ERY 500 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé
- Date de commercialisation : 29/07/1985
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Nom générique : ERYTHROMYCINE PROPIONATE équivalant à ERYTHROMYCINE 500 mg - PROPIOCINE 500 mg, comprimé.
- Type de générique : Générique
- Code générique : 184
- Laboratoires : BOUCHARA-RECORDATI
Les compositions de ERY 500 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | ÉRYTHROMYCINE | 1785 | 500 mg | FT |
Comprimé | PROPIONATE D'ÉRYTHROMYCINE | 3245 | 538 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) thermoformée(s) PVC-Aluminium de 20 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3223887
- Code CIP3 : 3400932238873
- Prix : 3,11 €
- Date de commercialisation : 19/09/1979
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 14/09/2020
ERY 500 mg, comprimé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Erythromycine propionate.................................................................................................. 538,0 mg
Correspondant à érythromycine base..................................................................................... 500 mg
Pour un comprimé.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles :
· Angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternative au traitement par bêta-lactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé.
· Sinusites aiguës. Compte-tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqués lorsqu’un traitement par une bêta-lactamine est impossible.
· Surinfections des bronchites aiguës.
· Exacerbations des bronchites chroniques.
· Pneumopathies communautaires chez des sujets :
o sans facteurs de risque,
o sans signes de gravité clinique,
o en l’absence d’éléments cliniques évocateurs d’une étiologie pneumococcique.
En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqués quels que soient la gravité et le terrain.
· Infections cutanées bénignes : impétigo, impétigénisation des dermatoses, ecthyma, dermo-hypodermite infectieuse (en particulier, érysipèle), érythrasma, acné inflammatoire mineure à modérée et composante inflammatoire des acnés mixtes, en alternative au traitement par les cyclines, lorsque celles-ci ne peuvent être utilisées.
· Infections stomatologiques.
· Infections génitales non gonococciques.
· Chimioprophylaxie des rechutes du R.A.A. en cas d’allergie aux bêta-lactamines.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
VOIE ORALE
Ce médicament est adapté à l’adulte et à l’enfant à partir de 25 kg (soit environ à partir de 8 ans).
Adulte : 2 à 3 g par jour, soit 2 comprimés 2 à 3 fois par jour.
Cas particulier :
Acné : 1 g par jour, soit 1 comprimé 2 fois par jour, pendant au moins 3 mois.
Enfant : 30 à 50 mg/kg par jour.
· Entre 25 et 35 kg (soit environ entre 8 et 12 ans) : 1 comprimé deux fois par jour.
· Entre 35 et 50 kg (soit environ entre 12 et 15 ans) : 1 comprimé trois fois par jour.
La prise avant le repas assure les meilleurs taux sériques.
Durée du traitement
La durée du traitement des angines est de 10 jours.
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les situations suivantes :
· Hypersensibilité à l'érythromycine ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· L'érythromycine ne doit pas être administrée aux patients ayant des antécédents d'allongement de l'intervalle QT (allongement de l'intervalle QT congénital ou acquis) ou d'arythmie cardiaque ventriculaire, notamment de torsades de pointes (voir rubriques 4.4 et 4.5)
· L'érythromycine ne doit pas être administrée aux patients présentant des troubles électrolytiques (hypokaliémie, hypomagnésémie en raison du risque d'allongement de l'intervalle QT)
· Association avec :
o Les alcaloïdes de l’ergot de seigle vasoconstricteur : dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine
o La colchicine
o La dapoxétine
o La darifénacine
o L’éliglustat
o L’éplérénone
o La fésotérodine, en cas d’insuffisance rénale ou hépatique, modérée à sévère
o L’ivabradine
o Le lomitapide
o La lurasidone
o Le naloxégol
o L’ombitasvir + paritaprévir
o La quétiapine
o La ranolazine
o La simvastatine
o La solifénacine, en cas d’insuffisance rénale ou hépatique, modérée à sévère
o La télithromycine, chez le patient insuffisant rénal ou hépatique sévère
o Le ticagrélor
o Certaines substances torsadogènes ou susceptibles de donner des torsades de pointes : l’astémizole, le cisapride, la dompéridone, la dronédarone, le pimozide, la terfénadine
(Voir rubrique 4.5)
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Réactions allergiques, y compris la pustulose exanthématique aiguë généralisée
Comme pour les autres macrolides, des réactions allergiques sévères et rares, y compris la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), ont été rapportées. Si une réaction allergique se produit, l’administration du médicament doit être interrompue et un traitement approprié doit être instauré. Les médecins doivent être informés de la possibilité de réapparition des symptômes allergiques lors de l’interruption du traitement symptomatique.
Colite pseudo-membraneuse
Une diarrhée importante survenant pendant ou après un traitement par érythromycine doit faire évoquer la possibilité d’une colite pseudo-membraneuse dont quelques rares cas ont été rapportés avec l’érythromycine comme avec pratiquement tous les antibiotiques.
Sténose du pylore du nourrisson
Des cas de sténose pylorique hypertrophique (IHPS) ont été signalés chez des nourrissons à la suite d’un traitement par l’érythromycine. Des études épidémiologiques comprenant des données issues de méta-analyses suggèrent une augmentation de 2 à 3 fois du risque d’IHPS à une exposition à l’érythromycine chez le nourrisson. Ce risque est plus élevé après une exposition à l’érythromycine au cours des 14 premiers jours de la vie. Les données disponibles suggèrent un risque de 2,6 % (IC de 95 % : 1,5 à 4,2%) après une exposition à l’érythromycine au cours de cette période. Le risque d’IHPS dans la population générale est de 0,1 à 0,2 %. Étant donné que l'érythromycine peut être utilisée chez le nourrisson pour traiter des affections associées à un risque élevé de mortalité ou de morbidité (comme la coqueluche ou la chlamydia), le bénéfice d'un traitement par l'érythromycine doit être évalué en fonction du risque potentiel de développer une IHPS. Il convient d’informer les parents qu’ils doivent contacter leur médecin en cas de vomissements ou de difficultés à nourrir l'enfant.
Antécédent d’insuffisance hépatique
En cas d'insuffisance hépatique, l'administration d'érythromycine n'est pas recommandée. Si elle est nécessaire, elle justifie alors une surveillance régulière des tests hépatiques et éventuellement une réduction de posologie.
