DOLIRHUMEPRO PARACETAMOL

  • Commercialisé Supervisé Sans ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 60028495
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : AUTRES MEDICAMENTS DU RHUME EN ASSOCIATION - code ATC : R05X.Ce médicament contient 3 substances actives :Ce médicament est utilisé au cours des rhumes si vous avez le nez bouché, un écoulement clair du nez, des maux de tête et/ou de la fièvre.Ce médicament est réservé à l’adulte et à l’adolescent de plus de 15 ans.
  • Informations pratiques

    • Prescription : Disponible sans ordonnance
    • Format : comprimé et comprimé
    • Date de commercialisation : 15/12/2005
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : OPELLA HEALTHCARE FRANCE

    Les compositions de DOLIRHUMEPRO PARACETAMOL

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé jour PARACÉTAMOL 2202 500 mg SA
    Comprimé jour CHLORHYDRATE DE PSEUDOÉPHÉDRINE 2278 30 mg SA
    Comprimé nuit PARACÉTAMOL 2202 500 mg SA
    Comprimé nuit HYDROGÉNOSUCCINATE DE DOXYLAMINE 3225 7,5 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC-Aluminium de 16 comprimés

    • Code CIP7 : 3698604
    • Code CIP3 : 3400936986046
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 01/09/2006
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 04/08/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    DOLIRHUMEPRO PARACETAMOL, PSEUDOEPHEDRINE ET DOXYLAMINE, comprimé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Comprimé jour :

    Paracétamol.................................................................................................................... 500,00 mg

    Chlorhydrate de pseudoéphédrine...................................................................................... 30,00 mg

    Pour un comprimé oblong.

    Excipients à effet notoire : amidon de blé (contenant du gluten), lactose.

    Comprimé nuit :

    Paracétamol.................................................................................................................... 500,00 mg

    Hydrogénosuccinate de doxylamine..................................................................................... 7,50 mg

    Pour un comprimé rond.

    Excipient à effet notoire : lactose.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé jour : comprimé blanc, oblong.

    Comprimé nuit : comprimé blanc à blanc cassé, rond.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement au cours des rhumes de l’adulte et l’adolescent de plus de 15 ans :

    · des sensations de nez bouché,

    · de l’écoulement nasal clair,

    · des maux de tête et/ou fièvre.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    RESERVE A L’ADULTE ET A L’ADOLESCENT DE PLUS DE 15 ANS.

    Dans la journée : 1 comprimé oblong à renouveler si nécessaire au bout de 4 heures minimum, sans dépasser 3 omprimés par jour.

    Le soir au coucher : 1 comprimé rond si nécessaire.

    Le comprimé est à avaler tel quel avec un grand verre d’eau.

    En l’absence d’amélioration au bout de 4 jours de traitement, il est nécessaire de prendre un avis médical.

    Insuffisance rénale : en cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), l’intervalle entre 2 prises sera au minimum de 8 heures. La dose de paracétamol ne devra pas dépasser 3 g par jour.

    Autres situations cliniques :

    La dose journalière efficace la plus faible possible doit être envisagée, sans excéder 60 mg/kg/jour (sans dépasser 3 g/jour) dans les situations suivantes :

    · poids < 50 kg,

    · insuffisance hépatocellulaire légère à modérée,

    · alcoolisme chronique,

    · déshydratation,

    · réserves basses en glutathion telles que par exemple malnutrition chronique, jeûne, amaigrissement récent, sujet âgé de plus de 75 ans ou de plus de 65 ans et polypathologique, hépatite virale chronique et VIH, mucoviscidose, cholémie familiale (Maladie de Gilbert).

    Mode d’administration

    Voie orale.

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

    · Hypersensibilité à l’un des constituants du produit.

    · Chez l’enfant de moins de 15 ans.

    · En cas d’antécédents d’accident vasculaire cérébral ou de facteurs de risque susceptibles de favoriser la survenue d’accident vasculaire cérébral, en raison de l’activité sympathomimétique alpha du vasoconstricteur.

    · En cas d’hypertension artérielle sévère ou mal équilibrée par le traitement.

    · En cas d’insuffisance coronarienne sévère.

    · En cas de risque de glaucome par fermeture de l’angle.

    · En cas de risque de rétention urinaire liée à des troubles urétro-prostatiques.

    · En cas d’antécédents de convulsions.

    · En cas d’insuffisance hépatocellulaire sévère en raison de la présence de paracétamol.

    · En cas d’allaitement (voir rubrique 4.6).

    · Chez les patients présentant une allergie au blé (autre que maladie coeliaque).

    · En association avec les IMAO non sélectifs en raison du risque d’hypertension paroxystique et d’hyperthermie pouvant être fatale (voir rubrique 4.5).

    · En association aux sympathomimétiques à action indirecte : vasoconstricteurs destinés à décongestionner le nez, qu’ils soient administrés par voie orale ou nasale [phényléphrine (alias néosynéphrine), pseudoéphédrine, éphédrine] ainsi que le méthylphénidate, en raison du risque de vasoconstriction et /ou de poussées hypertensives (voir rubrique 4.5).

    · En association aux sympathomimétiques de type alpha : vasoconstricteurs destinés à décongestionner le nez, qu’ils soient administrés par voir orale ou nasale [étiléfrine, naphazoline, oxymétazoline, phényléphrine (alias néosynéphrine), synéphrine, tétryzoline, tuaminoheptane, tymazoline], ainsi que midodrine, en raison du risque de vasoconstriction et/ou poussées hypertensives (voir rubrique 4.5).

    L'association de deux décongestionnants est contre indiquée, quelle que soit la voie d'administration (orale et/ou nasale): une telle association est inutile et dangereuse et correspond à un mésusage.

    Ce médicament NE DOIT GENERALEMENT PAS ETRE UTILISE pendant la grossesse (voir rubrique 4.6).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    En cas de fièvre élevée ou persistante, de survenue de signes de surinfection ou de persistance des symptômes au-delà de 4 jours, une réévaluation du traitement doit être faite.

    Mises en garde spéciales :

    En raison de la présence de pseudoéphédrine

    · Il est impératif de respecter strictement la posologie, la durée de traitement de 4 jours, les contre-indications (voir rubrique 4.8).

    · Les patients doivent être informés que la survenue d’une hypertension artérielle, de tachycardie, de palpitations ou de troubles du rythme cardiaque, de nausées ou de tout signe neurologique (tels que l’apparition ou la majoration de céphalées) impose l’arrêt du traitement.

    · Il est conseillé aux patients de prendre un avis médical en cas d’hypertension artérielle, d’affections cardiaques, d’hyperthyroïdie, de psychose ou de diabète.

