DIVARIUS 20 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 68085224
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - code ATC : N06AB05.DIVARIUS est un traitement destiné aux adultes souffrant de dépression et/ou de troubles anxieux.Les troubles anxieux dans lesquels DIVARIUS peut être prescrit sont les suivants :DIVARIUS appartient à la classe de médicaments appelés Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine (ISRS).Les personnes souffrant de dépression ou d'anxiété présentent un taux de sérotonine (substance présente dans le cerveau) diminué.Le mécanisme d'action de DIVARIUS et des autres ISRS n'est pas complètement connu, mais ils augmenteraient le taux de sérotonine dans le cerveau.Bien traiter votre dépression ou votre trouble anxieux est important pour vous aider à vous sentir mieux.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé sécable
    • Date de commercialisation : 30/10/2002
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : CHIESI

    Les compositions de DIVARIUS 20 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé MÉSILATE DE PAROXÉTINE 31513 25,830 mg SA
    Comprimé PAROXÉTINE BASE 51891 20 mg FT

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 14 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3601125
    • Code CIP3 : 3400936011250
    • Prix : 2,51 €
    • Date de commercialisation : 03/03/2003
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 28 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3601131
    • Code CIP3 : 3400936011311
    • Prix : 4,65 €
    • Date de commercialisation : 02/06/2003
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 05/01/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    DIVARIUS 20 mg, comprimé pelliculé sécable

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Paroxétine......................................................................................................................... 20,00 mg

    Sous forme de mésilate de paroxétine................................................................................ 25,83 mg

    Pour un comprimé pelliculé sécable.

    Excipient(s) à effet notoire : lactose monohydraté.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé sécable.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement de :

    · Episode dépressif majeur,

    · Troubles Obsessionnels Compulsifs,

    · Trouble Panique avec ou sans agoraphobie,

    · Trouble Anxiété Sociale / Phobie sociale,

    · Trouble Anxiété Généralisée,

    · Etat de stress post-traumatique.

    DIVARIUS est indiqué chez les adultes.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Il est recommandé d'administrer la paroxétine en une prise journalière, le matin au cours du petit déjeuner.

    Les comprimés doivent être avalés plutôt que croqués.

    EPISODE DEPRESSIF MAJEUR

    La posologie recommandée est de 20 mg par jour.

    En général, l'amélioration du patient débute après une semaine de traitement mais peut ne devenir manifeste qu'à partir de la deuxième semaine.

    Comme avec tous les médicaments antidépresseurs, la posologie doit être revue et ajustée si nécessaire au cours des 3 à 4 semaines suivant le début du traitement et par la suite si cela est cliniquement justifié.

    Chez certains patients présentant une réponse insuffisante sous 20 mg, la posologie peut être augmentée graduellement par paliers de 10 mg en fonction de la réponse thérapeutique, jusqu'à un maximum de 50 mg par jour.

    Les patients souffrant de dépression doivent être traités pendant une période suffisante d'au moins 6 mois afin d'assurer la disparition des symptômes.

    TROUBLES OBSESSIONNELS COMPULSIFS

    La posologie recommandée est de 40 mg par jour. Le traitement sera débuté à la dose de 20 mg par jour, qui pourra être augmentée progressivement par paliers de 10 mg jusqu'à la dose recommandée.

    En cas de réponse insuffisante après plusieurs semaines de traitement à la dose recommandée, certains patients peuvent tirer bénéfice d'une augmentation progressive de dose, jusqu'à un maximum de 60 mg par jour.

    Les patients souffrant de troubles obsessionnels compulsifs doivent être traités pendant une période suffisante afin d'assurer la disparition des symptômes. Cette période peut durer plusieurs mois voire même plus longtemps (voir rubrique 5.1).

    TROUBLE PANIQUE

    La posologie recommandée est de 40 mg par jour. Le traitement sera débuté à la dose de 10 mg par jour, qui pourra être augmentée progressivement par paliers de 10 mg en fonction de la réponse thérapeutique jusqu'à la dose recommandée.

    Une faible dose initiale est recommandée afin de minimiser l'aggravation potentielle des symptômes du trouble panique, pouvant survenir en début de traitement. En cas de réponse insuffisante après plusieurs semaines de traitement à la dose recommandée, certains patients peuvent tirer bénéfice d'une augmentation progressive de dose, jusqu'à un maximum de 60 mg par jour.

    Les patients atteints de trouble panique doivent être traités pendant une période suffisante afin d'assurer la disparition des symptômes. Cette période peut durer plusieurs mois voire même plus longtemps (voir rubrique 5.1).

    TROUBLE ANXIETE SOCIALE/PHOBIE SOCIALE

    La posologie recommandée est de 20 mg par jour. En cas de réponse insuffisante après plusieurs semaines de traitement à la dose recommandée, certains patients peuvent tirer bénéfice d'une augmentation progressive de dose par paliers de 10 mg, jusqu'à un maximum de 50 mg par jour.

    L'utilisation à long terme doit être régulièrement évaluée (voir rubrique 5.1).

    TROUBLE ANXIETE GENERALISEE

    La posologie recommandée est de 20 mg par jour. En cas de réponse insuffisante après plusieurs semaines de traitement à la dose recommandée, certains patients peuvent tirer bénéfice d'une augmentation progressive de dose par paliers de 10 mg, jusqu'à un maximum de 50 mg par jour.

    L'utilisation à long terme doit être régulièrement évaluée (voir rubrique 5.1).

    ETAT DE STRESS POST-TRAUMATIQUE

    La posologie recommandée est de 20 mg par jour. En cas de réponse insuffisante après plusieurs semaines de traitement à la dose recommandée, certains patients peuvent tirer bénéfice d'une augmentation progressive de dose par palier de 10 mg par semaine, jusqu'à un maximum de 50 mg par jour. L'utilisation à long terme doit être régulièrement évaluée (voir rubrique 5.1).

    Informations générales

    SYMPTÔMES DE SEVRAGE OBSERVES LORS DE L'ARRET DE LA PAROXETINE

    Un arrêt brutal du traitement doit être évité (voir rubriques 4.4 et 4.8).

    Le schéma utilisé au cours des essais cliniques comportait une interruption progressive de traitement avec diminution de la dose journalière par palier de 10 mg par semaine.

    La survenue de symptômes gênants lors de la diminution de la dose ou à l'arrêt du traitement pourra nécessiter la reprise de la dose précédemment prescrite. Le médecin pourra ensuite poursuivre la diminution de la dose à un rythme plus progressif.

    Populations particulières

    Sujets âgés :

    Une augmentation des concentrations plasmatiques est observée chez les sujets âgés mais elles demeurent cependant dans les limites de celles observées chez les patients plus jeunes. La posologie initiale est la même que chez l'adulte. Une augmentation de dose pourra être utile chez certains patients, mais la dose maximale ne devra pas excéder 40 mg par jour.

    Enfants et adolescents (7-17 ans) :

    La paroxétine est déconseillée chez l'enfant et l'adolescent, des études cliniques contrôlées ayant montré que la paroxétine était associée à un risque accru de comportement suicidaire et d'hostilité. De plus, l'efficacité de la paroxétine n'a pas été suffisamment démontrée dans ces essais (voir rubriques 4.4 et 4.8).

    Enfants âgés de moins de 7 ans :

    L'utilisation de la paroxétine n'a pas été étudiée chez l'enfant de moins de 7 ans. La paroxétine est déconseillée tant que son efficacité et sa sécurité d'emploi n'ont pas été démontrées dans cette tranche d'âge.

    Insuffisance hépatique ou rénale :

    Une augmentation des concentrations plasmatiques de la paroxétine est observée chez l'insuffisant rénal sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min) ainsi que chez l'insuffisant hépatique. La posologie recommandée la plus faible ne devrait donc pas être dépassée chez ces patients.

    4.3. Contre-indications  

    Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    La paroxétine est contre-indiquée en association aux Inhibiteurs de la Monoamine Oxydase (IMAO). Dans des circonstances exceptionnelles, le linézolide (un antibiotique IMAO non sélectif réversible) peut être utilisé en association avec la paroxétine à condition d’être en mesure d’assurer une surveillance étroite permettant de détecter les symptômes évocateurs d’un syndrome sérotoninergique et un suivi de la pression artérielle (voir rubrique 4.5)).

    Le traitement avec la paroxétine pourra être instauré :

    · 2 semaines après l’arrêt d’un traitement par un IMAO irréversible, ou

    · au moins 24 heures après l’arrêt d’un IMAO réversible (ex : moclobémide, linézolide, chlorure de méthylthioninium (bleu de méthylène ; agent de marquage préopératoire qui est un IMAO non sélectif réversible).

    Respecter un délai d’au moins une semaine entre l’arrêt de la paroxétine et le début du traitement par un IMAO.

    La paroxétine ne doit pas être utilisée en association avec la thioridazine. En effet, comme les autres inhibiteurs du CYP450 2D6, elle est susceptible d’augmenter les concentrations plasmatiques de thioridazine (voir rubrique 4.5). L’administration de thioridazine seule peut conduire à un allongement de l’intervalle QTc associé à des arythmies ventriculaires graves telles que des torsades de pointe, et à une mort subite.

    La paroxétine ne doit pas être associée au pimozide (voir rubrique 4.5).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Le traitement par la paroxétine doit être initié avec prudence 2 semaines après l’arrêt d’un traitement par IMAO irréversible ou 24 heures après l’arrêt d’un IMAO réversible. La dose de paroxétine doit être augmentée progressivement jusqu’à obtention d’une réponse thérapeutique optimale (voir rubriques 4.3 et 4.5).

    Utilisation chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans

    L’utilisation de DIVARIUS est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Des comportements de type suicidaire (tentatives de suicides et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d’opposition et colère) ont été plus fréquemment observés aux cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire l’objet d’une surveillance attentive pour détecter l’apparition de symptômes suicidaires. De plus, on ne dispose d’aucune donnée de tolérance à long terme chez l’enfant et l’adolescent concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental.