Evénements cardiovasculaires
L’allongement de l’intervalle QT, reflétant les effets sur la repolarisation cardiaque entraînant un risque d’arythmie cardiaque et de torsades de pointes, a été observé chez des patients traités par des macrolides, dont l’érythromycine (voir rubrique 4.3, 4.5 et 4.8). Des décès ont été signalés.
L'érythromycine doit être utilisée avec prudence dans les cas suivants :
Patients atteints de maladie coronarienne, d’insuffisance cardiaque sévère, de troubles de la conduction ou de bradycardie cliniquement significative, patients présentant un antécédent familial de mort subite.
Patients prenant simultanément d’autres médicaments associés à un allongement de l’intervalle QT (voir rubriques 4.3 et 4.5).
Les patients âgés risquent davantage de souffrir des effets sur l’intervalle QT associés au médicament (voir rubrique 4.8).
Les résultats des études épidémiologiques s’intéressant au risque de survenue d’effets cardiovasculaires indésirables liés aux macrolides sont variables. Certaines études observationnelles ont mis en évidence un risque de survenue rare à court terme d’arythmie, d’infarctus du myocarde et de mortalité cardiovasculaire associés aux macrolides, dont l’érythromycine. Lors de la prescription de l’érythromycine, ces résultats doivent être pris en compte par rapport aux bénéfices du traitement.
Autres médicaments
Ce médicament est déconseillé en association avec les agonistes de l’ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide), l’alfuzosine, l’apixaban, la bédaquiline, la buspirone, la carbamazépine, l’ébastine, la fidaxomicine, le grazoprévir/l’elbasvir, l’halofantrine, les immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus, temsirolimus), certains corticoïdes (budésonide, ciclésonide, dexaméthasone, fluticasone, méthylprednisolone, mométasone, prednisolone, prednisone, triamcinolone), le délamanid, certains inhibiteurs des tyrosine kinases métabolisés (axitinib, bosutinib, céritinib, cobimétinib, dabrafenib, dasatinib, ibrutinib, nilotinib, sunitinib), l’irinotécan, la lercanidipine, la midostaurine, le midazolam per os, l’olaparib, le régorafénib, l’oxycodone, la théophylline et par extrapolation l’aminophylline, la toltérodine, la luméfantrine, la tamsulosine, le riociguat, le rivaroxaban, la silodosine, le siméprévir, le trastuzumab emtansine, les vinca-alcaloïdes cytotoxiques (vinblastine, vincristine, vindesine, vinflunine, vinorelbine) (voir rubrique 4.5).
Il est également déconseillé en association avec les substances torsadogènes ou susceptibles de donner des torsades de pointes, autres que celles contre-indiquées (l’astémizole, le cisapride, la dompéridone, la dronédarone, le pimozide, la terfénadine) (voir rubriques 4.3 et 4.5).
Interactions avec les examens paracliniques
L’érythromycine, comme d’autres antibiotiques, peut interférer dans les dosages urinaires de catécholamines par fluorescence. Cette interférence peut s’observer principalement avec les techniques non chromatographiques, et dans une moindre mesure, après séparation chromatographique.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Inhibiteurs puissants du CYP3A4
L’érythromycine est un inhibiteur du CYP3A4. Il possède la capacité d’inhiber fortement le cytochrome P450-3A4, une enzyme qui intervient dans le métabolisme de nombreux médicaments. Lorsque l’activité de cette enzyme est inhibée, elle n’est plus en mesure de métaboliser le médicament qui va alors s’accumuler. Si la marge thérapeutique de ce médicament est étroite et qu’il n’y a pas d’autre voie métabolique efficace, le risque d’observer une interaction cliniquement significative devient élevé.
Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)
+ Alcaloïdes de l’ergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine, methylergometrine)
Risque de vasoconstriction coronaire ou des extrémités (ergotisme), ou de poussées hypertensives.
+ Astémizole
Augmentation des concentrations plasmatiques de l’astémizole par diminution de son métabolisme hépatique par l’érythromycine.
+ Cisapride
Augmentation des concentrations plasmatiques de cisapride par diminution de son métabolisme hépatique par l’érythromycine.
+ Colchicine
Augmentation des effets indésirables de la colchicine, aux conséquences potentiellement fatales.
+ Dapoxétine
Risque de majoration des effets indésirables notamment à type de vertiges ou de syncopes.
+ Darifénacine
Risque de majoration des effets indésirables.
+ Dompéridone
Augmentation des concentrations plasmatiques de dompéridone par diminution de son métabolisme hépatique par l’érythromycine.
+ Dronédarone
Augmentation importante des concentrations de dronédarone par diminution de son métabolisme.
+ Eliglustat
Chez les patients ayant un génotype de métaboliseurs lents du CYP2D6, risque de majoration des effets indésirables de l’éliglustat.
+ Eplérénone
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de l’éplérénone par l’érythromycine et de ses effets indésirables, notamment l’hyperkaliémie.
+ Fésotérodine, en cas d’insuffisance rénale ou hépatique, modérée à sévère
Risque de majoration des effets indésirables, en cas d’insuffisance rénale ou hépatique, modérée à sévère.
+ Inhibiteurs de la phosphodiésterase de type 5 (avanafil, sildénafil, tadalafil, vardénafil)
Augmentation (très importante pour l’avanafil et le vardénafil) des concentrations plasmatiques de l’inhibiteur de la PDE 5 avec risque d’hypotension (sévère avec le vardénafil).
Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte (contre-indication, association déconseillée, précaution d’emploi, ou à prendre en compte) de chaque IPDE5 avec l’érythromycine, il convient de se reporter aux AMM spécifiques à chacun d'eux.
+ Ivabradine
Augmentation des concentrations plasmatiques de l’ivabradine et par conséquent de ses effets indésirables (inhibition de son métabolisme hépatique par l’érythromycine).
+ Lomitapide
Augmentation des concentrations plasmatiques du lomitapide par diminution de son métabolisme hépatique par l’érythromycine.
+ Lurasidone
Augmentation des concentrations plasmatiques de la lurasidone par diminution de son métabolisme hépatique par l’érythromycine.
+ Naloxégol
Augmentation très importante des concentrations du naloxégol par l’érythromycine.
+ Ombitasvir + Paritaprévir
Augmentation des concentrations plasmatiques de la bithérapie par diminution de son métabolisme hépatique par l’érythromycine.
+ Pimozide
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Quétiapine
Augmentation importante des concentrations de quétiapine, avec risque de surdosage.
