DI-HYDAN 100 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste II
- Format : comprimé sécable
- Date de commercialisation : 06/05/1988
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : EFISCIENS (MALTE)
Les compositions de DI-HYDAN 100 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | PHÉNYTOÏNE | 2107 | 100 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) thermoformée(s) PVDC PVC-Aluminium de 60 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3030303
- Code CIP3 : 3400930303030
- Prix : 7,04 €
- Date de commercialisation : 19/01/1941
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 22/08/2019
DI-HYDAN 100 mg, comprimé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Phénytoïne .......................................................................................................................... 100 mg
Pour un comprimé sécable.
Excipient à effet notoire : amidon de blé.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
Chez l'adulte :
· soit en monothérapie,
· soit en association à un autre traitement antiépileptique:
· traitement des épilepsies généralisées: crises tonico-cloniques.
· traitement des épilepsies partielles: crises partielles avec ou sans généralisation secondaire.
Chez l'enfant :
· soit en monothérapie,
· soit en association à un autre traitement antiépileptique:
· traitement des épilepsies généralisées: crises tonico-cloniques.
· traitement des épilepsies partielles: crises partielles avec ou sans généralisation secondaire.
Traitement de la névralgie du trijumeau.
4.2. Posologie et mode d'administration
Adultes :
2 à 6 mg /kg et par jour en 1 ou 2 prises.
La dose usuelle moyenne est de 3 comprimés par jour.
La dose de 5 à 6 comprimés, parfois nécessaire, ne sera jamais dépassée.
Enfants :
3 à 8 mg/kg et par jour en 1 ou 2 prises.
De 5 à 10 ans, 1 à 2 comprimés en traitement d'attaque, puis il conviendra de déterminer la posologie appropriée.
Très jeunes enfants: la dose initiale sera d'un 1/2 comprimé deux fois par jour, puis adaptée en fonction de l'efficacité et de la tolérance. Le comprimé doit être écrasé avant administration.
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE prescrit dans le cas suivant:
· Hypersensibilité à la phénytoïne, aux dérivés de l'hydantoïne, ou à l'un des constituants du produit.
· En association avec cobicistat, daclatasvir, dasabuvir, délamanid, isavuconazole, lédipasvir, luradisone, millepertuis, ombitasvir + paritaprévir, rilpivirine, télaprévir.
· Ce médicament est contre-indiqué chez les patients présentant une allergie au blé (autre que la maladie cœliaque).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
La phénytoïne n'est pas efficace dans les absences et les crises myocloniques qui peuvent parfois être aggravées.
L'introduction d'un médicament antiépileptique peut, rarement, être suivie d'une recrudescence des crises ou de l'apparition d'un nouveau type de crise chez le patient, et ce indépendamment des fluctuations observées dans certaines maladies épileptiques. En ce qui concerne la phénytoïne, les causes de ces aggravations peuvent être: un choix de médicament mal approprié vis à vis des crises ou du syndrome épileptique du patient, une modification du traitement antiépileptique concomitant ou une interaction pharmacocinétique avec celui-ci, une toxicité ou un surdosage. Il peut ne pas y avoir d'autre explication qu'une réaction paradoxale.
Femmes en âge de procréer et femmes enceintes :
La phénytoïne ne doit pas être utilisée chez les femmes en âge de procréer et les femmes enceintes sauf en l’absence d’alternative thérapeutique moins tératogène, en raison de son potentiel tératogène (voir rubrique 4.6). En cas d'instauration d’un traitement par phénytoïne chez une femme en âge de procréer :
· On s’assurera de l’absence de grossesse ;
· La patiente doit être complètement informée des risques associés à l’utilisation de phénytoïne pendant la grossesse ;
· La patiente doit utiliser une contraception efficace pendant le traitement et jusqu’à un mois après l’arrêt du traitement. En raison du caractère inducteur enzymatique de la phénytoïne, le traitement par DI-HYDAN peut conduire à un échec des contraceptifs hormonaux contenant des œstrogènes et/ou de la progestérone, une autre méthode efficace de contraception doit donc être utilisée (voir rubrique 4.5).
Le rapport bénéfice-risque doit être réévalué attentivement, à intervalles réguliers au cours du traitement, à la puberté, et de manière urgente lorsqu’une femme en âge de procréer, traitée par phénytoïne, envisage une grossesse ou en cas de grossesse.