    Suicide/idées suicidaires ou aggravation clinique

    La dépression est associée à un risque accru d’idées suicidaires, d’auto-agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu’à obtention d’une rémission significative.

    L’amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients doivent être étroitement surveillés jusqu’à obtention de cette amélioration. L’expérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.

    Les autres troubles psychiatriques dans lesquels la paroxétine est prescrite peuvent également être associés à un risque accru de comportement suicidaire. De plus, ces troubles peuvent être associés à un épisode dépressif majeur. Les mêmes précautions d’emploi que celles prises pour les patients souffrant d’épisodes dépressifs majeurs devront donc être appliquées aux patients présentant d’autres troubles psychiatriques.

    Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d’idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l’objet d’une surveillance étroite pendant le traitement.

    Une méta-analyse d’essais cliniques contrôlés versus placebo sur l’utilisation d’antidépresseurs chez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo (voir aussi rubrique 5.1).

    Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose.

    Les patients (et leur entourage) doivent être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d’une aggravation clinique, l’apparition d’idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et de prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes survenaient.

    Akathisie/agitation psychomotrice

    L’utilisation de la paroxétine a été associée à l’apparition d’akathisie, caractérisée par une sensation intérieure d’impatience et d’agitation psychomotrice, telle qu’une impossibilité de rester assis ou debout tranquillement, associée en général à un sentiment de désarroi. Ces symptômes surviennent plutôt dans les premières semaines de traitement. Chez les patients développant ces symptômes, une augmentation de posologie peut être préjudiciable.

    Syndrome sérotoninergique/syndrome malin des neuroleptiques

    Dans de rares cas, un syndrome sérotoninergique ou un tableau évocateur de syndrome malin des neuroleptiques peuvent survenir lors du traitement par la paroxétine, en particulier lorsque celle-ci est associée à des médicaments sérotoninergiques et/ou des neuroleptiques. Ces syndromes pouvant menacer le pronostic vital, le traitement par la paroxétine devra être arrêté si de tels effets surviennent (caractérisés par un ensemble de symptômes tels que hyperthermie, rigidité, myoclonies, dysautonomie accompagnée de possibles fluctuations rapides des constantes vitales, modification de l’état psychique incluant confusion, irritabilité, agitation extrême évoluant vers un délire et un coma).

    Un traitement symptomatique devra être instauré.

    La paroxétine ne doit pas être utilisée en association avec les précurseurs de la sérotonine (comme le L-tryptophane, l’oxitriptan) en raison du risque de syndrome sérotoninergique (voir rubriques 4.3 et 4.5).

    Manie

    Comme pour tous les antidépresseurs, la paroxétine doit être utilisée avec précaution chez les patients ayant des antécédents d’épisode maniaque. En cas de virage maniaque, le traitement par la paroxétine devra être arrêté.

    Insuffisance rénale/hépatique

    Une attention particulière est recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère ou une insuffisance hépatique (voir rubrique 4.2).

    Diabète

    Les traitements par Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine (ISRS) peuvent déséquilibrer le contrôle glycémique des patients diabétiques. L’adaptation des doses d’insuline et/ou de l’hypoglycémiant oral peut s’avérer nécessaire. De plus, il existe des études suggérant que l’augmentation de la glycémie peut survenir lorsque la paroxétine et la pravastatine sont co-administrées.

    Epilepsie

    Comme d’autres antidépresseurs, la paroxétine doit être utilisée avec précaution chez les patients épileptiques.

    Convulsions

    L’incidence globale des crises convulsives est inférieure à 0,1 % chez les patients traités par la paroxétine. La survenue de crises convulsives impose l’arrêt du traitement.

    Electroconvulsivothérapie (ECT)

    Il existe peu de données cliniques sur l’administration concomitante de paroxétine et d’électroconvulsivothérapie.

    Glaucome

    Comme d’autres ISRS, la paroxétine peut provoquer une mydriase et devra être utilisée avec prudence chez les patients ayant un glaucome à angle étroit ou un antécédent de glaucome.

    Pathologies cardiaques

    Les précautions d’usage doivent être observées chez les patients présentant des pathologies cardiaques.

    Hyponatrémie

    Une hyponatrémie a été rarement rapportée, principalement chez le sujet âgé.

    Une attention particulière devra également être portée aux patients présentant un risque d’hyponatrémie lié à un traitement concomitant ou une cirrhose.

    L’hyponatrémie est généralement réversible à l’arrêt de la paroxétine.

    Hémorragies

    Des saignements cutanés tels des ecchymoses et des purpuras ont été rapportés avec les ISRS. D’autres manifestations hémorragiques, telles des hémorragies gastrointestinales, ont été rapportées.

    Le risque peut être accru chez les patients âgés.

    La prudence est conseillée chez les patients traités simultanément par des ISRS et des anticoagulants oraux, des médicaments agissant sur la fonction plaquettaire ou d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque de saignement (ex : antipsychotiques atypiques tels que la clozapine, les phénothiazines, la plupart des antidépresseurs tricycliques, l'aspirine, les AINS et les inhibiteurs de la COX-2) ainsi que chez les patients ayant des antécédents d'anomalies de l'hémostase ou souffrant de pathologies qui les prédisposent à des saignements.

    Les ISRS peuvent augmenter le risque d’hémorragie du post-partum (voir rubriques 4.6, 4.8).

    Interaction avec le tamoxifène

    La paroxétine, puissant inhibiteur du CYP2D6, peut entrainer une diminution des concentrations d’endoxifène, l’un des plus importants métabolites actifs du tamoxifène. De ce fait, la paroxétine doit être évitée autant que possible pendant un traitement par tamoxifène (voir rubrique 4.5).

    Dysfonction sexuelle

    Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)/ pourraient causer des symptômes de dysfonction sexuelle (voir rubrique 4.8). Des cas de dysfonction sexuelle dont les symptômes se sont prolongés malgré l’arrêt du traitement par des ISRS ont été rapportés.

    Symptômes de sevrage à l’arrêt du traitement par paroxétine

    Les symptômes de sevrage à l’arrêt du traitement sont fréquents, particulièrement si l’arrêt est brutal (voir rubrique 4.8).

    Dans les essais cliniques, des effets indésirables ont été observés lors de l’arrêt du traitement chez 30 % des patients traités par la paroxétine contre 20 % des patients recevant un placebo.

    La survenue de symptômes de sevrage n’est pas synonyme d’addiction ou de dépendance.

    Le risque de symptômes de sevrage peut être fonction de plusieurs facteurs incluant la durée du traitement, la posologie et le taux de réduction de la dose.

    Ont été rapportés : sensations vertigineuses, troubles sensoriels (incluant paresthésies, et sensations à type de décharge électrique et acouphènes), troubles du sommeil (incluant rêves intenses), agitation ou anxiété, nausées, tremblement, confusion, hypersudation, céphalées, diarrhée, palpitations, instabilité émotionnelle, irritabilité et troubles visuels. Généralement, ces symptômes sont d’intensité légère à modérée, mais ils peuvent être d’intensité plus sévère chez certains patients.

    Ils surviennent généralement dans les premiers jours suivant l’arrêt du traitement, mais quelques très rares cas ont été rapportés chez des patients ayant accidentellement sauté une prise. Généralement, ces symptômes sont spontanément résolutifs en 2 semaines même si, chez certaines personnes, ils peuvent se prolonger (2-3 mois, voire plus). Il est donc conseillé de diminuer progressivement la dose de paroxétine sur une période de plusieurs semaines ou mois, selon les besoins des patients (voir « Symptômes de sevrage observés lors de l’arrêt de la paroxétine », rubrique 4.2).

    Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Médicaments sérotoninergiques

    Comme avec les autres ISRS, l’association de la paroxétine à des médicaments sérotoninergiques peut entraîner une majoration des effets de la sérotonine (syndrome sérotoninergique : voir rubrique 4.4).

    Une attention particulière et une surveillance clinique étroite sont recommandées lorsque ces médicaments sérotoninergiques (incluant L-tryptophane, triptans, tramadol, linézolide, chlorure de méthylthioninium (bleu de méthylène), ISRS, lithium, péthidine et préparations à base de millepertuis – Hypericum perforatum) sont associés à la paroxétine. La prudence est également de mise avec le fentanyl, utilisé en anesthésie générale ou comme traitement de la douleur chronique. L’utilisation en association de paroxétine et d’IMAOs est contre-indiquée en raison du risque de syndrome sérotoninergique (voir rubrique 4.3).

    Pimozide

    Une augmentation des concentrations de pimozide d’environ 2,5 fois en moyenne a été mise en évidence dans une étude d’interaction entre une faible dose de pimozide (2 mg) et une dose de 60 mg de paroxétine. Cela peut être dû aux propriétés inhibitrices connues de la paroxétine sur le CYP2D6. Le pimozide ayant un index thérapeutique étroit et pouvant entraîner un allongement de l’intervalle QT, l’association de paroxétine et de pimozide est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).

    Enzymes du métabolisme

    Le métabolisme et la pharmacocinétique de la paroxétine peuvent être modifiés par l’inhibition ou l’induction des enzymes la métabolisant.

    Lorsque la paroxétine doit être associée à un inhibiteur enzymatique connu, les doses recommandées les plus faibles seront utilisées.

    Aucun ajustement de dose n’est nécessaire lorsque la paroxétine est co-administrée avec des inducteurs enzymatiques (ex : carbamazépine, rifampicine, phénobarbital, phénytoïne) ou avec une association fosamprénavir/ritonavir. Tout ajustement de posologie de la paroxétine (soit après l’instauration du traitement, soit au décours de l’arrêt d’un inducteur enzymatique) sera basé sur l’effet clinique observé (tolérance et efficacité).

