DICLOFENAC MYLAN PHARMA 1 %

  • Commercialisé Supervisé Sans ordonnance
  • Cutanée
  • Code CIS : 62928283
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : anti-inflammatoire non stéroïdien à usage topique, code ATC : M02AA15.Ce médicament est un anti-inflammatoire et un antalgique (il calme la douleur), sous forme de gel pour application sur la peau, uniquement au niveau de la région douloureuse.Ce médicament est destiné à l’adulte (à partir de 15 ans), pendant une courte durée, dans :
  • Informations pratiques

    • Prescription : Disponible sans ordonnance
    • Format : gel
    • Date de commercialisation : 23/01/2008
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : MYLAN SAS

    Les compositions de DICLOFENAC MYLAN PHARMA 1 %

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Gel DICLOFÉNAC SODIQUE 37 1 g FT
    Gel DICLOFÉNAC DE DIÉTHYLAMINE 22364 1,16 g SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 tube(s) aluminium de 100 g

    • Code CIP7 : 3833752
    • Code CIP3 : 3400938337525
    • Prix : 2,49 €
    • Date de commercialisation : 09/11/2010
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 30%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 13/04/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    DICLOFENAC MYLAN PHARMA 1 %, gel

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Diclofénac de diéthylamine..................................................................................................... 1,16 g

    Quantité correspondant à diclofénac sodique.......................................................................... 1,00 g

    Pour 100 g de gel.

    Excipient à effet notoire : ce médicament contient 125 mg de propylène glycol pour une application de 2,5 g de gel.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Gel.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Chez l’adulte (à partir de 15 ans) :

    · Traitement local de courte durée en cas de traumatisme bénin : entorse (foulure), contusion ;

    · Traitement local d’appoint des douleurs d’origine musculaire et tendino-ligamentaire ;

    · Traitement symptomatique des poussées douloureuses de l’arthrose, après au moins un avis médical.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Réservé à l'adulte (à partir de 15 ans).

    La posologie dépend de l’indication. La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique 4.4).

    Traumatisme bénin : entorse (foulure), contusion

    1 application locale, 2 à 3 fois par jour, pour une durée maximale de 4 jours. Si la douleur persiste au-delà, un médecin doit être consulté.

    Sur avis médical, la durée maximale de traitement est de 7 jours.

    La dose administrée à chaque application ne doit pas dépasser 2,5 g de gel (soit 6 cm de gel environ).

    Douleurs d’origine musculaire et tendino-ligamentaire

    En traitement d’appoint : 1 application locale, 3 à 4 fois par jour, pour une durée maximale de 7 jours. Si la douleur persiste au-delà, un médecin doit être consulté.

    Sur avis médical, la durée maximale de traitement est de 14 jours.

    La dose administrée à chaque application ne doit pas dépasser 2,5 g de gel (soit 6 cm de gel environ).

    Poussées douloureuses de l’arthrose

    Uniquement après au moins un avis médical.

    1 application locale, 3 à 4 fois par jour, pour une durée de 7 jours. Le traitement peut être poursuivi, si besoin, pendant une durée maximale de 14 jours. Si la douleur persiste au-delà, un médecin doit être consulté.

    La dose administrée à chaque application ne doit pas dépasser 4 g de gel (soit 10 cm de gel environ).

    Populations particulières

    Population pédiatrique

    Le diclofénac est contre-indiqué chez les enfants âgés de moins de 15 ans (voir rubrique 4.3).

    Sujets âgés

    Ce médicament doit être utilisé avec précaution chez les personnes âgées qui sont d’avantage sujettes aux effets indésirables (voir rubriques 4.4 et 4.8).

    Mode d'administration

    Voie locale.

    Faire pénétrer le gel par un massage doux et prolongé sur la région douloureuse ou inflammatoire.

    Après application :

    · Les mains doivent être essuyées avec du papier absorbant (par exemple), puis lavées (sauf en cas de poussée d’arthrose digitale, voir rubrique 4.4). Le papier absorbant doit être jeté à la poubelle après utilisation.