Risque suicidaire
Des idées et comportements suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des AEs dans plusieurs indications. Une méta-analyse d'essais randomisés, contrôlés versus placebo portant sur des AEs a également montré une légère augmentation du risque d'idées et de comportements suicidaires. Les causes de ce risque ne sont pas connues et les données disponibles n'excluent pas la possibilité d'une augmentation de ce risque pour la phénytoïne. Par conséquent les patients doivent être étroitement surveillés pour tout signe d'idées et de comportements suicidaires et un traitement approprié doit être envisagé. Il doit être recommandé aux patients (et leur personnel soignant) de demander un avis médical en cas de survenue de signes d'idées et de comportements suicidaires.
Syndrome d’hypersensibilité/réaction médicamenteuse avec eosinophilie et symptômes systémiques (SHS/DRESS) :
Le syndrome d’hypersensibilité (SHS) ou réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS) a été signalé chez les patients prenant des antiépileptiques, y compris la phénytoïne et la fosphénytoïne. Certaines de ces réactions ont provoqué la mort ou engagé le pronostic vital.
Généralement mais pas toujours, le SHS/DRESS inclut une fièvre, un rash, une lymphadénopathie en association avec d’autres atteintes d’organes, comme une hépatite, une néphrite, des anomalies hématologiques, une myocardite, une myosite ou une pneumopathie. Les premiers symptômes peuvent ressembler à une infection virale aiguë. D’autres manifestations courantes incluent une arthralgie, une jaunisse, une hépatomégalie, une leucocytose et une éosinophilie. L’intervalle entre la première exposition au médicament et les symptômes est généralement de 2 à 4 semaines de traitement, mais ils ont également été rapportés chez des patients traités par des anticonvulsivants pendant 3 mois ou plus. Si ces signes et symptômes apparaissent, le patient doit être examiné immédiatement. L’administration de phénytoïne doit être immédiatement interrompue en cas de suspicion de syndrome DRESS.
Ce syndrome rare, dont le mécanisme mal connu pourrait faire intervenir le polymorphisme génétique attaché au CYP 450. Les publications et l’expérience suggèrent que ce syndrome surviendrait plus fréquemment et serait plus sévère chez les patients noirs, ceux ayant des antécédents familiaux ou ayant présenté une réaction d’hypersensibilité à un autre médicament antiépileptique ainsi que chez les patients immunodéprimés. Le syndrome est plus sévère chez les individus déjà sensibilisés.
Réactions cutanées graves :
Des syndromes de Stevens-Johnson (SSJ), des dermatites exfoliatives et des nécrolyses épidermiques toxiques (NET ou syndrome de Lyell) menaçant le pronostic vital ont été rapportés avec la phénytoïne. Bien que ces réactions cutanées puissent survenir sans signes préalables, les patients doivent être vigilants quant aux apparitions d’éruptions cutanées et d’autres symptômes de SHS/DRESS et doivent demander un avis médical immédiat dès l’apparition des signes indicatifs ou symptômes. Le médecin doit informer le patient d’interrompre le traitement en cas d’éruptions cutanées.
Les risque de survenue d’un SSJ ou d’une NET est le plus élevé pendant les premières semaines de traitement.
Si des symptômes ou des signes de SSJ ou de NET (comme par exemple la survenue progressive d’un rash avec le plus souvent des cloques ou des lésions de la muqueuse, fièvre ou autres signes d’hypersensibilité tels que prurit) apparaissent, le traitement doit être arrêté. Si l’éruption est modérée (de type rougeole ou scarlatiniforme), le traitement peut être réintroduit après disparition complète de l’éruption. Si l’éruption réapparait après réintroduction du traitement, l’administration de fosphénytoïne ou de phénytoïne est contre-indiquée.
Un diagnostic précoce et un arrêt immédiat de tout médicament suspect ont démontré les meilleurs résultats dans la prise en charge du SSJ et de la NET. Un arrêt précoce est associé à un meilleur pronostic.
Le HLA-B* 1502, une variante héréditaire du gène HLA B, peut être associé à un facteur de risque de développer un syndrome de Stevens-Johnson et de Lyell, chez les sujets d’origine chinoise ou thaïlandaise suivant un traitement par carbamazépine ou phénytoïne. Chez les patients connus pour être HLA-B* 1502, la phénytoïne ne sera utilisée que s’il est estimé que les bénéfices sont supérieurs aux risques.
