DROPERIDOL HIKMA 2
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : solution injectable
- Date de commercialisation : 09/02/2018
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : HIKMA FARMACEUTICA (PORTUGAL)
Les compositions de DROPERIDOL HIKMA 2
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Solution | DROPÉRIDOL | 1758 | 2,5 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
10 flacons en verre brun de 2 mL
- Code CIP7 : 5505188
- Code CIP3 : 3400955051886
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 28/09/2020
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 09/11/2021
DROPERIDOL HIKMA 2,5 mg/1 mL, solution injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Dropéridol .......................................................................................................................... 2,5 mg
Pour 1 ml de solution.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Solution claire, incolore et limpide.
pH : 3,0-3,8
Osmolarité : inférieure à 40 mOsmol/kg
4.1. Indications thérapeutiques
Prévention des nausées et vomissements induits par les dérivés morphiniques en analgésie postopératoire contrôlée (PCA) chez l‘adulte.
Certaines précautions sont nécessaires lorsque l’on administre du dropéridol : voir rubriques 4.2, 4.3 et 4.4.
4.2. Posologie et mode d'administration
Voie intraveineuse. Pour injection lente (solution hyoptonique).
Prévention et traitement des nausées et vomissements post-opératoires (NVPO).
Adulte : 0,625 mg à 1,25 mg (0,25 à 0,5 ml).
Personne âgée (plus de 65 ans) : 0,625 ml (0,25 ml)
Insuffisance hépatique/rénale : 0,625 ml (0,25 ml)
Population pédiatrique
Enfant (2 à 11 ans) et adolescent (12 à 18 ans) : 10 à 50 microgrammes/kg (jusqu’à un maximum de 1,25 mg).
Enfant (âgé de moins de 2 ans) : non recommandé.
L’administration de dropéridol est recommandée 30 minutes avant la fin prévue de l’intervention chirurgicale. Des doses répétées peuvent être administrées toutes les 6 heures, si nécessaire.
La posologie doit être adaptée individuellement. Les facteurs à prendre en compte ici sont le poids du corps, l'âge, la prise d'autres médicaments, le type d'anesthésie et de procédure chirurgicale.
Prévention des nausées et vomissements induits par les dérivés morphiniques en analgésie postopératoire contrôlée (PCA).
Adulte : 15 à 50 microgrammes de dropéridol par mg de morphine, jusqu’à une dose journalière maximale de 5 mg de dropéridol.
Personne âgée (plus de 65 ans), insuffisance rénale ou hépatique : aucune donnée en PCA n’est disponible.
Population pédiatrique :
Enfant (2 à 11 ans) et adolescent (12 à 18 ans) : non indiqué dans la PCA.
Une oxymétrie continue du pouls continue doit être réalisée chez les patients présentant ou susceptibles de présenter un risque d’arythmie ventriculaire ainsi qu’au cours des 30 minutes suivant une administration unique par injection intraveineuse.
Pour les instructions sur la dilution du produit avant administration, voir rubrique 6.6.
Mode d’administration
Pour les instructions concernant la dilution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6. Voir également les rubriques 4.3, 4.4 et 5.1.
Le dropéridol est contre-indiqué chez les patients présentant :
· une hypersensibilité au dropéridol ou à l'un des constituants du produit ;
· une hypersensibilité aux butyrophénones ;
· un allongement connu ou probable de l’intervalle QT (QTc > 450 msec chez les femmes et >440 msec chez les hommes). Ceci inclut les patients qui présentent un allongement congénital de l’intervalle QT, les patients qui ont des antécédents familiaux d'allongement congénital de l’intervalle QT et les patients traités conjointement par des médicaments susceptibles de provoquer des torsades de pointes par allongement de l'intervalle QT (voir rubrique 4.5) ;
· une hypokaliémie ou une hypomagnésémie ;
· une bradycardie (<55 battements de cœur par minute) ;
· un traitement concomitant connu pour entraîner une bradycardie ;
· un phéochromocytome ;
· un état comateux :
· une maladie de Parkinson ;
· un syndrome dépressif sévère.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Le dropéridol peut accroître la dépression du SNC provoquée par d’autres dépresseurs du SNC. Tout patient soumis à une anesthésie et recevant un puissant dépresseur du SNC ou présentant des symptômes de dépression du SNC doit être étroitement surveillé.
L’utilisation concomitante de métoclopramide et d’autres neuroleptiques peut entraîner une augmentation des symptômes extrapyramidaux et doit être évitée (voir rubrique 4.5).