    · Les patients doivent attendre que DICLOFENAC MYLAN 1 %, gel sèche avant de prendre une douche ou un bain.

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament est contre-indiqué dans les cas suivants :

    · Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    · Grossesse, à partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semaines d’aménorrhée) (voir rubrique 4.6).

    · Peau lésée, quelle que soit la lésion: dermatoses suintantes, eczéma, lésion infectée, brûlure ou plaie.

    · Chez l’enfant et l’adolescent de moins de 15 ans.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    Ne pas appliquer sur les muqueuses, ni sur les yeux.

    L'apparition d'une éruption cutanée après application impose l'arrêt immédiat du traitement.

    Ce médicament contient 125 mg de propylène glycol pour une application de 2,5 g de gel.

    Précautions particulières d'emploi

    Le port de gants par le masseur kinésithérapeute, en cas d'utilisation intensive, est recommandé.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    En raison du faible passage systémique lors d'un usage normal du gel, les interactions médicamenteuses signalées pour le diclofénac per os sont peu probables.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    L’inhibition de la synthèse des prostaglandines par les AINS peut affecter le déroulement de la grossesse et/ou le développement de l’embryon ou du fœtus.

    Risques associés à l’utilisation au cours du 1er trimestre

    Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, après traitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moins de 1 % dans la population générale, à approximativement 1,5 % chez les personnes exposées aux AINS. Le risque paraît augmenter en fonction de la dose et de la durée du traitement. Chez l’animal, il a été montré que l’administration d’un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines provoquait une perte pré et post-implantatoire accrue et une augmentation de la létalité embryo-foetale. De plus, une incidence supérieure de certaines malformations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de la phase d’organogénèse de la gestation.

    Risques associés à l’utilisation à partir de la 12ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance

    A partir de la 12ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance, tous les AINS, par l’inhibition de la synthèse des prostaglandines, peuvent exposer le fœtus à une atteinte fonctionnelle rénale :

    · in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise en route de la diurèse fœtale) : oligoamnios (le plus souvent réversible à l'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une exposition prolongée ;

    · à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peut persister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec un risque d'hyperkaliémie sévère retardée).

    Risques associés à l’utilisation au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance

    Au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée, les AINS peuvent exposer le fœtus à une toxicité cardio-pulmonaire (fermeture prématurée du canal artériel et hypertension artérielle pulmonaire). La constriction du canal artériel peut survenir à partir du début du 6ème mois (au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée) et peut conduire à une insuffisance cardiaque droite fœtale ou néonatale voire à une mort fœtale in utero. Ce risque est d'autant plus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Cet effet existe même pour une prise ponctuelle.

    En fin de grossesse, la mère et le nouveau-né peuvent présenter :

    · un allongement du temps de saignement du fait d’une action anti-agrégante pouvant survenir même après administration de très faibles doses de médicament ;

    · une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de terme ou un accouchement prolongé.

    En conséquence

    Sauf nécessité absolue, ce médicament ne doit pas être prescrit chez une femme qui envisage une grossesse ou au cours des 5 premiers mois de grossesse (24 premières semaines d’aménorrhée). Si ce médicament est administré chez une femme souhaitant être enceinte ou enceinte de moins de 6 mois, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible. Une prise prolongée est fortement déconseillée.

    A partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semaines d'aménorrhée): toute prise de ce médicament, même ponctuelle, est contre-indiquée. Une prise par mégarde à partir de cette date justifie une surveillance cardiaque et rénale, fœtale et/ou néonatale selon le terme d'exposition. La durée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de la molécule.

    Allaitement

    Les A.I.N.S. passant dans le lait maternel, ce médicament est déconseillé chez la femme qui allaite.

    En cas d'allaitement, ce médicament ne doit en aucun cas être appliqué sur la poitrine.

