EPIRUBICINE MEDAC 2 mg/ml

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Intraveineuse
  • Code CIS : 65534009
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : anthracyclines et apparentés - code ATC : L01DB03Il appartient à la classe des Antibiotiques cytotoxiques et apparentés (Anthracyclines et apparentés).Ce médicament est un cytostatique : il empêche la croissance de certaines cellules. Il est préconisé notamment dans certaines maladies du sein, de l'ovaire, du poumon, de la sphère oto-rhino-laryngologique et de l'appareil digestif.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : solution pour perfusion
    • Date de commercialisation : 17/03/2008
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : MEDAC GESELLSCHAFT FUR KLINISCHE SPEZIALPRAPARATE (ALLEMAGNE)

    Les compositions de EPIRUBICINE MEDAC 2 mg/ml

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Solution CHLORHYDRATE D'ÉPIRUBICINE 40628 2 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 flacon(s) en verre de 5 ml

    • Code CIP7 : 5724659
    • Code CIP3 : 3400957246594
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 05/02/2013
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    1 flacon(s) en verre de 25 ml

    • Code CIP7 : 5724671
    • Code CIP3 : 3400957246716
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 05/02/2013
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    1 flacon(s) en verre de 50 ml

    • Code CIP7 : 5724688
    • Code CIP3 : 3400957246884
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 05/02/2013
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    1 flacon(s) en verre de 100 ml

    • Code CIP7 : 5724694
    • Code CIP3 : 3400957246945
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 05/02/2013
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    1 flacon(s) en verre de 200 ml

    • Code CIP7 : 5724702
    • Code CIP3 : 3400957247027
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 15/01/2009
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 14/05/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    EPIRUBICINE MEDAC 2 mg/ml, solution pour perfusion

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chlorhydrate d'épirubicine ............................................................................................................... 2 mg

    Pour 1 ml.

    Excipient(s) à effet notoire : sodium

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Solution pour perfusion.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Les indications thérapeutiques sont limitées à :

    · carcinomes mammaires,

    · cancers de l'ovaire,

    · lymphomes malins non hodgkiniens, maladie de Hodgkin,

    · cancers microcellulaires du poumon,

    · sarcomes des parties molles,

    · cancers de l'œsophage, de l'estomac, du pancréas, cancers hépatocellulaires,

    · cancers épidermoïdes de la sphère oto-rhino-laryngologique.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    · Posologie moyenne de 40 à 100 mg/m² de chlorhydrate d’épirubicine par cycle, chaque cycle étant séparé du précédent par une période de 3 à 4 semaines, les cycles pouvant être répétés jusqu'à une dose cumulative maximale de 900 mg/m² de chlorhydrate d’épirubicine.

    · Les cycles de traitement peuvent être espacés en cas de manifestations toxiques et notamment de toxicité hématologique.

    · En cas d'atteinte hépatique (bilirubinémie > 35 micromoles/l), la dose administrée sera réduite selon le schéma suivant :

    Bilirubine (micromoles/l)

    Dose à administrer (en pourcentage de la dose théorique)

    > 50

    0 (ne pas administrer)

    35 – 50

    50

    < 35

    100

    · En cas d'insuffisance rénale, la dose administrée sera réduite, compte tenu de la possibilité d'accumulation.

    · Carcinomes mammaires : des posologies jusqu'à 120 mg/m² de chlorhydrate d’épirubicine par cycle en association toutes les 3 à 4 semaines ont été évaluées notamment dans le traitement de 1re ligne du carcinome mammaire métastatique et suggèrent un rapport bénéfice/risque favorable.

    Mode d’administration

    Administration intraveineuse stricte.

    Injection lente dans la tubulure d'une perfusion intraveineuse de solution de glucose isotonique.

    La perfusion de solution de glucose isotonique doit être poursuivie pendant quelques minutes après l’injection de ce médicament afin de rincer la veine.

    Attention :

    Il est extrêmement important de s'assurer que l'administration est intraveineuse. Toute extravasation risquerait de produire une nécrose de tissus environnants. En cas d'extravasation, l'administration sera interrompue immédiatement.

    Modalités de manipulation

    La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation notamment de blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excréta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation de cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.

    Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 N°98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament est contre-indiqué dans les cas suivants :

    · hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1, ou aux autres anthracyclines ou aux anthracènediones,

    · allaitement (voir rubrique 4.6),

    · aplasie médullaire persistante,

    · insuffisance hépatique sévère,

    · insuffisance myocardique sévère,

    · infarctus du myocarde récent,

    · arythmies sévères,

    · traitements antérieurs avec des doses cumulées maximales d’épirubicine et/ou d’autres anthracyclines et anthracènediones (voir rubrique 4.4),

    · infections systémiques aiguës,

    · angor instable,

    · cardiomyopathie,

    · cardiopathies inflammatoires aiguës.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Générales

    L’épirubicine ne doit être administrée que sous la surveillance de médecins qualifiés ayant l’expérience de l’utilisation des traitements cytotoxiques.

    Les patients doivent récupérer des toxicités aiguës (telles que stomatite, mucite, neutropénie, thrombopénie et infections généralisées) du traitement cytotoxique antérieur avant le début du traitement par l’épirubicine.

    Bien que le traitement par le chlorhydrate d’épirubicine à doses élevées (par exemple ≥ 90 mg/m² toutes les 3 à 4 semaines) provoque des effets indésirables généralement comparables à ceux observés aux doses conventionnelles (< 90 mg/m² toutes les 3 à 4 semaines), la sévérité de la neutropénie et de la stomatite/mucite peut être majorée. En cas de traitement par le chlorhydrate d’épirubicine à doses élevées, il convient d’être particulièrement vigilant aux possibles complications cliniques dues à l’aplasie médullaire sévère.

    Fonction cardiaque

    La cardiotoxicité est un risque du traitement par anthracycline qui peut se manifester par des effets précoces (c’est-à-dire aigus) ou tardifs (c’est-à-dire retardés).

    Effets précoces (aigus) :

    La cardiotoxicité précoce de l’épirubicine consiste essentiellement en tachycardie sinusale et/ou en anomalies de l’électrocardiogramme (ECG) telles que des modifications non spécifiques du segment ST et de l’onde T. Des tachyarythmies, incluant extrasystoles ventriculaires, tachycardie ventriculaire et bradycardie, ainsi qu’un bloc auriculo-ventriculaire et un bloc de branche ont également été rapportés. Ces effets ne prédisent généralement pas l’apparition ultérieure d’une cardiotoxicité retardée, sont rarement cliniquement importants et sont généralement transitoires, réversibles et ne justifient pas l’arrêt du traitement par l’épirubicine.