    La prise de ce médicament est déconseillée, en raison du risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives lié à son activité sympathomimétique indirecte avec les médicaments suivants (voir rubrique 4.5) :

    · IMAO-A sélectifs.

    · Alcaloïdes de l’ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride ou pergolide) ou vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine ou méthysergide).

    · En association avec le linézolide.

    · Des troubles neurologiques à type de convulsions, d’hallucinations, de troubles du comportement, d’agitation, d’insomnie ont été décrits, plus fréquemment chez des enfants, après administration de vasoconstricteurs par voie systémique, en particulier au cours d’épisodes fébriles ou lors de surdosages.

    Par conséquent, il convient notamment :

    · de ne pas prescrire ce traitement en association avec des médicaments susceptibles d’abaisser le seuil épileptogène tels que : dérivés terpéniques, clobutinol, substances atropiniques, anesthésiques locaux… ou en cas d’antécédents convulsifs,

    · de respecter, dans tous les cas, la posologie préconisée, et d’informer le patient des risques de surdosage en cas d’association avec d’autres médicaments contenant des vasoconstricteurs.

    Colite ischémique

    Des cas de colite ischémique ont été rapportés avec la pseudoéphédrine. Le traitement par pseudoéphédrine doit être interrompu et un avis médical doit être demandé en cas de douleur abdominale soudaine, de rectorragie ou de tout autre symptôme de colite ischémique.

    Neuropathie optique ischémique

    Des cas de neuropathie optique ischémique ont été rapportés avec la pseudoéphédrine. La pseudoéphédrine doit être arrêtée en cas de perte soudaine de la vision ou de diminution de l’acuité visuelle, comme dans le cas d’un scotome.

    En raison de la présence de paracétamol

    Pour éviter un risque de surdosage, vérifier l’absence de paracétamol dans la composition d’autres médicaments.

    Chez l'adulte et l'enfant de moins de 50 kg, LA DOSE TOTALE DE PARACETAMOL NE DOIT PAS EXCEDER 3 GRAMMES PAR JOUR (voir rubrique 4.9).

    Chez l’adulte et l’enfant de plus de 50 kg, LA DOSE TOTALE DE PARACETAMOL NE DOIT PAS EXCEDER 4 GRAMMES PAR JOUR (voir rubrique 4.9).

    En raison de la présence de doxylamine

    L’absorption de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l’alcool est déconseillée pendant le traitement (voir rubrique 4.5).

    En cas de lever nocturne possibilité de :

    · Réactions ralenties avec risque de chute,

    · Sensation de vertige.

    Liées aux excipients

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé jour et par comprimé nuit, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Ce médicament contient du lactose (comprimé jour et comprimé nuit). Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    Le comprimé jour contient une très faible teneur en gluten (provenant de l’amidon de blé). Il est considéré comme « sans gluten » et est donc peu susceptible d’entraîner des problèmes en cas de maladie cœliaque. Un comprimé jour ne contient pas plus de 6,37 microgrammes de gluten.

    Les patients avec une allergie au blé (différente de la maladie cœliaque), ne doivent pas prendre ce médicament (voir rubrique 4.3).

    Précautions d’emploi :

    En raison de la présence de paracétamol

    L’administration de paracétamol peut exceptionnellement entrainer une toxicité hépatique, même à dose thérapeutique, après un traitement de courte durée et chez des patients sans antécédent de troubles hépatiques (voir rubrique 4.8).

    Le paracétamol est à utiliser avec précaution sans dépasser 3 g/jour dans les situations suivantes (voir rubrique 4.2) :

    · poids < 50 kg,

    · insuffisance hépatocellulaire légère à modérée,

    · insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) (voir aussi rubrique 5.2),

    · alcoolisme chronique,

    · déshydratation,

    · réserves basses en glutathion telles que par exemple malnutrition chronique, jeûne, amaigrissement récent, sujet âgé de plus de 75 ans ou de plus de 65 ans et polypathologique, hépatite virale chronique et VIH, mucoviscidose, cholémie familiale (Maladie de Gilbert),

    · allergie à l’aspirine et/ou aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).

    La consommation de boissons alcoolisées pendant le traitement est déconseillée.

    En cas de sevrage récent d’un alcoolisme chronique, le risque d’atteinte hépatique est majoré.

    En cas de découverte d'une hépatite virale aiguë, il convient d'arrêter le traitement.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Liées à la présence de paracétamol

    Interactions avec les examens paracliniques :

    La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par la méthode au glucose oxydase-peroxydase en cas de concentrations anormalement élevées.

    La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l’acide urique sanguin par la méthode à l’acide phosphotungstique.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Anticoagulants oraux : Warfarine et autres antivitamines K (AVK) :

    Risque d’augmentation de l’effet de la warfarine et des autres AVK et du risque hémorragique en cas de prise de paracétamol aux doses maximales (4 g/j) pendant au moins 4 jours. Contrôle biologique incluant un contrôle plus fréquent de l’INR. Adaptation éventuelle de la posologie de la warfarine et des autres AVK pendant le traitement par le paracétamol et après son arrêt.

    + Les résines chélatrices :

    La prise de résine chélatrice peut diminuer l’absorption intestinale, et potentiellement l’efficacité du paracétamol pris simultanément. D’une façon générale, la prise de la résine doit se faire à distance de celle du paracétamol en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.

    + Flucloxacilline

    Risque d’acidose métabolique chez les patients recevant un traitement concomitant par flucloxacilline, en particulier chez les patients présentant un facteur de risque de déficit en glutathion, tel qu’une septicémie, une malnutrition, un alcoolisme chronique.

    + Médicaments hépatotoxiques

    La toxicité du paracétamol peut être augmentée chez les patients traités par des médicaments potentiellement hépatotoxiques ou par des médicaments inducteurs enzymatiques du cytochrome P450, tels que les médicaments anti-épileptiques (tels que phénobarbital, phénytoïne, carbamazépine, topiramate), la rifampicine ou en cas de prise concomitante d’alcool. L’induction du métabolisme entraine une production importante du métabolite hépatotoxique du paracétamol. L’hépatotoxicité se produit si la quantité de ce métabolite dépasse les capacités de liaison au gluthation

    Liées à la présence de pseudoéphédrine

    Associations contre-indiquées

    + IMAO non sélectifs :

    Hypertension paroxystique, hyperthermie pouvant être fatale. Du fait de la durée d’action de l’IMAO, cette interaction est encore possible 15 jours après l'arrêt de l'IMAO.

    + Autres sympathomimétiques indirects (éphédrine, méthylphénidate, phényléphrine (alias néosynéphrine), pseudoéphédrine) :

    Risque de vasoconstriction et/ou de crises hypertensives.

