DIPIPERON 40 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 69537173
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Antipsychotique - code ATC : N05AD05 (Système nerveux central)Ce médicament est indiqué dans le traitement de certains troubles du comportement.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé sécable
    • Date de commercialisation : 01/10/1986
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : EUMEDICA PHARMACEUTICALS (ALLEMAGNE)

    Les compositions de DIPIPERON 40 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé PIPAMPÉRONE (CHLORHYDRATE DE) 2130 48 mg SA
    Comprimé PIPAMPÉRONE BASE 20950 40 mg FT

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) PVC-Aluminium de 20 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3032319
    • Code CIP3 : 3400930323199
    • Prix : 1,41 €
    • Date de commercialisation : 19/01/1967
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 02/03/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    DIPIPERON 40 mg, comprimé sécable

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Dichlorhydrate de pipampérone.......................................................................................... 48,00 mg

    Quantité correspondant à pipampérone base...................................................................... 40,00 mg

    Pour un comprimé.

    Excipients à effet notoire : lactose (90 mg/comprimé) et saccharose (12 mg/comprimé)

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé sécable.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement de courte durée des états d’agitation et d’agressivité au cours des états psychotiques aigus et chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Réservé à l’adulte.

    La posologie quotidienne est :

    Age

    Posologie moyenne

    Dose initiale

    Progression journalière

    Adulte

    1 à 3 comprimés

    1/2 comprimé

    1/2 comprimé

    Chez le sujet âgé :

    La forme comprimé n’est pas adaptée au traitement des sujets âgés.

    Chez les sujets âgés, la forme solution buvable en gouttes est la seule adaptée.

    Mode d’administration

    L’administration se fera de préférence en une ou deux prises vespérales, par exemple, au dîner et au coucher.

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament est CONTRE-INDIQUÉ dans les cas suivants :

    · hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

    · état comateux, dépression du système nerveux central,

    · association avec les dopaminergiques hors Parkinson (cabergoline, quinagolide) (voir rubrique 4.5).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    Syndrome malin des neuroleptiques

    Comme pour d'autres antipsychotiques, DIPIPERON a été associé à la survenue de syndrome malin des neuroleptiques, réponse idiosyncrasique caractérisée par une hyperthermie, une rigidité musculaire généralisée, une instabilité végétative, une altération de la conscience. L'hyperthermie est souvent un signe précoce de ce syndrome. Le traitement antipsychotique doit être immédiatement arrêté et un traitement symptomatique approprié et une surveillance régulière doivent être mis en place.

    Effets cardiovasculaires

    De très rares cas d’allongement de l’intervalle QT ont été rapportés avec le pipampérone. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire grave, notamment à type de torsade de pointes est majoré par l'existence d'une bradycardie, d'une hypokaliémie, d'un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l'intervalle QT) (voir rubrique 4.8).

    Il convient donc lorsque la situation clinique le permet, de s'assurer avant toute administration de l'absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme:

    · bradycardie inférieure à 55 battements par minute

    · hypokaliémie

    · allongement congénital de l’intervalle QT

    · traitement en cours par un médicament susceptible d’entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l’intervalle QT (voir rubrique 4.5).

    Hormis les situations d'urgence, il est recommandé d'effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités par un neuroleptique.

    Accident vasculaire cérébral

    Dans des études cliniques randomisées versus placebo réalisées chez des patients âgés atteints de démence et traités avec certains antipsychotiques atypiques, il a été observé un risque environ 3 fois plus élevé d'accident vasculaire cérébral comparé au placebo. Le mécanisme d'une telle augmentation de risque n'est pas connu. Une élévation du risque avec d'autres antipsychotiques ou chez d'autres populations de patients ne peut être exclue. DIPIPERON doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.

    Maladie de Parkinson

    En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de maladie de Parkinson.

    Dyskinésie tardive

    Comme avec tous les antipsychotiques, une dyskinésie tardive peut survenir chez certains patients au cours de traitements à long terme ou après arrêt du traitement.