    Effets tardifs (retardés) :

    La cardiotoxicité retardée se développe généralement en fin de traitement par l’épirubicine ou dans les 2 à 3 mois suivant l’arrêt du traitement, mais des événements plus tardifs (survenant plusieurs mois à plusieurs années après la fin du traitement) ont également été rapportés. La cardiomyopathie retardée se manifeste par une diminution de la fraction d’éjection ventriculaire gauche (FEVG) et/ou par des signes ou symptômes d’insuffisance cardiaque congestive (ICC) tels que dyspnée, œdème pulmonaire, œdème déclive, cardiomégalie et hépatomégalie, oligurie, ascite, épanchement pleural et bruit de galop. L’ICC engageant le pronostic vital est la forme la plus sévère de cardiomyopathie induite par les anthracyclines et constitue la toxicité limitant la dose cumulée du médicament.

    Le risque de développement d’une ICC augmente rapidement avec l’augmentation des doses cumulées totales de chlorhydrate d’épirubicine supérieures à 900 mg/m² ; cette dose cumulée ne doit être dépassée qu’avec des précautions extrêmes.

    Surveillance de la fonction cardiaque :

    La fonction cardiaque doit être évaluée avant le début du traitement par l’épirubicine et doit être surveillée pendant tout le traitement pour minimiser le risque de survenue d’une atteinte cardiaque sévère.

    Le risque peut être diminué par la surveillance régulière de la FEVG pendant le traitement, avec l’arrêt rapide de l’épirubicine au premier signe d’atteinte fonctionnelle. Les méthodes quantitatives appropriées pour les évaluations répétées de la fonction cardiaque (détermination de la FEVG) sont l’angiographie isotopique (MUGA) ou l’échocardiographie (ECHO).

    Il est recommandé de réaliser un bilan cardiaque par ECG et MUGA ou ECHO avant l’instauration du traitement, en particulier chez les patients présentant des facteurs de risque de cardiotoxicité accrue. Des déterminations répétées de la FEVG par MUGA ou ECHO doivent être effectuées, en particulier en cas de doses cumulées d’anthracycline plus élevées. La modalité utilisée pour l’évaluation doit être la même pendant tout le suivi.

    Du fait du risque de cardiomyopathie, une dose cumulée de 900 mg/m² de chlorhydrate d’épirubicine ne doit être dépassée qu’avec des précautions extrêmes.

    La cardiomyopathie induite par les anthracyclines est associée à une réduction persistante du voltage du complexe QRS, à un allongement au-delà des limites normales de l'intervalle de temps systolique (PPE, période de prééjection) et à une diminution de la fraction d’éjection (TEVG, temps d’éjection ventriculaire gauche). Les modifications de l’électrocardiogramme peuvent indiquer une cardiomyopathie induite par les anthracyclines, mais l’ECG n’est pas une méthode sensible ou spécifique pour surveiller la cardiotoxicité des anthracyclines.

    Les facteurs de risque de toxicité cardiaque sont notamment une maladie cardiovasculaire active ou latente, une radiothérapie antérieure ou concomitante de la région médiastinale/péricardique, un traitement antérieur par d’autres anthracyclines ou par des anthracènediones et l’administration concomitante de médicaments pouvant supprimer la contractilité cardiaque ou de médicaments cardiotoxiques (par exemple trastuzumab) [voir rubrique 4.5], le risque étant majoré chez les patients âgés.

    La surveillance de la fonction cardiaque doit être particulièrement stricte chez les patients qui reçoivent des doses cumulées élevées et chez les patients présentant des facteurs de risque. Cependant, la cardiotoxicité de l’épirubicine peut survenir à des doses cumulées plus faibles, en présence ou non de facteurs de risque cardiaque.

    Il est probable que la toxicité de l’épirubicine et d’autres anthracyclines ou anthracènediones est additive.

    Cardiotoxicité en cas d’association avec le trastuzumab

    Une insuffisance cardiaque (classes II à IV de la New York Heart Association [NYHA]) a été observée chez des patients recevant un traitement par le trastuzumab seul ou en association avec des anthracyclines telles que l’épirubicine. Celle-ci peut être modérée à sévère et a été parfois d’issue fatale.

    Le trastuzumab et les anthracyclines telles que l'épirubicine ne doivent pas être utilisés actuellement en association, sauf dans le cadre d’une étude clinique bien contrôlée avec surveillance cardiaque. Les patients ayant reçu antérieurement des anthracyclines présentent également un risque de cardiotoxicité lors d’un traitement par le trastuzumab, bien que le risque soit plus faible qu’en cas d’administration concomitante de trastuzumab et d’anthracyclines.

    La demi-vie du trastuzumab étant d’environ 28-38 jours, le médicament peut persister dans la circulation jusqu’à 27 semaines après l’arrêt du traitement. Le risque de cardiotoxicité peut éventuellement être majoré chez les patients qui reçoivent des anthracyclines telles que l’épirubicine après l’arrêt du traitement par le trastuzumab. Si possible, un traitement à base d’anthracycline doit être évité pendant une période allant jusqu’à 27 semaines après l’arrêt du trastuzumab. Si des anthracyclines telles que l’épirubicine sont utilisées, la fonction cardiaque du patient doit être surveillée attentivement.

    En cas de développement d’une insuffisance cardiaque symptomatique pendant le traitement par le trastuzumab après un traitement par l’épirubicine, celle-ci doit être traitée avec les médicaments habituels dans cette indication.

    Toxicité hématologique

    Comme les autres agents cytotoxiques, l’épirubicine peut provoquer une aplasie médullaire. Un hémogramme avec formule leucocytaire doit être réalisé avant et pendant chaque cycle de traitement par l’épirubicine. Une leucopénie et/ou une granulopénie (neutropénie) dose-dépendantes, réversibles, sont les principales manifestations de la toxicité hématologique de l’épirubicine et la toxicité aiguë dose-limitante la plus fréquente de ce médicament. La leucopénie et la neutropénie sont généralement plus sévères avec les schémas posologiques à dose élevée, le nadir étant atteint dans la plupart des cas 10 à 14 jours après l’administration du médicament ; cet effet est généralement transitoire, avec une normalisation des taux de leucocytes et de neutrophiles au 21e jour. Une thrombopénie et une anémie peuvent également survenir. Les conséquences cliniques d’une aplasie médullaire sévère sont notamment : fièvre, infection, sepsis, choc septique, hémorragie, hypoxie tissulaire, voire décès.

