ERYTHROCINE 1 g I.V.
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : lyophilisat et poudre pour préparation injectable
- Date de commercialisation : 27/03/1981
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Nom générique : ERYTHROMYCINE (LACTOBIONATE D') équivalant à ERYTHROMYCINE 1 g - ERYTHROCINE 1 g I.V., lyophilisat pour préparation injectable
- Type de générique : Princeps
- Code générique : 1367
- Laboratoires : AMDIPHARM
Les compositions de ERYTHROCINE 1 g I.V.
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Lyophilisat | ÉRYTHROMYCINE | 1785 | 1 g | FT |
Lyophilisat | LACTOBIONATE D'ÉRYTHROMYCINE | 26259 | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
1 flacon(s) en verre
- Code CIP7 : 5528059
- Code CIP3 : 3400955280590
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 19/11/1987
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 10/09/2020
ERYTHROCINE 1 g I.V., lyophilisat pour préparation injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Lactobionate d'érythromycine quantité correspondant à........................................................... 1,18 g
Quantité correspondant à érythromycine base........................................................................... 1,0 g
Pour un flacon de poudre.
Poudre pour préparation injectable.
4.1. Indications thérapeutiques
Les indications thérapeutiques procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l’érythromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Ce produit est indiqué lorsque des taux sériques élevés doivent être rapidement atteints ou lorsque l’état du malade ne permet pas l’administration orale.
Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles, notamment dans les manifestations suivantes :
· broncho-pulmonaires :
o pneumopathies aiguës et notamment la maladie des légionnaires,
o surinfections des broncho-pneumopathies chroniques,
· cutanées,
· ostéo-articulaires,
· uro-génitales (en particulier prostatiques),
· septicémiques (notamment en cas d’intolérance aux bêta-lactamines).
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
Chez l’adulte :
La posologie usuelle est de 2 g par jour. Elle peut être augmentée lorsque la sévérité de l’infection le justifie. Des posologies de 3 à 4 g par jour peuvent être administrées lors d’infections sévères.
Personnes âgées :
Pas de recommandations de dosage spécifiques
Pour les instructions relatives à la reconstitution du médicament avant administration, voir section 6.6.
Patients avec diminution de la fonction rénale
Dans les cas de diminution modérée à sévère de la fonction rénale (à partir d'une concentration en créatinine dans le sérum de 2,0 mg/dl jusqu'à l'insuffisance rénale avec anurie), la dose quotidienne maximale pour les adolescents de plus de 14 ans et adultes (dont le poids corporel est supérieur à 50 kg) est de 2 g d'érythromycine par jour. L'érythromycine n'est pas hémodialysable. Une dose supplémentaire n'est donc pas nécessaire chez les patients dialysés régulièrement.
Patients présentant une insuffisance hépatique :
Des précautions doivent être prises lors de l'administration d'érythromycine à des patients présentant une insuffisance hépatique (voir section 4.4).
Population pédiatrique
La dose moyenne est de 30 à 40 mg par kg de poids corporel, par 24 heures.
Mode d’administration
Par voie parentérale uniquement
L’érythromycine I.V. peut être administrée en perfusion continue ou discontinue.
L'injection par bolus (injection en IV massive) est contre-indiquée.
Les perfusions rapides étant plus fréquemment associées avec des arythmies ou des épisodes d'hypotension, il est recommandé d'administrer les perfusions d'érythromycine sur une durée d'au moins 60 minutes. Des perfusions plus longues doivent être utilisées chez les patients présentant des facteurs de risque ou des antécédents d'arythmie.
· perfusion discontinue : injecter le quart de la dose quotidienne en 60 minutes minimum, toutes les 6 heures.
· perfusion continue : ne pas administrer d’autres produits dans la veine recevant la perfusion I.V.
Dose/24 h
Mode d’administration
Durée minimale d’administration
Adulte
2 g*
- perfusion continue
- perfusion discontinue
2 x 1 g ou 4 x 0,5 g
Lente,
en 60 minutes pour chaque injection.
Enfant
Nourrisson
30 à 40 mg/kg
- perfusion continue
- perfusion discontinue
4 fois par jour (soit ¼ de la dose quotidienne prélevé dans la solution initiale et dilué dans 4 fois son volume d’eau).
Lente,
en 60 minutes pour chaque injection.
* En cas d’infections sévères, il est possible de doubler la posologie (3 à 4 g par 24 heures).
Adultes, enfants et nouveaux-nés
Lors d'infections graves et chez les patients immunodéprimés :
50 mg/kg/jour, de préférence en perfusion continue, (équivalent à 4 g par jour pour les adultes) en doses fractionnées.
Infections bénignes à modérées (voie orale compromise) : 25 mg/kg/jour en doses fractionnées.
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les situations suivantes :
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,
· Hypersensibilité aux autres macrolides
· L’érythromycine ne doit pas être administrée aux patients ayant des antécédents d’allongement de l’intervalle QT (allongement de l’intervalle QT congénital ou acquis) ou d’arythmie cardiaque ventriculaire, notamment des torsades de pointe (voir rubriques 4.4 et 4.5)
· L’érythromycine ne doit pas être administrée aux patients présentant des troubles électrolytiques (hypokaliémie, hypomagnésémie en raison du risque d’allongement de l’intervalle QT).
· association avec :
o les alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteur : dihydroergotamine, ergotamine, methylergométrine, methysergide
o l'alfuzosine
o la colchicine
o la dapoxétine
o la dompéridone
o la dronédarone
o l’éplérénone
o l’ivabradine
o le lomitapide
o la mizolastine
o l’ombitasvir, le paritaprévir
o le pimozide
o la quétiapine
o la ranolazine
o la simvastatine
o le ticagrelor
o les médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes
o la dompéridone
(Voir rubrique 4.5)
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
· Eviter l'injection en bolus (voir rubrique 4.2).
· Ne pas administrer d'autre produit dans la veine recevant la perfusion IV.
Évènements cardiovasculaires
L’allongement de l’intervalle QT, reflétant les effets sur la repolarisation cardiaque entraînant un risque d’arythmie cardiaque et de torsades de pointes, a été observé chez des patients traités par des macrolides, dont l’érythromycine (voir rubriques 4.3, 4.5 et 4.8). Des décès ont été signalés.
L'érythromycine doit être utilisée avec prudence dans les cas suivants :
· Patients atteints de maladie coronarienne, d’insuffisance cardiaque sévère, de troubles de la conduction ou de bradycardie cliniquement significative.