    + Sympathomimétiques alpha (voies orale et/ou nasale) (étiléfrine, midodrine, naphazoline, oxymétazoline, phényléphrine, synéphrine, tétryzoline, tuaminoheptane, tymazoline) :

    Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.

    Associations déconseillées

    + Alcaloïdes de l’ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide) :

    Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.

    + Alcaloïdes de l’ergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine, méthysergide) :

    Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.

    + IMAO-A sélectifs (moclobemide, toloxatone) :

    Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.

    + Linézolide :

    Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.

    Association faisant l’objet de précautions d’emploi

    + Anesthésiques volatils halogénés :

    Poussée hypertensive peropératoire.

    En cas d’intervention programmée, il est préférable d’interrompre le traitement quelques jours avant l’intervention.

    Liées à la présence de Doxilamine

    + Médicaments atropiniques : Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entrainer plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche…

    Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques, ainsi que la clozapine.

    + Médicaments hypnotiques :

    Les hypnotiques actuellement prescrits sont soit des benzodiazépines et apparentés (zolpidem, zopiclone), soit des antihistaminiques H1. Outre une majoration de la sédation lorsqu’ils sont prescrits avec d’autres médicaments dépresseurs du SNC, ou en cas de consommation alcoolique, il faut prendre en compte également, pour les benzodiazépines, la possibilité de majoration de l’effet dépresseur respiratoire lorsqu’elles sont associées avec des morphinomimétiques, d’autres benzodiazépines, ou du phénobarbital, et cela notamment chez le sujet âgé.

    + Médicaments sédatifs :

    Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s’agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), neuroleptiques, barbituriques, benzodiazépines, anxiolytiques autres que benzodiazépines (par exemple méprobamate), hypnotiques, antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), antihistaminiques H1 sédatifs, antihypertenseurs centraux, baclofène et thalidomide.

    Majoration de la dépression centrale.

    L’altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.

    Associations déconseillées

    + Consommation d’alcool

    Majoration par l’alcool de l’effet sédatif de la doxylamine.

    L’altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l’utilisation de machines. Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    La présence de pseudoéphédrine parmi les constituants conditionne la conduite à tenir pendant la grossesse et l’allaitement.

    Grossesse

    Par mesure de prudence et compte tenu des puissantes propriétés vasoconstrictives de ce médicament, son utilisation est déconseillée pendant la grossesse.

    Lié au paracétamol

    Une vaste quantité de données portant sur les femmes enceintes démontrent l’absence de toute malformation ou de toute toxicité fœtale/néonatale. Les études épidémiologiques consacrées au neurodéveloppement des enfants exposés au paracétamol in utero produisent des résultats non concluants.

    Lié à la pseudoéphédrine

    Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.

    En clinique, les études épidémiologiques n’ont pas mis en évidence d’effet malformatif lié à l’utilisation de la pseudoéphédrine.

    Allaitement

    La pseudoéphédrine passe dans le lait maternel. Compte tenu des possibles effets cardiovasculaires et neurologiques des vasoconstricteurs, la prise de ce médicament est contre-indiquée pendant l’allaitement.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament surtout en début de traitement.

    Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l’alcool.

    4.8. Effets indésirables  

    Réactions d’hypersensibilité liées à l’un des composants de ce médicament.

    Liés à la présence de pseudoéphédrine

    Affections cardiaques :

    · palpitations,

    · tachycardie,

    · infarctus du myocarde.

    Affections oculaires :

    · crise de glaucome par fermeture de l’angle,

    · fréquence indéterminée : neuropathie optique ischémique.

    Affections gastro-intestinales :

    · sécheresse buccale,

    · nausées,

    · vomissements,

    · fréquence indéterminée : colite ischémique.

    Affections du système nerveux :

    · accidents vasculaires cérébraux hémorragiques, exceptionnellement chez des patients ayant utilisé des spécialités à base de chlorhydrate de pseudoéphédrine : ces accidents vasculaires cérébraux sont apparus lors de surdosage ou mésusage et/ou chez des patients présentant des facteurs de risques vasculaires,

    · accidents vasculaires ischémiques,

    · aéphalées,

    · convulsions.

    Affections psychiatriques

    · anxiété,

    · agitation,

    · troubles du comportement,

    · hallucinations,

    · insomnie,

    · symptômes maniaques tels que : insomnie, irritabilité et sautes d’humeur, surestime de soi, activité accrue ou agitation, accélération de la pensée, du flux de paroles et tendance à la distraction.

    Une fièvre, un surdosage, une association médicamenteuse susceptible de diminuer le seuil épileptogène ou de favoriser un surdosage ont souvent été retrouvés et semblent prédisposer à la survenue de tels effets (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Affections du rein et des voies urinaires :

    · dysurie (en particulier en cas de troubles urétroprostatiques),

    · rétention urinaire (en particulier en cas de troubles urétroprostatiques).

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :

    · sueurs,

    · exanthème,

    · prurit,

    · urticaire,

    · pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG).

    Affections vasculaires :

    · hypertension (poussée hypertensive).

    Liés à la présence de paracétamol

    Affections du système immunitaire :

    Rare : réactions d’hypersensibilité à type de choc anaphylactique, œdème de Quincke. Leur survenue impose l’arrêt définitif de ce médicament et des médicaments apparentés.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :

    Rare : érythème, urticaire, rash cutané ont été rapportés. Leur survenue impose l’arrêt définitif de ce médicament et des médicaments apparentés.

    De très rares cas d’effets indésirables cutanés graves ont été rapportés.

    Fréquence indéterminée : érythème pigmenté fixe.

    Affections hématologiques et du système lymphatique :

    Très exceptionnelles : thrombopénie, leucopénie et neutropénie.

    Fréquence indéterminée : agranulocytose, anémie hémolytique chez les patients présentant un déficit en glucose-6-phosphate-deshydrogénase.

    Affections hépatobiliaires :

    Fréquence indéterminée : augmentation des transaminases, atteinte hépatique cytolytique, hépatite aiguë, hépatite massive en particulier lors d’une utilisation dans une situation à risque (cf. rubrique 4.4 Précautions d’emploi).

    Affections cardiaques :

    Fréquence indéterminée : syndrome de Kounis.

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinaux :

    Fréquence indéterminée : bronchospasme (voir rubrique 4.4).

    Liés à la présence de doxylamine

    · Les effets anticholinergiques sont rares : éventuellement constipation, sécheresse buccale, troubles de l’accommodation et palpitations cardiaques.

