DIPROSTENE

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • IntramusculaireIntralésionnelleIntra-articulairePériarticulaireEndosinusale
  • Code CIS : 68163833
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : corticoïdes à usage systémique non associés, code ATC : H02AB01.Ce médicament est un corticoïde.Il est indiqué en cas de rhinite allergique.Il peut être utilisé en injection locale en dermatologie, en rhumatologie et en ORL.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : suspension injectable
    • Date de commercialisation : 12/03/1998
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : ORGANON FRANCE

    Les compositions de DIPROSTENE

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Suspension BÉTAMÉTHASONE 1261 2 mg FT
    Suspension BÉTAMETHASONE (PHOSPHATE DE) ET DE DISODIUM 4509 2,63 mg SA
    Suspension DIPROPIONATE DE BÉTAMÉTHASONE 4730 6,43 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 seringue(s) préremplie(s) de 1 ml en verre avec aiguille(s)

    • Code CIP7 : 3200509
    • Code CIP3 : 3400932005093
    • Prix : 4,29 €
    • Date de commercialisation : 19/09/1977
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 20/12/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    DIPROSTENE, suspension injectable en seringue pré-remplie

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Dipropionate de bétaméthasone........................................................................................... 6,43 mg

    Quantité correspondante en bétaméthasone.......................................................................... 5,00 mg

    Phosphate disodique de bétaméthasone.............................................................................. 2,63 mg

    Quantité correspondante en bétaméthasone.......................................................................... 2,00 mg

    Pour 1 mL de suspension injectable.

    Excipients à effet notoire : alcool benzylique, parahydroxybenzoate de méthyle (E218), parahydroxybenzoate de propyle (E216), sodium.

    Ce médicament contient 9 mg d’alcool benzylique par mL.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Suspension injectable.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    USAGE SYSTEMIQUE

    Rhinite allergique saisonnière après échec des autres thérapeutiques (antihistaminique par voie générale, corticoïde intra-nasal, ou corticoïde per os en cure courte).

    USAGE LOCAL

    Ce sont celles de la corticothérapie locale, lorsque l’affection justifie une forte concentration locale. Toute prescription d’injection locale doit faire la part du danger infectieux notamment du risque de favoriser une prolifération bactérienne.

    Ce produit est indiqué dans les affections :

    · dermatologiques : cicatrices chéloïdes

    · ORL : irrigations intra-sinusiennes dans les sinusites subaiguës ou chroniques justifiant un drainage.

    · rhumatologiques :

    o injections intra-articulaires : arthrites inflammatoires, arthrose en poussée

    o injections péri-articulaires : tendinites, bursites

    o injections des parties molles : talalgies, syndrome du canal carpien, maladie de Dupuytren

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Cette spécialité n’est pas adaptée à l’administration par voie inhalée par nébulisateur.

    Equivalence anti-inflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone : 0,75 mg de bétaméthasone.

    USAGE SYSTEMIQUE

    VOIE INTRAMUSCULAIRE

    Rhinite allergique saisonnière après échec des autres thérapeutiques (antihistaminique par voie générale, corticoïde intra-nasal ou corticoïde per os en cure courte). 1 injection de 1 mL pendant la période allergique.

    A renouveler 1 fois.

    USAGE LOCAL

    La posologie habituelle est de 1/4 à 2 mL selon la taille et le siège de l’injection.

    Il faut éviter que l’injection ne soit trop superficielle en raison du risque d’atrophie sous-cutanée. L’injection ne sera répétée qu’en cas de réapparition ou de persistance des symptômes.

    4.3. Contre-indications  

    USAGE SYSTEMIQUE

    Ce médicament est généralement contre-indiqué dans les situations suivantes (il n’existe toutefois aucune contre-indication absolue pour une corticothérapie d’indication vitale) :

    · en raison de la présence d’alcool benzylique, ce médicament est contre-indiqué chez les prématurés et les nouveau-nés à terme,

    · tout état infectieux à l’exclusion des indications spécifiées (voir rubrique 4.1),

    · certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona),

    · états psychotiques encore non contrôlés par un traitement,

    · hypersensibilité à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

    · troubles de la coagulation, traitement anticoagulant en cours en cas d’injection intramusculaire ou d’usage local,

    · vaccins vivants.