La prudence s’impose chez les patients souffrant d’épilepsie (ou ayant des antécédents d’épilepsie) ou de pathologies prédisposant à l’épilepsie ou aux convulsions.
Cardiovasculaire
Une hypotension légère à modérée et une tachycardie occasionnelle (réflexe) ont été observées après l’administration de dropéridol. Généralement, ces effets disparaissent spontanément. Toutefois, lorsque l’hypotension persiste, le risque d’hypovolémie doit être pris en compte et un remplissage vasculaire doit être réalisé.
Pour les patients présentant des risques réels ou potentiels de troubles du rythme cardiaque, un examen soigneux devra être effectué avant l’administration du dropéridol dans les cas suivants :
· antécédents de maladie cardiaque symptomatique, notamment une arythmie ventriculaire grave, bloc auriculo-ventriculaire du second ou troisième degré, dysfonctionnement sinusal, insuffisance cardiaque congestive, cardiopathie ischémique et hypertrophie ventriculaire gauche ;
· antécédents familiaux de mort subite ;
· insuffisance rénale (en particulier chez les patients sous dialyse rénale chronique) ;
· bronchopneumopathie obstructive chronique et insuffisance respiratoire ;
· facteurs de risque de troubles électrolytiques, comme observés chez les patients prenant des laxatifs, des glucocorticoïdes, des diurétiques hypokaliémiants, en association avec l’administration d’insuline dans les situations aigues, ou chez les patients présentant des vomissements prolongés et/ou une diarrhée.
Chez les patients à risque d’arythmies cardiaques, avant d’administrer du dropéridol, il conviendra de mesurer les taux d'électrolytes et de créatinine et d’exclure la présence d’un allongement de l’intervalle QT.
Une oxymétrie continue du pouls doit être réalisée chez les patients présentant ou susceptibles de présenter un risque d’arythmie ventriculaire ainsi qu’au cours des 30 minutes suivant une administration unique par injection intraveineuse.
Effets généraux
Afin d’éviter un allongement de l’intervalle QT, il convient d’être prudent lorsque les patients prennent des médicaments susceptibles d’induire un déséquilibre électrolytique (hypokaliémie et/ou hypomagnésémie), par ex. des diurétiques hypokaliémiants, des laxatifs et des glucocorticoïdes.
Les substances qui inhibent l’activité des iso-enzymes (CYP) du cytochrome P450, CYP1A2, CYP3A4 ou les deux, peuvent ralentir la vitesse de métabolisation du dropéridol et prolonger son action pharmacologique. Il convient dès lors d’être prudent lorsque le dropéridol est administré conjointement à des inhibiteurs puissants du CYP1A2 et du CYP1A4 (voir rubrique 4.5).
Les patients qui ont, ou sont susceptibles d’avoir des antécédents d’alcoolisme ou qui ont récemment absorbé de grandes quantités d’alcool doivent être soigneusement examinés avant de recevoir du dropéridol.
En cas d’hyperthermie inexpliquée, le traitement doit impérativement être arrêté, car ce signe peut être l’un des éléments d’un syndrome malin rapporté avec les neuroleptiques.
Des cas de thrombo-embolie veineuse (TEV) ont été rapportés avec des médicaments antipsychotiques. Étant donné que les patients traités par antipsychotiques présentent souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tous les facteurs de risque potentiels de TEV doivent être identifiés avant et pendant le traitement par dropéridol et des mesures préventives doivent être prises.
La dose doit être réduite chez les personnes âgées ainsi que chez les personnes présentant une altération de la fonction hépatique ou rénale (voir rubrique 4.2).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les médicaments connus pour provoquer des torsades de pointes suite à un allongement de l’intervalle QT ne doivent pas être administrés en association avec le dropéridol.
Exemples :
· antiarythmiques de Classe IA, par ex. quinidine, disopyramide, procaïnamide
· antiarythmiques de Classe III, par ex. amiodarone, sotalol
· antibiotiques de type macrolides, par ex. érythromycine, clarithromycine
· antibiotiques de type fluoroquinolone, par ex. sparfloxacine
· antihistaminiques, par ex. astémizole, terfénadine
· certains antipsychotiques, par ex. chlorpromazine, halopéridol, pimozide, thioridazine
· antipaludéens, par ex. chloroquine, halofantrine
· cisapride, dompéridone, méthadone, pentamidine.
