Chez le rat, ces modifications gastriques sont le résultat d'une hypergastrinémie prolongée et importante, secondaire à la réduction de la sécrétion gastrique acide et sont observées chez cet animal lors de traitement au long cours avec des inhibiteurs de la sécrétion acide.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Granules contenus dans la gélule :

    · Sphères de sucre (contenant du saccharose et de l’amidon de maïs),

    · Povidone K30,

    · Laurylsulfate de sodium,

    · Polyalcool vinylique,

    · Carbonate de magnésium lourd,

    · Copolymère d'acide méthacrylique-acrylate d'éthyle (1/1) (dispersion à 30 %),

    · Talc (E 553b),

    · Macrogol 3000 (E 1521),

    · Macrogol 6000 (E 1521),

    · Dioxyde de titane (E 171),

    · Polysorbate 80 (E 433).

    Enveloppe de la gélule

    · Gélatine),

    · Dioxyde de titane (E 171),

    · Oxyde de fer rouge (E 172).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans.

    Flacons en PEHD

    Durée de conservation après première ouverture : 3 mois.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Plaquettes (OPA/Aluminium/PE+DES formé à froid/film d’aluminium)

    A conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de l'humidité.

    Plaquettes OPA/Aluminium/PVC/film d’aluminium

    A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.

    A conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de l’humidité.

    Flacons en PEHD

    A conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de l'humidité.

    Conditions de conservation après première ouverture du flacon :

    Conserver le flacon soigneusement fermé, à l'abri de l'humidité.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Les gélules gastro-résistantes sont conditionnées en plaquettes OPA/Aluminium/PE+DES formé à froid/film d’aluminium ou OPA/Aluminium/PVC/film d’aluminium ou en flacon en PEHD avec bouchon en PP contenant un dessiccant et insérés dans un étui en carton. Ne pas ingérer la capsule de dessiccant contenue dans le flacon.

    Présentations :

    Plaquettes : 7, 10, 14, 15, 28, 30, 50, 56, 60, 90, 98 et 100 gélules gastro-résistantes.

    Flacon : 98 gélules gastro-résistantes.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Administration par sonde gastrique

    1. Ouvrir la gélule et verser les granules dans une seringue appropriée et remplir la seringue avec environ 25 mL d'eau et environ 5 mL d'air.

    Pour certaines sondes, un volume de 50 mL d'eau est nécessaire pour disperser les granules afin d'éviter l'obstruction de la sonde.

    2. Remuer immédiatement la seringue pour disperser les granules dans la suspension.

    3. Maintenir la seringue embout en l'air et vérifier que l'embout n'est pas obstrué par la dispersion.

    4. Raccorder la sonde sur la seringue en maintenant la position décrite ci-dessus.

    5. Agiter la seringue, puis la positionner embout vers le bas. Injecter immédiatement 5-10 mL dans la sonde. Puis repositionner la seringue embout vers le haut et l'agiter (la seringue doit être maintenue position embout vers le haut afin d'empêcher l'obstruction de l'embout)

    6. Retourner la seringue embout vers le bas et injecter immédiatement à nouveau 5-10 mL dans la sonde. Répéter cette opération jusqu'à ce que la seringue soit vide.

    7. Remplir de nouveau la seringue avec 25 mL d'eau et 5 mL d'air et répéter l'étape 5, si nécessaire, afin de ne laisser aucun résidu dans la seringue. Pour certaines sondes, un volume de 50 mL d'eau est nécessaire.

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    SANDOZ

    49 AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92300 LEVALLOIS PERRET

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 499 459 8 6 : plaquette(s) polyamide aluminium polyéthylène de 14 gélule(s).

    · 34009 499 460 6 8 : plaquette(s) polyamide aluminium polyéthylène de 28 gélule(s).

    · 34009 579 125 9 8 : plaquette(s) polyamide aluminium polyéthylène de 50 gélule(s).

    · 34009 274 180 6 8 : plaquette(s) polyamide aluminium polychlorure de vinyle aluminium de 14 gélule(s).

    · 34009 274 181 2 9 : plaquette(s) polyamide aluminium polychlorure de vinyle aluminium de 28 gélule(s).

    · 34009 585 059 4 2 : plaquette(s) polyamide aluminium polychlorure de vinyle aluminium de 50 gélule(s).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste II.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 12/03/2020

    Dénomination du médicament

    ESOMEPRAZOLE SANDOZ 40 mg, gélule gastro-résistante.