Dans la population caucasienne et japonaise, la fréquence de l’allèle HLA-B* 1502 est extrêmement faible, il n’est en conséquence pour le moment pas possible de conclure sur un éventuel risque. Aucune information adéquate sur les risques dans les autres populations n’est disponible pour le moment.
Des rapports issus de la littérature suggèrent que l’association de la phénytoïne avec une irradiation crâniale et une réduction par palier de corticostéroïdes peut être associée au développement d’un érythème polymorphe et/ou un syndrome de Stevens-Johnson, et/ou une nécrolyse épidermique toxique.
Une éruption cutanée médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS) reflète une réaction grave d’hypersensibilité aux médicaments, caractérisée par un rash cutané, de la fièvre, un épanchement lymphatique et une atteinte viscérale. Des cas de syndrome DRESS ont été notés chez des patients prenant de la phénytoïne.
Toxicité aiguë
Si les concentrations plasmatiques de phénytoïne dépassent durablement la zone thérapeutique optimale et/ou si la phénytoine est utilisée à long terme, peuvent survenir des états confusionnels décrits comme un "délire", une "psychose" ou une "encéphalopathie" ou, rarement, des perturbations irréversibles des fonctions cérébelleuses et/ou une atrophie cérébelleuse. Dès l'apparition du premier signe de toxicité aiguë, le taux plasmatique de phénytoïne doit être contrôlé. Une diminution posologique de la phénytoïne est indiquée si les taux sériques sont excessifs, si les symptômes persistent, le traitement sous phénytoïne doit être arrêté.
Liées aux excipients :
Ce médicament peut être administré en cas de maladie cœliaque. L'amidon de blé peut contenir du gluten, mais seulement à l'état de trace, et est donc considéré comme sans danger pour les sujets atteints d'une maladie cœliaque.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
La phénytoïne est un inducteur enzymatique, susceptible d’interagir avec les médicaments ayant un métabolisme hépatique par augmentation ou diminution des concentrations plasmatiques de ces médicaments ou de la phénytoïne.
+ Cobicistat
Risque de diminution de l'efficacité du cobicistat par augmentation de son métabolisme par la phénytoïne.
+ Daclatasvir
Diminution des concentrations plasmatiques de daclatasvir par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne.
+ Dasabuvir
Risque de diminution des concentrations plasmatiques du dasabuvir par la phénytoïne.
+ Delamanid
Diminution des concentrations plasmatiques de delamanid par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne.
+ lsavuconazole
Diminution des concentrations plasmatiques d'isavuconazole par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
+ Ledipasvir
Diminution importante des concentrations plasmatiques du ledipasvir par augmentation de son métabolisme hépatique par l'anticonvulsivant.
+ Lurasidone
Diminution des concentrations plasmatiques de la lurasidone par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
+ Millepertuis
Risque de diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'anticonvulsivant.
+ Ombitasvir + Paritaprevir
Diminution des concentrations plasmatiques de la bithérapie par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
+ Rilpivirine
Diminution significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine par augmentation de son métabolisme par l'inducteur.
+ Telaprevir
Risque de diminution très importante des concentrations de telaprevir.
Associations déconseillées
+ Abiraterone
Diminution notable des concentrations plasmatiques de l'abiraterone, avec risque de moindre efficacité.
+ Apixaban
Diminution des concentrations plasmatiques de l'apixaban par la phénytoïne, avec risque de diminution de l'effet thérapeutique.
+ Aprepitant
Risque de diminution très importante des concentrations plasmatiques d'aprepitant.
+ Bedaquiline
Diminution des concentrations plasmatiques de bedaquiline par augmentation de son métabolisme par l'inducteur.
+ Boceprevir
Risque de diminution très importante des concentrations plasmatiques de boceprevir.
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.
+ Bosentan
Risque de diminution très importante des concentrations plasmatiques de bosentan.
+ Cimetidine ≥ 800 mg/j :
Augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne avec possibilité d'apparition des signes habituels de surdosage.
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite, dosage des concentrations plasmatiques de phénytoïne et adaptation éventuelle de sa posologie pendant le traitement par la cimétidine et après son arrêt.
