ELIGARD 22

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Sous-cutanée
  • Code CIS : 60639255
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Analogues de l’hormone entraînant la libération de gonadotrophine, code ATC : L02A E02.La substance active d’ELIGARD appartient au groupe des hormones libérant des gonadotrophines. Ces médicaments sont utilisés pour diminuer la production de certaines hormones sexuelles (testostérone).ELIGARD est utilisé chez les hommes adultes dans le traitement du cancer de la prostate hormono-dépendant métastatique et en association avec la radiothérapie dans le traitement du cancer de la prostate à haut risque hormono-dépendant non métastatique.
  • Informations pratiques

    • Prescription : dosage testostéronémie tous les 3 mois et mention sur l'ordonnance du dosage réalisé
    • Format : poudre et solvant pour solution injectable
    • Date de commercialisation : 25/03/2005
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : RECORDATI INDUSTRIA CHIMICA E FARMACEUTICA (ITALIE)

    Les compositions de ELIGARD 22

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Poudre LEUPRORÉLINE 7277 20,87 mg FT
    Poudre ACÉTATE DE LEUPRORÉLINE 88822 22,5 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 seringue(s) préremplie(s) de poudre polycyclooléfine - 1 seringue(s) préremplie(s) de solvant polypropylène

    • Code CIP7 : 3669092
    • Code CIP3 : 3400936690929
    • Prix : 292,25 €
    • Date de commercialisation : 13/02/2006
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 100%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 09/06/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    ELIGARD 22,5 mg, poudre et solvant pour solution injectable

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Une seringue pré-remplie de poudre pour solution injectable contient 22,5 mg d’acétate de leuproréline, correspondant à 20,87 mg de leuproréline.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Poudre et solvant pour solution injectable.

    Poudre (seringue B) :

    Seringue pré-remplie avec une poudre blanche à blanc cassé.

    Solvant (seringue A) :

    Seringue pré-remplie avec une solution limpide, incolore à jaune pâle.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    ELIGARD 22,5 mg est indiqué pour le traitement du cancer de la prostate hormono-dépendant à un stade avancé et en association avec la radiothérapie dans le traitement du cancer de la prostate localisé à haut risque et localement avancé hormono-dépendant.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Homme adulte

    ELIGARD 22,5 mg doit être administré sous la responsabilité d’un professionnel de santé ayant les compétences nécessaires pour surveiller la réponse au traitement.

    ELIGARD 22,5 mg est administré une fois tous les trois mois, en injection sous-cutanée unique. La solution injectée forme un dépôt médicamenteux solide et assure une libération continue d'acétate de leuproréline pendant trois mois.

    En règle générale, le traitement du cancer avancé de la prostate par ELIGARD 22,5 mg doit être poursuivi à long terme et ne doit pas être interrompu en cas de rémission ou d'amélioration.

    ELIGARD 22,5 mg peut être utilisé en traitement néoadjuvant ou adjuvant en association avec la radiothérapie dans le cancer de la prostate localisé à haut risque et localement avancé.

    La réponse au traitement par ELIGARD 22,5 mg doit être surveillée en procédant à des examens cliniques et à l'analyse des taux sériques de l’antigène spécifique de la prostate (PSA). Des études cliniques ont montré que la testostéronémie augmentait au cours des 3 premiers jours de traitement chez la plupart des patients non orchidectomisés et diminuait ensuite en 3 à 4 semaines pour atteindre des valeurs inférieures aux taux de castration médicale. Une fois atteints, ces taux se maintiennent aussi longtemps que le traitement est poursuivi (remontées transitoires de testostérone < 1 %). Dans le cas où la réponse d'un patient paraît être sub-optimale, il faut s'assurer que la testostéronémie a atteint des taux de castration ou qu'elle se maintient à ces taux. Un manque d’efficacité pouvant survenir du fait d’une mauvaise préparation, reconstitution ou administration, un dosage de la testostéronémie doit être réalisé en cas d’erreur de manipulation suspectée ou avérée (voir rubrique 4.4).

    Chez les patients atteints d’un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration n’ayant pas subi de castration chirurgicale, recevant un traitement par agoniste de la GnRH, tel que la leuproréline, et éligibles à un traitement à base d’inhibiteurs de la synthèse des androgènes ou d’inhibiteurs des récepteurs aux androgènes, le traitement par agoniste de la GnRH peut être poursuivi.

    Population pédiatrique

    La sécurité et l’efficacité d’ELIGARD 22,5 mg chez les enfants âgés de de 0 à 18 ans n’ont pas été établies (voir rubrique 4.3).

    Populations particulières de patients

    Aucune étude clinique n'a été réalisée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique ou rénale.

    Mode d’administration

    ELIGARD 22,5 mg doit être préparé, reconstitué et administré uniquement par un professionnel de santé ayant pris connaissance des instructions relatives aux étapes de reconstitution et d’administration. Les instructions de reconstitution et d'administration doivent être strictement respectées (voir les rubriques 4.4 et 6.6). En cas de préparation inadéquate du produit, ce dernier ne doit pas être administré.

    En cas de préparation inadéquate du produit, ce dernier ne doit pas être administré.

    Le contenu des deux seringues stériles pré-remplies doit être mélangé juste avant l'administration d'ELIGARD 22,5 mg par injection sous-cutanée.

    Au vu des données chez l’animal, une injection intra-artérielle ou intraveineuse doit absolument être évitée.

    Comme pour les autres médicaments administrés par injection sous-cutanée, il est recommandé de changer régulièrement de site d'injection.

    4.3. Contre-indications  

    ELIGARD 22,5 mg est contre-indiqué chez les femmes et les enfants.

    Hypersensibilité à l’acétate de leuproréline, aux autres agonistes de la GnRH ou à l’un des excipients listés dans la rubrique 6.1.

    Chez les patients ayant subi précédemment une orchidectomie (comme avec les autres agonistes de la GnRH, ELIGARD 22,5 mg n’entraîne pas de diminution additionnelle du taux de testostérone sérique dans le cas de castration chirurgicale).

    ELIGARD 22,5 mg ne doit pas être utilisé en monothérapie chez les patients atteints de cancer de la prostate avec compression médullaire ou métastases vertébrales (voir rubrique 4.4).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Reconstitution correcte du médicament : Des cas d'erreur de manipulation pouvant se produire à n'importe quelle étape du processus de préparation et pouvant conduire à un manque d'efficacité ont été rapportés. Les instructions de reconstitution et d'administration doivent être strictement respectées (voir la rubrique 6.6). En cas d'erreur de manipulation suspectée ou avérée, le patient doit faire l'objet d'une surveillance adéquate (voir la rubrique 4.2).

    Un traitement par suppression androgénique peut allonger l’intervalle QT.

    Chez les patients présentant des antécédents ou des facteurs de risques de l’allongement de l’intervalle QT, et chez les patients recevant de manière concomitante des médicaments susceptibles d’allonger l’intervalle QT (voir rubrique 4.5), les médecins doivent évaluer le rapport bénéfice / risque en prenant en compte le risque potentiel de torsades de pointes avant l’initiation du traitement par Eligard 22,5 mg.