+ Ranolazine
Augmentation des concentrations de ranolazine par diminution de son métabolisme par l’érythromycine.
+ Simvastatine
Risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique de l’hypocholestérolémiant).
+ Solifénacine, en cas d’insuffisance rénale ou hépatique, modérée à sévère
Risque de majoration des effets indésirables, en cas d’insuffisance rénale ou hépatique, modérée à sévère.
+ Substrats à risque du CYP3A4
abémaciclib, alfentanil, apixaban, atorvastatine, axitinib, bortezomib, bosutinib, brigatinib, cabazitaxel, cabozantinib, céritinib, ciclosporine, cobimétinib, crizotinib,dabrafénib, dasatinib, dihydroergotamine, docétaxel, ergotamine, erlotinib, évérolimus, gefitinib, halofantrine, ibrutinib, imatinib, irinotécan, lapatinib, lorlatinib, luméfantrine, midazolam, nilotinib, osimertinib, oxycodone, paclitaxel, palbociclib, pazopanib, pimozide, ponatinib, quétiapine, quinine, rivaroxaban, ruxolitinib, simvastatine, sirolimus, sorafénib, sufentanil, sunitinib, tacrolimus, temsirolimus, ticagrélor, vandétanib, vinblastine, vincristine, vindesine, vinflunine, vinorelbine
Majoration des effets indésirables propres à chaque substrat, avec conséquences souvent sévères.
Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte (contre-indication, association déconseillée, précaution d’emploi ou à prendre en compte) de chacun de ces substrats avec l’érythromycine, il convient de se reporter aux interactions spécifiques de chaque substrat.
+ Télithromycine, chez le patient insuffisant rénal ou hépatique sévère
Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de troubles du rythme cardiaque, chez le patient insuffisant rénal ou hépatique sévère.
+ Terfénadine
Augmentation des concentrations plasmatiques de la terfénadine par diminution de son métabolisme hépatique par l’érythromycine.
+ Ticagrélor
Augmentation des concentrations plasmatiques de ticagrélor par diminution de son métabolisme hépatique par l’érythromycine.
Associations déconseillées
+ Alcaloïdes de l’ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide)
Augmentation des concentrations plasmatiques du dopaminergique avec accroissement possible de son activité ou apparition de signes de surdosage.
+ Alfuzosine
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques l’alfuzosine et de ses effets indésirables.
+ Apixaban
Augmentation des concentrations plasmatiques de l’apixaban par l'érythomycine, avec majoration du risque de saignement.
+ Bédaquiline
Augmentation des concentrations plasmatiques de bédaquiline par diminution de son métabolisme hépatique par l’érythromycine.
Si l’association est nécessaire, une surveillance ECG plus fréquente et une surveillance des transaminases sont recommandées.
+ Buspirone
Augmentation des concentrations plasmatiques de la buspirone par diminution de son métabolisme hépatique avec majoration importante de la sédation.
+ Carbamazépine
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage par inhibition de son métabolisme hépatique.
+ Corticoïdes métabolisés, notamment inhalés (budésonide, ciclésonide, dexaméthasone, fluticasone, méthylprednisolone, mométasone, prednisolone, prednisone, triamcinolone)
En cas d’utilisation prolongée par voie orale ou inhalée : augmentation des concentrations plasmatiques du corticoïde par diminution de son métabolisme hépatique par l’érythromycine, avec risque d’apparition d’un syndrome cushingoïde voire d’une insuffisance surrénalienne.
Préférer un corticoïde non métabolisé.
+ Délamanid
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes.
Si l’association ne peut être évitée, contrôle clinique et électrocardiographique régulier.
+ Ebastine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire chez les sujets prédisposés (syndrome du QT long congénital).
+ Fidaxomicine
Augmentation des concentrations plasmatiques de la fidaxomicine.
+ Grazoprevir+Elbasvir
Augmentation des concentrations plasmatiques de grazoprévir et d’elbasvir.
+ Halofantrine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Si cela est possible, interrompre l’érythromycine. Si l’association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
+ Immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus, temsirolimus)
Augmentation très importante des concentrations sanguines de l’immunodépresseur par inhibition de son métabolisme hépatique.
En cas d’association, contrôle strict de la fonction rénale, dosage des concentrations sanguines de l’immunosuppresseur et adaptation éventuelle de la posologie.
+ Certains inhibiteurs des tyrosines kinases métabolisés : l'axitinib, le bosutinib, le cabozantinib, le céritinib, le cobimétinib, le dabrafenib, le dasatinib, l’ibrutinib, le nilotinib, le sunitinib.
Risque de majoration des effets indésirables de l’inhibiteur de tyrosine kinase par diminution de son métabolisme.
Avec l'ibrutinib, si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite et réduction de la dose d’ibrutinib à 140 mg par jour pendant la durée de l’association ou interruption temporaire (environ 7 jours).
+ Irinotécan
Risque de majoration des effets indésirables de l’irinotécan par augmentation des concentrations plasmatiques de son métabolite actif.
+ Lercanidipine
Majoration des effets indésirables de la lercanidipine, le plus souvent à type d'hypotension et d'oedèmes, notamment chez le sujet âgé.
+ Luméfantrine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Si cela est possible, interrompre l’érythromycine. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
+ Midazolam per os
Augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam par diminution de son métabolisme hépatique, avec majoration de la sédation.
Précaution d’emploi pour le midazolam IV et sublingual (voir rubrique Précaution d’emploi)
+ Midostaurine
Augmentation des effets indésirables de la midostaurine par l’érythromycine.
Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.
+ Olaparib
Augmentation des concentrations plasmatiques d’olaparib par l’érythromycine.
Si l’association ne peut être évitée, limiter la dose d’olaparib à 150 mg deux fois par jour.
+ Oxycodone
Majoration des effets indésirables, notamment respiratoires, de l’oxycodone par diminution de son métabolisme par l'érythromycine.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l’oxycodone pendant le traitement par l'érythromycine et après son arrêt.
+ Régorafénib
Augmentation des concentrations plasmatiques de régorafenib par diminution de son métabolisme hépatique par l’érythromycine.
+ Riociguat
Augmentation des concentrations plasmatiques de riociguat par diminution de son métabolisme hépatique par l’érythromycine.
+ Rivaroxaban
Augmentation des concentrations plasmatiques de rivaroxaban, avec majoration du risque de saignement, en raison d’effet anticoagulant accru.