· Patients prenant simultanément d’autres médicaments associés à un allongement de l’intervalle QT (voir rubriques 4.3 et 4.5)
Les patients âgés risquent davantage de souffrir des effets sur l'intervalle QT associés au médicament (voir rubrique 4.8).
Les résultats des études épidémiologiques s’intéressant au risque de survenue d’effets cardiovasculaires indésirables liés aux macrolides sont variables. Certaines études observationnelles ont mis en évidence un risque de survenue rare à court terme d’arythmie, d’infarctus du myocarde et de mortalité cardiovasculaire associés aux macrolides, dont l’érythromycine. Lors de la prescription de l’érythromycine, ces résultats doivent être pris en compte par rapport aux bénéfices du traitement.
Des troubles du rythme cardiaque (allongement de l'espace QT, extra-systoles ventriculaires, torsades de pointes, blocs auriculo-ventriculaires) ont été décrits chez des patients porteurs de maladies cardio-vasculaires, le plus souvent après administration rapide du médicament.
En raison de cette toxicité cardio-vasculaire potentielle, il est recommandé d'administrer le lactobionate d'érythromycine en perfusion intraveineuse continue ou en perfusion intraveineuse fractionnée en 4 prises par 24 heures. La durée d'administration de chaque prise doit être au minimum de 60 minutes. La surveillance de l'électrocardiogramme est recommandée pendant la durée de la perfusion chez les patients atteints de maladies cardio-vasculaires; l'allongement de l'espace QT doit conduire à l'arrêt de la perfusion.
Nouveau-nés:
Des troubles du rythme cardiaque d'évolution fatale ont été signalés après plusieurs jours de traitement à dose élevée (50 mg/kg/j). Avant l'âge de deux mois, son utilisation doit donc rester exceptionnelle et doit être réservée aux situations pour lesquelles il n'existe pas d'alternative thérapeutique. Dans ces situations, en raison du manque d'information sur les posologies adaptées, il est impératif de tenir compte de l'immaturité hépatique observée dans les premières semaines de la vie pour déterminer la dose et le rythme d'administration.
Des cas de diarrhée associée à Clostridium difficile (DACD) ont été rapportés avec l'utilisation de pratiquement tous les antibiotiques, y compris l'érythromycine. La sévérité de la DACD peut varier d’une forme légère jusqu’à la mise en jeu du pronostic vital, la forme la plus sévère étant la colite pseudomembraneuse (voir rubrique 4.8). Par conséquent, il est important d’envisager ce diagnostic chez les patients qui développent une diarrhée grave pendant ou après le traitement par érythromycine. Si une DACD est suspectée ou confirmée, l’érythromycine doit être arrêtée immédiatement et un traitement approprié doit être instauré sans retard. Les médicaments inhibant le péristaltisme sont contre-indiqués chez les patients qui développent une diarrhée sévère.
Comme pour les autres macrolides, des réactions allergiques sévères et rares, y compris la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), ont été rapportées. Si une réaction allergique se produit, l’administration du médicament doit être interrompue et un traitement approprié doit être instauré. Les médecins doivent être informés de la possibilité de réapparition des symptômes allergiques lors de l’interruption du traitement symptomatique.
Inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase (statines) métabolisés par le CYP 3A4 et risque de
rhabdomyolyse :
L’érythromycine entraîne une augmentation des concentrations plasmatiques des statines qui sont métabolisées par le CYP3A4, ce qui augmente le risque de myopathie notamment de rhabdomyolyse. La simvastatine étant principalement métabolisée par le CYP3A4, son utilisation concomitante avec l’érythromcyine est contre-indiquée (voir rubriques 4.3 et 4.5). Si le traitement par l’érythromycine s’avère indispensable, le traitement par simvastatine doit être suspendu pendant la durée du traitement par érythromycine.
L’association de l’érythromycine avec les autres statines métabolisées par le CYP3A4 (atorvastatine) doit être évitée dans la mesure du possible (voir rubrique 4.5). Dans le cas où l’utilisation concomitante d’érythromycine avec l’atorvastatine s’avère nécessaire, il est recommandé d’utiliser une plus faible dose d’atorvastatine et l’apparition de signes ou symptômes de myopathie doit être surveillée.
L'utilisation d'une statine qui ne dépend pas du métabolisme du CYP3A peut être envisagée.
En cas d'insuffisance hépatique, l'administration d'érythromycine n'est pas recommandée. Si elle est nécessaire, elle justifie alors une surveillance régulière des tests hépatiques et éventuellement une réduction de posologie.
En cas d'insuffisance rénale sévère, le risque d'hypoaccousie transitoire due à l'augmentation de la demi-vie d'élimination doit faire envisager une réduction des posologies, notamment en cas de traitement prolongé.
Interactions avec les examens paracliniques
L'érythromycine, comme d'autres antibiotiques peut interférer dans les dosages urinaires de catécholamines par fluorescence. Cette interférence peut s'observer principalement avec les techniques non chromatographiques, et dans une moindre mesure, après séparation chromatographique.
Population pédiatrique :
Des cas de sténose pylorique hypertrophique (IHPS) ont été signalés chez des nourrissons à la suite d'un traitement par l’érythromycine. Des études épidémiologiques comprenant des données issues de méta-analyses suggèrent une augmentation de 2 à 3 fois du risque d’IHPS a une exposition à l’érythromycine chez le nourrisson. Ce risque est plus élevé après une exposition à l’érythromycine au cours des 14 premiers jours de la vie. Les données disponibles suggèrent un risque de 2,6 % (IC de 95 % : 1,5 à 4,2%) après une exposition à l’érythromycine au cours de cette période. Le risque d’IHPS dans la population générale est de 0,1 à 0,2 %. Étant donné que l'érythromycine peut être utilisée chez le nourrisson pour traiter des affections associées à un risque élevé de mortalité ou de morbidité (comme la coqueluche ou la chlamydia), le bénéfice d'un traitement par l'érythromycine doit être évalué en fonction du risque potentiel de développer une IHPS. Il convient d’informer les parents qu’ils doivent contacter leur médecin en cas de vomissements ou de difficultés à nourrir l'enfant.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Inhibiteurs puissant du CYP3A4
L’érythromycine est un inhibiteur du CYP3A4. Il possède la capacité d’inhiber fortement le cytochrome P450-3A4, une enzyme qui intervient dans le métabolisme de nombreux médicaments. Lorsque l’activité de cette enzyme est inhibée, elle n’est plus en mesure de métaboliser le médicament qui va alors s’accumuler. Si la marge thérapeutique de ce médicament est étroite et qu’il n'y a pas d’autre voie métabolique efficace, le risque d’observer une interaction cliniquement significative devient élevé.
