DROPERIDOL ARROW 2
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : solution injectable
- Date de commercialisation : 20/07/2012
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : ARROW GENERIQUES
Les compositions de DROPERIDOL ARROW 2
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Solution | DROPÉRIDOL | 1758 | 2,50 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
10 ampoule(s) en verre brun de 1 ml
- Code CIP7 : 5833070
- Code CIP3 : 3400958330704
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 03/12/2012
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 27/04/2020
DROPERIDOL ARROW 2,5 mg/1 ml, solution injectable (IV)
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Dropéridol........................................................................................................................... 2,50 mg
Pour une ampoule de 1 ml.
Excipient à effet notoire : ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ampoule de 2 ml, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
· Prévention des nausées et vomissements post-opératoires de l'adulte présentant un risque modéré à sévère de NVPO c'est-à-dire ayant au moins deux facteurs de risque au score simplifié d'APFEL ;
· Traitement des nausées et vomissements post-opératoires ;
· Prévention des nausées et vomissements induits par les morphiniques administrés en analgésie auto-contrôlée, en post-opératoire.
Chez l'enfant
· Prévention des nausées et vomissements post-opératoires de l'enfant de plus de 2 ans présentant un risque modéré à sévère de NVPO, en seconde intention et dans le cadre d'une prise en charge multimodale ;
· Traitement des nausées et vomissements post-opératoires.
4.2. Posologie et mode d'administration
Prévention et traitement des nausées et vomissements post-opératoires (NVPO) :
Adultes : 0,625 mg à 1,25 mg (0,25 à 0,5 ml).
Patients âgés (plus de 65 ans) : 0,625 mg (0,25 ml).
Insuffisants rénaux/hépatiques : 0,625 mg (0,25 ml).
Enfants (âgés de 2-11 ans) et adolescents (âgés de 12-18 ans) : de 20 à 50 microgrammes/kg (jusqu'à un maximum de 1,25 mg).
Enfants (âgés de moins de 2 ans) : non recommandé.
En prévention des NVPO, le dropéridol, du fait de ses propriétés antiémétiques, est indiqué chez les patients présentant un risque modéré à sévère de NVPO. Le risque doit être évalué à l'aide d'échelles ou de scores standards validés, tels que le score simplifié d'Apfel.
Il est recommandé d'administrer le dropéridol 30 minutes avant la fin prévue de la chirurgie. Si nécessaire, l'administration pourra être réitérée toutes les 6 heures.
Chez l’adulte, la prévention des vomissements précoces et des nausées tardives est améliorée par l’administration de doses allant de 0,75 mg à 1,25 mg maximum.
Chez l'adulte et l'enfant, l'administration de doses supérieures s'accompagne d'un risque accru de sédation et de somnolence.
Prévention des nausées et vomissements induits par les morphiniques administrés en analgésie auto-contrôlée, en post-opératoire, chez l'adulte.
Adultes : 15 à 50 microgrammes par mg de morphine, sans dépasser une dose quotidienne maximale de 5 mg de dropéridol.
Patients âgés (plus de 65 ans) et insuffisants rénaux et hépatiques : aucune donnée n'est disponible.
Enfants (âgés de 2 à 11 ans) et adolescents (âgés de 12 à 18 ans) : le dropéridol n'est pas indiqué dans la PCA.
Chez les patients pouvant présenter un risque d'arythmies ventriculaires, une oxymétrie du pouls doit être effectuée pendant l'administration et pendant les 30 minutes qui suivent une injection intraveineuse unique.
Mode d’administration
Voie intraveineuse.
Pour les instructions concernant la dilution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.
Voir également les rubriques 4.3, 4.4 et 5.1.
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1. ;
· Hypersensibilité aux butyrophénones ;
· Allongement connu ou suspecté de l’intervalle QT (QTc > 450 ms chez les femmes et > 440 ms chez les hommes). Ceci inclut les patients présentant un syndrome du QT long congénital, les patients ayant des antécédents familiaux d’allongement congénital de l’intervalle QT ainsi que les patients traités concomitamment avec des médicaments connus pour leur risque de provoquer des torsades de pointes par allongement de l’intervalle QT (voir rubrique 4.5) ;
· Hypokaliémie ou hypomagnésémie ;
· Bradycardie (fréquence cardiaque < 55 battements par minute) ;
· Traitement concomitant connu pour induire une bradycardie ;
· Phéochromocytome ;
· Etats comateux ;
· Maladie de Parkinson ;
· Dépression sévère.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Le dropéridol peut majorer l'effet dépresseur central provoqué par d'autres dépresseurs du SNC. Tout patient soumis à une anesthésie et traité par de puissants dépresseurs du SNC ou présentant des symptômes évocateurs d'une dépression du SNC doit faire l'objet d'une surveillance étroite.