    Maladies cardiovasculaires : risque accru de développer un infarctus du myocarde, décès par arrêt cardiaque et accident vasculaire cérébral ont été rapportés lors de l’utilisation d’agonistes de la GnRH chez certains patients. Le risque semble faible sur la base des rapports publiés et devra être évalué attentivement en fonction des facteurs de risque cardiovasculaires des patients atteints d’un cancer de la prostate lors du choix du traitement. L’apparition de symptômes et des signes évocateurs de maladies cardiovasculaires doit être surveillée chez les patients traités par un agoniste de la GnRH et traités, conformément aux recommandations en vigueur.

    Élévation transitoire du taux de testostérone : L’acétate de leuproréline, comme les autres agonistes de la GnRH, entraîne une élévation transitoire des concentrations sériques de testostérone, de dihydrotestostérone et des phosphatases acides pendant la première semaine de traitement. Les patients peuvent ressentir une aggravation des symptômes ou voir apparaître de nouveaux symptômes tels que douleurs osseuses, neuropathie, hématurie, obstruction urétérale ou vésicale (voir rubrique 4.8). Ces symptômes cèdent habituellement à la poursuite du traitement.

    L’administration associée d’un anti-androgène approprié doit être envisagée 3 jours avant le traitement par leuproréline et poursuivie pendant les deux à trois premières semaines de traitement. Il a été observé que ces modalités permettent de prévenir les conséquences d’une augmentation initiale de testostérone sérique.

    Après castration chirurgicale, ELIGARD 22,5 mg n'entraîne pas de diminution supplémentaire de la testostéronémie chez les sujets masculins.

    Densité osseuse : Une diminution de la densité osseuse a été rapportée dans la littérature médicale chez les hommes ayant subi une orchidectomie ou ayant été traités par un agoniste de la GnRH (voir rubrique 4.8).

    Le traitement anti-androgène augmente de façon significative le risque de fractures secondaires à une ostéoporose. Il n'existe qu'un nombre limité de données à ce sujet. Des fractures secondaires à une ostéoporose ont été observées chez 5% des patients après 22 mois de traitement pharmacologique androgénosuppresseur et chez 4% des patients après 5 à 10 ans de traitement. Le risque de fractures d'origine ostéoporotique est généralement plus élevé que le risque de fractures pathologiques. En dehors d'un déficit prolongé en testostérone, un âge avancé, le tabagisme et la consommation de boissons alcoolisées, l'obésité et l’insuffisance d'exercice physique peuvent aussi favoriser le développement d'une ostéoporose.

    Apoplexie pituitaire : Lors de la surveillance après la commercialisation, de rares cas d’apoplexie pituitaire (un syndrome clinique secondaire à un infarctus de la glande pituitaire) ont été rapportés après l’administration d’agonistes de la GnRH, la majorité survenant dans les 2 semaines suivant la première administration, et certaines dans la première heure. Dans ces cas, l’apoplexie pituitaire s’est manifestée sous la forme d’une céphalée soudaine, de vomissements, de troubles de la vision, d’ophtalmoplégie, d’un état mental altéré, et parfois d’un collapsus cardiovasculaire. Une prise en charge médicale immédiate est requise.

    Hyperglycémie et diabète : Une hyperglycémie et une augmentation du risque de développer un diabète ont été rapportées chez des hommes traités par des agonistes de la GnRH. Une hyperglycémie peut être due au développement d’un diabète sucré ou à l’aggravation du contrôle glycémique chez des patients diabétiques. Chez les patients traités par un agoniste de la GnRH, il faut surveiller périodiquement la glycémie et/ou l’hémoglobine glyquée (HbA1c) et prendre en charge ces patients selon les recommandations actuelles de traitement de l’hyperglycémie ou du diabète.

    Convulsions : Des cas de convulsions ont été signalés après la commercialisation chez des patients traités par acétate de leuproréline avec ou sans antécédents de facteurs prédisposants. Ces convulsions doivent être prises en charge selon la pratique clinique actuelle.

    Autres événements : Des cas d'obstruction urétérale et de compression médullaire susceptibles d'entraîner une paralysie avec ou sans complications fatales, ont été rapportés avec les agonistes de la GnRH. L'apparition d'une compression médullaire ou d'une insuffisance rénale impose l'instauration d'un traitement standard de ces complications.

    Les patients ayant des métastases vertébrales et/ou cérébrales ainsi que les patients ayant une obstruction des voies urinaires devront être étroitement surveillés pendant les premières semaines de traitement.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Aucune étude pharmacocinétique d'interaction médicamenteuse n'a été réalisée avec ELIGARD 22,5 mg. Il n'existe aucune description d'éventuelles interactions de l'acétate de leuproréline avec d'autres médicaments.

    Le traitement par suppression androgénique étant susceptible d’allonger l’intervalle QT, l’utilisation concomitante d’Eligard 22,5 mg avec des médicaments connus pour allonger l’intervalle QT, ou des médicaments capables d’induire des torsades de pointes tels que les antiarythmiques de classe IA (par exemple quinidine, disopyramide) ou de classe III (par exemple amiodarone, sotalol, dofetilide, ibutilide), la méthadone, la moxifloxacine, les antipsychotiques, etc. doit être évaluée avec précaution (voir rubrique 4.4).

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Sans objet du fait qu’ELIGARD 22,5 mg est contre-indiqué chez les femmes.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Les effets d’ELIGARD 22,5 mg sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés.

    La fatigue, les vertiges et les troubles de la vision étant des effets indésirables possibles du traitement ou la conséquence de la maladie sous-jacente, l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines peut être altérée.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets indésirables observés avec ELIGARD 22.5 mg sont principalement dus à l'action pharmacologique spécifique de l’acétate de leuproréline, à savoir élévations et diminutions des taux de certaines hormones circulantes. Les réactions indésirables les plus fréquemment rapportées sont des bouffées de chaleur, des nausées, un malaise et une fatigue ainsi qu'une irritation locale transitoire au niveau du point d'injection. Des bouffées de chaleur légères à modérées apparaissent chez 58% des patients environ.

    Liste tabulée des effets indésirables

    Les effets indésirables suivants ont été rapportés au cours des essais cliniques réalisés chez des patients atteints d'un carcinome prostatique à un stade avancé traités par ELIGARD 22,5 mg. Les effets indésirables sont classés, par fréquence : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), peu fréquent (≥1/1 000, <1/100), rare (≥1/10 000, <1/1 000) et très rare (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Tableau 1: Effets indésirables dans les études cliniques avec Eligard

    Infections et infestations

    Fréquent

    rhino-pharyngite.

    Peu fréquent

    infection des voies urinaires, infection cutanée locale.

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Peu fréquent

    diabète sévère.

    Affections psychiatriques

    Peu fréquent

    cauchemars, dépression, diminution de la libido.

    Affections du système nerveux

    Peu fréquent

    vertige, céphalée, hypoesthésie, insomnie, troubles du goût et de l’odorat, sensation de vertiges.

    Rare

    mouvements anormaux et involontaires.

    Affections cardiaques

    Fréquence indéterminée

    allongement de l’intervalle QT (voir rubriques 4.4 et 4.5)

    Affections vasculaires

    Très fréquent

    bouffées de chaleur.

    Peu fréquent

    hypertension, hypotension.

    Rare

    syncope, collapsus.

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Peu fréquent

    rhinorrhée, dyspnée.

    Fréquence indéterminée

    pneumopathie interstitielle.

    Affections gastro-intestinales

    Fréquent

    nausées, diarrhée, gastro-entérite/colite.

    Peu fréquent

    constipation, bouche sèche, dyspepsie, vomissements.