    Fertilité

    Comme tous les AINS, l'utilisation de ce médicament peut temporairement altérer la fertilité féminine en agissant sur l’ovulation ; il est donc déconseillé chez les femmes souhaitant concevoir un enfant. Chez les femmes rencontrant des difficultés pour concevoir ou réalisant des tests de fertilité, l'arrêt du traitement doit être envisagé.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Sans objet.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets indésirables sont classés par ordre de fréquence, décroissant, selon les conventions suivantes :

    · très fréquent (≥ 1/10) ;

    · fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ;

    · peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ;

    · rare (≥ 1/10 000 à 1 < 1 000) ;

    · très rare (< 1/10 000) ;

    · fréquence indéterminée (ne peut être estimée à partir des données disponibles).

    Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.

    Affections du système immunitaire

    Très rare : réactions d’hypersensibilité (incluant l’urticaire), œdème angioneurotique (œdème de Quincke).

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Très rare : la survenue de crise d'asthme peut être liée chez certains sujets à une allergie à l'aspirine ou à un AINS. Dans ce cas, ce médicament est contre-indiqué.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquent : dermatite (incluant les dermatites de contact), éruptions, érythèmes, eczéma, prurit.

    Rare : dermatose bulleuse.

    Très rare : éruption pustuleuse, réactions de photosensibilité, purpura et ulcérations locales.

    Indéterminée : sensation de brûlure au site d’application, sécheresse cutanée.

    Autres effets systémiques des AINS : ils sont fonction du passage transdermique du principe actif et donc de la quantité de gel appliquée, de la surface traitée, du degré d'intégrité cutanée, de la durée du traitement et de l'utilisation ou non d'un pansement occlusif (effets digestifs, rénaux).

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    En cas de surdosage, essuyer le surplus de gel avec du papier absorbant puis rincer abondamment à l'eau.

    En cas d'ingestion accidentelle, des effets similaires à ceux observés en cas de surdosage de diclofénac par voie orale et ayant pour conséquence des effets indésirables peuvent survenir. Les mesures thérapeutiques qui s'imposent sont celles généralement adoptées en cas d'intoxication avec les AINS. Le lavage gastrique et l'administration de charbon actif doivent être envisagés, surtout lorsque l'ingestion est récente.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : anti-inflammatoire non stéroïdien à usage topique, code ATC : M02AA15.

    Le diclofénac est un anti-inflammatoire non stéroïdien, dérivé de l'acide phénylacétique du groupe des acides arylcarboxyliques.

    Sous forme de gel, il possède une activité locale anti-inflammatoire et antalgique.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Appliqué localement sous forme de gel, le diclofénac est absorbé à travers la peau.

    Absorption

    La quantité de diclofénac absorbée à travers la peau est proportionnelle à la surface traitée et dépend à la fois de la dose totale appliquée et du degré d’hydratation cutanée.

    Le passage systémique du gel, par rapport à celui des formes orales de diclofénac chez les volontaires sains, est de l'ordre de 6 %, par estimation d'après son excrétion urinaire et celle de ses métabolites hydroxylés, après administration unique. Une occlusion de 10 heures conduit à une multiplication par trois de la quantité de diclofénac absorbée.

    Le passage systémique du gel, par rapport à celui des formes orales de diclofénac chez les volontaires sains, est de l'ordre de 13,9 % après administration réitérée.

    Les concentrations mesurées dans le liquide synovial, de même que dans le tissu synovial, sont 40 fois supérieures aux concentrations plasmatiques.

    Distribution

    Les concentrations de diclofénac ont été mesurées dans le plasma, le tissu synovial et le liquide synovial après administration locale du gel sur les articulations de la main et du genou. Les concentrations plasmatiques maximales sont environ 100 fois inférieures à celles mesurées après l’administration orale de la même quantité de diclofénac. 99,7 % du diclofénac sont liés à des protéines sériques, essentiellement l’albumine (99,4 %).

    Le diclofénac s’accumule dans la peau, qui agit comme un réservoir à partir duquel le médicament est libéré de manière durable dans les tissus sous-jacents. De là, le diclofénac est distribué et persiste préférentiellement dans les tissus enflammés profonds, comme l’articulation, où on le trouve à des concentrations pouvant atteindre 20 fois celle mesurée dans le plasma.

