DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 68710067
  • Description : DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé est une pilule contraceptive utilisée afin d’éviter une grossesse.Chaque comprimé contient une faible quantité de deux différentes hormones féminines : la drospirénone et l'éthinylestradiol.Les contraceptifs oraux qui contiennent deux hormones sont appelés contraceptifs oraux « combinés » (COC).
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé
    • Date de commercialisation : 19/09/2012
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : MYLAN SAS

    Les compositions de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé ÉTHINYLESTRADIOL 1807 0,02 mg SA
    Comprimé DROSPIRÉNONE 18867 3 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 plaquette(s) thermoformée(s) PVC PVDC aluminium de 21 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 2190447
    • Code CIP3 : 3400921904475
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 15/07/2013
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    3 plaquette(s) thermoformée(s) PVC PVDC aluminium de 21 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 2190476
    • Code CIP3 : 3400921904765
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 15/07/2013
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 26/11/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chaque comprimé pelliculé contient 0,02 mg d’éthinylestradiol et 3 mg de drospirénone.

    Excipient à effet notoire : chaque comprimé contient 44 mg de lactose monohydraté.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé.

    Comprimé pelliculé rose et rond.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Contraception orale.

    La décision de prescrire DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN en comparaison aux autres Contraceptifs Hormonaux Combinés(CHC) (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Comment prendre DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé :

    Les comprimés doivent être pris chaque jour, à peu près au même moment, éventuellement avec un peu de liquide, en respectant l’ordre indiqué sur la plaquette. Prendre un comprimé chaque jour pendant 21 jours consécutifs.

    Commencer la plaquette suivante après un arrêt de 7 jours pendant lequel se produit habituellement une hémorragie de privation. Celle-ci débute généralement 2 ou 3 jours après le dernier comprimé et peut ne pas être terminée au moment d’entamer la plaquette suivante.

    Modalités d’instauration du traitement par DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé :

    · Absence de contraception hormonale antérieure (le mois précédent) :

    La prise des comprimés doit commencer le 1er jour du cycle, c'est-à-dire le premier jour des règles.

    · Relais d'une méthode contraceptive hormonale combinée (contraception orale combinée / COC, anneau vaginal ou patch transdermique) :

    La patiente doit commencer le traitement par DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé de préférence le jour qui suit la prise du dernier comprimé actif (dernier comprimé contenant les substances actives) de la précédente COC, ou au plus tard le jour qui suit la période habituelle d’arrêt des comprimés, ou le jour suivant la prise du dernier comprimé placebo de la précédente COC. En cas de relais d’un anneau vaginal ou d’un patch transdermique, la patiente doit commencer le traitement par DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé de préférence le jour du retrait, ou au plus tard le jour prévu pour la nouvelle pose.

    · Relais d'une contraception progestative (pilule progestative seule, forme injectable, implant), ou d’un système intra-utérin (SIU) contenant un progestatif :

    Chez une femme, le relais peut se faire à tout moment du cycle s'il s'agit d'une pilule progestative seule (le jour du retrait s'il s'agit d'un implant ou d'un SIU, ou le jour prévu pour l'injection suivante s'il s'agit d'une forme injectable). Dans tous les cas, il sera recommandé aux femmes d'utiliser une méthode de contraception mécanique complémentaire pendant les 7 premiers jours de prise de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé.

    · Après une interruption de grossesse au cours du premier trimestre :

    Il est possible de commencer une contraception immédiatement chez ces femmes. Il n'est pas nécessaire d'utiliser une méthode de contraception complémentaire.

    · Après un accouchement ou une interruption de grossesse au cours du deuxième trimestre :

    Il sera conseillé aux femmes de ne commencer une contraception qu'après 21 à 28 jours après un accouchement ou une interruption de grossesse au cours du deuxième trimestre. Si cette contraception est démarrée plus tardivement, il leur sera recommandé d'utiliser une méthode de contraception mécanique complémentaire pendant les 7 premiers jours de traitement. Cependant, si des rapports sexuels ont déjà eu lieu, il convient de s'assurer de l'absence de grossesse avant le début de la prise du contraceptif oral estroprogestatif ou d'attendre les premières règles.

    En cas d'allaitement, voir rubrique 4.6.

    Conduite à tenir en cas d'oubli d'un ou plusieurs comprimés :

    Un retard de moins de 12 heures dans la prise d'un comprimé ne modifie pas l’efficacité contraceptive. Il sera conseillé aux femmes de prendre le comprimé oublié immédiatement dès que cet oubli est constaté, la prise des comprimés suivants s'effectuant à l'heure habituelle.

    Si le retard est supérieur à 12 heures, la sécurité contraceptive peut être diminuée. En cas d'oubli de comprimés, les deux règles suivantes doivent être connues car nécessaires pour choisir la conduite à tenir :

    1. l’intervalle entre 2 plaquettes ne doit jamais dépasser 7 jours ;

    2. sept jours de prise ininterrompue du traitement sont nécessaires afin d’obtenir une inhibition correcte de l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.

    En conséquence, les conseils suivants pourront être donnés dans le cadre de la pratique quotidienne :

    · Semaine 1 :

    Il devra être demandé aux femmes de prendre le dernier comprimé oublié dès que l'oubli est constaté, même si cela implique la prise de deux comprimés en même temps.

    Les comprimés suivants devront être pris à l'heure habituelle.

    Une contraception mécanique complémentaire (préservatifs par exemple) est cependant nécessaire pendant les 7 jours suivants. Si des rapports sexuels ont eu lieu au cours des 7 jours précédant l’oubli, la possibilité d’une grossesse doit être envisagée.

    Le risque de grossesse est d'autant plus élevé que le nombre de comprimés oubliés est important ou que la date de l'oubli est proche du début de la plaquette.

    · Semaine 2 :

    Il devra être recommandé aux femmes de prendre le dernier comprimé oublié dès que l’oubli est constaté, même si cela implique la prise de deux comprimés en même temps.

    Les comprimés suivants devront être pris à l'heure habituelle.

    Si les comprimés ont été pris correctement au cours des 7 jours précédant le premier comprimé oublié, aucune mesure contraceptive complémentaire n'est nécessaire. Cependant, en cas d'oubli de plusieurs comprimés, il devra être recommandé aux femmes de prendre des précautions complémentaires pendant 7 jours.

    · Semaine 3 :

    Le risque de diminution de l'activité contraceptive est maximal en raison de la proximité de l’arrêt de 7 jours. Il est cependant possible d'empêcher la diminution de l'effet contraceptif en ajustant comme suit les modalités de prise des comprimés. Si la femme a pris correctement tous les comprimés pendant les 7 jours précédant l'oubli d'un comprimé, aucune mesure contraceptive complémentaire n'est nécessaire. Il est possible de suivre l'un des 2 schémas de prise décrits ci-dessous. Dans le cas contraire, il devra être recommandé aux femmes de suivre le premier schéma de prise et d'utiliser une méthode contraceptive complémentaire pendant les 7 jours suivants.

    Schéma 1 :

    Il sera recommandé aux femmes de prendre le dernier comprimé oublié dès que cet oubli est constaté, même si deux comprimés doivent être pris en même temps. Les comprimés suivants seront ensuite pris à l'heure habituelle. La plaquette suivante doit être commencée dès la fin de la précédente, c'est-à-dire sans arrêt entre les deux plaquettes.

    Une hémorragie de privation est peu probable avant la fin de la seconde plaquette, mais des spottings (gouttes ou taches de sang) ou des métrorragies peuvent être observées pendant la durée de prise des comprimés.

    Schéma 2 :

    Un arrêt de la prise des comprimés de la plaquette en cours peut alternativement être conseillé aux femmes dans cette situation. Dans ce cas, un arrêt de 7 jours maximum, incluant le nombre de jours où des comprimés ont été oubliés, devra être respecté avant de commencer la plaquette suivante.

    Chez une femme ayant oublié de prendre un (des) comprimé(s), l'absence d'hémorragie de privation entre les deux plaquettes devra faire rechercher une éventuelle grossesse.

    Conduite à tenir en cas de troubles gastro-intestinaux :

    En cas de troubles gastro-intestinaux sévères (par exemple, des vomissements ou une diarrhée), l'absorption d’un comprimé peut ne pas être complète ; des mesures contraceptives complémentaires doivent donc être prises.

    · Si des vomissements se produisent dans les 3-4 heures suivant la prise du comprimé, un nouveau comprimé doit être pris en remplacement dès que possible. Le nouveau comprimé doit être pris si possible dans les 12 heures qui suivent l’heure habituelle de prise.

    · Si plus de 12 heures se sont écoulées, les mêmes consignes que celles données pour les oublis de comprimés doivent s’appliquer (voir rubrique 4.2. « Conduite à tenir en cas d’oubli d’un ou plusieurs comprimés »).

    Si la femme ne veut pas modifier le calendrier normal de prise des comprimés, elle doit prendre le(s) comprimé(s) supplémentaire(s) à partir d’une autre plaquette.

    Comment retarder les règles ?

    La survenue des règles peut être retardée en commençant une nouvelle plaquette de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé sans respecter d'intervalle libre. Les règles peuvent être retardées jusqu'à la fin de la seconde plaquette si nécessaire. Pendant cette période, des métrorragies ou des spottings peuvent se produire. DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé peut ensuite être repris de façon régulière après l’intervalle libre habituel de 7 jours.

    Il est possible de décaler la survenue des règles à un autre jour de la semaine en raccourcissant la durée de l'intervalle libre du nombre de jours nécessaire.

    Comme pour un retard de règles, plus l'intervalle entre deux plaquettes est court, plus le risque d'absence d'hémorragie de privation et de survenue de métrorragies ou de spottings lors de la prise des comprimés de la plaquette suivante est important.

    Informations supplémentaires concernant les populations particulières :

    Population pédiatrique

    DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé est indiqué uniquement après l’apparition des premières règles.

    Patientes âgées

    DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé n’est pas indiqué après la ménopause.

    Patientes atteintes d’insuffisance hépatique

    DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé est contreindiqué chez les femmes ayant une affection hépatique sévère (voir également les rubriques 4.3 et 5.2).

    Patientes atteintes d’insuffisance rénale

    DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé est contreindiqué chez les femmes ayant une insuffisance rénale sévère ou une insuffisance rénale aiguë (voir également les rubriques 4.3 et 5.2).

    Voie d'administration :

    Voie orale.

    4.3. Contre-indications  

    Les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) ne doivent pas être utilisés dans les situations suivantes.

    En cas de survenue pour la première fois de l'une de ces pathologies lors de la prise d'un CHC, interrompre immédiatement le traitement :

    · hypersensibilité aux principes actifs ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;

    · présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV) :

    o thrombo-embolie veineuse – présence de TEV (patiente traitée par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (par ex., thrombose veineuse profonde [TVP] ou embolie pulmonaire [EP]),

    o prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie veineuse, telle qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S,

    o intervention chirurgicale majeure avec immobilisation prolongée (voir rubrique 4.4),

    o risque élevé de thrombo-embolie veineuse dû à la présence de multiples facteurs de risque (voir rubrique 4.4) ;

    · présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA) :

    o thrombo-embolie artérielle – présence ou antécédents de thrombo-embolie artérielle (par ex. infarctus du myocarde [IM]) ou de prodromes (par ex. angine de poitrine),

    o affection cérébrovasculaire – présence ou antécédents d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou de prodromes (par ex. accident ischémique transitoire [AIT]),

    o prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie artérielle, telle qu’une hyperhomocystéinémie ou la présence d’anticorps antiphospholipides (anticorps anticardiolipine, anticoagulant lupique),

    o antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux,

    o risque élevé de thrombo-embolie artérielle dû à la présence de multiples facteurs de risque (voir rubrique 4.4) ou d’un facteur de risque sévère tel que :

    § diabète avec symptômes vasculaires,

    § hypertension artérielle sévère,

    § dyslipoprotéinémie sévère ;

    · affection hépatique sévère ou antécédent d'affection hépatique sévère, en l'absence de normalisation des tests fonctionnels hépatiques ;

    · insuffisance rénale sévère ou aiguë ;

    · tumeur hépatique (bénigne ou maligne) évolutive ou ancienne ;

    · tumeur maligne hormono-dépendante connue ou suspectée (par ex., organes génitaux ou seins) ;

    · saignements vaginaux d'origine inconnue.

