ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé sécable
- Date de commercialisation : 01/04/2008
- Statut de commercialisation : Autorisation abrogée
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : ARROW GENERIQUES
Les compositions de ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | HYDROCHLOROTHIAZIDE | 2064 | 12,5 mg | SA |
Comprimé | MALÉATE D'ÉNALAPRIL | 3682 | 20 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) thermoformée(s) aluminium PVC de 28 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3847990
- Code CIP3 : 3400938479904
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 15/02/2017
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 17/08/2017
ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Maléate d’énalapril.................................................................................................................. 20 mg
Hydrochlorothiazide............................................................................................................. 12,5 mg
Pour un comprimé sécable.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
Chaque comprimé contient 20 mg de maléate d'énalapril et 12,5 mg d'hydrochlorothiaizde.
Fonction rénale normale :
La posologie habituelle est d'un comprimé en une prise quotidienne.
Insuffisance rénale :
· Clairance de la créatinine entre 30 et 80 ml/min: la posologie habituelle est d'un demi-comprimé en une prise quotidienne. Chez ces malades, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine, par exemple tous les deux mois en période de stabilité thérapeutique;
· Clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min ou créatininémie supérieure à 250 μmol/l: contre-indication.
Sujet âgé:
Il est recommandé d'initier le traitement à la posologie d'un demi-comprimé, dans le cas où il existerait une baisse physiologique de la fonction rénale (voir rubrique 4.4).
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE en cas de :
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1
· antécédent d'angio-œdème (œdème de Quincke) lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion et/ou angio-œdème héréditaire ou idiopathique,
· l’association d’ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB à des médicaments contenant de l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1).
Ce médicament EST GENERALEMENT DECONSEILLE en cas de :
· associations avec les diurétiques hyperkaliémiants, les sels de potassium, le lithium et l'estramustine (voir rubrique 4.5),
· sténose bilatérale de l'artère rénale ou sur rein fonctionnellement unique,
· hyperkaliémie,
· 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.4 et 4.6).
Liées à l’hydrochlorothiazide
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE en cas de :
· Hypersensibilité aux sulfamides ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 (l’hydrochlorothiazide est une substance dérivée des sulfamides)
· insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min), anurie
· insuffisance hépatique sévère, encéphalopathie hépatique.
Ce médicament EST GENERALEMENT DECONSEILLE dans les situations suivantes : grossesse (1er trimestre), association avec le lithium et le sultopride (voir rubrique 4.5), en cas de sténose bilatérale de l'artère rénale ou sur rein fonctionnellement unique et en cas d'hyperkaliémie.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Liées à l'énalapril
Toux :
Une toux sèche a été rapportée avec l'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance ainsi que par sa disparition à l'arrêt du traitement. L'étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme. Dans le cas où la prescription d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion s'avère indispensable, la poursuite du traitement peut être envisagée.
Risque de neutropénie/agranulocytose sur terrain immunodéprimé :
Des inhibiteurs de l'enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou dépression médullaire lorsqu'ils étaient administrés:
· à doses élevées,
· chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant (allopurinol, procaïnamide)
Parmi ces patients, certains ont développé des infections sévères ne répondant au traitement antibiotique intensif dans quelques cas. En cas d'association médicamenteuse multiple, surveiller étroitement la tolérance hématologique et rénale. Informer les patients qu’ils doivent mentionner tout signe d’infection.
Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements. Toutefois, si un inhibiteur de l'enzyme de conversion doit être administré chez ce type de patients, le rapport bénéfice/risque sera soigneusement mesuré.
Angio-œdème (œdème de Quincke) :
Un angio-œdème de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion, énalapril inclus. Ce phénomène peut survenir à tout moment du traitement.
Dans de tels cas, l'énalapril doit être arrêté immédiatement et le patient surveillé jusqu'à disparition de l'œdème. Même dans les cas où l’œdème ne concerne que la langue, sans détresse respiratoire, les patients peuvent nécessiter une observation prolongée car le traitement par antihistaminiques et corticostéroïdes peut se révéler insuffisant.
Des cas fatals dus à un angio-oedème associé à un œdème du larynx ou de la langue ont été rapportés très rarement.
Lorsque la langue, la glotte ou le larynx sont impliqués, les patients risquent de présenter une obstruction des voies respiratoires, surtout en cas d’antécédents de chirurgie des voies respiratoires Lorsque l'œdème n'intéresse que la face et les lèvres, l'évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient été utilisés pour soulager les symptômes.
L'angio-œdème associé à un œdème laryngé peut être fatal. Lorsqu'il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une solution d'adrénaline sous-cutanée à 1/1000 (0,3 ml à 0,5 ml), doit être administrée rapidement et les autres traitements appropriés visant à assurer la liberté des voies aériennes doivent être appliqués.
La prescription d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion ne doit plus être envisagée par la suite chez ces patients (voir rubrique 4.3).
Les patients ayant un antécédent d'œdème de Quincke non lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion ont un risque accru d'œdème de Quincke sous inhibiteur de l'enzyme de conversion.
On a rapporté une incidence plus forte d'angio-œdème chez les patients noirs par rapport aux autres patients.
L’utilisation simultanée de l’énalapril et de l’estramustine n’est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
Hyperkaliémie :
Une hyperkaliémie a été observée chez certains patients recevant un traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion, dont l'énalapril. Les facteurs de risque pour le développement d’une hyperkaliémie comprennent ceux de l’insuffisance rénale, l’aggravation de la fonction rénale, l’âge (> 70 ans), le diabète, les évènements intercurrents tels que la déshydratation, la décompensation cardiaque aigue, l’acidose métabolique et l’utilisation concomitante de diurétiques d’épargne potassique (par exemple spironolactone, éplérénone, triamtérène ou amiloride), de suppléments potassiques ou de substituts sodés contenant du potassium; ou les patients qui prennent d’autres médicaments associés à des augmentations des taux sériques de potassium (par exemple héparine). L’utilisation de suppléments potassiques, de diurétiques d’épargne potassique ou de substituts sodés contenant du potassium, en particulier chez les patients atteints d’insuffisance rénale, peut entrainer une augmentation significative des taux sériques de potassium. Une hyperkaliémie peut provoquer des arythmies sévères, parfois fatales. Si l’administration concomitante d’énalapril et de l’un des agents susmentionnés est jugée appropriée, elle doit être effectuée avec précaution, en contrôlant régulièrement des taux sériques de potassium
Hémodialyse :
Des réactions anaphylactoïdes (œdèmes de la langue et des lèvres avec dyspnée et baisse tensionnelle) ont également été observées au cours d'hémodialyses utilisant des membranes de haute perméabilité (polyacrylonitrile) chez des patients traités par inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Il est recommandé d'éviter cette association. Chez ces patients, l’utilisation d’un autre type de membrane de dialyse ou d’une autre classe d’agent antihypertenseur doit être envisagée.
Grossesse :
Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).
Différences ethniques : comme c’est le cas avec les autres IEC, l’effet hypotenseur de l’énalapril est apparemment moins efficace chez les patients noirs que chez les autres patients, probablement en raison d’une prévalence plus élevée de taux faibles de rénine au sein de la population noire hypertendue.
L'association de ce médicament avec le lithium est généralement déconseillée (voir rubrique 4.5).
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II (ARA II) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie et d’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, d’ARA II ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1).
Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathie diabétique.
Liées à l'hydrochlorothiazide
Les diurétiques thiazidiques doivent être utilisés avec précaution chez les patients atteints d’insuffisance hépatique ou de maladie hépatique évolutive, car des modifications mineures de l’équilibre hydrique et électrolytique peuvent précipiter la survenue d’une encéphalopathie hépatique. Dans ce cas d'atteinte hépatique, les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent induire une encéphalopathie hépatique. Dans ce cas, l'administration du diurétique doit être immédiatement interrompue.
Des cas de réaction de photosensibilité ont été rapportés lors de l'utilisation des diurétiques thiazidiques. (voir rubrique 4.8).