    Biotransformation

    La biotransformation du diclofénac fait intervenir en partie une glucurono-conjugaison de la molécule intacte, mais essentiellement une hydroxylation unique et multiple de plusieurs métabolites phénoliques, dont la majorité est convertie en conjugués glucuronides. Deux des métabolites phénoliques sont biologiquement actifs, mais dans une moindre mesure, comparé au diclofénac.

    Élimination

    La clairance systémique totale du diclofénac depuis le plasma est de 263 ± 56 mL/min. Les demi-vies plasmatiques terminales sont de 1 à 2 heures. Quatre des métabolites, y compris les deux métabolites actifs, présentent également des demi-vies plasmatiques courtes comprises entre 1 et 3 heures. Un métabolite, le 3'-hydroxy-4'-méthoxy-diclofénac, possède une demi-vie supérieure mais il est pratiquement inactif. Le diclofénac et ses métabolites sont excrétés essentiellement dans l’urine.

    Caractéristiques chez les patients

    Aucune accumulation de diclofénac et de ses métabolites n’est attendue chez les patients présentant une altération rénale. Chez les patients souffrant d’une hépatite chronique ou d’une cirrhose non décompensée, la cinétique et le métabolisme du diclofénac sont les mêmes que chez les patients sans atteinte hépatique.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les études de toxicité aiguë, de toxicité en administration répétée, de génotoxicité et de carcinogenèse n'ont pas révélé de risque lié à l'utilisation du diclofénac aux doses thérapeutiques chez l'Homme. Il n'a pas été décelé de potentiel tératogène au diclofénac chez la souris, le rat ou le lapin. Le diclofénac n'a pas eu d'effet sur la fertilité chez le rat ; le développement prénatal, périnatal et postnatal de la descendance n'a pas été affecté.

    Des études ont démontré que le diclofénac de diéthylamine 1,16 g/100 g sous forme de gel est bien toléré. Il n'a pas été observé de potentiel phototoxique chez la souris et le cobaye avec le diclofénac de diéthylamine 1,16 g/100 g sous forme de gel et ce dernier n'occasionne pas de sensibilisation cutanée lors des tests chez le cobaye.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Diéthylamine, carbomère 974 P, ester d'acides caprylique et caprique, alcool isopropylique, paraffine liquide, propylène glycol, polyéthylène glycol 1000, eau purifiée.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur  

    100 g en tube (aluminium) ; boîte de 1.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    MYLAN SAS

    117 Allée des Parcs

    69800 SAINT-PRIEST

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 383 375 2 5 : 100 g en tube (aluminium) ; boîte de 1.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [A compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [A compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Médicament non soumis à prescription médicale.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 13/04/2021

    Dénomination du médicament

    DICLOFENAC MYLAN PHARMA 1 %, gel

    Diclofénac sodique

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    Vous devez toujours utiliser ce médicament en suivant scrupuleusement les informations fournies dans cette notice ou par votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Adressez-vous à votre pharmacien pour tout conseil ou information.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    · Vous devez vous adresser à votre médecin si vous ne ressentez aucune amélioration ou si vous vous sentez moins bien :

    o après 4 jours en cas de traumatisme bénin : entorse (foulure), contusion,

    o après 7 jours en cas de douleurs d’origine musculaire et tendino-ligamentaire,

    o après 14 jours maximum en cas de poussée douloureuse d’arthrose.

    Ne laissez pas ce médicament à la portée des enfants.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que DICLOFENAC MYLAN PHARMA 1 %, gel et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser DICLOFENAC MYLAN PHARMA 1 %, gel ?

    3. Comment utiliser DICLOFENAC MYLAN PHARMA 1 %, gel ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver DICLOFENAC MYLAN PHARMA 1 %, gel ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : anti-inflammatoire non stéroïdien à usage topique, code ATC : M02AA15.

    Ce médicament est un anti-inflammatoire et un antalgique (il calme la douleur), sous forme de gel pour application sur la peau, uniquement au niveau de la région douloureuse.