    L’utilisation concomitante de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN avec les médicaments contenant de l’ombitasvir / du paritaprevir / du ritonavir et du dasabuvir ou des médicaments contenant l’association glécaprévir / pibrentasvir est contre-indiquée (voir rubriques 4.4 et section 4.5).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales :

    Si la patiente présente l’un des troubles ou l’un des facteurs de risque mentionnés ci-dessous, la pertinence du traitement par DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN doit être discutée avec elle.

    En cas d’aggravation ou de survenue de l’un de ces troubles ou facteurs de risque, la nécessité d’interrompre l’utilisation de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN doit être discutée entre le médecin et la patiente.

    En cas de survenue ou de suspicion de TEV ou de TEA, la contraception hormonale combinée doit être interrompue. Si un traitement anticoagulant est initié, une autre méthode contraceptive appropriée doit être instaurée, en raison du potentiel tératogène du traitement anticoagulant (dérivés coumariniques).

    Troubles circulatoires

    · Risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)

    Le risque de TEV est augmenté chez les femmes qui utilisent un contraceptif hormonal combiné (CHC) en comparaison aux femmes qui n’en utilisent pas. Les CHC contenant du lévonorgestrel, du norgestimate ou de la noréthistérone sont associés au risque de TEV le plus faible. Le risque de TEV associé aux autres CHC, tels que DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN, peut être jusqu’à deux fois plus élevé. La décision d’utiliser tout autre CHC que ceux associés au risque de TEV le plus faible doit être prise uniquement après concertation avec la patiente afin de s’assurer qu’elle comprend le risque de TEV associé à DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN, l’influence de ses facteurs de risque actuels sur ce risque et le fait que le risque de TEV est maximal pendant la première année d’utilisation. Certaines données indiquent également une augmentation du risque lors de la reprise d’un CHC après une interruption de 4 semaines ou plus.

    Parmi les femmes qui n’utilisent pas de CHC et qui ne sont pas enceintes, environ 2 sur 10 000 développeront une TEV sur une période d’un an. Cependant, chez une femme donnée, le risque peut être considérablement plus élevé, selon les facteurs de risque qu’elle présente (voir ci-dessous).

    On estime1 que sur 10 000 femmes qui utilisent un CHC contenant de la drospirénone, 9 à 12 développeront une TEV sur une période d’un an ; ce nombre est à comparer à celui d’environ 62 chez les femmes qui utilisent un CHC contenant du lévonorgestrel.

    Dans les deux cas, le nombre de TEV par année est inférieur à celui attendu pendant la grossesse ou en période post-partum.

    La TEV peut être fatale dans 1 à 2 % des cas.

    1 Ces incidences ont été estimées à partir de l’ensemble des données des études épidémiologiques, en s’appuyant sur les risques relatifs liés aux différents CHC en comparaison aux CHC contenant du lévonorgestrel.

    2 Point central de l’intervalle de 5-7 pour 10 000 années-femmes sur la base d’un risque relatif, pour les CHC contenant du lévonorgestrel par rapport à la non-utilisation d’un CHC, d’environ 2,3 à 3,6.

    Nombre de cas de TEV pour 10 000 femmes sur une période d’un an

    De façon extrêmement rare, des cas de thrombose ont été signalés chez des utilisatrices de CHC dans d’autres vaisseaux sanguins, par ex. les veines et artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes.

    Facteurs de risque de TEV

    Le risque de complications thrombo-emboliques veineuses chez les utilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d’autres facteurs de risque sont présents, en particulier si ceux-ci sont multiples (voir le tableau ci-dessous).

    DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN est contre-indiqué chez les femmes présentant de multiples facteurs de risque, ceux-ci les exposant à un risque élevé de thrombose veineuse (voir rubrique 4.3). Lorsqu’une femme présente plus d’un facteur de risque, il est possible que l’augmentation du risque soit supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur pris individuellement – dans ce cas, le risque global de TEV doit être pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique 4.3).

    Tableau : Facteurs de risque de TEV

    Facteur de risque

    Commentaire

    Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m²)

    L’élévation de l’IMC augmente considérablement le risque.

    Ceci est particulièrement important à prendre en compte si d’autres facteurs de risque sont présents.

    Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou le bassin, neurochirurgie ou traumatisme majeur

    Remarque : l’immobilisation temporaire, y compris les trajets aériens >4 heures, peut également constituer un facteur de risque de TEV, en particulier chez les femmes présentant d’autres facteurs de risque

    Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l’utilisation de la pilule (au moins quatre semaines à l’avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afin d’éviter une grossesse non désirée.

    Un traitement antithrombotique devra être envisagé si DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN n’a pas été interrompu à l’avance.

    Antécédents familiaux (thrombo-embolie veineuse survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans)

    En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l’utilisation de CHC

    Autres affections médicales associées à la TEV

    Cancer, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique) et drépanocytose

    Âge

    En particulier au-delà de 35 ans

    Il n’existe aucun consensus quant au rôle éventuel joué par les varices et les thrombophlébites superficielles dans l’apparition ou la progression d’une thrombose veineuse.

    L’augmentation du risque de thrombo-embolie pendant la grossesse, et en particulier pendant les 6 semaines de la période puerpérale, doit être prise en compte (pour des informations concernant « Grossesse et allaitement », voir rubrique 4.6).

    Symptômes de TEV (thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire)

    Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquer qu’elles utilisent un CHC. Les symptômes de la thrombose veineuse profonde (TVP) peuvent inclure :

    · gonflement unilatéral d’une jambe et/ou d’un pied ou le long d’une veine de la jambe ;

    douleur ou sensibilité dans une jambe, pouvant n’être ressentie qu’en position debout ou lors de la marche ;

    · sensation de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée de la jambe affectée.

    Les symptômes de l’embolie pulmonaire (EP) peuvent inclure :

    · apparition soudaine et inexpliquée d’un essoufflement ou d’une accélération de la respiration ;

    · toux soudaine, pouvant être associée à une hémoptysie ;

    · douleur thoracique aiguë ;

    · étourdissements ou sensations vertigineuses sévères ;

    · battements cardiaques rapides ou irréguliers.

    Certains de ces symptômes (par ex. « essoufflement », « toux ») ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes d’événements plus fréquents ou moins sévères (infections respiratoires, par ex.).

    Les autres signes d’une occlusion vasculaire peuvent inclure : douleur soudaine, gonflement et coloration légèrement bleutée d’une extrémité.

    Si l’occlusion se produit dans l’œil, les symptômes peuvent débuter sous la forme d’une vision trouble indolore pouvant évoluer vers une perte de la vision. Dans certains cas, la perte de la vision peut survenir presque immédiatement.

    · Risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)

    Des études épidémiologiques ont montré une association entre l’utilisation de CHC et l’augmentation du risque de thrombo-embolie artérielle (infarctus du myocarde) ou d’accident cérébrovasculaire (par ex. accident ischémique transitoire, AVC). Les événements thrombo-emboliques artériels peuvent être fatals.

    Facteurs de risque de TEA

    Le risque de complications thrombo-emboliques artérielles ou d’accident cérébrovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence de facteurs de risque (voir le tableau).

    DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN est contre-indiqué chez les femmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs de risque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle (voir rubrique 4.3). Lorsqu’une femme présente plus d’un facteur de risque, il est possible que l’augmentation du risque soit supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur pris individuellement – dans ce cas, le risque global doit être pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique 4.3).

    Tableau : Facteurs de risque de TEA

    Facteur de risque

    Commentaire

    Âge

    En particulier au-delà de 35 ans

    Tabagisme

    Il doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles souhaitent utiliser un CHC. Il doit être fortement conseillé aux femmes de plus de 35 ans qui continuent de fumer d’utiliser une méthode de contraception différente.

    Hypertension artérielle

    Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2)

    L’élévation de l’IMC augmente considérablement le risque.

    Ceci est particulièrement important à prendre en compte chez les femmes présentant d’autres facteurs de risque.

    Antécédents familiaux (thrombo-embolie artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans)

    En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l’utilisation de CHC.

    Migraine

    L’accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors de l’utilisation d’un CHC (qui peut être le prodrome d’un événement cérébrovasculaire) peut constituer un motif d’arrêt immédiat du CHC.

    Autres affections médicales associées à des événements indésirables vasculaires

    Diabète, hyperhomocystéinémie, valvulopathie cardiaque et fibrillation auriculaire, dyslipoprotéinémie et lupus érythémateux disséminé

    Symptômes de TEA

    Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquer qu’elles utilisent un CHC.

    Les symptômes d’un accident cérébrovasculaire peuvent inclure :

    · apparition soudaine d’un engourdissement ou d’une faiblesse du visage, d’un bras ou d’une jambe, en particulier d’un côté du corps ;

    · apparition soudaine de difficultés à marcher, de sensations vertigineuses, d’une perte d’équilibre ou de coordination ;

    · apparition soudaine d’une confusion, de difficultés à parler ou à comprendre ;

    · apparition soudaine de difficultés à voir d’un œil ou des deux yeux ;

    · céphalée soudaine, sévère ou prolongée, sans cause connue ;

    · perte de conscience ou évanouissement avec ou sans crise convulsive.

    Des symptômes temporaires suggèrent qu’il s’agit d’un accident ischémique transitoire (AIT).

    Les symptômes de l’infarctus du myocarde (IM) peuvent inclure :

    · douleur, gêne, pression, lourdeur, sensation d’oppression ou d’encombrement dans la poitrine, le bras ou sous le sternum ;

    · sensation de gêne irradiant vers le dos, la mâchoire, la gorge, le bras, l’estomac ;

    · sensation d’encombrement, d’indigestion ou de suffocation ;

    · transpiration, nausées, vomissements ou sensations vertigineuses ;

    · faiblesse, anxiété ou essoufflement extrêmes ;

    · battements cardiaques rapides ou irréguliers.

    Cancers :

    Certaines études épidémiologiques suggèrent que les contraceptifs oraux pourraient être associés à une augmentation du risque de cancer du col de l'utérus chez les utilisatrices de COC à long terme (>5 ans). Il n'est cependant pas établi si ces pathologies sont dues à d'autres facteurs comme le comportement sexuel et le papillomavirus virus humain (HPV).

    Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a conclu qu’il existe une légère augmentation du risque relatif (RR = 1,24) de cancer du sein chez les femmes sous contraception orale. Cette majoration du risque disparaît progressivement au cours des 10 ans qui suivent l’arrêt d'une contraception orale.

    Le cancer du sein étant rare chez les femmes de moins de 40 ans, le nombre plus élevé de cancers diagnostiqués chez les utilisatrices habituelles ou les nouvelles utilisatrices d'une contraception orale reste faible par rapport au risque global de cancer du sein.

    Ces études ne permettent pas d'établir une relation de causalité. Il est possible que, chez les utilisatrices de contraception orale, cette augmentation du risque soit due à un diagnostic plus précoce du cancer du sein, aux effets biologiques de cette contraception ou à l'association des deux. Les cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices ont tendance à être moins évolués cliniquement par rapport à ceux diagnostiqués chez des femmes n'en ayant jamais utilisé.

    Dans de rares cas, des tumeurs bénignes du foie et, dans de plus rares cas encore, des tumeurs malignes du foie ont été rapportées chez des utilisatrices de contraceptifs oraux.

    Dans des cas isolés, ces tumeurs ont conduit à des hémorragies intra-abdominales mettant en jeu le pronostic vital. Chez les femmes sous contraceptifs oraux, la survenue de douleurs de la partie supérieure de l'abdomen, d'augmentation du volume du foie ou de signes d'hémorragie intra-abdominale doit faire évoquer une tumeur hépatique.

    L’utilisation de contraceptifs oraux plus fortement dosés (50 µg d’éthinylestradiol) diminue le risque de cancer de l’endomètre et de l’ovaire. Ceci demande à être confirmé avec les contraceptifs oraux plus faiblement dosés.