    · Somnolence.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Lié à la pseudoéphédrine

    Le surdosage en pseudoéphédrine peut entrainer : accès hypertensif, troubles du rythme, convulsions, délire, hallucinations, agitation, troubles du comportement, insomnie, mydriase, accident vasculaire cérébral.

    Lié à la doxylamine

    Les premières manifestations de l’intoxication aiguë sont une somnolence et des signes de la série anticholinergique : agitation, mydriase, paralysie de l’accomodation, sécheresse de la bouche, rougeur de la face et du cou, hyperthermie et tachycardie sinusale. Délire, hallucinations et mouvements athétosiques sont plus souvent observés chez les enfants ; ils annoncent parfois la survenue de convulsions qui sont des complications rares d’intoxications massives. Même en l’absence de convulsions, l’intoxication aiguë par la doxylamine est parfois responsable d’une rhabdomyolyse qui peut se compliquer d’une insuffisance rénale aiguë. Cette atteinte musculaire n’est pas exceptionnelle, ce qui justifie son dépistage systématique par la mesure de l’activité de la créatine phosphokinase (CPK).

    Le traitement est symptomatique. Lorsque la prise en charge est précoce, l’administration de charbon activé (50 g chez l'adulte1 g/kg chez l’enfant) est souhaitable.

    Lié au paracétamol

    Le risque d’une intoxication grave peut être particulièrement élevé chez les sujets âgés, chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentelle fréquente), chez les patients avec une atteinte hépatique, en cas d’alcoolisme chronique, chez les patients souffrant de réserves basses en glutathion telles que la malnutrition chronique (voir rubrique 4.2), le jeûne, l’amaigrissement récent, le vieillissement, les virus de l’hépatite virale chronique et du VIH, la cholémie familiale (Maladie de Gilbert). Dans ces cas, l’intoxication peut être mortelle.

    Symptômes

    Nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissant généralement dans les 24 premières heures.

    Un surdosage de paracétamol peut provoquer une cytolyse hépatique susceptible d’entrainer une insuffisance hépatocellulaire, un saignement gastro-intestinal, une acidose métabolique, une encéphalopathie, un coma et un décès.

    En cas de surdosage aigu, il peut être observé dans les 12 à 48 heures une augmentation des transaminases hépatiques, de la lactico-déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine.

    Le surdosage peut également entrainer une pancréatite, une hyperamylasémie et une insuffisance rénale aiguë et une pancytopénie

    Conduite d’urgence

    · Transfert immédiat en milieu hospitalier.

    · Prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique initial de paracétamol. Ce dosage sera à interpréter en fonction du délai entre l’heure supposée de la prise et l’heure de prélèvement.

    · Évacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique.

    · Le traitement du surdosage comprend classiquement l’administration, aussi précoce que possible de l’antidote N-acétylcystéine par voie I.V. ou voie orale, si possible avant la dixième heure.

    · Traitement symptomatique.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : AUTRES MEDICAMENTS DU RHUME EN ASSOCIATION – Code ATC : R05X.

    Ce médicament associe un antalgique : le paracétamol, un antihistaminique H1, la doxylamine, et un vasoconstricteur, la pseudoéphédrine.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Du paracétamol

    Absorption

    L’absorption du paracétamol par voie orale est complète et rapide. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 30 à 60 minutes après ingestion.

    Distribution

    Le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Les concentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaison aux protéines plasmatiques est faible.

    Biotransformation

    Le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les 2 voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et la sulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologies supérieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par le cytochrome P 450, est la formation d’un intermédiaire réactif (le N-acétyl benzoquinone imine), qui, dans les conditions normales d’utilisation, est rapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urines après conjugaison à la cystéine et à l’acide mercaptopurique. En revanche, lors d’intoxications massives, la quantité de ce métabolite toxique est augmentée.

    Élimination

    L’élimination est essentiellement urinaire. 90 % de la dose ingérée est éliminée par le rein en 24 heures, principalement sous forme glycuroconjuguée (60 à 80 %) et sulfoconjuguée (20 à 30 %). Moins de 5 % est éliminé sous forme inchangée.

    La demi-vie d’élimination est d’environ 2 heures.

    Variations physiopathologiques

    · Insuffisance rénale : en cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), l’élimination du paracétamol et de ses métabolites est retardée.

    · Sujet âgé : la capacité de conjugaison n’est pas modifiée.

    De la pseudoéphédrine

    Après administration par voie orale, la pseudoéphédrine est excrétée essentiellement par voie rénale sous forme inchangée (70 à 90 %). Sa demi-vie d’élimination est dépendante du pH urinaire. L’alcalinisation des urines entraîne une augmentation accrue de la réabsorption tubulaire, avec pour conséquence, un allongement de la demi-vie d’élimination de la pseudoéphédrine.

    De la doxylamine

    La concentration maximale (Cmax) dans le sang est obtenue en moyenne 2 heures (Tmax) après la prise du succinate de doxylamine. La demi-vie d’élimination plasmatique (T ½) est en moyenne de 10 heures. Le succinate de doxylamine est partiellement métabolisé dans le foie par déméthylation et N-acétylation.

    Les différents métabolites issus de la dégradation de la molécule sont quantitativement peu importants puisque 60 % de la dose administrée sont retrouvés dans les urines sous forme de doxylamine inchangée.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Lié au paracétamol

    Aucune étude conventionnelle s’appuyant sur les normes actuellement admises pour évaluer la toxicité pour la reproduction et le développement n’est disponible.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Comprimé jour oblong :

    Amidon de blé, amidon de pomme de terre pré-gélatinisé, carboxyméthylamidon sodique (type A), lactose monohydraté, stéarate de magnésium.

    Comprimé nuit rond :

    Lactose monohydraté, carboxyméthylamidon sodique (type A), amidons de maïs et de pomme de terre pré-gélatinisés, talc, stéarate de magnésium.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur  

    16 comprimés sous plaquette (PVC/Aluminium)

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d'exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    OPELLA HEALTHCARE FRANCE SAS

    82, AVENUE RASPAIL

    94250 GENTILLY

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 369 860.4 : 16 comprimés en plaquette (PVC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Médicament non soumis à prescription médicale.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 04/08/2021

    Dénomination du médicament

    DOLIRHUMEPRO PARACETAMOL, PSEUDOEPHEDRINE ET DOXYLAMINE, comprimé paracétamol, pseudoéphédrine et doxylamine

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    Vous devez toujours prendre ce médicament en suivant scrupuleusement les informations fournies dans cette notice ou par votre médecin ou votre pharmacien.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Adressez-vous à votre pharmacien pour tout conseil ou information.