+ Silodosine
Risque d’augmentation des effets indésirables de la silodosine par l’inhibiteur, notamment à type d’hypotension orthostatique.
+ Siméprévir
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de siméprévir par diminution de son métabolisme hépatique par l’érythromycine.
+ Tamsulosine
Risque de majoration des effets indésirables de la tamsulosine, par inhibition de son métabolisme hépatique.
+ Théophylline et par extrapolation aminophylline
Surdosage en théophylline par diminution de son élimination hépatique, plus particulièrement à risque chez l'enfant.
+ Toltérodine
Risque de majoration des effets indésirables.
+ Torsadogènes ou substances susceptibles de donner des torsades de pointes, autres que celles contre-indiquées
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Trastuzumab emtansine
Augmentation des concentrations plasmatiques du DM1, un composant du trastuzumab emtansine, par inhibition de son métabolisme par l’érythromycine.
+ Vinca-alcaloïdes cytotoxiques (vinblastine, vincristine, vindésine, vinflunine, vinorelbine)
Risque de majoration de la toxicité de l'antimitotique par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur.
Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Acénocoumarol
Augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique.
Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par le macrolide et après son arrêt.
+ Afatinib
Augmentation des concentrations plasmatiques d’afatinib par augmentation de son absorption par l'érythromycine.
Il est recommandé d’administrer l'érythromycine le plus à distance possible de l’afatinib, en respectant de préférence un intervalle de 6 heures ou de 12 heures par rapport à la prise d’afatinib.
+ Alfentanil
Augmentation de l’effet dépresseur respiratoire de l’analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l’alfentanil en cas de traitement par l’érythromycine.
+ Antagonistes des canaux calciques
Majoration des effets indésirables de l’antagoniste des canaux calciques, le plus souvent à type d’hypotension notamment chez le sujet âgé.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie pendant le traitement par l’érythromycine et après son arrêt.
L’association est déconseillée avec la lercanidipine (voir rubrique Associations déconseillées).
+ Antivitamines K
Augmentation de l’effet de l’Antivitamine K et du risque hémorragique.
Contrôle plus fréquent de l’INR.
Adaptation éventuelle de la posologie de l’Antivitamine K pendant le traitement par l’érythromycine et après son arrêt.
+ Atorvastatine
Risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse (par diminution du métabolisme hépatique de l’hypocholestérolémiant).
Utiliser des doses plus faibles d’hypocholéstérolémiant. Si l’objectif thérapeutique n’est pas atteint, utiliser une autre statine non concernée par ce type d’interaction.
+ Bortezomib
Risque de majoration des effets indésirables, notamment neurologiques, du bortezomib par diminution de son métabolisme.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du bortezomib pendant la durée du traitement par l’inhibiteur enzymatique.
+ Bosentan
Risque majoré des effets indésirables du bosentan, notamment d’atteintes hépatiques, par diminution de son métabolisme par l’éryhtromycine.
Surveillance clinique et biologique pendant l’association.
+ Carbazitaxel
Risque de majoration des effets indésirables dose dépendants du carbazitaxel par inhibition de son métabolisme par l’inhibiteur enzymatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du carbazitaxel pendant le traitement par l’inhibiteur enzymatique.
+ Daclatasvir
Augmentation des concentrations de daclatasvir par l’érythromycine.
La dose de daclatasvir doit être diminuée à 30 mg 1 fois par jour en cas de co-administration avec l’érythromycine.
+ Digoxine
Augmentation de la digoxinémie par augmentation de son absorption.
Surveillance clinique et éventuellement de la digoxinémie pendant le traitement par l’érythromycine et après son arrêt.
+ Disopyramide
Risque d’augmentation des effets indésirables du disopyramide par diminution de son métabolisme.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du disopyramide.
+ Docétaxel
Risque de majoration des effets indésirables dose-dépendants du docétaxel par inhibition de son métabolisme par l’inhibiteur enzymatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du docétaxel pendant le traitement par l’érythromycine.
+ Fentanyl
Risque d’augmentation de l’effet dépresseur respiratoire de l’analgésique opiacé par légère diminution de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l’analgésique opiacé en cas de traitement par l’érythromycine.
+ Fésotérodine, chez le patient à fonction rénale et hépatique normales
Risque de majoration des effets indésirables, chez le patient à fonction rénale et hépatique normales.
Réduire la dose de fésotérodine à 4 mg en cas d'association à l’érythromycine.
+ Glibenclamide
Risque d’hypoglycémie par augmentation de l’absorption et des concentrations plasmatiques de l’antidiabétique.
Prévenir le patient, renforcer l’autosurveillance glycémique et adapter éventuellement la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par érythromycine.
+ Glimépiride
Risque d’hypoglycémie par augmentation de l’absorption et des concentrations plasmatiques de l’antidiabétique.
Prévenir le patient, renforcer l’autosurveillance glycémique et adapter éventuellement la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par érythromycine.
+ Certains inhibiteurs des tyrosines kinases métabolisés : abémaciclib, brigatinib, crizotinib, erlotinib, gefitinib, imatinib, lapatinib, lorlatinib, palbociblib, pazopanib, ponatinib, ruxolitinib, sorafénib
Risque de majoration des effets indésirables de l’inhibiteur de tyrosine kinase par diminution de son métabolisme.
Surveillance clinique
+ Isavuconazole
Augmentation des concentrations plasmatiques d’isavuconazole par diminution de son métabolisme hépatique par l’érythromycine.
+ Ivacaftor
Augmentation importante des concentrations d’ivacaftor, avec risques de majoration des effets indésirables.
Se référer à l’AMM d’ivacaftor pour les adaptations posologiques.
+ Maraviroc
Augmentation des concentrations de maraviroc par l’érythromycine.
La dose de maraviroc doit être diminuée à 150 mg deux fois par jour en cas de co-administration avec l’érythromycine.
+ Midazolam IV et sublingual
Augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam par diminution de son métabolisme hépatique, avec majoration de la sédation.
Surveillance clinique et réduction de la posologie du midazolam en cas de traitement par l'érythromycine.
Association déconseillée pour le midazolam per os (voir rubrique Associations déconseillées)
+ Nintédanib
Augmentation des concentrations plasmatiques du nintédanib par augmentation de son absorption par l'érythromycine.
Surveillance clinique pendant l’association.
+ Panobinostat
Risque de majoration des effets indésirables, notamment cardiaques, du panobinostat par diminution de son métabolisme par l’érythromycine.