    Autres pathologies :

    DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN contient un progestatif qui est un antagoniste de l'aldostérone ayant des propriétés d'épargne potassique. Dans la plupart des cas, aucune augmentation de la kaliémie n'est attendue. Cependant, dans une étude clinique, une augmentation modérée non significative de la kaliémie a été observée chez des patientes présentant une insuffisance rénale légère à modérée lors de la prise concomitante de drospirénone et de médicaments épargneurs de potassium. De ce fait, il est recommandé de vérifier la kaliémie lors du premier cycle du traitement chez les patientes présentant une insuffisance rénale pour lesquelles la kaliémie est située dans la limite supérieure à la normale avant traitement, en particulier en cas de prise associée de médicaments épargneurs de potassium (voir également rubrique 4.5).

    Chez les femmes atteintes d'hypertriglycéridémie ou ayant des antécédents familiaux d'hypertriglycéridémie, un risque accru de pancréatite peut survenir en cas d'utilisation d'une contraception orale.

    Une augmentation modérée de la pression artérielle a été observée chez de nombreuses femmes sous contraception orale : rarement cliniquement significative. Une interruption immédiate de la contraception orale n’est justifiée que dans ces rares cas.

    La persistance de chiffres tensionnels élevés ou le non-contrôle des chiffres tensionnels par un traitement antihypertenseur chez une femme hypertendue prenant une contraception orale doit faire interrompre celle-ci.

    Cette contraception pourra éventuellement être reprise après normalisation des chiffres tensionnels par un traitement antihypertenseur.

    La survenue ou l'aggravation des pathologies suivantes a été observée au cours de la grossesse ou chez des femmes prenant des contraceptifs oraux, bien que la responsabilité des estroprogestatifs n'ait pu être établie : ictère et/ou prurit dus à une cholestase, lithiase biliaire, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytico-urémique, chorée de Sydenham, herpès gravidique, hypoacousie par otosclérose.

    Chez les femmes présentant un angioœdème héréditaire, les estrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver des symptômes d’angioœdème.

    La survenue d'anomalies hépatiques aiguës ou chroniques peut nécessiter l'arrêt des contraceptifs jusqu'à la normalisation des paramètres hépatiques.

    La récidive d'un ictère cholestatique et/ou d'un prurit liés à une cholestase survenue au cours d'une grossesse précédente ou de la prise antérieure d'hormones stéroïdiennes doit faire arrêter les contraceptifs oraux.

    Les contraceptifs oraux peuvent avoir un effet sur la résistance périphérique à l'insuline et la tolérance au glucose ; il n'est cependant pas obligatoire de modifier le traitement chez des diabétiques utilisant une contraception orale faiblement dosée (contenant moins de 0,05 mg d'éthinylestradiol). Les femmes diabétiques doivent cependant être étroitement surveillées, en particulier lors de l'instauration d'une contraception orale.

    L’état dépressif et la dépression sont des effets indésirables bien connus liés à l’utilisation de contraceptifs hormonaux (voir rubrique 4.8). La dépression peut être grave et constitue un facteur de risque bien connu de comportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes de contacter leur médecin en cas de changements d’humeur et de symptômes dépressifs, y compris peu de temps après le début du traitement.

    Des cas d'aggravations d'épilepsie, de maladie de Crohn et de rectocolite hémorragique ont été observés sous contraceptifs oraux.

    Un chloasma peut survenir, en particulier chez les femmes ayant des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes ayant une prédisposition au chloasma sous contraceptifs oraux doivent éviter de s'exposer au soleil ou aux rayons ultra-violets.

    Elévations de l’ALAT

    Au cours d’essais cliniques avec des patients traités pour des infections liées au virus de l'hépatite C (VHC) avec des médicaments contenant de l’ombitasvir / du paritaprévir / du ritonavir et du dasabuvir avec ou sans ribavirine, des élévations des transaminases (ALAT) supérieures à 5 fois la normale (LSN) ont été constatées plus fréquemment chez les femmes prenant des médicaments contenant de l'éthinylestradiol, comme les contraceptifs hormonaux combinés (CHC).

    De plus, également chez des patients traités par glécaprévir/pibrentasvir, des élévations des ALAT ont été observées chez les femmes utilisant des médicaments contenant de l'éthinylestradiol, tels que les CHC (voir rubriques 4.3 et 4.5).

    Consultation/examen médical :

    Avant l’instauration ou la reprise d’un traitement par DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN, une recherche complète des antécédents médicaux (y compris les antécédents familiaux) doit être effectuée et la présence d’une grossesse doit être exclue. La pression artérielle doit être mesurée et un examen physique doit être réalisé, en ayant à l’esprit les contre-indications (voir rubrique 4.3) et les mises en garde (voir rubrique 4.4). Il est important d’attirer l’attention des patientes sur les informations relatives à la thrombose veineuse et artérielle, y compris le risque associé à DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN comparé à celui associé aux autres CHC, les symptômes de la TEV et de la TEA, les facteurs de risque connus et la conduite à tenir en cas de suspicion de thrombose.

    Il doit également être indiqué aux patientes de lire attentivement la notice et de suivre les conseils fournis. La fréquence et la nature des examens doivent être définies sur la base des recommandations en vigueur et adaptées à chaque patiente.

    Les patientes doivent être averties que les contraceptifs hormonaux ne protègent pas contre l’infection par le VIH (SIDA) et les autres maladies sexuellement transmissibles.

    Diminution de l'efficacité :

    L'efficacité d'une COC peut être diminuée en cas d'oubli de comprimés (voir rubrique 4.2), de troubles gastro-intestinaux (voir rubrique 4.2) ou de prise concomitante de certains traitements (voir rubrique 4.5).

    Troubles du cycle :

    Des saignements irréguliers (« spottings » ou métrorragies) peuvent survenir sous contraceptifs oraux, en particulier au cours des premiers mois. Ces saignements irréguliers seront considérés comme significatifs s'ils persistent après environ 3 cycles.

    Si les saignements irréguliers persistent ou surviennent après des cycles réguliers, une recherche étiologique non hormonale doit alors être effectuée ; des examens diagnostiques appropriés doivent être pratiqués afin d'exclure une tumeur maligne ou une grossesse. Ces examens peuvent comporter un curetage.

    Chez certaines femmes, les hémorragies de privation peuvent ne pas survenir au cours de l'intervalle libre. Si la contraception orale a été suivie telle que décrite dans la rubrique 4.2, il est peu probable que la femme soit enceinte.

    Cependant, si la contraception orale n'a pas été suivie correctement avant l'absence de la première hémorragie de privation ou si deux hémorragies de privation successives ne se produisent pas, il convient de s'assurer de l'absence de grossesse avant de poursuivre cette contraception.

    DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé contient du lactose et du sodium

    Ce médicament contient 44 mg de lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares) qui suivent un régime sans lactose doivent prendre cette quantité en considération.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c'est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    NB : l'information relative à la prescription des médicaments associés doit être consultée pour identifier toute interaction éventuelle.

    · Effets d'autres médicaments sur DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé :

    Des interactions peuvent se produire avec des médicaments inducteurs des enzymes hépatiques, ce qui peut induire une augmentation de la clairance des hormones sexuelles et peut entraîner des métrorragies et/ou l'échec de la contraception.

    Conduite à tenir

    L’induction enzymatique peut s’observer au bout de quelques jours de traitement. L’induction enzymatique maximale est généralement observée en quelques semaines. Après l’arrêt du traitement, l’induction enzymatique peut persister environ 4 semaines.

    Courte durée de traitement

    Les femmes prenant un traitement avec des médicaments inducteurs enzymatiques doivent utiliser temporairement une méthode contraceptive mécanique ou une autre méthode de contraception, en plus de leur contraception orale. La méthode contraceptive mécanique doit être utilisée pendant toute la durée du traitement concomitant et pendant les 28 jours qui suivent l’arrêt du traitement. Si l'administration du traitement concomitant va au-delà de la fin de la plaquette du contraceptif oral, la plaquette suivante doit être commencée sans respecter l'intervalle libre habituel.

    Traitement long terme

    Chez les femmes prenant un traitement à long terme par des substances actives ayant une action inductrice sur les enzymes hépatiques, une autre méthode de contraception fiable, non hormonale est recommandée.

    Les interactions suivantes ont été rapportées dans la littérature :

    · médicaments augmentant la clairance des contraceptifs oraux (efficacité diminuée des contraceptifs oraux par induction enzymatique) : barbituriques, bosentan, carbamazépine, phénytoïne, rifampicine et les médicaments contre le VIH (par exemple, ritonavir, névirapine, éfavirenz) et aussi de façon possible avec felbamate, griséofulvine, oxcarbazépine, topiramate et les préparations contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).

    · Médicaments ayant un effet variable sur la clairance des contraceptifs oraux :

    En cas de co-administration avec les contraceptifs oraux, des associations d’inhibiteurs de protéase VIH et d’inhibiteurs non nucléosides de la transcriptase réverse, incluant les associations des inhibiteurs VHC peut augmenter ou diminuer les concentrations plasmatiques des œstrogènes et des progestatifs. L’effet de ces modifications peut être cliniquement décelable dans certains cas.

    Par conséquent, l’information de prescription de médicaments VIH/VHC doit être consultée pour identifier des interactions potentielles et les recommandations correspondantes. En cas de doute, une méthode de contraception mécanique doit être utilisée par les femmes sous traitement avec un inhibiteur non nucléoside de la transcriptase réverse ou un inhibiteur de la protéase.

    · Médicaments diminuant la clairance des contraceptifs oraux combinés (inhibiteurs enzymatiques)

    La pertinence clinique des interactions potentielles avec les inhibiteurs enzymatiques reste inconnue.

    L’administration concomitante d’inhibiteurs puissants du CYP3A4 peut augmenter les concentrations plasmatiques de l’œstrogène ou du progestatif, ou des deux.

    Dans une étude à doses multiples avec une association drospirénone (3 mg/jour) / éthinylestradiol (0,02 mg/jour), la co-admistration de kétoconazole, puissant inhibiteur du CYP3A4, pendant 10 jours a augmenté l’ASC (0-24h) de dropirénone et d’éthinylestradiol de 2,7 fois et de 1,4 fois respectivement.

    Il a été démontré que des doses d’étoricoxib de 60 à 120 mg/jour augmentent les concentrations plasmatiques de l’éthinylestradiol de 1,4 à 1,6 fois respectivement, lorsqu’elles sont prises en association avec un contraceptif hormonal combiné contenant 0,035 mg d’éthinylestradiol.

    · Effets de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé sur d'autres médicaments :

    Les contraceptifs oraux peuvent modifier le métabolisme de certaines autres substances actives. Les concentrations plasmatiques et tissulaires peuvent donc être soit augmentées (par ex., ciclosporine) ou diminuées (par ex., lamotrigine).

    Chez des femmes volontaires, des études d'interaction in vivo réalisées avec l'oméprazole, la simvastatine ou le midazolam comme marqueur, ont montré qu'une interaction cliniquement pertinente de la drospirérone à des doses de 3 mg avec d’autres substances actives métabolisées par le cytochrome P450 était peu probable.

    Les données cliniques suggèrent que l’éthinylestradiol inhibe la clairance des substrats du CYP1A2 conduisant à une augmentation faible (par exemple, la théophylline) ou modérée (par exemple, la tizanidine) de leur concentration plasmatique.

    Interactions pharmacodynamiques

    L'utilisation concomitante de médicaments contenant de l'ombitasvir / du paritaprévir / du ritonavir et du dasabuvir, avec ou sans ribavirine, ou l’association glécaprévir / pibrentasvir peut augmenter le risque d'élévation des transaminases ALAT (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Par conséquent, les utilisatrices de DROSPIRENONE / ETHINYLESTRADIOL MYLAN doivent changer leur méthode de contraception (par exemple, une contraception à base de progestatif ou des méthodes non hormonales) avant de commencer le traitement avec cette association de médicaments. DROSPIRENONE / ETHINYLESTRADIOL MYLAN peut être redémarré 2 semaines après la fin du traitement avec cette association de médicaments.

    · Autres formes d’interactions :

    Chez les patientes ayant une fonction rénale normale, l'association de drospirénone avec un IEC ou un AINS n'a pas montré d'effet significatif sur la kaliémie. Néanmoins, l'utilisation de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé en association avec les antagonistes de l'aldostérone ou des diurétiques épargneurs de potassium n'a pas été étudiée. Dans ce cas, un dosage de la kaliémie pendant le premier cycle de traitement est recommandé (voir également la rubrique 4.4).

