DILTIAZEM BIOGARAN L.P. 120 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 65361009
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - code ATC : C08DB01.DILTIAZEM BIOGARAN L.P. appartient à une classe de médicaments appelée les inhibiteurs calciques. Ce médicament permet une diminution du travail du cœur et une dilatation des vaisseaux sanguins. Il augmente le débit du sang dans les artères coronaires et améliore ainsi l’apport d’oxygène au cœur.Ce médicament est utilisé pour prévenir les crises d’angine de poitrine (angor d’effort et angor spontané).L’angine de poitrine est responsable de l’apparition d’une douleur localisée dans la poitrine qui peut irradier vers l’épaule gauche et la mâchoire. Elle est provoquée par une diminution de l’apport en sang et en oxygène au niveau du cœur. Ce médicament est réservé à l’adulte. Il est déconseillé de l’utiliser chez l’enfant (voir également le paragraphe « Enfants et adolescents »).
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : gélule à libération prolongée
    • Date de commercialisation : 10/02/1997
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen

    Les compositions de DILTIAZEM BIOGARAN L.P. 120 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Gélule DILTIAZEM (CHLORHYDRATE DE) 915 120,00 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) PVC aluminium de 28 gélule(s)

    • Code CIP7 : 3475784
    • Code CIP3 : 3400934757846
    • Prix : 2,66 €
    • Date de commercialisation : 10/04/2000
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 10/09/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    DILTIAZEM BIOGARAN L.P. 120 mg, gélule à libération prolongée

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chlorhydrate de diltiazem...................................................................................................... 120 mg

    Pour une gélule à libération prolongée.

    Excipient(s) à effet notoire : saccharose.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Gélule à libération prolongée.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement préventif des crises d’angine de poitrine, notamment dans l’angor d’effort, l’angor spontané dont l’angor de Prinzmétal.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Dans l’angor d’effort le traitement sera initié avec 1 gélule à 90 mg matin et soir. S’il y a lieu la posologie peut être augmentée à 1 gélule à 120 mg matin et soir.

    Dans certains cas exceptionnels, la posologie peut être portée à 2 gélules à 90 mg matin et soir.

    Chez les sujets âgés, a fortiori présentant une bradycardie et/ou polymédicamentés, chez les insuffisants rénaux et les insuffisants hépatiques, la posologie quotidienne n’excédera pas 1 gélule à 90 mg matin et soir (voir rubrique 4.4) sauf dans des cas très particuliers où elle pourra être augmentée.

    Dans l’angor spontané dont l’angor de Prinzmétal : le traitement est de 1 gélule à 120 mg matin et soir. Les prises devront être espacées d’un intervalle de 12 heures.

    Population pédiatrique

    La tolérance et l’efficacité n’ayant pas été établies, l’utilisation du diltiazem est déconseillée chez l’enfant.

    Le diltiazem devra être utilisé avec prudence chez les patients ayant une insuffisance rénale ou hépatique (voir rubrique 4.4).

    La gélule doit être avalée avec un peu d’eau, sans être croquée.

    Mode d’administration

    Voie orale.

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE en cas de :

    · hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;

    · dysfonction sinusale ;

    · blocs auriculo-ventriculaires du deuxième et troisième degré non appareillés ;

    · insuffisance ventriculaire gauche avec stase pulmonaire ;

    · bradycardie sévère (inférieure ou égale à 40 battements par min) ;

    · en association avec :

    o le dantrolène en perfusion ;

    o le pimozide ;

    o la dihydroergotamine ;

    o l’ergotamine ;

    o la nifédipine ;

    o l’ivabradine (voir rubrique 4.5).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Le chlorhydrate de diltiazem EST GENERALEMENT DECONSEILLE dans les cas suivants :

    · en association avec :

    o l’esmolol (en cas d’altération de la fonction ventriculaire gauche) ;

    o les bêta‑bloquants utilisés dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol) ;

    o les autres bêta‑bloquants ;

    o le fingolimod.