Surveillance clinique et ECG. Débuter le traitement à dose réduite de moitié (10 mg).
+ Pravastatine
Avec l’érythromycine par voie orale : augmentation de la concentration plasmatique de la pravastatine par l’érythromycine.
Surveillance clinique et biologique pendant le traitement par l’antibiotique.
+ Quinine
Risque de majoration des effets indésirables de la quinine, notamment troubles du rythme ventriculaire et troubles neurosensoriels (cinchonisme).
Surveillance clinique et ECG. Adaptation éventuelle de la posologie de la quinine pendant le traitement par l’érythromycine et après son arrêt.
+ Solifénacine, chez le patient à fonction rénale et hépatique normales
Risque de majoration des effets indésirables. Chez le patient à fonction rénale et hépatique normales, réduire la dose à 4 mg ou 5 mg respectivement
+ Sufentanil
Augmentation de l’effet dépresseur respiratoire du sufentanil par diminution de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie du sufentanil en cas de traitement par l’érythromycine.
+ Tolvaptan
Augmentation importante (entre 2 à 5 fois en moyenne) des concentrations de tolvaptan, avec risque de majoration importante des effets indésirables, notamment diurèse importante, déshydratation, insuffisance rénale aiguë.
Réduire la posologie des deux tiers aux trois quarts, selon la dose prescrite
+ Vérapamil
Bradycardie et/ou troubles de la conduction auriculo-ventriculaire, par diminution du métabolisme hépatique du vérapamil par l’érythromycine.
Surveillance clinique et ECG ; s’il y a lieu, adaptation de la posologie du vérapamil pendant le traitement par l’érythromycine et après son arrêt..
Warfarine
Augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique.
Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par le macrolide et après son arrêt.
Associations à prendre en compte
+ Alprazolam
Possible augmentation de l'effet sédatif de l'alprazolam.
+ Brentuximab
Augmentation des concentrations du métabolite actif du brentuximab, avec risque de neutropénie.
+ Cobicistat
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques du cobicistat ou de l’érythromycine.
+ Dexaméthasone
Augmentation des concentrations plasmatiques de la déxaméthasone par diminution de son métabolisme hépatique par l'érythromycine, avec risque d’apparition d’un syndrome cushingoïde.
+ Idélalisib
Augmentation des concentrations plasmatiques d’idélalisib par diminution de son métabolisme hépatique par l’érythromycine.
+ Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir (atazanavir, darunavir, fosamprénavir, lopinavir, ritonavir, saquinavir, tipranavir)
Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte de chaque inhibiteur de protéase boosté par le ritonavir avec l’érythromycine, il convient de se reporter aux AMM spécifiques à chacun d'eux.
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de l’inhibiteur de protéase boosté par le ritonavir ou de l’érythromycine.
+ Méthylprednisolone
En cas d’utilisation prolongée, augmentation des concentrations plasmatiques du corticoïde par diminution de son métabolisme hépatique par l’érythromycine, avec risque d'apparition d'un syndrome Cushingoïde.
+ Oxybutynine
Risque de majoration des effets indésirables.
+ Venlafaxine
Augmentation des concentrations de venlafaxine avec risque de surdosage.
+ Zolpidem
Légère augmentation des effets sédatifs du zolpidem.
+ Zolpiclone
Légère augmentation des effets sédatifs du zopiclone..
Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR
De nombreux cas d’augmentation de l’activité des antivitamines K ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines, qui imposent, dans ces conditions, de renforcer la surveillance de l'INR (voir Associations faisant l'objet de précautions d’emploi).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
En raison du bénéfice attendu, l’utilisation de l’érythromycine peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin. En effet, malgré des données animales insuffisantes, l’utilisation large de l’érythromycine au cours de la grossesse n’a pas révélé, à ce jour, d’effet malformatif ou foetotoxique.
Allaitement
L'érythromycine passe dans le lait maternel ; une diarrhée, de l'irritabilité ont pu être observées chez l’enfant allaité. En conséquence, par mesure de précaution, il convient d’éviter d’allaiter pendant la durée du traitement.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables sont répertoriés selon la classification de systèmes d'organes MedDRA et énumérés ci-dessous comme : très fréquent (1/10), fréquent ( 1/100 à <1/10), peu fréquent ( 1/1, 000 à <1/100), rare ( 1/10, 000 à <1/1, 000), très rare (<1/10, 000), indéterminé (ne peut pas être estimée à partir des données disponibles).
Classes de systèmes d’organes
Fréquence
Effets indésirables
Affections de l’oreille et du labyrinthe
Indéterminée
Hypoacousie (surdité), acouphénes isolés
Ces manifestations d’ototoxicité sont généralement régressives à l’arrêt du traitement.
Affections cardiaques
Indéterminée
Intervalle QT prolongé à l'électrocardiogramme, torsades de pointes, fibrillation ventriculaire, arrêt cardiaque
Des cas exceptionnels d’allongement de l’intervalle QT, impliquant un risque de survenue d’arythmie cardiaque et de torsades de pointes, ont été rapportés avec l’érythromycine par voie orale.
Affections gastro-intestinales
Indéterminée
Nausées, vomissements, gastralgies, diarrhées
Très rare
Colites pseudo-membraneuses
Rare
Pancréatites
De rares cas de pancréatites, pouvant survenir rapidement après le début du traitement notamment lors de l’utilisation de forte dose ou au cours d’un surdosage, ont été rapportés.
Affections hépatobiliaires
Rare
Hépatites, élévation des phosphatases alcalines, augmentation des transaminases
Ces atteintes hépatiques ont été parfois associées à des manifestations cliniques (ictère, fièvre) éventuellement accompagnées de douleurs abdominales aiguës. L’apparition de signes cliniques impose l’arrêt immédiat du traitement.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rare
Dermatites allergiques
Très rare
Erythème polymorphe, syndrome de Stevens Johnson, syndrome de Lyell.
Indéterminée
Pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG)
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Sans objet.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTIBACTERIEN A USAGE SYSTEMIQUE, code ATC : J01FA01.
Antibiotique antibactérien de la famille des macrolides.
L'érythromycine est un antibiotique de la famille des macrolides.
L’érythromycine agit en inhibant la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la partie 50s du ribosome et en empêchant la translocation peptidique.