    Ce syndrome est principalement caractérisé par des mouvements rythmiques involontaires de la langue, du visage, de la bouche ou de la mâchoire. Ces manifestations peuvent être permanentes chez certains patients. Le syndrome peut être masqué lorsque le traitement est réintroduit, lorsque le dosage est augmenté ou lors du passage à un autre antipsychotique. Le traitement doit être arrêté dès que possible.

    Symptômes extrapyramidaux

    Comme avec tous les antipsychotiques, des symptômes extrapyramidaux peuvent survenir, par exemple tremblements, rigidité, hypersialorrhée, bradykinésie, akathisie, dystonie aigüe, La survenue d’effets extrapyramidaux est dose-dépendante, mais varie fortement d’un patient à l’autre. Les patients âgés y sont particulièrement sensibles. Une réduction de la dose, si possible, ou l’utilisation d’anticholinergiques aide à contrôler les symptômes.

    Augmentation de la mortalité chez les patients âgés atteints de démence

    Les résultats de deux études observationnelles menées chez un grand nombre de patients ont montré que les patients âgés atteints de démence et traités par antipsychotiques présentent une faible augmentation du risque de mortalité comparés à ceux qui ne sont pas traités.

    Les données disponibles sont insuffisantes pour établir une estimation précise de ce risque et la cause de cette augmentation est inconnue.

    DIPIPERON n'est pas indiqué dans le traitement des troubles du comportement liés à la démence.

    Thromboembolie veineuse

    Des cas de thromboembolie veineuse (TEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Etant donné que les patients traités par antipsychotiques présentent souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tous les facteurs de risque de survenue de TEV doivent être identifiés avant et au cours du traitement par DIPIPERON, et des mesures préventives doivent être prises le cas échéant.

    Hyperglycémie / Syndrome métabolique

    Des cas d'hyperglycémie ou d'intolérance au glucose et la survenue ou l'exacerbation d'un diabète ont été rapportés chez des patients traités par des antipsychotiques (voir rubrique 4.8).

    Les patients traités par DIPIPERON, doivent faire l'objet d'une surveillance clinique et biologique conforme aux recommandations en vigueur. Il est recommandé de porter une attention particulière aux patients diabétiques ou ayant des facteurs de risque de diabète.

    Autres

    Comme avec tous les antipsychotiques, DIPIPERON ne doit pas être utilisé seul lorsqu’un état dépressif prédomine. L’association avec un antidépresseur doit être envisagée lorsqu’une dépression et une psychose coexistent.

    Liées aux excipients

    Ce médicament contient du saccharose et du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose ou au fructose, un déficit total en lactase, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase-isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    Précautions d’emploi

    L'absorption d'alcool est fortement déconseillée pendant la durée du traitement.

    Effets endocriniens : les effets hormonaux de tous les antipsychotiques incluent une hyperprolactinémie pouvant entraîner une galactorrhée, une gynécomastie et une oligo- ou une aménorrhée.

    Populations à risque

    Sujet âgé : en raison d’une plus grande sensibilité à la sédation, à l’hypotension orthostatique et aux effets extra-pyramidaux le pipampérone doit être utilisé avec prudence.

    Affections cardiovasculaires graves (voir rubriques 4.4 « Mises en garde spéciales » et 4.8).

    Epilepsie, convulsions : le pipampérone peut abaisser le seuil épileptogène notamment chez les patients épileptiques et les sujets présentant d'autres facteurs prédisposant aux convulsions (désintoxication alcoolique, atteinte cérébrale).

    La surveillance (clinique et éventuellement électrique) doit être renforcée chez les épileptiques.

    Insuffisants hépatiques et/ou rénaux : en raison d’un risque d’accumulation, le pipampérone doit être utilisé avec prudence.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Médicaments abaissant le seuil épileptogène

    L'utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant le seuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de la sévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment par la plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, le bupropion, le tramadol.