L'utilisation concomitante de métoclopramide et d'autres neuroleptiques peut entraîner une augmentation des symptômes extrapyramidaux et doit être évitée (voir rubrique 4.5).
La prudence s'impose chez les patients souffrant d'épilepsie (ou ayant des antécédents d'épilepsie) ou de pathologies prédisposant à l'épilepsie ou aux convulsions.
Appareil cardio-vasculaire
Une hypotension légère à modérée ainsi que des cas occasionnels de tachycardie (réflexe), ont été rapportés après l’administration de dropéridol. Généralement, ces effets disparaissent spontanément. Toutefois, si l'hypotension persiste, la possibilité d’une hypovolémie devra être prise en compte et un remplissage vasculaire devra être réalisé.
Les patients ayant ou pouvant avoir des facteurs de risques d'arythmies cardiaques devront être soigneusement évalués avant de recevoir du dropéridol ; ces risques sont les suivants :
· antécédents de maladie cardiaque significative, telles que arythmies ventriculaires graves, bloc auriculo-ventriculaire du second ou de troisième degré, dysfonctionnement sinusal, insuffisance cardiaque congestive, cardiopathie ischémique et hypertrophie ventriculaire gauche ;
· antécédents familiaux de mort subite ;
· insuffisance rénale (notamment chez les patients sous dialyse chronique) ;
· bronchopneumopathie chronique obstructive et insuffisance respiratoire ;
· facteurs de risque de troubles électrolytiques observés chez les patients sous laxatifs, glucocorticoïdes ou diurétiques non épargneurs du potassium, en association avec l'administration en aigu d'insuline ou chez des patients présentant des vomissements et/ou des diarrhées prolongées.
Chez les patients à risque d'arythmies cardiaques, les taux sériques d'électrolytes et de créatinine doivent être mesurés et il convient de s'assurer de l'absence d'un allongement de l'intervalle QT avant toute administration de dropéridol.
Chez les patients à risques réels ou potentiels d’arythmies ventriculaires, une surveillance continue de l'oxymétrie du pouls doit être effectuée pendant l'administration et pendant les 30 minutes qui suivent une injection intraveineuse unique.
Effets généraux
La prudence s'impose chez les patients prenant des médicaments susceptibles de provoquer un déséquilibre électrolytique (voir rubrique 4.5).
Les substances qui inhibent l'activité des isoenzymes (CYP) CYP1A2 et/ou CYP3A4 du cytochrome P450 peuvent ralentir le métabolisme du dropéridol et prolonger son action pharmacologique. Par conséquent, la prudence est recommandée lorsque le dropéridol est administré en association avec des inhibiteurs puissants du CYP1A2 et du CYP3A4 (voir rubrique 4.5).
Il convient d'être prudent en cas d'utilisation du dropéridol chez des patients qui ont, ou sont suspectés d'avoir, des antécédents d'alcoolisme ainsi que chez les patients ayant absorbé récemment de grandes quantités d’alcool, en raison de l’augmentation potentielle du risque d’arythmie.
En cas d'hyperthermie inexpliquée, le traitement doit être arrêté impérativement, car ce signe peut être l'un des éléments évocateurs du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques.
Des cas de thrombo-embolie veineuse (TEV) ont été rapportés avec des médicaments antipsychotiques. Les patients traités avec des antipsychotiques présentant souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tous les facteurs de risque possibles de TEV doivent être identifiés avant et pendant le traitement par le dropéridol et des mesures préventives doivent être prises.
La dose doit être diminuée chez les patients âgés (plus de 65 ans) et les insuffisants rénaux et/ou hépatiques (voir rubrique 4.2).
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ampoule de 2 ml, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les médicaments connus pour provoquer des torsades de pointes suite à un allongement de l'intervalle QT ne doivent pas être administrés en association avec le dropéridol. Par exemple :
· antiarythmiques de classe IA par exemple quinidine, disopyramide, procaïnamide ;
· antiarythmiques de classe III par exemple amiodarone, sotalol ;
· antibiotiques de la classe des macrolides par exemple érythromycine, clarithromycine ;
· classe des fluoroquinolones par exemple sparfloxacine ;
· antihistaminiques par exemple astémizole, terfénadine ;
· certains traitements antipsychotiques par exemple chlorpromazine, halopéridol, pimozide, thioridazine ;
· les antipaludéens par exemple quinine, chloroquine, halofantrine ;
· cisapride, dompéridone, méthadone, pentamidine.