    · chez la femme enceinte ou susceptible de l’être (voir rubrique 4.6) ;

    · une surveillance doit être exercée chez les patients présentant une altération de la fonction ventriculaire gauche, une bradycardie (risque de majoration), un bloc auriculo-ventriculaire du 1er degré à l’électrocardiogramme (risque de majoration et, exceptionnellement de bloc complet). En revanche, pas de précaution particulière en cas de bloc de branche isolé ;

    · chez les sujets âgés, les patients insuffisants rénaux et les patients insuffisants hépatiques, les concentrations plasmatiques de diltiazem peuvent être augmentées. Il est recommandé d’être particulièrement attentif aux contre-indications et précautions d’emploi et d’exercer une surveillance attentive, en particulier de la fréquence cardiaque et de l’électrocardiogramme, en début de traitement ;

    · le diltiazem est susceptible d’entraîner une chute de tension et une bradycardie importante, notamment chez les sujets âgés ;

    · en cas d’anesthésie générale, informer l’anesthésiste de la prise du médicament ;

    · au cours de l’anesthésie générale, le diltiazem entraîne généralement une baisse modérée de la pression artérielle et des résistances vasculaires systémiques et un léger ralentissement de la fréquence cardiaque. La vasodilatation induite par les anesthésiques pourrait être potentialisée par le diltiazem. Leur dose doit être adaptée à la réponse hémodynamique ;

    · le diltiazem peut être utilisé sans danger chez les patients souffrant de troubles respiratoires chroniques ;

    · les antagonistes des canaux calciques, tels que le diltiazem, peuvent être associés à des troubles de l’humeur, notamment la dépression (voir rubriques 4.5 et 4.8) ;

    · comme les autres antagonistes des canaux calciques, le diltiazem a un effet inhibiteur sur la motilité intestinale. Par conséquent, il doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant un risque de développer une obstruction intestinale ;

    · une augmentation de la glycémie étant possible, une surveillance attentive est nécessaire chez les patients présentant un diabète latent ou avéré ;

    · l'utilisation de diltiazem peut induire un bronchospasme, y compris une aggravation de l'asthme, en particulier chez les patients présentant une hyper-réactivité bronchique préexistante. Des cas ont également été signalés après une augmentation de la dose. Les patients doivent faire l’objet d’une surveillance afin de détecter les signes et symptômes d'insuffisance respiratoire pendant le traitement par diltiazem ;

    · des cas d'insuffisance rénale aiguë secondaire à une diminution de la perfusion rénale ont été rapportés chez des patients présentant une altération de la fonction ventriculaire gauche, une bradycardie sévère ou une hypotension sévère ;

    · des résidus de gélules pourraient passer dans les selles, sans conséquence clinique.

    Ce médicament contient du saccharose. Les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Médicaments antiarythmiques

    De nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de l’automatisme, de la conduction et de la contractilité cardiaques.

    L’association d’antiarythmiques de classes différentes peut apporter un effet thérapeutique bénéfique, mais s’avère le plus souvent très délicate, nécessitant une surveillance clinique étroite et un contrôle de l’ECG. L’association d’antiarythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol…) est contre-indiquée.

    L’association d’antiarythmiques de même classe est déconseillée, sauf cas exceptionnel, en raison du risque accru d’effets indésirables cardiaques.

    L’association à des médicaments ayant des propriétés inotropes négatives, bradycardisantes et/ou ralentissant la conduction auriculo-ventriculaire est délicate et nécessite une surveillance clinique et un contrôle de l’ECG, (amiodarone, cibenzoline, diltiazem, disopyramide, dofétilide, flécaïnide, hydroquinidine, ibutilide, lidocaïne, mexilétine, propafénone, quinidine, sotalol, vérapamil).

    Médicaments bradycardisants

    De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C’est le cas notamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêta‑bloquants, de certains antiarythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, des digitaliques, de la pilocarpine, des anticholinestérasiques… etc.

    Associations contre-indiquées

    + Dantrolène administré par perfusion

    Chez l’animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l’administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV. L’association d’un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse. Cependant quelques patients ont reçu l’association nifédipine et dantrolène sans inconvénient.

    + Dihydroergotamine

    Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique de l’alcaloïde de l’ergot de seigle).

    + Ergotamine

    Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique de l’alcaloïde de l’ergot de seigle).

    + Ivabradine

    L’association avec l’ivabradine est contre-indiquée en raison du risque supplémentaire de diminution de la fréquence cardiaque du diltiazem avec l’ivabradine (voir rubrique 4.3).

    + Nifédipine

    Augmentation importante des concentrations de nifédipine par diminution de son métabolisme hépatique par le diltiazem, avec risque d’hypotension sévère.

    + Pimozide

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Associations déconseillées

    + Bêta‑bloquants (sauf esmolol)

    Troubles de l’automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillance cardiaque.

    Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.

    Une augmentation du risque de dépression a été rapportée lorsque diltiazem est co-administré avec des bêta‑bloquants (voir rubrique 4.8).

    + Bêta‑bloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol)

    Effet inotrope négatif avec risque de décompensation de l’insuffisance cardiaque, troubles de l’automatisme (bradycardie, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire.