    · Si vous ressentez l’un des effets indésirables, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    · Vous devez vous adresser à votre médecin si vous ne ressentez aucune amélioration ou si vous vous sentez moins bien après 4 jours.

    Ne laissez pas ce médicament à la portée des enfants.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que DOLIRHUMEPRO PARACETAMOL, PSEUDOEPHEDRINE ET DOXYLAMINE, comprimé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre DOLIRHUMEPRO PARACETAMOL, PSEUDOEPHEDRINE ET DOXYLAMINE, comprimé ?

    3. Comment prendre DOLIRHUMEPRO PARACETAMOL, PSEUDOEPHEDRINE ET DOXYLAMINE, comprimé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver DOLIRHUMEPRO PARACETAMOL, PSEUDOEPHEDRINE ET DOXYLAMINE, comprimé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : AUTRES MEDICAMENTS DU RHUME EN ASSOCIATION - code ATC : R05X.

    Ce médicament contient 3 substances actives :

    · le paracétamol qui calme la douleur et diminue la fièvre,

    · la pseudoéphédrine, vasoconstricteur décongestionnant qui permet de dégager le nez,

    · la doxylamine, antihistaminique, qui diminue l’écoulement du nez.

    Ce médicament est utilisé au cours des rhumes si vous avez le nez bouché, un écoulement clair du nez, des maux de tête et/ou de la fièvre.

    Ce médicament est réservé à l’adulte et à l’adolescent de plus de 15 ans.

    Ne prenez jamais DOLIRHUMEPRO PARACETAMOL, PSEUDOEPHEDRINE ET DOXYLAMINE, comprimé :

    · Chez l’enfant de moins de 15 ans.

    · Si vous êtes allergique au paracétamol, à la pseudoéphédrine ou la doxylamine) ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament mentionnés dans la rubrique 6.

    · Si vous êtes allergique au blé car ce médicament contient de l’amidon de blé.

    · Si vous avez déjà eu un accident vasculaire cérébral.

    · Si vous avez une hypertension artérielle grave ou mal contrôlée par les médicaments.

    · Si vous avez une maladie grave des artères du cœur (insuffisance coronarienne sévère).

    · Si vous avez une pression élevée à l’intérieur de l’œil (glaucome).

    · Si vous avez une difficulté pour uriner d’origine prostatique ou autre.

    · Si vous avez (ou avez eu) des convulsions.

    · Si vous avez une maladie grave du foie (insuffisance hépatocellulaire).

    · Si vous allaitez.

    · En association avec les IMAO non sélectifs en raison du risque d’hypertension paroxystique et de fièvre (hyperthermie) pouvant être fatale.

    · Si vous prenez un autre médicament vasoconstricteur, assurez-vous que l’association avec DOLIRHUMEPRO PARACETAMOL, PSEUDOEPHEDRINE ET DOXYLAMINE, comprimé n’est pas contre-indiquée (Voir le paragraphe « Prise d’autres médicaments »), en raison du risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.

    · En association aux sympathomimétiques de type alpha : vasoconstricteurs destinés à décongestionner le nez, qu'ils soient administrés par voie orale ou nasale [étiléfrine, midodrine, naphazoline, oxymétazoline, phényléphrine (alias néosynéphrine), synéphrine, tétryzoline, tuaminoheptane, tymazoline], en raison du risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.

    L’association de deux décongestionnants est contre-indiquée, quelle que soit la voie d’administration (orale et/ou nasale) : une telle association est inutile et dangereuse et correspond à un mésusage.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre DOLIRHUMEPRO PARACETAMOL, PSEUDOEPHEDRINE ET DOXYLAMINE, comprimé.

    NE LAISSEZ PAS CE MÉDICAMENT À LA PORTÉE DES ENFANTS.

    · Il est impératif de respecter strictement la posologie, la durée de traitement de 5 jours et les contre-indications.

    · En cas de surdosage ou de prise par erreur d’une dose trop élevée (dose supérieure à la dose recommandée), consultez immédiatement votre médecin.

    · La prise de paracétamol peut entrainer des troubles du fonctionnement du foie.

    · La consommation de boissons alcoolisées pendant le traitement est déconseillée.

    · En cas de sevrage récent d’un alcoolisme chronique, le risque d’atteinte hépatique est majoré.

    Prévenez votre médecin avant de prendre ce médicament si une des conditions suivantes s’applique à vous :

    · Si vous avez une hypertension artérielle,

    · Si vous avez une maladie du cœur,

    · Si votre thyroïde fonctionne de manière excessive (hyperthyroïdie),

    · Si vous avez des troubles de la personnalité,

    · Si vous êtes diabétique,

    · Si vous pesez moins de 50 kg,

    · Si vous avez une maladie du foie ou une maladie grave des reins,

    · Si vous buvez fréquemment de l’alcool ou que vous avez arrêté de boire de l’alcool,

    · Si vous souffrez de déshydratation,

    · Si vous souffrez par exemple de malnutrition chronique, si vous êtes en période de jeûne, si vous avez perdu du poids récemment, si vous avez plus de 75 ans ou si vous avez plus de 65 ans et que vous présentez une maladie de longue durée, si vous êtes atteint du virus du SIDA ou d’une hépatite virale chronique, si vous souffrez de mucoviscidose (maladie génétique et héréditaire caractérisée notamment par des infections respiratoires graves), ou encore si vous êtes atteint de la maladie de Gilbert (maladie héréditaire associée à une augmentation du taux de bilirubine dans le sang),

    · Si vous êtes allergique à l’aspirine et/ou aux anti-inflammatoires non stéroïdiens,

    · Si vous avez (ou avez eu) de l’épilepsie ou des convulsions,

    · Si vous avez tendance à avoir des constipations, des vertiges ou des problèmes pour uriner,

    · Si vous êtes une personne âgée en raison du risque de sédation et/ou de sensations vertigineuses qui peuvent favoriser les chutes (par exemple en cas de lever nocturne), avec des conséquences souvent graves dans cette population.

    Prévenez votre médecin si vous prenez :

    · un IMAO-A sélectif (moclobémide, toloxatone), médicament prescrit dans certains états dépressifs,

    · un médicament contenant un alcaloïde de l’ergot de seigle :

    o dopaminergique, comme de la bromocriptine, de la cabergoline, du lisuride ou du pergolide, médicaments utilisés pour traiter la maladie de Parkinson ou pour empêcher la montée du lait maternel,

    o vasoconstricteur, comme de la dihydroergotamine, de l’ergotamine, de la méthylergométrine et du méthysergide, médicaments destinés à traiter la migraine et certains saignements génitaux,

    · un antibiotique, du linézolide,

    · un médicament susceptible d’entrainer des convulsions.