En cas de survenue de réaction de photosensibilité sous traitement, il est recommandé d'interrompre le traitement. Si une réadministration du traitement est indispensable, il est recommandé de protéger les zones exposées au soleil ou aux UVA artificiels.
Les réactions de sensibilité peuvent survenir chez les patients qui prennent des thiazides, qu’ils aient ou non des antécédents d’allergie ou d’asthme bronchique. Une exacerbation ou une activation d’un lupus érythémateux systémique ont été rapportées lors de l’utilisation de thiazides.
L'association de ce médicament avec le sultopride est généralement déconseillée (voir rubrique 4.5).
Liées à l'énalapril et à l’hydrochlorothiazide
L'administration de ce médicament est déconseillée en cas de sténose bilatérale de l'artère rénale ou sur rein fonctionnellement unique et en cas d'hyperkaliémie.
L'association de ce médicament avec le lithium est généralement déconseillée (voir rubrique 4.5).
Liées à l'énalapril
Enfant :
La tolérance et l'efficacité de ce médicament chez l'enfant n'ont pas été démontrées par des études contrôlées. Cependant, l'énalapril a été utilisé en cardiologie pédiatrique. Le traitement est initié en milieu hospitalier.
Risque d'hypotension artérielle et/ou d'insuffisance rénale (en cas d'insuffisance cardiaque, de déplétion hydrosodée, etc...) :
Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à pression artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d'insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose œdémato-ascitique.
Le blocage de ce système par un inhibiteur de l'enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable, une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
Sujet âgé :
Chez le sujet âgé, il peut être nécessaire d'utiliser une posologie plus faible (voir rubrique 4.2), dans le cas où il existe une baisse physiologique de la clairance de la créatinine, mesurée avant la mise en route du traitement (voir rubrique 4.4). La posologie est ajustée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle, a fortiori en cas de déplétion hydrosodée, afin d'éviter toute hypotension de survenue brutale.
Insuffisance rénale :
En cas d'insuffisance rénale (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min), le traitement est contre-indiqué.
Chez les patients dont la clairance de la créatinine est supérieure à 30 ml/min ainsi que chez ceux atteints de néphropathie glomérulaire, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine.
Insuffisance hépatique: dans de rares cas, des IEC ont été associés à un syndrome qui débute par un ictère cholestatique ou une hépatite, et qui évolue jusqu'à une nécrose hépatique fulminante et (quelquefois) le décès. On ne connaît pas le mécanisme de ce syndrome. Les patients recevant des IEC qui développent un ictère ou des élévations importantes des enzymes hépatiques doivent arrêter l'IEC et faire l'objet d'un suivi médical approprié.
Sujet ayant une athérosclérose connue :
Puisque le risque d'hypotension existe chez tous les patients, on sera particulièrement prudent chez ceux ayant une cardiopathie ischémique ou une insuffisance circulatoire cérébrale, en débutant le traitement à faible posologie.
Hypertension rénovasculaire :
LE TRAITEMENT DE L'HYPERTENSION ARTERIELLE RENOVASCULAIRE EST LA REVASCULARISATION. NEANMOINS, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion peuvent être utiles aux malades présentant une hypertension rénovasculaire dans l'attente de l'intervention correctrice ou lorsque cette intervention n'est pas possible.
Lorsque des patients atteints d’une sténose bilatérale des artères rénales ou d’une sténose de l’artère rénale d’un rein unique sont traités par des IEC, il existe un risque accru d’hypotension et d’insuffisance rénale. Une perte de la fonction rénale peut survenir, ne s’accompagnant que de légères modifications des taux sériques de créatinine.
Le traitement doit alors être institué avec une dose faible et une surveillance de la fonction rénale et de la kaliémie doit être exercée, certains patients ayant développé une insuffisance rénale fonctionnelle, réversible à l'arrêt du traitement.
Transplantation rénale: on ne dispose d’aucune expérience concernant l’administration d’énalapril à des patients ayant subi une transplantation rénale récente. Par conséquent, le traitement par énalapril n’est pas recommandé.
Autres populations à risque :
Chez les patients en insuffisance cardiaque sévère (stade IV) ou chez les patients diabétiques insulino-dépendants (tendance spontanée à l'hyperkaliémie), l'instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite.
Ne pas interrompre un traitement par bêta-bloquant chez un hypertendu atteint d'insuffisance coronarienne: l'IEC sera ajouté au bêta-bloquant.
Anémie :
Une anémie avec baisse du taux d'hémoglobine a été mise en évidence chez des patients transplantés rénaux ou hémodialysés, baisse d'autant plus importante que les valeurs de départ sont élevées.
Cet effet ne semble pas dose-dépendant mais serait lié au mécanisme d'action des inhibiteurs de l'enzyme de conversion.
Cette baisse est modérée, survient dans un délai de 1 à 6 mois puis reste stable. Elle est réversible à l'arrêt du traitement. Celui-ci peut être poursuivi chez ce type de patients en pratiquant un contrôle hématologique régulier.
Intervention chirurgicale : l’énalapril bloque la formation de l’angiotensine II et affecte de ce fait la capacité des patients à subir une chirurgie majeure ou une anesthésie au moyen d’agents induisant une hypotension à compenser via le système rénine-angiotensine. L’hypotension attribuable à ce mécanisme peut être corrigée par expansion volémique.
L'interruption thérapeutique, lorsqu'elle est possible, est donc recommandée l'avant-veille de l'intervention pour les inhibiteurs de l'enzyme de conversion à durée d'action longue, comme l'énalapril.
Sténose aortique / cardiomyopathie hypertrophique :
Comme avec tous les vasodilatateurs, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion doivent être administrés avec prudence chez les patients ayant une obstruction à l'éjection du ventricule gauche. Leur administration doit être évitée en cas de choc cardiogénique et d’obstruction significative d’un point de vue hémodynamique.
Réactions anaphylactoïdes lors de désensibilisation piqûres d'hyménoptères :
Des patients recevant des IEC lors de désensibilisation avec du venin d'hyménoptère ont rarement présenté des réactions anaphylactoïdes potentiellement fatales. Ces réactions furent évitées en arrêtant provisoirement le traitement par IEC avant chaque désensibilisation.
Réactions anaphylactoïdes lors d'aphérèses des LDL : Rarement, des patients traités par des IEC pendant une aphérèse des LDL (lipoprotéines de faible densité) par sulfate de dextran ont développé des réactions anaphylactiques potentiellement fatales. Ces réactions ont été évitées en interrompant temporairement le traitement par l’IEC avant chaque aphérèse.
Liées à l'hydrochlorothiazide
Equilibre hydro-électrolytique
Les diurétiques thiazidiques (dont l’hydrochlorothiazide) peuvent causer un déséquilibre hydrique ou électrolytique (hypokaliémie, hyponatrémie et alcalose hypochlorémique). Le déficit en chlorure est généralement léger et ne nécessite habituellement aucun traitement.
Les signes avant-coureurs d’un déséquilibre hydrique ou électrolytique sont: xérostomie, soif, faiblesse, léthargie, somnolence, agitation, douleurs ou crampes musculaires, fatigue musculaire, hypotension, oligurie, tachycardie et troubles gastro-intestinaux tels que nausées et vomissements.
Natrémie
Elle doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite. Tout traitement diurétique peut en effet provoquer une hyponatrémie, aux conséquences parfois graves. La baisse de la natrémie pouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent dans les populations à risque représentées par les sujets âgés, a fortiori dénutris, et les cirrhotiques (voir rubrique 4.8 et 4.9).
Par temps chaud, une hyponatrémie peut survenir chez les patients œdémateux.
Kaliémie
La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. Le risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,5 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec œdèmes et ascite, les coronariens, les insuffisants cardiaques. En effet, dans ce cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de trouble du rythme.
Chez les patients présentant un espace QT long, d'origine congénitale ou médicamenteuse, l'hypokaliémie favorise la survenue de troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointes, potentiellement fatales, surtout en présence d'une bradycardie.
Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle de potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
Calcémie
Les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent diminuer l'excrétion urinaire du calcium et entraîner une augmentation légère et souvent transitoire de la calcémie.