L’utilisation concomitante de médicaments provoquant des symptômes extrapyramidaux, par ex. le métoclopramide et d’autres neuroleptiques, peut accroître l’incidence de ces symptômes et doit donc être évitée.
La consommation de boissons alcoolisées et de médicaments doit être évitée.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
Pour réduire le risque d’allongement de l’intervalle QT, il convient d’être prudent lorsque les patients prennent des médicaments susceptibles d’induire un déséquilibre électrolytique (hypokaliémie et/ou hypomagnésémie), par ex. des diurétiques hypokaliémiants, des laxatifs et des glucocorticoïdes.
Le dropéridol peut potentialiser l’action des sédatifs (barbituriques, benzodiazépines, dérivés morphiniques). Le même phénomène peut se produire avec des agents antihypertenseurs, et une hypotension orthostatique peut survenir.
Comme les autres sédatifs, le dropéridol peut aggraver une dépression respiratoire provoquée par des opioïdes.
Étant donné que le dropéridol bloque les récepteurs dopaminergiques, il peut inhiber l’action des agonistes dopaminergiques tels que la bromocriptine, le lisuride et la L-dopa.
Les substances qui inhibent l’activité des isoenzymes (CYP) du cytochrome P450, CYP1A2, CYP3A4 ou les deux, peuvent ralentir la vitesse de métabolisation du dropéridol et prolonger son action pharmacologique. Il convient dès lors d’être prudent lorsque le dropéridol est administré conjointement à des inhibiteurs du CYP1A2 (par ex., ciprofloxacine, ticlopidine), des inhibiteurs du CYP3A4 (par ex., diltiazem, érythromycine, fluconazole, indinavir, itraconazole, kétoconazole, néfazodone, nelfinavir, ritonavir, saquinavir, vérapamil) ou les deux (par ex., cimétidine, mibéfradil).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Des données cliniques limitées ont montré qu’il n’y avait pas d’augmentation du risque de malformation.
Le dropéridol ne s’est pas révélé tératogène chez les rats. Les études effectuées chez l’animal sont insuffisantes pour démontrer des effets sur la grossesse et le développement embryonnaire/fœtal, l’accouchement et le développement postnatal.
Chez les nouveau-nés de mères sous traitement à long terme et à fortes doses de neuroleptiques, on a décrit des troubles neurologiques transitoires de nature extrapyramidale. Dans la pratique, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas administrer de dropéridol pendant la grossesse. Si l’administration est nécessaire en fin de grossesse, il est recommandé de surveiller les fonctions neurologiques du nouveau-né.
Il est connu que les neuroleptiques de type butyrophénone sont excrétés dans le lait maternel ; le traitement par dropéridol doit donc être limité à une seule administration. Une administration répétée n’est pas recommandée.
Fertilité
Les études menées chez les rats mâles et femelles sur la fécondité n’ont mis en évidence aucun effet du dropéridol sur la fécondité (voir rubrique 5.3). L’effet clinique du dropéridol sur la fécondité n’a pas été établi.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les patients ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser de machines pendant les 24 heures suivant l’administration de dropéridol.
Les événements les plus fréquemment rapportés lors de l’utilisation clinique sont une somnolence et une sédation. On a également signalé, moins fréquemment, des cas d’hypotension, d’arythmies cardiaques, de syndrome malin des neuroleptiques (SMN) et de symptômes associés au SMN ainsi que des troubles du mouvement tels que des dyskinésies et des cas d‘anxiété ou d’agitation.
Classe du système d’organe
Fréquent ≥1/100 à <1/10
Peu fréquents ≥ 1/1 000 à < 1/100
Rare ≥1/10 000 à <1/1 000
Très rare <1/10 000
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Affections hématologiques et du système lymphatique
Dyscrasie
Affections du système immunitaire
Réaction ana-phylactique ; œdème angio-neurotique ; hyper-sensibilité
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique
Affections psychiatriques
Anxiété ; agitation/akathisie
États confusionnels ; Agitation
Dysphorie
Hallucinations
Affections du système nerveux
Somnolence
Dystonie ; Oculogyrie
Troubles extrapyramidaux ; Convulsions ; Tremblements
Crises épileptiques ; Maladie de Parkinson ; Hyperactivité psychomotrice ; Coma
Affections cardiaques
Tachycardie ; Vertiges
Arythmies cardiaques, notamment arythmies ventriculaires
Arrêt cardiaque ; Torsades de pointes ; Allongement de l’intervalle QT à l’ECG
Affections vasculaires
Hypotension
Syncope
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Bronchospasme ; Laryngospasme
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Éruption cutanée
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Syndrome malin des neuroleptiques (SNM)
Mort subite
Des symptômes éventuellement associés à un SNM ont parfois été rapportés, par ex. des variations de la température corporelle, une raideur et de la fièvre. Une modification de l’état mental, avec de la confusion ou de l’agitation et une conscience altérée, a été observée. L’instabilité autonome peut se manifester par une tachycardie, une tension artérielle fluctuante, une transpiration/salivation excessive et des tremblements. Dans les cas extrêmes, le SNM peut aboutir à un coma ou à des problèmes rénaux et/ou hépatobiliaires.