    · Examens biologiques :

    L'utilisation de contraceptifs hormonaux peut modifier les résultats de certains examens biologiques tels que : les tests fonctionnels hépatiques, thyroïdiens, surrénaliens et rénaux, le taux plasmatique des protéines (porteuses) comme la globuline de liaison aux corticostéroïdes (corticosteroid-binding globulin [CBG]) et des fractions lipidiques/lipoprotéiniques, les paramètres du métabolisme glucidique, les paramètres de la coagulation et de la fibrinolyse. Les modifications restent en général dans les limites de la normale. En raison de sa légère activité antiminéralocorticoïde, la drospirénone accroît l'activité rénine plasmatique et l'aldostéronémie.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN n'est pas indiqué pendant la grossesse.

    En cas de découverte d'une grossesse sous DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN, son utilisation devra être immédiatement interrompue.

    De nombreuses études épidémiologiques n'ont pas révélé de risque augmenté d'anomalies congénitales chez les enfants nés de femmes ayant utilisé un contraceptif oral avant la grossesse. Aucun effet tératogène n'a été observé si un contraceptif a été pris par erreur au cours de la grossesse.

    Des études chez l'animal ont montré la présence d'effets indésirables au cours de la grossesse et de l'allaitement (voir rubrique 5.3). D'après ces données, un effet indésirable dû à l'activité hormonale des principes actifs ne peut être exclu. Cependant, sur la base de l'expérience de l'utilisation des contraceptifs oraux pendant la grossesse, un tel effet indésirable n'a pas été observé chez l'Homme.

    Les données disponibles concernant l'utilisation de l’association drospirénone et éthinylestradiol au cours de la grossesse sont trop peu nombreuses pour permettre de conclure à d'éventuels effets néfastes de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN sur la grossesse ou sur la santé du fœtus ou du nouveau-né. Aucune donnée épidémiologique ne permet à ce jour de conclure.

    L’augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise en compte lors de la reprise de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN (voir rubriques 4.2 et 4.4).

    Allaitement

    Les contraceptifs hormonaux pouvant influer sur la composition quantitative et qualitative du lait maternel, ceux-ci sont généralement déconseillés jusqu'à la fin du sevrage. L'utilisation de contraceptifs oraux peut s'accompagner d'une excrétion de faibles quantités de ces contraceptifs et/ou de leurs métabolites dans le lait, ce qui peut avoir un effet sur l'enfant.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Aucune étude sur les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'a été réalisée.

    Il n’a pas été observé d'effet sur l'aptitude à conduire ou à utiliser des machines chez les utilisatrices de contraceptifs oraux.

    4.8. Effets indésirables  

    Consulter également la rubrique 4.4 concernant les effets indésirables graves chez les utilisatrices de CHC.

    Les effets indésirables suivants ont été rapportés au cours de l'utilisation de l’association drospirénone et éthinylestradiol :

    Sur la base des essais cliniques, le tableau ci-dessous décrit par fréquence les effets indésirables selon la classification système-organe MedDRA.

    Classification
    Système-Organe

    Fréquence des effets indésirables

    Fréquent
    ≥1/100 à <1/10

    Peu fréquent
    ≥ 1/1 000 à <1/100

    Rare
    ≥ 1/10 000 à < 1/1 000

    Infections et infestations

    Candidose, Herpès simplex

    Affections du système immunitaire

    Réaction allergique

    Asthme

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Augmentation de l'appétit

    Affections psychiatriques

    Labilité émotionnelle

    Dépression, Nervosité, Troubles du sommeil

    Affections du système nerveux

    Céphalées

    Paresthésie, Vertiges

    Affections oculaires

    Vision anormale

    Affections de l'oreille et du labyrinthe

    Hypoacousie

    Affections cardiaques

    Extrasystoles, Tachycardie

    Affections vasculaires

    Embolie pulmonaire, Hypertension, Hypotension, Migraine, Varices

    Thrombo-embolie veineuse (TEV)

    Thrombo-embolie artérielle (TEA)

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Pharyngite

    Affections gastro-intestinales

    Douleurs abdominales

    Nausées, Vomissements, Gastroentérite, Diarrhée, Constipation, Troubles gastro-intestinaux

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Acné

    Angioœdème, Alopécie, Eczéma, Prurit, Rash, Peau sèche, Séborrhée, Troubles cutanés

    Erythème noueux,
    Erythème polymorphe

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Douleur au niveau du cou, Douleur aux extrémités, Crampes musculaires

    Affections du rein et des voies urinaires

    Cystite

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Douleurs mammaires, Augmentation du volume mammaire, Sensibilité mammaire, Dysménorrhée, Métrorragie

    Cancer du sein, Maladie fibrokystique, Galactorrhée, Kyste ovarien, Bouffées de chaleur, Troubles menstruels, Aménorrhée, Ménorragie, Candidose vaginale, Vaginite, Pertes vaginales, Troubles vulvovaginaux, Sécheresse vaginale, Douleurs pelviennes, Frottis cervical douteux (test de Papanicolaou), Diminution de la libido

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Œdème, Asthénie, Douleur, Soif excessive, Hypersudation

    Investigations

    Prise de poids

    Perte de poids

    Le terme MedDRA le plus approprié est utilisé afin de décrire un certain type de réaction ainsi que ses synonymes et pathologies liées.

    Description de certains effets indésirables particuliers

    Une augmentation du risque d'événement thrombotique et thrombo-embolique artériel et veineux, incluant l’infarctus du myocarde, l’AVC, les accidents ischémiques transitoires, la thrombose veineuse et l’embolie pulmonaire, a été observée chez les femmes utilisant des CHC ; ceci est abordé plus en détails en rubrique 4.4.

    Les effets indésirables graves suivants observés chez des femmes utilisatrices de contraceptifs oraux sont également décrits à la rubrique 4.4. :

    · accidents thromboemboliques veineux ;

    · accidents thromboemboliques artériels ;

    · hypertension ;

    · tumeurs hépatiques ;

    · survenue ou aggravation d'affections dont l'association avec les contraceptifs oraux n'est pas certaine : maladie de Crohn, colite hémorragique, épilepsie, fibrome utérin, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, herpès gravidique, chorée de Sydenham, syndrome urémique hémolytique, ictère cholestatique ;

    · chloasma ;

    · perturbations chroniques ou sévères de la fonction hépatique pouvant nécessiter l'arrêt de la contraception orale jusqu'à normalisation des tests de la fonction hépatique ;

    · survenue ou aggravation des symptômes d'angioœdème par les estrogènes chez les femmes présentant un angioœdème héréditaire.

    La fréquence de diagnostic de cancer du sein est très légèrement augmentée chez les utilisatrices de contraceptifs oraux combinés. Comme le cancer du sein est rare chez les femmes de moins de 40 ans, cette augmentation est faible par rapport au risque général de cancer du sein. La relation de causalité avec l'utilisation d'un contraceptif oral reste inconnue. Pour plus d'informations, se reporter aux rubriques 4.3 et 4.4.

    Interactions

    Des métrorragies et/ou un échec de la contraception peut résulter d'interactions d'autres médicaments (inducteurs enzymatiques) avec les contraceptifs oraux (voir rubrique 4.5)

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Aucun cas de surdosage n'a été rapporté avec DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé.

    L'expérience générale acquise avec les contraceptifs oraux combinés montre que les symptômes susceptibles d'apparaître dans un tel cas sont les suivants : nausées, vomissements et hémorragies de privation. L’hémorragie de privation peut également se produire chez les filles avant les premières menstruations, si elles prennent accidentellement le médicament. Il n'existe pas d'antidote et le traitement doit être purement symptomatique.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmaco-thérapeutique (ATC) : Progestatifs et Estrogènes. Associations Fixes

    Code ATC : G03AA12.

    Indice de Pearl pour échec de la méthode : 0,11 (limite supérieure de l’intervalle de confiance 95 % bilatéral: 0,60).

    Indice de Pearl global (échec de la méthode + échec de la patiente) : 0,31 (limite supérieure de l’intervalle de confiance 95 % bilatéral : 0,91).

    Mécanisme d’action

    L'effet contraceptif de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé repose sur l'interaction de différents facteurs, les plus importants étant l'inhibition de l'ovulation et les modifications de l'endomètre.

    Effets pharmacodynamiques

    DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé est un contraceptif oral associant l'éthinylestradiol et un progestatif, la drospirénone. Aux doses thérapeutiques, cette dernière possède également des propriétés anti-androgéniques et une légère activité antiminéralocorticoïde. Elle n'a aucune activité œstrogénique, glucocorticoïde ou antiglucocorticoïde. La drospirénone est donc dotée d’un profil pharmacologique proche de celui de l'hormone naturelle, la progestérone.

    Les études cliniques indiquent que la légère activité antiminéralocorticoïde de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé entraîne un effet antiminéralocorticoïde modéré.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Drospirénone :

    Absorption

    Administrée par voie orale, l'absorption de la drospirénone est rapide et presque complète. Après administration unique, le pic de concentration sérique de la substance active, d'environ 38 ng/ml, est atteint en une à deux heures environ. La biodisponibilité est comprise entre 76 et 85 %. La prise concomitante d'aliments n'a pas d'influence sur la biodisponibilité de la drospirénone.

    Distribution

    Après administration orale, les concentrations sériques de la drospirénone diminuent avec une demi-vie terminale de 31 heures. La drospirénone se lie à l'albumine sérique, mais pas à la SHBG (sex hormone binding globulin) ni à la CBG (corticoid binding globulin). Seulement 3 à 5 % des concentrations sériques totales de la substance active se retrouvent sous forme de stéroïde libre. L'augmentation de la SHBG induite par l'éthinylestradiol n'influence pas la liaison de la drospirénone aux protéines sériques. Le volume de distribution apparent moyen de la drospirénone est de 3,7 ± 1,2 l/kg.

    Biotransformation

    Après administration orale, la drospirénone subit un métabolisme intense. Les principaux métabolites plasmatiques sont la drospirénone acide formée par ouverture du noyau lactone et le 3-sulfate de 4,5-dihydrodrospirénone formé par réduction et sulfatation ultérieure. La drospirénone est également soumise à un métabolisme oxydant catalysé par le CYP 3A4.

    In vitro, la dropirénone est capable d’inhiber faiblement à modérément les enzymes du cytochrome P450, CYP1A1, CYP2C9, CYP2C19 et CYP3A4.

    Élimination

    La clairance métabolique sérique de la drospirénone est de 1,5 ±0,2 ml/min/kg. La drospirénone n'est excrétée sous forme inchangée qu'à l'état de traces. Les métabolites de la drospirénone sont excrétés par voies fécale et urinaire selon un rapport de 1,2 à 1,4. La demi-vie de l'excrétion urinaire et fécale des métabolites est d'environ 40 h.

    Conditions à l’état d'équilibre :

    Au cours d'un cycle de traitement, à l'état d'équilibre, les concentrations sériques maximales de la drospirénone (environ 70 ng/ml) sont atteintes au bout de 8 jours de traitement. Les taux sériques de drospirénone s'accumulent selon un facteur d'environ 3 en fonction du rapport de la demi-vie terminale et de l'intervalle entre deux prises.

    Populations particulières

    Effet sur l'insuffisance rénale :

    A l'état d'équilibre, chez les femmes présentant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine Clcr, 50-80 ml/min), les concentrations sériques de drospirénone sont comparables à celles de femmes présentant une fonction rénale normale.

    Chez les femmes présentant une insuffisance rénale modérée (Clcr, 30-50 ml/min), les concentrations sériques de drospirénone sont en moyenne supérieures de 37 % à celles observées chez des femmes ayant une fonction rénale normale.

    Le traitement par la drospirénone est également bien toléré par les femmes présentant une insuffisance rénale légère à modérée. Aucun effet cliniquement significatif d'un traitement par drospirénone sur la kaliémie n'a été observé.