    Ce médicament est généralement déconseillé en association avec les médicaments non anti-arythmiques, donnant des torsades de pointe (voir rubrique 4.5).

    USAGE LOCAL

    Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

    · infection locale ou générale, ou suspicion d’infection,

    · troubles sévères de la coagulation, traitement anticoagulant en cours,

    · hypersensibilité à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

    · en raison de la présence d’alcool benzylique, ce médicament est contre-indiqué chez les prématurés et les nouveau-nés à terme.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    L’attention est attirée chez les sportifs, cette spécialité contenant un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

    USAGE SYSTEMIQUE

    De rares cas de réactions anaphylactoïdes/anaphylactiques avec possibilité de choc sont survenus chez des patients traités par une corticothérapie parentérale. Des mesures de précautions appropriées doivent être prises chez les patients ayant déjà présenté des réactions allergiques aux corticoïdes.

    Une crise de phéochromocytome, pouvant être fatale, a été rapportée après l’administration de corticostéroïdes systémiques. Les corticostéroïdes ne doivent être administrés aux patients pour lesquels la présence d’un phéochromocytome est suspectée ou avérée qu’après une évaluation appropriée du rapport bénéfice/risque.

    En cas d’ulcère gastro-duodénal, la corticothérapie n’est pas contre-indiquée si un traitement anti-ulcéreux est associé.

    En cas d’antécédents ulcéreux, la corticothérapie peut être prescrite, avec une surveillance clinique et au besoin après fibroscopie.La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. La survenue d’une anguillulose maligne est un risque important. Tous les sujets venant d’une zone d’endémie (régions tropicale, subtropicale, sud de l’Europe) doivent avoir un examen parasitologique des selles et un traitement éradicateur systématique avant la corticothérapie.

    Les signes évolutifs d’une infection peuvent être masqués par la corticothérapie.

    Il importe, avant la mise en route du traitement, d’écarter toute possibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, en cours de traitement l’apparition de pathologies infectieuses.

    En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique anti-tuberculeux est nécessaire, s’il existe des séquelles radiologiques importantes et si l’on ne peut s’assurer qu’un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine a été donné.

    L’emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièrement adaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas de colites ulcéreuses (risque de perforation), diverticulites, anastomoses intestinales récentes, insuffisance rénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave.

    Un traitement par voie orale sera institué en relais dès que possible.

    Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d’une élévation éventuelle de la pression artérielle. L’apport sodé sera réduit.

    La supplémentation potassique n’est justifiée que pour des traitements à fortes doses, prescrits pendant une longue durée ou en cas de risque de troubles du rythme ou d’associations à un traitement hypokaliémiant.

    Lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète et l’hypertension artérielle ne sont pas des contre-indications mais le traitement peut entraîner leur déséquilibre. Il convient de réévaluer leur prise en charge.

    Les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole.

    USAGE LOCAL

    Des effets neurologiques graves, dont certains ayant entraîné la mort, ont été rapportés lors de l’injection épidurale de corticoïdes. Les effets spécifiques rapportés incluent notamment : infarctus médullaire spinal, paraplégie, tétraplégie, cécité corticale et accident vasculaire cérébral. Ces effets neurologiques graves ont été rapportés avec et sans l’utilisation de la fluoroscopie. La sécurité et l’efficacité de l’administration épidurale de corticoïdes n’ont pas été établies et les corticoïdes ne sont pas autorisés pour cet usage.

    En l’absence de données concernant le risque de calcification, il est préférable d’éviter l’administration d’un corticoïde en intra-discal.

    Du fait d’une diffusion systémique potentielle, il faut prendre en compte certaines contre-indications des corticoïdes par voie générale, en particulier si les injections sont multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme :

    · certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona),

    · états psychotiques encore non contrôlés par un traitement,

    · vaccins vivants.

    La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses.

    Des injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme peuvent entraîner des symptômes cliniques et biologiques d’hypercorticisme.

    Il est nécessaire d’observer une asepsie rigoureuse.

    L’injection locale de corticoïdes peut déséquilibrer un diabète, un état psychotique, une hypertension artérielle sévère.

    L’administration devra être prudente chez les patients à risque élevé d’infection, en particulier les hémodialysés ou les porteurs de prothèse.

    Ne pas injecter en intratendineux.

    Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale (notamment par voie nasale, inhalée et intra-oculaire). En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche de troubles visuels notamment d'une cataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.