    Leucémie secondaire

    Des cas de leucémie secondaire, avec ou sans phase préleucémique, ont été rapportés chez des patients traités par des anthracyclines, y compris l’épirubicine. La leucémie secondaire est plus fréquente lorsque ces médicaments sont administrés en association avec des agents antinéoplasiques altérant l’ADN, avec une radiothérapie, lorsque les patients ont été lourdement prétraités par des médicaments cytotoxiques ou lorsque les doses d'anthracyclines ont été augmentées. Le temps de latence de ces leucémies peut être de 1 à 3 ans.

    Effets gastro-intestinaux

    L’épirubicine est émétisante. Une mucite/stomatite apparaît généralement peu après l’administration du médicament et si elle est sévère, elle peut progresser en quelques jours en ulcérations des muqueuses. Chez la majorité des patients, cet effet indésirable est résolu à la troisième semaine de traitement.

    Fonction hépatique

    L’épirubicine est éliminée principalement par le système hépatobiliaire. Les taux sériques de bilirubine totale et d’ASAT doivent être déterminés avant et pendant le traitement par l’épirubicine. L’élimination du médicament peut être plus faible chez les patients ayant un taux élevé de bilirubine ou d’ASAT, avec une augmentation de la toxicité générale. Des doses plus faibles sont recommandées chez ces patients. Les patients présentant une insuffisance hépatique sévère ne doivent pas recevoir l’épirubicine (voir rubrique 4.3).

    Fonction rénale

    La créatininémie doit être déterminée avant et pendant le traitement. La posologie doit être ajustée chez les patients ayant une créatininémie > 5 mg/dl.

    Effets au site d’injection

    L’injection dans un petit vaisseau ou des injections répétées dans la même veine peuvent provoquer une phlébosclérose. Le respect des procédures d’administration recommandées peut minimiser le risque de phlébite/thrombophlébite au site d’injection.

    Extravasation

    Une extravasation d’épirubicine pendant l’injection intraveineuse peut provoquer une douleur locale, des lésions tissulaires sévères (vésication, cellulite sévère) et une nécrose. En cas d’apparition de signes ou symptômes d’extravasation pendant l’administration intraveineuse d’épirubicine, la perfusion du médicament doit être arrêtée immédiatement. L’effet indésirable de l’extravasation des anthracyclines peut être prévenu ou réduit par l’administration immédiate d’un traitement spécifique, par exemple le dexrazoxane (se reporter aux RCP pertinents). La douleur du patient peut être soulagée en refroidissant la zone et en la tenant fraîche et par application d’acide hyaluronique et de DMSO (diméthylsulfoxyde). Le patient doit être surveillé étroitement par la suite, car une nécrose peut survenir après plusieurs semaines. En cas d’extravasation, un chirurgien plasticien doit être consulté en vue d’une éventuelle excision.

    Autres

    Comme avec les autres agents cytotoxiques, des cas de thrombophlébite et d’événements thromboemboliques, y compris d’embolie pulmonaire (fatale dans certains cas) ont été rapportés lors de l’utilisation d’épirubicine.

    Syndrome de lyse tumorale

    L’épirubicine peut provoquer une hyperuricémie en raison du catabolisme important des purines qui accompagne la lyse rapide des cellules cancéreuses induite par le médicament (syndrome de lyse tumorale). Les taux sanguins d’acide urique, de potassium, de phosphate de calcium et de créatinine doivent être déterminés après le traitement initial. L’hydratation, l’alcalinisation des urines et une prophylaxie par l’allopurinol pour prévenir l’hyperuricémie peuvent minimiser les complications possibles du syndrome de lyse tumorale.

    Effets immunosuppresseurs/augmentation de la sensibilité aux infections

    L’utilisation d'un vaccin vivant doit être évitée chez les patients immunodéprimés par des agents de chimiothérapie, y compris l'épirubicine, car cela peut entraîner des infections graves, voire fatales (voir rubrique 4.5). Les vaccins à virus tué ou inactivé peuvent être administrés chez les patients recevant l’épirubicine ; cependant, la réponse à ces vaccins peut être diminuée.

    Appareil reproducteur

    L’épirubicine peut être génotoxique. Les hommes et les femmes traités par l’épirubicine doivent utiliser des méthodes contraceptives appropriées. Il doit être recommandé aux patients qui souhaitent procréer après la fin du traitement de consulter le cas échéant un centre de conseil génétique si celui-ci est disponible.

    Sodium

    Ce médicament contient 0,154 mmol (ou 3,54 mg) de sodium par ml de solution pour perfusion. A prendre en compte chez les patients contrôlant leur apport alimentaire en sodium. Les différentes présentations d’EPIRUBICINE MEDAC contiennent les quantités de sodium suivantes :

    Flacon de 5 ml : Cette présentation contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Flacon de 10 ml : Cette présentation contient 35,42 mg de sodium, ce qui équivaut à 1,77 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.

    Flacon de 25 ml : Cette présentation contient 88,55 mg de sodium, ce qui équivaut à 4,43 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.

    Flacon de 50 ml : Cette présentation contient 177,10 mg de sodium, ce qui équivaut à 8,86 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.

    Flacon de 100 ml : Cette présentation contient 354,21 mg de sodium, ce qui équivaut à 17,71 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.

    Flacon de 200 ml : Cette présentation contient 708,42 mg de sodium, ce qui équivaut à 35,42 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.

    Cette présentation est considéré comme riche en sodium. Ceci devrait être particulièrement pris en compte chez les patients qui suivent un régime pauvre en sel.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    L’épirubicine est utilisée principalement en association avec d’autres médicaments cytotoxiques. Une toxicité additive peut survenir, particulièrement en termes d’effets hématologiques/médullaires et gastro-intestinaux (voir rubrique 4.4).

    Le risque potentiel de cardiotoxicité peut être majoré chez les patients ayant reçu un traitement concomitant par des agents cardiotoxiques (par exemple 5 fluorouracile, cyclosphosphamide, cisplatine, taxanes) ou en cas de radiothérapie concomitante (ou antérieure) de la région médiastinale. L’utilisation d’une polychimiothérapie par l’épirubicine en association avec d’autres médicaments potentiellement cardiotoxiques, ainsi que l’administration concomitante d’autres médicaments cardio actifs (par exemple inhibiteurs calciques) nécessite une surveillance de la fonction cardiaque pendant tout le traitement.