SPECTRE D’ACTIVITE ANTIBACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 1 mg/l et R > 4 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories
Fréquence de résistance acquise
(> 10 %, valeurs extrêmes)
ESPECES SENSIBLES
Aérobies à Gram positif
Bacillus cereus
Corynebacterium diphtheriae
Entérocoques
50-70%
Rhodococcus equi
Staphylococcus méti-S
Staphylococcus méti-R*
70-80%
Streptococcus B
Streptococcus non groupable
30-40%
Streptococcus pneumoniae
35-70%
Streptococcus pyogenes
16-31%
Aérobies à Gram négatif
Bordetella pertussis
Branhamella catarrhalis
Campylobacter
Legionella
Moraxella
Actinomyces
Bacteroïdes
30-60 %
Eubacterium
Mobiluncus
Peptostreptococcus
30-40 %
Porphyromonas
Prevotella
Propionibacterium acnes
Autres
Borrelia burgdorferi
Chlamydia
Coxiella
Leptospires
Mycoplasma pneumoniae
Treponema pallidum
ESPECES MODEREMENT SENSIBLES
(in vitro de sensibilité intermédiaire)
Aérobies à Gram négatif
Haemophilus
Neisseria gonorrhoeae
Anaérobies
Clostridium perfringens
Autres
Ureaplasma urealyticum
ESPECES RESISTANTES
Aérobies à Gram positif
Corynebacterium jeikeium
Nocardia asteroïdes
Aérobies à Gram négatif
Acinetobacter
Entérobactéries
Pseudomonas
Anaérobies
Fusobactérium
Autres
Mycoplasma hominis
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption rapide. L'antibiotique est retrouvé dans le sérum dès la 30ème minute; le pic sérique survient en moyenne 1 heure et demie (prise de 500 mg) à jeun ou ½ à 1 heure (prise à 250 mg) après une prise à jeun.
Distribution
Les paramètres pharmacocinétiques sériques (dosages bactériologiques) sont les suivants :
Après prise de 1 comprimé à 500 mg ou 2 comprimés à 250 mg :
· Concentration maximale en moyenne : 2 à 3 µg/ml;
· Demi-vie, en moyenne : 3 à 4 heures.
Compte tenu de la rémanence de l'effet antibiotique, la dose journalière peut être donnée en 2 prises, à 12 heures d'intervalle.
Diffusion humorale et tissulaire : bonne (surtout dans le tissu pulmonaire et la muqueuse bronchique, ainsi que dans les amygdales).
Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).
Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme.
Comme pour d’autres macrolides, ces propriétés expliquent l'activité de l'érythromycine sur les bactéries intracellulaires.
Liaison aux protéines plasmatiques : 92%.
Biotransformation
Elle se fait par :
· Hydrolyse de l'ester propionique d'érythromycine. Il existe dans le sérum sanguin un état d'équilibre caractérisé par 20% à 25% d'érythromycine base et 75 à 80% de propionyl-érythromycine.
· L'acide propionique est métabolisé, le carbone de la fonction acide étant éliminé par voie respiratoire.
· N-déméthylation de la fraction désosamine de l'érythromycine, qui se fait dans le foie.
Élimination
· Dans l'urine, l'élimination se fait sous formes actives, à des concentrations 10 à 20 fois supérieures aux taux sanguins. Comme dans le sérum, il s'agit pour 1/4 de base et pour 3/4 d'ester propionique. Cependant, la quantité totale éliminée par l'urine n'est que de 1 à 4 % de la dose ingérée chez le sujet normal.
· La plus grande partie de la propionyl-érythromycine absorbée est éliminée dans la bile sous forme de métabolites : N-déméthyl-érythromycine et propionyl-N-déméthyl-érythromycine.
5.3. Données de sécurité préclinique
Amidon de maïs, stéarate de magnésium, talc, cellulose excipient.
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
20 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
IMMEUBLE LE WILSON
70 AVENUE DU GENERAL DE GAULLE
92 800 PUTEAUX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· CIP 34009 322 388 7 3 : 20 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 14/09/2020
Erythromycine (propionate)
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que ERY 500 mg, comprimé sachet et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ERY 500 mg, comprimé ?
3. Comment prendre ERY 500 mg, comprimé ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver ERY 500 mg, comprimé ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique - code ATC : ANTIBACTERIENS A USAGE SYSTEMIQUE - J01FA01.
Ne prenez jamais ERY 500 mg, comprimé :
· Si vous êtes allergique (hypersensible) à la substance active ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament mentionné à la rubrique 6,
· En association avec :
o l’ergotamine et la dihydroergotamine (médicaments dans la migraine),
o la méthylergométrine (médicament stimulant des contractions de l’utérus),
o l’astémizole (traitement utilisé pour le rhume des foins et les allergies),
o le cisapride (traitement utilisé pour des troubles gastriques)
o la colchicine (traitement de la goutte ou utilisée dans certaines maladies immunologiques ou génétiques),
o la dapoxétine (utilisée dans le traitement de l’éjaculation précoce),
o la darifénacine (utilisée pour certains problèmes de vessie),
o la dompéridone (médicament pour le soulagement des symptômes de type nausées et vomissements),
o le dronédarone (médicament antiarythmique pour le cœur),
o l’éliglustat (est utilisé pour le traitement des patients adultes atteints de la maladie de Gaucher de type 1, une affection rare, héréditaire)
o l’éplérénone (médicament utilisé dans le traitement de l’hypertension artérielle et l’insuffisance cardiaque),
o la fésotérodine (utilisée pour certains problèmes de vessie) en cas de maladie du foie ou des reins,
o l’ivabradine (médicament pour le cœur utilisé pour le traitement de l’angor et de l’insuffisance cardiaque),
o le lomitapide (médicament utilisé dans le traitement de l’hypercholestérolémie),
o la lurasidone (neuroleptique utilisé pour certains troubles du comportement),
o l’ombitasvir, le paritaprévir (médicaments utilisés dans le traitement de l’hépatite C),
o le naloxégol (médicament utilisé pour traiter la constipation spécifiquement provoquée par des médicaments antidouleur, appelés opioïdes),
o le pimozide (neuroleptique utilisé pour certains troubles du comportement),
o la quétiapine (antipsychotique utilisé dans certains troubles psychiatriques),
o la ranolazine (médicament pour le cœur utilisé pour le traitement de l’angor),
o la simvastatine (utilisée pour diminuer le cholestérol),
o la solifénacine (utilisée pour certains problèmes de vessie) en cas de maladie du foie ou des reins,
o la télithromycine (traitement antibiotique),
o la terfénadine (traitement utilisé dans l’allergie)
o le ticagrélor (utilisé comme anti-agrégant plaquettaire).