    LIEES AUX EXCIPIENTS

    Ce médicament contient de l’alcool benzylique.

    L'alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques.

    L'alcool benzylique est associé à un risque d’effets secondaires graves, y compris des problèmes respiratoires (appelés « syndrome de suffocation ») chez les jeunes enfants. La quantité minimale d'alcool benzylique susceptible d’entraîner une toxicité n'est pas connue. Ne pas administrer chez les prématurés ou les nouveau-nés à terme (jusqu'à 4 semaines). Ne pas administrer pendant plus d'une semaine chez les jeunes enfants (moins de 3 ans).

    De grandes quantités d'alcool benzylique peuvent provoquer une acidose métabolique. Des précautions particulières doivent être prises lors de la prescription de DIPROSTENE chez les nouveau-nés, les femmes enceintes ou allaitantes et les patients souffrant d'une maladie hépatique ou rénale.

    Ce médicament contient du parahydroxybenzoate de méthyle (E218) et du parahydroxybenzoate de propyle (E216) et peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées) ; exceptionnellement, réactions immédiates avec urticaire et bronchospasmes.

    Ce médicament contient du sodium.

    Il contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par mL, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    USAGE SYSTEMIQUE

    Associations déconseillées

    + Médicaments donnant des torsades de pointe : astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride, terfénadine, vincamine.

    Utiliser des substances ne présentant pas l’inconvénient d’entraîner des torsades de pointe en cas d’hypokaliémie.

    + Inhibiteurs du CYP3A :

    Il est prévu que l’administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A, y compris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effets secondaires systémiques. L’association doit être évitée, sauf si les bénéfices sont supérieurs au risque accru d’effets secondaires systémiques des corticostéroïdes ; dans ce cas, les patients doivent être surveillés en vue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques des corticostéroïdes.

    Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

    + Acide acétylsalicylique par voie générale et par extrapolation autres salicylés

    Diminution de la salicylémie pendant le traitement par les corticoïdes et risque de surdosage salicylé après son arrêt, par augmentation de l’élimination des salicylés par les corticoïdes. Adapter les doses de salicylés pendant l’association et après l’arrêt du traitement par les corticoïdes.

    + Antiarythmiques donnant des torsades de pointe : amiodarone, brétylium, disopyramide, quinidiniques, sotalol.

    L’hypokaliémie est un facteur favorisant de même que la bradycardie et un espace QT long préexistant.

    Prévenir l’hypokaliémie, la corriger si besoin ; surveiller l’espace QT. En cas de torsade, ne pas administrer d’antiarythmique (entraînement électrosystolique).

    + Anticoagulants oraux

    Impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme de l’anticoagulant oral et sur celui des facteurs de la coagulation.

    Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.

    Lorsque l’association est justifiée, renforcer la surveillance : contrôle biologique au 8ème jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et après son arrêt.

    + Autres hypokaliémiants : diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés, laxatifs stimulants, amphotéricine B IV

    Risque accru d’hypokaliémie par effet additif.

    Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin surtout en cas de thérapeutique digitalique.

    + Digitaliques

    Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.

    Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin et éventuellement ECG.

    + Héparines par voie parentérale

    Aggravation par l’héparine du risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.

    L’association doit être justifiée, renforcer la surveillance.

    + Inducteurs enzymatiques : carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone, rifabutine, rifampicine

    Diminution des taux plasmatiques et de l’efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique. Les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens et en cas de transplantation.

    Surveillance clinique et biologique, adaptation de la posologie des corticoïdes pendant l’association et après arrêt de l’inducteur enzymatique.

    + Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants

    Elévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la tolérance aux glucides par les corticoïdes).

    Prévenir le patient et renforcer l’autosurveillance sanguine et urinaire, surtout en début de traitement. Adapter éventuellement la posologie de l’antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et après son arrêt.

    + Isoniazide (décrit pour la prednisolone)

    Diminution des taux plasmatiques de l’isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme hépatique de l’isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes.

    Surveillance clinique et biologique.

    Associations à prendre en compte

    + Antihypertenseurs

    Diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).

    + Interféron alpha

    Risque d’inhibition de l’action de l’interféron.

    + Vaccins vivants atténués

    Risque de maladie généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente.