Associations contre-indiquées
+ Alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine, methylergometrine, methysergide)
Risque de vasoconstriction coronaire ou des extrémités (ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités), ou de poussées hypertensives par diminution de l'élimination hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle.
+ Alfuzosine
Risque d'augmentation des concentrations plasmatiques de l'alfuzosine et de ses effets indésirables.
+ Colchicine
Augmentation des effets indésirables de la colchicine, aux conséquences potentiellement fatales.
+ Dapoxetine
Risque de majoration des effets indésirables notamment à type de vertiges ou de syncopes.
+ Dompéridone
Augmentation des concentrations plasmatiques de la dompéridone métabolisée par le cytochrome
P450-3A4 lors de l'administration d'érythromycine.
Une surveillance appropriée doit être mise en place et la posologie devra être ajustée, si nécessaire
+ Dronédarone
Augmentation importante des concentrations de dronédarone par diminution de son métabolisme.
+ Eplérénone
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de l’éplérénone par l’inhibiteur et de ces effets indésirables, notamment l’hyperkaliémie.
+ Ivabradine
Augmentation des concentrations plasmatiques de l’ivabradine et par conséquent de ses effets indésirables (inhibition de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur).
+ Lomitapide
Augmentation des concentrations plasmatiques du lomitapide par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur.
+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Mizolastine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Ombitasvir, Paritaprévir
Augmentation des concentrations plasmatiques de la bithérapie par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur.
+ Pimozide
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Quétiapine
Augmentation importante des concentrations de quétiapine, avec risque de surdosage.
+ Ranolazine
Augmentation des concentrations de ranolazine par diminution de son métabolisme par l'inhibiteur.
+ Simvastatine
Risque majoré de d’effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique de l’hypocholestérolémiant).
+ Ticagrelor
Augmentation des concentrations plasmatiques de ticagrelor par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur
Augmentation des concentrations plasmatiques de la dompéridone métabolisée par le cytochrome P450 lors de l'administration d'érythromycine.
Une surveillance appropriée doit être mise en place et la posologie devra être ajustée, si nécessaire
Associations déconseillées
+ Alcaloïdes de l’ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide)
Augmentation des concentrations plasmatiques du dopaminergique avec accroissement possible de son activité ou apparition de signes de surdosage.
+ Apixaban
Augmentation des concentrations plasmatiques de l’apixaban par l’inhibiteur, avec majoration du risque de saignement.
+ Bédaquiline
Augmentation des concentrations plasmatiques de bédaquilline par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur.
Si l’association est nécessaire, une surveillance ECG plus fréquente et une surveillance des transaminases sont recommandées.
+ Buspirone
Augmentation des concentrations plasmatiques de l'anxiolytique par diminution de son métabolisme hépatique avec majoration importante de la sédation.
+ Carbamazépine
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage par inhibition de son métabolisme hépatique.
Il est possible d'utiliser d'autres macrolides (sauf spiramycine) dont l'interférence au plan clinique est actuellement considérée comme minime ou nulle. Cependant dans la maladie des Légionnaires, l'érythromycine reste l'antibiotique de référence; en cas d'utilisation de cet antibiotique, une surveillance clinique avec contrôle des concentrations plasmatiques de carbamazépine est souhaitable en milieu spécialisé.
+ Disopyramide
Risque de majoration des effets indésirables du disopyramide : hypoglycémies sévères, allongement de l'intervalle QT et troubles du rythme ventriculaire graves, notamment à type de torsade de pointes.
Surveillance clinique, biologique et électrocardiographique régulière.
+ Ebastine (antihistaminique H1)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment chez les sujets prédisposés (syndrome du QT long congénital).
+ Fésotérodine
Augmentation des concentrations de fésotérodine chez les métaboliseurs lents, avec risque de surdosage.
+ Fidaxomicine
Augmentation des concentrations plasmatiques de la fidaxomicine.
+ Immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus)
Augmentation très importante des concentrations sanguines de l’immunodépresseur par inhibition de son métabolisme hépatique.
En cas d’association, contrôle strict de la fonction rénale, dosage des concentrations sanguines de l’immunosuppresseur et adaptation éventuelle de la posologie.
+ Inhibiteurs des tyrosines kinases métabolisés : bosutinib et ibrutinib
Risque de majoration des effets indésirables de l’inhibiteur de tyrosine kinase par diminution de son métabolisme.
Si l’association avec l’ibrutinib ne peut être évitée, adaptation de la posologie d’ibrutinib ou interruption temporaire (environ 7 jours).
+ Irinotécan
Risque de majoration des effets indésirables de l’irinotécan par augmentation des concentrations plasmatiques de son métabolite actif.
+ Méthadone
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Oxycodone
Augmentation des concentrations plasmatiques de l’oxycodone.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie d’oxycodone pendant la durée du traitement par l’inhibiteur enzymatique.
+ Régorafénib
Augmentation des concentrations plasmatiques de régorafénib par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur
+ Riociguat
Augmentation des concentrations plasmatiques de riociguat par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur
+ Rivaroxaban
Augmentation des concentrations plasmatiques de rivaroxaban, avec majoration du risque de saignement.
+ Siméprévir
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de siméprévir par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur
+ Tamsulosine
Risque de majoration des effets indésirables de la tamsulosine, par inhibition de son métabolisme hépatique.
+ Théophylline et par extrapolation aminophylline
Surdosage en théophylline (diminution de son élimination hépatique) plus particulièrement dangereux chez l'enfant.
Il est possible d'utiliser les autres macrolides (sauf spiramycine) dont l'interférence au plan clinique est actuellement considérée comme minime ou nulle. Cependant, en cas de légionellose, l'érythromycine reste l'antibiotique de référence; en cas d'utilisation de cet antibiotique, une surveillance clinique avec contrôle des concentrations plasmatiques de théophylline est souhaitable en milieu spécialisé.
+ Toltérodine
Augmentation des concentrations plasmatiques de toltérodine chez les métaboliseurs lents, avec risque de surdosage.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Afatinib
Augmentation des concentrations plasmatiques d’afatinib par augmentation de son absorption par l’érythromycine. Il est recommandé d’administrer l’érythromycine le plus à distance possible de l’afatinib, en respectant de préférence un intervalle de 6 heures ou de 12 heures par rapport à la prise d’afatinib.