    L’épirubicine est fortement métabolisée par le foie. Les modifications de la fonction hépatique induites par les traitements concomitants peuvent modifier le métabolisme, la pharmacocinétique, l’efficacité thérapeutique et/ou la toxicité de l’épirubicine (voir rubrique 4.4).

    Les anthracyclines, y compris l’épirubicine, ne doivent être administrées en association avec d’autres agents cardiotoxiques qu’avec une surveillance étroite de la fonction cardiaque du patient. Le risque de développement d’une cardiotoxicité peut également être augmenté chez les patients qui reçoivent des anthracyclines après l’arrêt du traitement par d’autres agents cardiotoxiques, en particulier les agents ayant des demi-vies longues tels que le trastuzumab. La demi-vie du trastuzumab est d’environ 28-38 jours et le médicament peut persister dans la circulation jusqu’à 27 semaines. Par conséquent, un traitement à base d’anthracycline doit être évité si possible pendant une durée allant jusqu’à 27 semaines après l’arrêt du trastuzumab. En cas d’utilisation d’anthracyclines avant ce délai, une surveillance attentive de la fonction cardiaque est recommandée.

    La vaccination avec un vaccin vivant doit être évitée chez les patients recevant l’épirubicine. Les vaccins à virus tué ou inactivé peuvent être administrés ; cependant, la réponse à ces vaccins peut être diminuée.

    La cimétidine augmente de 50 % l’ASC de l’épirubicine et doit être arrêtée pendant le traitement par l’épirubicine.

    Lorsque le paclitaxel est administré avant l’épirubicine, il peut entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de l’épirubicine sous forme inchangée et de ses métabolites, ces derniers n’étant toutefois ni toxiques ni actifs. L’administration concomitante de paclitaxel ou de docétaxel n’a pas modifié la pharmacocinétique de l’épirubicine lorsque celle-ci était administrée avant le taxane.

    Cette association peut être utilisée si l’administration des deux agents est décalée. Les perfusions d’épirubicine et de paclitaxel doivent être effectuées à intervalle d’au moins 24 heures.

    Une étude a montré que le docétaxel peut augmenter les concentrations plasmatiques des métabolites de l’épirubicine lorsqu’il est administré immédiatement après celle-ci.

    Le dexvérapamil peut modifier la pharmacocinétique de l’épirubicine et augmenter éventuellement ses effets myélosuppresseurs.

    La quinine peut accélérer la distribution initiale de l’épirubicine du sang vers les tissus et peut avoir une influence sur sa distribution dans les érythrocytes.

    L’administration concomitante d’interféron-a2b peut entraîner une diminution de la demi-vie d’élimination terminale et de la clairance totale de l’épirubicine.

    La possibilité d’une perturbation sévère de l’hématopoïèse doit être prise en compte lorsque les patients ont été traités antérieurement par des médicaments ayant des effets sur la moelle osseuse (agents cytostatiques, sulfamides, chloramphénicol, diphénylhydantoïne, dérivés de l’amidopyrine, antirétroviraux).

    L’aplasie médullaire peut être majorée chez les patients recevant une anthracycline en association avec le dexrazoxane.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Comme la plupart des autres agents anticancéreux, l’épirubicine a des effets mutagènes et cancérogènes chez l'animal. Les hommes et les femmes recevant l’épirubicine doivent être informés du risque potentiel d’effets indésirables sur la reproduction et utiliser une méthode contraceptive efficace pendant le traitement.

    Grossesse

    Les données expérimentales chez l’animal semblent indiquer que l’épirubicine peut avoir des effets délétères sur le fœtus lorsqu’elle est administrée chez une femme enceinte. Les femmes en âge de procréer doivent être averties qu’elles doivent éviter une grossesse pendant le traitement. Elles doivent être pleinement informées du risque possible pour le fœtus et une consultation de conseil génétique doit être envisagée en cas de grossesse pendant le traitement par l’épirubicine. Dans la chimiothérapie anticancéreuse, l’épirubicine ne doit être utilisée chez les femmes enceintes ou chez les femmes en âge de procréer susceptibles d’être enceintes que si les bénéfices potentiels pour la mère sont supérieurs aux risques possibles pour le fœtus. Il n’a pas été mené d'études chez les femmes enceintes.

    Allaitement

    L’épirubicine est excrétée dans le lait chez la rate. On ne sait pas si l'épirubicine est excrétée dans le lait maternel. De nombreux médicaments, y compris d’autres anthracyclines, étant excrétés dans le lait maternel et en raison du potentiel d’effets indésirables graves de l'épirubicine chez les nourrissons allaités, les patientes doivent interrompre l'allaitement avant de recevoir ce médicament.

    Fertilité

    L’épirubicine pourrait induire des lésions chromosomiques dans les spermatozoïdes humains. Il est conseillé aux hommes traités par l’épirubicine de ne pas procréer pendant le traitement et de se faire conseiller sur la conservation du sperme avant le traitement en raison de la possibilité de stérilité due au traitement par l’épirubicine. L’épirubicine peut provoquer une aménorrhée ou une ménopause prématurée chez les femmes en préménopause.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    L’effet de l’épirubicine sur l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines n’a pas été évalué systématiquement. L’épirubicine peut provoquer des épisodes de nausées et vomissements, ce qui peut altérer temporairement l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets indésirables ci‑dessous ont été observés lors du traitement par l’épirubicine et rapportés avec les fréquences suivantes :

    Très fréquent (≥ 1/10)

    Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)

    Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)

    Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000)

    Très rare (< 1/10 000)

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Plus de 10 % des patients traités sont susceptibles de présenter des effets indésirables. Les effets indésirables les plus fréquents sont : aplasie médullaire, effets gastro-intestinaux, anorexie, alopécie, infection.