    Une augmentation du risque de dépression a été rapportée lorsque diltiazem est co-administré avec des bêta‑bloquants (voir rubrique 4.8).

    + Esmolol, en cas d’altération de la fonction ventriculaire gauche

    Troubles de l’automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillance cardiaque.

    + Fingolimod

    Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquences fatales. Les bêta‑bloquants sont d’autant plus à risque qu’ils empêchent les mécanismes de compensation adrénergique.

    Surveillance clinique et ECG continu pendant les 24 heures suivant la première dose.

    Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

    + Alfentanil

    Augmentation de l’effet dépresseur respiratoire de l’analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique. Adapter la posologie de l’analgésique en cas de traitement par le diltiazem.

    + Amiodarone

    Risque de bradycardie ou de bloc auriculo-ventriculaire, si l’association ne peut être évitée.

    Surveillance clinique et ECG.

    + Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques

    Diminution des concentrations plasmatiques de l’antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique.

    Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l’antagoniste du calcium pendant le traitement par l’anticonvulsivant et après son arrêt.

    + Atorvastatine

    Risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique de l’hypocholestérolémiant.

    Utiliser des doses plus faibles d’hypocholestérolémiant ou une autre statine non concernée par ce type d’interaction.

    + Buspirone

    Augmentation des concentrations plasmatiques de la buspirone par diminution de son métabolisme hépatique par le diltiazem, avec augmentation de ses effets indésirables.

    Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la buspirone si nécessaire.

    + Dronédarone

    Risque de bradycardie ou de bloc auriculo-ventriculaire, notamment chez le sujet âgé. Par ailleurs, légère augmentation des concentrations de dronédarone par diminution de son métabolisme par l’antagoniste des canaux calciques.

    Débuter le traitement par l’antagoniste calcique aux posologies minimales recommandées et ajuster les doses en fonction de l’ECG.

    + Esmolol, en cas de fonction ventriculaire gauche normale

    Troubles de l’automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillance cardiaque.

    Surveillance clinique et ECG.

    + Phénytoïne

    Quand il est co-administré avec la phénytoïne, le diltiazem peut augmenter la concentration plasmatique de phénytoïne.

    Il est recommandé de surveiller les concentrations plasmatiques de phénytoïne.

    + Produits de contraste utilisés en radiographie

    Les effets cardiovasculaires des produits de contraste administrés par voie intraveineuse, tels que l’hypotension, peuvent être augmentés chez les patients traités par le diltiazem. Une prudence particulière est recommandée chez les patients recevant simultanément le diltiazem et des produits de contraste.

    + Ibrutinib

    Augmentation des concentrations plasmatiques d’ibrutinib par diminution de son métabolisme hépatique par le diltiazem. Surveillance clinique étroite et réduction de la dose d’ibrutinib à 140 mg par jour pendant la durée de l'association.

    + Immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus, temsirolimus)

    Augmentation des concentrations sanguines de l’immunosuppresseur par diminution de son métabolisme.

    Dosage des concentrations sanguines de l’immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l’association et après son arrêt.

    + Inhibiteurs puissants du CYP3A4

    Majoration des effets indésirables de l’antagonisme des canaux calciques, le plus souvent à type d’hypotension notamment chez le sujet âgé.

    Surveillance clinique et adaptation posologique pendant le traitement par l’inhibiteur enzymatique et après son arrêt.

    Le jus de pamplemousse peut augmenter l'exposition au diltiazem (1,2 fois). Les patients consommant du jus de pamplemousse doivent être surveillés pour des effets indésirables sous diltiazem accrus. Le jus de pamplemousse devra être évité si une interaction est suspectée.

    + Midazolam

    Augmentation des concentrations plasmatiques du midazolam par diminution de son métabolisme hépatique avec majoration de la sédation.

    Surveillance clinique et réduction de la posologie pendant le traitement par le diltiazem.

    + Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Surveillance clinique et électrocardiographique.

    + Rifampicine

    Diminution des concentrations plasmatiques de l’antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique.

    Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l’antagoniste du calcium pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

    + Simvastatine

    Risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique de l’hypocholestérolémiant. Ne pas dépasser la posologie de 20 mg/jour de simvastatine. Si l’objectif thérapeutique n’est pas atteint à cette posologie, utiliser une autre statine non concernée par ce type d’interaction.

    + Tamsulosine

    Risque de majoration des effets indésirables de la tamsulosine, par inhibition de son métabolisme hépatique.

    Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la tamsulosine pendant le traitement par l’inhibiteur enzymatique et après son arrêt, le cas échéant.