+ Alfentanil
Augmentation de l'effet dépresseur respiratoire de l'analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l'analgésique opiacé en cas de traitement par l'érythromycine.
+ Anagrelide
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l’association.
+ Antagonistes des canaux calciques
Majoration des effets indésirables de l'antagoniste des canaux calciques, le plus souvent à type d'hypotension notamment chez le sujet âgé.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie pendant le traitement par l'érythromycine et après son arrêt.
+ Antivitamines K
Augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique. Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par l'érythromycine et après son arrêt.
+ Atorvastatine
Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse (par diminution du métabolisme hépatique de l'hypocholestérolémiant). Utiliser des doses plus faibles d'hypocholestérolémiant. Si l'objectif thérapeutique n'est pas atteint, utiliser une autre statine non concernée par ce type d'interaction.
+ Azithromycine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l’association.
+ Bêta-bloquants dans l’insuffisance cardiaque
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Bortezomib
Risque de majoration des effets indésirables, notamment neurologiques, du bortezomib par diminution de son métabolisme.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du bortezomib pendant la durée du traitement par l’inhibiteur enzymatique.
+ Bradycardisants
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Carbazitaxel
Risque de majoration des effets indésirables dose dépendants du carbazitaxel par inhibition de son métabolisme par l'inhibiteur enzymatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du carbazitaxel pendant le traitement par l'inhibiteur enzymatique.
+ Ciprofloxacine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l’association.
+ Clarithromycine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l’association.
+ Daclatasvir
Augmentation des concentrations de daclatasvir par l’inhibiteur.
La dose de daclatasvir doit être diminuée à 30 mg 1 fois par jour en cas de co-administration avec l’inhibiteur.
+ Darifénacine
Augmentation des concentrations de darifénacine, avec risque de majoration de ses effets indésirables.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de darifénacine.
+ Digoxine
Augmentation de la digoxinémie par augmentation de son absorption.
Surveillance clinique et éventuellement de la digoxinémie pendant le traitement par l'érythromycine et après son arrêt.
+ Docetaxel
Risque de majoration des effets indésirables dose-dépendants du docétaxel par inhibition de son métabolisme par l’inhibiteur enzymatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du docétaxel pendant le traitement par l’inhibiteur enzymatique
+ Fentanyl
Augmentation de l’effet dépresseur respiratoire de l’analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l’analgésique opiacé en cas de traitement par un inhibiteur puissant du CYP3A4.
+ Glibenclamide et glimépiride
Risque d’hypoglycémie par augmentation de l’absorption et des concentrations plasmatiques de l’antidiabétique.
Prévenir le patient, renforcer l’autosurveillance glycémique et adapter éventuellement la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par érythromycine.
+ Hypokaliémiants
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Inhibiteurs de la phosphodiésterase de type 5
Augmentation des concentrations plasmatiques de l’inhibiteur de la PDE 5 avec risque d’hypotension.
Débuter le traitement par l’inhibiteur de la PDE5 à la dose minimale en cas d'association avec l'un de ces médicaments.
+ Inhibiteurs des tyrosines kinases autre que le bosutinib et l’ibrutinib (cf associations déconseillées) et le vandétanib (pas d’associations à considérer)
Risque de majoration des effets indésirables de l’inhibiteur de tyrosine kinase par diminution de son métabolisme. Surveillance clinique.
+ Ivacaftor
Augmentation importante des concentrations d’ivacaftor, avec risques de majoration des effets indésirables.
Réduire la dose du quart, soit 150 mg 1 jour sur 2.
+ Lévofloxacine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l’association.
+ Maraviroc
Augmentation des concentrations de maraviroc par l’inhibiteur.
La dose de maraviroc doit être diminuée à 150 mg deux fois par jour en cas de co-administration avec cet inhibiteur.
+ Midazolam
Augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam par diminution de son métabolisme hépatique, avec majoration de la sédation, notamment chez l'enfant.
Surveillance clinique et réduction de la posologie du midazolam pendant le traitement par érythromycine.
+ Norfloxacine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l’association.
+ Ondansétron
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l’association.
+ Pravastatine
Augmentation de la concentration plasmatique de la pravastatine par l’érythromycine.
Surveillance clinique et biologique pendant le traitement par l’antibiotique.
+ Quinine
Risque de majoration des effets indésirables de la quinine, notamment troubles du rythme ventriculaire et troubles neurosensoriels (cinchonisme).
Surveillance clinique et ECG. Adaptation éventuelle de la posologie de la quinine pendant le traitement par l’inhibiteur enzymatique et après son arrêt.
+ Roxithromycine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l’association.
+ Solifénacine
Augmentation des concentrations de solifénacine, avec risques de surdosage.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de solifénacine.
+ Sufentanil
Augmentation de l’effet dépresseur respiratoire de l’analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l’analgésique opiacé en cas de traitement par un inhibiteur puissant du CYP3A4.
+ Vérapamil
Bradycardie et/ou troubles de la conduction auriculo-ventriculaire, par diminution du métabolisme hépatique du vérapamil par l'érythromycine.
Surveillance clinique et ECG; s'il y a lieu, adaptation de la posologie du vérapamil pendant le traitement par l'érythromycine et après son arrêt.
+ Vinca-alcaloïdes cytotoxiques
Risque de majoration de la toxicité de l’antimitotique par diminution de son métabolisme hépatite par l’érythromycine. Surveillance clinique et biologique étroite. Eventuellement, utiliser un autre antibiotique.
Associations à prendre en compte
+ Dexaméthasone
Augmentation des concentrations plasmatiques de la dexaméthasone par diminution de son métabolisme hépatique par l’érythromycine, avec risque d’apparition d’un syndrome cushingoïde.
+ Idélalisib
Augmentation des concentrations plasmatiques d’idélalisib par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur.
+ Substrats à risque du CYP3A4
Majoration des effets indésirables propres à chaque substrat, avec conséquences souvent sévères.
+ Venlafaxine
Augmentation des concentrations plasmatiques de venlafaxine avec risque de surdosage.
+ Zolpiclone et zolpidem
Légère augmentation des effets sédatifs de ces médicaments.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR
Des effets anticoagulants accrus ont été signalés lorsque l’érythromycine et des anticoagulants oraux (par exemple, la warfarine, le rivaroxaban) sont utilisés. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
En raison du bénéfice attendu l'utilisation de l'érythromycine peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin.