    Association fosamprénavir/ritonavir

    La co-administration d’une association fosamprénavir/ritonavir à la posologie de 700/100 mg 2 fois par jour, avec 20 mg par jour de paroxétine, chez des volontaires sains pendant 10 jours, a entraîné une diminution significative de la concentration plasmatique de paroxétine d’environ 55 %. Lors de cette co-administration avec la paroxétine, les concentrations plasmatiques de fosamprénavir/ritonavir étaient similaires aux valeurs de référence issues d’autres études, indiquant que la paroxétine n’avait pas d’effet significatif sur le métabolisme de l’association fosamprénavir/ritonavir. Il n’y a pas de données disponibles sur les effets à long terme de la co-administration de paroxétine et d’une association fosamprénavir/ritonavir au-delà de 10 jours.

    Procyclidine

    L’administration journalière de paroxétine accroît significativement les concentrations plasmatiques de procyclidine. Si des effets anti-cholinergiques sont observés, la dose de procyclidine devra être réduite.

    Anti-convulsivants

    Carbamazépine, phénytoïne, valproate de sodium. L’administration concomitante ne semble pas avoir d’influence sur le profil pharmacocinétique/dynamique chez les patients épileptiques.

    Inhibition du CYP2D6 par la paroxétine

    Comme d’autres antidépresseurs, parmi lesquels d’autres ISRS, la paroxétine inhibe l’isoenzyme CYP2D6 du cytochrome P450 hépatique. L’inhibition de cette isoenzyme peut entraîner l’augmentation des concentrations plasmatiques des médicaments associés métabolisés par elle.

    Ces médicaments comprennent certains antidépresseurs tricycliques (clomipramine, nortriptyline et désipramine), les neuroleptiques de type phénothiazine (ex : perphénazine et thioridazine, voir rubrique 4.3), la rispéridone, l’atomoxetine, certains antiarythmiques de type 1c (ex : propafénone et flécaïnide) et le métoprolol. Il n’est pas recommandé d’utiliser la paroxétine en association avec le métoprolol lorsqu’il est administré dans l’insuffisance cardiaque, en raison d’un index thérapeutique étroit du métoprolol dans cette indication.

    Une interaction pharmacocinétique entre les inhibiteurs du CYP2D6 et le tamoxifène, montrant une diminution de 65-75% des concentrations plasmatiques d’endoxifène, une des formes les plus actives du tamoxifène, a été rapportée dans la littérature. Une diminution de l’efficacité du tamoxifène a été rapportée dans quelques études en cas d’utilisation concomitante de certains antidépresseurs ISRS. Une diminution de l’effet du tamoxifène ne pouvant être exclue, l’association d’un inhibiteur puissant du CYP2D6 (incluant la paroxétine) au tamoxifène doit être, autant que possible, évitée (voir rubrique 4.4).

    Alcool

    Comme avec les autres traitements psychotropes, les boissons alcoolisées sont déconseillées pendant le traitement.

    Anticoagulants oraux

    Une interaction pharmacodynamique peut se produire entre la paroxétine et les anticoagulants oraux. L’administration concomitante de paroxétine avec ces médicaments peut entraîner une augmentation de l’activité anticoagulante et du risque hémorragique. La paroxétine doit donc être utilisée avec prudence chez les patients traités par anticoagulants oraux (voir rubrique 4.4).

    Anti-inflammatoires non stéroïdiens et acide acétylsalicylique, autres agents antiplaquettaires

    Une interaction pharmacodynamique peut se produire entre la paroxétine et les AINS/acide acétylsalicylique. L’administration concomitante de ces médicaments peut augmenter le risque hémorragique (voir rubrique 4.4).

    La prudence est conseillée chez les patients traités par des ISRS en association avec des anticoagulants oraux, des médicaments agissant sur la fonction plaquettaire ou susceptibles d'augmenter le risque de saignement (ex : antipsychotiques atypiques tels que la clozapine, les phénothiazines, la plupart des antidépresseurs tricycliques, l'aspirine, les AINS et les inhibiteurs de la COX-2) ainsi que chez les patients ayant des antécédents d'anomalies de l'hémostase ou souffrant de pathologies qui les prédisposent aux saignements.

    Pravastatine

    Une interaction entre la paroxétine et la pravastatine a été observée dans des études, suggérant que leur co-administration peut entraîner une augmentation de la glycémie. Les patients souffrant de diabète mellitus et traités par paroxétine et par pravastatine peuvent nécessiter un ajustement du dosage de leur traitement oral d’hypoglycémiant et / ou de l’insuline (voir section 4.4).>

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Quelques études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de malformations congénitales, en particulier cardiovasculaires (communication interventriculaire et interauriculaire) chez les enfants de mère traitée par la paroxétine pendant le 1er trimestre de grossesse. Le mécanisme n’est pas connu. Ces données suggèrent que le risque d’avoir un enfant avec une malformation cardiovasculaire est inférieur à 2 % pour une mère exposée à la paroxétine, alors que le taux attendu de ce type d’anomalie est d’environ 1 % dans la population générale.

    La paroxétine ne sera utilisée pendant la grossesse que si elle est strictement nécessaire. Le médecin devra évaluer l’intérêt d’un traitement alternatif chez une femme enceinte ou envisageant de l’être. Une interruption brutale du traitement doit être évitée au cours de la grossesse (voir rubrique 4.2 « Symptômes de sevrage observés lors de l’arrêt de la paroxétine »).

    Une surveillance du nouveau-né devra être effectuée si l’utilisation de la paroxétine est poursuivie jusqu’en fin de grossesse, particulièrement au troisième trimestre.

    Les symptômes suivants peuvent survenir chez le nouveau-né après administration de paroxétine chez la mère pendant le troisième trimestre de la grossesse : détresse respiratoire, cyanose, apnée, convulsions, instabilité de la température, difficulté d’alimentation, vomissements, hypoglycémie, hypotonie, hypertonie, hyperréflexie, tremblements, nervosité, irritabilité, léthargie, pleurs permanents, somnolence et troubles du sommeil. Ces symptômes peuvent être dus soit à des effets sérotoninergiques soit à des symptômes de sevrage. Dans la majorité des cas, ces symptômes surviennent immédiatement ou presque après l’accouchement (moins de 24 heures).

    Des données épidémiologiques semblent indiquer que l’utilisation d’ISRS pendant la grossesse, particulièrement en fin de grossesse, pourrait augmenter le risque d’hypertension artérielle pulmonaire persistante (HTAPP) chez le nouveau-né. Le risque observé était d’environ 5 cas pour 1000 grossesses. Dans la population générale, le risque d’HTAPP chez le nouveau-né est de 1 à 2 cas pour 1000 grossesses.

    Les études chez l’animal ont montré une toxicité sur la reproduction, mais n’indiquent pas d’effets délétères directs sur la grossesse, le développement embryo/fœtal, l’accouchement ou le développement postnatal (voir rubrique 5.3).

    Les données issues d’études observationnelles indiquent un risque accru (moins de 2 fois supérieur) d’hémorragie du post-partum faisant suite à une exposition aux ISRS dans le mois précédant la naissance (voir rubriques 4.4, 4.8).

    Allaitement

    De faibles quantités de paroxétine sont excrétées dans le lait maternel.

    Dans les études publiées, les concentrations sériques des nourrissons allaités étaient indétectables (< 2 ng/ml) ou très faibles (< 4 ng/ml). Aucun signe d’un effet du médicament n’a été observé chez ces nourrissons.

    Aucun effet n’étant attendu, l’allaitement est envisageable.

    Fertilité

    Certaines études cliniques ont démontré que les ISRS (dont la paroxétine) peuvent affecter la qualité du sperme. Cet effet semble réversible à l’arrêt du traitement. Ces études n’ont pas examiné l’impact de cela sur la fertilité mais des modifications de la qualité du sperme peuvent, chez certains hommes, affecter la fertilité.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    L'expérience clinique a montré qu'un traitement par paroxétine n'entraîne pas d'altération des fonctions cognitives ou psychomotrices. Néanmoins, comme avec tout médicament psychoactif, les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines doivent être mis en garde concernant leur aptitude à conduire un véhicule ou à utiliser des machines.

    Bien que la paroxétine n'augmente pas les atteintes mentales et motrices causées par l'alcool, l'utilisation concomitante de la paroxétine et de l'alcool est déconseillée.

    4.8. Effets indésirables  

    Certains des effets indésirables listés ci-dessous peuvent diminuer en intensité et en fréquence en cas de poursuite du traitement et ne nécessitent pas, en général, l’arrêt du traitement.

    Les effets indésirables sont listés ci-dessous par système organe et fréquence.

    Les fréquences sont définies comme suit : très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1 000, < 1/100), rares (≥ 1/10 000, < 1/1 000) et très rares (< 1/10 000), incluant des observations isolées.

    Troubles hématologiques et du système lymphatique

    Peu fréquents : saignements anormaux, principalement cutanéo-muqueux (surtout ecchymoses).

    Très rare : thrombocytopénie.

    Troubles du système immunitaire

    Très rare : sévères et potentiellement fatales : réactions allergiques (incluant réactions anaphylactiques et œdème de Quincke).

    Troubles endocriniens

    Très rare : syndrome de sécrétion inappropriée de l’hormone anti-diurétique (SIADH).

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Fréquent : augmentation de la cholestérolémie, diminution de l’appétit.

    Peu fréquent : une altération du contrôle glycémique a été rapportée chez les patients diabétiques (voir section 4.4).

    Rare : hyponatrémie. La plupart des cas ont été décrits chez des patients âgés et sont parfois dus à un syndrome de sécrétion inappropriée de l’hormone anti-diurétique (SIADH).