    Médicaments sédatifs

    Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.

    Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointe

    Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L'hypokaliémie (voir médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (voir médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistant de l'intervalle QT, congénital ou acquis.

    Les médicaments concernés sont notamment des antiarythmiques de classe Ia et III, certains neuroleptiques.

    Pour l’érythromycine, la spiramycine et la vincamine, seules les formes administrées par voie intraveineuses sont concernées par cette interaction.

    L'utilisation d'un médicament torsadogène avec un autre médicament torsadogène est contre-indiquée en règle générale.

    Toutefois, la méthadone, ainsi que certaines sous-classes, font exception à cette règle :

    · des antiparasitaires (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) sont seulement déconseillés avec les autres torsadogènes ;

    · les neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointe sont également déconseillés, et non contre-indiqués, avec les autres torsadogènes.

    Associations contre-indiquées

    + Dopaminergiques hors Parkinson (cabergoline, quinagolide).

    Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.

    Associations déconseillées

    + Autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointe : antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), et autres médicaments tels que bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, mizolastine, vincamine IV, moxifloxacine, spiramycine IV.

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.

    + Autres neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointe (amisulpride, cyamémazine, dropéridol, fluphénazine, propericiazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipotiazine, sertindole, sulpiride, sultopride, tiapride)

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.

    + Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointe (halofantrine, luméfantrine, pentamidine)

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.

    Si cela est possible, interrompre l'un des deux traitements.

    Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.

    + Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, ropinirole, selegiline, pramipexole).

    Antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques.

    Le dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez le patient parkinsonien traité par dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu'à l'arrêt (leur arrêt brutal expose à un risque de « syndrome malin des neuroleptiques »).

    + Consommation d’alcool

    Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des neuroleptiques.

    L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

    Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

    + Lévodopa

    Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.

    Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.

    + Méthadone

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsade de pointe.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Bêta-bloquants dans l’insuffisance cardiaque : (bisoprolol, carvédilol, métoprolol)

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsade de pointes.

    Surveillance clinique et électrocardiographique.

    + Bradycardisants

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsade de pointes.

    Surveillance clinique et électrocardiographique.

    + Hypokaliémiants

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.

    Associations à prendre en compte

    + Antihypertenseurs

    Majoration du risque d’hypotension notamment orthostatique.

    + Bêta-bloquants (sauf esmolol et sotalol)

    Effet vasodilatateur et risques d’hypotension, notamment orthostatique (effet additif).

    + Dérivés nitrés et apparentés

    Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.

    Les données concernant l’utilisation de la pipampérone chez la femme enceinte sont limitées.

    Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont DIPIPERON) pendant le troisième trimestre de la grossesse présentent un risque d’évènements indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage pouvant varier en termes de sévérité et de durée après la naissance. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, trouble de l’alimentation.

    Compte tenu de ces données, il est préférable d'éviter d'utiliser le pipampérone au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme. S'il s'avère indispensable de prescrire un traitement par le pipampérone au cours de la grossesse, les nouveau-nés doivent être étroitement surveillés.

    Allaitement

    Il existe un passage des neuroleptiques butyrophénones dans le lait maternel ; par conséquent, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs et les utilisateurs de machines, sur les risques de diminution de la vigilance, somnolence, vertiges, troubles de la vision, liés à ce médicament.

    4.8. Effets indésirables  

    Sur la base des données de sécurité issues d’essais cliniques, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (incidence en %) ont été : Affections du système nerveux : somnolence (22,5 %), phénomène de la roue dentée (11,3 %).

    Les effets indésirables rapportés lors de l’utilisation de DIPIPERON au cours des essais cliniques (incluant les effets mentionnés ci-dessus) et après commercialisation sont regroupés dans le tableau ci-après. Les fréquences sont présentées suivant la convention suivante :

    Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Classes de système d’organe

    Effets Indésirables

    Fréquences d’apparition

    Très fréquent

    (≥ 1/10)

    Fréquent

    (≥ 1/100, < 1/10)

    Indéterminée

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Leucopénie, thrombocytopénie.