Une hypercalcémie franche peut être en rapport avec une hyperparathyroïdie méconnue. Dans ce cas, interrompre le traitement avant d'explorer la fonction parathyroïdienne.
Glycémie :
Le traitement par les diurétiques thiazidiques peut altérer la tolérance au glucose. Un ajustement posologique des agents antidiabétiques incluant l’insuline peut s’avérer nécessaire.Chez le diabétique, le contrôle de la glycémie doit être systématique.
Des augmentations des taux de cholestérol et de triglycérides peuvent être associées au traitement par diurétiques thiazidiques. Cependant, à la dose de 12,5 mg d’hydrochlorothiazide, les effets rapportés étaient minimes, voire inexistants. De plus, dans des études cliniques avec 6 mg d’hydrochlorothiazide, aucun effet cliniquement significatif sur le glucose, le cholestérol, les triglycérides, le sodium, le magnésium ou le potassium n’a été rapporté.
Uricémie :
La déplétion hydrosodée induite par les thiazidiques réduit l'élimination urinaire d'acide urique. Chez les patients hyperuricémiques, la tendance aux accès de goutte peut être augmentée: la posologie sera alors adaptée en fonction des concentrations d'acide urique.
Fonction rénale et diurétiques : les diurétiques thiazidiques peuvent s’avérer inappropriés chez les patients atteints d’insuffisance rénale et sont inefficaces lorsque les valeurs de la clairance de la créatinine sont égales ou inférieures à 30 ml/min (c’est à dire en cas d’insuffisance rénale modérée ou sévère) (voir rubrique 4.2).
Chez le sujet âgé, la valeur de la créatininémie doit être réajustée en fonction de l'âge, du poids et du sexe du patient, selon la formule de Cockcroft*, par exemple:
*Clcr = (140 - âge) x poids/0.814 x créatininémie
Avec: l'âge exprimé en années, le poids en kg, la créatininémie en micromol/l.
Cette formule est valable pour les sujets âgés de sexe masculin, et doit être corrigée pour les femmes en multipliant le résultat par 0.85.
L'hypovolémie, secondaire à la perte d'eau et de sodium induite par le diurétique en début de traitement, entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. il peut en résulter une augmentation de l'urée sanguine et de la créatininémie.
Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire est sans conséquence chez le sujet à fonction rénale normale mais peut aggraver une insuffisance rénale préexistante.
Sportifs :
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Liées à l'énalapril et à l'hydrochlorothiazide
Insuffisance rénale fonctionnelle :
ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB ne doit pas être administré aux patients atteints d’insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 80 ml/min et > 30 ml/min) tant que le titrage de l’énalapril n’a pas démontré que la dose présente dans cette formule est nécessaire (voir rubrique 4.2). Certains patients hypertendus n’ayant pas de maladie rénale préalable apparente ont développé une augmentation des taux sanguins d’urée et de créatinine lorsque l’énalapril a été administré en association à un diurétique.
Dans ce cas, le traitement par ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB doit être arrêté. Cette situation peut accroitre le risque de sténose sous-jacente des artères rénales (voir rubrique 4.4).
L’utilisation concomitante d’ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB et de l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG < 60 ml/min/1,73 m2) (voir rubrique4.3).Hypotension et déséquilibre hydroélectrolytique :
La survenue d'une hypotension symptomatique est rarement observée chez les patients souffrant d'hypertension non compliquée. Chez les patients hypertendus traités par énalapril/hydrochlorothiazide, l'hypotension symptomatique est plus probable si le patient a subi une perte volumique par exemple suite à la prise de diurétiques, à un régime pauvre en sel, à une diarrhée, à des vomissements (voir rubrique 4.5 et 4.8). Chez ces patients, les taux sériques d’électrolytes doivent être évalués régulièrement, à des intervalles appropriés. Une attention particulière doit être portée aux patients souffrant d'ischémie cardiaque ou de maladie cérébrovasculaire chez lesquels une chute excessive de la pression artérielle pourrait entraîner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral. Chez les patients hypertendus présentant une insuffisance cardiaque, avec ou sans insuffisance rénale associée, une hypotension symptomatique a été observée.
En cas d'hypotension, le patient doit être placé en position allongée et, si nécessaire, doit être mis sous perfusion saline. Une réponse hypotensive transitoire ne constitue pas une contre-indication à l'administration ultérieure du médicament, qui pourra être administré sans difficulté une fois que la pression artérielle sera remontée après l'expansion volumique.
Kaliémie :
L'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion à un diurétique hypokaliémiant n'exclut pas la survenue d'une hypokaliémie, notamment chez les patients diabétiques ou insuffisants rénaux. Un contrôle régulier du potassium plasmatique sera effectué.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Liées à l’énalapril et à l’hydrochlorothiazide
Associations déconseillées
+ Lithium
Des augmentations réversibles des concentrations sériques de lithium pouvant atteindre des valeurs toxiques ont été rapportées durant l’administration concomitante de lithium et d’IEC. L’utilisation concomitante de diurétiques thiazidiques peut entraîner une élévation supplémentaire des taux de lithium et accroître le risque de toxicité au lithium avec des IEC.
Si l’association ne peut être évitée, surveillance stricte de la lithémie et adaptation de la posologie du lithium.
Associations faisant l’objet de précautions d’emploi
+ Acide acétylsalicylique
Pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (= 1g par prise et/ou = 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour): Insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté, par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur. Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.
+ AINS (voie générale), y compris les inhibiteurs sélectifs de cox-2
L’administration chronique d’AINS peut réduire l’effet antihypertenseur d’un IEC ou diminuer l’effet diurétique, natriurétique et antihypertenseur des diurétiques.
Les AINS (y compris les inhibiteurs sélectifs de la COX-2) et les IEC exercent un effet additif sur l’augmentation des taux sériques de potassium et peuvent provoquer une détérioration de la fonction rénale. Ces effets sont généralement réversibles. Rarement, une insuffisance rénale aiguë peut survenir, en particulier chez les patients ayant une fonction rénale compromise (tels que les patients âgés ou présentant une déplétion volémique, incluant les patients qui suivent un traitement par diurétique).
. Hydrater le malade; surveiller la fonction rénale en début de traitement.
+ Baclofène
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
Surveillance de la tension artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
Associations à prendre en compte
+ Alpha-bloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, térazosine)
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotension orthostatique.
+ Antihypertenseurs alpha-bloquants
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotension orthostatique.
+ Amifostine
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Dérivés nitrés et apparentés
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Glucorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif) et minéralocorticoïdes
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
Selon les données rapportées dans la littérature, le recours à une double inhibition du système rénine-angiotensine-aldostérone, chez les patients présentant une maladie athéroscléreuse établie, une insuffisance cardiaque ou un diabète avec lésions aux organes cibles, est relié à une fréquence plus élevée d’hypotension, de syncope, d’hyperkaliémie et d’altération de la fonction rénale (y compris d’insuffisance rénale aiguë), comparativement à l’administration d’un seul inhibiteur du système rénine-angiotensine aldostérone. Le double devrait être limité aux cas particuliers bien définis avec une surveillance étroite de la fonction rénale.
Liées à l'énalapril
+ Médicaments hyperkaliémiants
Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie: les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les antagonistes de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime.
L'association de ces médicaments majore le risque d'hyperkaliémie. Ce risque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs de potassium, notamment lorsqu'ils sont associés entre eux ou avec des sels de potassium, tandis que l'association d'un IEC et d'un AINS, par exemple, est à moindre risque dès l'instant que sont mises en œuvre les précautions recommandées.
Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte spécifiques aux médicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactions propres à chaque substance.
Toutefois, certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l'objet d'interactions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ils peuvent agir comme facteurs favorisants lorsqu'ils sont associés à d'autres médicaments déjà mentionnés dans ce chapeau.
Associations déconseillées
+ Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conservation, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d’évènements indésirables tels que l’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisation d’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).
+ Diurétiques épargneurs de potassium seuls ou associés (amiloride, canrénoate de potassium, éplérénone, spironolactone, triamtérène) à l'exception de la spironolactone à des doses comprises entre 12,5 mg et 50 mg / jour dans le traitement de l'insuffisance cardiaque, voir association faisant l'objet d'une précaution d'emploi
Hyperkaliémie potentiellement létale, surtout lors d'une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants), sauf en cas d'hypokaliémie.