    Classe de systèmes d’organes

    Fréquence

    Effets indésirables

    Infections et infestations

    Très fréquent (≥ 1/10)

    Infection

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    Choc septique, sepsis, pneumonie

    Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes)

    Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)

    Leucémie aiguë lymphoblastique, leucémie aiguë myéloïde (voir rubrique 4.4)

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Très fréquent (³ 1/10)

    Aplasie médullaire (leucopénie, granulopénie et neutropénie, anémie et neutropénie fébrile, thrombopénie)

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    Hémorragie et hypoxie tissulaire secondaires à l’aplasie médullaire

    Affections du système immunitaire

    Rare

    (³ 1/10 000, < 1/1 000)

    Anaphylaxie (réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes avec ou sans choc, incluant rash, prurit, fièvre et frissons)

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Très fréquent (³ 1/10)

    Perte d’appétit

    Fréquent

    (³ 1/100, < 1/10)

    Déshydratation

    Rare

    (³ 1/10 000, < 1/1 000)

    Hyperuricémie (voir rubrique 4.4)

    Affections du système nerveux

    Rare

    (³ 1/10 000, < 1/1 000)

    Sensations vertigineuses

    Affections oculaires

    Peu fréquent (³ 1/1 000, < 1/100)

    Conjonctivite, kératite

    Affections cardiaques

    Fréquent

    (³ 1/100, < 1/10)

    Insuffisance cardiaque congestive (ICC) (dyspnée, œdème, hépatomégalie, ascite, œdème pulmonaire, épanchements pleuraux, extrasystoles)

    Rare (³ 1/10 000, < 1/1 000)

    Cardiotoxicité (par exemple anomalies de l’ECG, arythmies, cardiomyopathie), tachycardie ventriculaire, bradycardie, bloc AV, bloc de branche (voir rubrique 4.4)

    Affections vasculaires

    Fréquent

    (³ 1/100, < 1/10)

    Bouffées de chaleur

    Peu fréquent

    (³ 1/1 000, < 1/100)

    Phlébite, thrombophlébite

    Très rare (< 1/10 000)

    Choc

    Fréquence indéterminée

    (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    Thromboembolie, y compris embolie pulmonaire

    Affections gastro-intestinales

    Très fréquent (³ 1/10)

    Mucite, stomatite, vomissements, diarrhée, nausées, pouvant entraîner une perte d’appétit et des douleurs abdominales

    Fréquent

    (³ 1/100, < 1/10)

    Douleur buccale, sensation de brûlure de la muqueuse, œsophagite

    Peu fréquent (³ 1/1 000, < 1/100)

    Érosion et ulcères gastriques, hémorragie gastro-intestinale, hyperpigmentation des muqueuses buccales

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Très fréquent

    (³ 1/10)

    Alopécie

    Fréquent (³ 1/100, < 1/10)

    Toxicité cutanée et tissulaire locale, rash, prurit

    Peu fréquent (³ 1/1 000, < 1/100)

    Modifications cutanées, érythème, bouffées de chaleur, hyperpigmentation de la peau et des ongles, photosensibilité, hypersensibilité de la peau irradiée (dermite de rappel)

    Rare

    (³ 1/10 000, < 1/1 000)

    Urticaire

    Affections du rein et des voies urinaires

    Très fréquent

    (³ 1/10)

    Coloration rouge des urines pendant 1 à 2 jours après l’administration

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Fréquent

    (³ 1/100, < 1/10)

    Aménorrhée

    Rare

    (³ 1/10 000, < 1/1 000)

    Azoospermie

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Fréquent

    (³ 1/100, < 1/10)

    Erythème au site de perfusion. L’injection paraveineuse peut provoquer une nécrose tissulaire. Malaise, asthénie, fièvre

    Rare

    (³ 1/10 000, < 1/1 000)

    Frissons

    Fréquence indéterminée

    (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    Phlébosclérose, douleur locale, cellulite sévère

    Investigations

    Fréquent (³ 1/100, < 1/10)

    Modifications des taux de transaminases.

    Diminutions asymptomatiques de la fraction d’éjection ventriculaire gauche

    Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes) :

    Leucémie aiguë myéloïde secondaire avec ou sans phase préleucémique, chez les patients traités par l’épirubicine en association avec des agents antinéoplasiques induisant des lésions de l’ADN.

    Ces leucémies ont un temps de latence court (1 à 3 ans).

    Affections hématologiques et du système lymphatique :

    Des doses élevées d’épirubicine ont été administrées et bien tolérées chez un grand nombre de patients non traités présentant différents types de tumeurs solides et ont provoqué des effets indésirables qui n’étaient pas différents de ceux observés aux doses conventionnelles, à l’exception de la neutropénie sévère réversible (< 500/mm³ pendant moins de 7 jours) qui est survenue chez la majorité des patients. Une hospitalisation et un traitement de soutien pour des complications infectieuses sévères aux doses élevées n’ont été nécessaires que chez quelques patients.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :

    L’alopécie, généralement réversible, apparaît chez 60 % à 90 % des patients traités ; elle est accompagnée de l’absence de pousse de la barbe chez les hommes.

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration :

    Mucite ; elle peut apparaître 5 à 10 jours après le début du traitement, et consiste généralement en stomatite avec des zones d’érosions douloureuses, une ulcération et des saignements, essentiellement sur le côté de la langue et la muqueuse sublinguale.

    Une douleur locale et une nécrose tissulaire (après une injection paraveineuse accidentelle) peuvent survenir.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Un surdosage aigu d’épirubicine entraînera une aplasie médullaire sévère (dans les 10 à 14 jours ; essentiellement leucopénie et thrombopénie), une toxicité gastro-intestinale (mucite principalement) et des complications cardiaques aiguës (dans les 24 heures).

    Une insuffisance cardiaque latente a été observée avec les anthracyclines plusieurs mois à plusieurs années après la fin du traitement (voir rubrique 4.4). Les patients doivent être surveillés étroitement. En cas d'apparition de signes d’insuffisance cardiaque, les patients doivent être traités conformément aux recommandations conventionnelles.

    Traitement :

    Symptomatique. L’epirubicine ne peut pas être éliminée par la dialyse.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : anthracyclines et apparentés, code ATC : L01DB03

    (L : antinéoplasiques et immunomodulateurs)

    L'épirubicine appartient au groupe des antibiotiques anthracyclines. L'épirubicine se lie à l'ADN et inhibe l'action des polymérases des acides nucléiques.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Après administration intraveineuse chez des patients présentant des fonctions hépatique et rénale normales, la décroissance plasmatique d'épirubicine est triphasique : une phase très rapide de demi-vie égale à 5 minutes, une phase intermédiaire de demi-vie égale à environ 1 heure et une phase d'élimination très lente de demi-vie de 20 à 40 heures.