    ésoméprazole

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que ESOMEPRAZOLE SANDOZ 40 mg, gélule gastro-résistante et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ESOMEPRAZOLE SANDOZ 40 mg, gélule gastro-résistante. ?

    3. Comment prendre ESOMEPRAZOLE SANDOZ 40 mg, gélule gastro-résistante. ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver ESOMEPRAZOLE SANDOZ 40 mg, gélule gastro-résistante. ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : médicaments pour les troubles liés à l’acidité, inhibiteurs de la pompe à protons - code ATC : A02BC05.

    ESOMEPRAZOLE SANDOZ contient une substance appelée ésoméprazole. Il appartient à la classe des médicaments appelés « inhibiteurs de la pompe à protons ». Il diminue la quantité acide produite par votre estomac.

    ESOMEPRAZOLE SANDOZ est utilisé dans le traitement des maladies suivantes :

    Adultes

    · le reflux gastro-œsophagien (RGO) lorsque l'acide de l'estomac remonte au niveau de l'œsophage (le tube qui relie la gorge à l'estomac) et entraîne une douleur, une inflammation et des brûlures,

    · un excès d'acide dans l'estomac dû à une excroissance au niveau du pancréas (syndrome de Zollinger-Ellison),

    · traitement prolongé après la prévention de la récidive hémorragique des ulcères avec l’ésoméprazole par voie intraveineuse.

    Adolescents âgés de 12 ans et plus

    · le reflux gastro-œsophagien (RGO) lorsque l'acide de l'estomac remonte au niveau de l'œsophage (le tube qui relie la gorge à l'estomac) et entraîne une douleur, une inflammation et des brûlures.

    Ne prenez jamais ESOMEPRAZOLE SANDOZ 40 mg, gélule gastro-résistante dans les cas suivants :

    · si vous êtes allergique à l'ésoméprazole ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament (énumérés dans la Rubrique 6 : Contenu de l’emballage et autres informations),

    · si vous êtes allergique à un autre inhibiteur de la pompe à protons (par exemple : pantoprazole, lansoprazole, rabéprazole, oméprazole),

    · si vous prenez un médicament contenant du nelfinavir (utilisé dans le traitement de l’infection par le VIH).

    Ne prenez jamais ESOMEPRAZOLE SANDOZ si vous êtes dans l'une des situations décrites ci-dessus. Si vous avez des doutes, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre ESOMEPRAZOLE SANDOZ.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ESOMEPRAZOLE SANDOZ 40 mg, gélule gastro-résistante.

    · si vous avez des problèmes hépatiques sévères,

    · si vous avez des problèmes rénaux sévères,

    · si vous avez été diagnostiqué ou vous savez que vous risquez de développer une carence en vitamine B12,

    · si vous devez faire un test sanguin spécifique (Chromogranine A),

    · si vous avez déjà présenté une réaction cutanée après un traitement par un médicament similaire à ESOMEPRAZOLE SANDOZ qui réduit l’acidité gastrique.

    Si vous présentez une éruption sur votre peau, en particulier sur des zones exposées au soleil, informez au plus vite votre médecin car il est possible que vous deviez arrêter votre traitement avec ESOMEPRAZOLE SANDOZ. N’oubliez pas de l’informer également tout autre effet indésirable tel qu’une douleur articulaire.

    ESOMEPRAZOLE SANDOZ peut masquer des symptômes d'autres maladies. Par conséquent, si vous êtes dans une des situations suivantes, avant de prendre ESOMEPRAZOLE SANDOZ, ou pendant que vous le prenez, parlez-en immédiatement à votre médecin :

    · vous perdez du poids sans raison et vous avez des problèmes pour avaler,

    · vous avez des douleurs à l'estomac ou une indigestion,

    · vous vomissez de la nourriture ou du sang,

    · vous avez des selles noires teintées de sang.

    En cas de prescription d'ESOMEPRAZOLE SANDOZ « à la demande » en fonction des besoins, vous devez contacter votre médecin si les symptômes persistent ou se modifient.

    La prise d’un inhibiteur de la pompe à protons tel que ESOMEPRAZOLE SANDOZ, en particulier sur une période de plus d’un an, peut augmenter légèrement le risque de fracture de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale. Informez votre médecin si vous avez de l’ostéoporose ou si vous prenez des corticoïdes (qui peuvent augmenter le risque d’ostéoporose).