+ Clozapine
Risque d'inefficacité du traitement antipsychotique (diminution des concentrations plasmatiques de clozapine par augmentation de son métabolisme hépatique).
Surveillance clinique et augmentation éventuelle de la posologie de la clozapine durant le traitement par la phénytoïne.
+ Cytotoxiques
Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la phénytoïne par le cytotoxique ou bien risque de majoration de la neurotoxicité (busulfan, ifosfamide) ou de perte d'efficacité du cytotoxique (etoposide, tenoposide) par augmentation du métabolisme hépatique du cytotoxique par la phénytoïne.
+ Dabigatran
Diminution des concentrations plasmatiques de dabigatran, avec risque de diminution de l'effet thérapeutique.
+ Disulfirame :
Augmentation importante et rapide des concentrations plasmatiques de phénytoïne avec signes de surdosage en particulier neurologiques (inhibition de son métabolisme).
Si elle ne peut être évitée, contrôle clinique et contrôle des concentrations plasmatiques pendant le traitement par disulfirame et après son arrêt.
+ Dolutegravir (en cas de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase)
Diminution des concentrations plasmatiques du dolutegravir par augmentation de son métabolisme par l'inducteur.
+ Droneradone
Diminution importante des concentrations plasmatiques de dronedarone par diminution de son métabolisme, sans modification notable du métabolite actif.
+ Eribuline
Risque de diminution des concentrations plasmatiques d'eribuline par l'inducteur.
+ Estroprogestatifs contraceptifs
Diminution de l'efficacité contraceptive, par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par l'inducteur.
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de
L’association et un cycle suivant.
+ Fentanyl
Diminution des concentrations plasmatiques de fentanyl par augmentation de son métabolisme hépatique par l'anticonvulsivant.
Préférer un autre morphinique.
+ ldelalisib
Diminution des concentrations plasmatiques d'idelalisib par augmentation de son métabolisme par l'anticonvulsivant.
+ Inhibiteur des tyrosines kinases métabolisés
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'inhibiteur de tyrosine kinase, par augmentation de son métabolisme par l'inducteur.
+ ltraconazole
Diminution des concentrations plasmatiques d'itraconazole avec risque de perte d'efficacité, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
+ lvacaftor
Diminution importante des concentrations de l'ivacaftor, avec risque de perte d'efficacité.
+ Macitentan
Diminution des concentrations plasmatiques de macitentan par augmentation de son métabolisme par l'inducteur.
+ Mianserine
Risque d'inefficacité de la mianserine.
+ Nimodipine
Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolite hépatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Olaparib
Diminution, éventuellement très importante, des concentrations plasmatiques de l'olaparib par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
+ Oxycodone
Diminution des concentrations plasmatiques de l'oxycodone par augmentation de son métabolisme par l'inducteur.
Adaptation éventuelle de la posologie d'oxycodone.
+ Praziquantel
Diminution très importante des concentrations plasmatiques du praziquantel, avec risque d'échec du traitement, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
+ Progestatifs contraceptifs
Diminution de l'efficacité contraceptive du contraceptif hormonal, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l’association et un cycle suivant.
+ Quetiapine
Diminution très importante des concentrations plasmatiques de quetiapine par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne, avec risque d'inefficacité.
+ Ranolazine
Risque de diminution importante des concentrations de ranolazine.
+ Regorafenib
Diminution des concentrations plasmatiques de regorafenib par augmentation de son métabolisme par l'inducteur.
+ Rivaroxaban
Diminution des concentrations plasmatiques de rivaroxaban, avec risque de diminution de l'effet therapeutique.
+ Sertraline
Risque d'inefficacité de l'antidépresseur.
+ Simeprevir
Diminution des concentrations plasmatiques de simeprevir par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
+ Sofosbuvir
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de sofosbuvir par diminution de son absorption intestinale par l'inducteur enzymatique.
+ Sulfafurazole
Augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne jusqu'à des valeurs toxiques (inhibition de son métabolisme).
Utiliser de préférence une autre classe d'anti-infectieux; sinon, surveillance clinique étroite, dosage des concentrations de phénytoïne et adaptation éventuelle de sa posologie pendant le traitement par le sulfamide anti-infectieux et après son arrêt.
+ Sulfamethizol
Augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne jusqu'à des valeurs toxiques (inhibition de son métabolisme).