    Rare

    flatulence, éructation.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Très fréquent

    ecchymoses, érythème.

    Fréquent

    prurit, sudation nocturne.

    Peu fréquent

    sueur froide, hypersudation.

    Rare

    alopécie, éruption cutanée.

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Fréquent

    arthralgie, douleur des membres, myalgie, frissons, faiblesse.

    Peu fréquent

    dorsalgie, crampe musculaire.

    Affections du rein et des voies urinaires

    Fréquent

    diminution de la fréquence de miction, miction difficile, dysurie, nycturie, oligurie.

    Peu fréquent

    spasmes de la vessie, hématurie, aggravation de la fréquence urinaire, rétention urinaire.

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Fréquent

    sensibilité mammaire, atrophie testiculaire, douleur testiculaire, stérilité, hypertrophie mammaire, dysfonction érectile, , diminution de la taille du pénis.

    Peu fréquent

    gynécomastie, impuissance, troubles testiculaires.

    Rare

    douleur mammaire.

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Très fréquent

    fatigue, brûlure au site d’injection, paresthésie au site d’injection.

    Fréquent

    malaise, douleur au site d’injection, hématome au site d’injection, picotements au site d’injection.

    Peu fréquent

    prurit au site d’injection, induration au site d’injection, léthargie, douleur, fièvre.

    Rare

    ulcération au site d’injection.

    Très rare

    nécrose au site d’injection.

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Fréquent

    perturbations hématologiques, anémie.

    Investigations

    Fréquent

    augmentation de la créatinine phosphokinase sanguine, prolongation du temps de coagulation.

    Peu fréquent

    augmentation de l’alanine aminotransférase, augmentation des triglycérides sanguins, augmentation du temps de prothrombine, prise de poids.

    D'autres événements indésirables ont été rapportés en général dans le cas d'un traitement par l'acétate de leuproréline, incluant œdème périphérique, embolie pulmonaire, palpitations, myalgie, hypotonie musculaire, une altération de la sensation cutanée, frissons, éruption cutanée, amnésie et troubles de la vision. Une atrophie musculaire a été observée lors de l’utilisation prolongée de médicaments appartenant à cette classe pharmacologique. Un infarctus d’une apoplexie pituitaire pré-existante a été rarement décrite après administration d’un traitement par agoniste de la GnRH qu’il soit à action immédiate ou prolongée. De rares cas de leucopénie et de thrombopénie ont été signalés. Des modifications de la tolérance au glucose ont été rapportées.

    Des convulsions ont été rapportées suite à l’administration d’un agoniste/analogue de la GnRH (voir rubrique 4.4).

    Les événements indésirables locaux rapportés après injection d'ELIGARD 22,5 mg sont similaires à ceux associés à des produits similaires injectés par voie sous-cutanée.

    Généralement, ces événements indésirables localisés survenant après une injection sous-cutanée sont légers et décrits comme étant de courte durée.

    De rares cas de réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes ont été rapportés après l’administration d’un agoniste/analogue de la GnRH.

    Variations de la densité osseuse

    Une diminution de la densité osseuse a été rapportée dans la littérature médicale chez les hommes ayant bénéficié d'une orchidectomie ou ceux traités par un analogue de la GnRH. Il est probable qu'un traitement à long terme par leuproréline révèle des signes d’aggravation d'ostéoporose, en ce qui concerne l'augmentation du risque de fracture d'origine ostéoporotique (voir rubrique 4.4).

    Accentuation des signes et symptômes de la maladie

    Le traitement par l’acétate de leuproréline peut entraîner une accentuation des signes et symptômes de la maladie au cours des premières semaines de traitement. Une aggravation des affections telles que métastases vertébrales et/ou obstruction urinaire ou hématurie peut faire apparaître des problèmes neurologiques tels que faiblesse et/ou paresthésies des membres inférieurs ou une accentuation des symptômes urinaires.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    L’emploi abusif et le surdosage volontaire avec ELIGARD 22,5 mg sont peu probables. Aucun cas d’emploi abusif ou de surdosage n’a été rapporté en pratique clinique avec l’acétate de leuproréline, mais si une exposition excessive se produisait, la surveillance du patient et l'administration d'un traitement symptomatique adjuvant sont recommandées.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Analogues de l’hormone entraînant la libération de gonadotrophine, code ATC : L02A E02.

    L'acétate de leuproréline est un nonapeptide de synthèse, agoniste de l'hormone naturelle de libération des gonadotrophines (GnRH) qui, en cas d'administration prolongée, entraîne une inhibition de la sécrétion des gonadotrophines hypophysaires et une suppression de la synthèse des stéroïdes testiculaires chez l'homme. Cet effet est réversible à l'arrêt du traitement médicamenteux. Cependant, l'agoniste possède une action plus puissante que l'hormone naturelle et le temps nécessaire pour restaurer les taux peut varier selon les patients.

    L’administration d’acétate de leuproréline entraîne une élévation initiale des taux circulants d’hormone lutéinisante (LH) et d’hormone de stimulation folliculaire (FSH), responsables d’une élévation transitoire chez l’homme des concentrations de stéroïdes d’origine gonadique, testostérone et dihydrotestostérone. L’administration continue d’acétate de leuproréline entraîne une diminution des taux de LH et de FSH. Chez l’homme, la testostérone diminue en dessous du seuil de castration (£ à 50 ng/dL). Ces diminutions apparaissent trois à cinq semaines après l’instauration du traitement. Les taux moyens de testostérone à six mois sont 10,1 (± 0,7) ng/dL, comparables aux taux observés après orchidectomie bilatérale. La testostéronémie de tous les patients qui ont reçu la dose de 22,5 mg de leuproréline dans l’étude clinique pivotale a atteint des taux de castration à 5 semaines ;99 % l’ont atteint à J28. Chez la grande majorité des patients, les taux de testostérone étaient en dessous de 20 ng/dL : le bénéfice clinique de ces taux faibles n’a pas encore été établi. Les taux de PSA diminuent de 98% après six mois.

    Des études à long terme ont montré que la poursuite du traitement maintenait la testostéronémie à des valeurs inférieures au seuil de castration pendant une période allant jusqu’à sept ans, et probablement indéfiniment.

    La taille de la tumeur n’a pas été mesurée directement pendant le programme d’étude clinique, mais on a observé une réponse indirecte de la tumeur comme l’indique une réduction de 98% du taux moyen de PSA avec ELIGARD 22,5 mg.

    Un essai clinique de phase III randomisé a été mené chez 970 patients présentant un cancer de la prostate localement avancé (principalement de stades T2c à T4, et de stades T1c à T2b avec adénopathie(s) régionale(s) chez certains patients), dont 483 ont suivi un traitement par suppression androgénique de courte durée (6 mois) en association avec une radiothérapie et 487 un traitement par suppression androgénique prolongé (3 ans) en association avec une radiothérapie. Une analyse de non-infériorité a été effectuée pour comparer le traitement hormonal concomitant et adjuvant par un agoniste de la GnRH (triptoréline ou goséréline) de courte durée et de longue durée. Le taux de mortalité globale à 5 ans était respectivement de 19,0 % et 15,2 % dans les groupes de traitement de courte durée et de longue durée. Le Hazard Ratio observé de 1,42 avec une limite supérieure de 1,79 de l’IC à 95,71 % unilatéral ou de 1,09 de l’IC à 95,71 % bilatéral ; 1,85 (p = 0,65 pour la non-infériorité) montre que l’association de la radiothérapie et d’un traitement par suppression androgénique de 6 mois induit une survie inférieure par rapport à la radiothérapie associée à un traitement par suppression androgénique de 3 ans. La survie globale à 5 ans est respectivement de 84,8 % et 81,0 % avec le traitement de longue durée et le traitement de courte durée. La qualité de vie globale évaluée à l’aide du questionnaire QLQ-C30 n’était pas significativement différente entre les deux groupes (p = 0,37). Les résultats sont dus principalement à la population de patients présentant des tumeurs localement avancées.