Associations déconseillées
L'utilisation concomitante de médicaments provoquant des symptômes extrapyramidaux, par exemple le métoclopramide et d'autres neuroleptiques, peut accroître la fréquence de ces symptômes et doit donc être évitée.
La consommation de boissons alcoolisées et la prise de médicaments qui contiennent de l'alcool doivent être évitées.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
Il convient d'être prudent en cas d'utilisation de dropéridol avec tout autre médicament connu pour allonger l'intervalle QT.
Pour réduire le risque d'un allongement de l'intervalle QT, la prudence s'impose chez les patients qui sont traités par des médicaments susceptibles de provoquer un déséquilibre électrolytique (hypokaliémie et/ou hypomagnésémie), par exemple diurétiques non épargneurs du potassium, laxatifs et glucocorticoïdes.
Le dropéridol peut potentialiser l'action des sédatifs (barbituriques, benzodiazépines, dérivés morphiniques). Il peut également potentialiser l'effet des antihypertenseurs, et provoquer une hypotension orthostatique.
Comme tout autre sédatif, le dropéridol peut aggraver la dépression respiratoire induite par les opioïdes.
Le dropéridol bloque les récepteurs dopaminergiques, et il peut donc inhiber l'action des agonistes dopaminergiques comme la bromocriptine, le lisuride et la L-dopa.
Les substances qui inhibent l'activité des isoenzymes (CYP) CYP1A2 et/ou CYP3A4 du cytochrome P450 peuvent ralentir le métabolisme du dropéridol et prolonger son action pharmacologique. La prudence est donc recommandée si le dropéridol est administré en association avec des inhibiteurs puissants du CYP1A2 (par exemple ciprofloxacine, ticlopidine), des inhibiteurs du CYP3A4 (par exemple diltiazem, érythromycine, fluconazole, indinavir, itraconazole, kétoconazole, néfazodone, nelfinavir, ritonavir, saquinavir, vérapamil) ou des deux (par exemple cimétidine, mibéfradil).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Des données cliniques limitées n’ont pas montré d’augmentation du risque malformatif.
Le dropéridol n'a pas produit d'effets tératogènes chez le rat. Les études animales sont insuffisantes pour montrer des effets sur la grossesse, le développement embryonnaire/fœtal, l'accouchement et le développement postnatal.
Des troubles neurologiques transitoires de nature extrapyramidale ont été décrits chez les nouveau-nés de mères ayant été exposées de manière prolongée à des fortes doses de neuroleptiques.
Par mesure de précaution, il est préférable de ne pas administrer de dropéridol pendant la grossesse. S'il s'avère nécessaire d'administrer du dropéridol en fin de grossesse, il est recommandé de surveiller les fonctions neurologiques du nouveau-né.
Il existe un passage des neuroleptiques butyrophénones dans le lait maternel ; le traitement par dropéridol doit donc être limité à une administration unique. Les administrations répétées ne sont pas recommandées.
Fertilité
Les études chez des rats mâles et femelles n'ont pas mis en évidence d'effets du dropéridol sur la fertilité (voir rubrique 5.3). L'effet du dropéridol sur la fécondité humaine n'a pas été établi.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les patients ne doivent pas conduire un véhicule ni utiliser de machine dans les 24 heures qui suivent l'administration de dropéridol.
Les événements indésirables les plus fréquemment rapportés en clinique sont une somnolence et une sédation. Une hypotension, des arythmies cardiaques, un syndrome malin des neuroleptiques (SMN) et les symptômes qui lui sont associés ont également été décrits, mais à une fréquence moindre, ainsi que des mouvements anormaux tels que des dyskinésies et une anxiété ou une agitation.
Classe de systèmes d'organes
Fréquent
≥ 1/100 à < 1/10
Peu fréquent
≥ 1/1 000 à < 1/100
Rare
≥ 1/10 000 à < 1/1 000
Très rare
< 1/10 000
Fréquence indéterminée
(ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Affections hématologiques et du système lymphatique
Dyscrasie.
Affections du système immunitaire
Réaction anaphylactique, œdème angioneurotique, hypersensibilité.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique.
Affections psychiatriques
Anxiété, agitation/akathisie.
Etats confusionnels, agitation.
Dysphorie.
Hallucinations.
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales
Syndrome de sevrage médicamenteux néonatal (voir rubrique 4.6).
Affections du système nerveux
Somnolence.
Dystonie, oculogyrie.
Troubles extrapyramidaux, convulsions, tremblements.
Crises épileptiques, maladie de Parkinson, hyperactivité psychomotrice, coma.
Affections cardiaques
Tachycardie, sensations vertigineuses.
Arythmies cardiaques, y compris arythmies ventriculaires.
