ENTACAPONE MYLAN 200 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé pelliculé
- Date de commercialisation : 15/06/2012
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : MYLAN SAS
Les compositions de ENTACAPONE MYLAN 200 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | ENTACAPONE | 87471 | 200 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 60 comprimé(s)
- Code CIP7 : 2227676
- Code CIP3 : 3400922276762
- Prix : 19,71 €
- Date de commercialisation : 29/11/2012
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
plaquette(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 100 comprimé(s)
- Code CIP7 : 2227682
- Code CIP3 : 3400922276823
- Prix : 32,68 €
- Date de commercialisation : 29/11/2012
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 22/07/2021
ENTACAPONE MYLAN 200 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Entacapone ......................................................................................................................... 200 mg
Pour chaque comprimé pelliculé
Excipient à effet notoire : chaque comprimé contient 0,136 mg de saccharose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé pelliculé orange clair, ovale, biconvexe, gravé « EE200 » sur une face et « M » sur l’autre face.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
Prendre un comprimé de 200 mg avec chaque dose de lévodopa/inhibiteur de la dopa décarboxylase.
La dose maximale recommandée est de 200 mg dix fois par jour, soit 2 000 mg d’entacapone.
L’entacapone augmente les effets de la lévodopa. Aussi, pour réduire les réactions indésirables dopaminergiques de la lévodopa, comme les dyskinésies, les nausées, les vomissements et les hallucinations, il est souvent nécessaire d’ajuster la posologie de la lévodopa au cours des premiers jours ou des premières semaines de traitement par l’entacapone. En fonction de l’état clinique du patient, la dose quotidienne de lévodopa pourra être réduite d’environ 10 à 30 % en augmentant l’intervalle entre les prises et/ou en réduisant la quantité de lévodopa par prise.
Si le traitement par l’entacapone est arrêté, il est nécessaire d’ajuster la posologie des autres traitements antiparkinsoniens, particulièrement la lévodopa, afin d’obtenir un contrôle suffisant des symptômes parkinsoniens.
L’entacapone augmente légèrement plus (de 5 à 10 %) la biodisponibilité de la lévodopa à partir des préparations standard de lévodopa/bensérazide qu’à partir des préparations standard de lévodopa/carbidopa. En conséquence, pour les patients traités par les préparations standard de lévodopa/bensérazide, une réduction plus importante de la dose de lévodopa pourra être nécessaire lors de l’instauration du traitement par l’entacapone.
Insuffisance rénale : l’insuffisance rénale n’influence pas le profil pharmacocinétique de l’entacapone et il n’est donc pas nécessaire d’ajuster la posologie. Toutefois, une augmentation de l’intervalle entre les prises pourra être envisagée chez les patients dialysés (voir rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique (voir rubrique 4.3).
Sujets âgés : aucun ajustement de la posologie d’entacapone n’est nécessaire chez les patients âgés.
Population pédiatrique
ENTACAPONE MYLAN ne doit pas être utilisé chez l’enfant en dessous de 18 ans compte tenu de l’absence de données concernant la sécurité d’emploi et l’efficacité.
Mode d’administration
L’entacapone est administré par voie orale simultanément avec chaque dose de lévodopa/carbidopa ou de lévodopa/ bensérazide.
L’entacapone peut être pris avec ou sans aliments (voir rubrique 5.2).
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· Insuffisance hépatique.
· Phéochromocytome.
· L’utilisation concomitante de l’entacapone et des inhibiteurs non sélectifs des monoamines oxydases (IMAO-A et IMAO-B), comme la phénelzine et la tranylcypromine, est contre-indiquée.
· L’utilisation concomitante de l’entacapone et d’une association d’IMAO-A sélectif et d’IMAO-B sélectif est contre-indiquée (voir rubrique 4.5).
· Antécédents de syndrome malin des neuroleptiques (SMN) et/ou de rhabdomyolyse non traumatique.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Le SMN, incluant la rhabdomyolyse et l’hyperthermie, se caractérise par des symptômes moteurs (rigidité, myoclonie, tremblements), des troubles psychiques (par exemple, agitation, confusion, coma), une hyperthermie, des troubles du système nerveux autonome (tachycardie, variation de la pression artérielle) et par des taux sériques élevés de créatine phosphokinase (CPK). Dans certains cas, seuls quelques‑uns de ces symptômes et/ou observations peuvent apparaître.
Ni le SMN, ni la rhabdomyolyse n’ont été rapportés en association avec un traitement par l’entacapone dans les études contrôlées lors de l’interruption brutale du traitement. Depuis la mise sur le marché, des cas isolés de SMN ont été signalés, particulièrement suite à une diminution ou un arrêt brutal de l’entacapone et d’autres médicaments dopaminergiques associés. En cas de nécessité, l’interruption de l’entacapone et d’autres traitements dopaminergiques sera progressive et dans le cas où des signes et/ou des symptômes apparaissent malgré un arrêt progressif de l’entacapone, une augmentation de la dose de lévodopa pourra être nécessaire.