Utiliser de préférence une autre classe d'anti-infectieux ; sinon, surveillance clinique étroite, dosage des concentrations de phénytoïne et adaptation éventuelle de sa posologie pendant le traitement par le sulfamide anti-infectieux et après son arrêt.
+ Sulfamethoxazole
Augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne jusqu'à des valeurs toxiques (inhibition de son métabolisme).
Utiliser de préférence une autre classe d'anti-infectieux ; sinon, surveillance clinique étroite, dosage des concentrations de phénytoïne et adaptation éventuelle de sa posologie pendant le traitement par le sulfamide anti-infectieux et après son arrêt.
+ Telithromycine
Diminution des concentrations plasmatiques de la telithromycine, avec risque d'échec du traitement anti infectieux, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
+ Ticagrelor
Diminution importante des concentrations plasmatiques de ticagrelor par augmentation de son métabolisme hépatique par l'anticonvulsivant, avec risque de diminution de l'effet thérapeutique.
+ Ulipristal
Risque de diminution de l'effet de l'ulipristal, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur. Préférer une alternative thérapeutique peu ou pas métabolisée.
+ Vemurafenib
Risque de diminution des concentrations plasmatiques des immunosuppresseurs, avec pour conséquence risque d'inefficacité.
+ Vismodegib
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de vismodegib par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
+ Voriconazole
Diminution importante des concentrations plasmatiques du voriconazole, avec risque de perte de l'efficacité par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne, d'une part, et par l'augmentation des concentrations plasmatiques de la phénytoïne par diminution de son métabolisme hépatique par le voriconazole, d'autre part.
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite, dosage des concentrations plasmatiques de phénytoïne et adaptation éventuelle des posologies pendant l'association et après l'arrêt du voriconazole.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Acide valproïque et, par extrapolation, valpromide
Variation des concentrations plasmatiques de phénytoïne. De plus, risque de diminution des concentrations plasmatiques d'acide valproïque par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne. Augmentation de l’hyperammoniémie, avec risque accru d'encéphalopathie.
Surveillance clinique, dosages plasmatiques et adaptation éventuelle de la posologie des deux antiépileptiques.
+ Albendazole
Diminution importante des concentrations plasmatiques de l'albendazole et de son métabolite actif par l'inducteur, avec risque de baisse d'efficacité.
Surveillance clinique de la réponse et adaptation éventuelle de la posologie de l'albendazole pendant le traitement avec l'inducteur enzymatique et après son arrêt.
+ Amiodarone
Augmentation des concentrations plasmatiques de la phénytoïne avec signes de surdosage, en particulier neurologiques {diminution du métabolisme hépatique de la phénytoïne).
Surveillance clinique, contrôle des concentrations plasmatiques de phénytoïne et adaptation éventuelle de sa posologie.
+ Androgènes
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l'androgène et par conséquent de son efficacité, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Surveillance clinique et biologique pendant l'association et 1 à 2 semaines après l'arrêt de l'inducteur.
+ Antagonistes de canaux calciques
Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Antiarythmiques classe IA
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'anti-arythmique par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique, ECG et contr61e des concentrations plasmatiques, si besoin adaptation de la posologie de l'antiarythmique pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Antivitamines K
Diminution (ou rarement augmentation avec la phénytoïne) de l'effet anticoagulant oral par augmentation de son métabolisme hépatique par l'anticonvulsivant inducteur.
Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par l'anticonvulsivant inducteur et 8 jours après son arrêt.
+ Ciprofloxacine
Variation, éventuellement importante, des concentrations de phénytoïne en cas de traitement par ciprofloxacine.
Surveillance clinique et contr61e des concentrations plasmatiques de l'anticonvulsivant pendant le traitement par ciprofloxacine et après son arrêt.
+ Clopidrogel
Augmentation des concentrations plasmatiques de la phénytoïne avec signes de surdosage (inhibition de métabolisme de la phénytoïne).
Surveillance clinique et contr61e des concentrations plasmatiques de phénytoïne.
+ Clozapine
Risque d'inefficacité du traitement antipsychotique (diminution des concentrations plasmatiques de clozapine par augmentation de son métabolisme hépatique).
Surveillance clinique et augmentation éventuelle de la posologie de la clozapine durant le traitement par la phénytoïne.
+ Deferasirox
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de deferasirox.