    Les arguments étayant l’indication dans le cancer de la prostate localisé à haut risque sont basés sur des études publiées relatives à l’association de la radiothérapie et d’analogues de la GnRH, dont l’acétate de leuproréline. Les données cliniques de cinq études publiées ont été analysées (EORTC 22863, RTOG 85-31, RTOG 92-02, RTOG 8610 et D’Amico et al., JAMA, 2004), elles démontrent toutes un bénéfice de l’association d’un analogue de la GnRH et de la radiothérapie. Il n’était pas possible de distinguer clairement dans les études publiées les populations étudiées respectives pour les indications dans le cancer de la prostate localement avancé et dans le cancer de la prostate localisé à haut risque.

    Les données cliniques ont montré qu’une radiothérapie suivie d’un traitement par suppression androgénique de 3 ans est préférable à une radiothérapie suivie d’un traitement par suppression androgénique de 6 mois.

    Chez les patients présentant un cancer de stade T3 à T4 qui reçoivent une radiothérapie, la durée du traitement par suppression androgénique préconisée dans les recommandations médicales est de 2 à 3 ans.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    Chez les patients atteints d'un cancer avancé de la prostate, les concentrations sériques moyennes de leuproréline augmentent après l'injection initiale et atteignent 127 ng/mL après 4,6 heures (Cmax). Après l'augmentation initiale survenant après chaque injection (phase plateau observée après chaque injection du 3ème au 84ème jour), les concentrations sériques restent relativement constantes (0,2 – 2 ng/mL). Il n'existe aucun signe d’accumulation au cours de l'administration répétée.

    Distribution

    Le volume moyen de distribution de la leuproréline à l'état d'équilibre après une administration intraveineuse en bolus à des volontaires sains de sexe masculin était de 27 litres. In vitro, la liaison aux protéines plasmatiques humaines varie entre 43% et 49%.

    Élimination

    Chez des volontaires sains de sexe masculin, l'administration intraveineuse en bolus de 1 mg d'acétate de leuproréline a entraîné une clairance systémique moyenne de 8,34 L/h, avec une demi-vie d'élimination terminale d'environ 3 heures selon un modèle à deux compartiments.

    Aucune étude d'excrétion du médicament n'a été réalisée avec ELIGARD 22,5 mg.

    Aucune étude sur le métabolisme d’ELIGARD 22,5 mg n’a été réalisée.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les études pré-cliniques avec l’acétate de leuproréline ont montré des effets sur le système de reproduction des deux sexes, effets attendus compte-tenu du profil pharmacologique connu. Ces effets se sont révélés réversibles après l’arrêt du traitement et une période appropriée de régénération. L’acétate de leuproréline n’a pas révélé d’activité tératogène. Une embryotoxicité/létalité a été observée chez le lapin, liée aux effets pharmacologiques de l’acétate de leuproréline sur le système reproductif.

    Des études de cancérogénicité ont été réalisées chez le rat et la souris pendant 24 mois. Chez le rat, une augmentation dose-dépendante des apoplexies pituitaires a été observée après administration sous-cutanée aux doses de 0,6 à 4 mg/kg/ jour. Aucun effet de ce type n’a été observé chez la souris.

    L’acétate de leuproréline et la formulation 1 mois ELIGARD 7,5 mg ne se sont pas révélés mutagènes lors de tests réalisés in vitro et in vivo.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Solvant (seringue A) : Poly (D, L-lactide co-glycolide) (25:75)

    N-méthylpyrrolidone

    Poudre (seringue B) : Aucun excipient

    6.2. Incompatibilités  

    La leuproréline contenue dans la seringue B doit être mélangée uniquement avec le solvant de la seringue A et ne doit pas être mélangée à d’autres médicaments.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans.

    Une fois que le produit a été sorti du réfrigérateur, il peut être conservé dans l’emballage d’origine à température ambiante (ne dépassant pas 25 °C) pendant 4 semaines maximum.

    Après première ouverture du plateau, la poudre et le solvant pour solution injectable doivent être immédiatement utilisés pour reconstituer le médicament et l'administrer au patient.

    Une fois reconstitué : administrer le produit immédiatement, la viscosité de la solution augmentant avec le temps.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).

    A conserver dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri de l’humidité.

    Ce produit doit être à température ambiante avant l’injection. Le sortir du réfrigérateur environ 30 minutes avant utilisation. Une fois sorti du réfrigérateur, le produit peut être conservé dans son emballage d’origine à température ambiante (ne dépassant pas 25°C) pendant 4 semaines maximum.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur  

    Deux seringues pré-remplies, une seringue en copolymère d’oléfine cyclique contenant la poudre (seringue B) et une seringue en polypropylène contenant le solvant (seringue A). Les seringues comportent toutes deux un système permettant le mélange.

    La seringue A possède un piston dont l’extrémité est en caoutchouc thermoplastique et est fermée avec un capuchon Luer Lock en polyéthylène ou polypropylène. L’extrémité de la seringue est composée de caoutchouc bromobutyle et les extrémités des deux pistons de la seringue B sont composés de caoutchouc chlorobutyle.

    Les présentations suivantes sont disponibles :

    · Un kit consistant en deux plateaux thermoformés dans une boîte en carton. Un plateau contient une seringue A pré-remplie en polypropylène, un piston à tige longue et un sachet de dessicant. L’autre plateau contient une seringue B pré-remplie en copolymère d’oléfine cyclique, une aiguille stérile 20 gauge et un sachet de dessicant en silicone.

    · Une boîte grand modèle contenant 2 kits de 2 seringues (1 seringue A ; 1 seringue B).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Laisser le produit se réchauffer à température ambiante en le sortant du réfrigérateur environ 30 minutes avant utilisation.

    Merci de préparer en premier le patient pour l’injection, puis la préparation du produit, en suivant les instructions ci-dessous. En cas de préparation inadéquate du produit, ce dernier ne doit pas être administré, puisqu’un manque d’efficacité clinique peut survenir du fait d’une reconstitution incorrecte du produit.

    Etape 1 : Ouvrir les deux plateaux (déchirer le papier aluminium par le coin reconnaissable par une petite bulle) et vider le contenu sur un plan de travail propre [deux plateaux, contenant la seringue A (Figure 1.1) et la seringue B (Figure 1.2)]. Jeter les sachets de dessicants.

    Etape 2 : Tirer d’un coup sec, sans dévisser, le piston bleu à tige courte de la seringue B (Figure 2). Le bouchon gris attaché au piston bleu doit venir en même temps. Puis jeter ces derniers.

    Ne pas essayer de mélanger le produit avec les deux bouchons gris en place dans la seringue B.

    Etape 3 : Visser doucement le long piston blanc dans le bouchon gris restant dans la seringue B. (Figure 3).