    Troubles psychiatriques

    Fréquents : somnolence, insomnie, agitation, rêves anormaux (y compris cauchemars).

    Peu fréquents : confusion, hallucinations.

    Rares : réactions maniaques, anxiété, dépersonnalisation, attaques de panique, akathisie (voir rubrique 4.4).

    Fréquence indéterminée :

    · idées et comportements suicidaires.

    Des cas d’idées et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par la paroxétine ou peu après son arrêt (voir rubrique 4.4). Ces symptômes peuvent également être dus à la pathologie sous-jacente.

    · Agression

    · Bruxisme

    Troubles du système nerveux

    Fréquents : sensations vertigineuses, tremblements, céphalées, difficultés de concentration.

    Peu fréquents : syndromes extrapyramidaux.

    Rares : convulsions, syndrome des jambes sans repos.

    Très rare : syndrome sérotoninergique (les symptômes peuvent inclure agitation, confusion, hypersudation, hallucinations, hyperréflexie, myoclonie, frissons, tachycardie et tremblements).

    Des syndromes extra-pyramidaux incluant des dyskinésies bucco-faciales ont été rapportés chez des patients ayant parfois des mouvements anormaux sous-jacents ou chez des patients traités par des neuroleptiques.

    Troubles oculaires

    Fréquent : vision trouble.

    Peu fréquent : mydriase (voir rubrique 4.4).

    Très rare : glaucome aigu.

    Troubles de l’oreille et du labyrinthe

    Fréquence indéterminée : acouphènes.

    Troubles cardiaques

    Peu fréquent : tachycardie sinusale.

    Rare : bradycardie.

    Troubles vasculaires

    Peu fréquents : élévations ou diminutions transitoires de la pression artérielle, hypotension orthostatique.

    Des cas d’élévations ou de diminutions transitoires de la pression artérielle ont été rapportés à la suite d’un traitement par la paroxétine, habituellement chez des patients ayant une hypertension artérielle ou une anxiété préexistante.

    Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

    Fréquent : bâillements.

    Troubles gastro-intestinaux

    Très fréquent : nausées.

    Fréquents : constipation, diarrhée, vomissements, sécheresse buccale.

    Très rares : saignements gastro-intestinaux.

    Fréquence indéterminée : colite microscopique

    Troubles hépato-biliaires

    Rare : élévation des enzymes hépatiques.

    Très rare : atteintes hépatiques (telles que hépatites, parfois associées à un ictère et/ou une insuffisance hépatocellulaire).

    Des cas d’élévation d’enzymes hépatiques ont été rapportés. Très rarement, des cas d’hépatites, parfois associées à un ictère et/ou une insuffisance hépatocellulaire ont été rapportés après la commercialisation de la paroxétine. En cas d’élévation prolongée des résultats des tests de la fonction hépatique, l’arrêt du traitement doit être envisagé.

    Troubles cutanés et du tissu sous-cutané

    Fréquent : hypersudation.

    Peu fréquents : éruption cutanée, prurit.

    Très rares : réactions cutanées graves (y compris érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique ou syndrome de Lyell), urticaire, réactions de photosensibilisation.

    Troubles du rein et des voies urinaires

    Peu fréquent : rétention urinaire, incontinence urinaire.

    Troubles des organes de reproduction et du sein

    Très fréquent : dysfonction sexuelle.

    Rare : hyperprolactinémie/galactorrhée.

    Très rare : priapisme.

    Fréquence indéterminée : hémorragie du post-partum*.

    * Cet événement a été rapporté pour la classe thérapeutique des ISRS (voir rubriques 4.4, 4.6).

    Troubles musculo-squelettiques et systémiques

    Rare : arthralgies, myalgies.

    Des études épidémiologiques, menées principalement chez des patients âgés de 50 ans et plus, indiquent une augmentation du risque de fractures chez les patients qui prennent des ISRS et des antidépresseurs tricycliques. Le mécanisme entrainant ce risque n’est pas connu.

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Fréquents : asthénie, prise de poids.

    Très rares : œdèmes périphériques.

    SYMPTOMES DE SEVRAGE A L’ARRET DU TRAITEMENT

    Fréquents : sensations vertigineuses, troubles sensoriels, troubles du sommeil, anxiété, céphalées.

    Peu fréquents : agitation, nausées, tremblements, confusion, hypersudation, instabilité émotionnelle, troubles visuels, palpitations, diarrhée, irritabilité.

    L’arrêt du traitement par la paroxétine, particulièrement quand il est brutal, entraîne fréquemment des symptômes de sevrage.

    Ont été observés : sensations vertigineuses, troubles sensoriels (incluant paresthésies et sensations à type de décharges électriques et acouphènes), troubles du sommeil (incluant rêves intenses), agitation ou anxiété, nausées, tremblements, confusion, hypersudation, céphalées, diarrhée, palpitations, instabilité émotionnelle, irritabilité et troubles visuels.

    Généralement ces effets sont d’intensité légère à modérée et spontanément résolutifs ; cependant, chez certains patients, ils peuvent être sévères et/ou prolongés.

    Il est donc recommandé de diminuer progressivement les doses de paroxétine lorsque le traitement n’est plus nécessaire (voir rubriques 4.2 et 4.4).

    Population pédiatrique

    EFFETS INDESIRABLES AU COURS DES ESSAIS CLINIQUES PEDIATRIQUES

    Les évènements indésirables suivants ont été observés :

    Une augmentation des comportements suicidaires (y compris des tentatives de suicides et des pensées suicidaires), des comportements auto-agressifs et une hostilité plus importante. Des pensées suicidaires et des tentatives de suicide ont été principalement observées dans le cadre d’études cliniques portant sur des adolescents présentant un trouble dépressif majeur. Une hostilité accrue survenait en particulier chez des enfants présentant des troubles obsessionnels compulsifs et principalement chez des enfants de moins de 12 ans.

    Autres évènements observés : diminution de l’appétit, tremblements, transpiration excessive, hyperkinésie, agitation, labilité émotionnelle (y compris pleurs et humeur fluctuante), évènements indésirables en relation avec des saignements, principalement au niveau de la peau et des muqueuses.

    Les évènements observés après l’arrêt / la diminution de la paroxétine sont les suivants : labilité émotionnelle (y compris pleurs, modifications de l’humeur, auto-agressivité, pensées suicidaires et tentatives de suicide), nervosité, sensations vertigineuses, nausées et douleurs abdominales (voir la rubrique 4.4 : Mises en garde spéciales et précautions d’emploi).

    Voir la rubrique 5.1 pour de plus amples informations sur les études cliniques pédiatriques.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes et signes

    Les informations disponibles sur les cas de surdosage à la paroxétine démontrent qu'il existe une marge de sécurité importante.

    Lors de surdosages avec la paroxétine, à côté des symptômes mentionnés en rubrique 4.8, les symptômes suivants ont été observés : vomissements, fièvre et contractions musculaires involontaires. Les patients se sont généralement rétablis sans séquelles sérieuses, même dans les cas où des doses allant jusqu'à 2000 mg avaient été prises, seules. Des effets tels que coma ou modifications de l'ECG, d'évolution très rarement fatale, ont été rapportés occasionnellement, généralement en cas de polyintoxications avec d'autres médicaments psychotropes, voire de l'alcool.

    Traitement

    Il n'existe pas d'antidote spécifique de la paroxétine.

    Le traitement comporte les mêmes mesures générales que pour tout surdosage avec des antidépresseurs. Lorsque cela est approprié, l'estomac devra être vidé, soit par induction de vomissements, soit par lavage ou les deux. Le traitement pourra être complété par l'administration répétée de charbon activé, 20 à 30 g toutes les 4 à 6 heures pendant les 24 heures suivant le surdosage.

    Une surveillance régulière des constantes vitales et une observation étroite des patients sont indiquées.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : antidépresseur - Inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine, code ATC : N06AB05.

    La paroxétine est un inhibiteur puissant et sélectif de la recapture de la 5-hydroxytryptamine (5HT, sérotonine). Son action antidépressive et son efficacité dans le traitement des Troubles Obsessionnels Compulsifs, du trouble Anxiété Sociale/Phobie Sociale, du trouble Anxiété Généralisée, de l’Etat de stress post-traumatique et du trouble Panique semblent être dues à son inhibition spécifique de la recapture de la sérotonine dans les neurones cérébraux.

    La paroxétine n’est pas chimiquement apparentée aux antidépresseurs tricycliques, tétracycliques et autres antidépresseurs disponibles.

    La paroxétine a une faible affinité pour les récepteurs muscariniques cholinergiques et les études effectuées sur l’animal n’ont montré qu’une faible activité anticholinergique.

    En relation avec cette action sélective, des études in vitro ont montré que, contrairement à la plupart des antidépresseurs tricycliques, la paroxétine a peu d’affinité pour les récepteurs alpha 1, alpha 2, et bêta adrénergiques, dopaminergiques (D2), 5HT1 apparentés, 5-HT2 et histaminergiques (H1). Cette absence d’interaction avec les récepteurs post-synaptiques in vitro est corroborée par des études in vivo qui démontrent l’absence d’effet dépresseur sur le système nerveux central ainsi que de propriétés hypotensives.

    Effets pharmacodynamiques

    La paroxétine n’altère pas les fonctions psychomotrices et ne potentialise pas les effets dépresseurs de l’éthanol.

    Comme avec les autres ISRS, la paroxétine entraîne des symptômes de stimulation excessive des récepteurs à la sérotonine lorsqu’elle est administrée chez l’animal ayant reçu au préalable des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) ou du tryptophane.

    Les études comportementales et électroencéphalographiques (EEG) montrent que la paroxétine est faiblement activatrice à des doses généralement supérieures à celles entraînant l’inhibition de la recapture de la sérotonine. Ces propriétés activatrices ne sont pas de nature amphétaminique.