    Ce médicament est destiné à l’adulte (à partir de 15 ans), pendant une courte durée, dans :

    · le traitement local en cas de traumatisme bénin : entorse (foulure), contusion ;

    · le traitement local d’appoint des douleurs d’origine musculaire et tendino-ligamentaire ;

    · le traitement symptomatique des poussées douloureuses de l’arthrose, après au moins un avis médical.

    N’utilisez jamais DICLOFENAC MYLAN PHARMA 1 %, gel :

    · Si vous êtes allergique à la substance active ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    · Si vous êtes enceinte, à partir du début du 6ème mois de grossesse (au-delà de 24 semaines d’aménorrhée.

    · Sur peau lésée, quelle que soit la lésion : lésions suintantes, eczéma, lésion infectée, brûlure ou plaie.

    · Chez l’enfant de moins de 15 ans.

    EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant d’utiliser DICLOFENAC MYLAN PHARMA 1 %, gel.

    Faites attention avec DICLOFENAC MYLAN PHARMA 1 %, gel

    · Ne pas appliquer sur les muqueuses, ni sur les yeux.

    · Après application :

    o les mains doivent être essuyées avec du papier absorbant (par exemple), puis lavées, sauf s’il s’agit du site à traiter. Le papier absorbant doit être jeté à la poubelle après utilisation,

    o attendre que DICLOFENAC MYLAN 1 %, gel sèche avant de prendre une douche ou un bain.

    · L'apparition d'une éruption cutanée après application impose l'arrêt immédiat du traitement.

    · Ne pas appliquer sur une grande surface cutanée et pendant une période prolongée sans avis médical.

    La forme gel est réservée à l'adulte (à partir de 15 ans).

    Chez les adolescents âgés de 15 ans et plus, si les symptômes s'aggravent, il est recommandé de demander l'avis de votre médecin.

    Le port de gants par le masseur kinésithérapeute, en cas d'utilisation intensive, est recommandé.

    EN CAS DE DOUTE NE PAS HESITER A DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

    Si vous êtes enceinte ou si vous allaitez

    N'utilisez pas ce médicament de votre propre initiative. Demandez l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien.

    Enfants et adolescents (de moins de 15 ans)

    Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants de moins de 15 ans (voir rubrique « N’utilisez jamais DICLOFENAC MYLAN PHARMA 1 %, gel »).

    Autres médicaments et DICLOFENAC MYLAN PHARMA 1 %, gel

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser tout autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance.

    Ce médicament contient du Diclofénac. D'autres médicaments en contiennent et notamment certains médicaments pris par voie orale. Ne les associez pas, afin de ne pas dépasser les doses maximales conseillées (voir rubrique 3).

    DICLOFENAC MYLAN PHARMA 1 %, gel avec des aliments, boissons et de l’alcool

    Sans objet.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Grossesse

    Avant le début du 6ème mois de grossesse (jusqu’à la 24ème semaine d’aménorrhée), vous ne devez pas prendre ce médicament, sauf en cas d’absolue nécessité déterminée par votre médecin, en raison du risque potentiel de fausses couches ou de malformations. Dans ce cas, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible.

    A partir du début du 6ème mois jusqu’à la fin de la grossesse (au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée), ce médicament est contre-indiqué, vous ne devez EN AUCUN CAS prendre ce médicament, car ses effets sur votre enfant peuvent avoir des conséquences graves voire fatales, notamment sur le cœur, les poumons et/ou les reins, et cela même avec une seule prise.

    Si vous avez pris ce médicament alors que vous étiez enceinte, parlez-en immédiatement à votre gynécologue obstétricien, afin qu’une surveillance adaptée vous soit proposée si nécessaire.

    Allaitement

    Ce médicament passant dans le lait maternel, il est déconseillé de l'utiliser pendant l'allaitement.

    En cas d'allaitement, ce médicament ne doit en aucun cas être appliqué sur les seins.