    Affections du système immunitaire

    Hypersensibilité.

    Affections endocriniennes

    Hyperprolactinémie, hyponatrémie, SIADH (sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique).

    Affections psychiatriques

    Dépression

    Indifférence, réactions anxieuses, variation de l’humeur.

    Affections du système nerveux

    Somnolence ; roue dentée (Phénomène de).

    Hypertonie ; akathisie ; crises oculogyres ; opisthotonos ; dyskinésie, torticolis spasmodique, trismus.

    Convulsions (incluant convulsions et état de Grand Mal épileptique) ; Syndrome malin des neuroleptiques ; parkinsonisme ; syncope ; dyskinésie tardive ; tremblements.

    Affections cardiaques

    Tachycardie.

    Arythmies ventriculaires telles que tachycardie ventriculaire, fibrillation ventriculaire, torsades de pointes, arrêt cardiaque.

    Affections vasculaires

    Hypotension orthostatique.

    Hypotension.

    Affections gastro-intestinales

    Vomissements.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Urticaire.

    Rash, éruptions érythémateuses, éruptions bulleuses y compris syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique).

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Spasticité musculaire.

    Affections des organes de reproduction et des seins

    Aménorrhée.

    Galactorrhée ; gynécomastie (incluant gynécomastie et hypertrophie mammaire); oligoménorrhée ; troubles sexuels y compris priapisme.

    Manifestations générales et anomalies au site d’administration

    Trouble de la marche ; asthénie.

    Fatigue ; œdème (incluant l’œdème de la face et l’œdème périphérique) ; hypothermie ; hyperthermie.

    Investigations

    Augmentation des enzymes hépatiques, allongement de l’intervalle QT.

    Prise de poids.

    Grossesse, puerpérium et conditions périnatales

    Syndrome de sevrage néonatal.

    Par ailleurs, des cas isolés de mort subite d’origine cardiaque ainsi que des cas de mort subite inexpliquée ont été rapportés chez des patients traités par des antipsychotiques à structure phénothiazinique, butyrophénone ou benzamide.

    Des cas de thromboembolies veineuses, y compris des cas d'embolies pulmonaires ainsi que de thromboses veineuses profondes, ont été rapportés avec les antipsychotiques (fréquence indéterminée).

    Des cas d'hyperglycémie ou d'intolérance au glucose et la survenue ou l'exacerbation d'un diabète ont été rapportés chez des patients traités par des antipsychotiques.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Signes et symptômes

    Les symptômes correspondent à une exacerbation des effets pharmacologiques du produit, ces symptômes tels que des symptômes extrapyramidaux, des convulsions, une hypotension, une tachycardie, une somnolence, une asthénie, des vomissements et une fatigue ont été rapportés.

    D’autres réactions ont également été rapportées, incluant arrêt cardio-respiratoire, torsades de pointes, détresse respiratoire, coma, œdème cérébral, anoxie, ischémie cérébrale, acidose, iléus paralytique, nausée, diarrhée, agressivité, désorientation, pâleur, malaise, myosis et bruits gastro-intestinaux anormaux.

    Des cas de décès liés à un surdosage ont été rapportés.

    Traitement

    Il n'existe pas d'antidote spécifique. Bien que le traitement soit essentiellement symptomatique, il est recommandé de pratiquer un lavage gastrique ou d'induire les vomissements (sauf chez les patients inconscients, ou présentant des convulsions), puis d'administrer du charbon activé.