    Utiliser un vaccin inactivé lorsqu’il existe (poliomyélite).

    USAGE LOCAL

    Les risques d’interactions des glucocorticoïdes avec d’autres médicaments sont exceptionnels par voie injectable locale dans les circonstances usuelles d’emploi. Ces risques seraient à considérer en cas d’injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    USAGE SYSTEMIQUE

    Grossesse

    Chez l’animal, l’expérimentation met en évidence un effet tératogène variable selon les espèces.

    Dans l’espèce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant, les études épidémiologiques n’ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre.

    Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à doses élevées.

    Des études ont montré un risque accru d’hypoglycémie néonatale après l’administration anténatale d’une courte cure de bétaméthasone à des femmes présentant un risque d'accouchement prématuré tardif.

    Il est justifié d’observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique du nouveau-né.En conséquence, les corticoïdes peuvent être prescrits pendant la grossesse si besoin.

    Allaitement

    En cas de traitement à doses importantes et de façon chronique, l’allaitement est déconseillé.

    USAGE LOCAL

    Le risque des corticoïdes par voie systémique est à considérer en cas d’injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme : avec les corticoïdes par voie systémique un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été observée exceptionnellement après corticothérapie à dose élevée. En cas de traitement à doses importantes, l’allaitement est déconseillé.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Sans objet.

    4.8. Effets indésirables  

    USAGE SYSTEMIQUE

    De rares cas de réactions anaphylactiques ont pu être rapportés chez des patients traités par des corticostéroïdes par voie parentérale (voir rubrique 4.4). Des troubles du rythme cardiaque ont également été décrits, liés à l’administration intraveineuse.

    Autres effets :

    · Désordres hydro-électrolytiques : hypokaliémie, alcalose métabolique, rétention hydrosodée, hypertension artérielle, insuffisance cardiaque congestive.

    · Troubles endocriniens et métaboliques : syndrome de Cushing iatrogène, inertie de la sécrétion d’ACTH, atrophie corticosurrénalienne parfois définitive, diminution de la tolérance au glucose, révélation d’un diabète latent, arrêt de la croissance chez l’enfant, irrégularités menstruelles.

    · Troubles musculosquelettiques : atrophie musculaire précédée par une faiblesse musculaire (augmentation du catabolisme protidique), ostéoporose, fractures pathologiques en particulier tassements vertébraux, ostéonécrose aseptique des têtes fémorales.

    · Troubles digestifs : hoquets, ulcères gastroduodénaux, ulcération du grêle, perforations et hémorragies digestives, des pancréatites aiguës ont été signalées, surtout chez l’enfant.

    · Troubles cutanés : acné, purpura, ecchymose, hypertrichose, retard de cicatrisation.

    · Troubles neuropsychiques :

    o fréquemment : euphorie, insomnie, excitation

    o rarement : accès d’allure maniaque, états confusionnels ou confuso-oniriques, convulsions.

    o état dépressif à l’arrêt du traitement.

    · Troubles oculaires : certaines formes de glaucome et de cataracte ; vision floue (voir également rubrique 4.4).

    USAGE LOCAL

    Les effets indésirables systémiques des glucocorticoïdes ont un faible risque de survenue après administration locale, compte-tenu des faibles taux sanguins mais le risque d’hypercorticisme (rétention hydrosodée, déséquilibre d’un diabète et d’une hypertension artérielle...) augmente avec la dose et la fréquence des injections.

    · risque d’infection locale (selon le site d’injection) : arthrites,

    · atrophie localisée des tissus musculaires, sous-cutanés et cutanés. Risque de rupture tendineuse en cas d’injection dans les tendons,

    · arthrites aiguës à microcristaux (avec suspension microcristalline) de survenue précoce,

    · calcifications locales,

    · réactions allergiques locales et générales,

    · flush : céphalées et bouffées vasomotrices peuvent survenir. Elles disparaissent habituellement en un jour ou deux,

    · vision floue (voir également rubrique 4.4) a été rapportée avec l’utilisation de corticoïdes (fréquence indéterminée).

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    4.9. Surdosage  

    Sans objet.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : corticoïdes à usage systémique non associés, code ATC : H02AB01.

    Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont des hormones métaboliques essentielles. Les corticoïdes synthétiques, incluant la bétaméthasone sont utilisés principalement pour leur effet anti-inflammatoire. A forte dose, ils diminuent la réponse immunitaire. Leur effet métabolique et de rétention sodée est moindre que celui de l’hydrocortisone.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Le phosphate de bétaméthasone soluble est très rapidement absorbé. A l’inverse, les microcristaux de dipropionate de bétaméthasone ne libèrent que progressivement le principe actif.

    La bétaméthasone est métabolisée dans le foie et excrétée par le rein.

    La demi-vie plasmatique de la bétaméthasone est de l’ordre de 5 heures, sa demi-vie biologique de 36 à 54 heures.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Sans objet.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Parahydroxybenzoate de méthyle (E218), parahydroxybenzoate de propyle (E216), alcool benzylique (E1519), édétate de sodium, hydrogénophosphate de sodium anhydre, chlorure de sodium, polysorbate 80, carmellose sodique, macrogol 4000, acide chlorhydrique concentré, eau pour préparations injectables.

    6.2. Incompatibilités  

    En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans.

    Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C et à l’abri de la lumière.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur  

    Seringue pré-remplie de 2 mL en verre incolore de type I, muni d’un joint de piston en caoutchouc bromobutyle et un embout en copolymère de styrène et butadiène.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Agiter avant emploi.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    ORGANON FRANCE

    106 BOULEVARD HAUSSMANN

    75008 PARIS

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 320 050 9 3 : 1 mL en seringue pré-remplie (verre incolore) + 1 aiguille stérile de 50 mm de longueur et 8/10 mm de diamètre + 1 aiguille stérile de 25 mm de longueur et 5/10 mm de diamètre.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 20/12/2021

    Dénomination du médicament

    DIPROSTENE, suspension injectable en seringue pré-remplie

    Bétaméthasone

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu’est-ce que DIPROSTENE, suspension injectable en seringue pré-remplie et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser DIPROSTENE, suspension injectable en seringue pré-remplie ?

    3. Comment utiliser DIPROSTENE, suspension injectable en seringue pré-remplie ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver DIPROSTENE, suspension injectable en seringue pré-remplie ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : corticoïdes à usage systémique non associés, code ATC : H02AB01.

    Ce médicament est un corticoïde.

    Il est indiqué en cas de rhinite allergique.

    Il peut être utilisé en injection locale en dermatologie, en rhumatologie et en ORL.

    USAGE PAR VOIE INTRAMUSCULAIRE

    N’utilisez jamais DIPROSTENE, suspension injectable en seringue pré-remplie dans les cas suivants :

    · chez les prématurés et nouveau-nés à terme, en raison de la présence d’alcool benzylique,

    · la plupart des infections,

    · certaines maladies virales en évolution (hépatites virales, herpès, varicelle, zona),

    · certains troubles mentaux non traités,

    · vaccination par des vaccins vivants,

    · allergie à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,

    · troubles de la coagulation, traitement anticoagulant en cours.

    Ce médicament NE DOIT GENERALEMENT PAS ETRE UTILISE, sauf avis contraire de votre médecin, en association avec des médicaments pouvant donner certains troubles du rythme cardiaque (voir Autres médicaments et DIPROSTENE, suspension injectable en seringue pré-remplie).

    USAGE LOCAL

    N’utilisez jamais DIPROSTENE, suspension injectable en seringue pré-remplie dans les cas suivants :

    · infections,

    · allergie à l’un des constituants,

    · troubles de la coagulation, traitement anticoagulant en cours,

    · chez les prématurés et nouveau-nés à terme, en raison de la présence d’alcool benzylique.

    EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser DIPROSTENE, suspension injectable en seringue pré-remplie, en particulier si vous avez un phéochromocytome (une tumeur de la glande surrénale).

    Contactez votre médecin en cas de vision floue ou d’autres troubles visuels.

    Mises en garde

    Ce médicament doit être pris sous stricte surveillance médicale.

    USAGE PAR VOIE INTRAMUSCULAIRE

    AVANT LE TRAITEMENT

    Prévenir votre médecin en cas de vaccination récente, en cas d’ulcère digestif, de maladies du colon, d’intervention chirurgicale récente au niveau de l’intestin, de diabète, d’hypertension artérielle, d’infection (notamment antécédents de tuberculose), d’insuffisance hépatique, d’insuffisance rénale, d’ostéoporose et de myasthénie grave (maladie des muscles avec fatigue musculaire).