    Effet sur l'insuffisance hépatique :

    Dans une étude à dose unique, la clairance orale (Cl/F) était diminuée d’environ 50 % chez les volontaires ayant une insuffisance hépatique modérée par rapport à ceux présentant une fonction hépatique normale. Cette diminution de la clairance de la drospirénone ne s’est pas traduite par une différence apparente en termes de kaliémie. Aucune augmentation des concentrations sériques de potassium au-dessus de la limite supérieure de la normale n'a été observée en cas de diabète et de traitement associé par la spironolactone (deux facteurs de risque d'hyperkaliémie). Il peut être conclu que la drospirénone est bien tolérée chez les patientes présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (Child-Pugh B).

    Groupes ethniques :

    Aucune différence cliniquement significative des paramètres pharmacocinétiques de la drospirénone et de l'éthinylestradiol n'a été observée entre les femmes japonaises et caucasiennes.

    Ethinylestradiol :

    Absorption

    Après administration orale, l'absorption de l'éthinylestradiol est rapide et complète. Après administration orale unique, le pic de concentration sérique de 33 pg/ml est atteint en 1 à 2 heures. La biodisponibilité absolue résultant d'une conjugaison présystémique et d'un premier passage est d'environ 60 %. La prise concomitante de nourriture diminue la biodisponibilité de l'éthinylestradiol d'environ 25 % chez les sujets traités alors qu'aucun changement n'est observé chez les témoins.

    Distribution

    Les taux sériques d'éthinylestradiol diminuent en 2 phases : la phase terminale est caractérisée par une demi-vie d'environ 24 heures. L'éthinylestradiol se lie fortement mais non spécifiquement à l'albumine sérique (environ 98,5 %) ; il induit une augmentation des concentrations sériques de SHBG et de CBG (Corticoid binding Globulin). Le volume apparent de distribution est d'environ 5 l/kg.

    Biotransformation

    L'éthinylestradiol est soumis à un métabolisme intestinal et de premier passage hépatique significatif. L'éthinylestradiol est principalement métabolisé par hydroxylation aromatique et est transformé en de nombreux métabolites hydroxylés et méthylés. Ceux-ci sont présents sous forme de métabolites libres et de conjugués glucuronés et sulfonés. La clairance métabolique plasmatique de l'éthinylestradiol est d’environ 5 ml/min/kg.

    In vitro, l’éthinylestradiol est un inhibiteur réversible des CYP2C19, CYP1A1 et CYP1A2, ainsi qu’un inhibiteur du mécanisme basé sur les CYP3A4/5, CYP2C8, et CYP2J2.

    Elimination

    L'éthinylestradiol n'est pas excrété de façon significative sous forme inchangée. Les métabolites de l'éthinylestradiol sont excrétés avec un ratio d'excrétion rénale biliaire de 4:6. La demi-vie d'excrétion des métabolites est d'environ 1 jour.

    Conditions à l'état d'équilibre :

    L'état d'équilibre est atteint au cours de la seconde partie d'un cycle de traitement et l'éthinylestradiol s'accumule dans le sérum selon un facteur d'environ 2,0 à 2,3.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Chez l’animal, les effets de la drospirénone et de l’éthinylestradiol se limitent à ceux associés à l'action pharmacologique connue.

    En particulier, au cours des études de reproduction les effets embryo- et fœtotoxiques ont été considérés comme spécifiques à l’espèce animale. Avec une exposition à des doses supérieures à celles utilisées dans DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé, un effet sur la différenciation sexuelle a été observé chez les fœtus du rat mais pas du singe.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Noyau : Lactose monohydraté, amidon de maïs prégélatinisé, povidone, croscarmellose de sodium, polysorbate 80, stéarate de magnésium.

    Pelliculage : Alcool polyvinylique partiellement hydrolysé, dioxyde de titane (E 171), macrogol 3350, talc, oxyde de fer jaune (E 172), oxyde de fer rouge (E 172), oxyde de fer noir (E 172).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Boîtes de 1 x 21 comprimés, de 2 x 21 comprimés, de 3 x 21 comprimés, 6 x 21 comprimés et de 13 x 21 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d'exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    MYLAN SAS

    117 ALLEE DES PARCS

    69800 SAINT PRIEST

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 219 044 7 5 :21 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium). Boîte de 1 plaquette.

    · 34009 219 045 36:21 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium). Boîte de 2 plaquettes.

    · 34009 219 0476 5:21 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium). Boîte de 3 plaquettes.

    · 34009 5813630 6: 21 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium). Boîte de 6 plaquettes.

    · 34009 581 36474 :21 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium). Boîte de 13 plaquettes

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 26/11/2021

    Dénomination du médicament

    DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé

    Drospirénone/Ethinylestradiol

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Points importants à connaître concernant les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) :

    · Ils comptent parmi les méthodes de contraception réversibles les plus fiables lorsqu’ils sont utilisés correctement.

    · Ils augmentent légèrement le risque de formation d’un caillot sanguin dans les veines et les artères, en particulier pendant la première année de leur utilisation ou lorsque le contraceptif hormonal combiné est repris après une interruption de 4 semaines ou plus.

    · Soyez vigilante et consultez votre médecin si vous pensez présenter les symptômes évocateurs d’un caillot sanguin (voir rubrique 2 « Caillots sanguins »).

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre DROSPIRENONE/ ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé ?

    3. Comment prendre DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé est une pilule contraceptive utilisée afin d’éviter une grossesse.

    Chaque comprimé contient une faible quantité de deux différentes hormones féminines : la drospirénone et l'éthinylestradiol.

    Les contraceptifs oraux qui contiennent deux hormones sont appelés contraceptifs oraux « combinés » (COC).

    Remarques générales

    Avant de commencer à utiliser DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN, vous devez lire les informations concernant les caillots sanguins (thrombose) en rubrique 2. Il est particulièrement important de lire la description des symptômes d’un caillot sanguin – voir rubrique 2, « Caillots sanguins »).

    Avant de commencer un traitement par DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN, un interrogatoire sur vos antécédents médicaux personnels et familiaux proches sera effectué par votre médecin. Votre pression artérielle sera mesurée et, si besoin est, selon votre situation personnelle, d'autres examens pourront être demandés.

    Cette notice décrit plusieurs situations où vous devez arrêter de prendre DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN ou des circonstances où l'efficacité contraceptive pourrait être diminuée. Dans ces cas, vous ne devez pas avoir de rapports sexuels ou alors, vous devez utiliser d'autres méthodes contraceptives non hormonales comme le préservatif ou toute autre barrière mécanique. N'utilisez pas de méthodes naturelles de contraception (mesure de la température, aspect de la glaire cervicale).

    En effet, ces méthodes peuvent ne pas être fiables car DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN a un effet sur la température corporelle et sur la glaire cervicale.

    Comme les autres contraceptifs oraux, DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN ne protège pas des infections à VIH ( SIDA) ou des autres maladies sexuellement transmissibles.

    Si votre médecin vous a informée d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Ne prenez jamais DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé :

    Vous ne devez pas prendre DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN si vous êtes dans l’une des situations listées ci-dessous. Si tel est le cas, vous devez en informer votre médecin. Votre médecin discutera avec vous d’autres méthodes de contraception qui seraient plus adaptées.

    · si vous avez (ou avez déjà eu) un caillot dans un vaisseau sanguin d’une jambe (thrombose veineuse profonde [TVP]), d’un poumon (embolie pulmonaire [EP]) ou d’autres organes ;

    · si vous vous savez atteinte d’un trouble affectant la coagulation sanguine – par exemple, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S, un déficit en antithrombine III, une mutation du facteur V de Leiden ou la présence d’anticorps antiphospholipides ;

    · si vous devez être opérée ou si vous êtes alitée pendant une durée prolongée (voir la rubrique « Caillots sanguins ») ;

    · si vous avez déjà eu une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (AVC) ;

    · si vous avez (ou avez déjà eu) une angine de poitrine (une maladie provoquant des douleurs intenses dans la poitrine et pouvant être le signe précurseur d’une crise cardiaque) ou un accident ischémique transitoire (AIT - symptômes temporaires d’AVC) ;

    · si vous avez l’une des maladies suivantes pouvant augmenter le risque de caillot dans les artères :

    o diabète sévère avec atteinte des vaisseaux sanguins,

    o pression artérielle très élevée,

    o taux très élevé de graisses dans le sang (cholestérol ou triglycérides),

    o maladie appelée hyperhomocystéinémie ;

    · si vous avez (ou avez déjà eu) un type de migraine appelé « migraine avec aura ». ; si vous avez (ou avez déjà eu) une affection du foie avec absence de normalisation de votre fonction hépatique ;

    · si vos reins ne fonctionnent pas correctement (insuffisance rénale) ;

    · si vous avez (ou avez déjà eu) une tumeur du foie ;

    · si vous avez (ou avez déjà eu) un cancer du sein ou des organes génitaux, ou si vous avez une suspicion de cancer du sein ou des organes génitaux ;

    · si vous avez des saignements vaginaux inexpliqués ;

    · si vous êtes allergique à l'éthinylestradiol ou à la drospirénone, ou à l'un des composants de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN (mentionnés à la rubrique 6). Cela peut se manifester par des démangeaisons, une éruption cutanée ou un gonflement.

    Ne prenez jamais DROSPIRENONE / ETHINYLESTRADIOL MYLAN si vous avez l'hépatite C et prenez des médicaments contenant de l’ombitasvir / du paritaprévir / du ritonavir et du dasabuvir ou l’association glécaprévir / pibrentasvir (voir également la rubrique « Autres médicaments et DROSPIRENONE / ETHINYLESTRADIOL MYLAN »)

    Informations supplémentaires concernant les populations particulières

    Enfants et adolescents

    DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN n’est pas destiné à être utilisé chez les jeunes filles qui n’ont pas encore leurs règles.

    Femmes âgées

    DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN n’est pas destiné à être utilisé après la ménopause.

    Femmes atteintes d’une insuffisance au niveau du foie

    Ne prenez pas DROSPIRENONE / ETHINYLESTRADIOL MYLAN si vous présentez une maladie du foie. Voir également les rubriques « Ne prenez jamais DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé » et « Avertissements et précautions ».

    Femmes atteintes d’une insuffisance au niveau des reins

    Ne prenez pas DROSPIRENONE / ETHINYLESTRADIOL MYLAN si vos reins ne fonctionnent pas correctement ou si vous présentez une insuffisance rénale aiguë. Voir également les rubriques « Ne prenez jamais DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé » et « Avertissements et précautions ».

    Avertissements et précautions

    Quand faut-il prendre des précautions particulières avec DROSPIRENONE/ ETHINYLESTRADIOL MYLAN ?

    Dans quels cas devez-vous contacter votre médecin ?

    Consultez un médecin de toute urgence

    · si vous remarquez de possibles signes d’un caillot sanguin, qui pourraient indiquer que vous avez un caillot sanguin dans une jambe (thrombose veineuse profonde), que vous avez un caillot sanguin dans un poumon (embolie pulmonaire) ou que vous faites une crise cardiaque ou un AVC (voir la rubrique « Caillots sanguins » ci-dessous).

    Pour la description des symptômes de ces effets indésirables graves, reportez-vous à la rubrique « Comment reconnaître un caillot sanguin ».

    Si vous êtes dans l’une des situations suivantes, informez-en votre médecin.