    Associations à prendre en compte

    + Alpha-bloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, silodosine, tamsulosine, térazosine)

    Majoration de l’effet hypotenseur. Risque d’hypotension orthostatique majoré.

    + Antiagrégants plaquettaires

    Dans une étude pharmacodynamique, il a été montré que le diltiazem inhibe l'agrégation plaquettaire. Bien que la signification clinique de cette observation ne soit pas connue, les effets additifs potentiels doivent être considérés lorsque le diltiazem est utilisé en association avec des antiagrégants plaquettaires.

    + Antihypertenseurs alpha-bloquants

    Majoration de l’effet hypotenseur. Risque majoré d’hypotension orthostatique.

    + Autres bradycardisants

    Risque de bradycardie excessive (addition des effets).

    + Cilostazol

    Inhibition du métabolisme du cilostazol (CYP3A4). Il a été montré que le diltiazem augmente l'exposition au cilostazol et son activité pharmacologique.

    + Clonidine, guanfacine

    Troubles de l’automatisme (troubles de la conduction auriculo-ventriculaire par addition des effets négatifs sur la conduction).

    + Ticagrelor

    Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de ticagrelor par diminution de son métabolisme hépatique.

    + Médicaments à l’origine d’une hypotension orthostatique (notamment antihypertenseurs, dérivés nitrés, inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5, alpha-bloquants à visée urologique, antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques phénothiaziniques, agonistes dopaminergiques, lévodopa)

    Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique.

    + Dapoxétine

    Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de de vertiges ou de syncopes.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Les études effectuées chez l’animal (rat, souris, lapin) ont mis en évidence un effet tératogène.

    Il n’existe pas actuellement de données en nombre suffisant sur un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique du chlorhydrate de diltiazem lorsqu’il est administré pendant la grossesse. En conséquence, l’utilisation du chlorhydrate de diltiazem est déconseillée pendant la grossesse et également chez les femmes en âge de procréer n’utilisant pas de contraception.

    Allaitement

    Le diltiazem est retrouvé à des concentrations très faibles dans le lait maternel.

    Toutefois, l’allaitement lors d’un traitement par diltiazem est à éviter. Si l’utilisation du diltiazem est nécessaire, l’alimentation du nourrisson devra être réalisée par une méthode alternative.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Sur la base des effets indésirables rapportés tels que les vertiges (fréquents), les malaises (fréquents), l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines peut être altérée. Néanmoins, aucune étude n’a été réalisée.

    4.8. Effets indésirables  

    Classification des effets indésirables selon les fréquences attendues : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

    Affections cardiaques

    · Fréquent : blocs auriculo-ventriculaires (pouvant être de 1er, 2ème ou 3ème degré ; possibles blocs de branche), palpitations ;

    · peu fréquent : bradycardie ;

    · fréquence indéterminée : blocs sino-auriculaires, insuffisance cardiaque congestive, arrêt sinusal, arrêt cardiaque (asystole).

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    · Fréquence indéterminée : bronchospasme (y compris aggravation de l'asthme).

    Affections vasculaires

    Les manifestations correspondant à une vasodilatation (céphalées, bouffées vasomotrices et en particulier œdème des membres inférieurs) sont dose-dépendantes, liées à l’activité pharmacologique du principe actif. Elles surviennent plus volontiers chez le sujet âgé.

    · Fréquent : bouffées vasomotrices ;

    · peu fréquent : hypotension orthostatique ;

    · fréquence indéterminée : vascularites (incluant vascularite leucocytoclastique).

    Affections gastro-intestinales

    · Fréquent : constipation, dyspepsies, épigastralgie, nausées ;

    · peu fréquent : vomissements, diarrhée ;

    · rare : sécheresse buccale ;

    · fréquence indéterminée : hyperplasie gingivale.

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    · Fréquence indéterminée : hyperglycémie.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    · Fréquent : érythèmes ;

    · rare : urticaires ;

    · fréquence indéterminée : œdème de Quincke, rash, érythème polymorphe (notamment syndrome de Stevens-Johnson et nécrose épidermique toxique), dermatite exfoliative, pustuloses exanthématiques aiguës généralisées, réactions de photosensibilité (notamment kératose lichénoïde sur les zones de peau exposées au soleil), transpiration, érythèmes pouvant éventuellement être fébriles et/ou desquamatifs.

    Affections hépatobiliaires

    · Peu fréquent : des augmentations isolées, modérées et en règle générale transitoires, des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT, LDH, phosphatase alcaline) ont été observées à la période initiale du traitement ;

    · fréquence indéterminée : hépatites cliniques réversibles à l’arrêt du traitement.