    Les taux plasmatiques du métabolite d'oxydo-réduction, le 13-hydroxy-dérivé ou épirubicinol, restent inférieurs à ceux du produit inchangé et évoluent parallèlement. Des glucuronides de l'épirubicine ou de l'épirubicinol circulent en quantité importante dans le plasma et sont retrouvés dans les urines et la bile.

    L'épirubicine est éliminée en majeure partie par le système hépatobiliaire. La valeur élevée de la clairance plasmatique totale (60 à 80 l/h) traduit une élimination lente due à une distribution importante du produit dans les tissus.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Sans objet.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Acide chlorhydrique, chlorure de sodium, eau pour préparations injectables.

    6.2. Incompatibilités  

    En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé à d'autres médicaments.

    Il est déconseillé de mélanger ce médicament avec d’autres produits, en particulier l'héparine, avec laquelle un précipité est susceptible de se former.

    6.3. Durée de conservation  

    Avant ouverture : 30 mois.

    Après ouverture : la stabilité physico-chimique du produit dilué dans une solution de chlorure de sodium à 0,9 % ou de glucose à 5 % a été démontrée pendant 24 heures à une température ne dépassant pas 25°C.

    Toutefois, d'un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement, en cas d'utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après dilution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l'utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2°C et 8°C.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).

    Conserver le flacon dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    5 ml, 10 ml, 25 ml, 50 ml, 100 ml ou 200 ml, en flacon (verre) ; boîte de 1 flacon.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    La manipulation de ce cytotoxique par le personnel infirmier ou médical nécessite un ensemble de précautions permettant d'assurer la protection du manipulateur et de son environnement (voir rubrique 4.2).

    Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    MEDAC GESELLSCHAFT FÜR KLINISCHE SPEZIALPRÄPARATE MBH

    THEATERSTR. 6

    22880 WEDEL

    ALLEMAGNE

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 572 465 9 4 : 5 ml en flacon (verre) ; boîte de 1.

    · 34009 572 466 5 5 : 10 ml en flacon (verre) ; boîte de 1.

    · 34009 572 467 1 6 : 25 ml en flacon (verre) ; boîte de 1.

    · 34009 572 468 8 4 : 50 ml en flacon (verre) ; boîte de 1.

    · 34009 572 469 4 5 : 100 ml en flacon (verre) ; boîte de 1.

    · 34009 572 470 2 7 : 200 ml en flacon (verre) ; boîte de 1.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie ou aux médecins compétents en cancérologie. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 14/05/2020

    Dénomination du médicament

    EPIRUBICINE MEDAC 2 mg/ml, solution pour perfusion

    Chlorhydrate d’épirubicine

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que EPIRUBICINE MEDAC 2 mg/ml, solution pour perfusion et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser EPIRUBICINE MEDAC 2 mg/ml, solution pour perfusion ?

    3. Comment utiliser EPIRUBICINE MEDAC 2 mg/ml, solution pour perfusion ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver EPIRUBICINE MEDAC 2 mg/ml, solution pour perfusion ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : anthracyclines et apparentés - code ATC : L01DB03

    Il appartient à la classe des Antibiotiques cytotoxiques et apparentés (Anthracyclines et apparentés).

    Ce médicament est un cytostatique : il empêche la croissance de certaines cellules. Il est préconisé notamment dans certaines maladies du sein, de l'ovaire, du poumon, de la sphère oto-rhino-laryngologique et de l'appareil digestif.

    Vous ne devez jamais recevoir EPIRUBICINE MEDAC 2 mg/ml, solution pour perfusion dans les cas suivants :

    · si vous êtes allergique au chlorhydrate d’épirubicine ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6) ou aux anthracyclines (par exemple doxorubicine et daunorubicine),

    · si vous êtes allergique aux anthracènediones (un groupe de médicaments utilisés pour traiter le cancer),

    · si vous présentez une suppression persistante de la production de cellules sanguines dans la moelle osseuse due à un traitement précédent par d’autres médicaments cytotoxiques ou à une radiothérapie antérieure,

    · si vous avez reçu la dose maximale d’épirubicine ou d’autres anthracyclines (par exemple doxorubicine et daunorubicine) et d’anthracènediones (médicaments anticancéreux),

    · si vous avez ou avez eu dans le passé des problèmes cardiaques (par exemples anomalies du rythme cardiaque, diminution de la fonction cardiaque, infarctus du myocarde [crise cardiaque], affection du muscle cardiaque, inflammation aiguë du cœur, angor [angine de poitrine] instable,

    · si vous avez des problèmes de foie sévères,

    · si vous présentez une infection systémique,

    · si vous allaitez.

    En cas de doute, il est indispensable de demander l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien avant d’utiliser Epirubicine medac 2 mg/ml, solution pour perfusion.

    Des précautions particulières s’imposent (vérifiez avec votre médecin) :

    · si votre foie ou vos reins ne fonctionnent pas correctement,

    · si vous remarquez une sensation de gêne au site d’injection ou près de celui-ci pendant la perfusion (fuite possible dans le tissu environnant),

    · si vous avez des taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes,

    · si vous présentez une stomatite ou une mucite (ulcérations douloureuses des lèvres ou de la bouche),

    · si vous avez reçu antérieurement une radiothérapie du sein ou des médicaments pouvant avoir des effets indésirables sur le cœur,

    · si vous avez reçu récemment ou souhaitez recevoir une vaccination,

    · si vous avez reçu antérieurement le trastuzumab (un médicament utilisé pour traiter le cancer).

    Ce traitement ne peut être administré que sous SURVEILLANCE MEDICALE RIGOUREUSE.

    Celle-ci comporte habituellement :

    · un examen médical,

    · des examens biologiques précisant l'état : du sang (numération et formule sanguine), de la fonction hépatique (foie),

    · une surveillance cardiaque,

    · une surveillance hématologique régulière est nécessaire.

    Cette surveillance médicale est particulièrement étroite en cas d'insuffisance hépatique, d'anomalies de la numération sanguine, d'antécédents de maladie cardiaque.

    En cas de doute, n’hésitez pas à demander l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien.

    Enfants et adolescents

    La sécurité et l’efficacité d’EPIRUBICINE MEDAC chez les enfants n’ont pas été établies.