Arrêt cardiaque, torsades de pointes, allongement de l'intervalle QT à l’ECG.
Affections vasculaires
Hypotension.
Syncope.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Bronchospasme, laryngospasme.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Eruptions cutanées transitoires.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Syndrome malin des neuroleptiques (SMN).
Mort subite.
Certains des symptômes possibles d'un SMN ont parfois été rapportés, dont des variations de la température corporelle, une rigidité et une fièvre. Une modification de l'état mental, avec une confusion ou une agitation et une conscience altérée, a été observée. L'instabilité autonome peut se manifester par une tachycardie, une fluctuation de la tension artérielle, une transpiration/salivation excessive et des tremblements. Dans les cas extrêmes, le SMN peut aboutir à un coma ou à des problèmes rénaux et/ou hépatobiliaires.
Une exposition prolongée dans des indications psychiatriques a été associée à des cas isolés d'aménorrhée, de galactorrhée, de gynécomastie, d'hyperprolactinémie et d'oligoménorrhée.
Des cas de maladie thromboembolique veineuse, y compris des cas d'embolie pulmonaire et des cas de thrombose veineuse profonde ont été rapportés avec les médicaments antipsychotiques ; la fréquence est inconnue.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Un surdosage par le dropéridol se manifeste par une intensification de ses effets pharmacologiques.
Les symptômes d'un surdosage accidentel vont d’une indifférence psychique à un état de sommeil avec parfois une baisse de la pression artérielle.
A plus fortes doses ou chez des patients sensibles, des troubles extrapyramidaux peuvent survenir (salivation, mouvements anormaux, parfois rigidité musculaire). Des convulsions peuvent survenir à des doses toxiques.
De rares cas d'allongement de l'intervalle QT, d'arythmies ventriculaires et de mort subite ont été rapportés.
Traitement
Il n'existe pas d'antidote spécifique. Toutefois lorsque des effets extrapyramidaux apparaissent, un anticholinergique devra être administré.
En cas de surdosage par le dropéridol, une surveillance rapprochée des patients s’impose pour identifier tout signe d'allongement de l'intervalle QT.
Il convient de tenir compte des facteurs prédisposant aux torsades de pointes, par exemple les troubles électrolytiques (notamment l’hypokaliémie ou l’hypomagnésémie) et à la bradycardie.
Une hypotension marquée doit être traitée par un remplissage vasculaire et la mise en œuvre d’autres mesures appropriées.
Les voies aériennes dégagées et une oxygénation appropriée doivent être maintenues ; la pose d'une canule oropharyngée ou d'une sonde endotrachéale peut être indiquée.
Si nécessaire, le patient devra rester en observation pendant 24 heures minimum en contrôlant la température corporelle et l'apport liquidien.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antipsychotique – dérivés de la butyrophénone, code ATC : N05AD08.
Le dropéridol est un neuroleptique de la classe des butyrophénones. Son profil pharmacologique se caractérise principalement par un blocage des récepteurs dopaminergiques et une faible activité α1-adrénolytique. Le dropéridol n'a pas d'activité anticholinergique ni antihistaminique.
L'action inhibitrice du dropéridol sur les récepteurs dopaminergiques de la zone gâchette dite « chémosensible » de l'area postrema lui confère un effet antiémétique puissant particulièrement efficace dans la prévention et le traitement des nausées et vomissements post-opératoires et/ou induits par les analgésiques opioïdes.
A la dose de 0,15 mg/kg, le dropéridol provoque une chute de la pression artérielle moyenne (TAM) d'abord par diminution du débit cardiaque, puis par diminution de la précharge. Ces changements surviennent indépendamment de toute altération de la contractilité myocardique ou de la résistance vasculaire. Le dropéridol n'affecte pas la contractilité myocardique ni la fréquence cardiaque, et par conséquent, il n'a pas d'effet inotrope négatif. Du fait de sa faible activité α1-adrénolytique, le dropéridol peut entraîner une légère hypotension et une diminution des résistances vasculaires périphériques et éventuellement une baisse de la pression artérielle pulmonaire (notamment si elle est anormalement élevée). Le dropéridol peut également réduire l'incidence des arythmies induites par l'épinéphrine, mais il n'empêche pas la survenue d'autres formes d'arythmies cardiaques.
NVPO
Dans une revue systématique de 222 études sur la prévention des NVPO, le risque de NVPO après administration de dropéridol était inférieur à celui du placebo avec un RR (intervalle de confiance à 95 %) de 0,65 (0,60-0,71) pour les nausées, de 0,65 (0,61-0,70) pour les vomissements et de 0,62 (0,58 - 0,67) pour l'association nausées et vomissements.