    Affections du système nerveux

    · Fréquent : maux de tête, vertiges ;

    · fréquence indéterminée : symptômes extrapyramidaux généralement réversibles à l’arrêt du traitement.

    Affections psychiatriques

    · Peu fréquent : nervosité, insomnie ;

    · fréquence indéterminée : changements d’humeur (notamment dépression).

    Affections du système de reproduction

    · Fréquence indéterminée : gynécomasties généralement réversibles à l’arrêt du traitement.

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    · Très fréquent : œdèmes des membres inférieurs ;

    · fréquent : malaise, asthénie.

    Affections du sang et du système lymphatique

    · Fréquence indéterminée : thrombocytopénie.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Le tableau clinique de l’intoxication aiguë massive peut comporter une hypotension marquée pouvant aller jusqu’au collapsus et à l’insuffisance rénale aiguë, une bradycardie sinusale avec ou sans dissociation isorythmique, un arrêt sinusal, des troubles de la conduction auriculo-ventriculaire, un arrêt cardiaque.

    Le traitement à entreprendre en milieu hospitalier comprendra : lavage gastrique, diurèse osmotique.

    Les troubles de la conduction peuvent bénéficier d’un entraînement électro-systolique temporaire.

    Les antidotes proposés sont : l’atropine, l’adrénaline, les substances vasopressives, les agents inotropes et chronotropes positifs, le glucagon et le gluconate de calcium en perfusion.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Antagoniste calcique sélectif à effets cardiaques directs/dérivé de benzothiazépine, code ATC : C08DB01 (Système cardiovasculaire).

    Le diltiazem freine l’entrée du calcium transmembranaire au niveau de la fibre musculaire myocardique et de la fibre musculaire lisse des vaisseaux et diminue ainsi la quantité de calcium intracellulaire atteignant les protéines contractiles.

    Chez l’animal

    Le diltiazem augmente le débit coronaire sans entraîner de phénomène de vol coronarien. Il agit sur les petites artères coronaires, sur les gros troncs, sur les artères collatérales. Cet effet vasodilatateur, qui s’exerce de façon modérée sur les territoires artériels systémiques périphériques, s’observe à des doses qui ne sont pas inotropes négatives.

    Les deux principaux métabolites circulants actifs (le désacétyl diltiazem et le N-monodéméthyl diltiazem) ont une activité pharmacologique, dans l’angine de poitrine, d’environ 10 et 20 % de celle du chlorhydrate de diltiazem.

    Chez l’homme

    · Le diltiazem augmente le débit coronaire par diminution des résistances ;

    · par son action bradycardisante modérée et la diminution modérée des résistances artérielles systémiques, le diltiazem réduit le travail cardiaque ;

    · il n’a pas été mis en évidence d’effet inotrope négatif sur un myocarde sain. Le diltiazem ralentit modérément la fréquence cardiaque et peut présenter un effet dépresseur sur le nœud sinusal pathologique. Il ralentit la conduction auriculo-ventriculaire, avec risque de B.A.V. Le diltiazem n’a pas d’effet sur la conduction à l’étage hissien et infrahissien.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    La biodisponibilité du diltiazem sous forme de gélule à libération prolongée est de l’ordre de 40 %, en raison d’un effet de premier passage hépatique. Le diltiazem est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de 80-85 %.

    Le pic de concentration plasmatique est atteint environ 4 à 8 heures après la prise de la gélule à libération prolongée. Le diltiazem est fortement métabolisé par le foie ; le principal métabolite circulant est le N-déméthyl diltiazem. La demi-vie plasmatique apparente est en moyenne de 7 à 8 heures. On ne retrouve que 0,2 à 4 % de diltiazem inchangé dans les urines.

    Après administration répétée, il y a une augmentation de 30 % des paramètres suivants : Cmax, AUC, Cmin, par rapport aux valeurs obtenues après administration unique. Mais chez un même malade, les concentrations plasmatiques sont stables.

    Les concentrations plasmatiques chez le sujet âgé et l’insuffisant hépatique sont en moyenne plus élevées, à doses égales, en raison d’une augmentation de la biodisponibilité. Chez l’insuffisant rénal, une réduction de la posologie ne s’imposera qu’en fonction de la réponse clinique.

    Le diltiazem et ses métabolites sont très peu dialysables.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Sans objet.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Microgranules neutres (saccharose, amidon de maïs), povidone K 30, saccharose, éthylcellulose, talc, suspension polymérique aqueuse d’éthylcellulose (AQUACOAT ECD 30), sébaçate de dibutyle.