+ Potassium (sels de)
Hyperkaliémie potentiellement létale, surtout lors d'une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants). Ne pas associer d'hyperkaliémiants à un inhibiteur de l'enzyme de conversion, sauf en cas d'hypokaliémie.
+ Estramustine
Risque de majoration des effets indésirables à type d'œdème angio-neurotique (angio-œdème).
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Antidiabétiques (insulines, sulfamides hypoglycémiants)
Décrit pour le captopril, l'énalapril.
L'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion peut entraîner une majoration de l'effet hypoglycémiant chez le diabétique traité par insuline ou sulfamides hypoglycémiants. La survenue de malaises hypoglycémiques semble exceptionnelle (amélioration de la tolérance au glucose qui aurait pour conséquence une réduction des besoins en insuline).Ce phénomène semblait plus probable lors des premières semaines du traitement combiné et chez les patients d’insuffisance rénale.
Renforcer l'autosurveillance glycémique.
+ Diurétiques hypokaliémiants
Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration du traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion en cas de déplétion hydrosodée préexistante.
Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut:
· soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l'inhibiteur de l'enzyme de conversion, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement;
· soit administrer des doses initiales réduites d'inhibiteur de l'enzyme de conversion et augmenter progressivement la posologie.
Dans l'insuffisance cardiaque congestive traitée par diurétiques, commencer par une dose très faible d'inhibiteur de l'enzyme de conversion, éventuellement après réduction de la dose du diurétique hypokaliémiant associé.
Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l'inhibiteur de l'enzyme de conversion.
+ Spironolactone
Avec la spironolactone à la posologie de 12,5 à 50 mg par jour, et avec des doses faibles d'IEC.
Dans le traitement de l'insuffisance cardiaque de classe III ou IV (NYHA) avec fraction d'éjection <35 % et préalablement traitée par l'association inhibiteur de conversion + diurétique de l'anse:
Risque d'hyperkaliémie, potentiellement létale, en cas de non-respect des conditions de prescription de cette association.
Vérifier au préalable l'absence d'hyperkaliémie et d'insuffisance rénale. Surveillance biologique étroite de la kaliémie et de la créatininémie (1 fois par semaine pendant le premier mois, puis une fois par mois ensuite).
Associations à prendre en compte
+ Sels d'or
Avec les sels d'or administrés par voie IV: risque de réaction nitritoïde à l'introduction de l'IEC (nausées, vomissements, effets vasomoteurs à type de flush, hypotension, éventuellement collapsus).
Autres précautions
+ Antidépresseurs tricycliques/antipsychotiques/anesthésiques
L’utilisation concomitante de certains médicaments anesthésiques, antidépresseurs tricycliques et antipsychotiques avec des IEC peut entraîner une réduction supplémentaire de la tension artérielle (voir rubrique 4.4).
+ Alcool
L’alcool renforce l’effet hypotenseur des IEC.
Liées à l'hydrochlorothiazide
+ Médicaments hypokaliémiants
L'hypokaliémie est un facteur favorisant l'apparition de troubles du rythme cardiaque (torsades de pointes, notamment) et augmentant la toxicité de certains médicaments, par exemple la digoxine. De ce fait, les médicaments qui peuvent entraîner une hypokaliémie sont impliqués dans un grand nombre d'interactions. Il s'agit des diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, du tétracosactide et de l'amphotéricine B (voie IV).
+ Médicaments hyponatrémiants
Certains médicaments sont plus fréquemment impliqués dans la survenue d'une hyponatrémie. Ce sont les diurétiques, la desmopressine, les antidépresseurs inhibant la recapture de la sérotonine, la carbamazépine et l'oxcarbazépine. L'association de ces médicaments majore le risque d'hyponatrémie.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II
Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration du traitement par un antagoniste de l'angiotensine II en cas de déplétion hydrosodée préexistante.
Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut:
· soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l'antagoniste de l'angiotensine II, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement;
· soit administrer des doses initiales réduites d'antagoniste de l'angiotensine II et augmenter progressivement la posologie.
Dans tous les cas: surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l'antagoniste de l'angiotensine II.
+ Médicaments donnant des torsades de pointes (sauf sultopride, cf. association déconseillée): antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide), antiarythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), certains neuroleptiques (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, fluphénazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, pipotiazine, sulpiride, sultopride, tiapride, zuclopenthixol), autres: bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, luméfantrine, méthadone, moxifloxacine, mizolastine, pentamidine, sertindole, spiramycine IV, vincamine IV
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire et notamment de torsades de pointes (l'hypokaliémie est un facteur favorisant).
Surveillance clinique, biologique et électrocardiographique.
+ Médicaments hypokaliémiants
Risque majoré d'hypokaliémie. Surveillance de la kaliémie avec si besoin correction.
+ Digitaliques
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.
Surveillance de la kaliémie, ECG et, s'il y a lieu, reconsidérer le traitement.
+ Produits de contraste iodés
En cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoré d'insuffisance rénale aiguë, en particulier lors de l'utilisation de doses importantes de produits de contraste iodés.
Réhydratation avant administration du produit iodé.
+ Carbamazépine
Risque d'hyponatrémie symptomatique.
Surveillance clinique et biologique. Si possible, utiliser une autre classe de diurétiques.
Associations à prendre en compte
+ Calcium (sels de)
Risque d'hypercalcémie par diminution de l'élimination urinaire du calcium.
+ Ciclosporine
Risque d'augmentation de la créatininémie sans modification des taux circulants de ciclosporine, même en l'absence de déplétion hydrosodée.
Autres précautions
+ Myorelaxants non dépolarisants
Les thiazides peuvent augmenter la réponse à la tubocurarine.
+ Alcool, barbituriques ou analgésiques opioïdes
Une potentialisation de l’hypotension orthostatique peut survenir.
+ Antidiabétiques (agents oraux et insuline)
Un ajustement posologique de l’antidiabétique peut s’avérer nécessaire.
+ Résines de colestyramine et de colestipolL’absorption de l’hydrochlorothiazide est diminuée en présence de résines échangeuses d’anions. Des doses uniques de résines de cholestyramine ou de colestipol lient l’hydrochlorothiazide et réduisent son absorption dans les voies gastrointestinales jusqu’à 85 % et 43 % respectivement.
+ Amines pressives (par exemple noradrénaline)
L’effet des amines pressives peut être diminué.
+ Cytostatiques (par exemple cyclophosphamide, méthotrexate)
Les thiazides peuvent réduire l’excrétion rénale des médicaments cytotoxiques et potentialiser leurs effets myélosuppressifs.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Lié à l’énalapril
L’utilisation des IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4). L’utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.
L’exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d’ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3). En cas d’exposition à un IEC à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé d’effectuer une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Le recul d’utilisation de l’hydrochlorothiazide durant la grossesse est limité. Les études animales sont insuffisantes. L’hydrochlorothiazide traverse la barrière placentaire. Compte tenu du mécanisme d’action pharmacologique de l’hydrochlorothiazide, son utilisation au cours des 2ème et 3ème trimestres de grossesse peut diminuer la perfusion fœto‑placentaire et entraîner des effets fœtaux et néonataux tels qu’un ictère, un déséquilibre électrolytique et une thrombopénie. L’hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour traiter l’œdème gestationnel, l’hypertension gestationnelle ou la prééclampsie en raison du risque de diminution de la volémie et de l’hypoperfusion placentaire, sans effet bénéfique sur l’évolution de la maladie. L’hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour traiter l’hypertension artérielle essentielle chez les femmes enceintes sauf dans les rares cas où aucun autre traitement n’est possible.
Allaitement
Lié à l’énalapril
Des données pharmacocinétiques limitées montrent de très faibles concentrations dans le lait (voir rubrique 5.2). Bien que ces concentrations ne semblent pas avoir de réelles conséquences cliniques, l’administration d’ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB n’est pas recommandée chez les femmes qui allaitent un enfant prématuré et au cours des premières semaines qui suivent l’accouchement, en raison du risque hypothétique d’effets secondaires au niveau cardiovasculaire et rénal et de l’expérience clinique insuffisante.