    Enfants

    En l’absence de données, ESOMEPRAZOLE SANDOZ n’est pas recommandé chez l’enfant de moins de 12 ans.

    Autres médicaments et ESOMEPRAZOLE SANDOZ 40 mg, gélule gastro-résistante

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament. Ceci s’applique également aux médicaments non soumis à prescription. ESOMEPRAZOLE SANDOZ peut interagir sur le fonctionnement d’autres médicaments et réciproquement.

    Ne prenez jamais ESOMEPRAZOLE SANDOZ si vous prenez un médicament contenant du nelfinavir (utilisé dans le traitement des infections par le VIH).

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez l'un des médicaments suivants :

    · atazanavir (utilisé dans le traitement des infections par le VIH),

    · clopidogrel (utilisé dans la prévention des caillots sanguins),

    · digoxine (utilisé pour des problèmes cardiaques),

    · rifampicine (utilisé pour le traitement de la tuberculose),

    · millepertuis (Hypericum perforatum) (utilisé pour traiter la dépression),

    · kétoconazole, itraconazole ou voriconazole (utilisés dans le traitement des infections fongiques),

    · erlotinib (utilisé dans le traitement du cancer),

    · citalopram, imipramine ou clomipramine (utilisés dans le traitement de la dépression),

    · diazépam (utilisé dans le traitement de l'anxiété, du relâchement musculaire ou de l’épilepsie),

    · phénytoïne (utilisée dans le traitement de l'épilepsie) ; si vous prenez de la phénytoïne, une surveillance par votre médecin sera nécessaire au début et à l'arrêt de l'administration de ce médicament,

    · médicaments anticoagulants pour fluidifier le sang comme la warfarine ; une surveillance par votre médecin pourrait être nécessaire au début et à l'arrêt de l'administration de ce médicament,

    · cilostazol (utilisé dans le traitement de la claudication intermittente - douleur dans les jambes lorsque vous marchez qui est causée par un apport sanguin insuffisant),

    · cisapride (utilisé en cas d'indigestion ou de brûlures d'estomac),

    · méthotrexate (médicament utilisé en chimiothérapie à forte dose dans le traitement du cancer) - si vous prenez une forte dose de méthotrexate, votre médecin peut temporairement arrêter votre traitement par ce médicament,

    · tacrolimus (utilisé en cas de greffe d’organe).

    Si votre médecin vous a prescrit les antibiotiques suivants : amoxicilline et clarithromycine avec ESOMEPRAZOLE SANDOZ pour le traitement d'une infection à Helicobacter pylori, vous devez l'informer de tous les autres médicaments que vous prenez.

    ESOMEPRAZOLE SANDOZ 40 mg, gélule gastro-résistante avec des aliments et boissons.

    Vous pouvez prendre vos gélules avec de la nourriture ou à jeun (voir rubrique 3).

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Votre médecin décidera si vous pouvez prendre ESOMEPRAZOLE SANDOZ pendant cette période.

    On ignore si ESOMEPRAZOLE SANDOZ passe dans le lait maternel. En conséquence, vous ne devez pas utiliser ESOMEPRAZOLE SANDOZ lorsque vous allaitez.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    ESOMEPRAZOLE SANDOZ n'est pas susceptible d'entraîner des effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Toutefois, des effets indésirables tels que des étourdissements et une vision trouble peuvent survenir peu fréquemment ou rarement (voir rubrique 4). Si vous présentez ces effets indésirables, vous ne devez pas conduire ou utiliser des machines.

    ESOMEPRAZOLE SANDOZ 40 mg, gélule gastro-résistante contient du sodium et du saccharose.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule gastro-résistante, c’est à dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou votre pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    · si vous prenez ce médicament depuis longtemps (en particulier depuis plus d'un an), votre médecin sera amené à vous surveiller,

    · si votre médecin vous a dit de prendre ce médicament « à la demande » en fonction des besoins, vous devez l'informer si les symptômes se modifient.

    Posologie

    · Votre médecin vous indiquera le nombre de gélules à prendre et la durée du traitement. Ceci dépendra de votre état de santé, de votre âge et du fonctionnement de votre foie.

    · Les doses recommandées sont mentionnées ci-dessous.