    Si la situation apparaît ou s’aggrave pendant l’utilisation de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN, vous devez également en informer votre médecin. Dans certains cas, vous devez prendre des précautions particulières pendant l'utilisation de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN ou de tout autre contraceptif oral combiné. Il peut être nécessaire d'être suivie régulièrement par votre médecin. Adressez-vous à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN :

    · en cas de survenue ou d’antécédent de cancer du sein chez un parent proche ;

    · si vous avez un cancer ;

    · si vous avez une affection du foie (comme une obstruction des voies biliaires qui peut causer une jaunisse et des symptômes comme des démangeaisons) ou de la vésicule biliaire (tels que des calculs biliaires) ;

    · si vous avez d'autres problèmes rénaux et si vous prenez des médicaments qui augmentent le taux de potassium dans le sang ;

    · si vous êtes diabétique ;

    · en cas de dépression ;

    · si vous êtes atteinte de la maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique (maladies inflammatoires chroniques des intestins) ;

    · si vous avez un lupus érythémateux disséminé (LED) (une maladie qui affecte votre système de défenses naturelles) ;

    · si vous avez un syndrome hémolytique et urémique (SHU) (un trouble de la coagulation sanguine qui entraîne une défaillance des reins) ;

    · si vous souffrez d’anémie falciforme (une maladie héréditaire touchant les globules rouges) ;

    · si vous avez des taux élevés de graisses dans le sang (hypertriglycéridémie) ou des antécédents familiaux de ce trouble. L’hypertriglycéridémie a été associée à une augmentation du risque de pancréatite (inflammation du pancréas) ;

    · si vous devez être opérée ou si vous êtes alitée pendant une durée prolongée (reportez-vous à la rubrique 2 « Caillots sanguins ») ;

    · si vous venez juste d’accoucher, vous êtes exposée à un risque augmenté de caillots sanguins. Vous devez demander à votre médecin combien de temps après l’accouchement vous pouvez commencer à prendre DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN ;

    · si vous avez une inflammation des veines situées sous la peau (thrombophlébite superficielle) ;

    · si vous avez des varices ;

    · si vous êtes épileptique (Voir rubrique« Autres médicaments et DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN ») ;

    · si vous avez présenté l'une des pathologies suivantes lors d'une grossesse ou lors de la prise antérieure d'un traitement hormonal : perte auditive, maladie du sang appelée porphyrie, une éruption de vésicules sur la peau pendant la grossesse (herpès gestationnel), une maladie des nerfs avec survenue de mouvements corporels brusques non contrôlés (chorée de Sydenham) ;

    · si vous avez une pression artérielle élevée pendant le traitement qui est non contrôlée par un traitement avec un médicament ;

    · si vous avez (ou avez déjà eu) un chloasma (une pigmentation anormale de la peau en particulier sur le visage ou le cou, appelée « masque de grossesse »). Dans ce cas, évitez toute exposition directe au soleil ou aux rayons ultraviolets tout en prenant ce médicament ;

    · si vous avez un angioœdème héréditaire, les médicaments contenant des estrogènes peuvent en causer ou en aggraver les symptômes. En cas de survenue d'un des symptômes suivants d'angioœdème : gonflement de la face, de la langue et/ou de la gorge et/ou difficultés à avaler ou une urticaire associée à des difficultés à respirer, consultez immédiatement votre médecin.

    CAILLOTS SANGUINS

    L’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné tel que DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN augmente le risque d’apparition d’un caillot sanguin en comparaison à une non-utilisation. Dans de rares cas, un caillot sanguin peut bloquer des vaisseaux sanguins et provoquer de graves problèmes.

    Les caillots sanguins peuvent se former :

    · dans les veines (on parle alors de « thrombose veineuse » ou de « thrombo-embolie veineuse » [TEV]) ;

    · dans les artères (on parle alors de « thrombose artérielle » ou de « thrombo-embolie artérielle » [TEA]).

    Le rétablissement, suite à des caillots sanguins, n’est pas toujours complet. Dans de rares cas, ils peuvent entraîner des séquelles graves et durables et, dans de très rares cas, ils peuvent être fatals.

    Il est important de garder à l’esprit que le risque global de caillot sanguin dû à DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN est faible.

    COMMENT RECONNAÎTRE UN CAILLOT SANGUIN ?

    Consultez un médecin de toute urgence si vous remarquez l’un des signes ou symptômes suivants.

    Présentez-vous l’un de ces signes ?

    Il peut éventuellement s’agir de :

    · gonflement d’une jambe ou le long d’une veine de la jambe ou du pied, en particulier s’il s’accompagne de :

    o douleur ou sensibilité dans la jambe, pouvant n’être ressentie qu’en position debout ou lors de la marche,

    o chaleur dans la jambe affectée,

    o changement de couleur de la peau de la jambe, devenant par ex. pâle, rouge ou bleue,

    Thrombose veineuse profonde

    · apparition soudaine et inexpliquée d’un essoufflement ou d’une respiration rapide ;

    · toux soudaine sans cause apparente, avec parfois des crachats de sang ;

    · douleur aiguë dans la poitrine, qui peut s’accentuer en cas de respiration profonde ;

    · étourdissements ou sensations vertigineuses sévères ;

    · battements de cœur rapides ou irréguliers ;

    · douleur intense dans l’estomac.

    En cas de doute, consultez un médecin car certains de ces symptômes, comme la toux ou l’essoufflement, peuvent être pris à tort pour les signes d’une maladie moins sévère telle qu’une infection respiratoire (par ex., un simple rhume).

    Embolie pulmonaire

    Symptômes apparaissant le plus souvent dans un seul œil :

    · perte immédiate de la vision ou

    · vision trouble sans douleur pouvant évoluer vers une perte de la vision ;

    Thrombose veineuse rétinienne (caillot sanguin dans l’œil)

    · douleur, gêne, pression, lourdeur dans la poitrine ;

    · sensation d’oppression ou d’encombrement dans la poitrine, le bras ou sous le sternum ;

    · sensation d’encombrement, d’indigestion ou de suffocation ;

    · sensation de gêne dans le haut du corps irradiant vers le dos, la mâchoire, la gorge, le bras et l’estomac ;

    · transpiration, nausées, vomissements ou sensations vertigineuses ;

    · faiblesse, anxiété ou essoufflement extrêmes ;

    · battements de cœur rapides ou irréguliers.

    Crise cardiaque

    · apparition soudaine d’une faiblesse ou d’un engourdissement au niveau du visage, d’un bras ou d’une jambe, en particulier d’un côté du corps ;

    · apparition soudaine d’une confusion, de difficultés à parler ou à comprendre ;

    · apparition soudaine de difficultés à voir d’un œil ou des deux yeux ;

    · apparition soudaine de difficultés à marcher, de sensations vertigineuses, d’une perte d’équilibre ou de coordination ;

    · maux de tête soudains, sévères ou prolongés, sans cause connue ;

    · perte de conscience ou évanouissement avec ou sans crise convulsive.

    Parfois, les symptômes de l’AVC peuvent être de courte durée, avec un rétablissement presque immédiat et complet, mais vous devez tout de même consulter un médecin de toute urgence car vous pourriez être exposée au risque d’un nouvel AVC.

    Accident vasculaire cérébral (AVC)

    · gonflement et coloration légèrement bleutée d’une extrémité ;

    · douleur intense dans l’estomac (« abdomen aigu »).

    Caillots sanguins bloquant d’autres vaisseaux sanguins

    CAILLOTS SANGUINS DANS UNE VEINE

    Que peut-il se passer si un caillot sanguin se forme dans une veine ?

    · Un lien a été établi entre l’utilisation de contraceptifs hormonaux combinés et l’augmentation du risque de caillots sanguins dans les veines (thrombose veineuse). Cependant, ces effets indésirables sont rares. Le plus souvent, ils surviennent pendant la première année d’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné.

    · Lorsqu’un caillot sanguin se forme dans une veine d’une jambe ou d’un pied, il peut provoquer une thrombose veineuse profonde (TVP).

    · Si le caillot sanguin migre de la jambe vers le poumon, il peut provoquer une embolie pulmonaire.

    · Dans de très rares cas, un caillot peut se former dans une veine d’un autre organe, comme l’œil (thrombose veineuse rétinienne).

    À quel moment le risque d’apparition d’un caillot sanguin dans une veine est-il le plus élevé ?

    Le risque d’apparition d’un caillot sanguin dans une veine est maximal pendant la première année d’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné pris pour la première fois. Le risque peut également être augmenté lorsque vous recommencez à prendre un contraceptif hormonal combiné (le même produit ou un produit différent) après une interruption de 4 semaines ou plus.

    Après la première année, le risque diminue mais reste toujours légèrement plus élevé que si vous n’utilisiez pas de contraceptif hormonal combiné.

    Lorsque vous arrêtez de prendre DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN, le risque d’apparition de caillot sanguin revient à la normale en quelques semaines.

    Quel est le risque d’apparition d’un caillot sanguin ?

    Le risque dépend de votre risque de base de TEV et du type de contraceptif hormonal combiné que vous prenez.

    Le risque global de caillot sanguin dans une jambe ou un poumon (TVP ou EP) associé à DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN est faible.

    · Sur 10 000 femmes qui n’utilisent aucun contraceptif hormonal combiné et qui ne sont pas enceintes, environ 2 développeront un caillot sanguin sur une période d’un an.

    · Sur 10 000 femmes qui utilisent un contraceptif hormonal combiné contenant du lévonorgestrel, de la noréthistérone ou du norgestimate, environ 5 à 7 développeront un caillot sanguin sur une période d’un an.

    · Sur 10 000 femmes qui utilisent un contraceptif hormonal combiné contenant de la drospirénone, comme DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN, environ 9 à 12 développeront un caillot sanguin sur une période d’un an.

    · Le risque d’apparition d’un caillot sanguin variera selon vos antécédents médicaux personnels (voir « Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin » ci-dessous).

    Risque d’apparition d’un caillot sanguin sur une période d’un an

    Femmes qui n’utilisent pas de contraceptif hormonal combiné (pilule/patch/anneau) et qui ne sont pas enceintes

    Environ 2 femmes sur 10 000

    Femmes qui utilisent une pilule contraceptive hormonale combinée contenant du lévonorgestrel, de la noréthistérone ou du norgestimate

    Environ 5 à 7 femmes sur 10 000

    Femmes qui utilisent DROSPIRENONE/ ETHINYLESTRADIOL MYLAN

    Environ 9 à 12 femmes sur 10 000

    Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin dans une veine

    Le risque de caillot sanguin associé à DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN est faible mais certaines situations peuvent augmenter ce risque. Le risque sera plus élevé :

    · si vous avez un surpoids important (indice de masse corporelle [IMC] supérieur à 30 kg/m2) ;

    · si l’un des membres de votre famille proche a eu un caillot sanguin dans une jambe, un poumon ou un autre organe à un âge relativement jeune (par ex., avant l’âge de 50 ans). Si tel est le cas, vous pourriez être atteinte d’un trouble héréditaire de la coagulation sanguine ;

    · si vous devez être opérée ou si vous êtes alitée pendant une période prolongée en raison d’une blessure ou d’une maladie, ou si votre jambe est immobilisée (par ex., plâtre). Il pourra être nécessaire d’interrompre l’utilisation de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN plusieurs semaines avant l’opération chirurgicale et/ou tant que votre mobilité est réduite. Si vous devez arrêter d’utiliser DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN, demandez à votre médecin à quel moment vous pourrez recommencer à l’utiliser ;

    · avec l’âge (en particulier au-delà de 35 ans) ;

    · si vous avez accouché dans les semaines précédentes.

    Plus vous cumulez ces situations, plus le risque d’apparition d’un caillot sanguin augmente.

    Les voyages en avion (de plus de 4 heures) peuvent augmenter temporairement le risque de caillot sanguin, en particulier si vous présentez déjà certains des autres facteurs listés.

    Il est important de prévenir votre médecin si vous êtes concernée par l’une de ces situations, même si vous n’en êtes pas certaine. Votre médecin pourra décider qu’il est nécessaire d’arrêter le traitement par DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN.

    Si l’une des situations ci-dessus évolue pendant la période où vous utilisez DROSPIRENONE/ ETHINYLESTRADIOL MYLAN, par exemple si un membre de votre famille proche développe une thrombose sans raison connue ou si vous prenez beaucoup de poids, parlez-en à votre médecin.

    CAILLOTS SANGUINS DANS UNE ARTÈRE

    Que peut-il se passer si un caillot sanguin se forme dans une artère ?

    Comme un caillot sanguin dans une veine, un caillot dans une artère peut provoquer de graves problèmes. Par exemple, il peut provoquer une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (AVC).

    Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin dans une artère

    Il est important de noter que le risque de crise cardiaque ou d’AVC lié à l’utilisation de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN est très faible mais peut augmenter :

    · avec l’âge (au-delà de 35 ans) ;

    · si vous fumez. Lors de l’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné tel que DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN, il est conseillé d’arrêter de fumer. Si vous ne parvenez pas à arrêter de fumer et si vous êtes âgée de plus de 35 ans, votre médecin pourra vous conseiller d’utiliser une méthode de contraception différente ;

    · si vous êtes en surpoids ;

    · si vous avez une pression artérielle élevée ;

    · si un membre de votre famille proche a déjà eu une crise cardiaque ou un AVC à un âge relativement jeune (avant l’âge de 50 ans). Si tel est le cas, le risque que vous ayez une crise cardiaque ou un AVC pourrait également être plus élevé ;

    · si vous, ou un membre de votre famille proche, avez un taux de graisses élevé dans le sang (cholestérol ou triglycérides) ;

    · si vous avez des migraines, en particulier des migraines avec aura ;

    · si vous avez des problèmes cardiaques (maladie de la valve cardiaque, trouble du rythme appelé fibrillation auriculaire) ;

    · si vous êtes diabétique.

    Si vous cumulez plusieurs de ces situations ou si l’une d’entre elles est particulièrement sévère, le risque d’apparition d’un caillot sanguin peut être encore plus élevé.

    Si l’une des situations ci-dessus évolue pendant la période où vous utilisez DROSPIRENONE/ ETHINYLESTRADIOL MYLAN, par exemple si vous commencez à fumer, si un membre de votre famille proche développe une thrombose sans raison connue ou si vous prenez beaucoup de poids, parlez-en à votre médecin.

    DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé et cancer

    Le cancer du sein est plus fréquent chez les femmes qui prennent un contraceptif oral combiné. Il n'est cependant pas établi si cette différence est due au contraceptif oral combiné. En effet, il est possible que les femmes prenant un contraceptif oral combiné soient examinées plus souvent par leur médecin attentivement. Cette différence disparaît progressivement après l'arrêt du contraceptif oral combiné.

    Il est important d'examiner régulièrement vos seins. En cas de survenue d'une grosseur suspecte, contactez votre médecin.

    Dans de rares cas, des tumeurs bénignes du foie, et plus rarement encore des tumeurs malignes du foie ont été observées chez des femmes prenant un contraceptif oral. Consultez votre médecin si vous présentez subitement des maux de ventre intenses, gonflement abdominal (qui peut résulter d’un agrandissement du foie) ou saignements de l’estomac.

    Saignements entre les règles

    Des saignements entre les règles, en dehors de la semaine d'interruption, peuvent survenir dans les premiers mois d'un traitement par DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN.

    Si ces saignements persistent plusieurs mois ou s'ils apparaissent au bout de plusieurs mois d'utilisation, votre médecin doit en rechercher la cause.

    Que faire si vos règles ne surviennent pas pendant la période (semaine) sans traitement ?

    Si vous avez pris correctement tous les comprimés, si vous n'avez pas eu de vomissements ou de diarrhées sévères et si vous n'avez pas pris d'autres médicaments, il est peu probable que vous soyez enceinte.

    Si vous n'avez pas vos règles deux fois de suite, il se peut que vous soyez enceinte. Consultez immédiatement votre médecin. Ne commencez pas la plaquette suivante tant que vous n'êtes pas certaine de ne pas être enceinte.

    Troubles psychiatriques

    Certaines femmes qui utilisent des contraceptifs hormonaux dont DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN ont fait état d’une dépression ou d’un état dépressif. La dépression peut être grave et parfois donner lieu à des idées suicidaires. Si vous présentez des changements d’humeur et des symptômes dépressifs, sollicitez les conseils de votre médecin dès que possible.

    Autres médicaments et DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé

    Indiquez au médecin qui vous prescrit DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre d'autres médicaments ou préparations à base de plantes.

    Indiquez également à tout autre médecin ou dentiste qui vous prescrira un autre médicament (ou à votre pharmacien) que vous utilisez DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé. Ils vous indiqueront si vous devez prendre des mesures contraceptives complémentaires (par exemple, des préservatifs) et, si nécessaire, pendant quelle durée.

    · Certains médicaments ont une influence sur les taux plasmatiques de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN, ce qui peut diminuer son efficacité contraceptive ou provoquer des saignements entre les règles, tels que les médicaments traitant :

    o l'épilepsie (par exemple, les barbituriques, la primidone, la phénytoïne, la carbamazépine, l'oxcarbazépine, le felbamate, le topiramate) ;

    o la tuberculose (par exemple, la rifampicine),

    o les infections par le VIH et le VHC (médicaments appelés inhibiteurs des protéases et inhibiteurs non nucléosides de la transcriptase réverse comme le ritonavir, la névirapine, l’efavirenz) ;

    o les infections fongiques (par exemple, la griséofulvine ou le kétoconazole) ;

    o l’arthrite, l’arthrose (étoricoxib) ;

    o l’hypertension artérielle dans les vaisseaux sanguins du poumon (bosentan) ;

    o les médicaments à base de millepertuis.

    Si vous prenez un des médicaments listés ci-dessus avec DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN, vous devez prendre des mesures contraceptives complémentaires (par exemple, préservatifs) pendant et après 28 jours après le traitement.

    · DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé peut influencer l'effet d'autres médicaments tels que :

    o les médicaments contenant de la ciclosporine ;

    o la lamotrigine (un anti-épileptique) ce qui peut entraîner une augmentation de la fréquence des crises d'épilepsie ;

    o la théophylline (utilisée dans le traitement de problèmes respiratoires) ;

    o la tizanidine (utilisée dans le traitement des douleurs musculaires et/ou des crampes musculaires).

    Votre médecin peut surveiller votre taux de potassium dans le sang si vous prenez certains médicaments qui traitent des problèmes cardiaques (comme les diurétiques).

    N’utilisez pas DROSPIRENONE / ETHINYLESTRADIOL MYLAN si vous avez l'hépatite C et prenez des médicaments contenant de l’ombitasvir / du paritaprévir / du ritonavir et du dasabuvir, ou l’association glécaprévir / pibrentasvir car cela peut provoquer une augmentation des résultats des tests sanguins de la fonction hépatique (augmentation de l'enzyme du foie ALAT).

    Votre médecin vous prescrira un autre type de contraceptif avant le début du traitement avec ces médicaments.

    DROSPIRENONE / ETHINYLESTRADIOL MYLAN peut être redémarré environ 2 semaines après la fin de ce traitement. Voir la rubrique « Ne prenez jamais DROSPIRENONE / ETHINYLESTRADIOL MYLAN ».

    Examens biologiques :

    Si vous devez effectuer un examen sanguin, informez votre médecin ou l'équipe du laboratoire que vous prenez une contraception orale, ces produits pouvant modifier les résultats de certains examens.

    DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé avec des aliments et boissons

    DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé peut être pris avec ou sans aliments, avec un peu d’eau si nécessaire.

    Grossesse et allaitement

    Grossesse

    En cas de grossesse, vous ne devez pas prendre DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé. Si une grossesse survient sous DROSPIRENONE/ ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé, arrêtez immédiatement la prise du contraceptif et consultez votre médecin.

    Si vous désirez être enceinte, vous pouvez arrêter de prendre DROSPIRENONE/ ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé à tout moment (voir rubrique « Si vous souhaitez arrêter de prendre DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé »).

    Allaitement

    En cas d'allaitement, l'utilisation de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé est en général déconseillée. Consultez votre médecin si vous désirez prendre un contraceptif oral pendant l'allaitement.

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Sportifs

    Sans objet.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines n'a été observé avec DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé.

    DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé contient du lactose et du sodium.

    Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c'est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou de votre pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Posologie

    Prenez un comprimé de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé chaque jour, éventuellement avec un peu d'eau. Vous pouvez prendre le comprimé au cours ou en dehors des repas. Prenez votre comprimé chaque jour à la même heure.

    La plaquette contient 21 comprimés. Au-dessus de chaque comprimé est imprimé le jour de la semaine où vous devez le prendre. Si, par exemple, vous commencez à prendre DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé un mercredi, prenez le comprimé au-dessus duquel est inscrit « Mer ». Suivez la direction de la flèche indiquée sur la plaquette jusqu'à ce que vous ayez pris les 21 comprimés.

    Ne prenez pas de comprimés pendant les 7 jours suivants. Pendant ces 7 jours sans prise de comprimé (appelée période d'arrêt), vos règles devraient commencer. Elles sont appelées « hémorragies de privation » et commencent en général 2 à 3 jours après la prise du dernier comprimé de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé.

    Le 8e jour après la prise du dernier comprimé de la plaquette de DROSPIRENONE/ ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé (c'est-à-dire après la période de 7 jours d'interruption), commencez la plaquette suivante, même si l'hémorragie de privation n'est pas terminée. Vous commencerez toujours votre nouvelle plaquette le même jour de la semaine et vos règles surviendront à peu près le même jour, tous les mois.

    Si vous utilisez DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé de cette façon, vous êtes protégée d'une grossesse, y compris pendant la période de 7 jours où vous ne prenez pas de comprimés.

    Quand devez-vous commencer la première plaquette ?

    Si vous n'avez pas pris de contraception hormonale durant le mois précédent :

    · Commencez DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé le 1er jour de votre cycle (c'est-à-dire, le 1er jour de vos règles). Si vous commencez DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé le 1er jour de vos règles, vous êtes immédiatement protégée d'une grossesse. Vous pouvez également commencer DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé entre le 2e et le 5e jour de votre cycle, mais vous devez alors utiliser une méthode contraceptive complémentaire (par exemple, un préservatif) pendant les 7 premiers jours.

    Si vous preniez auparavant un contraceptif hormonal combiné, un anneau vaginal ou un patch contraceptif combiné :

    · Vous devez commencer la prise de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé de préférence le lendemain de la prise du dernier comprimé actif (dernier comprimé contenant les substances actives) de la pilule précédente, ou au plus tard le jour qui suit la période habituelle d'arrêt de prise de votre contraception précédente (ou après la prise du dernier comprimé inactif de votre contraception précédente).

    Si vous utilisiez auparavant un anneau vaginal ou un patch contraceptif combiné, vous devez commencer à prendre DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN de préférence le jour du retrait et, au plus tard, le jour de la prochaine application.

    Si vous utilisiez une méthode progestative seule (pilule progestative, injection, implant ou un système intra-utérin délivrant un progestatif (SIU)) :

    · Si vous utilisiez une pilule progestative, vous pouvez cependant commencer DROSPIRENONE/ ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé à tout moment du cycle, le lendemain de l'arrêt de la pilule progestative.

    · Si vous utilisiez un implant ou un SIU, vous devez commencer DROSPIRENONE/ ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé le jour du retrait.

    · Si vous utilisiez un contraceptif injectable, débutez DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé le jour prévu pour la nouvelle injection.

    Cependant, quelle que soit la méthode précédente, vous devez utiliser des précautions complémentaires (par exemple, un préservatif) pendant les 7 premiers jours de prise de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé.

    Après une fausse couche ou l’interruption de votre grossesse :

    Suivez les conseils de votre médecin.

    Après un accouchement :

    · Vous pouvez commencer DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé 21 à 28 jours après l'accouchement. Si vous commencez après le 28e jour, vous devez utiliser une contraception barrière complémentaire (par exemple, un préservatif) pendant les 7 premiers jours d'utilisation de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé.

    Si, après l'accouchement, vous avez eu un rapport sexuel avant de prendre DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé, vous devez vous assurer que vous n'êtes pas enceinte ou attendre les prochaines règles avant de commencer DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé.

    Si vous allaitez et que vous souhaitez (re)commencer DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé après un accouchement : lire la rubrique « Allaitement »

    Suivez les indications de votre médecin si vous ne savez pas quand démarrer votre contraception.

    Si vous avez pris plus de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû :

    Aucune conséquence grave n'a été rapportée suite à un surdosage de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé.

    Si vous prenez plusieurs comprimés en une fois, les symptômes susceptibles d'apparaître sont des nausées, des vomissements ou des saignements vaginaux. Ces saignements peuvent apparaître même chez les filles qui n’ont pas encore de règles et qui auraient accidentellement pris ce médicament. Si vous avez pris plus de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé que vous n'auriez dû, ou découvrez qu'un enfant a pris des comprimés, consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous oubliez de prendre DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé :

    · Si l'oubli d'un comprimé est constaté dans les 12 heures qui suivent l'heure habituelle de la prise, l'effet contraceptif n'est pas diminué. Prenez immédiatement le comprimé oublié, et poursuivez le traitement normalement en prenant le comprimé suivant à l'heure habituelle.