En effet, malgré des données animales insuffisantes, l'utilisation large de l'érythromycine au cours de la grossesse n'a pas révélé, à ce jour, d'effet malformatif ou foetotoxique.
L'érythromycine passe dans le lait maternel; une diarrhée, de l'irritabilité ont pu être observées chez l'enfant allaité. En conséquence, par mesure de précaution il convient d'éviter d'allaiter pendant la durée du traitement.
Fertilité
Aucune donnée disponible.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Effets indésirables liés à la voie injectable
· allongement de l’espace QT, extrasystoles ventriculaires, torsades de pointes, bloc auriculo-ventriculaire ont été observées de façon exceptionnelle (voir rubrique 4.4)
· irritation veineuse.
Tableau des effets indésirables pour toutes les voies
La liste des effets indésirables présentée ci-dessous est présentée par classes de système d'organes, suivant les préférences de MedDRA, et les fréquences utilisées suivent les catégories de fréquences suivantes : rare (≥1/10 000 à <1/1 000) indéterminée (ne peut pas être estimée à partir des données disponibles)
Classification par système organe
Fréquence
Effets indésirables
Affections du système immunitaire
Indéterminée
Hypersensibilité, réactions anaphylactiques
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Indéterminée
Surdité, acouphène*
Affections cardiaques
Indéterminée
Torsades de pointe, arrêt cardiaque, fibrillation ventriculaire
Affections gastro-intestinales
Rare
Pancréatite**
Indeterminé
Nausée, vomissements, gastralgies, diarrhée, colite pseudomembraneuse***, sténose hypertrophique du pylore infantile, anorexie, sténose hypertrophique du pylore du nourrisson
Affections hépatobiliaires
Rare
Troubles hépatiques avec élévation des phosphatases alcalines et/ou des transaminases sériques ****
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Indéterminée
Érythème polymorphe, nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens Johnson, pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG)
Affections du rein et des voies urinaires
Indéterminée
Néphrite Tubulointerstitielle
Examens
Indéterminée
Allongement de l'intervalle QT à l'électrocardiogramme.
* Ototoxicité chez les patients âgés atteints d'insuffisance rénale ou hépatique, cas d’hypoacousies (surdité) et d’acouphènes isolés généralement régressifs à l’arrêt du traitement, en majorité chez des patients présentant une insuffisance rénale ou chez ceux traités avec des doses massives d'érythromycine (voir rubrique 4.4)
**De rares cas de pancréatites pouvant survenir rapidement après le début du traitement, notamment lors de l’utilisation de forte dose, ou au cours d’un surdosage, ont été rapportés.
***D’exceptionnels cas de colites pseudo-membraneuses ont été rapportés.
****avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre) éventuellement associées à des « douleurs abdominales aiguës ». L’apparition de signes cliniques impose l’arrêt immédiat du traitement.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr..
Symptômes
Perte d'audition, sévères épisodes de nausées, vomissements et diarrhées
Traitements
Lavage gastrique, mesures de traitement de support.
En cas de surdosage, le traitement avec l'érythromycine doit être interrompu.
L’érythromycine ne peut être éliminée ni par dialyse péritonéale ni par hémodialyse.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antibactériens a usage systémique, Code ATC : J01FA01
Mécanisme d’action
L’érythromycine est un antibiotique de la famille des macrolides.
L’érythromycine agit en inhibant la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la partie 50 S de la sous-unité du ribosome des micro-organismes sensibles et en empêchant la translocation peptidique.
Spectre d’activité antibactérienne
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S ≤ 1 mg/l et R > 4 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères.
Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories
Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)
ESPÈCES SENSIBLES
Aérobies à Gram positif
Bacillus cereus
Corynebacterium diphtheriae
Entérocoques
50 - 70 %
Rhodococcus equi
Staphylococcus méti-S
Staphylococcus méti-R *
70 - 80 %
Streptococcus B
Streptococcus non groupable
30 - 40 %
Streptococcus pneumoniae
35 - 70 %
Streptococcus pyogenes
16 - 31 %
Aérobies à Gram négatif
Bordetella pertussis
Branhamella catarrhalis
Campylobacter
Legionella
Moraxella
Anaérobies
Actinomyces
Bacteroides
30 - 60 %
Eubacterium
Mobiluncus
Peptostreptococcus
30 - 40 %
Porphyromonas
Prevotella
Propionibacterium acnes
Catégories
Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)
Autres
Borrelia burgdorferi
Chlamydia
Coxiella
Leptospires
Mycoplasma pneumoniae
Treponema pallidum
ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES
(in vitro de sensibilité intermédiaire)
Aérobies à Gram négatif
Haemophilus
Neisseria gonorrhoeae
Anaérobies
Clostridium perfringens
Autres
Ureaplasma urealyticum
ESPÈCES RÉSISTANTES
Aérobies à Gram positif
Corynebacterium jeikeium
Nocardia asteroïdes
Aérobies à Gram négatif
Acinetobacter
Entérobactéries
Pseudomonas
Anaérobies
Fusobacterium
Autres
Mycoplasma hominis
*La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Remarque : la majorité des souches d'Haemophilus influenzae sont enclines aux concentrations atteintes après des doses ordinaires.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Concentration sérique maximale pour une dose et par voie intraveineuse.
L'injection intraveineuse d'érythromycine IV permet d'atteindre rapidement des concentrations sériques élevées que la voie orale n'autorise pas.
Après injection flash de 500 mg d'érythromycine IV des concentrations plasmatiques moyennes de:
· 27,3 microgrammes/ml (15ème minute)
· 17,1 microgrammes/ml (30ème minute)
· 13,4 microgrammes/ml (60ème minute)
sont atteintes.
A la quatrième heure, la concentration sérique est encore de 5,66 microgrammes/ml.
Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).
Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme.
Comme pour d'autres macrolides, ces propriétés expliquent l'activité de l'érythromycine sur les bactéries intra-cellulaires.
Demi-vie
La demi-vie d'élimination globale de l'organisme est de 100 minutes.
Diffusion humorale et tissulaire
Les concentrations obtenues par voie IV permettent une diffusion plus importante dans les organes où l'érythromycine diffuse habituellement et notamment dans les poumons, les amygdales et la prostate.
L'érythromycine diffuse peu dans le liquide céphalo-rachidien bien que son passage soit accru en cas d'inflammation méningée.