    Adultes à partir de 18 ans

    Traitement des brûlures d'estomac associées au reflux gastro-œsophagien (RGO) :

    · Si votre médecin diagnostique une inflammation du tube digestif (œsophage), la dose recommandée est d'une gélule gastro-résistante d'ESOMEPRAZOLE SANDOZ 40 mg une fois par jour pendant 4 semaines. Votre médecin peut être amené à vous prescrire un traitement supplémentaire de 4 semaines si la cicatrisation de votre œsophage n'est pas complète.

    · Si vous souffrez d'une maladie grave du foie, votre médecin peut être amené à vous prescrire une dose plus faible.

    Traitement de l'excès d'acide dans l'estomac dû à une excroissance au niveau du pancréas (syndrome de Zollinger-Ellison) :

    La dose recommandée est d'une gélule gastro-résistante d'ESOMEPRAZOLE SANDOZ 40 mg deux fois par jour.

    Votre médecin vous indiquera la dose et la durée de traitement en fonction de vos besoins. La dose maximale est de 80 mg deux fois par jour.

    Traitement prolongé après prévention de la récidive hémorragique des ulcères avec l’ésoméprazole par voie intraveineuse :

    La dose recommandée est d’une gélule gastro-résistante de ESOMEPRAZOLE SANDOZ 40 mg une fois par jour pendant 4 semaines.

    Adolescents âgés de 12 ans et plus

    Traitement des brûlures d'estomac associées à des reflux gastro-œsophagien (RGO) :

    · Si votre médecin diagnostique une inflammation du tube digestif (œsophage), la dose recommandée est d'une gélule gastro-résistante d'ESOMEPRAZOLE SANDOZ 40 mg une fois par jour pendant 4 semaines. Votre médecin peut être amené à vous prescrire un traitement supplémentaire de 4 semaines si la cicatrisation de votre œsophage n'est pas complète.

    · Si vous souffrez d'une maladie grave du foie, votre médecin peut être amené à vous prescrire une dose plus faible.

    Mode d'administration

    · Vous pouvez prendre vos gélules à n'importe quel moment de la journée.

    · Vous pouvez prendre vos gélules pendant ou en dehors des repas.

    · Elles doivent être avalées entières avec un demi-verre d'eau. Les gélules ne doivent pas être mâchées ni croquées car elles contiennent des granules pelliculés ce qui empêche le médicament d’être détruit par l’acidité de l’estomac. Il est important de ne pas détériorer les granules.

    Que faire si vous avez des difficultés pour avaler les gélules ?

    Si vous avez des difficultés pour avaler les gélules :

    · Ouvrez la gélule et versez les granules dans un demi-verre d'eau (non gazeuse). Aucun autre liquide ne doit être utilisé.

    · Puis buvez le mélange immédiatement ou dans les 30 minutes. Remuez toujours le mélange avant de le boire.

    · Afin de prendre la totalité du médicament, rincez bien le verre en ajoutant le contenu d'un demi-verre d'eau et buvez-le. Le médicament est contenu dans les morceaux solides qui ne doivent être ni mâchés ni croqués.

    Pour les patients ne pouvant pas avaler : les granules peuvent être dispersés dans de l'eau et introduits dans une seringue. Ils peuvent alors vous être administrés directement dans l'estomac par l'intermédiaire d'un tube (« sonde gastrique »).

    Enfants âgés de moins de 12 ans

    ESOMEPRAZOLE SANDOZ n’est pas recommandé chez l’enfant de moins de 12 ans.

    Sujets âgés

    Un ajustement de la posologie n’est pas nécessaire chez le patient âgé.

    Si vous avez pris plus de ESOMEPRAZOLE SANDOZ 40 mg, gélule gastro-résistante que vous n’auriez dû :

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous oubliez de prendre ESOMEPRAZOLE SANDOZ 40 mg, gélule gastro-résistante :

    Si vous oubliez de prendre une dose, prenez là dès que vous vous en rendez compte. Cependant, s’il est presque temps de prendre votre prochaine dose, ne prenez pas la dose oubliée.

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Si vous remarquez l'un de ces effets indésirables graves, arrêtez de prendre ce médicament et contactez un médecin immédiatement :

    · Apparition soudaine d'une respiration sifflante, gonflement des lèvres, de la langue, de la gorge ou du corps, éruptions cutanées, perte de connaissance et difficultés à avaler (réactions allergiques sévères).