    Si vous êtes dans l’une des situations suivantes, vous devez arrêter le traitement et contacter immédiatement votre médecin :

    · sensation d’accélération des battements du cœur,

    · palpitations,

    · douleurs dans la poitrine,

    · maux de tête ou si vos maux de tête augmentent,

    · nausées, troubles du comportement,

    · augmentation de la tension artérielle,

    · en cas d’hépatite virale aiguë,

    · une douleur abdominale soudaine ou des saignements par l’anus peuvent survenir avec DOLIRHUMEPRO PARACETAMOL, PSEUDOEPHEDRINE ET DOXYLAMINE, comprimé, suite à une inflammation du côlon (colite ischémique). Si vous développez ces symptômes gastro-intestinaux, arrêtez de prendre DOLIRHUMEPRO PARACETAMOL, PSEUDOEPHEDRINE ET DOXYLAMINE, comprimé et contactez votre médecin ou demandez immédiatement un avis médical. Voir rubrique 4.

    · Une réduction du flux sanguin vers votre nerf optique peut se produire avec DOLIRHUMEPRO PARACETAMOL, PSEUDOEPHEDRINE ET DOXYLAMINE, comprimé. Si vous souffrez d’une perte soudaine de la vision, arrêtez de prendre DOLIRHUMEPRO PARACETAMOL, PSEUDOEPHEDRINE ET DOXYLAMINE, comprimé et contactez votre médecin ou demandez une assistance médicale immédiatement. Voir rubrique 4.

    Consultez votre médecin si vous êtes dans l’une des situations suivantes :

    · écoulement du nez épais à jaunâtre,

    · fièvre persistante,

    · pas d’amélioration au-delà de 5 jours de traitement.

    Si vous devez avoir une anesthésie, arrêtez au préalable le traitement par ce médicament et prévenez l’anesthésiste.

    Si vous devez vous lever la nuit, vous pouvez ressentir une impression de vertige. Faites attention au risque de chute.

    EN CAS DE DOUTE, NE PAS HÉSITER, À DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MÉDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

    Autres médicaments et DOLIRHUMEPRO PARACETAMOL, PSEUDOEPHEDRINE ET DOXYLAMINE, comprimé

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Ce médicament contient du paracétamol, de la pseudoéphédrine et de la doxylamine. D’autres médicaments en contiennent. Afin de ne pas dépasser la dose quotidienne recommandée, ne pas associer avec d’autres médicaments contenant du paracétamol, un autre vasoconstricteur (par voie orale ou nasale) ou un autre antihistaminique. Si vous devez prendre d’autres médicaments contenant ces substances, vous devez d’abord demander conseil à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Vous ne devez jamais prendre DOLIRHUMEPRO PARACETAMOL, PSEUDOEPHEDRINE ET DOXYLAMINE, comprimé en même temps que :

    · d’autres vasoconstricteurs qu’ils soient administrés par voie orale ou nasale (phényléphrine (alias néosynéphrine), pseudoéphédrine, éphédrine, étiléfrine, midodrine, naphazoline, oxymétazoline, synéphrine, tetryzoline, tuaminoheptane, tymazoline), médicaments utilisés pour dégager le nez,

    · le méthylphénidate, un médicament pour traiter le trouble de l’attention avec une hyperactivité,

    · un IMAO-A non sélectif (iproniazide), médicament utilisé pour traiter certaines dépressions,

    · un médicament susceptible d’entrainer des convulsions.

    Il est déconseillé d’utiliser ce médicament si vous êtes déjà traité :

    · par un médicament IMAO-A sélectif, médicament prescrit dans certains états dépressifs,

    · et/ou par d’autres médicaments :

    o dopaminergiques, comme de la bromocriptine, de la cabergoline, du lisuride ou du pergolide, médicaments utilisés pour traiter la maladie de Parkinson ou pour empêcher la montée du lait maternel,

    o vasoconstricteurs, comme de la dihydroergotamine, de l’ergotamine, de la méthylergométrine et du méthysergide, médicaments destinés à traiter la migraine et certains saignements génitaux,

    · par du linézolide, un antibiotique.

    Si vous suivez un traitement anticoagulant par voie orale (par la warfarine ou un antivitamine K), la prise de paracétamol aux doses maximales (4 g/jour) pendant plus de 4 jours nécessite une surveillance renforcée des examens biologiques dont notamment de l’INR. Dans ce cas, consultez votre médecin.

    L’efficacité du paracétamol peut être diminuée si vous prenez simultanément des résines - médicament qui diminue le taux de cholestérol dans le sang (respectez un intervalle de plus de 2 heures entre les 2 prises).

    Si vous recevez en même temps que du paracétamol, un traitement par flucloxacilline (un antibiotique), vous risquez de présenter une acidose métabolique (sang trop acide à l’origine d’une accélération de la fréquence respiratoire).

    La toxicité du paracétamol peut être augmentée, si vous prenez :

    · des médicaments potentiellement toxiques pour le foie,

    · des médicaments qui favorisent la production du métabolite toxique du paracétamol tels que les médicaments anti-épileptiques (phénobarbital, phénytoïne, carbamazépine, topiramate),

    · de la rifampicine (un antibiotique),

    · en même temps de l‘alcool.

    Si vous prenez le comprimé nuit (rond), vous devez éviter de prendre des médicaments qui contiennent de l’alcool ou des calmants (sédatifs) pendant le traitement.

    Prévenez votre médecin que vous prenez ce médicament s’il décide de vous prescrire une analyse de sang pour mesurer votre taux d’acide urique ou votre taux de sucre.

    DOLIRHUMEPRO PARACETAMOL, PSEUDOEPHEDRINE ET DOXYLAMINE, comprimé avec de l’alcool

    Ce médicament peut entrainer une somnolence. Cet effet est augmenté si vous consommez de l’alcool. Par conséquent :

    · Commencez le traitement de préférence le soir avant de vous coucher.

    · Et évitez de boire des boissons contenant de l’alcool pendant la durée du traitement.

    Grossesse et allaitement

    Vous ne devez pas prendre ce médicament si vous êtes enceinte, sauf avis contraire de votre médecin.

    Ce médicament contient une substance active (la pseudoéphédrine) qui passe dans le lait maternel.

    Vous ne devez pas prendre ce médicament si vous allaitez en raison des effets possibles chez le nourrisson.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    · Ce médicament contient de la doxylamine qui peut provoquer une somnolence et diminuer votre vigilance (surtout en début de traitement).

    · Cet effet augmente si vous consommez des boissons alcoolisées, des médicaments contenant de l’alcool ou des calmants (sédatifs).

    · Si vous ressentez cet effet, il est déconseillé de conduire un véhicule ou d’utiliser une machine.