Dans le cadre d'une analyse combinée de 2 061 patients présentant un risque élevé de NVPO, 1,25 mg de dropéridol a été plus efficace que 4 mg d'ondansétron ou 0,625 mg de dropéridol pour prévenir les nausées (p < 0,05 ; absence de nausées de 43 %, 29 % et 29 % respectivement), pour prévenir les vomissements (réponse complète de 56 %, 53 % et 48 % pendant une période comprise entre 0 et 24 heures) et réduire le besoin d'un médicament de secours (26 %, 34 % et 32 %).
Monothérapie
Une méta-analyse a examiné les données provenant de 74 essais cliniques comprenant 5 351 patients ayant reçu du dropéridol selon 24 schémas posologiques différents et 3 372 patients ayant reçu du placebo ou aucun traitement. L'incidence de NVPO précoces (0 - 6 heures) et tardifs (0 - 24 heures) chez l'adulte et l'enfant a été analysée (voir tableau).
Résultats /Prévention des NVPO précoces est tardif après administration de dropéridol comparé à une prise de placebo ou à l'absence de traitement. Les pourcentages suivants indiquent l'incidence des nausées ou vomissements.
Paramètre
Dropéridol
Moyenne (écarts) en %
Placebo/aucun traitement
Moyenne (écarts) en %
Résultats précoces (0 - 6 heures)
Nausées
16 (3 - 41)
33 (15 - 80)
Vomissements
14 (0 - 56)
29 (6 - 86)
Résultats tardifs (0 - 24 heures)
Nausées
45 (1 - 86)
58 (11 - 96)
Vomissements
28 (4 - 83)
46 (12 - 97)
Le dropéridol s'est avéré plus efficace que le placebo ou l'absence de traitement dans la prévention des NVPO chez l'adulte et l'enfant.
Polythérapie
Une étude randomisée chez 4 123 patients a évalué l'efficacité de traitements antiémétiques utilisés seuls ou en association chez des patients présentant un risque élevé de NVPO
Les traitements administrés étaient : 1,25 mg de dropéridol ou pas de dropéridol ; 4 mg d'ondansétron ou pas d'ondansétron ; et 4 mg de dexaméthasone ou pas de dexaméthasone.
L'association d'antiémétiques a réduit l'incidence de NVPO conduisant à une réduction d'environ 26 % du risque relatif de nausées et de vomissements à chaque antiémétique ajouté. Tous les antiémétiques testés ont montré la même efficacité.
PCA
Une revue systématique de 14 études comprenant 1 117 patients a été réalisée.
Le dropéridol a été utilisé dans 6 études à une dose comprise entre 0,017 et 0,17 mg/mg de morphine ; la dose de dropéridol était comprise entre 0,017 et 0,33 mg/bolus. L'incidence des événements émétiques a été de 66 % chez les patients recevant le placebo et de 30 % chez les patients recevant du dropéridol.
QTc
Dans une étude contrôlée versus placebo, il a été observé un allongement de l'intervalle QT à 3 – 6 min après l'administration de 0,625 et 1,25 mg de dropéridol (respectivement 15 ± 40 et 22 ± 41 ms), mais ces résultats ne différaient pas significativement de ceux observés avec le placebo (12 ± 35 ms). Le nombre de patients présentant un allongement de l'intervalle QTc supérieur à 10 % n'était pas statistiquement différent dans les deux groupes.
Une deuxième étude ayant comparé 0,75 mg de dropéridol administré par voie intraveineuse et 4 mg d'ondansétron a montré une prolongation significative de l'intervalle QTc (17 ± 9 ms pour le dropéridol, 20 ± 13 ms pour l'ondansétron) avec, à partir de la 90ème minute, une durée de l'intervalle QTc significativement plus faible que celle mesurée avant le traitement.
Une étude évaluant l'association d'ondansétron (4 mg) et de dropéridol (1 mg) a montré que les deux médicaments augmentaient séparément l'intervalle QTc (17 ± 10 ms pour l'ondansétron, 25 ± 8 ms pour le dropéridol), sans effet additif après administration de l'association de ces deux médicaments (28 ± 10 ms).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Distribution
Après une administration intraveineuse, les concentrations plasmatiques diminuent rapidement durant les 15 premières minutes. Le taux de fixation aux protéines plasmatiques est de 85 - 90 %. Le volume de distribution est de l'ordre de 1,5 l/kg.
Métabolisme
Le dropéridol est fortement métabolisé par le foie. Il subit une oxydation, désalkylation, déméthylation et hydroxylation par les isoenzymes 1A2 et 3A4 du cytochrome P450 et, à un moindre degré, par l'isoenzyme 2C19. Les métabolites n'ont pas d'activité neuroleptique.