    · Rougeurs de la peau avec des bulles ou une desquamation. Parfois, les bulles peuvent être importantes et s'accompagner d'un saignement au niveau des lèvres, des yeux, de la bouche, du nez ou des parties génitales. Ceci peut correspondre à un « syndrome de Stevens-Johnson » ou à une « nécrolyse épidermique toxique ».

    · Jaunisse, urines foncées et fatigue peuvent être des symptômes d'une maladie du foie.

    Ces effets sont rares et sont observés chez moins d’une personne sur 1000.

    Les autres effets indésirables sont :

    Fréquents (peut affecter jusqu’à une personne sur 10)

    · maux de tête,

    · effets sur l'estomac ou l'intestin : diarrhée, douleurs à l'estomac, constipation, gaz (flatulence),

    · nausées, vomissements,

    · polypes bénins dans l'estomac.

    Peu fréquents (peut affecter jusqu’à une personne sur 100)

    · gonflement des pieds et des chevilles,

    · troubles du sommeil (insomnie),

    · étourdissements, fourmillements, somnolence,

    · vertiges,

    · sécheresse buccale,

    · modifications des résultats des tests sanguins contrôlant le fonctionnement de votre foie,

    · éruptions cutanées, urticaire et démangeaisons,

    · fracture de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale (si ce médicament est utilisé à des doses élevées et sur une longue période).

    Rares (peut affecter jusqu’à une personne sur 1000)

    · troubles sanguins tels qu'une diminution du nombre de globules blancs ou de plaquettes. Ces effets peuvent provoquer une faiblesse, des ecchymoses et faciliter la survenue d'infections,

    · diminution du taux de sodium dans le sang. Celle-ci peut provoquer une faiblesse, des nausées, vomissements et des crampes,

    · agitation, confusion, dépression,

    · troubles du goût,

    · troubles de la vue, tels que vision trouble,

    · respiration sifflante ou souffle court (bronchospasme),

    · inflammation de l'intérieur de la bouche,

    · infection appelée « muguet » qui peut affecter l’intestin et est causé par un champignon,

    · troubles hépatiques incluant la jaunisse, pouvant entraîner une peau colorée en jaune, des urines sombres et de la fatigue,

    · perte de cheveux (alopécie),

    · éruption cutanée lors d'exposition au soleil,

    · douleurs articulaires (arthralgie) ou musculaires (myalgie),

    · sensation de faiblesse et manque d'énergie,

    · augmentation de la sueur.

    Très rares (peut affecter jusqu’à une personne sur 10 000)

    · modification du nombre de cellules sanguines incluant l'agranulocytose (déficit en globules blancs),

    · agressivité,

    · hallucinations visuelles, sensorielles ou auditives,

    · troubles hépatiques sévères entraînant une insuffisance hépatique et une inflammation du cerveau,

    · apparition soudaine d'éruptions cutanées sévères, bulles ou desquamations importantes pouvant être associées à une fièvre importante et à des douleurs articulaires (érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique),

    · faiblesse musculaire,

    · troubles rénaux sévères,

    · gonflement des seins chez l'homme.

    Effets indésirables de fréquence inconnue (la fréquence ne peut être estimée à partir des données disponibles) :

    · Si vous prenez ce médicament pendant plus de trois mois, il est possible que le taux de magnésium dans votre sang diminue. De faibles taux de magnésium peuvent se traduire par une fatigue, des contractions musculaires involontaires, une désorientation, des convulsions, des sensations vertigineuses, une accélération du rythme cardiaque. Si vous présentez l'un de ces symptômes, informer immédiatement votre médecin. De faibles taux de magnésium peuvent également entraîner une diminution des taux de potassium ou de calcium dans le sang. Votre médecin pourra décider d'effectuer des examens sanguins réguliers pour surveiller votre taux de magnésium.

    · Inflammation de l'intestin (entraînant des diarrhées).

    · Eruption cutanée possible avec douleurs au niveau des articulations.

    Ce médicament peut dans de très rares cas avoir un impact sur les globules blancs entrainant une défense immunitaire. Vous devez consulter votre médecin dès que possible si vous avez une infection avec des symptômes tels que de la fièvre avec une fatigue générale très importante, ou de la fièvre avec des symptômes d'infection locale tels que des douleurs dans le cou, la gorge, la bouche, ou des difficultés à uriner. Si vous avez ces symptômes, un déficit de globules blancs (agranulocytose) pourra être éliminé par un test sanguin. Il est important que vous donniez des informations sur vos médicaments dans ce cas.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.f

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la plaquette, le flacon, la boîte EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Plaquettes OPA/Aluminium/PE+DES formé à froid/film d’aluminium

    A conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de l'humidité.