Des cas isolés d’aménorrhée, de galactorrhée, de gynécomastie, d’hyperprolactinémie et d’oligoménorrhée ont été associés à une exposition prolongée dans des indications psychiatriques.
Des cas de thrombo-embolie veineuse, notamment d’embolie pulmonaire et de thrombose veineuse profonde, ont été rapportés avec les médicaments antipsychotiques ; la fréquence est inconnue.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Symptômes
Les symptômes observés lors d’un surdosage avec le dropéridol correspondent à une majoration de ses effets pharmacologiques.
Les symptômes d’un surdosage accidentel vont de l’indifférence psychique à un état de sommeil, et sont parfois associés à une baisse de la tension artérielle.
À plus fortes doses ou chez des patients présentant une sensibilité accrue, il peut apparaître des troubles extrapyramidaux (hypersalivation, mouvements anormaux, parfois rigidité musculaire). Des convulsions peuvent apparaître en cas de surdosage.
Des cas d’allongement de l’intervalle QT, d’arythmies ventriculaires et de mort subite ont été rarement rapportés.
Traitement
Aucun antidote spécifique n'est connu. Toutefois, lorsque des réactions extrapyramidales surviennent, un anticholinergique doit être administré.
Les patients présentant un surdosage en dropéridol doivent être étroitement surveillés afin de déceler tout signe d'allongement de l'intervalle QT.
Les facteurs prédisposant aux torsades de pointes, par ex. les troubles électrolytiques (en particulier une hypokaliémie ou une hypomagnésémie) et la bradycardie, doivent être pris en considération.
En cas d’hypotension marquée, un remplissage vasculaire doit être entrepris et les mesures adéquates mises en œuvre. Les voies aériennes et une oxygénation adéquate doivent être maintenues ; une canule oropharyngée ou une sonde endotrachéale peut être indiquée.
Si nécessaire, le patient devra faire l'objet d'une observation attentive pendant 24 heures ou plus ; la température corporelle et l'apport liquidien seront maintenus.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Dérivés des butyrophénones, code ATC : N05AD08.
Le dropéridol est un neuroleptique de la classe des butyrophénones. Le profil pharmacologique du dropéridol est principalement caractérisé par son effet antidoopaminergique et une faible activité α1-adrénolytique. Le dropéridol est dépourvu d’activité anticholinergique et antihistaminique.
L’action inhibitrice du dropéridol sur les récepteurs dopaminergiques de la zone gâchette dite « chémosensible » de l’area postrema lui confère un effet antiémétique puissant particulièrement utile dans la prévention et le traitement des nausées et des vomissements et/ou induits par les analgésiques opioïdes.
À une posologie de 0,15 mg/kg, le dropéridol entraîne une chute de la tension artérielle d’abord par diminution du débit cardiaque puis par une diminution de la précharge. Ces modifications se manifestent indépendamment de toute altération de la contractilité du myocarde ou de la résistance vasculaire. Le dropéridol n’affecte pas la contractilité myocardique ou la fréquence cardiaque, il n'a donc aucun effet inotrope négatif. Sa faible activité α1-adrénolytique peut provoquer une hypotension modérée, une diminution de la résistance vasculaire périphérique et éventuellement une baisse de la pression artérielle pulmonaire (en particulier si elle est anormalement élevée). Le dropéridol peut également réduire l'incidence des arythmies induites par l'épinéphrine, mais il n'empêche pas la survenue d’autres formes d’arythmies cardiaques.