L’entacapone doit être administré avec précaution chez les patients atteints de cardiopathies ischémiques.
En raison de son mode d’action, l’entacapone peut interférer avec le métabolisme de médicaments contenant un groupement catéchol et potentialiser leur action. L’entacapone devra donc être administré avec prudence chez les patients traités par des médicaments métabolisés par la catéchol-0-méthyl transférase (COMT), comme le rimitérole, l’isoprénaline, l’adrénaline, la noradrénaline, la dopamine, la dobutamine, l’alpha-méthyldopa et l’apomorphine (voir également rubrique 4.5).
L’entacapone est toujours administré comme adjuvant à la lévodopa. En conséquence, les précautions d’emploi de la lévodopa doivent également être prises en considération lors du traitement par l’entacapone. L’entacapone augmente plus la biodisponibilité de la lévodopa à partir des préparations standard de lévodopa/bensérazide (de 5 à 10 % de plus) qu’à partir des préparations standard de lévodopa/carbidopa. En conséquence, les effets indésirables dopaminergiques peuvent être plus fréquents lorsque l’entacapone est associé au traitement à base de lévodopa/bensérazide (voir également rubrique 4.8). Pour réduire les réactions indésirables dopaminergiques liées à la lévodopa, il est souvent nécessaire d’ajuster la posologie de la lévodopa durant les premiers jours ou les premières semaines suivant l’instauration du traitement par l’entacapone, en fonction de l’état clinique du patient (voir rubriques 4.2 et 4.8).
L’entacapone est susceptible d’aggraver l’hypotension orthostatique induite par la lévodopa.
L’entacapone doit être donné avec précautions aux patients qui prennent d’autres médicaments pouvant entraîner une hypotension orthostatique.
Lors des études cliniques, les effets indésirables dopaminergiques, par ex. les dyskinésies, ont été plus fréquemment observés chez les patients qui recevaient l’association entacapone plus agonistes dopaminergiques (comme la bromocriptine), la sélégiline ou l’amantadine, que chez ceux qui recevaient l’association placebo plus agonistes dopaminergiques, la sélégiline ou l’amantadine. La posologie des autres médicaments antiparkinsoniens pourra donc nécessiter un ajustement lors de l’instauration du traitement par entacapone.
Une somnolence et des accès de sommeil d’apparition soudaine ont été observés lors de la prise d’entacapone en association avec la lévodopa chez des patients atteints de la maladie de Parkinson.
Une prudence particulière doit être recommandée en cas de conduite de véhicules ou d’utilisation de machines (voir également la rubrique 4.7).
Pour les patients présentant une diarrhée, un suivi du poids est recommandé afin d’éviter une perte de poids potentielle excessive. Une diarrhée prolongée ou persistante survenant lors de la prise d’entacapone peut être un signe de colite. En cas de diarrhée prolongée ou persistante, le médicament doit être arrêté et un traitement médical approprié ainsi que des investigations doivent être envisagés.
Trouble du contrôle des pulsions
Les patients devront être étroitement surveillés pour déceler des troubles de contrôle des pulsions. Les patients et leurs soignants doivent être informés que des troubles du comportement affectant le contrôle des pulsions, incluant le jeu pathologique, une augmentation de la libido et une hypersexualité, des dépenses ou des achats compulsifs ainsi que des frénésies ou pulsions alimentaires, peuvent survenir chez les patients traités par agoniste de la dopamine ou par d’autres traitements dopaminergiques comportant de la lévodopa incluant ENTACAPONE MYLAN en association avec la lévodopa. Le traitement devra être revu si de tels symptômes apparaissent.
Pour les patients présentant une anorexie progressive, une asthénie et une perte de poids sur une durée relativement courte, un examen médical général incluant une évaluation de la fonction hépatique doit être considéré.
Les comprimés d’ENTACAPONE MYLAN contiennent du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Au cours d’études en dose unique réalisées chez des volontaires sains, aucune interaction n’a été observée entre l’entacapone et l’imipramine ou entre l’entacapone et le moclobémide. De même, aucune interaction n’a été constatée entre l’entacapone et la sélégiline au cours d’études à doses répétées réalisées chez des patients parkinsoniens. Cependant, l’expérience clinique est limitée pour l’utilisation de l’entacapone en association avec certains médicaments, comme les inhibiteurs de la MAO-A, les antidépresseurs tricycliques, les inhibiteurs de la recapture de le noradrénaline (comme la désipramine, la maprotiline et la venlafaxine) et les médicaments, qui sont métabolisés par la COMT (par ex., substances contenant un groupement catéchol : rimitérol, isoprénaline, adrénaline, noradrénaline, dopamine, dobutamine, alpha-méthyldopa, apomorphine et paroxétine). Une association de ces médicaments à l’entacapone doit être réalisée avec prudence (voir rubriques 4.3 et 4.4).
L’entacapone peut être utilisé avec la sélégiline (un inhibiteur sélectif de la MAO-B), mais les doses quotidiennes de sélégiline ne doivent pas dépasser 10 mg.