    Les études chez l’animal indiquent que la paroxétine est bien tolérée au niveau cardiovasculaire. Chez le volontaire sain, la paroxétine n’entraîne pas de modification cliniquement significative de la pression artérielle, de la fréquence cardiaque et de l’électrocardiogramme.

    Contrairement aux antidépresseurs qui inhibent la recapture de la noradrénaline, les études indiquent que la paroxétine a une faible propension à inhiber les effets anti-hypertenseurs de la guanéthidine.

    Dans le traitement des troubles dépressifs, la paroxétine montre une efficacité comparable aux antidépresseurs standards.

    La paroxétine peut avoir un intérêt thérapeutique chez les patients ne répondant pas aux thérapeutiques standards.

    La prise matinale de la paroxétine n’a pas d’effet préjudiciable sur la qualité ou la durée du sommeil.

    De plus, les patients sont susceptibles d’améliorer leur sommeil quand ils répondent au traitement par la paroxétine.

    Analyse de la suicidalité chez l’adulte

    Une analyse spécifique des études comparant la paroxétine à un placebo chez des adultes présentant des troubles psychiatriques a montré une fréquence de comportement suicidaire plus élevée chez les jeunes adultes (âgés de 18 à 24 ans) traités par paroxétine que chez ceux recevant un placebo (2,19 % vs 0,92 %). Aucune différence de ce type n’a été observée dans les groupes de sujets plus âgés. Chez les adultes présentant un épisode dépressif majeur (tous âges confondus), une augmentation de la fréquence des comportements suicidaires a été observée chez les patients traités par paroxétine, par rapport à ceux recevant un placebo (0,32 % vs 0,05 %) ; tous les événements observés étaient des tentatives de suicide. Cependant, la majorité des tentatives observées sous paroxétine (8 sur 11) concernaient des adultes plus jeunes (voir aussi rubrique 4.4).

    Dose réponse

    Dans les études à dose fixe, la courbe de dose-réponse est aplatie, suggérant l’absence de bénéfice à utiliser des doses supérieures aux doses recommandées en termes d’efficacité. Cependant, quelques données cliniques suggèrent que l’augmentation des doses pourrait être bénéfique chez certains patients.

    Efficacité long terme

    L’efficacité à long terme de la paroxétine dans la dépression a été démontrée dans une étude de maintien d’efficacité sur 52 semaines (suivant un schéma de type « prévention des rechutes ») : 12 % des patients recevant de la paroxétine (20-40 mg par jour) ont rechuté versus 28 % des patients dans le bras placebo.

    L’efficacité à long terme de la paroxétine dans les troubles obsessionnels compulsifs a été démontrée par 3 études de maintien d’efficacité sur 24 semaines, de type « prévention des rechutes ». L’une des 3 études a montré une différence significative entre la proportion des rechutes sous paroxétine (38 %) et celle sous placebo (59 %).

    L’efficacité à long terme de la paroxétine dans le traitement du trouble Panique a été démontrée par une étude de maintien d’efficacité sur 24 semaines de type « prévention des rechutes » : 5 % des patients sous paroxétine (10-40 mg) ont rechuté versus 30 % des patients sous placebo. Cela a été confirmé dans une étude de maintien d’efficacité sur 36 semaines.

    L’efficacité à long terme de la paroxétine dans le traitement du trouble Anxiété Sociale, du trouble Anxiété Généralisée et de l’Etat de stress post-traumatique n’a pas été suffisamment démontrée.

    Effets indésirables au cours des essais cliniques pédiatriques

    Au cours d’essais cliniques à court terme (jusqu’à 10-12 semaines) chez l’enfant et l’adolescent, les effets indésirables suivants ont été observés chez les patients traités par la paroxétine, avec une fréquence ≥ 2 % et au moins deux fois supérieure à celle observée dans le groupe placebo : augmentation des comportements suicidaires (incluant tentatives de suicide et pensées suicidaires), comportements auto-agressifs et hostilité accrue. Pensées suicidaires et tentatives de suicide ont été principalement observées au cours des essais cliniques chez des adolescents atteints d’épisodes dépressifs majeurs. L’augmentation de l’hostilité a notamment été observée chez les enfants présentant des troubles obsessionnels compulsifs en particulier chez les enfants de moins de 12 ans. Les autres effets indésirables observés plus souvent dans le groupe paroxétine comparativement au groupe placebo étaient : diminution de l’appétit, tremblement, hypersudation, hyperkinésie, agitation, labilité émotionnelle (incluant pleurs et fluctuations de l’humeur).

    Dans les études comportant un schéma d’arrêt progressif du traitement, les symptômes rapportés durant la phase de réduction de posologie ou à l’arrêt du traitement, avec une fréquence ≥ à 2 % et au moins double de celle observée dans le groupe placebo étaient : labilité émotionnelle (incluant pleurs, fluctuations de l’humeur, auto-agressivité, pensées suicidaires et tentatives de suicide), nervosité, sensations vertigineuses, nausées et douleurs abdominales (voir rubrique 4.4).

    Dans cinq études en groupes parallèles comportant une durée de traitement allant de 8 semaines à 8 mois, des évènements indésirables en relation avec des saignements touchant principalement la peau et les muqueuses, ont été observés chez des patients traités par la paroxétine à une fréquence de 1,74 %, tandis que leur fréquence dans le groupe traité par placebo était de 0,74 %.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    La paroxétine est bien absorbée par voie orale et subit un effet de premier passage hépatique. En raison de cet effet, la quantité de paroxétine présente dans la circulation systémique est inférieure à celle absorbée par le tractus gastro-intestinal. Une saturation partielle de l'effet de premier passage hépatique et une diminution de la clairance plasmatique surviennent quand l'exposition de l'organisme au produit augmente après prise de doses uniques plus élevées ou de doses répétées.

    Il en résulte une augmentation disproportionnée des concentrations plasmatiques, entraînant des paramètres pharmacocinétiques non constants et par conséquent, une cinétique non linéaire du produit. Cependant, cette non-linéarité est généralement faible et limitée aux sujets présentant des taux plasmatiques bas lors de l'administration de faibles doses.

    Les concentrations plasmatiques à l'équilibre sont atteintes après 7 à 14 jours de traitement avec les formes à libération immédiate ou prolongée et les paramètres restent stables lors d'un traitement à long terme.

    Distribution

    La paroxétine est très largement distribuée dans les tissus et les résultats de pharmacocinétique montrent que seulement 1% de la paroxétine absorbée reste dans le compartiment plasmatique.

    Environ 95% de la paroxétine présente est fixée aux protéines plasmatiques aux concentrations thérapeutiques.

    Aucune corrélation n'a été démontrée entre les concentrations plasmatiques de paroxétine et les effets cliniques observés (effets indésirables et efficacité).

    Chez l'animal, de faibles quantités passent dans le lait maternel et chez le fœtus.

    Métabolisme

    Les principaux métabolites de la paroxétine sont des produits polaires et conjugués d'oxydation et de méthylation, facilement éliminés. Considérant leur faible activité pharmacologique, il est peu probable qu'ils contribuent aux effets thérapeutiques de la paroxétine.

    Le métabolisme de la paroxétine ne compromet pas l'action sélective de la paroxétine sur la recapture de la sérotonine.

    Elimination

    L'élimination urinaire de la paroxétine sous forme inchangée représente généralement moins de 2 % de la dose initiale tandis que celle des métabolites atteint environ 64 %. Environ 36 % de la dose, dont moins de 1 % est sous forme inchangée, est éliminée dans les fèces, probablement par voie biliaire.

    L'élimination de la paroxétine s'effectue donc presque entièrement sous forme métabolisée.

    L'élimination des métabolites est biphasique : elle résulte initialement du premier passage hépatique, puis d'une élimination systémique de la paroxétine.

    La demi-vie d'élimination est variable, mais généralement de 24 heures.

    Populations particulières

    Sujets âgés, sujets insuffisants rénaux/hépatiques

    Chez les sujets âgés, les insuffisants rénaux sévères et les insuffisants hépatiques, on observe une augmentation des concentrations plasmatiques de paroxétine, qui demeurent cependant dans les limites de celles observées chez les sujets adultes sains.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Des études de toxicologie ont été conduites chez le singe rhésus et chez le rat albinos ; dans les 2 espèces, les voies métaboliques sont similaires à celles décrites chez l’homme. Comme cela est attendu avec les amines lipophiles (incluant les antidépresseurs tricycliques), une phospholipidose a été observée chez le rat. Aucune phospholipidose n’a été décrite chez les primates lors d’études ayant duré jusqu’à un an, à des doses 6 fois supérieures aux doses thérapeutiques recommandées.

    Carcinogénèse : la paroxétine n’a pas montré d’effet carcinogène lors d’études réalisées sur 2 ans chez le rat et la souris.

    Génotoxicité : aucun effet génotoxique n’a été observé au cours de tests réalisés in vitro et in vivo.

    Les études de toxicité sur la reproduction, menées chez le rat ont montré un effet de la paroxétine sur la fertilité des mâles et des femelles. Chez les rats, un accroissement de la mortalité des jeunes et un retard d’ossification ont été observés. Ces derniers effets sont probablement liés à une toxicité maternelle, et pas à une toxicité directe sur le fœtus/nouveau-né.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Hydrogénophosphate de calcium anhydre, carboxyméthylamidon sodique, stéarate de magnésium.