    Traitement symptomatique, surveillance respiratoire et cardiaque continue (risque d'allongement de l'intervalle QT) qui sera poursuivie jusqu'à rétablissement du patient.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : ANTIPSYCHOTIQUE, code ATC : N05AD05

    (N : système nerveux central)

    La pipampérone est un neuroleptique sédatif non anticholinergique.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    La pipampérone est rapidement absorbée au niveau du tractus gastro-intestinal. Après la prise d’un comprimé de 40 mg, la concentration maximale plasmatique, atteinte en 2 heures environ, est de 36,8 ± 17,1 ng/ml en moyenne. La biodisponibilité de la pipampérone observée avec le comprimé est comparable à celle observée avec la solution buvable.

    Distribution

    La liaison aux protéines plasmatiques est faible et d’environ 36 %.

    Métabolisme

    La pipampérone est principalement métabolisée par N-déalkylation oxydative, oxydation pipéridinique et réduction cétonique.

    Élimination

    La demi-vie plasmatique chez le sujet sain est de 22 heures en moyenne. L’élimination s’effectue essentiellement sous forme de métabolites par voie urinaire et fécale.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les données de sécurité préclinique ne montrent pas de risque particulier pour l’homme, sur la base d’études conventionnelles de toxicité à dose aiguë et à doses répétées ou de génotoxicité. Chez le rongeur, les études sur la reproduction ont montré une diminution générale de la fonction reproductrice, et un retard de l’ossification du squelette, ainsi qu’une augmentation des variations du squelette.

    Lors d’études in vitro sur des cœurs de lapins isolés et perfusés, il a été montré que la pipampérone bloque le canal hERG cardiaque et prolonge la durée du potentiel d’action.

    La pipamperone a été testée au cours d’une batterie d’études de sécurité non clinique incluant : étude de toxicité à dose unique après administration orale (souris, rat, hamster et chien), par voie sous-cutanée (souris) et intraveineuse (chien) ; étude de toxicité à doses répétées par voie orale jusqu’à 18 mois chez le rat, 12 mois chez le chien ; études de reproduction par voie orale (et sous-cutanée simultanée chez le rat) testant la fertilité et la performance générale reproductive chez le rat, la tératogénicité et l’embryotoxicité chez la souris, le rat et le lapin. La génotoxicité de la pipamperone a été évaluée au cours d’un test d’aberration chromosomique in vitro sur des cultures de lymphocytes périphériques humains et au cours du test du micronucleus in vivo. Le potentiel mutagène de dérivés nitroso de la pipampérone a été évalué au cours d’un test in vitro de mutation génique et/ou ponctuelle d’Ames sur Salmonella typhimurium.

    Des évaluations de toxicité à dose unique sur des espèces multiples ont révélé que la pipampérone était bien tolérée et avait une grande marge de sécurité, avec des valeurs de DL 50 dépassant 600 mg/kg (environ 83 fois la dose maximale recommandée chez l’homme (MRHD) sur une base en mg/kg) chez le rat, la souris et le hamster et environ 165 mg/kg (environ 23 fois la dose maximale recommandée chez l’homme (MRHD)) chez le chien. Les résultats d’études de toxicité chronique à doses répétées par voie orale ont montré une diminution dose-dépendante du poids corporel, de la consommation de nourriture et des activités générales, toutes jugées comme résultant des propriétés pharmacologiques sédatives de la pipampérone et similaires à celles observées avec les autres neuroleptiques butyrophénones. Des augmentations relatives du poids des reins, du foie et du cerveau (uniquement chez le rat) ont été observées chez le rat et le chien ainsi que des altérations légères des paramètres chimiques au cours de l’étude de toxicité subchronique chez le rat. Des augmentations de l’activité de la glande mammaire ont été observées chez les deux sexes et plus probablement attribuées à une augmentation de la sécrétion de la prolactine due aux effets antagonistes dopaminergiques de la pipampérone. Après administration chronique chez le rat (18 mois) et le chien (12 mois), aucune augmentation de l’incidence des tumeurs n’a été observée. Les résultats des études d’évaluation chromosomique n’ont montré aucun signe de toxicité génique. Au cours des études de reproduction, une diminution générale de la fonction reproductrice à une dose d’environ 75 mg/kg (environ 10 fois la dose maximale recommandée chez l’homme (MRHD)) peut être directement attribuée à l’effet sédatif de la pipampérone ; un retard de l’ossification du squelette et une augmentation des variations du squelette ont été observés à des doses de 25 mg/kg (environ 3,5 fois la dose maximale recommandée chez l’homme (MRHD)) et à des doses plus élevées chez la souris, à des doses maternelles de 40 mg/kg (environ 6 fois la dose maximale recommandée chez l’homme (MRHD)), une faible embryotoxicité a été observée ainsi qu’un retard potentiel du développement embryonnaire. En résumé, les signes cliniques rapportés sont généralement cohérents ou liés à l’activité pharmacologique de la pipampérone et en conséquence la dose sans effet n’a pu être établie pour la plupart de ces études chez l’animal.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Amidon de maïs, lactose monohydraté, saccharose, talc, stéarate de magnésium.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    5 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    20 ou 200 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    EUMEDICA pharmaceuticals gmbh