    · Si la durée de sommeil est insuffisante, le risque de baisse de la vigilance est encore accru.

    DOLIRHUMEPRO PARACETAMOL, PSEUDOEPHEDRINE ET DOXYLAMINE, comprimé contient de l’amidon de blé (contenant du gluten), du lactose et du sodium.

    · Ce médicament (comprimé jour et comprimé nuit) contient un sucre (le lactose). Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament. Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    · Le comprimé jour contient une très faible teneur en gluten (provenant de l’amidon de blé). Il est donc considéré comme « sans gluten » et est donc peu susceptible d’entraîner des problèmes en cas de maladie cœliaque. Un comprimé jour ne contient pas plus de 6,37 microgrammes de gluten. Si vous avez une allergie au blé (différente de la maladie cœliaque), vous ne devez pas prendre ce médicament (voir le paragraphe « Ne prenez jamais DOLIRHUMEPRO PARACETAMOL, PSEUDOEPHEDRINE ET DOXYLAMINE, comprimé »).

    · Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé jour et par comprimé nuit, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Posologie

    · Dans la journée : la dose habituelle est de 1 comprimé oblong, à renouveler en respectant un intervalle d’au moins 4 heures entre chaque prise, sans dépasser 3 comprimés par jour.

    Soit par exemple :

    Matin

    Midi

    Soir

    Le soir au coucher :

    o La dose habituelle est de 1 comprimé (rond) si vous avez un écoulement nasal clair.

    o Vous devez attendre au minimum 4 heures entre la prise du comprimé nuit et le dernier comprimé jour (oblong).

    Vous ne devez jamais dépasser 3 comprimés jour et un comprimé nuit par jour (24 heures). Respectez toujours la dose indiquée dans cette notice.

    Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    NE JAMAIS PRENDRE PLUS DE 4 GRAMMES DE PARACÉTAMOL PAR JOUR (en tenant compte de tous les médicaments contenant du paracétamol dans leur formule).

    Situations particulières :

    La dose maximale journalière de paracétamol ne doit pas dépasser 60 mg/kg/jour (sans dépasser 3 g/jour) dans les situations suivantes :

    · si vous pesez moins de 50 kg,

    · si vous avez une maladie du foie ou une maladie grave des reins,

    · si vous buvez fréquemment de l’alcool ou que vous avez arrêté de boire de l’alcool récemment,

    · si vous souffrez de déshydratation,

    · si vous souffrez par exemple de malnutrition chronique, si vous êtes en période de jeûne, si vous avez perdu beaucoup de poids récemment, si vous avez plus de 75 ans ou si vous avez plus de 65 ans et que vous présentez des maladies de longue durée, si vous êtes atteints du virus du SIDA ou d’une hépatite virale chronique, si vous souffrez de mucoviscidose (maladie génétique et héréditaire caractérisée notamment par des infections respiratoires graves), ou encore si vous êtes atteints de la maladie de Gilbert (maladie héréditaire associée à une augmentation du taux de bilirubine dans le sang).

    Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Mode d’administration

    Ce médicament est utilisé par voie orale.

    Vous devez avaler les comprimés tels quels avec un verre d’eau.

    Catégorie particulière de patients

    En cas de maladie grave des reins (insuffisance rénale sévère), vous devez consulter votre médecin avant de prendre ce médicament. Si votre médecin vous prescrit ce médicament, les prises seront espacées de 8 heures minimum.

    Durée du traitement

    · La durée maximale du traitement que vous ne devez jamais dépasser est de 4 jours.

    · Ne poursuivez pas le traitement sans l’avis de votre médecin si vous ne ressentez pas d’amélioration ou en cas de persistance des symptômes au bout de 4 jours de traitement.

    Si vous avez pris plus de DOLIRHUMEPRO PARACETAMOL, PSEUDOEPHEDRINE ET DOXYLAMINE, comprimé que vous n’auriez dû :

    CONSULTEZ IMMÉDIATEMENT VOTRE MÉDECIN OU LES URGENCES MÉDICALES.

    Du fait de la présence de paracétamol :

    Le surdosage peut être à l’origine d’une maladie du foie (insuffisance hépatique), d’un saignement gastro-intestinal, d’une maladie du cerveau (encéphalopathie), d’un coma, voire d’un décès, et notamment chez les populations plus à risque telles que les jeunes enfants, les personnes âgées et dans certaines situations décrites dans « Avertissements et précautions » (maladie du foie, alcoolisme, malnutrition chronique, …).

    Dans les 24 premières heures, les principaux symptômes d’intoxication sont : nausées, vomissements, perte d’appétit, douleurs abdominales, pâleur.

    Le surdosage peut également entrainer : une atteinte du pancréas (pancréatite), une hyperamylasémie (augmentation du taux d’amylase dans le sang), une maladie des reins (insuffisance rénale aiguë) et un problème de sang dans lequel les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes sont tous réduits en nombre ce qui entraîne :

    · Une fatigue, un souffle court et une pâleur ;

    · Des infections fréquentes telles que de la fièvre, des frissons sévères, des maux de gorge ou des ulcères de la bouche ;

    · Une tendance à saigner ou à présenter des ecchymoses spontanées, des saignements de nez.

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous oubliez de prendre DOLIRHUMEPRO PARACETAMOL, PSEUDOEPHEDRINE ET DOXYLAMINE, comprimé :

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre

    Si vous arrêtez de prendre DOLIRHUMEPRO PARACETAMOL, PSEUDOEPHEDRINE ET DOXYLAMINE, comprimé :

    Sans objet.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Possible survenue de réactions allergiques avec l’une des substances actives ou l’un des autres composants de ce médicament.

    Du fait de la présence de pseudoéphédrine, les effets indésirables suivants peuvent survenir :

    · Une sensation d’accélération des battements du cœur,

    · Des palpitations, des sueurs,

    · Une augmentation de la tension artérielle (hypertension artérielle),

    · Une attaque cérébrale (accidents vasculaires cérébraux ischémiques),

    · Un infarctus du myocarde,

    · Des maux de tête, des nausées, des vomissements,

    · Des troubles du comportement,

    · Une crise de glaucome (augmentation de la pression au niveau de l’oeil) chez les personnes à risque,

    · Des troubles urinaires (diminution importante des urines, difficulté à uriner),

    · Une sécheresse de la bouche,

    · Fréquence indéterminée :

    o Inflammation du côlon due à un apport de sang insuffisant (colite ischémique).

    o Réduction du flux sanguin vers le nerf optique (neuropathie optique ischémique) (voir le paragraphe « Avertissements et précautions »).