    Pelliculage : hypromellose, dioxyde de titane (E 171), oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172), lactose monohydraté, macrogol 4000.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    10, 14, 15, 20, 28, 30, 56, 60 et 100 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium)

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières pour l’élimination

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    CHIESI SAS

    17 AVENUE DE L’EUROPE

    92270 BOIS-COLOMBES

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 360 112 5 0 : 14 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 360 113 1 1 : 28 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 564 272 0 8 : 56 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    {JJ mois AAAA}

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 05/01/2021

    Dénomination du médicament

    DIVARIUS 20 mg, comprimé pelliculé sécable

    Paroxétine (sous forme de mésilate de paroxétine)

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que DIVARIUS 20 mg, comprimé pelliculé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre DIVARIUS 20 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    3. Comment prendre DIVARIUS 20 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver DIVARIUS 20 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - code ATC : N06AB05.

    DIVARIUS est un traitement destiné aux adultes souffrant de dépression et/ou de troubles anxieux.

    Les troubles anxieux dans lesquels DIVARIUS peut être prescrit sont les suivants :

    · troubles obsessionnels compulsifs (pensées répétitives, obsessionnelles avec comportement incontrôlable)

    · trouble panique (attaques de panique, y compris celles causées par la peur des lieux publics, l'agoraphobie)

    · trouble anxiété sociale (peur ou rejet de situations où vous devez être en société)

    · état de stress post-traumatique (anxiété causée par un événement traumatique)

    · anxiété généralisée.

    DIVARIUS appartient à la classe de médicaments appelés Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine (ISRS).

    Les personnes souffrant de dépression ou d'anxiété présentent un taux de sérotonine (substance présente dans le cerveau) diminué.

    Le mécanisme d'action de DIVARIUS et des autres ISRS n'est pas complètement connu, mais ils augmenteraient le taux de sérotonine dans le cerveau.

    Bien traiter votre dépression ou votre trouble anxieux est important pour vous aider à vous sentir mieux.

    Ne prenez jamais DIVARIUS 20 mg, comprimé pelliculé sécable :

    · si vous prenez ou avez pris au cours des 2 dernières semaines un médicament appelé IMAO (inhibiteur de la monoamine oxydase, incluant le moclobémide et le chlorure de méthylthioninium (bleu de méthylène)). Votre médecin vous dira comment débuter le traitement avec la paroxétine une fois que vous aurez arrêté le traitement par IMAO.

    · si vous prenez un anti-psychotique appelé thioridazine ou un anti-psychotique appelé pimozide.

    · si vous êtes allergique (hypersensible) à la paroxétine ou à l’un des autres composants de DIVARIUS.

    Si vous êtes concerné par l’un de ces points, ne prenez pas DIVARIUS et informez-en votre médecin.

    Avertissements et précautions

    Faites attention avec DIVARIUS 20 mg, comprimé pelliculé sécable. Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre DIVARIUS 20 mg, comprimé pelliculé sécable :

    · si vous prenez un autre traitement (voir rubrique ci-dessous « Prise ou utilisation d’autres médicaments »).

    · si vous prenez du tamoxifène pour traiter un cancer du sein. DIVARIUS pouvant diminuer l’efficacité du tamoxifène, votre médecin pourra préférer un autre traitement antidépresseur.

    · si vous avez des problèmes de reins, de foie ou de cœur.

    · si vous souffrez d’épilepsie ou si vous avez eu dans le passé des convulsions ou des crises.

    · si vous avez déjà eu un épisode « maniaque » (excitation incontrôlable et hyperactivité).

    · si vous avez eu une sismothérapie (électrochoc).

    · si vous avez des troubles de la coagulation, des ecchymoses (bleus) ou si vous saignez facilement, ou si vous prenez un médicament qui peut augmenter les saignements comme la warfarine, des antipsychotiques comme la perphénazine ou la clozapine, des antidépresseurs tricycliques, des médicaments contre la douleur ou l’inflammation appelés Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’aspirine, l’ibuprofène, le célécoxib, l’étodolac, le diclofénac, le méloxicam.

    · si vous êtes diabétique.

    · si vous suivez un régime pauvre en sel.

    · si vous souffrez de glaucome (hypertension au niveau de l’œil).

    · si vous êtes enceinte ou envisagez de l’être ou si vous allaitez (voir rubriques « Grossesse » et « Allaitement »).

    · si vous avez moins de 18 ans (voir rubrique ci-dessous « Utilisation chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans »).

    Les médicaments comme DIVARIUS (appelés ISRS) pourraient causer des symptômes de dysfonction sexuelle (voir rubrique 4). Dans certains cas, ces symptômes se sont prolongés après l’arrêt du traitement.

    Enfants et adolescents

    DIVARIUS ne doit habituellement pas être utilisé chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans.

    Les patients de moins de 18 ans présentent un risque accru d’effets indésirables tels que tentative de suicide, pensées suicidaires ou comportement hostile (comportement agressif, d’opposition et colère) lorsqu’ils sont traités par DIVARIUS.

    Néanmoins, il est possible que votre médecin décide de prescrire DIVARIUS à des patients de moins de 18 ans si il/elle décide que c’est dans l’intérêt du patient.

    Si votre médecin vous a prescrit (ou à votre enfant) DIVARIUS et que vous désirez en discuter avec lui, adressez-vous à lui. Vous devez informer votre médecin si l’un des symptômes ci-dessus apparaît ou s’aggrave lors de la prise de DIVARIUS par un patient de moins de 18 ans.

    Dans cette tranche d’âge, la sécurité à long terme de DIVARIUS concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental n’a pas encore été établie.

    Dans les études chez des patients de moins de 18 ans, les effets secondaires fréquents qui affectaient moins de 1 enfant/adolescent sur 10 étaient les suivants : augmentation des pensées suicidaires et des tentatives de suicide, agressivité envers soi-même, comportement hostile, agressif ou inamical, manque d’appétit, tremblements, transpiration excessive, hyperactivité, agitation, des fluctuations de l’humeur et accès de pleurs et des ecchymoses ou des saignements inhabituels (par exemple des saignements de nez).

    Dans ces études, les symptômes décrits ci-dessus ont également affecté les enfants et adolescents qui avaient reçu du placebo, mais à une fréquence moindre.

    Dans ces études, certains patients de moins de 18 ans ont présenté des effets indésirables lors de la diminution de doses ou de l’arrêt de DIVARIUS. Ces effets étaient similaires à ceux observés chez l’adulte à l’arrêt de DIVARIUS (Voir rubrique 3 « Comment prendre DIVARIUS 20 mg, comprimé pelliculé sécable ?»).

    De plus, les patients de moins de 18 ans ont présenté assez fréquemment (moins de 1 patient sur 10) des douleurs abdominales, une nervosité, et des fluctuations de l’humeur (accès de pleurs, agressivité envers soi-même, pensées suicidaires et tentatives de suicide)

    Idées suicidaires et aggravation de votre dépression ou de votre trouble anxieux

    Si vous souffrez de dépression et/ou de troubles anxieux, vous pouvez parfois avoir des idées d’auto-agression (agression envers vous-même) ou de suicide. Ces manifestations peuvent être majorées au début d’un traitement par antidépresseur, car ce type de médicament n’agit pas tout de suite mais seulement après 2 semaines ou plus de traitement.

    Vous êtes plus susceptible de présenter ce type de manifestations dans les cas suivants :

    · si vous avez déjà eu des idées suicidaires ou d’auto-agression dans le passé,

    · si vous êtes un jeune adulte. Les études cliniques ont montré que le risque de comportement suicidaire était accru, chez les adultes de moins de 25 ans présentant une maladie psychiatrique et traités par antidépresseur.

    Si vous avez des idées suicidaires ou d’auto-agression, contactez immédiatement votre médecin ou allez directement à l’hôpital.

    Vous pouvez vous faire aider par un ami ou un parent, en lui expliquant que vous êtes dépressif ou que vous souffrez d’un trouble anxieux, et en lui demandant de lire cette notice. Vous pouvez lui demander de vous signaler s’il pense que votre dépression ou votre anxiété s’aggrave, ou s’il s’inquiète d’un changement dans votre comportement.

    Effets indésirables importants observés avec DIVARIUS

    Des patients traités par DIVARIUS développent une réaction appelée akathisie, qui comprend le fait de se sentir agité et de ne pas pouvoir rester assis ou debout tranquillement. D’autres développent un syndrome sérotoninergique, comportant certains ou la totalité des symptômes suivants : confusion mentale, agitation, transpiration, tremblement, frissons, hallucinations (vision ou sons étranges), contractions involontaires des muscles ou rythme cardiaque accéléré. Si vous remarquez un de ces symptômes, contactez votre médecin. Pour plus d’information sur les effets indésirables de DIVARIUS, lire ci-dessous la rubrique 4. « Quels sont les effets indésirables éventuels ? ».

    Autres médicaments et DIVARIUS 20 mg, comprimé pelliculé sécable

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Certains médicaments peuvent modifier l’action de DIVARIUS, et augmenter le risque d’effets secondaires. DIVARIUS 20 mg, comprimé pelliculé sécable peut également modifier l’action d’autres médicaments.