    Etape 4 : Retirer la coiffe grise de la seringue B et mettre de côté la seringue (Figure 4).

    Etape 5 : Tenir la seringue A en position verticale, coiffe transparente en haut pour prévenir les fuites de liquide et dévisser la coiffe transparente de la seringue A (Figure 5).

    Etape 6 : Toujours en position verticale, relier les deux seringues l'une à l'autre : fixer la seringue B au dessus de la seringue A en poussant et tournant la seringue B dans la seringue A jusqu’à la sécurité (Figures 6a et 6b). Ne pas trop serrer.

    Etape 7 : Retourner les deux seringues connectées entre elles, en continuant à les tenir en position verticale, de façon à avoir la seringue B en bas ; injecter le liquide contenu dans la seringue A dans la seringue B contenant la poudre (acétate de leuproréline) (Figure 7).

    Etape 8 : En position horizontale, pousser et tirer alternativement, doucement les pistons des 2 seringues (une soixantaine de fois au total, ce qui prend environ 60 secondes) afin de mélanger parfaitement le produit et d’obtenir une suspension homogène, visqueuse (Figure 8). Ne pas incliner le système des seringues (sous peine de dévisser en partie les seringues et d’entraîner des fuites).

    Parfaitement mélangé, le produit apparaitra visqueux avec une gamme de couleur allant de l’incolore, à blanc, à jaune pâle (ce qui inclut toutes les nuances du blanc au jaune pâle).

    Merci de noter que le produit doit être mélangé comme décrit ; LE SECOUER NE MELANGERA PAS LE PRODUIT CORRECTEMENT.

    Important : Après avoir procédé au mélange, passer à l’étape suivante immédiatement, le produit devenant de plus en plus visqueux avec le temps. Ne pas mettre au réfrigérateur le produit mélangé.

    Etape 9 : Tenir les seringues en position verticale, la seringue B étant en bas. Les seringues doivent rester bien assemblées. Transférer tout le produit mélangé dans la seringue B (la seringue large et courte) en poussant le piston de la seringue A et en tirant doucement le piston de la seringue B en même temps (Figure 9).

    Etape 10 : Séparer la seringue A de la seringue B en continuant à appuyer fermement sur le piston de la seringue A (Figure 10).

    S’assurer que le produit ne fuit pas car sinon l’aiguille ne sera pas correctement sécurisée.

    Merci de noter : Il pourra rester des petites bulles d'air ou une grosse bulle d’air dans la préparation. Ceci n’est pas gênant.

    Au cours de cette étape, merci de ne pas essayer de purger les bulles d’air de la seringue B car le produit pourrait être perdu !

    Etape 11 :

    · Tenir la seringue B droite et retenir le piston blanc afin d’éviter toute perte du produit.

    · Ouvrir le conditionnement de l’aiguille sécurisée en retirant le papier au dos de celui-ci et sortir l’aiguille sécurisée. Ne pas retirer le dispositif de sécurité articulé.

    · Assembler l’aiguille sécurisée à la seringue B en tenant la seringue droite et en tournant délicatement l’aiguille d’environ trois quarts de tour dans le sens des aiguilles d’une montre jusqu’à ce qu’elle soit immobilisée (Figure 11).

    Ne pas trop serrer car ceci peut fissurer l’embase de l’aiguille, entraînant une fuite du produit durant l’injection.

    Si l’embase de l’aiguille se fissure, semble endommagée ou présente la moindre fuite, le produit ne doit pas être utilisé. L’aiguille endommagée ne doit pas être substituée/remplacée et le produit ne doit pas être injecté. La totalité du produit doit être éliminée en toute sécurité.

    Si l’embase de l’aiguille est endommagée, un nouveau produit doit être utilisé en remplacement.

    Etape 12 : Ecarter le dispositif de sécurité de l’aiguille et retirer le capuchon protecteur de l’aiguille avant administration du produit (Figure 12).

    Important : N’enclenchez pas le dispositif de sécurité de l’aiguille avant l’administration.

    Etape 13 : Avant administration, purger les grandes bulles d’air de la seringue B. Administrer le produit par voie sous cutanée tout en maintenant le dispositif de sécurité écarté de l’aiguille. Assurez-vous que la totalité du produit contenu dans la seringue B a bien été injecté.

    Etape 14 : Après injection, verrouiller le dispositif de sécurité en suivant les instructions listées ci-dessous :

    1. Fermeture sur une surface plane

    Appuyer sur le dispositif de sécurité, levier en bas, sur une surface plane (Figure 14.1a et b) pour recouvrir l’aiguille et verrouiller le dispositif de sécurité.

    Un « Clic » confirme, de façon sonore et tactile, que le dispositif est verrouillé. En position verrouillée, la pointe de l’aiguille est complètement recouverte (Figure 14.1b).

    2. Fermeture avec votre pouce

    Placer votre pouce sur le dispositif de sécurité (Figure 14.2a), recouvrir la pointe de l’aiguille et verrouiller le dispositif de sécurité.

    Un « Clic » confirme, de façon sonore et tactile, que le dispositif est verrouillé. En position verrouillée, la pointe de l’aiguille est complètement recouverte (Figure 14.2b).

    Etape 15 : Une fois que le dispositif de sécurité est verrouillé, jeter l’aiguille et la seringue immédiatement dans une poubelle appropriée.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    RECORDATI INDUSTRIA CHIMICA E FARMACEUTICA S.p.A.

    VIA MATTEO CIVITALI 1

    I – 20148 MILAN - ITALIE

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 366 909-2 9 : poudre en seringue préremplie (Copolymère d’oléfine cyclique) et solvant en seringue préremplie (Polypropylène) ; boîte de 1.

    · 34009 566 566-1 5 : poudre en seringue préremplie (Copolymère d’oléfine cyclique) et solvant en seringue préremplie (Polypropylène) ; boîte de 2.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.

    · la poursuite du traitement nécessite la réalisation d’un dosage de la testostéronémie tous les 3 mois ;

    · le prescripteur mentionne sur l’ordonnance que ce dosage a été réalisé.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 09/06/2021

    Dénomination du médicament

    ELIGARD 22,5 mg, poudre et solvant pour solution injectable

    Acétate de leuproréline

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que ELIGARD 22,5 mg, poudre et solvant pour solution injectable et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser ELIGARD 22,5 mg, poudre et solvant pour solution injectable ?

    3. Comment utiliser ELIGARD 22,5 mg, poudre et solvant pour solution injectable ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver ELIGARD 22,5 mg, poudre et solvant pour solution injectable ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Analogues de l’hormone entraînant la libération de gonadotrophine, code ATC : L02A E02.

    La substance active d’ELIGARD appartient au groupe des hormones libérant des gonadotrophines. Ces médicaments sont utilisés pour diminuer la production de certaines hormones sexuelles (testostérone).

    ELIGARD est utilisé chez les hommes adultes dans le traitement du cancer de la prostate hormono-dépendant métastatique et en association avec la radiothérapie dans le traitement du cancer de la prostate à haut risque hormono-dépendant non métastatique.

    N’utilisez jamais ELIGARD 22,5 mg, poudre et solvant pour solution injectable :

    · Si vous êtes une femme ou un enfant

    · Si vous êtes hypersensible (allergique) à la substance active, l’acétate de leuproréline, aux produits ayant une activité comparable à l’hormone naturelle gonadotrope, ou à un des autres composants d’ELIGARD (listés en rubrique 6).