Dans le cas de l’allaitement d’un enfant plus âgé, l’administration d’ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB peut être envisagée chez la femme qui allaite, si ce traitement est nécessaire pour la mère, et que l’enfant est surveillé dans le but de détecter d’éventuels effets secondaires.
Lié à l’hydrochlorothiazide
L’hydrochlorothiazide est excrété dans le lait maternel en faibles quantités. Les thiazidiques à haute dose, provoquant une diurèse importante, peuvent inhiber la production de lait. L’utilisation d’ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB durant l’allaitement n’est pas recommandée. Si ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB est utilisé au cours de l’allaitement, les doses utilisées doivent être les plus faibles possibles.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables rapportés avec l’énalapril/hydrochlorothiazide ou avec l’énalapril ou l’hydrochlorothiazide administré en monothérapie au cours d’études cliniques ou après la commercialisation du médicament incluent:
[Très fréquent (> 1/10); fréquent (> 1/100, < 1/10); peu fréquent (> 1/1 000, < 1/100); rare (> 1/10 000, < 1/1 000); très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).]
Affections hématologiques et du système lymphatique
Peu fréquent: anémie (incluant anémie aplasique et hémolytique) sur des terrains particuliers (transplantés rénaux, hémodialysés - voir rubrique 4.4).
Rare: neutropénie et agranulocytose, en cas d'administration de doses élevées sur des terrains d'insuffisance rénale et de collagénose [LED,sclérodermie] (voir rubrique 4.4), diminution de l’hémoglobine, diminution de l’hématocrite, thrombocytopénie, dépression médullaire, leucopénie, pancytopénie, lymphadénopathie, maladies auto-immunes
Affections endocriniennes
Fréquence indéterminée : syndrome de sécrétion inappropriée de l'hormone antidiurétique (SIHAD)
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquent: hypokaliémie, augmentation du cholestérol, augmentation des triglycérides, hyperuricémie
Peu fréquent: hypoglycémie (voir rubrique 4.4), hypomagnésémie, goutte*
Rare: augmentation des taux sanguins de glucose
Très rare: hypercalcémie (voir rubrique 4.4)
L'emploi de ces diurétiques sera soigneusement discuté chez les sujets goutteux et diabétiques.
Affections du système nerveux et affections psychiatriques
Fréquent: céphalée, dépression, syncope, dysgueusie
Peu fréquent: confusion, somnolence, insomnie, nervosité, paresthésie, vertiges, baisse de la libido*
Rare: rêves anormaux, troubles du sommeil, parésie (due à l’hypokaliémie)
Affections oculaires
Très fréquent: vision trouble
Affections de l’oreille et du labyrinthe
Peu fréquent: acouphènes
Affections cardiaques et vasculaires
Très fréquent: sensations vertigineuses
Fréquent: hypotension, orthostatique ou non (voir rubrique 4.4), troubles du rythme, angine de poitrine, tachycardie
Peu fréquent: bouffées vasomotrices, palpitations, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral, probablement secondaire à une hypotension excessive chez les patients à haut risque (voir rubrique 4.4)
Rare: phénomène de Raynaud
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Très fréquent: une toux sèche a été rapportée avec l'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance ainsi que par sa disparition à l'arrêt du traitement. L'étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme.
Fréquent: dyspnée
Peu fréquent: rhinorrhée, maux de gorge et raucité de la voix, bronchospasme/asthme
Rare: infiltrats pulmonaires, détresse respiratoire (incluant pneumonie et oedème pulmonaire), rhinite, alvéolite allergique/pneumonie éosinophilique
Affections gastro-intestinales
Très fréquent: nausées
Fréquent: diarrhées, douleurs abdominales
Peu fréquent: iléus, pancréatite, vomissements, dyspepsie, constipation, anorexie, irritations gastriques, xérostomie, ulcère peptique, flatulence*
Rare: stomatite/ulcérations aphteuses, glossite
Très rare: angio-oedème intestinal
Affections hépatobiliaires
Rare: insuffisance hépatique, nécrose hépatique (pouvant être fatale), hépatite - hépatocellulaire ou cholestatique, ictère, cholécystite (en particulier chez les patients qui souffrent d’une cholélithiase préexistante)
En cas d'insuffisance hépatique, possibilité de survenue d'encéphalopathie hépatique (voir rubrique 4.3 et 4.4).
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent: éruptions cutanées, rash, hypersensibilité/oedème angioneurotique: un oedème angioneurotique du visage, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rapporté (voir rubrique 4.4).
Peu fréquent: diaphorèse, prurit, urticaire, alopécie
Rare: éruptions bulleuses sévères (érythème polymorphe, syndrome de Stevens Johnson, un cas de nécrolyse épidermique toxique bien documenté) dermatite exfoliatrice, purpura, lupus érythémateux cutané, érythrodermie, pemphigus
On a rapporté un complexe symptomatique pouvant inclure certains ou tous les symptômes suivants: fièvre, inflammation des séreuses, vascularite, myalgie/myosite, arthralgie/arthrite, anticorps antinucléaires, élévation de la vitesse de sédimentation, hyperéosinophilie, hyperleucocytose. Une éruption, une photosensibilité ou d’autres manifestations dermatologiques peuvent survenir.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquent: crampes musculaires†
Peu fréquent: arthralgie*
Affections du rein et des voies urinaires
Peu fréquent: dysfonction rénale, insuffisance rénale, en cas de néphropathie glomérulaire, l'administration d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion peut donner lieu à une protéinurie
Rare: oligurie, néphrite interstitielle
Affections des organes de reproduction et du sein
Peu fréquent: impuissance
Rare: gynécomastie
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Très fréquent: asthénie
Fréquent: douleur thoracique, fatigue
Peu fréquent: malaise, fièvre
Investigations
Fréquent: hyperkaliémie habituellement transitoire, augmentation des taux sériques de créatinine
Peu fréquent: augmentation des taux sanguins d’urée, hyponatrémie
Rare: augmentation des enzymes hépatiques et/ou de la bilirubine
* Ces effets indésirables ne sont pertinents qu’aux doses de 12,5 mg et de 25 mg d’hydrochlorothiazide.
† L’incidence fréquente des crampes musculaires porte sur les doses de 12,5 mg et de 25 mg d’hydrochlorothiazide, tandis que l’incidence de cet effet indésirable est peu fréquente lorsqu’il s’agit de doses de 6 mg d’hydrochlorothiazide.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Aucune information spécifique n’est disponible concernant le traitement d’un surdosage par énalapril/hydrochlorothiazide. Le traitement est symptomatique et de soutien. Le traitement doit être arrêté et le patient doit être surveillé attentivement. Les mesures suggérées incluent l’induction de vomissements, l’administration de charbon activé et d’un laxatif si l’ingestion est récente, ainsi que la correction de la déshydratation, du déséquilibre électrolytique et de l’hypotension à l’aide des procédures établies.
Lié à l'énalapril
Symptômes
Les principales caractéristiques du surdosage rapportées à ce jour sont une hypotension marquée, débutant environ six heures après l’ingestion des comprimés, concomitante avec un blocage du système rénine-angiotensine, et une stupeur. Les symptômes associés à un surdosage par IEC peuvent inclure: choc circulatoire, troubles électrolytiques, insuffisance rénale, hyperventilation, tachycardie, palpitations, bradycardie, vertiges, anxiété et toux. Des taux sériques d’énalaprilate 100 à 200 fois supérieurs à ceux habituellement observés lors de doses thérapeutiques ont été rapportés après l’ingestion de 300 mg et de 440 mg de maléate d’énalapril, respectivement.