    Autres médicaments et EPIRUBICINE MEDAC 2 mg/ml, solution pour perfusion

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez ou avez récemment pris tout autre médicament, y compris des médicaments obtenus sans ordonnance, et en particulier :

    · d’autres médicaments pouvant avoir des effets sur le cœur ; par exemple d’autres traitements anticancéreux (tels que 5‑fluorouracile, cyclophosphamide, cisplatine, taxanes) ou des inhibiteurs calciques, ainsi qu’une radiothérapie concomitante ou antérieure ;

    · d’autres médicaments pouvant avoir des effets sur la fonction hépatique ;

    · trastuzumab (traitement du cancer) ; l’épirubicine ne doit pas être administrée dans les 27 semaines suivant l’administration de trastuzumab ;

    · cimétidine (un médicament utilisé habituellement pour traiter les ulcères gastriques et les brûlures d’estomac). La cimétidine peut rendre les effets de l’épirubicine plus puissants ;

    · paclitaxel et docétaxel (des médicaments utilisés pour traiter le cancer) ;

    · quinine (un médicament utilisé dans le traitement du paludisme et des crampes dans les jambes) ;

    · interféron alpha‑2b (un médicament utilisé dans le traitement de certains cancers et lymphomes et de certaines formes d’hépatite) ;

    · des médicaments pouvant modifier la numération sanguine (par exemple, d’autres médicaments cytotoxiques, les antibiotiques tels que les sulfamides et le chloramphénicol, les médicaments antiépileptiques tels que la diphénylhydantoïne, les antirétroviraux utilisés pour traiter l’infection par le VIH et les antalgiques tels que les dérivés de l’amidopyrine) ;

    · dexrazoxane (utilisé pour prévenir la cardiotoxicité cumulée chronique causée par l’épirubicine) ;

    · vaccins vivants atténués (rougeole, rubéole, oreillons, poliomyélite, tuberculose, varicelle).

    EPIRUBICINE MEDAC 2 mg/ml, solution pour perfusion avec des aliments et, boissons et de l’alcool

    Sans objet.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Le chlorhydrate d’épirubicine, la substance active contenue dans EPIRUBICINE MEDAC, peut provoquer des anomalies congénitales ; il est donc très important d’informer votre médecin si vous pensez être enceinte. EPIRUBICINE MEDAC ne doit être utilisé pendant la grossesse que si votre médecin considère que cela est absolument indiqué. Vous devez éviter une grossesse pendant que vous même ou votre partenaire recevez EPIRUBICINE MEDAC. En cas de grossesse pendant le traitement par EPIRUBICINE MEDAC, une consultation de conseil génétique est recommandée.

    Les hommes qui souhaitent procréer dans l’avenir doivent se faire conseiller sur la congélation du sperme avant le début du traitement par EPIRUBICINE MEDAC.

    Vous devez interrompre l’allaitement avant et pendant le traitement par EPIRUBICINE MEDAC.

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin avant d’utiliser ce médicament.

    Sportifs

    Sans objet.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    EPIRUBICINE MEDAC peut provoquer des nausées et vomissements, ce qui peut diminuer temporairement votre aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

    EPIRUBICINE MEDAC 2 mg/ml, solution pour perfusion contient du sodium

    Les différentes présentations d’EPIRUBICINE MEDAC contiennent les quantités de sodium suivantes :

    Flacon de 5 ml : Cette présentation contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Flacon de 10 ml : Cette présentation contient 35,42 mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table). Cela équivaut à 1,77 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour un adulte.

    Flacon de 25 ml : Cette présentation contient 88,55 mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table). Cela équivaut à 4,43 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour un adulte.

    Flacon de 50 ml : Cette présentation contient 177,10 mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table). Cela équivaut à 8,86 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour un adulte.

    Flacon de 100 ml : Cette présentation contient 354,21 mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table). Cela équivaut à 17,71 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour un adulte.

    Flacon de 200 ml : Cette présentation contient 708,42 mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table). Cela équivaut à 35,42 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour un adulte.

    Parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien si vous avez besoin d’EPIRUBICINE MEDAC quotidiennement sur une période prolongée, surtout si vous devez suivre un régime à faible teneur en sel (sodium).

    Posologie

    Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    La dose administrée doit être évaluée en fonction de l'état clinique du patient (foie, cœur, rein).

    Mode d'administration

    Administration intraveineuse stricte.

    L'injection du médicament est lente et s'effectue dans la tubulure d'une perfusion intraveineuse de solution de glucose isotonique.

    Attention :

    Il est extrêmement important de s'assurer que l'administration est intraveineuse. Toute extravasation risquerait de produire une nécrose de tissus environnants. En cas d'extravasation, l'administration sera interrompue immédiatement.

    A l'attention du personnel soignant :

    Comme pour tout cytotoxique, la préparation et la manipulation de ce produit nécessitent un ensemble de précautions permettant d'assurer la protection du manipulateur et de son environnement, dans les conditions requises pour le patient.

    En plus des précautions usuelles pour préserver la stérilité des préparations injectables, il faut :

    · mettre une blouse à manches longues et poignets serrés, afin d'éviter toute projection de solution sur la peau,

    · porter également un masque chirurgical à usage unique et des lunettes enveloppantes,

    · mettre des gants à usage unique, après lavage aseptique des mains,

    · préparer la solution sur un champ de travail,

    · arrêter la perfusion, en cas d'injection hors de la veine,

    · éliminer tout matériel ayant servi à la préparation de la solution (seringues, compresses, champs, flacon) dans un conteneur réservé à cet effet,

    · détruire les déchets toxiques,

    · manipuler les excréta et vomissures avec précaution.

    Les femmes enceintes doivent éviter la manipulation des cytotoxiques.

    Fréquence d'administration

    Chaque traitement est séparé d'un intervalle de 3 à 4 semaines.

    Durée de traitement

    La durée du traitement est définie par votre médecin.

    Utilisation chez les enfants et les adolescents

    Sans objet.

    Si vous oubliez d’utiliser EPIRUBICINE MEDAC 2 mg/ml, solution pour perfusion:

    Sans objet.

    Si vous arrêtez d’utiliser EPIRUBICINE MEDAC 2 mg/ml, solution pour perfusion:

    Sans objet.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Si vous présentez des effets indésirables, informez immédiatement votre médecin et parlez avec lui des éventuelles mesures à prendre.

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice.

    EPIRUBICINE MEDAC peut provoquer une coloration rouge des urines pendant un ou deux jours après l’administration. Cela est normal et n’a rien d’inquiétant.