L'érythromycine traverse la barrière placentaire. Elle se concentre dans le lait.
Liaison aux protéines plasmatiques
La liaison de l'érythromycine base aux protéines plasmatiques est de 65 pour cent environ avec une prédominance sur l'alpha: glycoprotéine acide (environ 55 pour cent) (étude avec érythromycine C14).
Biotransformation
L'érythromycine est en partie métabolisée par le foie.
Élimination
L'érythromycine se concentre dans le foie et s'élimine sous forme active principalement par la bile à des concentrations supérieures à celles des taux sériques.
L'élimination rénale est de l'ordre de 12 à 15 pour cent.
5.3. Données de sécurité préclinique
Aucune preuve de tératogénicité ou d'autres effets secondaires sur la reproduction des rats femelles par gavage oral à 350 mg/kg/jour (7 fois la dose humaine) d'érythromycine de base avant et durant l'accouplement, pendant la gestation et pendant le sevrage de deux portées successives. Il n'existe toutefois aucune étude contrôlée et adéquates chez la femme enceinte. Les études sur la reproduction animale n'étant pas toujours prédictives de la réponse humaine, ce médicament ne doit être utilisé lors de la grossesse uniquement en cas d'absolue nécessité. Il a été démontré que l'érythromycine franchit la barrière placentaire chez l'homme, mais les concentrations plasmatiques fœtales restent généralement faibles.
3 ans.
Après ouverture: le produit doit être utilisé immédiatement.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
1 flacon de 1,18 g de poudre lyophilisée.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Préparation de la solution à administrer
Une double dilution est nécessaire.
Une solution initiale correspondant à 50 mg/ml d'érythromycine base est préparée en ajoutant 20 ml d'eau pour préparations injectables au contenu du flacon d'ERYTHROCINE 1 g IV (agiter longuement jusqu'à dissolution complète).
Pour cette étape, une solution de chlorure de sodium à 0,9 % ne convient pas.
Cette solution initiale peut être conservée au réfrigérateur pendant 2 semaines, ou à la température ambiante pendant 24 heures.
Pour la solution finale à administrer (stable pendant 12 heures), on utilisera exclusivement une solution de chlorure de sodium à 0,9 % ou l'eau pour préparations injectables ou une solution glucosée à 5 %.
· Solution à 500 mg: elle est obtenue en prélevant dans le flacon d'ERYTHROCINE 1 g IV, 10 ml de la solution initiale et en l'ajoutant au contenu d'un flacon de 135 ml de solution de chlorure de sodium à 0,9 % ou d'eau pour préparations injectables ou de solution glucosée à 5 %.
· Solution à 1 g: elle est préparée dans les mêmes conditions en mélangeant le contenu du flacon d'ERYTHROCINE 1 g IV (20 ml) à 250 ml de solution de chlorure de sodium à 0,9 % ou d'eau pour préparations injectables ou de solution glucosée à 5 %.
La solution finale sera administrée sans adjonction d'aucune autre substance quelle qu'elle soit.
Chez l'enfant, adapter la quantité de solution initiale à diluer et le volume de perfusion à la posologie choisie en fonction du poids de l'enfant.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Temple Chambers
3 Burlington Road
DUBLIN 4
IRLANDE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 552 805 9 0: Flacon de 1,18 g de poudre lyophilisée.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Réservé à l'usage hospitalier.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 10/09/2020
ERYTHROCINE 1 g I.V., lyophilisat pour préparation injectable
Erythromycine
· Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
· Si vous ressentez l’un des effets indésirables, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que ERYTHROCINE 1 g I.V., lyophilisat pour préparation injectable et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de recevoir ERYTHROCINE 1 g I.V., lyophilisat pour préparation injectable ?
3. Comment vous recevrez ERYTHROCINE 1 g I.V., lyophilisat pour préparation injectable ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver ERYTHROCINE 1 g I.V., lyophilisat pour préparation injectable ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Ce médicament est un antibiotique antibactérien de la famille des macrolides.
Ce médicament est indiqué dans le traitement et la prévention de certaines infections bactériennes à germes sensibles.
Vous ne devez jamais recevoir ERYTHROCINE 1 g I.V., lyophilisat pour préparation injectable :
· si vous êtes allergique à l’érythromycine substance active ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament mentionné à la rubrique 6,
· si vous êtes allergique à d’autres antibiotiques de la famille des macrolides
· si vous avez des taux faibles de potassium ou de magnésium dans le sang (hypomagnésémie ou hypokaliémie),
· si vous, ou un membre de votre famille, présentez des antécédents de troubles du rythme cardiaque (arythmie cardiaque ventriculaire ou torsades de pointes) ou une anomalie de l’électrocardiogramme (enregistrement de l’activité électrique du cœur) appelée « syndrome du QT long ».
· en association avec :
o l'alfuzosine (utilisé lors de problèmes liés à la prostate),
o la colchicine (traitement de la goutte ou utilisée dans certaines maladies immunologiques ou génétiques),
o la dapoxétine (utilisée dans le traitement de l'éjaculation précoce),
o le dronédarone (médicament antiarythmique pour le coeur),
o l’éplérénone (médicament utilisé dans le traitement de l’hypertension artérielle et de l’insuffisance cardiaque),
o l'ergotamine, la dihydroergotamine et le méthysergide (médicaments dans la migraine),
o l’ivabradine (médicament pour le coeur utilisé pour le traitement de l’angor et de l’insuffisance cardiaque),
o le lomitapide (médicament utilisé dans le traitement de l’hypercholestérolémie),
o la methylergométrine (médicament stimulant des contractions de l'utérus),
o la mizolastine (antihistaminique utilisé en particulier dans l'allergie),
o l’ombitasvir, le paritaprévir (médicaments utilisés dans le traitement de l’hépatite C),
o le pimozide (neuroleptique utilisé pour certains troubles du comportement),
o la quétiapine (antipsychotique utilisé dans certains troubles psychiatriques),
o la ranolazine (médicament pour le coeur utilisé pour le traitement de l’angor),
o la simvastatine (utilisée pour diminuer le cholestérol),
o le ticagrelor (utilisé comme anti-agrégant plaquettaire)
o la dompéridone (utilisée dans le traitement des nausées (sensation d’être malade) et des vomissements (être malade)),
o tous les médicaments susceptibles de donner des troubles graves du rythme cardiaque appelés torsades de pointes comme par exemple des médicaments antiarythmiques des groupes IA (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et III (amiodarone, sotalol), des antipsychotiques (par exemple les dérivés de la phénothiazine, l’halopéridol), certains antidépresseurs (citalopram, escitalopram, antidépresseurs tricycliques), certains agents antimicrobiens (comme la moxifloxacine, la pentamidine, les traitements antipaludiques, en particulier l’halofantrine et la luméfantrine), certains antihistaminiques (mizolastine) (utilisés dans le traitement des allergies saisonnières). Contactez votre médecin si vous avez besoin d’informations complémentaires à ce sujet.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou infirmière avant de recevoir Erythrocine 1 g.