Conduite à tenir
Le traitement recommandé du surdosage consiste en une perfusion intraveineuse de solution saline. Si une hypotension se produit, le patient doit être placé en position de choc. S’il est disponible, un traitement par perfusion d’angiotensine II et/ou des catécholamines peut également être envisagé. Si l’ingestion est récente, prendre des mesures visant à éliminer l’énalapril (par exemple vomissements, lavage gastrique, administration d’absorbants et sulfate de sodium). L’énalaprilate peut être éliminé de la circulation générale par hémodialyse (voir rubrique 4.4). Un stimulateur cardiaque est indiqué en cas de bradycardie résistante au traitement. Les signes vitaux, les taux sériques d’électrolytes et les concentrations de creatinine doivent être surveillés en permanence.
Lié à l'hydrochlorothiazide
Symptômes
Les signes de l'intoxication aiguë se manifestent surtout par des désordres hydro-électrolytiques (hyponatrémie, hypokaliémie, hypochlorémie). Cliniquement, possibilité de nausées, vomissements, hypotension artérielle, crampes, vertiges, somnolence, états confusionnels, polyurie ou oligurie allant jusqu'à l'anurie (par hypovolémie).
En cas d’administration concomitante de digitaliques, l’hypokaliémie peut accentuer les arythmies cardiaques.
Conduites à tenir
Les premières mesures consistent à éliminer rapidement le ou les produits ingérés par lavage gastrique et/ou administration de charbon activé puis à restaurer l'équilibre hydro-électrolytique dans un centre spécialisé jusqu'à normalisation. La correction d'une hyponatrémie doit être réalisée très progressivement.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Mécanisme d’action
Lié à l'énalapril
L'énalapril est un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) de l'angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice mais également stimulant la sécrétion de d'aldostérone par le cortex surrénalien.
Il en résulte :
· une diminution de la sécrétion d'aldostérone,
· une élévation de l'activité rénine plasmatique, l'aldostérone n'exerçant plus de rétrocontrôle négatif,
· une baisse des résistances périphériques totales avec une action préférentielle sur les territoires musculaire et rénal, sans que cette baisse ne s'accompagne de rétention hydrosodée ni de tachycardie réflexe, en traitement chronique.
L'action antihypertensive de l'énalapril se manifeste aussi chez les sujets ayant des concentrations de rénine basses ou normales.
L'énalapril agit par l'intermédiaire de son métabolite actif, l'énalaprilate, les autres métabolites étant inactifs.
Lié à l'hydrochlorothiazide
L'hydrochlorothiazide est un diurétique thiazidique qui agit en inhibant la réabsorption du sodium par le tubule au niveau du segment cortical de dilution. Il augmente l'excrétion urinaire du sodium et des chlorures et, à un moindre degré, l'excrétion du potassium et du magnésium, accroissant de la sorte la diurèse et exerçant une action antihypertensive.
Caractéristiques de l'activité antihypertensive
Liées à l'énalapril
L'énalapril est actif à tous les stades de l'hypertension artérielle: légère, modérée ou sévère; on observe une réduction des pressions artérielles systolique et diastolique, en décubitus et en orthostatisme, sans modification du rythme cardiaque.
L'activité antihypertensive après une prise unique se manifeste dès la première heure, est maximale 4 à 6 heures après la prise et se maintient pendant 24 heures.
Le blocage résiduel de l'enzyme de conversion à 24 heures est de 70 %.
Chez les patients répondeurs, la normalisation tensionnelle intervient au bout d'un mois de traitement et se maintient sans échappement.
L'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'un rebond de l'hypertension artérielle.
Le traitement de l'hypertension artérielle par l'énalapril entraîne une régression significative de l'hypertrophie ventriculaire gauche. Il s'est accompagné d'effets favorables sur certaines fractions lipoprotéiques plasmatiques, éventuellement sur le cholestérol total.
L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).
L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.
En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension.
Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.
Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.
L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARAII chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.
Liées à l'hydrochlorothiazide
Le délai d'apparition de l'activité diurétique est d'environ 2 heures.
Cette activité est maximale au bout de 4 heures et se maintient de 6 à 12 heures.
L'effet thérapeutique des diurétiques thiazidiques reste en plateau au-delà d'une certaine dose tandis que les effets indésirables continuent d'augmenter : en cas d'inefficacité du traitement, il n'est pas utile, et souvent mal toléré, d'augmenter les doses au-delà des posologies recommandées.
Liées à l'association
Au cours d'études cliniques, l'administration concomitante d'énalapril et d'hydrochlorothiazide a entraîné des réductions plus importantes de la pression artérielle qu'avec chacun des produits administrés seul.
L'administration d'énalapril inhibe l'axe rénine-angiotensine-aldostérone et tend à réduire la perte potassique induite par l'hydrochlorothiazide.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Par voie orale, l'énalapril est rapidement absorbé (pic sanguin atteint à la première heure).
La quantité absorbée représente en moyenne 60 % de la dose administrée et n'est pas influencée par la prise d'aliments.
Distribution
Il est hydrolysé en énalaprilate, qui est un inhibiteur spécifique de l'enzyme de conversion de l'angiotensine. Le pic de concentrations plasmatiques d'énalaprilate est atteint en 3 à 4 heures.
Dans le plasma, 50 à 60 % sont fixés à l'albumine plasmatique. La demi-vie effective d'accumulation est de 11 heures et l'état d'équilibre est atteint au bout de 4 jours environ.
L'énalapril passe dans le placenta.
Le passage dans le lait maternel s'effectue en très faible quantité.
Élimination
L'énalapril est éliminé dans les urines à la fois sous forme d'énalaprilate (40 % de la dose administrée) et sous forme inchangée.
Chez l'insuffisant rénal, les concentrations plasmatiques de l'énalapril sont significativement plus élevées chez les patients ayant une clairance de la créatinine inférieure ou égale à 80 ml/min.
La clairance de dialyse de l'énalapril est de 62 ml/min. La dialyse péritonéale est également possible.
Allaitement
Après administration d'une dose unique de 20 mg d'énalapril administré par voie orale, chez 5 femmes allaitant, les concentrations maximales moyennes d'énalapril dans le lait étaient de 1,7 µg/L (écart de 0,54 µg à 5,9 µg/L), 4 à 6 heures après la prise. Les concentrations maximales moyennes d'énalaprilate dans le lait étaient de 1,7 µg/L (écart de 1,2 µg à 2,3 µg/L). Les concentrations maximales étaient obtenues à des moments divers au cours de la période de 24 heures. A partir de ces données observées dans le lait maternel, on estime qu'un enfant allaité exclusivement à partir du lait maternel serait exposé à une dose maximale correspondant à 0,16 % de la dose quotidienne de la mère après ajustement au poids.
Une femme qui avait reçu par voie orale une dose orale journalière de 10 mg par jour d'énalapril pendant 11 mois présentait des concentrations maximales d'énalapril dans le lait de 2 µg/L 4 heures après la prise et des concentrations maximales d'énalaprilate de 0,75 µg/L, 9 heures environ après la prise. Les concentrations totales d'énalapril et d'énalaprilate mesurées dans le lait au cours de la période de 24 heures étaient de respectivement 1,44 µg/L et 0,63 µg/L.
La concentration d'énalaprilate dans le lait n'était plus détectable (< 0,2 µg/L) 4 heures après l'administration d'une dose unique de 5 mg chez une mère et de 10 mg chez 2 mères. Les concentrations d'énalapril n'ont pas été dosées.
Liées à l'hydrochlorothiazide
Absorption
La biodisponibilité de l'hydrochlorothiazide varie selon les sujets entre 60 et 80 %. Le temps nécessaire pour obtenir le pic plasmatique (Tmax) varie entre 1,5 et 5 heures, la moyenne se situant aux environs de 4 heures.
Distribution
La liaison aux protéines plasmatiques est de 40 %.
La demi-vie est très variable d'un sujet à un autre: elle est comprise entre 6 et 25 heures.
Elimination
La clairance rénale représente 90 % de la clairance totale.
Le pourcentage de produit inchangé retrouvé dans les urines est de 95 %.
Chez les insuffisants rénaux et cardiaques, la clairance rénale de l'hydrochlorothiazide est diminuée, et la demi-vie d'élimination augmentée. Il en est de même chez les sujets âgés, avec en outre une augmentation de la concentration plasmatique maximale.