    Les médicaments connus pour interagir avec DIVARIUS 20 mg, comprimé pelliculé sécable sont :

    · des médicaments appelés inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO, incluant le moclobémide et le chlorure de méthylthioninium (bleu de méthylène)),

    · la thioridazine ou le pimozide, qui sont des médicaments anti-psychotiques,

    · l’aspirine, l’ibuprofène et d’autres médicaments appelés AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) comme le célécoxib, l’étodolac, le diclofénac et le méloxicam, utilisés contre la douleur et l’inflammation,

    · le tramadol et le péthidine, des médicaments contre la douleur,

    · des médicaments appelés triptans, comme le sumatriptan, indiqués pour traiter la migraine,

    · d’autres antidépresseurs incluant des ISRS et des antidépresseurs tricycliques comme la clomipramine, la nortriptyline et la désipramine,

    · un complément alimentaire appelé tryptophane,

    · des médicaments tels que le lithium, la rispéridone, le perphénazine, la clozapine (appelés anti-psychotiques) utilisés pour traiter certaines affections psychiatriques,

    · le fentanyl, utilisé en anesthésie ou pour traiter les douleurs chroniques,

    · l’association fosamprénavir et ritonavir, utilisé pour le traitement de l’infection à VIH,

    · le millepertuis,

    · le phénobarbital, la phénytoïne, le valproate de sodium ou la carbamazépine utilisés pour traiter l’épilepsie,

    · l’atomoxétine, qui est utilisée dans les troubles de l’attention avec hyperactivité,

    · la procyclidine, qui est utilisée dans le traitement de la maladie de Parkinson ou d’autres tremblements,

    · la warfarine ou d’autres médicaments appelés anticoagulants, utilisés pour fluidifier le sang,

    · la propafénone, la flécaïnide, médicaments utilisés dans les troubles du rythme cardiaque (arythmie),

    · le métoprolol, un bêta-bloquant pour traiter l’hypertension et d’autres problèmes cardiaques,

    · la pravastatine pour traiter un taux élevé de cholestérol,

    · la rifampicine, utilisée pour traiter la tuberculose et la lèpre,

    · le linézolide, un antibiotique,

    · le tamoxifène, utilisé pour le traitement du cancer du sein.

    Contactez votre médecin si vous prenez ou avez pris récemment un médicament de cette liste, et si vous n’en avez pas encore discuté avec lui. La dose de DIVARIUS 20 mg, comprimé pelliculé sécable pourra éventuellement être modifiée ou un autre traitement pourra vous être prescrit.

    DIVARIUS 20 mg, comprimé pelliculé sécable avec des aliments, boissons et de l’alcool

    Ne prenez pas de boissons alcoolisées pendant votre traitement par DIVARIUS. L'alcool peut aggraver les effets secondaires. La prise de DIVARIUS le matin avec le repas réduira le risque de nausée.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Grossesse

    Prévenez votre médecin dès que possible si vous êtes enceinte, si vous pensez l’être ou si vous avez un projet de grossesse. Chez les nourrissons dont les mères avaient pris DIVARIUS durant les premiers mois de la grossesse, quelques études ont montré une augmentation du risque de malformations à la naissance, en particulier cardiaques. Dans la population générale, le risque d’anomalie cardiovasculaire à la naissance est de 1%. Ce risque augmente jusqu’à 2% chez les mères ayant pris DIVARIUS. Si vous êtes enceinte, votre médecin et vous-même déciderez s’il est préférable pour vous de changer de traitement et d’arrêter progressivement ou de continuer DIVARIUS.

    Assurez-vous que votre médecin ou la sage-femme soit informé que vous prenez DIVARIUS.

    Si DIVARIUS est utilisé pendant la grossesse, particulièrement à la fin, DIVARIUS peut augmenter le risque de survenue de maladie grave chez les nouveau-nés, appelée risque d’hypertension pulmonaire persistante chez le nouveau-né. Dans ce cas, la pression du sang dans les vaisseaux entre le cœur et les poumons du nouveau-né est trop élevée. Si vous prenez DIVARIUS durant les 3 derniers mois de grossesse, votre nouveau-né peut également présenter d’autres symptômes, habituellement dans les 24 heures suivant la naissance. Ces symptômes sont :

    · difficulté respiratoire,

    · coloration violacée de la peau, des lèvres ou des ongles, ou difficulté de régulation de la température,

    · vomissements ou difficultés d’alimentation,

    · somnolence ou grande fatigue, sommeil perturbé ou pleurs permanents,

    · rigidité ou hypotonie,

    · nervosité, irritabilité, tremblements, convulsions.

    Si votre bébé présente l’un de ces symptômes, ou si vous vous interrogez sur la santé de votre bébé, parlez-en à votre médecin ou à la sage-femme. Ils vous indiqueront ce qu’il faut faire.

    Si vous prenez DIVARIUS en fin de grossesse, il peut y avoir un risque accru de saignement vaginal abondant peu après la naissance, en particulier si vous avez un antécédent de troubles hémorragiques. Votre médecin ou votre sage-femme doit être informé(e) que vous prenez DIVARIUS pour qu’il/elle puisse vous conseiller.

    Allaitement

    DIVARIUS passe dans le lait en très faible quantité.

    Si vous prenez DIVARIUS demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant d’allaiter. Vous et votre médecin pourrez décider d’allaiter pendant votre traitement par DIVARIUS.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Fertilité

    Des médicaments tels que DIVARIUS peuvent réduire la qualité de votre sperme. Bien qu’on ne connaisse pas l’impact de cet effet sur la fertilité, cette dernière peut être réduite chez certains hommes pendant la prise de DIVARIUS.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Les effets indésirables possibles de DIVARIUS incluent vertiges, confusion, somnolence ou vision trouble.Si vous présentez ces effets secondaires, ne conduisez pas ou n'utilisez pas de machine.

    DIVARIUS 20 mg, comprimé pelliculé sécable contient du lactose monohydraté.

    Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Posologie

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les instructions de cette notice ou les indications de votre médecin. Votre médecin décidera quelle quantité de DIVARIUS vous devez prendre chaque jour. Vérifiez auprès de votre médecin ou votre pharmacien en cas de doute.

    La dose journalière de DIVARIUS recommandée dans le traitement de la dépression, de l'anxiété et de l'état de stress post-traumatique est de 20 mg. Pour le traitement du trouble panique ou des troubles obsessionnels compulsifs, la dose journalière recommandée est de 40 mg.

    Cependant, votre médecin peut vous faire commencer le traitement par une dose plus faible et augmenter progressivement jusqu'à la dose journalière recommandée.

    Généralement, la plupart des adultes prennent entre 20 et 50 mg de DIVARIUS par jour en fonction de leur réponse au traitement. Pour le traitement des attaques de panique ou des troubles obsessionnels compulsifs votre médecin peut augmenter progressivement la dose jusqu'à 60 mg par jour.

    Si vous avez plus de 65 ans, la dose maximale recommandée est de 40 mg par jour.

    Si vous avez un problème rénal sévère ou de foie, votre médecin pourra vous prescrire une dose plus faible.

    Prenez votre médicament de préférence lors du repas (par exemple le matin au cours du petit déjeuner).

    Avaler les comprimés avec un verre d'eau (sans les mâcher).

    Votre médecin vous indiquera la durée (plusieurs mois ou plus) pendant laquelle vous devrez prendre DIVARIUS.

    Utilisation chez les enfants et les adolescents

    DIVARIUS ne doit habituellement pas être utilisé chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans.

    Les patients de moins de 18 ans présentent un risque accru d’effets indésirables tels que tentative de suicide, pensées suicidaires ou comportement hostile (comportement agressif, d’opposition et colère) lorsqu’ils sont traités par DIVARIUS.

    Néanmoins, il est possible que votre médecin décide de prescrire DIVARIUS à des patients de moins de 18 ans si il/elle décide que c’est dans l’intérêt du patient.

    Si votre médecin vous a prescrit (ou à votre enfant) DIVARIUS et que vous désirez en discuter avec lui, adressez-vous à lui. Vous devez informer votre médecin si l’un des symptômes ci-dessus apparaît ou s’aggrave lors de la prise de DIVARIUS par un patient de moins de 18 ans.

    Dans cette tranche d’âge, la sécurité à long terme de DIVARIUS concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental n’a pas encore été établie.

    Dans les études chez des patients de moins de 18 ans, les effets secondaires fréquents qui affectaient moins de 1 enfant/adolescent sur 10 étaient les suivants : augmentation des pensées suicidaires et des tentatives de suicide, agressivité envers soi-même, comportement hostile, agressif ou inamical, manque d’appétit, tremblements, transpiration excessive, hyperactivité, agitation, des fluctuations de l’humeur et accès de pleurs et des ecchymoses ou des saignements inhabituels (par exemple des saignements de nez).

    Dans ces études, les symptômes décrits ci-dessus ont également affecté les enfants et adolescents qui avaient reçu du placebo, mais à une fréquence moindre.

    Dans ces études, certains patients de moins de 18 ans ont présenté des effets indésirables lors de la diminution de doses ou de l’arrêt de DIVARIUS. Ces effets étaient similaires à ceux observés chez l’adulte à l’arrêt de DIVARIUS (Voir rubrique 3 « Comment prendre DIVARIUS 20 mg, comprimé pelliculé sécable ?»).

    De plus, les patients de moins de 18 ans ont présenté assez fréquemment (moins de 1 patient sur 10) des douleurs abdominales, une nervosité, et des fluctuations de l’humeur (accès de pleurs, agressivité envers soi-même, pensées suicidaires et tentatives de suicide)

    Si vous avez pris plus de DIVARIUS 20 mg, comprimé pelliculé sécable que vous n’auriez dû

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien. Les effets secondaires possibles en cas de surdosage sont ceux listés en rubrique 4. « Quels sont les effets indésirables éventuels ?» ou les suivants : vomissements, fièvre, contraction involontaire des muscles.

    Si vous oubliez de prendre DIVARIUS 20 mg, comprimé pelliculé sécable

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre ;

    Si vous vous en rendez compte avant le coucher, prenez la dose de DIVARIUS.

    Si vous vous en rendez compte pendant la nuit, ne prenez que la dose suivante de DIVARIUS le lendemain matin à l'heure habituelle.

    Après 2 semaines, la plupart des personnes commencent à se sentir mieux. Si ce n'est pas votre cas, consultez votre médecin qui pourra éventuellement augmenter les doses. N'arrêtez pas votre traitement sans avis médical.

    Le médicament doit être pris tant que le médecin ne vous a pas indiqué de l'arrêter. Le médecin peut vous dire de poursuivre le traitement pendant plusieurs mois, même si vous vous sentez mieux, afin d'aider à prévenir la réapparition des symptômes.

    Continuez à suivre les instructions de votre médecin.