    Composition de l’enveloppe de la gélule :

    Tête rouge écarlate opaque : indigotine, érythrosine, dioxyde de titane, gélatine.

    Corps blanc opaque : dioxyde de titane, gélatine.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur  

    28, 30, 56 ou 60 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    BIOGARAN

    15 BOULEVARD CHARLES DE GAULLE

    92700 COLOMBES

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 347 578 4 6 : 28 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium)

    · 34009 342 586 9 5 : 30 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium)

    · 34009 342 587 5 6 : 56 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium)

    · 34009 342 588 1 7 : 60 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium)

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 10/09/2021

    Dénomination du médicament

    DILTIAZEM BIOGARAN L.P. 120 mg, gélule à libération prolongée

    Chlorhydrate de diltiazem

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu’est-ce que DILTIAZEM BIOGARAN L.P. 120 mg, gélule à libération prolongée et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre DILTIAZEM BIOGARAN L.P. 120 mg, gélule à libération prolongée ?

    3. Comment prendre DILTIAZEM BIOGARAN L.P. 120 mg, gélule à libération prolongée ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver DILTIAZEM BIOGARAN L.P. 120 mg, gélule à libération prolongée ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - code ATC : C08DB01.

    DILTIAZEM BIOGARAN L.P. appartient à une classe de médicaments appelée les inhibiteurs calciques. Ce médicament permet une diminution du travail du cœur et une dilatation des vaisseaux sanguins. Il augmente le débit du sang dans les artères coronaires et améliore ainsi l’apport d’oxygène au cœur.

    Ce médicament est utilisé pour prévenir les crises d’angine de poitrine (angor d’effort et angor spontané).

    L’angine de poitrine est responsable de l’apparition d’une douleur localisée dans la poitrine qui peut irradier vers l’épaule gauche et la mâchoire. Elle est provoquée par une diminution de l’apport en sang et en oxygène au niveau du cœur. Ce médicament est réservé à l’adulte. Il est déconseillé de l’utiliser chez l’enfant (voir également le paragraphe « Enfants et adolescents »).

    Ne prenez jamais DILTIAZEM BIOGARAN L.P. 120 mg, gélule à libération prolongée

    · Si vous êtes allergique au diltiazem ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;

    · si votre cœur bat trop lentement (40 battements par minute ou moins) ;

    · si vous avez un trouble de l’activité électrique du cœur avec des battements irréguliers ou un ralentissement des battements de votre cœur (en rapport avec un dysfonctionnement sinusal ou un bloc auriculo-ventriculaire du 2ème et 3ème degré et que vous n’avez pas de pacemaker) ;

    · si votre cœur fonctionne mal (insuffisance cardiaque) ;

    · si vous avez des antécédents d’insuffisance cardiaque, un essoufflement récent, un ralentissement du rythme cardiaque ou une hypotension artérielle, parlez-en à votre médecin. Des cas d’insuffisance rénale chez des patients présentant de telles conditions ont été rapportés ;

    · si vous prenez déjà un médicament contenant de l’ivabradine pour le traitement de certaines maladies du cœur (voir paragraphe « Autres médicaments et DILTIAZEM BIOGARAN L.P. 120 mg, gélule à libération prolongée »).

    Si vous prenez un autre médicament, assurez-vous que l’association avec DILTIAZEM BIOGARAN L.P. n’est pas contre-indiquée (voir le paragraphe « Autres médicaments et DILTIAZEM BIOGARAN L.P. 120 mg, gélule à libération prolongée »).

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant de prendre DILTIAZEM BIOGARAN L.P. :

    · si vous avez plus de 65 ans ;

    · si vous avez une maladie du foie ou des reins ;

    · si votre cœur bat trop lentement ;

    · si vous devez subir une anesthésie générale.

    Ce médicament peut être associé à des troubles de l’humeur (exemple : dépression).

    Ce médicament agit sur la motilité intestinale. Il doit être utilisé avec précaution si vous avez un risque de développer une obstruction intestinale.

    Ce médicament peut augmenter votre taux de sucre dans le sang (hyperglycémie). Votre médecin pourra vous proposer un examen sanguin périodique visant à surveiller votre taux de sucre.

    L'utilisation de diltiazem peut induire un bronchospasme, y compris une aggravation de l'asthme.

    Des résidus de gélules peuvent se retrouver dans les selles.

    Suivez les conseils de votre médecin.

    Enfants et adolescents

    L’utilisation de ce médicament chez l’enfant n’a pas été étudiée. Par conséquent et par mesure de prudence, il est déconseillé d’utiliser ce médicament chez l’enfant.