5.3. Données de sécurité préclinique
3 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquettes thermoformées (Aluminium/PVC), de 28 ou de 84 comprimés sécables.
Flacons en PP (sécuritainer) avec fermeture de sécurité, de 28 comprimés sécables.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 384 799-0 ou 34009 384 799 0 4: 28 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/PVC).
· 387 324-3 ou 34009 387 324 3 6: 84 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/PVC).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 17/08/2017
ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable
Maléate d’énalapril, hydrochlorothiazide
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable ?
3. Comment prendre ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Ce médicament est préconisé dans le traitement de l'hypertension artérielle en cas de contrôle insuffisant sous un seul médicament (inhibiteur de l'enzyme de conversion).
Ne prenez jamais ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable :
· si vous êtes allergique aux substances actives, à l’hydrochlorothiazide, à d’autres sulfamides ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
· d'antécédent de réactions allergiques avec gonflement de la face, des lèvres, de la langue et/ou de la gorge avec des difficultés à avaler ou à respirer, que la survenue soit liée à la prise d'un médicament du même groupe qu’énalapril (inhibiteur de l'enzyme de conversion), ou que cette réaction soit de nature héréditaire ou sans cause connue,
· d'insuffisance rénale sévère, d’anurie
· d’insuffisance hépatique sévère, d’encéphalopathie hépatique (affection neurologique observée au cours des maladies sévères du foie),
· si vous avez du diabète ou une insuffisance rénale et que vous êtes traité par un médicament contenant de l’aliskiren pour diminuer votre pression artérielle.
L’utilisation concomitante d’ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB et de l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG < 60 ml/min/1,73 m2).
Sauf avis contraire de votre médecin, ce médicament EST GENERALEMENT DECONSEILLE :
· en cas d'association avec du lithium, du sultopride (médicaments du système nerveux), des diurétiques épargneurs de potassium, des sels de potassium et de l'estramustine,
· en cas de rétrécissement (sténose) des artères rénales,
· en cas de taux élevé de potassium dans le sang,
· au cours du premier trimestre de la grossesse (voir rubrique « Grossesse et allaitement »)
· si vous êtes enceinte depuis plus de 3 mois (Il est également préférable d’éviter de prendre ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable, en début de grossesse, voir rubrique Grossesse et Allaitement).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable.
La prise de ce médicament est déconseillée :
· en cas de rétrécissement (sténose) des artères rénales,
· en cas de taux élevé de potassium dans le sang,
· une toux sèche peut se produire, il est impératif dans ce cas de consulter à nouveau le médecin qui jugera de l'opportunité de poursuivre le traitement,
· risque de réactions allergiques et d'œdème de la face ou en cas d'atteinte cutanée et/ou d'atteinte des muqueuses,
· risque de taux anormalement bas de certains globules blancs dans le sang chez des patients immunodéprimés,
· ce médicament peut entraîner des risques de réaction allergique chez des patients hémodialysés. Informez votre médecin si vous devez être hémodialysé,
· prévenez votre médecin si vous avez déjà eu une réaction de photosensibilité (réaction cutanée lors d'une exposition au soleil ou aux UV),
· en cas de survenue de réaction de photosensibilité sous traitement, il est recommandé d'interrompre le traitement. Si une réadministration du traitement est indispensable il est recommandé de protéger les zones exposées au soleil ou aux UVA artificiels.
En cas d'atteinte du foie, possibilité de survenue d'affection neurologique.
La prise de ce médicament est à éviter si vous prenez du lithium (médicament du système nerveux), des diurétiques hyperkaliémiants, des sels de potassium ou de l’estramustine (voir Prise ou utilisation d’autres médicaments).
Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte.
ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable est déconseillé en début de grossesse, et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant en cas d’utilisation à partir de ce stade de la grossesse (voir rubrique Grossesse et allaitement).
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable
· si vous prenez l’un des médicaments suivants pour traiter une hypertension :
o un « antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II » (ARA-II) (aussi connu sous le nom de sartans - par exemple valsartan, telmisartan, irbésartan), en particulier si vous avez des problèemes rénaux dus à un diabète,
o aliskiren.
Votre médecin pourra être amené à surveiller régulièrement le fonctionnement de vos reins, votre pression artérielle et le taux des électrolytes (par ex. du potassium) dans votre sang.
Voir aussi les informations dans la rubrique « Ne prenez jamais ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable ».
Il convient de prévenir votre médecin en cas de :
· insuffisance rénale ou cardiaque, diabète, athérosclérose, sténose de l'artère rénale, problème hépatique,
· si vous venez de subir une transplantation rénale,
· épisode récent de vomissements ou de diarrhée importante,
· hypotension ou suivi d'un régime strictement « sans sel »,
· diabète ou tout problème rénal car il peut entrainer des taux élevés de potassium dans le sang qui peuvent être graves,
· déséquilibre hydroélectrolytique (de l'eau et des sels minéraux de l'organisme),
· rétrécissement aortique, maladie du muscle cardiaque,
· aphérèse des LDL (prélèvement et séparation d'une partie du sang),
· désensibilisation aux piqûres de certains insectes,
· taux élevé d'acide urique dans le sang,
· l'utilisation chez l'enfant est déconseillée,
· la prudence s'impose tout particulièrement chez les sujets âgés.
En cas d'intervention chirurgicale, prévenez l'anesthésiste de la prise de ce médicament.
L’hydrochlorothiazide contenu dans ce médicament peut fournir un résultat d’examen positif lors d’un test antidopage.
NE LAISSEZ JAMAIS UN MEDICAMENT A LA PORTEE DES ENFANTS
En cas de doute, n'hésitez pas à demander l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien.
Enfants et adolescents
Sans objet.
Autres médicaments et ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, particulièrement s’il s’agit du lithium, du sultopride (médicaments du système nerveux), des diurétiques épargneurs de potassium, des els de potassium et de l’estramustine.
Votre médecin pourrait avoir besoin de modifier la dose de vos médicaments et/ou prendre d’autres précautions : si vous prenez un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA-II) ou de l’aliskiren (voir aussi les informations dans les rubriques « Ne prenez jamais ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable » et « Avertissements et précautions ».
ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable avec des aliments, boissons et de l’alcool>
Sans objet.
Grossesse, allaitement et fertilité
Grossesse
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament. Votre médecin vous recommandera normalement d’arrêter de prendre ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable avant d’être enceinte ou dès que vous apprenez que vous êtes enceinte. Il vous recommandera de prendre un autre médicament à la place de ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable.
ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable est déconseillé au cours de la grossesse et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant.
Allaitement
Informez votre médecin si vous allaitez ou êtes sur le point de commencer à allaiter.
ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable est déconseillé aux femmes qui allaitent et votre médecin pourrait choisir un autre traitement si vous souhaitez allaiter, surtout si votre enfant est un nouveau-né ou un prématuré.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Sportifs
Sportifs ATTENTION: ce médicament contient un principe actif pouvant induire chez certains patients une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles anti-dopage.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs de véhicules automobiles et les utilisateurs de machines, en raison du risque de sensation de vertiges.
ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable contient du lactose
L’utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
La dose habituelle est d'un comprimé par jour.
Mode d’administration
Voie orale.
Fréquence d’administration
Il est particulièrement important de prendre votre traitement pendant toute la durée indiquée par votre médecin. N'oubliez pas que, pour être efficace, ce médicament doit être utilisé très régulièrement et aussi longtemps que votre médecin vous l'aura conseillé.
En effet, il introduit dans votre organisme un nouvel équilibre que seul le traitement peut maintenir
Durée de traitement
Pour que ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable soit pleinement efficace, suivez attentivement l'ordonnance de votre médecin et respectez la dose prescrite sans l'augmenter ni la diminuer.
Si vous avez pris plus de ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable que vous n’auriez dû
L'événement le plus probable, en cas de surdosage, est l'hypotension. Si une hypotension importante se produit, elle peut être combattue en allongeant le patient, jambes relevées. Si le malaise se poursuit, alertez immédiatement votre médecin. Si vous avez pris par erreur un nombre plus important de comprimés de ce médicament que la dose prescrite, prévenez vite votre médecin.