Elimination
L'élimination se fait principalement par métabolisme, et 75 % de la dose est excrétée par voie rénale ; 1 % seulement de la dose est éliminée sous forme inchangée dans l'urine, et 11 % dans les fèces. La clairance plasmatique est de 0,8 (0,4 - 1,8) l/min, et la demi-vie d'élimination (t1/2ß) de 134 ± 13 min.
Interactions médicamenteuses
Une étude associant l'ondansétron (4 mg) et le dropéridol (1 mg) a montré qu’il n'y avait aucune interaction pharmacocinétique entre les deux médicaments.
Population pédiatrique
Dans une étude menée chez 12 enfants (âgés de 3,5 à 12 ans), les valeurs du volume de distribution et de la clairance ont été inférieures à celles observées dans la population adulte (0,58 ± 0,29 l/kg et 4,66 ± 2,28 ml/kg*min respectivement) et ont diminué parallèlement. La demi-vie d'élimination (101,5 ± 26,4 min) est semblable à celle observée chez les adultes.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les études électrophysiologiques in vitro et in vivo montrent qu'il existe un risque d'allongement de l'intervalle QT chez l'homme.
Chez l'homme, les taux plasmatiques de dropéridol sous forme libre sont environ 4 fois plus élevé à 25 fois plus bas que les taux ayant un effet sur les paramètres de repolarisation cardiaque mesurés dans les divers modèles expérimentaux.
Evaluation du risque environnemental (ERE)
Ce produit est peu susceptible de présenter un risque pour l'environnement après utilisation chez des patients.
Après dilution dans une solution de NaCl 0.9 % ou de glucose 5 %, la stabilité physico-chimique de la solution diluée a été démontrée pendant 48 heures à une température ne dépassant pas 25°C.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
Pour les conditions de conservation du médicament après dilution, voir la rubrique 6.3.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
1 ml en ampoule (verre brun) ; boîte de 1.
1 ml en ampoule (verre brun) ; boîte de 10.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON.
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 583 306-4 ou 34009 583 306 4 3 : 1 ml en ampoule (verre brun) ; boîte de 1.
· 583 307-0 ou 34009 583 307 0 4 : 1 ml en ampoule (verre brun) ; boîte de 10.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
A compléter ultérieurement par le titulaire.
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
A compléter ultérieurement par le titulaire.
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Médicament réservé à l’usage hospitalier.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 27/04/2020
DROPERIDOL ARROW 2,5 mg/1 ml, solution injectable (IV)
Dropéridol
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que DROPERIDOL ARROW 2,5 mg/1 ml, solution injectable (IV) et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser DROPERIDOL ARROW 2,5 mg/1 ml, solution injectable (IV) ?
3. Comment utiliser DROPERIDOL ARROW 2,5 mg/1 ml, solution injectable (IV) ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver DROPERIDOL ARROW 2,5 mg/1 ml, solution injectable (IV) ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : antipsychotique - dérivés de la butyrophénone - code ATC : N05AD08.
Neuroleptique de la classe des butyrophénones.
DROPERIDOL ARROW est une solution injectable de dropéridol ; il s'agit d'un médicament utilisé pour prévenir les envies de vomir (nausées) et les vomissements que vous pouvez avoir au réveil après une intervention chirurgicale. Il est utilisé également chez les adultes, recevant des médicaments morphiniques administrés dans le cadre de l'analgésie (destinée à calmer la douleur) après une intervention chirurgicale.
N’utilisez jamais DROPERIDOL ARROW 2,5 mg/1 ml, solution injectable (IV) :
· si vous êtes allergique (hypersensible) au dropéridol ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6. ;
· si vous êtes allergique à un groupe de médicaments utilisés pour traiter des troubles psychiatriques appelés butyrophénones (par exemple halopéridol, tripéridol, benpéridol, melpérone, dompéridone) ;
· si vous ou un membre de votre famille présente un tracé anormal à l'électrocardiogramme (ECG) ;
· si vos taux sanguins de potassium ou de magnésium sont bas ;
· si la fréquence de votre pouls est inférieure à 55 battements par minute (votre médecin ou un membre du personnel infirmier le vérifiera) ou si vous prenez des médicaments qui peuvent ralentir ainsi votre pouls ;
· si vous présentez une tumeur de la glande surrénale (phéochromocytome) ;
· si vous êtes dans le coma ;
· si vous souffrez de la maladie de Parkinson ;
· si vous souffrez d’une dépression profonde.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant d’utiliser DROPERIDOL ARROW si vous :
· êtes épileptique ou vous avez des antécédents d’épilepsie ;
· avez tout problème cardiaque ou des antécédents de problèmes cardiaques ;
· avez des antécédents familiaux de mort subite ;
· avez des problèmes rénaux (notamment si vous êtes sous dialyse à long terme) ;
· avez une maladie pulmonaire et n’importe quelle difficulté respiratoire ;
· souffrez de nausées ou de diarrhées persistantes ;
· prenez de l'insuline ;
· prenez des diurétiques non épargneurs du potassium, comme des médicaments contre la rétention d'eau (par exemple furosémide ou bendrofluméthiazide) ;
· prenez des laxatifs ;
· prenez des glucocorticoïdes (un type d'hormones stéroïdiennes) ;
· avez, ou si quelqu'un de votre famille a déjà eu des caillots sanguins, car des médicaments de ce type ont été associés à la formation de caillots sanguins ;
· consommez ou avez consommé dans le passé des quantités excessives d'alcool.