    · Si l'oubli d'un comprimé est constaté plus de 12 heures après l'heure habituelle de la prise, il existe un risque de grossesse. Plus le nombre de comprimés oubliés est élevé, plus le risque de diminution de l’effet contraceptif de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé est important.

    Le risque de grossesse est particulièrement important si vous oubliez de prendre des comprimés au début ou à la fin de la plaquette. Vous devez donc respecter les recommandations énoncées ci-après (Reportez-vous également au diagramme).

    Oubli de plus d'un comprimé de la plaquette :

    Consultez votre médecin.

    Oubli d'un comprimé en semaine 1 :

    Prenez le comprimé oublié dès que vous constatez l'oubli, même si cela implique la prise de deux comprimés en même temps. Prenez les comprimés suivants à l'heure habituelle et utilisez des précautions complémentaires les 7 jours suivants, par exemple, un préservatif. Si des rapports sexuels ont eu lieu au cours des 7 jours précédant l'oubli, vous devez contacter votre médecin car il y a un risque de grossesse.

    Oubli d'un comprimé en semaine 2 :

    Prenez le comprimé oublié dès que vous constatez l’oubli, même si cela implique la prise de deux comprimés en même temps. Prenez les comprimés suivants à l'heure habituelle. L'efficacité contraceptive n'est pas diminuée et aucune mesure contraceptive supplémentaire n'est nécessaire.

    Oubli d'un comprimé en semaine 3 :

    Vous pouvez choisir l'une de ces deux possibilités :

    1. Prenez le comprimé oublié dès que vous constatez l’oubli, même si cela implique la prise de deux comprimés en même temps. Prenez les comprimés suivants à l'heure habituelle. Commencer la plaquette suivante dès la fin de la plaquette précédente, c'est-à-dire, sans arrêt entre deux plaquettes.

    Il est fort probable que vous ayez vos règles à la fin de la seconde plaquette mais vous pouvez aussi présenter des spottings (gouttes ou taches de sang) ou des saignements entre les règles au cours de la seconde plaquette.

    2. Vous pouvez également arrêter immédiatement de prendre les comprimés de la plaquette en cours et passer directement à la période d'arrêt de 7 jours (incluant les jours où vous avez oublié vos comprimés, notez le jour de votre oubli). Si vous voulez commencer une nouvelle plaquette le jour habituel de votre première prise, raccourcissez la période d'arrêt à moins de 7 jours.

    Si vous suivez correctement l'une ou l'autre de ces deux recommandations, vous êtes protégée d'un risque de grossesse.

    Si vous avez oublié de prendre des comprimés d'une plaquette et n'avez pas eu l'hémorragie de privation (règles) prévue au cours du premier intervalle normal sans comprimés, il se peut que vous soyez enceinte.

    Vous devez consulter votre médecin avant de commencer la plaquette suivante.

    Le schéma ci-après décrit comment procéder si vous avez oublié de prendre un comprimé :

    Que faire en cas de vomissements ou de diarrhées sévères ?

    Si vous vomissez dans les 3 ou 4 heures qui suivent la prise d'un comprimé ou si vous avez une diarrhée sévère, l'absorption des substances actives du comprimé peut ne pas être complète. Dans ce cas, vous devez utiliser une méthode de contraception complémentaire (par exemple, préservatifs) pour éviter une grossesse. La situation est presque identique à un oubli de comprimé.

    Après des vomissements ou une diarrhée, prenez un autre comprimé d'une plaquette de réserve dès que possible et si possible dans les 12 heures qui suivent l’heure habituelle de prise.

    Si vous ne pouvez pas respecter ce délai ou si plus de 12 heures se sont écoulées, suivez les conseils donnés au paragraphe « Si vous oubliez de prendre DROSPIRENONE/ ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé ».

    Ce que vous devez savoir pour retarder vos règles :

    Même si ce n'est pas recommandé, vous pouvez retarder vos règles en commençant une nouvelle plaquette de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé sans respecter l'intervalle libre de 7 jours jusqu'à la fin de la seconde plaquette. Il peut se produire des spottings (gouttes ou taches de sang) ou des saignements entre les règles au cours de la prise de cette seconde plaquette. Après l'intervalle libre habituel de 7 jours, commencez la plaquette suivante.

    Demandez conseil à votre médecin avant de décider de retarder vos règles.

    Ce que vous devez savoir pour décaler le 1er jour des règles :

    Si vous prenez les comprimés comme indiqué dans cette notice, vos règles (hémorragie de privation) surviennent au cours de l’intervalle libre (toujours le même jour).

    Si vous devez changer ce jour, raccourcissez la durée de l'intervalle libre (mais ne le rallongez jamais – 7 jours est le maximum !). Par exemple, si vos règles commencent habituellement le vendredi et que vous désirez décaler ce jour au mardi (3 jours plus tôt), vous devez commencer une nouvelle plaquette 3 jours plus tôt que d'habitude. Si la période d'arrêt est très courte (par exemple, 3 jours ou moins), il est possible que vous n'ayez pas d'hémorragie de privation pendant cette période d'arrêt. Des « spottings » (gouttes ou taches de sang) ou des saignements entre les règles peuvent survenir.

    Si vous avez des doutes sur la façon de procéder, demandez conseil à votre médecin.

    Si vous arrêtez de prendre DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé :

    Vous pouvez arrêter DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé quand vous le souhaitez. Si vous ne souhaitez pas être enceinte, demandez à votre médecin de vous conseiller d'autres méthodes contraceptives fiables.

    Si vous souhaitez être enceinte, cessez de prendre DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé et attendez votre prochain cycle menstruel avant d’essayer de tomber enceinte. Vous serez en mesure de prévoir plus facilement la date d’accouchement prévue.

    Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, en particulier si l’effet est sévère et persistant, ou si vous remarquez une modification de votre état de santé qui pourrait selon vous être due à DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN, informez-en votre médecin.

    Il existe une augmentation du risque de caillots sanguins dans les veines (thrombo-embolie veineuse [TEV]) ou dans les artères (thrombo-embolie artérielle [TEA]) chez toutes les femmes qui prennent des contraceptifs hormonaux combinés. Pour plus de précisions sur les différents risques associés à la prise de contraceptifs hormonaux combinés, reportez-vous à la rubrique 2 « Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé ? ».

    Si un des effets indésirables suivants survient, vous pouvez nécessiter une surveillance médicale urgente. Arrêtez de prendre DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN et contactez un médecin ou allez immédiatement à l’hôpital le plus proche.

    Peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :

    · gonflement soudain de la face et/ou des membranes muqueuses (langue ou gorge), et/ou difficulté à avaler ou une urticaire associée à des difficultés pour respirer (angioœdème) ;

    · caillots sanguins dans un poumon (embolie pulmonaire, EP).

    Rares (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :

    · caillots sanguins dans une veine ou une artère, par exemple :

    o dans une jambe ou un pied (thrombose veineuse profonde, TVP);

    o crise cardiaque ;

    o accident vasculaire cérébral (AVC) ;

    o mini-AVC ou symptômes temporaires de type AVC, connus sous le nom d’accident ischémique transitoire (AIT) ;

    o caillots sanguins dans le foie, l’estomac/l’intestin, les reins ou un œil.

    Le risque d’apparition d’un caillot sanguin peut être plus élevé si vous présentez certains autres facteurs qui augmentent ce risque (voir rubrique 2 pour plus d’informations sur les facteurs augmentant le risque de caillots sanguins et les symptômes d’un caillot sanguin).

    Situations qui peuvent survenir ou s’aggraver pendant la grossesse ou une utilisation précédente de pilule :

    · lupus érythémateux systémique (LES, une maladie affectant le système immunitaire) ;

    · inflammation du côlon ou d'autres parties de l'intestin (avec des signes tels que diarrhée sanglante, des douleurs lors du passage des selles, des douleurs dans l'abdomen) (maladie de Crohn et colite ulcéreuse) ;

    · épilepsie ;

    · myome utérin (tumeur non cancéreuse qui se développe dans le tissu musculaire de l'utérus) ;

    · trouble de la pigmentation dans le sang (porphyrie)

    · éruption de type cloque (herpes gestationis) pendant la grossesse ;

    · chorée de Sydenham (une maladie des nerfs dans lequel les mouvements brusques du corps se produisent) ;

    · certains troubles du sang qui provoquent des dommages aux reins (syndrome hémolytique et urémique, avec des symptômes tels que diminution du volume d’urine, sang dans l'urine, faible nombre de globules rouges, nausées, vomissements, confusion et diarrhée) ;

    · jaunissement de la peau ou du blanc des yeux dû à l'obstruction dans le conduit biliaire (jaunisse chlolestatique).

    En outre, il a été observé des cancers du sein (voir section 2 « DROSPIRENONE/ ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé et le cancer »),des tumeurs bénignes et malignes du foie (avec des signes tels que gonflement de l'abdomen, la perte de poids, la fonction hépatique anormale qui peut être détecté par des tests sanguins) et des chloasmas (taches brunes jaunes sur la peau et en particulier sur le visage, appelées « masque de grossesse »), qui peuvent persister, surtout chez les femmes qui ont déjà eu un chloasma pendant la grossesse.

    Autres effets indésirables

    Fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :

    · modification de l'humeur ;

    · maux de tête douleur abdominale (douleurs à l'estomac) ;

    · acné ;

    · douleur mammaire, augmentation de la taille des seins, sensibilité mammaire, règles douloureuses ou irrégulières ;

    · prise de poids.

    Peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :

    · candidose (mycose) ;

    · bouton de fièvre (herpès simplex) ;

    · réactions allergiques

    · augmentation de l'appétit ;

    · dépression, nervosité, troubles du sommeil ;

    · sensation de picotements aux extrémités, étourdissements (vertiges) ;

    · troubles visuels ;

    · rythme cardiaque irrégulier ou accélération exceptionnelle du rythme ;

    · pression sanguine élevée, pression sanguine basse, migraine, varices ;

    · mal de gorge ;

    · nausées, vomissements, inflammation de l'estomac et/ou des intestins, diarrhée, constipation ;

    · perte de cheveux (alopécie), eczéma, démangeaisons, rash, peau sèche, troubles cutanés de type gras (dermite séborrhéique) ;

    · douleur au niveau du cou et des membres, crampes musculaires ;

    · infection de la vessie ;

    · nodule dans les seins (bénin), production de lait en dehors d'une grossesse (galactorrhée), kystes des ovaires, bouffées de chaleur, absence de règles, règles très abondantes, sécrétions vaginales, infection ou inflammation vaginale, sécheresse vaginale, douleurs abdominales basses (douleurs pelviennes), frottis cervical douteux (test de dépistage), diminution du désir sexuel ;

    · rétention d'eau, manque d'énergie, soif excessive, transpiration augmentée ;

    · perte de poids ;

    · douleur généralisée.

    Rares (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :

    · asthme ;

    · altération de l'audition ;

    · érythème noueux (caractérisé par des nodules cutanés rougeâtres et douloureux) ;

    · érythème polymorphe (éruption cutanée avec lésions ou rougeurs en forme de « cible »).

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte après « Ne pas utiliser après » ou {EXP}. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Pas de précautions particulières de conservation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé  

    · Les substances actives sont : éthinylestradiol (0,02 mg) et drospirénone (3 mg).

    · Les autres composants sont :

    Noyau : Lactose monohydraté, amidon de maïs prégélatinisé, povidone, croscarmellose de sodium, polysorbate 80, stéarate de magnésium.

    Pelliculage : Alcool polyvinylique partiellement hydrolysé, dioxyde de titane (E 171), macrogol 3350, talc, oxyde de fer jaune (E 172), oxyde de fer rouge (E 172), oxyde de fer noir (E 172).

    Qu’est-ce que DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur  

    Comprimé pelliculé rose et rond.

    DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé est disponible en boîtes de 1, 2, 3, 6 et 13 plaquettes de 21 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    MYLAN SAS

    117 ALLEE DES PARCS

    69800 SAINT PRIEST

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    VIATRIS SANTE

    1 rue de Turin

    69007 LYON

    Fabricant  

    LABORATORIOS LEON FARMA S.A.

    POL. IND. NAVATEJERA

    C/ LA VALLINA S/N

    24008 – VILLAQUILAMBRE LEON

    ESPAGNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).