    Prévenir votre médecin en cas de séjour dans les régions tropicales, subtropicales ou le sud de l’Europe, en raison du risque de maladie parasitaire.

    PENDANT ET APRES LE TRAITEMENT

    Eviter le contact avec les sujets atteints de varicelle ou de rougeole.

    Prévenir votre médecin si des douleurs ou de la fièvre apparaissent après l’injection.

    Les injections répétées risquent d’entraîner des symptômes d’hypercorticisme (prise de poids, gonflement, hypertension…) et de déséquilibrer un diabète, des troubles mentaux ou une hypertension artérielle sévère.

    USAGE LOCAL

    En l’absence de données concernant le risque de calcification, il est préférable d’éviter l’administration d’un corticoïde en intra-discal.

    Prévenir votre médecin en cas de vaccination récente et de maladies virales en évolution (hépatite virale, herpès, varicelle, zona).

    Ce médicament doit être pris sous stricte surveillance médicale.

    Prévenir votre médecin si des douleurs ou de la fièvre apparaissent après l’injection.

    Les injections répétées risquent d’entraîner des symptômes d’hypercorticisme (prise de poids, gonflement, hypertension…) et de déséquilibrer un diabète, des troubles mentaux ou une hypertension artérielle sévère.

    Précautions d’emploi

    En cas de traitement au long cours par corticoïdes, votre médecin pourra vous conseiller de suivre un régime, en particulier pauvre en sel de sodium, en sucres rapides et riche en protéines.

    Autres médicaments et DIPROSTENE, suspension injectable en seringue pré-remplie

    USAGE PAR VOIE INTRAMUSCULAIRE

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris des médicaments obtenus sans ordonnance, et notamment des médicaments pouvant donner certains troubles du rythme cardiaque : astémizole, bépridil, érythromycine en injection intraveineuse, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride, terfénadine, vincamine.

    Certains médicaments peuvent augmenter les effets de DIPROSTENE et il est possible que votre médecin souhaite vous surveiller attentivement si vous prenez ces médicaments (y compris certains médicaments pour traiter l’infection à VIH : ritonavir, cobicistat).

    Grossesse et allaitement

    USAGE PAR VOIE INTRAMUSCULAIRE

    Grossesse

    Ce médicament ne sera utilisé pendant la grossesse qu’en cas de nécessité. Si vous découvrez que vous êtes enceinte pendant le traitement, consultez votre médecin car lui seul peut juger de la nécessité de poursuivre ce traitement.

    Les nouveau-nés des mères ayant reçu DIPROSTENE peu avant la fin de leur grossesse peuvent avoir des taux de sucre bas après la naissance.

    Allaitement

    L’allaitement est à éviter pendant le traitement en raison du passage dans le lait maternel.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    USAGE LOCAL

    Demander l’avis de votre médecin en cas de grossesse ou d’allaitement.

    Sportifs

    Cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopages.

    DIPROSTENE, suspension injectable en seringue pré-remplie contient 9 mg d'alcool benzylique par mL

    L'alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques. L'alcool benzylique est associé à un risque d'effets secondaires graves, y compris des problèmes respiratoires (appelés « syndrome de suffocation ») chez les jeunes enfants. Ne pas utiliser chez le nouveau-né (jusqu'à 4 semaines), sauf recommandation contraire de votre médecin. Ne pas utiliser pendant plus d'une semaine chez les jeunes enfants (moins de 3 ans), sauf avis contraire de votre médecin ou de votre pharmacien.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous êtes enceinte ou si vous allaitez ou si vous souffrez d’une maladie du foie ou du rein. De grandes quantités d'alcool benzylique peuvent s'accumuler dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés « acidose métabolique »).

    DIPROSTENE, suspension injectable en seringue pré-remplie contient du parahydroxybenzoate de méthyle (E218) et du parahydroxybenzoate de propyle (E216)

    Ce médicament contient du parahydroxybenzoate de méthyle (E218) et du parahydroxybenzoate de propyle (E216) et peut provoquer des réactions allergiques avec urticaire et gêne respiratoire.

    DIPROSTENE, suspension injectable en seringue pré-remplie contient du sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par mL, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Posologie

    La dose à utiliser est déterminée par votre médecin, en fonction de votre poids et de la maladie traitée.