Autres médicaments et DROPERIDOL ARROW 2,5 mg/1 ml, solution injectable (IV)
Informez votre médecin si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser tout autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance.
DROPERIDOL ARROW ne doit pas vous être administré si vous prenez un des médicaments suivants :
Indication du médicament
Médicament(s)
Maladies cardiaques
Quinidine, disopyramide, procaïnamide, amiodarone ou sotalol.
Antibiotiques
Erythromycine, clarithromycine, sparfloxacine.
Allergies
Astémizole, terfénadine.
Maladies mentales, par exemple schizophrénie etc.
Chlorpromazine, halopéridol, pimozide, tiapride.
Paludisme
Quinine, halofantrine.
Aigreurs d'estomac
Cisapride.
Infection
Pentamidine.
Cancer du sein
Tamoxifène.
Nausées (envies de vomir) ou vomissements
Domperidone.
Opioïde utilisé dans le traitement de la dépendance, la douleur
Méthadone.
L'association de métoclopramide et d'autres neuroleptiques avec le dropéridol doit être évitée en raison du risque accru de troubles moteurs induits par ces médicaments.
Le dropéridol, substance active de DROPERIDOL ARROW, peut intensifier les effets des médicaments sédatifs tels que les barbituriques, benzodiazépines et produits à base de morphine. Il peut également majorer les effets de médicaments utilisés pour faire baisser la tension artérielle (antihypertenseurs) et de divers autres médicaments, par exemple de certains antifongiques, antiviraux et antibiotiques.
Certains médicaments peuvent par ailleurs augmenter les effets du dropéridol, par exemple la cimétidine (utilisée contre les ulcères de l'estomac), la ticlopidine (utilisée pour prévenir la coagulation du sang) et le mibéfradil (utilisé contre l'angine de poitrine). En cas de doute, consultez votre médecin ou un membre du personnel infirmier.
DROPERIDOL ARROW 2,5 mg/1 ml, solution injectable (IV) avec des aliments, boissons et de l’alcool
Evitez la prise de boissons alcoolisées pendant les 24 heures qui précèdent et qui suivent l’administration de dropéridol.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre ce médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Le dropéridol a une influence majeure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Ne conduisez pas de véhicule et n’utilisez pas de machines pendant au moins 24 heures après l'administration de dropéridol.
DROPERIDOL ARROW 2,5 mg/1 ml, solution injectable (IV) contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ampoule de 2 ml, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Votre médecin vous administrera DROPERIDOL ARROW en injection intraveineuse.
La quantité de DROPERIDOL ARROW et la manière dont il sera administré dépendront de la situation. Votre médecin déterminera quelle est la dose de DROPERIDOL ARROW requise dans votre cas.
La dose habituelle chez l'adulte est de 0,625 mg à 1,25 mg réduite à 0,625 mg chez les patients âgés (plus de 65 ans) et chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique. La posologie chez les enfants (de 2 à 11 ans) et les adolescents (de 12 à 18 ans) est basée sur le poids corporel (20 à 50 microgrammes/kg), jusqu'à une dose maximale de 1,25 mg. DROPERIDOL ARROW n'est pas recommandé chez les enfants en dessous de 2 ans.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à un membre du personnel infirmier.
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les instructions de cette notice ou les indications de votre médecin ou infirmier/ière. Vérifiez auprès de votre médecin ou infirmier/ère en cas de doute.
Mode d'emploi
Ouverture de l'ampoule
1. Maintenir l'ampoule entre le pouce et l'index en laissant dépasser le haut de l'ampoule.
2. De l'autre main, saisir la partie supérieure de l'ampoule, l'index posé contre le col, et le pouce posé sur le point coloré parallèlement aux anneaux (ou à l'anneau) de couleur.