Mises en garde spéciales
En raison de la toxicité cardio-vasculaire potentielle, ce médicament doit être administré lentement en perfusion intraveineuse continue ou en perfusion intraveineuse fractionnée en 4 prises par 24 heures. La durée de l'administration de chaque prise doit être au minimum de 60 minutes. La surveillance de l'électrocardiogramme est recommandée pendant la durée de la perfusion chez les patients atteints de maladies cardio-vasculaires.
Chez le nouveau-né: l'utilisation de ce médicament doit rester exceptionnelle avant l'âge de 2 mois, en raison du risque de troubles cardiaques sévères.
Contacter immédiatement votre médecin si vous avez une diarrhée sévère, persistante et / ou sanglante (colite pseudo-membraneuse) pendant ou après le traitement par ce médicament.
La survenue de diarrhée au cours d'un traitement antibiotique ne doit pas être traitée sans avis médical.
En cas de maladie du foie, ou du rein, prévenir votre médecin afin qu'il adapte le traitement à votre cas.
Si vous prenez d’autres médicaments connus pour provoquer des troubles graves du rythme cardiaque.
Si vous avez des problèmes de cœur.
Précautions d'emploi
Des résultats d'examens biologiques (dosage urinaire des catécholamines) peuvent être modifiés avec la prise de ce médicament.
EN CAS DE DOUTE NE PAS HESITER A DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.
Enfants
Sans objet.
Autres médicaments et ERYTHROCINE 1 g I.V., lyophilisat pour préparation injectable
Ce médicament interagit avec de nombreux médicaments.
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament. Vous ne devez jamais prendre ce médicament en même temps que les médicaments cités précédemment (voir la rubrique «Vous ne devez jamais recevoir ERYTHROCINE 1 g I.V., lyophilisat pour préparation injectable »).
Sauf avis contraire de votre médecin, vous ne devez pas prendre ce médicament en même temps que la bromocriptine (médicament utilisé dans la maladie de Parkinson ou dans la prévention et l’empêchement de montée de lait après un accouchement), la cabergoline (médicament contre l’excès de prolactine, hormone provoquant la lactation), le pergolide (médicament utilisé dans la maladie de Parkinson), le lisuride (médicament utilisé dans la maladie de Parkinson ou contre l’excès de prolactine), anticoagulants par exemple apixaban, warfarine, acénocoumarol et rivaroxaban (utilisés pour fluidifier le sang), la bédaquiline (utilisée dans la tuberculose), la buspirone (médicament de l’anxiété), la carbamazépine (anti-convulsivant), le disopyramide (médicament utilisé dans la prévention de certains troubles du rythme cardiaque), l’ébastine (antihistaminique utilisé dans l’allergie), la fésotérodine (utilisé pour certains problèmes de vessie), la fidaxomicine (antibiotique), les immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus), l’irinotécan, le bosutinib et l’ibrutinib (utilisés dans certains cancers), la méthadone (pour soulager les douleurs sévères), l’oxycodone (médicament antalgique utilisé contre la douleur), le régorafénib (médicament utilisé dans certains cancers), le riociguat (médicament utilisé dans le traitement de l’hypertension artérielle pulmonaire), le siméprévir (médicament utilisé dans le traitement de l’hépatite C), la tamsulosine (médicament utilisé dans le traitement des troubles urinaires), la théophylline et l’aminophylline (médicaments de l’asthme), la toltérodine (médicament utilisé dans les troubles mictionnels), la dompéridone (utilisée dans le traitement des nausées (sensation d’être malade) et des vomissements (être malade)).
ERYTHROCINE 1 g I.V., lyophilisat pour préparation injectable avec des aliments et boissons
Sans objet.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou si vous envisagez une grossesse, informez votre médecin ou votre pharmacien avant de recevoir ce médicament.
Grossesse
Ce médicament ne sera utilisé pendant la grossesse que sur les conseils de votre médecin. Si vous découvrez que vous êtes enceinte pendant le traitement, consultez votre médecin car lui seul peut juger de la nécessité de le poursuivre.
Ce médicament passe dans le lait maternel; une diarrhée, de l'irritabilité ont pu être observées chez l'enfant. Par mesure de précaution il convient d'éviter d'allaiter pendant la durée du traitement.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Sans objet.
Chez l'adulte :
La posologie usuelle est de 2 g par jour. Elle peut être augmentée lorsque la sévérité de l'infection le justifie.
Des posologies de 3 à 4 g par jour peuvent être administrées lors d'infections sévères.
Chez l'enfant :
La posologie moyenne est de 30 à 40 mg par kg de poids corporel, par 24 heures.
Mode d'administration
L'érythromycine IV peut être administrée en perfusion continue ou discontinue.
· Perfusion discontinue: injecter le quart de la dose quotidienne en 60 minutes minimum, toutes les 6 heures.
· Perfusion continue: ne pas administrer d'autres produits dans la veine recevant la perfusion IV.
Dose/24 h
Mode d’administration
Durée minimale d’administration
Adulte
2 g*
- perfusion continue
- perfusion discontinue
2 x 1 g ou 4 x 0,5 g
Lente,
en 60 minutes pour chaque injection.
Enfant
Nourrisson
30 à 40 mg/kg
- perfusion continue
- perfusion discontinue
4 fois par jour (soit ¼ de la dose quotidienne prélevé dans la solution initiale et dilué dans 4 fois son volume d’eau).
Lente,
en 60 minutes pour chaque injection.
* En cas d’infections sévères, il est possible de doubler la posologie (3 à 4 g par 24 heures).
Préparation de la solution à administrer:
Une double dilution est nécessaire.
Une solution initiale correspondant à 50 mg/ml d'érythromycine base est préparée en ajoutant 20 ml d'eau pour préparations injectables au contenu du flacon d'ERYTHROCINE 1 g IV (agiter longuement jusqu'à dissolution complète).