Le dropéridol exerce un effet antiarythmique spécifique à la dose de 0,2 mg/kg qui s’explique par un effet sur la contractilité myocardique (prolongation de la période réfractaire) et une diminution de la pression artérielle. Deux études (l'une contrôlée contre placebo et l’autre contrôlée contre comparateur actif) réalisées dans le contexte de l’anesthésie générale et destinées à mieux identifier les modifications de l’intervalle QTc associées au traitement des nausées et des vomissements postopératoires par une faible dose de dropéridol (de respectivement 0,625 et 1,25 mg par voie intraveineuse et 0,75 mg par voie intraveineuse) ont permis d’identifier un allongement de l'intervalle QT 3 à 6 min après l'administration de 0,625 et de 1,25 mg de dropéridol (respectivement 15 ± 40 et 22 ± 41 ms), mais ces modifications ne différaient pas significativement de celles observées avec la solution saline (12 ± 35 ms). Aucune différence statistiquement significative n’a été observée entre le groupe recevant le dropéridol et le groupe recevant la solution saline au niveau du nombre de patients présentant un allongement de l’intervalle QTc supérieur à 10 % par rapport aux valeurs initiales. Aucun allongement de l’intervalle QTc induit par le dropéridol n’a été mis en évidence après l’intervention chirurgicale.
Aucune extrasystole n’a été observée dans les enregistrements électrocardiographiques ou sur les ECG à 12 dérivations au cours de la période périopératoire. L’étude contrôlée contre comparateur actif avec 0,75 mg de dropéridol par voie intraveineuse a permis d’identifier un allongement significatif de l’intervalle QTc (de 17 ± 9 ms maximum à la deuxième minute après l’injection du dropéridol par rapport à la mesure prétraitement de l'intervalle QTc), avec un intervalle QTc significativement inférieur après la 90e minutes. »
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
L’effet d'une administration intraveineuse unique débute 2 à 3 minutes après l’administration. Les effets tranquillisants et sédatifs tendent à persister pendant 2 à 4 heures, bien que la vigilance puisse être influencée pendant au maximum 12 heures.
Après une administration intraveineuse, les concentrations plasmatiques diminuent rapidement au cours des 15 premières minutes ; ce phénomène est indépendant du métabolisme, de la redistribution du médicament. Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est de 85 à 90%. Le volume de distribution est d’environ 1,5 l/kg.
Biotransformation
Le dropéridol est fortement métabolisé par le foie. Il subit une oxydation, une desalkylation, une déméthylation et une hydroxylation par les isoenzymes 1A2 et 3A4 du cytochrome P450 et, dans une moindre mesure, par l’isoenzyme 2C19. Les métabolites sont dépourvus d’activité neuroleptique.
Élimination
L’élimination se fait principalement par métabolisme ; 75% de la dose sont excrétés par les reins. Seul 1% de la substance active est excrétée sous une forme inchangée dans l’urine et 11% sont éliminés dans les fèces. La clairance plasmatique est de 0,8 (0,4-1,8) l/min. La demi-vie d'élimination (t1/2ß) est de 134 ± 13 min.
Population pédiatrique
Dans une étude menée chez 12 enfants (âgés de 3,5 à 12 ans), les valeurs du volume de distribution et de la clairance ont été inférieures à celles observées dans la population adulte (0,58 ± 0,29 l/kg et 4,66 2,28 ml/kg*min. respectivement) et ont diminué parallèlement. La demi-vie d’élimination (101,5 ± 26,4 min.) était semblable à celle observée chez les adultes.
5.3. Données de sécurité préclinique
Des études électrophysiologiques in vitro et in vivo indiquent un risque global d'allongement de l'intervalle QT lors de l'administration de dropéridol chez l'homme.
Chez l’homme, les pics plasmatiques de dropéridol sous forme libre sont environ 4 fois plus élevés à 25 fois plus faibles que les taux de dropéridol ayant un effet sur les différents paramètres utilisés in vitro et in vivo pour évaluer l'impact de ce médicament sur la repolarisation cardiaque. Les taux plasmatiques chutent d’environ 1 log au cours des vingt premières minutes suivant l’administration.
Évaluation du risque environnemental
Ce produit est peu susceptible de présenter un risque pour l’environnement après son utilisation par des patients.
Acide lactique, eau pour préparations injectables.
Incompatible avec les barbituriques.
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.
2 ans
Après la première ouverture : à utiliser immédiatement.
Après dilution : La compatibilité du dropéridol avec du sulfate de morphine dans du chlorure de sodium à 0,9% a été démontrée dans des seringues en plastique (14 jours à température ambiante). D’un point de vue microbiologique, le produit dilué doit être utilisé immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après dilution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l’utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2 et 8 °C sauf en cas de dilution réalisée dans des conditions d’aseptie dûment contrôlées et validées.