Si vous oubliez de prendre ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable
Si vous oubliez de prendre ce médicament une fois, n'augmentez pas la dose, la fois suivante, mais continuez normalement votre traitement.
Si vous arrêtez de prendre ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable
Sans objet.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
Arrêtez de prendre ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB et contactez immédiatement votre médecin dans les situations suivantes :
· gonflement de la face, des lèvres de la langue et/ou du larynx entraînant une difficulté à respirer ou à avaler,
· gonflement des mains, des pieds.
· démangeaisons importantes de la peau.
ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB peut réduire le nombre de globules blancs (agranulocytose) ou le nombre d’autres globules sanguins contribuant à la défense contre les microorganismes (neutropénie), ce qui peut diminuer votre résistance aux infections. En cas d’apparition d’une infection avec des symptômes tels que fièvre et aggravation sévère de votre état général ou fièvre accompagnée de symptômes d’infection locale comme douleurs de la gorge/du pharynx/ de la bouche ou des problèmes urinaires, vous devez immédiatement consulter votre médecin. Un test sanguin sera effectué afin de vérifier une réduction éventuelle des globules blancs (agranulocytose). Il est important de communiquer à votre médecin que vous preniez ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB.
L’évaluation des effets indésirables se base sur les fréquences suivantes:
Très fréquent: affecte plus d’un utilisateur sur 10
Fréquent: affecte 1 à 10 utilisateurs sur 100
Peu fréquent: affecte 1 à 10 utilisateurs sur 1 000
Rare: affecte 1 à 10 utilisateurs sur 10 000
Très rare: affecte moins d’un utilisateur sur 10 000
Fréquence indéterminée: ne peut être estimée sur la base des données disponibles
Très fréquent:
· sensations vertigineuses,
· vision floue,
· toux,
· nausées,
· faiblesse générale.
Fréquent:
· augmentation/diminution des taux de potassium (hyperkaliémie/hypokaliémie) ou de créatinine, augmentation du taux de cholestérol et des triglycérides (acides grasses), une augmentation du taux d’acide urique dans le sang,
· évanouissement (syncope), fatigue, dépression,
· mal de tête,
· altération du gout,
· faible tension sanguine (hypotension), y compris une chute de la tension sanguine, se produisant lorsqu’on passe à la position debout, accompagnée de symptômes tels que vertiges ou évanouissement (hypotension orthostatique),
· un rythme cardiaque irrégulier ou accéléré (tachycardie),
· douleur thoracique suite à un manque d’apport sanguin et donc d’oxygène au muscle cardiaque (angine de poitrine),
· essoufflement,
· diarrhée,
· maux de ventre,
· éruption cutanée,
· réactions (allergiques) d’hypersensibilité et angio-œdème,
· crampes musculaires,
· douleur thoracique.
Peu fréquent:
· diminution du nombre de globules rouges (anémie aplasique et hémolytique), faibles taux de sodium (hyponatrémie), de glucose (hypoglycémie) et de magnésium (hypomagnésémie), élévation du taux d’urée,
· gonflement des articulations (goutte),
· confusion, somnolence, difficultés à s’endormir (insomnie), nervosité,
· picotements (paresthésie),
· avoir la tête qui tourne (vertiges),
· diminution du désir sexuel,
· bourdonnement d’oreilles,
· rougissement facial,
· perception des battements de coeur (palpitations),
· chute excessive de la tension sanguine pouvant provoquer une crise cardiaque (infarctus du myocarde) et/ou une attaque d’apoplexie (accident cérébrovasculaire),
· un nez qui coule (rhinorrhée),
· mal de gorge et voix enrouée,
· asthme/bronchospasme (étranglement de poitrine, menant à des troubles respiratoires et à une respiration sifflante),
· occlusion intestinale (iléus),
· inflammation du pancréas (pancréatite),
· vomissements et/ou aigreurs (dyspepsie),
· constipation,
· perte d’appétit (anorexie),
· irritation de l’estomac et/ou ulcère gastrique,
· sècheresse de la bouche,
· flatulence,
· transpiration anormale (diaphorèse),
· démangeaisons (prurit) ou urticaire,
· chute de cheveux (alopécie),
· douleurs des articulations,
· altération de la fonction rénale ou insuffisance rénale,
· protéine dans les urines (protéinurie),
· impuissance,
· sensation de malaise,
· fièvre.
Rare:
· diminution d’un certain type de globules blancs (neutropénie, leucopénie et agranulocytose), de l’hémoglobine, du volume total des globules rouges (faible taux d’hématocrite), des plaquettes rouges (thrombocytopénie) ou de toutes les différentes sortes de globules sanguins (pancytopénie),
· dépression de la moelle osseuse (lorsque la moelle osseuse n’est pas capable de produire suffisamment de globules sanguins),
· gonflement des glandes (lymphadénopathie),
· maladies suite à une réaction immunitaire a des parties du corps (maladies auto-immunes),
· augmentation du taux de glucose dans le sang,
· rêves anormaux et/ou habitudes de sommeil anormales,
· diminution des mouvements (parésie),
· syndrome de Raynaud (symptômes affectant la main),
· modifications de la radiographie pulmonaire (infiltrations pulmonaires),
· réaction (d’hypersensibilité) allergique des poumons (alvéolite allergique) ou pneumonie éosinophile (une maladie pulmonaire),
· rhinite (inflammation nasale),
· problèmes pulmonaires sévères (y compris inflammation des poumons et eau dans les poumons),
· inflammation des muqueuses (stomatite) ou ulcères buccales,
· langue douloureuse (glossite),
· fonction hépatique anormale, dommage hépatique (nécrose hépatique),
· une augmentation des enzymes hépatiques (un test sanguin examinant la fonction du foie) ou du taux de bilirubine dans le sang,
· maladie hépatique (hépatite; qui peut être associée à une jaunisse (une coloration jaune de la peau),
· sécrétion biliaire anormale par le foie, y compris jaunisse,
· inflammation de la vésicule biliaire (en particulier chez les patients présentant des calculs biliaires),
· maladies cutanées sévères avec formation d’ampoules, de rougeur et de desquamation, y compris érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, dermatite exfoliative, nécrolyse épidermique toxique, purpura, lupus érythémateux cutané (une maladie autoimmune causant une inflammation de la peau), pemphigus et érythrodermie (rougeur de la peau),
· une diminution du volume d’urine (oligurie),
· néphrite interstitielle (une maladie rénale),
· agrandissement des seins chez les hommes (gynécomastie),
· un ensemble de symptômes incluant tous ou quelques-uns des suivants: fièvre, sérosité (inflammation au niveau des cavités corporelles, telles que la poitrine et le ventre, vasculite (inflammation des vaisseaux sanguins), douleur musculaire ou inflammation des muscles, douleur articulaire ou inflammation des articulations, altération des tests sanguins (anticorps ANA positifs, une élévation de la vitesse de sédimentation des érythrocytes [ESR]), une augmentation des globules blancs (éosinophilie, leucocytose), éruption cutanée, sensibilité cutanée a la lumière (photosensibilité) et autres problèmes cutanés.
Très rare:
· gonflement de la paroi intestinale (angio-oedème intestinal),
· taux de calcium élevé dans le sang.
Fréquence indéterminée:
· syndrome de sécrétion d’hormone antidiurétique inappropriée (libération excessive d’une hormone qui peut causer des maux de tête, des nausées et des vomissements).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Pas de précautions particulières de conservation
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient ENALAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable
· Les substances actives sont :
Maléate d’énalapril............................................................................................................ 20 mg
Hydrochlorothiazide....................................................................................................... 12,5 mg
· Les autres composants sont :
Croscarmellose sodique, lactose monohydraté, mélange de pigment PB-22811 (lactose monohydraté, oxyde de fer jaune (E171) et oxyde de fer rouge (E171)), amidon de maïs prégélatinisé, stéarate de magnésium, bicarbonate de sodium.
Ce médicament se présente sous forme de comprimés sécables.
Boîte de 28 ou de 84.
Flacon de 28.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
Reykavikurvegur 78
220 HAFNARFJORDUR
ISLANDE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).