    Fertilité

    Ce médicament, comme tous les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), peut altérer la fertilité des femmes et entraîner des difficultés pour devenir enceinte, de façon réversible à l’arrêt du traitement. Informez votre médecin si vous planifiez une grossesse ou si vous avez des difficultés à concevoir.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Sans objet.

    DICLOFENAC MYLAN PHARMA 1 %, gel contient du propylène glycol.

    Ce médicament contient 125 mg de propylène glycol pour une application de 2,5 g de gel.

    Posologie et durée de traitement

    Réservé à l'adulte (à partir de 15 ans).

    La posologie dépend de l’indication.

    La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes.

    Traumatisme bénin : entorse (foulure), contusion

    1 application locale, 2 à 3 fois par jour, pour une durée maximale de 4 jours. Si la douleur persiste au-delà, un médecin doit être consulté.

    La dose administrée à chaque application ne doit pas dépasser 2,5 g de gel. Cette dose maximale correspond à un ruban de 6 cm de gel (voir schéma à l'échelle).

    Douleurs d’origine musculaire et tendino-ligamentaire

    En traitement d’appoint : 1 application locale, 3 à 4 fois par jour, pour une durée maximale de 7 jours. Si la douleur persiste au-delà, un médecin doit être consulté.

    La dose administrée à chaque application ne doit pas dépasser 2,5 g de gel. Cette dose maximale correspond à un ruban de 6 cm (voir schéma à l'échelle).

    Poussées douloureuses de l’arthrose

    Uniquement après un premier avis médical.

    Traitement symptomatique : 1 application locale, 3 à 4 fois par jour, pour une durée de 7 jours. Le traitement peut être poursuivi, si besoin, pendant une durée maximale de 14 jours. Si la douleur persiste au-delà, un médecin doit être consulté.

    La dose administrée à chaque application ne doit pas dépasser 4 g de gel. Ceci correspond à un ruban de 10 cm environ (voir schéma à l'échelle).

    Populations particulières

    Enfants et adolescents de moins de 15 ans

    Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants et les adolescents de moins de 15 ans (voir rubrique « N’utilisez jamais DICLOFENAC MYLAN PHARMA 1 %, gel »).

    Sujets âgés

    Ce médicament doit être utilisé avec précaution chez les personnes âgées qui sont d’avantage sujettes aux effets indésirables.

    Mode d’administration

    Voie locale.

    Faire pénétrer le gel par un massage doux et prolongé sur la région douloureuse ou inflammatoire.

    Après application :

    · Les mains doivent être essuyées avec du papier absorbant (par exemple), puis lavées (sauf en cas de poussée douloureuse d’une arthrose des doigts, si vous appliquez le produit sur vous-même). Le papier absorbant doit être jeté à la poubelle après utilisation.

    · Attendre que DICLOFENAC MYLAN 1 %, gel sèche avant de prendre une douche ou un bain.

    Si vous avez utilisé plus de DICLOFENAC MYLAN PHARMA 1 %, gel que vous n’auriez dû

    En cas de surdosage ou d'intoxication accidentelle, essuyez le surplus de gel avec du papier absorbant puis rincez abondamment à l'eau et consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous oubliez d’utiliser DICLOFENAC MYLAN PHARMA 1 %, gel

    Si vous avez accidentellement oublié une dose, attendez la prochaine prise et continuez votre traitement normalement. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez d’utiliser DICLOFENAC MYLAN PHARMA 1 %, gel

    Sans objet.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Exceptionnellement peuvent survenir des réactions pouvant être sévères :

    · réactions allergiques cutanées : éruption (boutons), urticaire, bulles,

    · problèmes respiratoires de type crise d'asthme (souffle bruyant et court, impression de capacité respiratoire diminuée),

    · manifestations générales de type anaphylaxie (gonflement de la face, des lèvres, de la langue, de la gorge).

    Il faut immédiatement interrompre le traitement et avertir votre médecin ou votre pharmacien.