    · Après l’ablation chirurgicale de vos testicules, car dans ce cas, ELIGARD n’entraîne pas de diminution supplémentaire de la testostéronémie.

    · Comme seul traitement si vous souffrez de symptômes relatifs à une compression médullaire ou une tumeur de la colonne vertébrale. Dans ce cas, ELIGARD ne devra être utilisé qu’en association avec d’autres médicaments du traitement du cancer de la prostate.

    Avertissements et précautions

    Adressez vous à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmière avant d’utiliser ELIGARD :

    · Si vous présentez une des situations suivantes : Problèmes cardiaques ou vasculaires, y compris des troubles de rythme du cœur (arythmie), ou si vous recevez des médicaments pour traiter ces troubles. Le risque de troubles du rythme cardiaque peut être augmenté lorsque vous prenez ELIGARD.

    · Si vous avez des difficultés à uriner. Vous devez être étroitement surveillé pendant les premières semaines de traitement.

    · Si une compression de la moelle épinière ou des difficultés urinaires apparaissent. Pour d’autres médicaments ayant le même mécanisme d’action qu’ELIGARD, il a été rapporté que des cas sévères de compression de la moelle épinière et un rétrécissement du conduit entre les reins et la vessie peuvent être responsables de symptômes tels qu’une paralysie. Si ces complications se développent, un traitement standard doit être débuté.

    · Si vous ressentez un mal de tête soudain, des vomissements, un état mental altéré et parfois un collapsus cardiaque, dans les deux semaines suivant la prise d’ELIGARD, alertez le médecin ou l’équipe médicale. Ce sont des cas rares nommés apoplexie pituitaire, qui ont été rapportés AVEC D’AUTRES MEDICAMENTS ayant le même mécanisme d’action qu’ELIGARD.

    · Si vous souffrez de diabète sucré (augmentation de la concentration sanguine de glucose). Vous devez être régulièrement suivis pendant le traitement.

    · Le traitement par ELIGARD peut augmenter le risque de fracture par ostéoporose (diminution de la densité osseuse).

    · Des cas de dépression chez des patients prenant Eligard ont été rapportés. Si vous prenez Eligard et que votre humeur change, informez-en votre médecin.

    · Des événements cardiovasculaires ont été rapportés chez des patients prenant des médicaments similaires à Eligard (bien que l’on ne sache pas si ces cas sont liés ou non à ces médicaments). Si vous êtes traités avec Eligard et que des signes ou des symptômes cardiovasculaires se manifestent, informez-en votre médecin.

    · Certains patients ont présenté des convulsions après l’administration d’Eligard. Si vous êtes traité par Eligard et que vous présentez des convulsions, parlez-en à votre médecin.

    Complications lors de l’initiation du traitement

    Au cours de la première semaine de traitement, il apparaît généralement une brève augmentation du taux de testostérone, hormone sexuelle masculine dans le sang. Ceci peut entraîner une aggravation temporaire des symptômes liés à la maladie ainsi que la survenue de nouveaux symptômes qui n’étaient pas apparus jusque là. Parmi ceux-ci, on compte notamment des douleurs osseuses, des troubles urinaires, une compression de la moelle épinière ou l’apparition de sang dans les urines. Ces symptômes cèdent habituellement à la poursuite du traitement. Si les symptômes ne s’atténuent pas, vous devez contacter votre médecin.

    Si ELIGARD ne vous aide pas

    Certains patients souffrent de tumeurs qui ne sont pas sensibles à la baisse des taux de testostérone. Indiquez à votre médecin si vous avez l’impression que l’effet d’ELIGARD est trop faible.

    Enfants

    Sans objet.

    Autres médicaments et ELIGARD 22,5 mg, poudre et solvant pour solution injectable

    ELIGARD peut interagir avec d’autres médicaments utilisés pour traiter les troubles de rythme du cœur (par exemple quinidine, procainamide, amiodarone et sotalol) ou peut augmenter le risque de troubles du rythme du cœur lorsqu’il est pris avec d’autres médicaments (par exemple la méthadone (utilisé comme antidouleur et lors de cures de désintoxication d’une addiction aux opiacés), la moxifloxacine (un antibiotique), les antipsychotiques utilisés pour les maladies mentales graves).

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez ou avez récemment pris tout autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance.

    ELIGARD 22,5 mg, poudre et solvant pour solution injectable avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    ELIGARD n’est pas destiné à la femme.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    La fatigue, les étourdissements, les troubles de la vue sont des effets indésirables possibles du traitement par ELIGARD ou des conséquences de la maladie sous-jacente. Si vous présentez ces effets indésirables, l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines peut être altérée.

    ELIGARD 22,5 mg, poudre et solvant pour solution injectable contient

    Sans objet.

    Posologie

    Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Sauf indication contraire de votre médecin, ELIGARD 22,5 mg est administré une fois tous les 3 mois.

    La solution injectée forme un dépôt de substance active, à partir duquel la substance active l’acétate de leuproréline est libérée en continu pendant une période de trois mois.

    Analyses complémentaires

    La réponse au traitement par ELIGARD doit être contrôlée par votre médecin à l’aide de données cliniques spécifiques et d’analyses sanguines d’une substance biologique appelée antigène spécifique de la prostate (PSA).

    Mode d’administration

    ELIGARD doit être uniquement administré par votre médecin ou un(e) infirmier(e). Ce sont eux qui seront chargés de préparer le produit.

    Après sa préparation, ELIGARD est administré en injection sous-cutanée (injection dans le tissu situé sous la peau). Une injection intra-artérielle (dans une artère) ou intraveineuse (dans une veine) doit absolument être évitée. Comme avec les autres substances actives qui sont injectées par voie sous-cutanée, le site d’injection doit varier périodiquement.

    Si vous avez utilisé plus de ELIGARD 22,5 mg, poudre et solvant pour solution injectable que vous n’auriez dû :

    Puisque l’injection est généralement pratiquée par votre médecin ou le personnel formé à cet effet, un surdosage est peu probable.

    Si une plus grande quantité que prévue a tout de même été administrée, votre médecin vous surveillera de façon plus spécifique et vous administrera, en cas de besoin, un traitement complémentaire.

    Si vous oubliez d’utiliser ELIGARD 22,5 mg, poudre et solvant pour solution injectable :

    Si vous pensez que l’on a oublié de vous administrer votre injection trimestrielle d’ELIGARD, signalez-le à votre médecin.

    Si vous arrêtez d’utiliser ELIGARD 22,5 mg, poudre et solvant pour solution injectable :

    En règle générale, le traitement du cancer de la prostate par ELIGARD nécessite un traitement à long terme. Le traitement ne doit donc pas être arrêté même en cas d’amélioration ou de disparition complète des symptômes.

    Si le traitement par ELIGARD est arrêté prématurément, une aggravation des symptômes de la maladie est possible.

    Vous ne devez donc pas arrêter le traitement prématurément sans en avoir préalablement discuté avec votre médecin.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmière.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Les effets indésirables observés pendant le traitement par ELIGARD sont principalement attribuables à l'effet spécifique de la substance active, l’acétate de leuproréline, à savoir une augmentation et une diminution de certaines hormones. Les effets indésirables les plus fréquemment décrits sont des bouffées de chaleur (environ 58 % des patients), des nausées, un malaise et une fatigue, ainsi que des irritations locales temporaires au point d'injection.