L’entacapone peut former des chélates avec le fer au niveau du tractus gastro-intestinal. L’entacapone et les préparations à base de fer devront donc être administrés à au moins 2 à 3 heures d’intervalle (voir rubrique 4.8).
L’entacapone se lie au site II de liaison de l’albumine humaine, sur lequel se lient également un certain nombre d’autres médicaments, dont le diazépam et l’ibuprofène. Aucune étude d’interaction clinique avec le diazépam et les anti-inflammatoires non stéroïdiens n’a été conduite. Selon les études in vitro, aucun déplacement significatif n’est attendu aux concentrations thérapeutiques de ces médicaments.
Du fait de son affinité in vitro au cytochrome P450 2C9 (voir rubrique 5.2), l’entacapone peut potentiellement interférer avec les médicaments dont le métabolisme est dépendant de cette isoenzyme, tels que la S-warfarine. Toutefois, dans une étude d’interactions médicamenteuses chez des volontaires sains, l’entacapone n’a pas modifié les taux plasmatiques de la S-warfarine, tandis que l’ASC de la R-warfarine a augmenté en moyenne de 18 % [CI90 11 % - 26 %]. Les valeurs d’INR ont augmenté en moyenne de 13 % [CI90 6 % - 19 %]. Ainsi, un contrôle de l’INR est recommandé quand un traitement par l’entacapone est instauré chez les patients sous warfarine.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Aucun effet tératogène évident ou effet fœtotoxique primaire n’a été observé lors des études chez l’animal, au cours desquelles les doses de l’entacapone étaient notablement supérieures aux doses thérapeutiques utilisées chez l’Homme. En l’absence de données concernant l’utilisation de l’entacapone chez la femme enceinte, l’entacapone ne doit pas être utilisé pendant la grossesse.
Allaitement
Au cours des études chez l’animal, l’entacapone a été excrété dans le lait. La tolérance de l’entacapone chez les nouveau-nés est inconnue. Les femmes traitées par l’entacapone ne doivent pas allaiter.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les patients traités par l’entacapone en association avec la lévodopa et présentant une somnolence et/ou des accès de sommeil d’apparition soudaine doivent être informés qu’ils ne doivent pas conduire de véhicules ni exercer une activité où une altération de leur vigilance pourrait les exposer eux-mêmes ou d’autres personnes à un risque d’accident grave ou de décès (par exemple, l’utilisation de machines) jusqu’à la disparition de ces effets (voir rubrique 4.4).
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés avec l’entacapone sont liés à l’augmentation de l’activité dopaminergique et se produisent le plus souvent en début de traitement. La réduction de la posologie de la lévodopa permet de diminuer la sévérité et la fréquence de ces effets. Les autres effets indésirables les plus fréquents sont des symptômes gastro-intestinaux incluant des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales, de la constipation et de la diarrhée. Les urines peuvent prendre une coloration brun-rouge sous l’effet de l’entacapone, mais c’est un phénomène bénin.
Habituellement, les effets indésirables liés à l’entacapone sont d’intensité légère à modérée. Lors des études cliniques, les effets indésirables les plus fréquents ayant imposé l’arrêt du traitement par l’entacapone ont été des symptômes gastro-intestinaux (diarrhée 2,5 %, par exemple) ainsi que des effets indésirables liés à une augmentation de l’activité dopaminergique de la lévodopa (dyskinésies 1,7 % par exemple).
Selon les données rassemblées à partir d’études cliniques comprenant 406 patients traités par le médicament et 296 patients traités par placebo, les dyskinésies (27 %), les nausées (11 %), la diarrhée (8 %), les douleurs abdominales (7 %) et la sécheresse de la bouche (4,2 %) ont été rapportées significativement plus fréquemment avec l’entacapone qu’avec le placebo.
Certains effets indésirables tels que les dyskinésies, les nausées et les douleurs abdominales peuvent être plus fréquents lors de l’administration de doses élevées d’entacapone (1 400 à 2 000 mg par jour) que lors d’administration de doses plus faibles.
Les effets indésirables mentionnés dans le Tableau 1 ci-dessous sont ceux recueillis lors des études cliniques menées avec l’entacapone et depuis sa mise sur le marché.
Tableau 1 : Effets indésirables
Les effets indésirables sont classés par ordre décroissant de fréquence, selon la convention suivante : Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections psychiatriques
· Fréquent :
insomnies, hallucinations, confusion, rêves anormaux.
· Très rare :
agitation.
Affections du système nerveux
· Très fréquent :
dyskinésies.
· Fréquent :
aggravation du syndrome parkinsonien, vertiges, dystonie, hyperkinésie.
Affections cardiaques*
· Fréquent :
manifestations de cardiopathie ischémique autres que l’infarctus du myocarde (par exemple, l’angor).
· Peu fréquent :
infarctus du myocarde.
Affections gastro-intestinales
· Très fréquent :
nausées.
· Fréquent :
diarrhée, douleurs abdominales, sécheresse de la bouche, constipation, vomissements.