    BASLER STRASSE 126

    79540 LÖRRACH

    ALLEMAGNE

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 303 231 9 9 : 20 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium)

    · 34009 553 293 1 2 : 200 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium)

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 02/03/2021

    Dénomination du médicament

    DIPIPERON 40 mg, comprimé sécable

    Pipampérone

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que DIPIPERON 40 mg, comprimé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre DIPIPERON 40 mg, comprimé sécable ?

    3. Comment prendre DIPIPERON 40 mg, comprimé sécable ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver DIPIPERON 40 mg, comprimé sécable ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Antipsychotique - code ATC : N05AD05 (Système nerveux central)

    Ce médicament est indiqué dans le traitement de certains troubles du comportement.

    Ne prenez jamais DIPIPERON 40 mg, comprimé sécable :

    · Si vous êtes allergique (hypersensible) à la pipampérone ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    · En cas d’état comateux ;

    · En cas d’altération de la conscience ;

    · En association avec les médicaments dopaminergiques hors utilisation dans la maladie de Parkinson (voir rubrique « Autres médicaments et DIPIPERON »).

    EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre DIPIPERON.

    Faites attention avec DIPIPERON:

    La survenue d'une rigidité musculaire et de troubles de la conscience, accompagnés ou non d'une fièvre inexpliquée, de pâleur ou de forte transpiration au cours du traitement impose l'arrêt immédiat de la prise du médicament et la consultation en urgence du médecin.

    Afin de dépister un éventuel trouble cardiaque, votre médecin pourra être amené à vous faire pratiquer un électrocardiogramme. En effet, certains médicaments de la classe des antipsychotiques peuvent provoquer des troubles du rythme cardiaque (voir rubrique 4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?).

    Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.

    Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients âgés atteints de démence.

    Ce médicament doit être utilisé avec prudence si vous ou quelqu'un de votre famille avez des antécédents de formation de caillots sanguins, car la prise d'antipsychotiques a été associée à la formation de caillots sanguins.

    Si vous êtes diabétique ou que vous présentez des facteurs de risque de diabète, vous devez surveiller très attentivement votre glycémie (taux de sucre dans le sang) pendant le traitement.

    Vous devez prévenir votre médecin si vous souffrez de l’une des affections suivantes afin qu’il puisse adapter la posologie et/ou la surveillance de votre traitement :

    · de convulsions,

    · de maladie du foie,

    · de maladie cardiaque,

    · maladie de Parkinson,

    · de dépression,

    · de maladie des reins.

    EN CAS DE DOUTE, NE PAS HESITER A DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

    Enfants

    Sans objet.

    Autres médicaments et DIPIPERON 40 mg, comprimé sécable

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    DIPIPERON 40 mg, comprimé sécable NE DOIT PAS ETRE UTILISE en association avec des médicaments dopaminergiques (hors utilisation dans la maladie de Parkinson).