    Si vous arrêtez de prendre DIVARIUS 20 mg, comprimé pelliculé sécable

    N'ARRETEZ pas le traitement avec DIVARIUS tant que le médecin ne vous l'a pas indiqué. Votre médecin vous conseillera, dans la plupart des cas, de réduire progressivement la dose sur plusieurs semaines. Lorsque vous arrêtez de prendre DIVARIUS, en particulier si vous le faites brutalement, vous pouvez avoir des effets indésirables. Dans la plupart des cas ces effets sont légers et disparaissent spontanément en 1 à 2 semaines. Parfois ces effets peuvent être plus sévères ou durer plus longtemps. Même si vous avez des effets lors du sevrage, vous pourrez quand même arrêter DIVARIUS.

    A l'arrêt du traitement, les effets indésirables suivants peuvent survenir :

    Des études ont montré que 3 personnes sur 10 ont présenté un ou plusieurs symptômes lors de l'arrêt de DIVARIUS, certains symptômes étant plus fréquents que d'autres.

    Effets indésirables fréquents (plus de 1 personne sur 10):

    · vertiges (sensations vertigineuses, d'instabilité, perte d'équilibre)

    · perturbations sensorielles incluant fourmillements, sensations de brûlures et plus rarement des sensations de décharges électriques dans la tête, sensation de bourdonnement, sifflement, sonnerie dans les oreilles,

    · troubles du sommeil (rêves intenses, cauchemars, impossibilité de dormir),

    · sensation d'anxiété,

    · maux de tête.

    Effets indésirables peu fréquents (plus de 1 personne sur 100):

    · nausées,

    · transpiration excessive (y compris sueurs nocturnes),

    · agitation, impatiences des jambes,

    · tremblement,

    · confusion (sentiment d'être confus ou désorienté),

    · instabilité émotionnelle,

    · troubles visuels,

    · palpitations,

    · diarrhée,

    · irritabilité.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Si vous présentez un des effets indésirables suivants, contactez votre médecin ou allez aux urgences.

    Effets indésirables peu fréquents (moins de 1 personne sur 100)

    · saignement anormal (incluant vomissement de sang, sang dans les selles, ou « bleus »),

    · difficulté ou impossibilité d’uriner.

    Effets indésirables rares (moins de 1 personne sur 1 000)

    · convulsions,

    · agitation, impatiences des jambes, incapacité à rester assis ou debout sans bouger,

    · fatigue, faiblesse, confusion, douleurs, raideurs musculaires ou mouvements involontaires des muscles (peut être en rapport avec un faible taux de sodium dans le sang).

    Effets indésirables très rares (moins de 1 personne sur 10 000)

    · réactions allergiques pouvant être sévères : gonflement des paupières, du visage, des lèvres, de la bouche ou de la langue, éruption cutanée ou urticaire n’importe où sur le corps, démangeaisons, difficulté pour respirer (souffle court) ou pour avaler et sensation de faiblesse ou de flottement pouvant amener à une perte de conscience ou évanouissement,

    · syndrome sérotoninergique : les symptômes peuvent inclure une sensation d’agitation, de confusion, une transpiration excessive, des tremblements, des frissons, des hallucinations (sons ou visions étranges), des myoclonies (secousses brusques des muscles) ou des battements du cœur rapides,

    · glaucome aigu avec douleur oculaire et vision trouble.

    Fréquence inconnue

    · des cas d’idées ou de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par DIVARIUS ou peu après son arrêt (voir rubrique 2. « Quelles sont les informations à connaître avant de prendre DIVARIUS 20 mg, comprimé pelliculé sécable ? »),

    · agression,

    · grincement de dents,

    · inflammation du côlon (provoquant des diarrhées),

    · Saignements vaginaux abondants peu après la naissance (hémorragie du post-partum), voir « Grossesse » dans la rubrique 2 pour plus d’informations.

    Autres effets indésirables possibles pendant le traitement

    Effets indésirables très fréquents (plus de 1 personne sur 10) :

    · nausées. La prise de votre médicament le matin pendant le petit-déjeuner réduit les risques de survenue de cet effet,

    · troubles sexuels. Par exemple, absence d’orgasme, et chez l’homme, érection et éjaculation anormales.

    Effets indésirables fréquents (moins de 1 personne sur 10) :

    · augmentation de la quantité de cholestérol dans le sang,

    · manque d’appétit,

    · troubles du sommeil : insomnie ou somnolence,

    · rêves anormaux (y compris cauchemars),

    · sensations de vertiges ou de tremblements,

    · maux de tête,

    · difficultés à se concentrer,

    · agitation,

    · vision floue,

    · bâillements,

    · bouche sèche,

    · diarrhée ou constipation,

    · vomissements,

    · sueurs,

    · sensation de faiblesse,

    · prise de poids.

    Effets indésirables peu fréquents (moins de 1 personne sur 100) :

    · augmentation transitoire de la pression artérielle, ou baisse transitoire lors du passage rapide de la position assise à la position debout avec sensation vertigineuse ou de faiblesse,

    · accélération des battements du cœur,

    · absence de mouvements, rigidité, tremblements ou mouvements anormaux de la bouche et de la langue,

    · pupilles dilatées,

    · éruption cutanée,

    · confusion mentale,

    · hallucinations (visions ou sons étranges),

    · émission involontaire et incontrôlable d’urine (incontinence urinaire) ou impossibilité d’uriner (rétention urinaire).

    · si vous êtes diabétique, vous pouvez constater une difficulté à contrôler votre taux de sucre dans le sang, alors que vous prenez DIVARIUS. Demandez à votre médecin d’ajuster votre dose d’insuline ou autre médicament anti-diabétique.

    Effets indésirables rares (moins de 1 personne sur 1000) :

    · manie (excitation, euphorie,…),

    · anxiété,

    · sensation d’être détaché de soi-même (dépersonnalisation),

    · attaques de panique,

    · irrésistible envie de bouger les jambes (syndrome des jambes sans repos),

    · battements lents du cœur,

    · élévation des valeurs de la fonction hépatique,

    · écoulement anormal de lait chez l’homme et la femme,

    · douleur dans les articulations ou les muscles.

    Effets indésirables très rares (moins de 1 personne sur 10 000) :

    · éruption cutanée, pouvant être accompagnée de cloques, et ressembler à de petites cibles (tâches centrales foncées bordées par une zone plus claire, et entourées d’un anneau foncé) appelée érythème polymorphe,

    · éruption cutanée généralisée accompagnée de cloques et d’un décollement de la peau, en particulier autour de la bouche, du nez, des yeux et des parties génitales (syndrome de Stevens-Johnson),

    · éruption cutanée étendue accompagnée de cloques et d’un décollement de la peau sur une grande partie du corps (nécrolyse épidermique toxique ou syndrome de Lyell),

    · atteinte hépatique pouvant entraîner une jaunisse,

    · intolérance au soleil (photosensibilisation),

    · rétention d’eau pouvant provoquer un œdème des bras et des jambes,

    · diminution du nombre de plaquettes dans le sang,

    · érection persistante et douloureuse du pénis.

    Quelques patients ont rapporté des sensations de bourdonnement, de sifflement ou de sonnerie dans les oreilles pendant le traitement par DIVARIUS.

    Une augmentation du risque de fractures osseuses a été observée chez des patients qui utilisent ce type de médicaments.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte.

    Il n'y a pas de précautions particulières de conservation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient DIVARIUS 20 mg, comprimé pelliculé sécable  

    · La substance active est :

    Paroxétine......................................................................................................................... 20,00 mg

    Sous forme de mésilate de paroxétine............................................................................... 25,83 mg.

    · Les autres composants sont :

    Hydrogénophosphate de calcium anhydre, carboxyméthylamidon sodique, stéarate de magnésium.

    Pelliculage : Hypromellose, dioxyde de titane (E 171), oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172), lactose monohydraté, macrogol 4000.

    Qu’est-ce que DIVARIUS 20 mg, comprimé pelliculé sécable et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé sécable. Boîte de 14, 28 ou 56.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    CHIESI SAS

    17 AVENUE DE L’EUROPE

    92270 BOIS-COLOMBES

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    CHIESI SAS

    17 AVENUE DE L’EUROPE

    92270 BOIS-COLOMBES

    Fabricant  

    CHIESI SAS

    2 RUE DES DOCTEURS ALBERTO ET PAOLO CHIESI

    41260 LA CHAUSSEE-SAINT-VICTOR

    Ou

    CHIESI SAS

    17 AVENUE DE L’EUROPE

    92270 BOIS-COLOMBES

    Ou

    SYNTHON BV

    MICROWEG 22, 6545 CM NIJMEGEN

    PAYS-BAS

    Ou

    SYNTHON HISPANIA SL

    CASTELLO 1

    POLIGONO LAS SALINAS

    08830 SANT BOI DE LLOBREGAT

    ESPAGNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    < {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>

    Autres  

    Sans objet.

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-16680
    • Date avis : 07/02/2018
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par DIVARIUS, comprimé et suspension buvable reste important dans les épisodes dépressifs majeurs (c'est-à-dire caractérisés), dans les troubles obsessionnels compulsifs, dans la prévention des attaques de paniques avec ou sans agoraphobie et dans le trouble de l’anxiété généralisée.
    • Lien externe

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-2433
    • Date avis : 21/06/2006
    • Raison : Extension d'indication
    • Valeur : IV
    • Description : La paroxétine est le seul principe actif ayant une AMM dans l'indication. En l'état actuel des connaissances, DIVARIUS apporte une amélioration du service médical rendu de niveau IV dans la prise en charge médicamenteuse de l'état de stress post-traumatique.
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-392
    • Date avis : 22/01/2003
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : V
    • Description : Le mésilate de paroxétine (DIVARIUS) n'apporte pas d'amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport au chlorhydrate de paroxétine.
    • Lien externe