6.4. Précautions particulières de conservation
À conserver dans l’emballage d'origine.
Pour les conditions de conservation du médicament après première ouverture, voir la rubrique 6.3.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
1 ml en flacon en verre brun de 2 ml de Type I, boîte de 10 et 25 flacons.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
A usage unique. Toute solution non utilisée doit être éliminée.
Le produit doit être visuellement inspecté avant son administration. Seules les solutions limpides et incolores exemptes de particules doivent être utilisées.
Pour une utilisation en PCA : Prélever le dropéridol et la morphine dans une seringue et compléter le volume avec une solution injectable de chlorure de sodium à 0,9%.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
HIKMA FARMACEUTICA (Portugal). S.A
ESTRADA DO RIO DA MO.8,8A E 8B – FERVENÇA
2705-906 TERRUGEM SINTRA
PORTUGAL
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 550 518 8 6 : 1 mL en flacon (verre brun) de 2 mL. Boîte de 10 flacons
· 34009 550 518 9 3 : 1 mL en flacon (verre brun) de 2 mL. Boîte de 25 flacons
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Médicament réservé à l’usage hospitalier.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 09/11/2021
DROPERIDOL HIKMA 2,5 mg/1 mL, solution injectable
Droperidol
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que DROPERIDOL HIKMA 2,5 mg/1 mL, solution injectable et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser DROPERIDOL HIKMA ?
3. Comment utiliser DROPERIDOL HIKMA 2,5 mg/1 mL, solution injectable?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver DROPERIDOL HIKMA 2,5 mg/1 mL, solution injectable?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : Neuroleptique de la classe des butyrophénones - code ATC : N05AD08
DROPERIDOL HIKMA est une solution injectable de dropéridol; il s'agit d'un médicament utilisé chez l’adulte, l’enfant (2 à 11 ans) et l’adolescent (12 à 18 ans) pour prévenir les envies de vomir (nausées) et les vomissements que vous pouvez avoir au réveil après une intervention chirurgicale. Il est utilisé également chez les adultes recevant des médicaments morphiniques administrés dans le cadre de l'analgésie (destinée à calmer la douleur) après une intervention chirurgicale.
N’utilisez jamais DROPERIDOL HIKMA 2,5 mg/1 mL, solution injectable:
· si vous êtes allergique à la substance active ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
· si vous êtes allergique à un groupe de médicaments utilisés pour traiter des troubles psychiatriques
· appelés butyrophénones (par ex. halopéridol, tripéridol, benpéridol, melpérone, dompéridone);
· si vous ou un membre de votre famille présente un tracé anormal à l'électrocardiogramme (ECG);
· si vos taux sanguins de potassium ou de magnésium sont bas;
· si la fréquence de votre pouls est inférieure à 55 battements par minute (votre médecin ou un membre du personnel infirmier le vérifiera) ou si vous prenez des médicaments qui peuvent ralentir ainsi votre pouls ;
· si vous présentez une tumeur de la glande surrénale (phéochromocytome);
· si vous êtes dans le coma;
· si vous souffrez de la maladie de Parkinson;
· si vous souffrez d'une dépression profonde.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant d’utiliser DROPERIDOL HIKMA 2,5 mg/1 mL, solution injectable:
· si vous êtes épileptique ou vous avez des antécédents d'épilepsie;
· si vous avez tout problème cardiaque ou des antécédents de problèmes cardiaques;
· si vous avez des antécédents familiaux de mort subite;
· si vous avez des problèmes rénaux (notamment si vous êtes sous dialyse à long terme);
· si vous avez une maladie pulmonaire et toute difficulté respiratoire;
· si vous souffrez de nausées ou de diarrhées persistantes;
· si vous prenez de l'insuline;
· si vous prenez des diurétiques non épargneurs du potassium, comme des médicaments contre la rétention d'eau (par exemple furosémide ou bendrofluméthiazide);
· si vous prenez des laxatifs;
· si vous prenez des glucocorticoïdes (un type d'hormones stéroïdiennes);
· si vous avez, ou si quelqu'un de votre famille a déjà eu des caillots sanguins, car des médicaments de ce type ont été associés à la formation de caillots sanguins.
· si vous consommez ou avez consommé dans le passé des quantités excessives d'alcool.
Enfants et adolescents
Sans objet.