Pour cette étape, une solution de chlorure de sodium à 0,9 % ne convient pas.
Cette solution initiale peut être conservée au réfrigérateur pendant 2 semaines, ou à la température ambiante pendant 24 heures.
Pour la solution finale à administrer (stable pendant 12 heures), on utilisera exclusivement une solution de chlorure de sodium à 0,9 % ou l'eau pour préparations injectables ou une solution glucosée à 5 %.
· Solution à 500 mg: elle est obtenue en prélevant dans le flacon d'ERYTHROCINE 1 g IV, 10 ml de la solution initiale et en l'ajoutant au contenu d'un flacon de 135 ml de solution de chlorure de sodium à 0,9 % ou d'eau pour préparations injectables ou de solution glucosée à 5 %.
· Solution à 1 g: elle est préparée dans les mêmes conditions en mélangeant le contenu du flacon d'ERYTHROCINE 1 g IV (20 ml) à 250 ml de solution de chlorure de sodium à 0,9 % ou d'eau pour préparations injectables ou de solution glucosée à 5 %.
La solution finale sera administrée sans adjonction d'aucune autre substance quelle qu'elle soit.
Chez l'enfant, adapter la quantité de solution initiale à diluer et le volume de perfusion à la posologie choisie en fonction du poids de l'enfant.
Fréquence d'administration
Perfusion discontinue: injection toutes les 6 heures.
Durée de traitement
Pour être efficace, cet antibiotique doit être utilisé régulièrement aux doses prescrites, et aussi longtemps que votre médecin vous l'aura conseillé.
La disparition de la fièvre, ou de tout autre symptôme, ne signifie pas que vous êtes complètement guéri.
L'éventuelle impression de fatigue, n'est pas due au traitement antibiotique mais à l'infection elle-même. Le fait de réduire ou de suspendre votre traitement serait sans effet sur cette impression et retarderait votre guérison.
Certains effets secondaires peuvent être graves, si vous présentez n'importe lequel des effets indésirables suivants, consultez immédiatement votre médecin qui modifiera le traitement antibiotique et jugera alors de la prise en charge la plus appropriée :
· rythmes cardiaques anormaux (notamment, palpitations, accélération du rythme cardiaque, battements cardiaques irréguliers menaçant le pronostic vital appelés torsades de pointes ou ECG, tracé cardiaque, anormal) ou crise cardiaque (arrêt cardiaque),
· éruptions cutanées généralisées ou encore formation de bulles (décollement de la peau et des muqueuses notamment la bouche, le nez, les parties génitales) pouvant s’étendre à tout le corps,
· rougeurs de la peau, gonflement des lèvres, des yeux et des mains,
· fourmillements dans les pieds ou rétrécissement des voies respiratoires, ce qui peut causer un sifflement ou des difficultés respiratoires, douleur abdominale (réaction allergique sévère),
· diarrhées importantes même survenant après l’arrêt du traitement,
· Si votre enfant est traité par l’érythromycine et qu’il survient des vomissements pendant son alimentation.
Effets liés la voie injectable :
· Troubles cardiaques exceptionnels,
· Irritation veineuse.
Effets quelle que soit la voie (injectable ou orale) :
Rare : peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000
· pancréatite (inflammation du pancréas),
· augmentation possible des enzymes du foie pouvant aboutir à une hépatite, avec éventuellement fièvre, jaunisse.
Fréquence indéterminée : ne peut être estimée à partir des données disponibles
· hypersensibilité (réactions allergiques),
· , nausées (envie de vomir),
· vomissements (être malade),
· douleur à l’estomac (gastralgie),
· selles fréquentes (diarrhée),
· inflammation de l'intestin avec diarrhée et douleur abdominale (colite pseudomembraneuse),
· obstruction à la vidange gastrique chez les nourrissons causant des vomissements importants (sténose hypertrophique du pylore du nourrisson),
· inflammation des reins,
· manifestations cutanées (pouvant être potentiellement graves),
· perte d’audition (surdité) ou bourdonnement, sifflement ou encore tintement, qui disparaissent généralement à l’arrêt du traitement.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Après ouverture: voir rubrique Préparation de la solution à administrer.
Pas de précautions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient ERYTHROCINE 1 g I.V., lyophilisat pour préparation injectable
· La substance active est :
Lactobionate d'érythromycine quantité correspondant à........................................................... 1,18 g
Quantité correspondant à érythromycine.................................................................................... 1,0 g
Pour un flacon de poudre.
Ce médicament se présente sous forme de poudre pour solution injectable en flacon.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
TEMPLE CHAMBERS
3, BURLINGTON ROAD
DUBLIN 4
IRLANDE
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
CENTRE SPECIALITES PHARMACEUTIQUES
76, AVENUE DU MIDI
63802 COURNON D'AUVERGNE
FRANCE
Rue de l'Isle
SAINT REMY SUR AVRE,
28380, FRANCE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
CONSEIL D’EDUCATION SANITAIRE :
QUE SAVOIR SUR LES ANTIBIOTIQUES ?
Les antibiotiques sont efficaces pour combattre les infections dues aux bactéries. Ils ne sont pas efficaces contre les infections dues aux virus.
Aussi, votre médecin a choisi de vous prescrire cet antibiotique parce qu’il convient précisément à votre cas et à votre maladie actuelle.
Les bactéries ont la capacité de survivre ou de se reproduire malgré l’action d’un antibiotique. Ce phénomène est appelé résistance : il rend certains traitements antibiotiques inactifs.
La résistance s’accroît par l’usage abusif ou inapproprié des antibiotiques.
Vous risquez de favoriser l’apparition de bactéries résistantes et donc de retarder votre guérison ou même de rendre inactif ce médicament, si vous ne respectez pas :
· la dose à prendre,
· les moments de prise,
· et la durée de traitement.
En conséquence, pour préserver l’efficacité de ce médicament :
1- N’utilisez un antibiotique que lorsque votre médecin vous l’a prescrit.
2- Respectez strictement votre ordonnance.
3- Ne réutilisez pas un antibiotique sans prescription médicale même si vous pensez combattre une maladie apparemment semblable.
4- Ne donnez jamais votre antibiotique à une autre personne, il n’est peut-être pas adapté à sa maladie.
5- Une fois votre traitement terminé, rapportez à votre pharmacien toutes les boîtes entamées pour une destruction correcte et appropriée de ce médicament.