    Autres médicaments et DILTIAZEM BIOGARAN L.P. 120 mg, gélule à libération prolongée

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Vous ne devez pas prendre DILTIAZEM BIOGARAN L.P. en même temps que certains médicaments qui contiennent les substances actives suivantes :

    · le dantrolène en perfusion (utilisé pour relaxer les muscles) ;

    · le pimozide (utilisé pour des troubles psychiques) ;

    · la nifédipine (utilisée pour des troubles cardio-vasculaires) ;

    · l’ergotamine et la dihydroergotamine (utilisées notamment pour traiter la migraine et l’hypotension) ;

    · l’ivabradine (utilisé dans l’angine de poitrine).

    Sauf avis contraire de votre médecin, vous ne devez pas prendre DILTIAZEM BIOGARAN L.P. si vous prenez l’un des médicaments suivants :

    · un médicament de la classe des bêta‑bloquants (utilisé pour des troubles cardio-vasculaires) ;

    · un médicament antiarythmique (utilisé pour des troubles du rythme du cœur) ;

    · le fingolimod (utilisé dans la sclérose en plaques) ;

    · la phénytoïne (utilisée dans le traitement de l'épilepsie) ;

    · l’acide acétylsalicylique (utilisé comme antalgique, antipyrétique et anti-inflammatoire) ;

    · les produits de contraste (utilisés en radiographie) ;

    · l’ibrutinib (utilisé dans certains cancers).

    DILTIAZEM BIOGARAN L.P. 120 mg, gélule à libération prolongée avec des aliments et boissons

    Le jus de pamplemousse peut modifier l’utilisation de ce médicament par votre organisme. La consommation de jus de pamplemousse doit être évitée si vous constatez une augmentation des effets indésirables.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Grossesse

    L’utilisation de ce médicament est déconseillée pendant la grossesse et également chez les femmes susceptibles d’être enceintes n’utilisant pas de contraception efficace.

    Prévenez immédiatement votre médecin si vous découvrez que vous êtes enceinte, afin de vous conformer à ses recommandations en ce qui concerne votre traitement.

    Prévenez votre médecin en cas de désir de grossesse. Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Allaitement

    Ce médicament est à éviter en cas d’allaitement.

    Si l’utilisation de DILTIAZEM BIOGARAN L.P. est nécessaire, l’alimentation du nourrisson devra être réalisée par une méthode alternative (biberons…).

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    L’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines peut être altérée.

    DILTIAZEM BIOGARAN L.P. 120 mg, gélule à libération prolongée contient un sucre (le saccharose) qui se décompose en fructose et glucose.

    Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Posologie

    La dose habituelle est de 1 gélule matin et soir. Votre médecin peut être amené à adapter la dose à votre situation.

    Respectez toujours la dose prescrite par votre médecin. En cas de doute, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    Mode et voie d’administration

    Ce médicament est utilisé par voie orale.

    La gélule doit être avalée avec un peu d’eau, sans être croquée.

    Durée du traitement

    Votre médecin vous précisera pendant combien de temps vous devez prendre ce médicament. Vous ne devez pas arrêter le traitement sans son autorisation.

    Si vous avez pris plus de DILTIAZEM BIOGARAN L.P. 120 mg, gélule à libération prolongée que vous n’auriez dû

    Une hypotension marquée pouvant conduire à une défaillance circulatoire (collapsus) et à une défaillance des reins (insuffisance rénale aiguë), un ralentissement ou des perturbations des battements du cœur, un arrêt cardiaque peuvent survenir en cas de surdosage.

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous oubliez de prendre DILTIAZEM BIOGARAN L.P. 120 mg, gélule à libération prolongée

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Contactez votre médecin.

    Si vous arrêtez de prendre DILTIAZEM BIOGARAN L.P. 120 mg, gélule à libération prolongée

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    · Très fréquents (plus de 1 personne sur 10) ;

    · fréquents (plus de 1 personne sur 100 et moins de 1 personne sur 10) ;

    · peu fréquents (plus de 1 personne sur 1 000 et moins de 1 personne sur 100) ;

    · rares (plus d’1 personne sur 10 000 et moins de 1 personne sur 1 000) ;

    · très rares (moins de 1 personne sur 10 000).

    Effets sur le cœur :

    · fréquent :

    o trouble de l’activité électrique du cœur pouvant entraîner un ralentissement des battements du cœur (blocs cardiaques) ;

    o palpitations.

    · peu fréquent : ralentissement des battements du cœur parfois mal toléré ;

    · fréquence indéterminée : défaillance du fonctionnement du cœur (insuffisance cardiaque), arrêt sinusal, arrêt cardiaque (asystole).