    Il est également particulièrement important de parler avec votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez l’un des produits suivants :

    · Certains médicaments susceptibles d’entraîner des troubles du rythme du cœur appelés « torsades de pointes » (par exemple des médicaments utilisés dans certains types de maladies du cœur, de troubles psychiques, de troubles de l’estomac, dans le traitement du paludisme et autres parasites, et certains antibiotiques) ;

    · Certains médicaments utilisés dans le traitement de la maladie de Parkinson ;

    · Méthadone, médicament utilisé dans la dépendance aux opiacés.

    DIPIPERON 40 mg, comprimé sécable avec des aliments, boissons et de l’alcool

    La prise d'alcool est fortement déconseillée pendant la durée du traitement.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse. Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Les symptômes suivants peuvent apparaître chez les nouveau-nés dont les mères ont pris DIPIPERON durant le dernier trimestre de la grossesse (les 3 derniers mois) : tremblements, raideur et/ou faiblesse musculaire, endormissement, agitation, problème de respiration, et difficultés à s’alimenter. Si votre bébé développe l’un de ces symptômes, vous devez contacter votre médecin.

    L'allaitement est déconseillé pendant le traitement par ce médicament.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de diminution de la vigilance, somnolence, vertige, troubles de la vision, attachés à l'emploi de ce médicament.

    Vous ne devez pas conduire ou utiliser des machines avant d’en avoir parlé avec votre médecin.

    DIPIPERON 40 mg, comprimé sécable contient du lactose et du saccharose

    Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Posologie

    Réservé à l’adulte.

    La posologie est variable et doit être adaptée à chaque cas.

    Chez les sujets âgés, la forme solution buvable en gouttes est la seule adaptée.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les instructions de cette notice ou les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Mode et voie d’administration

    Voie orale.

    Avaler le comprimé sans le croquer, avec un peu d’eau.

    Le comprimé peut être divisé en doses égales.

    Fréquence d'administration

    De préférence le soir.

    Durée du traitement

    Ne pas interrompre le traitement sans l’accord de votre médecin.

    Si vous avez pris plus de DIPIPERON 40 mg, comprimé sécable que vous n’auriez dû

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    Un surdosage peut se révéler par une fatigue, une somnolence, une rigidité musculaire, des tremblements, des convulsions, une tension artérielle basse, un rythme cardiaque rapide, des nausées, des vomissements, une diarrhée, un blocage intestinal, une constriction de la pupille, une agressivité et une désorientation.

    Des effets indésirables peuvent survenir et engager le pronostic vital : troubles du rythme cardiaque, arrêt respiratoire, arrêt cardiaque, coma, œdème cérébral, souffrance du cerveau par manque d’oxygénation et présence d’un excès d’acide dans le sang.

    Des cas de décès liés à un surdosage ont été rapportés.

    En cas de prise d’une dose excessive de médicament, prévenir immédiatement un médecin ou un service d’urgence.

    Si vous oubliez de prendre DIPIPERON 40 mg, comprimé sécable

    Prenez la dose suivante à l'heure habituelle. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre DIPIPERON 40 mg, comprimé sécable

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Les effets indésirables suivants peuvent survenir :

    Effets indésirables très fréquents (surviennent chez plus de 1 patient sur 10) :

    · somnolence

    · rigidité musculaire (signe de la roue dentée) pour plier un membre.

    Effets indésirables fréquents (surviennent chez 1 à 10 patients sur 100) :

    · troubles associant des tremblements, une rigidité, difficulté à rester assis et/ou des mouvements anormaux, des torticolis, des contractions intenses des mâchoires,

    · spasmes corporels incontrôlés avec corps arqué et mouvements oculaires,

    · dépression,

    · vomissements,

    · fatigue,

    · chute de la pression artérielle lors du passage brusque à la position debout pouvant s’accompagner de vertiges,

    · accélération des battements du cœur,

    · urticaire,

    · absence de règles,

    · trouble de la marche.