    Fréquence :

    Très fréquents : peuvent affecter plus de 1 patient sur 10

    Fréquents : peuvent affecter jusqu’à 1 patient sur 10

    Peu fréquents : peuvent affecter jusqu’à 1 patient sur 100

    Rares : peuvent affecter jusqu’à 1 patient sur 1 000

    Très rares : peuvent affecter jusqu’à 1 patient sur 10 000

    Fréquence indéterminée : la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles

    Très fréquents :

    · • infection ;

    · • suppression de la production de cellules sanguines dans la moelle osseuse (aplasie médullaire), diminution du nombre de globules blancs (leucopénie), diminution d’un type particulier de globules blancs (granulopénie et neutropénie), diminution du nombre de globules rouges (anémie) et taux faible de certains globules blancs accompagné de fièvre (neutropénie fébrile), diminution du nombre de plaquettes (thrombopénie) ;

    · • perte ou manque d’appétit ;

    · • inflammation d’une muqueuse (mucite), inflammation dans la bouche (stomatite), vomissements, selles liquides (diarrhée), mal au cœur (nausées), pouvant entraîner une perte d’appétit et des douleurs abdominales ;

    · • chute de cheveux, généralement réversible ;

    · • coloration rouge des urines pendant 1 à 2 jours après l’administration.

    Fréquents :

    · perte d’eau (déshydratation) ;

    · diminution de la fonction cardiaque (insuffisance cardiaque congestive), pouvant entraîner un essoufflement (dyspnée), une accumulation de liquide dans les jambes (œdème), une augmentation du volume du foie, une accumulation de liquide dans la cavité abdominale (ascite), une accumulation de liquide dans les poumons (œdème pulmonaire), une accumulation de liquide entre la paroi thoracique et les poumons (épanchement pleural) ou un troisième bruit cardiaque (rythme de galop) ;

    · bouffées de chaleur ;

    · inflammation de l’œsophage, sensation de brûlure de la muqueuse de la bouche accompagnée de douleur ;

    · toxicité cutanée locale, éruption cutanée (rash), démangeaisons ;

    · absence de règles ;

    · rougeur le long de la veine (érythème au site de perfusion), lésion sévère des tissus après la fuite du médicament injecté dans le tissu environnant ;

    · sensation d’inconfort (malaise), sensation de faiblesse (asthénie), fièvre ;

    · modifications du taux de certaines enzymes hépatiques (appelées transaminases) ;

    · modifications de la fonction cardiaque sans symptômes (diminutions asymptomatiques de la fraction d’éjection ventriculaire gauche).

    Peu fréquents :

    · certains types de cancer du sang (leucémie aiguë lymphoblastique, leucémie aiguë myéloïde) ;

    · rougeur de l’œil (conjonctivite), inflammation de la cornée (kératite) ;

    · érosions et lésions gastriques, saignement gastro-intestinal, augmentation de la coloration de la muqueuse de la bouche ;

    · modifications cutanées, rougeur de la peau (érythème), bouffées de chaleur, augmentation de la pigmentation de la peau et des ongles, augmentation de la sensibilité à la lumière (photosensibilité), augmentation de la sensibilité de la peau irradiée (dermite de rappel) ;

    · inflammation d’une veine (phlébite), inflammation d’une veine liée à un caillot sanguin (thrombophlébite).

    Rares :

    · réaction allergique sévère (anaphylaxie), y compris réactions de type allergique (réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes avec ou sans choc, incluant éruption cutanée, démangeaisons, fièvre et frissons) ;

    · taux élevé d’acide urique dans le sang ;

    · sensations vertigineuses ;

    · effets toxiques sur le cœur, par exemple anomalies de l’ECG, différentes formes d’irrégularité des battements de cœur (arythmies) ou maladie du muscle cardiaque (cardiomyopathie), irrégularité du rythme cardiaque engageant le pronostic vital (tachycardie ventriculaire), rythme cardiaque lent, défaut du système de conduction électrique du cœur (bloc auriculo-ventriculaire, bloc de branche) ;

    · urticaire ;

    · absence de spermatozoïdes dans le sperme ;

    · frissons.

    Fréquence indéterminée :

    · choc septique, infection générale (sepsis), infection des poumons (pneumonie) ;

    · saignements et apport insuffisant d’oxygène aux tissus pouvant survenir à la suite de la suppression de la production de cellules sanguines dans la moelle osseuse (aplasie médullaire) ;

    · obstruction d’un vaisseau sanguin par un caillot de sang déplacé (thromboembolie), incluant l’obstruction d’un vaisseau sanguin dans le poumon par un caillot de sang déplacé (embolie pulmonaire) ;

    · épaississement des parois de la veine, douleur locale, cellulite sévère.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d'informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le flacon.

    A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).

    Conserver le flacon dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.

    Après ouverture : la stabilité physico-chimique du produit dilué dans une solution de chlorure de sodium à 0,9 % ou de glucose à 5 % a été démontrée pendant 24 heures à une température ne dépassant pas 25°C.

    Toutefois, d’un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après dilution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l’utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2°C et 8°C.

    Ne jetez aucun médicament au tout à l’égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient EPIRUBICINE MEDAC 2 mg/ml, solution pour perfusion  

    · La substance active est :

    Chlorhydrate d’épirubicine ....................................................................................................... 2 mg

    Pour 1 ml

    · Les autres composants excipients sont :

    Acide chlorhydrique, chlorure de sodium, eau pour préparations injectables.

    Qu’est-ce que EPIRUBICINE MEDAC 2 mg/ml, solution pour perfusion et contenu de l’emballage extérieur  

    Epirubicine medac se présente sous forme de solution injectable. Flacon de 5, 10, 25, 50, 100 ou 200 ml.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    MEDAC GESELLSCHAFT FÜR KLINISCHE

    SPEZIALPRÄPARATE MBH

    THEATERSTR. 6

    22880 WEDEL

    ALLEMAGNE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    MEDAC S.A.S.

    23, RUE PIERRE GILLES DE GENNES

    69007 LYON

    Fabricant  

    MEDAC GESELLSCHAFT FÜR KLINISCHE

    SPEZIALPRÄPARATE MBH

    THEATERSTR. 6

    22880 WEDEL

    ALLEMAGNE

    MEDAC S.A.S.

    23, RUE PIERRE GILLES DE GENNES

    69007 LYON

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).