    Effets indésirables initiaux

    Pendant les premières semaines de traitement par ELIGARD, les symptômes spécifiques de la maladie peuvent empirer, parce qu’en premier lieu il y a généralement une brève augmentation dans le sang de la testostérone chez les patients de sexe masculin. Votre médecin peut donc être amené à vous administrer un anti-androgène approprié (substance qui inhibe l'effet des hormones sexuelles masculines) pendant la phase initiale du traitement afin de réduire les effets indésirables éventuels (Voir également rubrique 2 Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser ELIGARD, Complications lors de l’initiation du traitement).

    Effets indésirables locaux

    Les effets indésirables locaux décrits après l'injection d'ELIGARD correspondent habituellement à ceux associés à des préparations similaires injectées par voie sous-cutanée (préparations injectées dans le tissu situé sous la peau). Une légère sensation de brûlure est très fréquente juste après l'injection. Des picotements et une douleur sont fréquents après l’injection, ainsi qu’un hématome au site d’injection. Une rougeur de la peau au site d’injection a été fréquemment rapportée. Un durcissement (induration) et une ulcération des tissus sont peu fréquents.

    Ces effets indésirables locaux survenant après l'injection sous-cutanée sont légers et considérés comme étant de courte durée. Ils ne réapparaissent pas dans l'intervalle entre les injections individuelles.

    Effets indésirables très fréquents (peut affecter plus de 1 personne sur 10)

    · Bouffées de chaleur.

    · Effusion spontanée de sang au niveau de la peau ou des muqueuses, rougeur de la peau.

    · Fatigue, effets indésirables liés à l’injection (voir également les effets indésirables locaux ci-dessus).

    Effets indésirables fréquents (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)

    · Rhino-pharyngite (symptômes d’un rhume banal).

    · Nausées, malaise, diarrhée, inflammation de l’estomac et des intestins (gastro-entérite/colite).

    · Démangeaisons, sudation nocturne.

    · Douleurs dans les articulations.

    · Besoin d’uriner irrégulier (même la nuit), difficulté à commencer à uriner, douleur en urinant, diminution du débit urinaire.

    · Sensibilité mammaire, gonflement du sein, atrophie testiculaire, douleur testiculaire, stérilité, troubles de l’érection, diminution de la taille du pénis.

    · Frissons (épisodes de tremblements exagérés avec une fièvre élevée), faiblesse.

    · Temps de saignement prolongé, changements dans les résultats de vos analyses de sang, diminution des globules rouges / faible numération des globules rouges.

    Effets indésirables peu fréquents (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)

    · Infection des voies urinaires, infection cutanée locale.

    · Aggravation du diabète sucré.

    · Cauchemars, dépression, diminution de la libido.

    · Vertige, céphalée, altération de la sensation cutanée, insomnie, troubles du goût, troubles de l’odorat.

    · Hypertension (augmentation de la pression sanguine), hypotension (diminution de la pression sanguine).

    · Essoufflement.

    · Constipation, bouche sèche, dyspepsie (digestion perturbée, avec sensation de satiété, douleur à l’estomac, renvois, nausées, vomissements, sensation de brûlures d’estomac), vomissements.

    · Sueur froide, hypersudation.

    · Douleur du dos, crampe musculaire.

    · Hématurie (sang dans les urines).

    · Spasmes de la vessie, augmentation du besoin d’uriner, incapacité à uriner.

    · Développement des seins chez l’homme, impuissance.

    · Léthargie (envie de dormir), douleur, fièvre.

    · Prise de poids.

    · Perte d'équilibre, étourdissement

    · Fonte musculaire / perte de tissu musculaire en cas d’utilisation prolongée

    Effets indésirables rares (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)

    · Mouvements anormaux et involontaires.

    · Perte de connaissance brutale et complète et chute rapide des forces.

    · Flatulence, renvois.

    · Perte de cheveux, éruption cutanée (boutons sur la peau).

    · Douleur mammaire,

    · Ulcération au site d’injection.

    Effets indésirables très rares (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000)

    · Nécrose au site d’injection.

    Effets indésirables de fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    · Modifications de l’ECG (allongement de l’intervalle QT).

    · Inflammation des poumons, maladie pulmonaire.

    Autres effets indésirables

    Les autres effets indésirables décrits dans la littérature en relation avec un traitement par leuproréline, la substance active d'ELIGARD, sont des œdèmes (accumulation de liquide dans les tissus se manifestant par un gonflement des mains et des pieds), embolie pulmonaire (aboutissant à des symptômes tels que essoufflement, difficulté à respirer et douleur thoracique), palpitations (prise de conscience de vos battements du cœur), faiblesse musculaire, frissons, éruption cutanée, troubles de la mémoire et troubles de la vision. Une majoration des signes de diminution du tissu osseux (ostéoporose) peut survenir après un traitement à long terme par ELIGARD. En raison de cette ostéoporose, le risque de fracture augmente.

    De rares cas de réactions allergiques graves, entraînant une difficulté à respirer ou une sensation de vertiges, ont été rapportés après l’administration de médicaments appartenant à la même classe qu’Eligard.

    Des convulsions ont été rapportées après l’administration de médicaments appartenant à la même classe qu’Eligard.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boite après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).

    A conserver dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri de l’humidité.

    Ce produit doit être à température ambiante avant l’injection. Le sortir du réfrigérateur environ 30 minutes avant utilisation. Une fois sorti du réfrigérateur, le produit peut être conservé dans son emballage d’origine à température ambiante (ne dépassant pas 25°C) pendant 4 semaines maximum.

    Après première ouverture du plateau, le produit doit être préparé et utilisé immédiatement. A usage unique.

    Instructions relatives à la destruction des conditionnements ELIGARD inutilisés ou périmés

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient ELIGARD 22,5 mg, poudre et solvant pour solution injectable   

    · La substance active est : l’acétate de leuproréline.

    Une seringue pré-remplie (seringue B) contient 22,5 mg d’acétate de leuproréline.

    · Les autres composants sont : le Poly (D,L - lactide co-glycolide) (25:75) et le N-méthylpyrrolidone dans la serigue pré-remplie avec la solution injectable (seringue A).

    Qu’est-ce que ELIGARD 22,5 mg, poudre et solvant pour solution injectable et contenu de l’emballage extérieur  

    ELIGARD est une poudre et solvant pour solution injectable.

    ELIGARD 22,5 mg est disponible dans les conditionnements suivants :

    · Un conditionnement plateau consistant en deux plateaux thermoformés dans une boîte en carton. Un plateau contient une seringue A pré-remplie, un piston à tige longue pour la seringue B et un sachet de dessicant. L’autre plateau contient une seringue B pré-remplie, une aiguille stérile 20 gauge et un sachet de dessicant.

    · Une boîte grand modèle contenant 2 kits de 2 seringues pré-remplies (1 seringue A ; 1 seringue B).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    RECORDATI INDUSTRIA CHIMICA E FARMACEUTICA S.p.A.

    VIA MATTEO CIVITALI 1

    I – 20148 MILAN - ITALIE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    LABORATOIRES BOUCHARA-RECORDATI

    IMMEUBLE LE WILSON

    70 AVENUE DU GENERAL DE GAULLE

    92800 PUTEAUX

    Fabricant  

    ASTELLAS PHARMA EUROPE B.V.