· Si vous avez des taux faibles de potassium ou de magnésium dans le sang (hypomagnésémie ou hypokaliémie) ;
· Si vous, ou un membre de votre famille, présentez des antécédents de troubles du rythme cardiaque (arythmie cardiaque ventriculaire ou torsades de pointes) ou une anomalie de l’électrocardiogramme (enregistrement de l’activité électrique du coeur) appelée « syndrome du QT long ».
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ERY 500 mg, comprimé.
Mises en garde spéciales
Contacter immédiatement votre médecin si vous avez une diarrhée sévère, persistante et/ou sanglante (colite pseudo-membraneuse) pendant ou après le traitement par ce médicament.
La survenue de diarrhée au cours d'un traitement antibiotique ne doit pas être traitée sans avis médical.
En cas de maladie du foie, prévenir votre médecin afin qu'il adapte le traitement à votre cas.
L’érythromycine peut être associée à une augmentation du risque de troubles du rythme cardiaque et d’arrêt cardiaque. Si vous avez des maladies cardiaques (problèmes de cœur), notamment des troubles du rythme cardiaque, une anomalie de l’électrocardiogramme appelé allongement de l’intervalle QT, si vous avez eu récemment une crise cardiaque ou si vous avez un antécédent de syncope ou un antécédent familial de mort subite, informez votre médecin. Vous devez aussi l’informer si vous prenez des médicaments qui peuvent abaisser le taux de potassium ou de magnésium dans le sang car vous pouvez avoir un risque augmenté de modification de votre rythme cardiaque.
Si vous prenez d’autres médicaments connus pour provoquer des troubles graves du rythme cardiaque ou si vous avez des problèmes de cœur, informez votre médecin.
La prise concomitante de ce médicament est déconseillée, voire contre-indiquée avec les médicaments donnants ou susceptibles de donner des torsades de pointes (troubles graves du rythme cardiaque).
Précautions d'emploi
Des résultats d'examens biologiques (dosage urinaire des catécholamines) peuvent être modifiés avec la prise de ce médicament.
Il est important de prévenir immédiatement votre médecin en cas de survenue des effets suivants afin que votre médecin décide d’une prise en charge et d’une surveillance adaptée :
· Si vous ressentez un rythme cardiaque rapide ou irrégulier, des évanouissements, des faiblesses ou des étourdissements lorsque vous restez debout. Ces effets pourraient être les signes d’un fonctionnement anormal du rythme cardiaque.
· Si vous avez un rythme cardiaque anormal (vu à l’ECG, un examen réalisé pour évaluer comment votre cœur fonctionne) et/ou si vous savez que vous avez un risque de manquer de sel suite à une diarrhée ou des vomissements sévères.
Enfants
Sans objet.
Autres médicaments et ERY 500 mg, comprimé
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance.
Ce médicament interagit avec de nombreux médicaments.
Vous ne devez jamais prendre ce médicament en même temps que les médicaments cités précédemment (voir la rubrique Ne prenez jamais ERY 500 mg, comprimé dans les cas suivants)
Sauf avis contraire de votre médecin, vous ne devez pas prendre ce médicament en même temps que l’alfuzosine (médicament utilisé dans le traitement des symptômes de l’hypertrophie bénigne de la prostate), la bromocriptine (médicament utilisé dans la maladie de Parkinson ou dans la prévention et l’empêchement de montée de lait après un accouchement), la cabergoline (médicament contre l’excès de prolactine, hormone provoquant la lactation), le pergolide (médicament utilisé dans la maladie de Parkinson), le lisuride (médicament utilisé dans la maladie de Parkinson ou contre l’excès de prolactine), l’apixaban (médicament anticoagulant utilisé pour fluidifier le sang), la bédaquiline (utilisé dans la tuberculose), la buspirone (médicament de l’anxiété), la carbamazépine (anti-convulsivant), le délamanid (médicament pour traiter la tuberculose), l’ébastine (antihistaminique utilisé dans l’allergie), la fidaxomicine (antibiotique),les immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus, temsirolimus), le grazoprévir/l’elbasvir (pour traiter l’hépatite C), la théophylline et l’aminophylline (médicaments de l’asthme), la toltérodine (médicament utilisé dans les troubles mictionnels), l’halofantrine et la luméfantrine (médicaments utilisés dans le traitement du paludisme), l’axatinib, le bosutinib, le céritinib, le cobimétinib, le dabrafénib, le dasatinib, l’ibrutinib, le nilotinib, l’olaparib, le régorafénib et le sunitinib (utilisés dans certains cancers), l’irinotécan (utilisés dans certains cancers), la lercanidipine (médicament pour traiter l’hypertension artérielle), le midazolam par voie orale (utilisé pour arrêter une crise convulsive), la midostaurine (médicament utilisé pour traiter la mastocytose), l’oxycodone (médicament antalgique utilisé contre la douleur), le riociguat (médicament utilisé dans le traitement de l’hypertension artérielle pulmonaire), la silodosine (médicament utilisé chez l’homme adulte pour traiter les symptômes urinaires associés à l’hypertrophie bénigne de la prostate), le siméprévir (médicament utilisé dans le traitement de l’hépatite C), la tamsulosine (médicament utilisé dans le traitement des troubles urinaires), le rivaroxaban (médicament anticoagulant utilisé pour fluidifier le sang) et le trastuzumab emtansine (utilisé dans certains cancers), certains corticoïdes (budésonide, ciclésonide, dexaméthasone, fluticasone, méthylprednisolone, mométasone, prednisolone, prednisone, triamcinolone), les vinca-alcaloïdes cytotoxiques (vinblastine, vincristine, vindesine, vinflunine, vinorelbine, médicaments utilisés pour soigner certains types de cancer) et les médicaments donnant ou susceptibles de donner des torsades de pointes (troubles graves du rythme cardiaque).
Il est également important d’informer votre médecin, si vous prenez des anticoagulants : par exemple, warfarine, acénocoumarol et rivaroxaban (utilisés pour fluidifier le sang). Sauf avis contraire de votre médecin, vous ne devez pas prendre ce médicament en même temps que rivaroxaban.
ERY 500 mg, comprimé avec des aliments et boissons
Sans objet.