    Plus fréquemment, peuvent survenir des effets indésirables, généralement légers et passagers :

    · des effets locaux cutanés de type rougeur, démangeaisons, irritation cutanée, érosion ou ulcérations locales,

    · très exceptionnellement, une augmentation de la sensibilité au soleil,

    · d'autres effets généraux des anti-inflammatoires non stéroïdiens, fonction de la quantité de gel appliquée, de la surface traitée et de son état, de la durée du traitement et de l'utilisation ou non d'un pansement fermé.

    Il faut en avertir votre médecin ou votre pharmacien.

    Fréquence indéterminée :

    · sensation de brûlure au site d’application,

    · peau sèche.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Pas de précautions particulières de conservation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient DICLOFENAC MYLAN PHARMA 1 %, gel  

    · La substance active est :

    Diclofénac de diéthylamine..................................................................................................... 1,16 g

    Quantité correspondant à diclofénac sodique.......................................................................... 1,00 g

    Pour 100 g de gel.

    · Les autres composants sont :

    Diéthylamine, carbomère 974 P, ester d'acides caprylique et caprique, alcool isopropylique, paraffine liquide, propylène glycol, polyéthylène glycol 1000, eau purifiée.

    Qu’est-ce que DICLOFENAC MYLAN PHARMA 1 %, gel et contenu de l’emballage extérieur ?  

    Ce médicament se présente sous forme de gel. Tube de 100 g.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    MYLAN SAS

    117 Allée des Parcs

    69800 SAINT-PRIEST

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    MYLAN SAS

    117 Allée des Parcs

    69800 SAINT-PRIEST

    Fabricant  

    CONTRACT PHARMA MANUFACTURING GMBH

    FRUHLINGSTRASSE 7

    D-83620 FELDKIRCHEN-WESTERHAM

    ALLEMAGNE

    OU

    LABORATOIRES CHEMINEAU

    93 ROUTE DE MONNAIE

    37210 VOUVRAY

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    CONSEILS / EDUCATION SANITAIRE

    Attention : quelle que soit l’indication pour laquelle vous utilisez ce médicament, s'il existe une impotence fonctionnelle complète, c'est à dire si vous ne pouvez pas vous servir du membre et en cas d'hématome ("bleu") important, vous devez consulter sans tarder votre médecin.

    Traumatisme bénin : entorse (foulure), contusion

    Vous venez d'avoir un traumatisme ou une contusion, vous pouvez utiliser le gel pendant une durée maximale de 4 jours pour soulager votre douleur. Ne reprenez pas une activité sportive ou une pratique physique intense avant la disparition complète de la douleur.

    Par ailleurs, en cas de :

    Entorse de la cheville

    Vous devez consulter votre médecin qui jugera de la nécessité d'une radiographie et d'un traitement orthopédique :

    · si vous ne pouvez absolument pas vous mettre en appui sur la jambe pour faire quatre pas,

    · ou si un hématome (bleu) apparaît dans les 24h à 48h,

    · ou s'il existe une déformation ou un œdème (gonflement) très important.

    Lésion du genou

    Vous devez consulter votre médecin qui jugera de la nécessité d'une radiographie et d'un traitement orthopédique :

    · en cas de gonflement important du genou, avec ou sans hématome,

    · et/ou en cas d'impossibilité d'appui.

    Douleurs d’origine musculaire et tendino-ligamentaire

    Si vous ne pouvez pas vous servir du membre qui vous fait mal, ou si la douleur persiste plus de 7 jours, vous devez consulter un médecin.

    Poussée douloureuse de l’arthrose

    L’arthrose doit être diagnostiquée par un médecin, qui seul pourra faire la différence avec d’autres maladies.

    Vous pouvez utiliser ce médicament pour soulager la douleur liée à une poussée d’arthrose. Toutefois, vous devez consulter votre médecin sans tarder :

    · si la douleur dure plus de 14 jours,

    · ou si la douleur apparaît plutôt la nuit,

    · ou si elle s’accompagne de rougeur, d’une éruption, d’un gonflement important, de fièvre, de malaises ou si les douleurs sont diffuses.