    · Anxiété,

    · Symptômes maniaques tels que : insomnie, irritabilité et sautes d’humeur, surestime de soi, activité accrue ou agitation, accélération de la pensée, du flux de paroles et tendance à la distraction,

    · Des convulsions, des hallucinations, de l’agitation, de l’anxiété, une insomnie. Ces effets surviennent en particulier chez l’enfant,

    · Des plaques rouges sur la peau avec ou sans démangeaisons, des démangeaisons avec ou sans plaques rouges sur la peau,

    · Exceptionnellement, ce médicament peut provoquer une attaque cérébrale (accidents vasculaires cérébraux hémorragiques) notamment si vous ne respectez pas les contre-indications ou les avertissements et précautions, et/ou si vous présentez des facteurs de risque vasculaires (voir les paragraphes « Ne prenez jamais DOLIRHUMEPRO PARACETAMOL, PSEUDOEPHEDRINE ET DOXYLAMINE, comprimé » et « Avertissements et précautions»),

    · Rougeur se généralisant à tout le corps avec des pustules et accompagnée de fièvre (pustulose exanthématique aiguë généralisée).

    Si vous êtes dans l’une des situations suivantes, arrêtez immédiatement le traitement et avertissez votre médecin.

    Du fait de la présence de paracétamol, les effets indésirables suivants peuvent survenir :

    · Rarement, une réaction allergique peut survenir :

    o boutons et/ou des rougeurs sur la peau,

    o urticaire,

    o brusque gonflement du visage et du cou pouvant entrainer une difficulté à respirer (oedème de Quincke),

    o malaise brutal avec baisse importante de la pression artérielle (choc anaphylactique).

    Si une allergie survient, vous devez immédiatement arrêter de prendre ce médicament et consulter rapidement votre médecin. À l’avenir, vous ne devrez plus jamais prendre de médicaments contenant du paracétamol.

    · De très rares cas d’effets indésirables cutanés graves ont été rapportés.

    · Exceptionnellement, ce médicament peut diminuer le nombre de certaines cellules du sang : globules blancs (leucopénie, neutropénie), plaquettes (thrombopénie) pouvant se manifester par des saignements du nez ou des gencives. Dans ce cas, consultez un médecin.

    · Autres effets indésirables possibles (dont la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles) : troubles du fonctionnement du foie, diminution importante de certains globules blancs pouvant provoquer des infections graves (agranulocytose), destruction des globules rouges dans le sang (anémie hémolytique chez les patients présentant un déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase, éruption cutanée en plaques rouges arrondies avec démangeaison et sensation de brûlure laissant des tâches colorées et pouvant apparaître aux mêmes endroits en cas de reprise du médicament (érythème pigmenté fixe), douleur localisée dans la poitrine qui peut irradier vers l’épaule gauche et la mâchoire d’origine allergique (syndrome de Kounis), difficulté à respirer (bronchospasme).

    Dans ce cas, consultez un médecin.

    Du fait de la présence de doxylamine, les effets indésirables suivants peuvent survenir :

    · Une somnolence, une baisse de la vigilance, surtout en début de traitement,

    · Une sécheresse de la bouche, des troubles de la vue, une constipation,

    · Des palpitations cardiaques,

    · Une chute de la tension artérielle lors du passage à la position debout pouvant s’accompagner de vertiges.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage.

    À conserver à une température ne dépassant pas + de 30°C.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient DOLIRHUMEPRO PARACETAMOL, PSEUDOEPHEDRINE ET DOXYLAMINE, comprimé  

    · Les substances actives sont :

    Comprimé jour :

    Paracétamol.............................................................................................................. 500,00 mg

    Chlorhydrate de pseudoéphédrine................................................................................ 30,00 mg

    Pour un comprimé oblong.

    Comprimé nuit :

    Paracétamol.............................................................................................................. 500,00 mg

    Hydrogénosuccinate de doxylamine............................................................................... 7,50 mg

    Pour un comprimé rond.

    · Les autres composants sont :

    Comprimé jour : amidon de blé (contenant du gluten, voir rubrique 2), amidon de pomme de terre pré-gélatinisé, carboxyméthylamidon sodique (type A), lactose monohydraté, stéarate de magnésium.

    Comprimé nuit : lactose monohydraté, carboxyméthylamidon sodique (type A), amidons de maïs et de pomme de terre prégélatinisés, talc, stéarate de magnésium.

    Qu’est-ce que DOLIRHUMEPRO PARACETAMOL, PSEUDOEPHEDRINE ET DOXYLAMINE, comprimé et contenu de l’emballage extérieur  

    Le comprimé jour se présente sous forme de comprimé oblong.

    Le comprimé nuit se présente sous forme de comprimé rond.

    Chaque boite contient 16 comprimés, dont 12 comprimés jour et 4 comprimés nuit.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    OPELLA HEALTHCARE FRANCE SAS

    82, AVENUE RASPAIL

    94250 GENTILLY

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    OPELLA HEALTHCARE FRANCE SAS

    82, AVENUE RASPAIL

    94250 GENTILLY

    Fabricant  

    OPELLA HEALTHCARE INTERNATIONAL SAS

    1360 RUE EDOUARD BRANLY

    14100 LISIEUX

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    QUE FAIRE EN CAS DE RHUME ?

    Le rhume est une infection bénigne aiguë qui guérit spontanément en 7 à 10 jours sans traitement.

    La muqueuse nasale sécrète un liquide dont le rôle est d’humidifier en permanence l’air inspiré et de lutter contre les agents infectieux.

    Lorsque la muqueuse est irritée, elle gonfle et augmente sa sécrétion habituelle de liquide, on dit que le nez « coule ».

    L’écoulement nasal est au départ très liquide puis il s’épaissit.

    Cet épaississement n’est pas le signe d’une surinfection bactérienne mais correspond à une évolution normale du rhume.

    L’écoulement nasal peut s’accompagner d’éternuements, de picotements des yeux, de douleurs de la gorge avec toux, maux de tête et une fièvre modérée (environ 38°C).

    Ce qu’il faut faire :

    Procédez à un lavage fréquent du nez avec des solutions de lavage adaptées (sérum physiologique, sprays d’eau thermale ou d’eau de mer) associé à un mouchage de nez.

    Eviter l’utilisation du même embout pour toute la famille. Lavez-vous les mains après chaque mouchage de nez ou après contact avec des objets « contaminés ».

    Ce qu’il ne faut pas faire :

    · fumer ou respirer la fumée des autres,

    · rendre visite à une personne sensible (femme enceinte, jeune accouchée, nouveau-né, personne âgée ou personne avec baisse des défenses immunitaires) sans port de masque.