Grossesse
Ce médicament ne sera utilisé pendant la grossesse que sur les conseils de votre médecin. Si vous découvrez que vous êtes enceinte pendant le traitement, consultez votre médecin car lui peut juger de la nécessité de le poursuivre.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Allaitement
Ce médicament passe dans le lait maternel ; une diarrhée, de l’irritabilité ont pu être observées chez l’enfant. Par mesure de précaution il convient d’éviter d’allaiter pendant la durée du traitement.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Sans objet.
ERY 500 mg, comprimé contient
Sans objet.
Posologie
Dans tous les cas se conformer strictement à l'ordonnance de votre médecin.
Ce médicament est adapté à l’adulte et à l’enfant à partir de 25 kg (soit environ à partir de 8 ans).
A titre indicatif, la posologie usuelle chez l’adulte est de 1 comprimé 2 fois par jour à 2 comprimés 2 à 3 fois par jour.
Chez l’enfant, la posologie est calculée en fonction du poids, soit en moyenne :
· entre 25 et 35 kg (soit environ entre 8 et 12 ans) : 1 comprimé 2 fois par jour.
· entre 35 et 50 kg (soit environ entre 12 et 15 ans) : 1 comprimé 3 fois par jour.
Mode et voie d'administration
VOIE ORALE
Fréquence et moment auxquels le médicament doit être administré
Il est préférable de prendre les comprimés avant les repas.
Durée du traitement
Pour être efficace, cet antibiotique doit être utilisé régulièrement aux doses prescrites, et aussi longtemps que votre médecin vous l'aura conseillé.
La disparition de la fièvre, ou de tout autre symptôme, ne signifie pas que vous êtes complètement guéri.
L'éventuelle impression de fatigue, n'est pas due au traitement antibiotique mais à l'infection elle-même. Le fait de réduire ou de suspendre votre traitement serait sans effet sur cette impression et retarderait votre guérison.
Cas particulier: la durée du traitement de certaines angines est de 10 jours.
Si vous avez pris plus de ERY 500 mg, comprimé que vous n’auriez dû
Sans objet.
Si vous oubliez de prendre ERY 500 mg, comprimé
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre ERY 500 mg, comprimé
Sans objet.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
· Nausées, vomissements, diarrhées, douleur à l’estomac. D’exceptionnels cas de colite pseudo-membraneuse ont été rapportés : maladie de l’intestin avec diarrhée et douleurs au ventre. De rares cas de pancréatite (affection du pancréas), pouvant arriver rapidement après le début du traitement notamment lors de l’utilisation de forte dose ou au cours d’un surdosage, ont été rapportés.
· Rares manifestations cutanées allergiques, le plus souvent bénignes. Très rarement, voire exceptionnellement, elles peuvent être graves : lésions rouges de la peau de taille variable, qui peuvent s’étendre à tout le corps (érythème polymorphe) ; lésions sévères de la peau à l’aspect de cloque et de bulle sur le corps (syndrome de Lyell et de Stevens-Johnson).
· Prenez immédiatement contact avec un médecin si une réaction cutanée sévère survient : éruption squameuse rouge avec masses sous la peau et des cloques (pustulose exanthématique). La fréquence de cet effet indésirable est indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
· Augmentation possible des enzymes du foie pouvant aboutir à une hépatite, avec éventuellement fièvre, jaunisse, douleurs abdominales qui devront faire immédiatement arrêter le traitement.
· Trouble de l’audition : perte d’audition (surdité) ou bourdonnement, sifflement ou encore tintement, qui disparaissent généralement à l’arrêt du traitement.
· Des rythmes cardiaques anormaux (notamment, palpitations, accélération du rythme cardiaque, battements cardiaques irréguliers menaçant le pronostic vital appelés torsades de pointes ou ECG, tracé cardiaque, anormal) ou crise cardiaque (arrêt cardiaque)
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient ERY 500 mg, comprimé
· La substance active est :
Propionate d'érythromycine................................................................................................ 538,0 mg
Quantité correspondant d'érythromycine base........................................................................ 500 mg
Pour un comprimé.
· Les autres composants sont : Amidon de maïs, stéarate de magnésium, talc, cellulose microcristalline.
Qu’est-ce que ERY 500 mg, comprimé et contenu de l’emballage extérieur
Ce médicament se présente sous forme de comprimé. Boîte de 20.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
70 AVENUE DU GENERAL DE GAULLE
IMMEUBLE LE WILSON
92800 PUTEAUX
FRANCE
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
LABORATOIRES BOUCHARA-RECORDATI
70 AVENUE DU GENERAL DE GAULLE
IMMEUBLE LE WILSON
92800 PUTEAUX
FRANCE
LABORATOIRES BOUCHARA-RECORDATI
70 AVENUE DU GENERAL DE GAULLE
IMMEUBLE LE WILSON
92800 PUTEAUX
FRANCE
Ou
SOPHARTEX
21, RUE DU PRESSOIR
28500 VERNOUILLET
FRANCE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Conseil d’éducation sanitaire :
QUE SAVOIR SUR LES ANTIBIOTIQUES ?
Les antibiotiques sont efficaces pour combattre les infections dues aux bactéries. Ils ne sont pas efficaces contre les infections dues aux virus.
Aussi, votre médecin a choisi de vous prescrire cet antibiotique parce qu’il convient précisément à votre cas et à votre maladie actuelle.
Les bactéries ont la capacité de survivre ou de se reproduire malgré l’action d’un antibiotique. Ce phénomène est appelé résistance : il rend certains traitements antibiotiques inactifs.
La résistance s’accroît par l’usage abusif ou inapproprié des antibiotiques.
Vous risquez de favoriser l’apparition de bactéries résistantes et donc de retarder votre guérison ou même de rendre inactif ce médicament, si vous ne respectez pas :
· la dose à prendre,
· les moments de prise,
· et la durée de traitement.
En conséquence, pour préserver l’efficacité de ce médicament :
1- N’utilisez un antibiotique que lorsque votre médecin vous l’a prescrit.
2- Respectez strictement votre ordonnance.
3- Ne réutilisez pas un antibiotique sans prescription médicale même si vous pensez combattre une maladie apparemment semblable.
4- Ne donnez jamais votre antibiotique à une autre personne, il n’est peut-être pas adapté à sa maladie.
5- Une fois votre traitement terminé, rapportez à votre pharmacien toutes les boîtes entamées pour une destruction correcte et appropriée de ce médicament.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).