3. En maintenant le pouce sur le point, casser d'un mouvement sec le haut de l'ampoule en maintenant fermement le corps de l'ampoule dans la main.
Si vous avez utilisé plus de DROPERIDOL ARROW 2,5 mg/1 ml, solution injectable (IV) que vous n’auriez dû
Consultez immédiatement votre médecin.
En cas d'administration accidentelle d'une quantité trop importante de ce médicament, les symptômes suivants peuvent apparaître :
· diminution de la vigilance pouvant aller jusqu'au sommeil parfois associée à une baisse de la tension, mouvements anormaux, rigidité musculaire, convulsions.
Si vous oubliez d’utiliser DROPERIDOL ARROW 2,5 mg/1 ml, solution injectable (IV)
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez d’utiliser DROPERIDOL ARROW 2,5 mg/1 ml, solution injectable (IV)
Sans objet.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Informez votre médecin immédiatement en cas d'élévation de votre température corporelle, de raideurs musculaires, de tremblements ou de gonflement rapide du visage ou de la gorge, ou si vous ressentez des douleurs thoraciques après avoir reçu ce médicament.
Les effets indésirables qui suivent ont également été rapportés :
Effets indésirables fréquents (moins de 1 personne sur 10 et plus de 1 personne sur 100 seront probablement affectées)
· Somnolence ;
· Tension artérielle basse.
Effets indésirables peu fréquents (moins de 1 personne sur 100 et plus de 1 personne sur 1 000 seront probablement affectées)
· Anxieté ;
· Roulements des yeux ;
· Fréquence cardiaque rapide, par exemple supérieure à 100 battements par minute ;
· Sensations de vertige.
Effets indésirables rares (moins de 1 personne sur 1 000 et plus de 1 personne sur 10 000 seront probablement affectées)
· Réaction allergique grave appelée anaphylaxie ou choc anaphylactique ;
· Confusion ;
· Agitation ;
· Rythme cardiaque irrégulier ;
· Eruptions cutanées transitoires ;
· Syndrome malin des neuroleptiques, qui se manifeste par une fièvre, des sueurs, une salivation, des raideurs musculaires et des tremblements.
Effets indésirables très rares (moins de 1 personne sur 10 000 sera probablement affectée)
· Troubles sanguins (concernant habituellement les globules sanguins rouges ou les plaquettes). Votre médecin vous conseillera ;
· Changements de l'humeur avec apparition de tristesse, anxiété, dépression et irritabilité ;
· Mouvements musculaires involontaires ;
· Convulsions ou tremblements ;
· Crise cardiaque (arrêt cardiaque) ;
· Torsade de pointes (irrégularité du rythme cardiaque pouvant être fatal) ;
· Allongement de l'intervalle QT sur les tracés ECG (une anomalie du rythme cardiaque) ;
· Mort subite.
Les autres effets indésirables qui peuvent survenir sont les suivants
· Sécrétion inappropriée de l'hormone antidiurétique (l'hormone est libérée à un taux trop important, ce qui provoque une rétention d'eau et une excrétion excessive de sodium) ;
· Hallucinations ;
· Syndrome de sevrage médicamenteux néonatal ;
· Crises d'épilepsie ;
· Maladie de Parkinson ;
· Hyperactivité psychomotrice ;
· Coma ;
· Evanouissement ;
· Difficultés respiratoires ;
· Des caillots sanguins veineux, en particulier dans les jambes (parmi les symptômes, on note des gonflements, des douleurs et des rougeurs aux jambes), qui peuvent circuler à travers les vaisseaux sanguins jusqu'aux poumons en causant des douleurs de poitrine et des difficultés respiratoires. Si vous constatez l'un ou l'autre de ces symptômes, consultez immédiatement un médecin.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Pas de précautions particulières de conservation.
Après dilution dans une solution de NaCl 0.9 % ou de glucose 5 %, la stabilité physico-chimique de la solution diluée a été démontrée pendant 48 heures à une température ne dépassant pas 25°C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient DROPERIDOL ARROW 2,5 mg/1 ml, solution injectable (IV)
· La substance active est :
Dropéridol..................................................................................................................... 2,50 mg
Pour une ampoule de 1 ml.
· Les autres composants sont : mannitol, acide tartrique, hydroxyde de sodium ou acide tartrique (pour ajustement du pH), eau pour préparations injectables.
Ce médicament se présente sous forme de solution injectable. Boîte de 1 ou 10 ampoules de 1 ml.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
LABORATOIRE HAUPT PHARMA LIVRON SAS
1 RUE COMTE DE SINARD
26250 LIVRON SUR DROME
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
A compléter ultérieurement par le titulaire.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).