    Elle est strictement individuelle.

    Mode et voie d’administration

    VOIE INJECTABLE INTRAMUSCULAIRE OU VOIE INJECTABLE LOCALE.

    Ne pas injecter dans les tendons.

    Durée du traitement

    Elle est déterminée par votre médecin.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    USAGE PAR VOIE INTRAMUSCULAIRE

    Ce médicament, indispensable est le plus souvent bien toléré lorsque l’on suit les recommandations et notamment le régime (voir Avertissements et précautions). Il peut néanmoins entraîner, selon la dose et la durée du traitement, des effets plus ou moins gênants. Les plus fréquemment rencontrés sont :

    · gonflement et rougeur du visage, prise de poids,

    · apparition de bleus,

    · élévation de la tension artérielle, atteinte cardiaque (insuffisance cardiaque congestive),

    · excitation, troubles du sommeil, euphorie, troubles du comportement, confusions, convulsions, état dépressif à l’arrêt du traitement,

    · fragilité osseuse (ostéoporose, fractures),

    · modification de certains paramètres biologiques (sel, sucre, potassium) pouvant nécessiter un régime ou un traitement complémentaire ainsi qu’une augmentation du pH sanguin.

    D’autres effets beaucoup plus rares, ont été observés :

    · risque de troubles de la sécrétion de la glande surrénale,

    · trouble de la croissance chez l’enfant,

    · troubles des règles,

    · faiblesse des muscles,

    · hoquet, ulcères de l’estomac ou de l’intestin, perforations et hémorragies digestives, inflammation du pancréas,

    · troubles de la peau : acné, petites taches rouges (purpura), pilosité importante, retard de cicatrisation,

    · certaines formes de glaucome (augmentation de la pression à l’intérieur de l’œil) et de cataracte (opacification du cristallin).

    D’autres effets indésirables peuvent survenir (fréquence indéterminée) :

    · vision floue.

    USAGE LOCAL

    · Risques locaux : infection, lésion, inflammation et calcifications de l’articulation,

    · Les injections répétées risquent d’entraîner des symptômes d’hypercorticisme (prise de poids, gonflement) et de déséquilibrer un diabète, une hypertension artérielle,

    · Maux de tête et bouffées de chaleur peuvent survenir. Ils disparaissent habituellement en un ou deux jours,

    · Fragilisation de la peau,

    · Réactions allergiques locales et générales,

    · Vision floue.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C et à l’abri de la lumière.

    Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient DIPROSTENE, suspension injectable en seringue pré-remplie  

    · Les substances actives sont :

    Dipropionate de bétaméthasone..................................................................................... 6,43 mg

    Quantité correspondante en bétaméthasone.................................................................... 5,00 mg

    Phosphate disodique de bétaméthasone........................................................................ 2,63 mg

    Quantité correspondante en bétaméthasone.................................................................... 2,00 mg

    Pour 1 mL de suspension injectable.

    · Les autres composants sont :

    Parahydroxybenzoate de méthyle (E218), parahydroxybenzoate de propyle (E216), alcool benzylique (E1519), édétate de sodium, hydrogénophosphate de sodium anhydre, chlorure de sodium, polysorbate 80, carmellose sodique, macrogol 4000, acide chlorhydrique concentré, eau pour préparations injectables.

    Qu’est-ce que DIPROSTENE, suspension injectable en seringue pré-remplie et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de suspension injectable en seringue pré-remplie de 1 mL.

    Boîte de 1.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    ORGANON FRANCE

    106 BOULEVARD HAUSSMANN

    75008 PARIS

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    ORGANON FRANCE

    106 BOULEVARD HAUSSMANN

    75008 PARIS

    Fabricant  

    CENEXI HSC

    2 RUE LOUIS PASTEUR

    14200 HEROUVILLE-SAINT-CLAIR

    ou

    Schering-Plough Labo NV

    Industriepark 30

    Heist-op-den-Berg, 2220

    BelgIQUE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    < {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-14017
    • Date avis : 05/10/2016
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par DIPROSONE et DIPROSTENE reste important dans les indications de l’AMM excepté dans les rhinites allergiques où le service médical rendu est insuffisant pour l’ensemble des corticoïdes injectables.<br>Le service médical rendu par les spécialités DIPROLENE et DIPROSONE reste important dans les indications de l’AMM.
    • Lien externe