Autres médicaments et DROPERIDOL HIKMA 2,5 mg/1 mL, solution injectable
Informez votre médecin ou pharmacien si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser tout autre médicament.
Indication du médicament
Médicament(s)
Maladies cardiaques
Quinidine, disopyramide, procaïnamide, amiodarone ou sotalol.
Antibiotiques
Erythromycine, clarithromycine, sparfloxacine.
Allergies
Astémizole, terfénadine.
Maladies mentales, par exemple schizophrénie etc.
Chlorpromazine, halopéridol, pimozide, tiapride.
Paludisme
Quinine, halofantrine.
Aigreurs d'estomac
Cisapride.
Infection
Pentamidine.
Nausées (envies de vomir) ou les vomissements
Domperidone.
Opioïde utilisé dans le traitement de la dépendance, la douleur
Méthadone
L'association de métoclopramide et d'autres neuroleptiques avec le dropéridol doit être évitée en raison du risque accru de troubles moteurs induits par ces médicaments.Le dropéridol, peut intensifier les effets des médicaments sédatifs tels que les barbituriques, benzodiazépines et produits à base de morphine. Il peut également majorer les effets de médicaments utilisés pour faire baisser la tension artérielle (antihypertenseurs) et de divers autres médicaments, par ex. de certains antifongiques, antiviraux et antibiotiques.
Certains médicaments peuvent par ailleurs augmenter les effets du dropéridol, par ex. la cimétidine (utilisée contre les ulcères de l'estomac), la ticlopidine (utilisée pour prévenir la coagulation du sang) et le mibéfradil (utilisé contre l'angine de poitrine). En cas de doute, consultez votre médecin ou un membre du personnel infirmier.
DROPERIDOL HIKMA 2,5 mg/1 mL, solution injectableavec des aliments et de l’alcool
Evitez la prise de boissons alcoolisées pendant les 24 heures qui précèdent et qui suivent l’administration de dropéridol.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Le dropéridol a une influence majeure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Ne conduisez pas de véhicule et n'utilisez pas de machine pendant au moins 24 h après l'administration de dropéridol.
DROPERIDOL HIKMA 2,5 mg/1 mL, solution injectablecontient :
Sans objet.
Votre médecin vous administrera DROPERIDOL HIKMA en injection intraveineuse.
La quantité de DROPERIDOL HIKMA et la manière dont il sera administré dépendront de la situation. Votre médecin déterminera quelle est la dose de DROPERIDOL HIKMA requise dans votre cas selon votre poids, votre âge et votre condition médicale.
La dose habituelle chez l'adulte est de 0,625 à 1,25 mg, réduite à 0,625 mg chez les patients âgés (plus de 65 ans) et chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique.
Utilisation chez les enfants et les adolescents
La posologie chez les enfants (de 2 à 11 ans) et les adolescents (de 12 à 18 ans) est basée sur le poids corporel (20 à 50 microgrammes/kg), jusqu'à une dose maximale de 1,25 mg. DROPERIDOL HIKMA 2,5 mg/1 mL, solution injectable (IV) n'est pas recommandé chez les enfants en dessous de 2 ans
Si vous avez utilisé plus de DROPERIDOL HIKMA 2,5 mg/1 mL, solution injectableque vous n’auriez dû
Sans objet.
Si vous oubliez d’utiliser DROPERIDOL HIKMA 2,5 mg/1 mL, solution injectable
Si vous arrêtez d’utiliser DROPERIDOL HIKMA 2,5 mg/1 mL, solution injectable
Sans objet.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre infirmier/ère.
Informez votre médecin immédiatement en cas d'élévation de votre température corporelle, de raideurs musculaires, de tremblements ou de gonflement rapide du visage ou de la gorge, ou si vous ressentez des douleurs thoraciques après avoir reçu ce médicament.
Les effets indésirables qui suivent ont également été rapportés:
Effets indésirables fréquents (moins de 1 personne sur 10 et plus de 1 personne sur 100 seront probablement affectées)
· Somnolence.
· Tension artérielle basse.
Effets indésirables peu fréquents (moins de 1 personne sur 100 et plus de 1 personne sur 1 000 seront probablement affectées)
· Anxieté.
· Roulements des yeux.
· Fréquence cardiaque rapide, par ex. supérieure à 100 battements par minute.
· Sensations de vertige.
Effets indésirables rares (moins de 1 personne sur 1 000 et plus de 1 personne sur 10 000 seront probablement affectées)
· Réaction allergique grave appelée anaphylaxie ou choc anaphylactique.