· Très rare :
anorexie.
· Fréquence indéterminée :
colite.
Affections hépatobiliaires
· Rare :
anomalies des tests de la fonction hépatique.
· Fréquence indéterminée :
hépatite de type cholestatique (voir rubrique 4.4).
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
· Rare :
rash érythémateux ou maculopapuleux.
· Très rare :
urticaire.
· Fréquence indéterminée :
coloration anormale de la peau, des cheveux, de la barbe et des ongles.
Affections du rein et des voies urinaires
· Très fréquent :
coloration des urines.
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
· Fréquent :
Fatigue, hypersudation, chute.
· Très rare :
Perte de poids.
* Les incidences des infarctus du myocarde et des autres manifestations de cardiopathie ischémique (0,43 % et 1,54 % respectivement) sont issues d’une analyse de 13 études en double aveugle impliquant 2 082 patients présentant des fluctuations motrices de fin de dose et recevant de l’entacapone.
Des cas isolés de somnolence diurne excessive et d’accès de sommeil d’apparition soudaine ont été rapportés sous entacapone en association à la lévodopa.
Troubles du contrôle des impulsions :
Jeu pathologique, augmentation de la libido, hypersexualité, dépenses ou achats compulsifs, frénésie ou pulsions alimentaires peuvent survenir chez les patients traités par des agonistes dopaminergiques et/ou d'autres traitements dopaminergiques contenant de l’ENTACAPONE MYLAN associé à de la lévodopa (voir rubrique 4.4).
Des cas isolés de SMN ont été signalés suite à une diminution ou un arrêt brutal de l’entacapone et d’autres médicaments dopaminergiques.
Des cas isolés de rhabdomyolyse ont été signalés.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Des cas isolés de surdosage pour lesquels la dose quotidienne rapportée la plus élevée était de 16 000 mg ont été rapportés après la commercialisation. Dans ces cas, les symptômes et signes aigus de surdosage rapportés incluaient une confusion, une diminution de l'activité, une somnolence, une hypotonie, une coloration anormale de la peau et une urticaire. Le traitement de l'intoxication aiguë est symptomatique.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Mécanisme d’action
L’entacapone appartient à une nouvelle classe thérapeutique, la classe des inhibiteurs de la catéchol Ométhyltransférase (COMT). C’est un inhibiteur spécifique et réversible de la COMT qui agit principalement au niveau périphérique, et qui est destiné à être administré en association avec des médicaments contenant de la lévodopa.
L’entacapone diminue la biotransformation de la lévodopa en 3-O-méthyldopa (3-0MD) par inhibition de l’enzyme COMT. Ceci conduit à une augmentation de l’ASC (Aire sous la Courbe) de la lévodopa. La quantité de lévodopa disponible au cerveau est augmentée. L’entacapone prolonge donc la réponse clinique à la lévodopa.
Effets pharmacodynamiques
L’entacapone inhibe l’enzyme COMT principalement dans les tissus périphériques. L’inhibition de la COMT dans les hématies est proportionnelle à la concentration plasmatique de l’entacapone indiquant clairement que l’inhibition de la COMT est réversible.
Efficacité et sécurité clinique
Dans deux études en double aveugle de phase III portant sur un total de 376 patients atteints de la maladie de Parkinson et de fluctuations motrices de fin de dose, l’entacapone ou un placebo a été administré avec chaque dose de lévodopa/inhibiteurs de la dopa décarboxylase. Les résultats figurent dans le Tableau 2. Ont été mesurés dans l’étude I, la période ON quotidienne (en heures) à partir des carnets du patient et dans l’étude II, la proportion quotidienne de période ON.
Tableau 2 : Période ON quotidienne (moyenne ±D.S.)
Etude I : Période ON quotidienne (h)
Entacapone (n=85)
Placebo (n=86)
Différence
Valeur initiale
9,3 ±2,2
9,2 ±2,5
Semaines 8-24
10,7 ±2,2
9,4 ±2,6
1 h 20 min (8,3 %) IC95% 45 min, 1 h 56 min
Etude II : Proportion de période ON (%) quotidienne
Entacapone (n=103)
Placebo (n=102)
Différence
Valeur initiale
60,0 ±15,2
60,8 ±14,0
Semaines 8-24
66,8 ±14,5
62,8 ±16,80
4,5 % (0 h 35 min) IC95% 0,93 % ; 7,97 %
Des diminutions correspondantes des périodes OFF ont été observées.
La réduction des périodes OFF par rapport au niveau initial était de -24 % dans le groupe entacapone et de 0 % dans le groupe placebo dans l’étude I. Les valeurs correspondantes pour l’étude II étaient de -18 % et de -5 %.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Caractéristiques générales du principe actif
Absorption
Les variations intra- et interindividuelles de l’absorption de l’entacapone sont importantes.