    Effets sur les vaisseaux sanguins :

    Ces troubles sont liés à l’activité du médicament et surviennent plus volontiers chez les plus de 65 ans.

    · Peu fréquent : baisse importante de la tension artérielle lors du passage à la position debout parfois responsable de vertiges ou de malaise ;

    · fréquence indéterminée : inflammation des petits vaisseaux sanguins (vascularite).

    Troubles digestifs :

    · fréquent : constipation, brûlures d’estomac, nausées, difficultés pour digérer ;

    · peu fréquent : vomissements, diarrhée ;

    · rare : sécheresse de la bouche ;

    · fréquence indéterminée : gonflement des gencives.

    Troubles métaboliques :

    · fréquence indéterminée : élévation du taux de sucre dans le sang.

    Effets sur la peau :

    · fréquent : érythèmes ;

    · rare : urticaire ;

    · fréquence indéterminée :

    o brusque gonflement du cou et /ou du visage (œdème de Quincke) ;

    o diverses formes d’éruptions sur la peau (pustulose généralisée, érythème polymorphe, dermatite exfoliative), éruption de bulles avec décollement de la peau pouvant rapidement s’étendre à tout le corps et mettre en danger le patient (syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell) : dans ce cas, arrêtez immédiatement votre traitement et consultez votre médecin ;

    o réaction exagérée après exposition au soleil ou aux U.V. ;

    o érythème pouvant être fébrile ou desquamatif ;

    o rash.

    Anomalies du fonctionnement du foie :

    · peu fréquent : augmentation modérée et généralement temporaire des enzymes du foie (transaminases) ;

    · fréquence indéterminée : une maladie du foie (hépatite) qui guérit après l’arrêt du traitement.

    Effets sur le système nerveux :

    · fréquence indéterminée : ensemble de symptômes ressemblant à la maladie de Parkinson (syndrome extrapyramidal) et qui disparaît généralement après l’arrêt du traitement, avec un ou plusieurs des symptômes suivants : difficultés pour marcher, rigidité, mouvements involontaires et tremblements.

    Troubles psychiatriques :

    · peu fréquent : nervosité, insomnie ;

    · fréquence indéterminée : changements d’humeur (notamment dépression). Une augmentation de ce risque a été rapportée en cas d’administration avec des médicaments appelés bêtabloquants.

    Troubles du sang et du système lymphatique :

    · fréquence indéterminée : diminution du nombre de plaquettes dans le sang.

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :

    · fréquence indéterminée : bronchospasme (y compris aggravation de l'asthme).

    Effets généraux :

    · très fréquent : gonflement des membres inférieurs (chevilles) ;

    · fréquent : bouffées de chaleur ou sensation de chaleur inhabituelle, maux de tête, vertiges, malaise, fatigue ;

    · fréquence indéterminée : transpiration, développement des seins chez l’homme, qui disparaît généralement après l’arrêt du traitement.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient DILTIAZEM BIOGARAN L.P. 120 mg, gélule à libération prolongée  

    · La substance active est :

    Chlorhydrate de diltiazem...................................................................................................... 120 mg

    Pour une gélule à libération prolongée.

    · Les autres composants sont :

    Microgranules neutres (saccharose, amidon de maïs), povidone K 30, saccharose, éthylcellulose, talc, suspension polymérique aqueuse d’éthylcellulose (AQUACOAT ECD 30), sébaçate de dibutyle.

    Composition de l’enveloppe de la gélule :

    Tête rouge écarlate opaque : indigotine, érythrosine, dioxyde de titane, gélatine.

    Corps blanc opaque : dioxyde de titane, gélatine.

    Qu’est-ce que DILTIAZEM BIOGARAN L.P. 120 mg, gélule à libération prolongée et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de gélule à libération prolongée. Boîte de 28, 30, 56 ou 60.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    BIOGARAN

    15 BOULEVARD CHARLES DE GAULLE

    92700 COLOMBES

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    BIOGARAN

    15 BOULEVARD CHARLES DE GAULLE

    92700 COLOMBES

    Fabricant  

    ETHYPHARM

    CHEMIN DE LA POUDRIERE

    76120 GRAND QUEVILLY

    Ou

    LES LABORATOIRES SERVIER INDUSTRIE

    905, ROUTE DE SARAN

    45520 GIDY

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-15737
    • Date avis : 30/11/2016
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par DILTIAZEM BIOGARAN LP 90 et 120 mg reste important dans les indications de l’AMM.
    • Lien externe