    Plaquettes OPA/Aluminium/PVC/film d’aluminium

    A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.

    A conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de l’humidité.

    Flacons PEHD

    A conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de l’humidité.

    Conditions de conservation après première ouverture du flacon :

    Conserver le flacon soigneusement fermé, à l'abri de l'humidité.

    Après la première ouverture du flacon, utiliser le médicament dans les 3 mois.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient ESOMEPRAZOLE SANDOZ 40 mg, gélule gastro-résistante  

    · La substance active est : l’ésoméprazole.

    Chaque gélule gastro-résistante contient 40 mg d'ésoméprazole (sous forme de magnésium dihydraté).

    · Les autres composants sont :

    Granules : sphères de sucre (contenantdu saccharose et de l’amidon de maïs), povidone K30, laurylsulfate de sodium, polyalcool vinylique, dioxyde de titane (E 171), macrogol 3000 (E 1521), macrogol 6000 (E 1521), talc (E 553b), carbonate de magnésium lourd, polysorbate 80 (E 433) et copolymère d'acide méthacrylique-acrylate d'éthyle (1/1) (dispersion à 30 pour %).

    Enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane (E 171) et oxyde de fer rouge (E 172).

    Qu’est-ce que ESOMEPRAZOLE SANDOZ 40 mg, gélule gastro-résistante et contenu de l’emballage extérieur.  

    Gélule de taille n°1 de couleur rose (corps et tête) remplie de granules blancs à blanchâtres.

    Les gélules gastro-résistantes sont conditionnées en plaquettes OPA/Aluminium/PE+DES formé à froid/film d’aluminium ou OPA/Aluminium/PVC/film d’aluminium ou en flacon en PEHD avec bouchon en PP contenant un dessiccant et insérés dans un étui en carton. Ne pas ingérer la capsule de dessiccant contenue dans le flacon.

    Présentations :

    Plaquette : 7, 10, 14, 15, 28, 30, 50, 56, 60, 90, 98 et 100 gélules gastro-résistantes.

    Flacon : 98 gélules gastro-résistantes.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANDOZ

    49 AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92300 LEVALLOIS PERRET

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANDOZ

    49 AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92300 LEVALLOIS PERRET

    Fabricant  

    KRKA, D.D., NOVO MESTO

    SMARJESKA CESTA 6,

    8501 NOVO MESTO

    SLOVENIE

    SALUTAS PHARMA GMBH

    OTTO-VON-GUERICKE-ALLEE 1

    39179 BARLEBEN

    ALLEMAGNE

    LEK PHARMACEUTICALS D.D.

    VEROVSKOVA ULICA 57

    1526 LJUBLJANA

    SLOVENIE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    < {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé :

    Administration par sonde gastrique

    1. Ouvrir la gélule et verser les granules dans une seringue appropriée et remplir la seringue avec environ 25 mL d'eau et environ 5 mL d'air.

    Pour certaines sondes, un volume de 50 mL d'eau est nécessaire pour disperser les granules afin d'éviter l'obstruction de la sonde.

    2. Remuer immédiatement la seringue pour disperser les granules dans la suspension.

    3. Maintenir la seringue embout en l'air et vérifier que l'embout n'est pas obstrué par la dispersion.

    4. Raccorder la sonde sur la seringue en maintenant la position décrite ci-dessus.

    5. Agiter la seringue, puis la positionner embout vers le bas. Injecter immédiatement 5-10 mL dans la sonde. Puis repositionner la seringue embout vers le haut et l'agiter (la seringue doit être maintenue position embout vers le haut afin d'empêcher l'obstruction de l'embout)

    6. Retourner la seringue embout vers le bas et injecter immédiatement à nouveau 5-10 mL dans la sonde. Répéter cette opération jusqu'à ce que la seringue soit vide.

    7. Remplir de nouveau la seringue avec 25 mL d'eau et 5 mL d'air et répéter l'étape 5, si nécessaire, afin de ne laisser aucun résidu dans la seringue. Pour certaines sondes, un volume de 50 mL d'eau est nécessaire.

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.