Les concentrations plasmatiques maximales (Cmax) sont généralement atteintes environ 1 heure après l’administration d’un comprimé de 200 mg d’entacapone. Le produit est sujet à un effet de premier passage hépatique important. La biodisponibilité de l’entacapone est d’environ 35 % après administration d’une dose orale. La nourriture n’a pas d’influence significative sur l’absorption de l’entacapone.
Distribution
Après absorption par le tractus gastro-intestinal, l’entacapone est rapidement distribué dans les tissus périphériques avec un volume de distribution de 20 litres à l’état d’équilibre (Vdss). Environ 92 % de la dose est éliminée lors de la phase β avec une demi-vie d’élimination courte de 30 minutes. La clairance totale de l’entacapone est d’environ 800 ml/min.
L’entacapone est fortement lié aux protéines plasmatiques, principalement à l’albumine. Dans le plasma humain, la fraction non liée est d’environ 2,0 %, dans la fourchette des concentrations thérapeutiques. À ces mêmes concentrations, l’entacapone ne modifie pas la fixation de molécules fortement liées aux protéines plasmatiques (p. ex. warfarine, acide salicylique, phénylbutazone ou diazépam). L’entacapone n’est pas non plus déplacé de manière significative par ces médicaments pour des concentrations thérapeutiques ou plus élevées.
Biotransformation
Une faible quantité d’entacapone, qui est l’isomère (E), est convertie en isomère (Z). L’isomère (E) représente 95 % de l’ASC de l’entacapone. L’isomère (Z) et les autres métabolites retrouvés à l’état de trace constituent les 5 % restants.
Des données provenant d’études in vitro utilisant des préparations hépatiques microsomales humaines indiquent que l’entacapone inhibe le cytochrome P450 2C9 (IC50~4 μM). L’entacapone a montré une inhibition faible ou nulle des autres types d’isoenzymes P450 (CYP1A2, CYP2A6, CYP2D6, CYP2E1, CYP3A et CYP2C19) (voir rubrique 4.5).
Élimination
L’élimination de l’entacapone s’effectue principalement par voie métabolique non rénale. Il est estimé qu’environ 80 à 90 % de la dose est excrétée dans les fèces, bien que ceci n’ait pas été démontré chez l’Homme. Environ 10 à 20 % sont excrétés dans les urines. L’entacapone sous forme inchangée n’est détecté qu’à l’état de traces dans les urines.
La majeure partie (95 %) du produit excrétée dans les urines est retrouvée sous forme glycuroconjuguée. Seulement 1 % environ des métabolites retrouvés dans les urines résultent d’un métabolisme oxydatif.
Autres populations particulières
Patients âgés
Les propriétés pharmacocinétiques de l’entacapone sont similaires chez les adultes jeunes et âgés.
Insuffisance hépatique
La biotransformation du médicament est ralentie chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (Child-Pugh Classe A et B). Il en résulte une augmentation des concentrations plasmatiques de l’entacapone dans les phases d’absorption et d’élimination (voir rubrique 4.3).
Insuffisance rénale
L’insuffisance rénale n’altère pas la pharmacocinétique de l’entacapone. Cependant, des prises plus espacées pourront être envisagées chez les patients dialysés.
5.3. Données de sécurité préclinique
Cellulose microcristalline, mannitol, hydroxypropylcellulose faiblement substituée, stéarate de magnésium, huile végétale hydrogénée.
Pelliculage
Hypromellose, dioxyde de titane (E171), glycérol, stéarate de magnésium, saccharose, polysorbate 80, oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172).
3 ans
Flacons : Après première ouverture du flacon, le médicament doit être conservé maximum 100 jours.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
30, 60, 100, 100x1, 200, 300 ou 400 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
30, 50, 60, 100, 250, 500 comprimés pelliculés en flacon blanc (HDPE) avec bouchon blanc opaque (PP)
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
117, ALLEE DES PARCS
69800 SAINT-PRIEST
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 222 765-3 ou 34009 222 765 3 3 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/ Aluminium).
· 222 767-6 ou 34009 222 767 6 2 : 60 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/ Aluminium).
· 222 768-2 ou 34009 222 768 2 3 : 100 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/ Aluminium).
· 222 769-9 ou 34009 222 769 9 1 : 200 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/ Aluminium).
· 222 770-7 ou 34009 222 770 7 3 : 300 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/ Aluminium).
· 582 508-2 ou 34009 582 508 2 8 : 400 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/ Aluminium).
· 222 771-3 ou 34009 222 771 3 4 : 30 comprimés en flacon blanc (HDPE) avec bouchon blanc opaque (PP).
· 222 773-6 ou 34009 222 773 6 3 : 50 comprimés en flacon blanc (HDPE) avec bouchon blanc opaque (PP).
· 222 774-2 ou 34009 222 774 2 4 : 60 comprimés en flacon blanc (HDPE) avec bouchon blanc opaque (PP).
· 222 775-9 ou 34009 222 775 9 2 : 100 comprimés en flacon blanc (HDPE) avec bouchon blanc opaque (PP).
· 275 163-8 ou 34009 275 163 8 2 : 250 comprimés en flacon blanc (HDPE) avec bouchon blanc opaque (PP).