    SYLVIUSWEG 62

    2333 BE LEIDEN

    PAYS-BAS

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    < {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>

    Autres  

    Sans objet.

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Les informations suivantes sont destinées aux professionnels de santé uniquement :

    Laisser le produit se réchauffer à température ambiante en le sortant du réfrigérateur environ 30 minutes avant utilisation.

    Merci de préparer en premier le patient pour l’injection, puis la préparation du produit, en suivant les instructions ci-dessous. En cas de préparation inadéquate du produit, ce dernier ne doit pas être administré, puisqu’un manque d’efficacité clinique peut survenir du fait d’une reconstitution incorrecte du produit.

    Etape 1 : Ouvrir les deux plateaux (déchirer le papier aluminium par le coin reconnaissable par une petite bulle) et vider le contenu sur un plan de travail propre [deux plateaux, contenant la seringue A (Figure 1.1) et la seringue B (Figure 1.2)]. Jeter les sachets de dessicants.

    Etape 2 :

    Tirer d’un coup sec, sans dévisser, le piston bleu à tige courte de la seringue B (Figure 2). Le bouchon gris attaché au piston bleu doit venir en même temps. Puis jeter ces derniers.

    Ne pas essayer de mélanger le produit avec les deux bouchons gris en place dans la seringue B.

    Etape 3 : Visser doucement le long piston blanc dans le bouchon gris restant dans la seringue B. (Figure 3).

    Etape 4 : Retirer la coiffe grise de la seringue B et mettre de côté la seringue (Figure 4).

    Etape 5 : Tenir la seringue A en position verticale, coiffe transparente en haut pour prévenir les fuites de liquide et dévisser la coiffe transparente de la seringue A (Figure 5).

    Etape 6 : Toujours en position verticale, relier les deux seringues l'une à l'autre : fixer la seringue B au dessus de la seringue A en poussant et tournant la seringue B dans la seringue A jusqu’à la sécurité (Figures 6a et 6b). Ne pas trop serrer.

    Etape 7 : Retourner les deux seringues connectées entre elles, en continuant à les tenir en position verticale, de façon à avoir la seringue B en bas ; injecter le liquide contenu dans la seringue A dans la seringue B contenant la poudre (acétate de leuproréline) (Figure 7).

    Etape 8 : En position horizontale, pousser et tirer alternativement, doucement les pistons des 2 seringues (une soixantaine de fois au total, ce qui prend environ 60 secondes) afin de mélanger parfaitement le produit et d’obtenir une suspension homogène, visqueuse (Figure 8). Ne pas incliner le système des seringues (sous peine de dévisser en partie les seringues et d’entraîner des fuites).

    Parfaitement mélangé, le produit apparaitra visqueux avec une gamme de couleur allant de l’incolore, à blanc, à jaune pâle (ce qui inclut toutes les nuances du blanc au jaune pâle).

    Merci de noter que le produit doit être mélangé comme décrit ; LE SECOUER NE MELANGERA PAS LE PRODUIT CORRECTEMENT.

    Important : Après avoir procédé au mélange, passer à l’étape suivante immédiatement, le produit devenant de plus en plus visqueux avec le temps. Ne pas mettre au réfrigérateur le produit mélangé.

    Etape 9 : Tenir les seringues en position verticale, la seringue B étant en bas. Les seringues doivent rester bien assemblées. Transférer tout le produit mélangé dans la seringue B (la seringue large et courte) en poussant le piston de la seringue A et en tirant doucement le piston de la seringue B en même temps (Figure 9).

    Etape 10 : Séparer la seringue A de la seringue B en continuant à appuyer fermement sur le piston de la seringue A (Figure 10).

    S’assurer que le produit ne fuit pas car sinon l’aiguille ne sera pas correctement sécurisée.

    Merci de noter : Il pourra rester des petites bulles d'air ou une grosse bulle d’air dans la préparation. Ceci n’est pas gênant.

    Au cours de cette étape, merci de ne pas essayer de purger les bulles d’air de la seringue B car le produit pourrait être perdu !

    Etape 11 :

    · Tenir la seringue B droite et retenir le piston blanc afin d’éviter toute perte du produit.

    · Ouvrir le conditionnement de l’aiguille sécurisée en retirant le papier au dos de celui-ci et sortir l’aiguille sécurisée. Ne pas retirer le dispositif de sécurité articulé.

    · Assembler l’aiguille sécurisée à la seringue B en tenant la seringue droite et en tournant délicatement l’aiguille d’environ trois quarts de tour dans le sens des aiguilles d’une montre jusqu’à ce qu’elle soit immobilisée (Figure 11).

    Ne pas trop serrer car ceci peut fissurer l’embase de l’aiguille, entraînant une fuite du produit durant l’injection.

    Si l’embase de l’aiguille se fissure, semble endommagée ou présente la moindre fuite, le produit ne doit pas être utilisé. L’aiguille endommagée ne doit pas être substituée/remplacée et le produit ne doit pas être injecté. La totalité du produit doit être éliminée en toute sécurité.

    Si l’embase de l’aiguille est endommagée, un nouveau produit doit être utilisé en remplacement.

    Etape 12 : Ecarter le dispositif de sécurité de l’aiguille et retirer le capuchon protecteur de l’aiguille avant administration du produit (Figure 12).

    Important : N’enclenchez pas le dispositif de sécurité de l’aiguille avant l’administration.

    Etape 13 : Avant administration, purger les grandes bulles d’air de la seringue B. Administrer le produit par voie sous cutanée tout en maintenant le dispositif de sécurité écarté de l’aiguille. Assurez-vous que la totalité du produit contenu dans la seringue B a bien été injecté.

    Etape 14 : Après injection, verrouiller le dispositif de sécurité en suivant les instructions listées ci-dessous :

    1. Fermeture sur une surface plane

    Appuyer sur le dispositif de sécurité, levier en bas, sur une surface plane (Figure 14.1a et b) pour recouvrir l’aiguille et verrouiller le dispositif de sécurité.

    Un « Clic » confirme, de façon sonore et tactile, que le dispositif est verrouillé. En position verrouillée, la pointe de l’aiguille est complètement recouverte (Figure 14.1b).

    2. Fermeture avec votre pouce

    Placer votre pouce sur le dispositif de sécurité (Figure 14.2a), recouvrir la pointe de l’aiguille et verrouiller le dispositif de sécurité.

    Un « Clic » confirme, de façon sonore et tactile, que le dispositif est verrouillé. En position verrouillée, la pointe de l’aiguille est complètement recouverte (Figure 14.2b).

    Etape 15 : Une fois que le dispositif de sécurité est verrouillé, jeter l’aiguille et la seringue immédiatement dans une poubelle appropriée.

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-14617
    • Date avis : 29/06/2016
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par les spécialités ELIGARD 7,5 mg, 22,5 mg et 45 mg reste important dans les indications de son AMM.
    • Lien externe

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-14211
    • Date avis : 20/05/2015
    • Raison : Extension d'indication
    • Valeur : V
    • Description : Les spécialités ELIGARD 7,5 mg, 22,5 mg et 45 mg, en association avec la radiothérapie, n’apportent pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) dans la prise charge du cancer de la prostate localisé à haut risque et localement avancé hormono-dépendant.<br>Pour rappel, cette prise en charge comprend les autres analogues de la GnRH mentionnés dans la partie 6 de cet avis.
    • Lien externe