· Confusion.
· Agitation.
· Rythme cardiaque irrégulier.
· Eruptions cutanées transitoires.
· Syndrome malin des neuroleptiques, qui se manifeste par une fièvre, des sueurs, une salivation, des raideurs musculaires et des tremblements.
Effets indésirables très rares (moins de 1 personne sur 10 000 sera probablement affectée)
· Troubles sanguins (concernant habituellement les globules sanguins rouges ou les plaquettes). Votre médecin vous conseillera.
· Changements de l'humeur avec apparition de tristesse, anxiété, dépression et irritabilité.
· Mouvements musculaires involontaires.
· Convulsions ou tremblements.
· Crise cardiaque (arrêt cardiaque).
· Torsade de pointes (irrégularité du rythme cardiaque pouvant être fatal).
· Allongement de l'intervalle QT sur les tracés ECG (une anomalie du rythme cardiaque).
· Mort subite.
Les autres effets indésirables qui peuvent survenir sont les suivants :
Sécrétion inappropriée de l'hormone antidiurétique (l'hormone est libérée à un taux trop important, ce qui provoque une rétention d'eau et une excrétion excessive de sodium).
· Hallucinations.
· Syndrome de sevrage médicamenteux néonatal.
· Crises d'épilepsie.
· Maladie de Parkinson.
· Hyperactivité psychomotrice.
· Coma.
· Evanouissement.
· Difficultés respiratoires.
· Des caillots sanguins veineux, en particulier dans les jambes (parmi les symptômes, on note des gonflements, des douleurs et des rougeurs aux jambes), qui peuvent circuler à travers les vaisseaux sanguins jusqu'aux poumons en causant des douleurs de poitrine et des difficultés respiratoires.
Si vous constatez l'un ou l'autre de ces symptômes, consultez immédiatement un médecin.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.
Après ouverture, le produit doit être utilisé immédiatement.
Après dilution : La compatibilité du dropéridol avec du sulfate de morphine dans du chlorure de sodium à 0,9% a été démontrée dans des seringues en plastique (14 jours à température ambiante). D’un point de vue microbiologique, le produit dilué doit être utilisé immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après dilution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l’utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2 et 8 °C sauf en cas de dilution réalisée dans des conditions d’aseptie dûment contrôlées et validées.
N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez des signes visibles de détérioration. Le produit doit être visuellement inspecté avant son administration. Seules les solutions limpides et incolores exemptes de particules doivent être utilisées.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient DROPERIDOL HIKMA 2,5 mg/1 mL, solution injectable
· La substance active est:
Dropéridol..................................................................................................................... 2,5 mg
· Les autres excipients sont :
Acide lactique, eau pour préparation injectable.
Qu’est-ce que DROPERIDOL HIKMA 2,5 mg/1 mL, solution injectableet contenu de l’emballage extérieur
Ce médicament se présente sous forme de solution injectable limpide et incolore en flacon (verre brun) de 2 ml. Chaque flacon contient 1 millilitre de solution.
Boîte de 10 ou 25 flacons.
Toutes les présentations ne peuvent être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
HIKMA FARMACEUTICA (Portugal). S.A
ESTRADA DO RIO DA MO.8, 8A e 8b – FERVENCA
2705-906 TERRUGEM SINTRA
PORTUGAL
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
49 RUE ROUELLE
75015 PARIS
HIKMA FARMACEUTICA (PORTUGAL). S.A
ESTRADA DO RIO DA MO.8, 8A E 8B – FERVENÇA
2705-906 TERRUGEM SINTRA
PORTUGAL
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
< {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé:
Incompatibilités
Incompatible avec les barbituriques.
Précautions particulières d’élimination et de manipulation
A usage unique. Toute solution non utilisée doit être éliminée.
Le produit doit être visuellement inspecté avant son administration. Seules les solutions limpides et incolores exemptes de particules doivent être utilisées.
Pour une utilisation en PCA : Prélever le dropéridol et la morphine dans une seringue et compléter le volume avec une solution injectable de chlorure de sodium à 0,9%.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Service médical rendu
- Code HAS : CT-16995
- Date avis : 13/06/2018
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par DROPERIDOL HIKMA 2,5 mg/mL solution injectable est important dans les indications de l’AMM.
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-16995
- Date avis : 13/06/2018
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : V
- Description : Cette spécialité est un générique qui n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport à la spécialité de référence.
- Lien externe