· 582 509-9 ou 34009 582 509 9 6 : 500 comprimés en flacon blanc (HDPE) avec bouchon blanc opaque (PP).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 22/07/2021
ENTACAPONE MYLAN 200 mg, comprimé pelliculé
Entacapone
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que ENTACAPONE MYLAN 200 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ENTACAPONE MYLAN 200 mg, comprimé pelliculé ?
3. Comment prendre ENTACAPONE MYLAN 200 mg, comprimé pelliculé ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver ENTACAPONE MYLAN 200 mg, comprimé pelliculé ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : médicaments antiparkinsoniens, autres agents dopaminergiques - code ATC : N04 BX 02
Ne prenez jamais ENTACAPONE MYLAN 200 mg, comprimé pelliculé :
· si vous êtes allergique à l’entacapone ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6. Les symptômes d'allergie comprennent : un essoufflement, une respiration sifflante ou des difficultés à respirer, un gonflement du visage, des lèvres, de la langue ou d'autres parties du corps, des éruptions cutanées, des démangeaisons ou de l'urticaire sur la peau ;
· si vous avez un phéochromocytome, une tumeur de la glande surrénale (une glande située proche des reins) car cela peut augmenter le risque d’hypertension sévère ;
· si vous prenez certains antidépresseurs connus sous le nom d’inhibiteurs non sélectifs de la monoamine oxydase (IMAO), comme la phénelzine et la tranylcypromine (contactez votre médecin ou votre pharmacien pour savoir si votre traitement antidépresseur est compatible avec ENTACAPONE MYLAN) ;
· si vous prenez des inhibiteurs réversibles de la monoamine oxydase de type A (comme le moclobémide) avec des inhibiteurs de la monoamine oxydase de type B (comme la sélégiline) ;
· si vous avez une maladie du foie ;
· si vous avez souffert d’une réaction rare aux médicaments antipsychotiques appelée syndrome malin des neuroleptiques (SMN). Voir rubrique 4 de cette notice (Quels sont les effets indésirables éventuels ?) pour les symptômes du SMN ;
· si vous avez déjà souffert d’un trouble musculaire rare appelé rhabdomyolyse qui n’a pas été provoqué par un traumatisme. La rhabdomyolyse provoque des douleurs, une sensibilité et une faiblesse musculaire, une sensibilité à la pression et peut conduire à des problèmes rénaux.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant de prendre ENTACAPONE MYLAN :
· si vous avez déjà eu une crise cardiaque ou toute autre maladie du cœur ;
· si vous prenez un médicament qui peut diminuer votre pression sanguine lorsque vous vous levez d’une chaise ou de votre lit (sensation de vertige ou étourdissements) ;
· si vous ressentez une douleur musculaire inexpliquée, une sensibilité ou une faiblesse musculaire, ou une sensibilité à la pression ;
· si vous présentez une diarrhée chronique, consultez votre médecin car il peut s’agir d’une inflammation du côlon (gros intestin) ;
· si vous présentez une diarrhée, un suivi du poids est recommandé afin d’éviter une perte de poids potentiellement excessive ;
· si vous présentez une perte progressive de l’appétit, une faiblesse, un épuisement et une perte de poids sur une durée relativement courte. Votre médecin pourra décider de pratiquer un examen médical général incluant une évaluation de la fonction hépatique.
Veuillez informer votre médecin si vous, votre famille ou la personne qui vous soigne trouvez que vous avez développé des pulsions ou des envies de vous comporter de façon inhabituelle, ou si vous ne pouvez pas résister à vos pulsions, à diriger ou contrôler vos tentations d'exercer certaines activités susceptibles de nuire à vous-même ou à autrui. Ces comportements sont appelés troubles du contrôle des pulsions et peuvent inclure le jeu addictif, des excès alimentaires ou des excès de dépense d’argent, une libido anormalement élevée ou une augmentation des pensées ou des sentiments sexuels. Votre médecin peut avoir besoin de revoir vos traitements.
Comme les comprimés d’ENTACAPONE MYLAN doivent être pris en association avec des médicaments contenant de la lévodopa, veuillez lire également la notice de ces médicaments avec attention.
La dose des autres médicaments qui traitent la maladie de Parkinson doit être ajustée avant de commencer à prendre ENTACAPONE MYLAN. Suivez les instructions que le médecin vous a données.
Le syndrome malin des neuroleptiques (SMN) est une réaction sévère mais rare à certains médicaments, et peut survenir en particulier lorsque ENTACAPONE MYLAN et d’autres médicaments qui traitent la maladie de Parkinson sont arrêtés brutalement ou si leur dose est diminuée rapidement (pour les caractéristiques du SMN, voir rubrique 4 « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »). Votre médecin vous conseillera d’arrêter progressivement le traitement avec ENTACAPONE MYLAN ainsi que les autres médicaments qui traitent la maladie de Parkinson.