    Effets indésirables de fréquence indéterminée :

    · diminution du nombre de globules blancs et de plaquettes dans le sang,

    · réactions allergiques : éruption cutanée, œdème,

    · convulsions,

    · syndrome malin des neuroleptiques (urgence médicale, voir ci-dessous),

    · perte de connaissance,

    · après une utilisation prolongée, contraction constante et involontaire des muscles de la langue, du visage, de la bouche ou des mâchoires. Ces troubles peuvent ne pas disparaître à l’arrêt du traitement,

    · anxiété, indifférence, trouble de l’humeur,

    · tremblements ou symptômes rappelant la maladie de Parkinson,

    · trouble du rythme cardiaque (dont anomalies de l’électrocardiogramme),

    · diminution de la tension artérielle,

    · éruption cutanée à type de rougeur ou de bulles sur la peau,

    · augmentation du volume des seins, ou développement des seins même chez l’homme; écoulement anormal de lait par le mamelon,

    · règles irrégulières,

    · troubles sexuels (dont les troubles de l’érection),

    · prise de poids, gonflement de la face, des chevilles ou des membres,

    · fièvre ou baisse de la température corporelle,

    · excès de prolactine (hormone provoquant la lactation), baisse du taux de sodium dans le sang,

    · tests sanguins indiquant une atteinte du foie,

    · syndrome de sevrage chez les nouveau-nés dont les mères ont pris DIPIPERON durant le dernier trimestre de la grossesse (les 3 derniers mois) (voir la rubrique « Grossesse, allaitement et fertilité »).

    Les sujets âgés atteints de démence et traités par des antipsychotiques présentent un risque accru de décès par rapport aux patients non traités.

    Des caillots sanguins veineux, particulièrement au niveau des jambes (les symptômes incluent gonflement, douleur et rougeur au niveau des jambes), peuvent se déplacer via les vaisseaux sanguins jusqu’aux poumons et provoquer une douleur dans la poitrine et une difficulté à respirer. Si vous ressentez un de ces symptômes, consultez immédiatement votre médecin.

    Il faut arrêter immédiatement le traitement et consulter d’urgence un médecin :

    · Si vous ressentez une rigidité des muscles ou des troubles de la conscience au cours du traitement,

    · Si vous avez une fièvre inexpliquée, une pâleur ou une forte transpiration au cours du traitement.

    Si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, ou si certains effets indésirables deviennent graves, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte après EXP.

    La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient DIPIPERON 40 mg, comprimé sécable  

    · La substance active est :

    Dichlorhydrate de pipampérone........................................................................................ 48 mg

    Quantité correspondant à pipampérone base..................................................................... 40 mg

    Pour un comprimé.

    · Les autres composants sont :

    Amidon de maïs, lactose monohydraté, saccharose, talc, stéarate de magnésium.

    Qu’est-ce que DIPIPERON 40 mg, comprimé sécable et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimés sécables. Boîte de 20 ou 200 comprimés.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    EUMEDICA PHARMACEUTICALS GMBH

    BASLER STRASSE 126

    79540 LÖRRACH

    ALLEMAGNE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    EUMEDICA PHARMACEUTICALS GMBH

    BASLER STRASSE 126

    79540 LÖRRACH

    ALLEMAGNE

    Fabricant  

    EUMEDICA PHARMACEUTICALS GMBH

    BASLER STRASSE 126

    79540 LÖRRACH

    ALLEMAGNE

    ou

    EUMEDICA S.A.

    CHEMIN DE NAUWELETTE 1

    BE-7170 MANAGE

    BELGIQUE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    Janvier 2021

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-11344
    • Date avis : 07/11/2012
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par DIPIPERON comprimé et solution buvable reste important dans le traitement de courte durée des états d'agitation et d'agressivité au cours des états psychotiques aigus et chroniques.
    • Lien externe