ENTACAPONE MYLAN pris avec de la lévodopa peut provoquer une somnolence et des accès de sommeil d’apparition soudaine. Si cela arrive, vous ne devez pas conduire ou utiliser des outils ou des machines (voir rubrique « Conduite de véhicules et utilisation de machines »).
Enfants et adolescents
Il n’existe qu’une expérience limitée avec ENTACAPONE MYLAN chez les patients de moins de 18 ans. Dès lors, l’utilisation d’ENTACAPONE MYLAN chez les enfants n’est pas recommandée.
L’utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares).
Autres médicaments et ENTACAPONE MYLAN 200 mg, comprimé pelliculé
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, même s’il s’agit d’un médicament obtenu sans ordonnance ou à base de plantes.
En particulier, prévenez votre médecin si vous prenez l’un des médicaments suivants :
· le rimitérol, l’isoprénaline, l’adrénaline, la noradrénaline, la dopamine, la dobutamine, l’alpha-méthyldopa, l’apomorphine ;
· des antidépresseurs : antidépresseur tricyclique (comme l’amitriptyline, la désipramine), la maprotiline, la venlafaxine, la paroxétine, des inhibiteurs réversibles de la monoamine oxydase de type A (comme la moclobémide) ;
· la warfarine (utilisée pour fluidifier le sang) ;
· les suppléments de fer. ENTACAPONE MYLAN peut rendre votre digestion du fer plus difficile. Donc, ne prenez pas en même temps ENTACAPONE MYLAN avec des suppléments de fer. Après la prise de l’un des deux, attendez au moins 2 à 3 heures avant de prendre l’autre.
ENTACAPONE MYLAN 200 mg, comprimé pelliculé avec des aliments, boissons et de l’alcool
Sans objet.
Ne prenez pas ENTACAPONE MYLAN pendant la grossesse ou si vous allaitez.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Associé à la lévodopa, ENTACAPONE MYLAN peut diminuer votre tension artérielle, ce qui pourrait vous provoquer des étourdissements ou des sensations de vertige. Soyez particulièrement prudent si vous conduisez ou si vous utilisez des outils ou des machines.
Associé à la lévodopa, ENTACAPONE MYLAN peut vous rendre très somnolent ou parfois vous amener à des accès de sommeil d’apparition soudaine. Si cela arrive, vous ne devez pas conduire ou utiliser des outils ou des machines.
ENTACAPONE MYLAN 200 mg, comprimé pelliculé contient un sucre appelé saccharose.
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
ENTACAPONE MYLAN est utilisé en association avec les médicaments à base de lévodopa (soit lévodopa/carbidopa, soit lévodopa/bensérazide). D’autres médicaments qui traitent la maladie de Parkinson peuvent aussi vous être prescrits en compléments.
La dose recommandée d’ENTACAPONE MYLAN est d’un comprimé à 200 mg avec chaque dose de lévodopa. La dose maximale recommandée est de 10 comprimés par jour, c’est-à-dire 2 000 mg d’ENTACAPONE MYLAN. Ce médicament peut être pris avec ou sans nourriture.
Patients souffrant de problèmes rénaux
Si vous êtes sous dialyse suite à des problèmes rénaux, votre médecin peut vous demander d’espacer les prises.
Si vous avez pris plus de ENTACAPONE MYLAN 200 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû
En cas de surdosage, veuillez consulter votre médecin ou adressez-vous immédiatement à l’hôpital le plus proche. Les symptômes comprennent une confusion, une diminution de l'activité, une somnolence, une diminution du tonus musculaire, une décoloration de la peau et de l'urticaire.
Si vous oubliez de prendre ENTACAPONE MYLAN 200 mg, comprimé pelliculé
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre ENTACAPONE MYLAN 200 mg, comprimé pelliculé
N’arrêtez pas la prise d’ENTACAPONE MYLAN sauf si c’est votre médecin qui vous le demande. Dans ce cas, votre médecin peut nécessiter de réajuster la posologie de vos autres traitements antiparkinsoniens. Un arrêt brutal d’ENTACAPONE MYLAN et des autres médicaments qui traitent la maladie de Parkinson peut entraîner des effets indésirables (voir rubrique 2 de cette notice Avertissements et précautions).
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
Les effets indésirables provoqués par ENTACAPONE MYLAN sont habituellement légers à modérés.
Certains effets indésirables sont souvent causés par l’augmentation des effets du traitement par la lévodopa et se manifestent généralement en début de traitement. Si vous constatez de tels effets en début de traitement par ENTACAPONE MYLAN, contactez votre médecin afin qu’il ajuste éventuellement la posologie de la lévodopa.
Prévenez votre médecin si vous ressentez les effets indésirables suivants :
· Chez des patients traités par ENTACAPONE MYLAN associé à la lévodopa, des cas de somnolences excessives pendant la journée et des cas d’accès de sommeil d’apparition soudaine.
· Des cas de syndrome malin des neuroleptiques (SMN), réaction sévère rare à des médicaments utilisés pour traiter des troubles du système nerveux central, peuvent se produire lorsque ces médicaments sont interrompus ou arrêtés brusquement. Ceci est caractérisé par de la rigidité, des spasmes musculaires (myoclonie), des tremblements, une agitation, une confusion, un coma, une température corporelle élevée, un rythme cardiaque accéléré et une pression sanguine instable.
· Un trouble musculaire rare mais grave (rhabdomyolyse) qui entraîne douleur, sensibilité et faiblesse des muscles et peut mener à des problèmes rénaux.
· Une incapacité à résister à l'envie d'accomplir une action qui pourrait être dangereuse, ce qui inclut :
o incapacité à résister à la pulsion du jeu malgré des conséquences sérieuses sur le plan personnel ou familial ;
o altération ou augmentions des intérêts et comportements sexuels, très préoccupants pour le patient et autrui, par exemple des pulsions sexuelles ;
o envies incontrôlables et excessives de faire du shopping ou de dépenser de l’argent ;
o frénésie alimentaire (manger de grandes quantités de nourriture dans un court laps de temps) ou pulsion alimentaire (manger plus de nourriture que d'habitude et plus qu'il n'en faut pour satisfaire votre faim).
Si vous ressentez l’un de ces comportements, parlez-en à votre médecin ; il discutera avec vous des moyens de gérer ou de réduire les symptômes.
· Une crise cardiaque (les symptômes comprennent des douleurs thoraciques qui peuvent donner la sensation de se déplacer vers d'autres parties de votre corps comme votre bras gauche, la mâchoire et le cou, un essoufflement, de l'anxiété, une sensation de tête légère et des nausées (sensation de malaise) ou vomissements. Il s’agit d’un effet indésirable peu fréquent (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 100).
· inflammation du côlon (colite ; les symptômes comprennent une diarrhée prolongée ou persistante) ou une inflammation du foie (hépatite) avec jaunissement de la peau et du blanc des yeux. La fréquence de ces effets indésirables est indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Autres effets indésirables
Très fréquent (pouvant affecter plus de 1 personne sur 10) :
· mouvements incontrôlables avec des difficultés pour effectuer des mouvements volontaires (dyskinésies),
· nausées,
· coloration bénigne brun-rougeâtre des urines.
Fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
· mouvements incontrôlables (hyperkinésies), aggravation des symptômes de la maladie de Parkinson, contractions musculaires prolongées (dystonie),
· vomissements, diarrhée, douleur abdominale, constipation, sécheresse buccale,
· sensations vertigineuses, fatigue, augmentation de la transpiration, chutes,
· hallucinations (voir, entendre, avoir la sensation, sentir des choses qui ne sont pas réelles), insomnie, rêves très marquants, confusion,
· symptômes cardiaques ou artériels (par exemple, douleur thoracique, angine de poitrine).
Rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :
· éruptions cutanées caractérisées par des rougeurs ou des bosses sur la peau,
· résultats anormaux des tests de la fonction hépatique.
Très rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) :
· agitation,
· perte d’appétit, perte de poids,
· urticaire.
Fréquences indéterminée/
· coloration anormale de la peau, des cheveux, de la barbe et des ongles.
Lors de l’administration de doses plus élevées d’ENTACAPONE MYLAN (1 400 à 2 000 mg par jour), certains des effets indésirables peuvent être plus fréquents :
· mouvements incontrôlables, avec des difficultés pour réaliser des mouvements volontaires (dyskinésies),
· sensation de malaise (nausées),
· douleurs abdominales.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et sur l’étiquette du flacon après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Après première ouverture du flacon, le médicament doit être conservé au maximum 100 jours.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient ENTACAPONE MYLAN 200 mg, comprimé pelliculé
· La substance active est : entacapone.
Entacapone ................................................................................................................... 200 mg
Pour chaque comprimé
· Les autres composants sont :
Cellulose microcristalline, mannitol, hydroxypropylcellulose faiblement substituée, huile végétale hydrogénée, stéarate de magnésium.
Le pelliculage contient : hypromellose, polysorbate 80, glycérol, stéarate de magnésium, saccharose, oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172), dioxyde de titane (E171).
Qu’est-ce que ENTACAPONE MYLAN 200 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur
Comprimé pelliculé orange clair, ovale, biconvexe, gravé « EE200 » sur une face et « M » sur l’autre face.
Les comprimés sont conditionnés sous plaquettes de 30, 60, 100, 100x1, 200, 300 ou 400 comprimés ou en flacons de 30, 50, 60, 100, 250 ou 500 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
MYLAN S.A.S.
117, ALLEE DES PARCS
69800 SAINT-PRIEST
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
MYLAN S.A.S.
117, ALLEE DES PARCS
69800 SAINT-PRIEST
MCDERMOTT LABORATORIES LIMITED TRADING AS GERARD LABORATORIES
35/36 BALDOYLE INDUSTRIAL ESTATE,
GRANGE ROAD,
DUBLIN 13
Irlande
ou
MYLAN HUNGARY KFT
H-2900 KOMAROM
MYLAN UTCA 1
HONGRIE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).