Surveiller la ferritinémie pendant et après le traitement par l'inducteur enzymatique. Si besoin adaptation de la posologie de deferasirox.
+ Diazepam
Variations imprévisibles : les concentrations plasmatiques de phénytoïne peuvent être augmentées avec signes mais peuvent aussi diminuer ou rester stables.
Surveillance clinique et contrôlée des concentrations plasmatiques de phénytoïne.
+ Dolutegravir (en l'absence de résistance a la classe des inhibiteurs d'intégrase)
Diminution des concentrations plasmatiques du dolutegravir par augmentation de son métabolisme par l'inducteur.
Adaptation de la posologie de dolutegravir à 50 mg 2 fois par jour pendant l’association et une semaine après son arrêt.
+ Doxycycline
Diminution des concentrations plasmatiques de la doxycycline par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la doxycycline.
+ Estrogenes non contraceptifs
Diminution de l'efficacité de l'estrogene.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du traitement hormonal pendant l'administration de l'anticonvulsivant inducteur et après son arrêt.
+ Felbamate
Augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne avec risque de surdosage, par inhibition de son métabolisme par le felbamate.
Surveillance clinique, contrôle des concentrations plasmatiques de phénytoïne et si besoin, adaptation de sa posologie pendant le traitement par le felbamate.
+ Fluconazole
Augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne pouvant atteindre des valeurs toxiques. Mécanisme invoqué : inhibition du métabolisme hépatique de la phénytoïne.
Surveillance clinique et biologique étroite.
+ Fluoxetine
Augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne avec signes de surdosage (inhibition du métabolisme de la phénytoïne).
Surveillance clinique et contrôle des concentrations plasmatiques de phénytoïne. Adaptation si besoin de la posologie pendant le traitement par l'antidépresseur et après son arrêt.
+ Fluvoxamine
Augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne avec signes de surdosage (inhibition du métabolisme de la phénytoïne).
Surveillance clinique et contrôle des concentrations plasmatiques de phénytoïne. Adaptation si besoin de la posologie pendant le traitement par l'antidépresseur et après son arrêt.
+ Folates
Diminution des concentrations plasmatiques de phénytoïne par augmentation de son métabolisme dont les folates représentent un des cofacteurs.
Surveillance clinique et contrôle des concentrations plasmatiques de phénytoïne. Adaptation si besoin de la posologie de la phénytoïne pendant la supplémentation folique et après son arrêt.
+ Furosemide
Diminution de l'effet diurétique pouvant atteindre 50%.
Utiliser éventuellement des doses plus élevées de furosémide.
+ Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone)
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'inducteur: les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens et en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Hormones thyroïdiennes
Risque d'hypothyroïdie clinique chez les patients hypothyroïdiens, par augmentation du métabolisme de la T3 et de la T4.
Surveillance des concentrations sériques de T3 et de T4 et adaptation, si besoin, de la posologie des hormones thyroïdiennes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Hydrocortisone
Risque de diminution de l'efficacité de l'hydrocortisone (augmentation de son métabolisme) ; les conséquences sont graves lorsque l'hydrocortisone est administrée en traitement substitutif ou en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie de l'hydrocortisone pendant l'association et âpres l'arrêt de l'inducteur enzymatique.
+ lmmunosuppresseurs
Diminution des concentrations sanguines et de l'efficacité de l’immunosuppresseur, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Augmentation de la posologie de l'immunosuppresseur sous contrôle des concentrations sanguines. Réduction de la posologie après l'arrêt de l'inducteur.
+ lnhibiteur de protéases boostes (par ritonavir ou autre)
Risque de baisse de l'efficacité de l'inhibiteur de protéases par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.
+ lsoniazide
Surdosage en phénytoïne (diminution de son métabolisme).
Surveillance clinique étroite, dosage des concentrations plasmatiques de phénytoïne. Adaptation si besoin de sa posologie pendant le traitement par l'isoniazide et après son arrêt.
+ ltraconazole
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'itraconazole.
Surveillance clinique. Si possible, dosage plasmatique de l'itraconazole et adaptation éventuellement de la posologie.
+ lvabradine
Risque de diminution de l'efficacité de l'ivabradine, par augmentation de son métabolisme par l'inducteur.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l'ivabradine pendant l’association et après l'arrêt de l'inducteur.
+ Maraviroc
En l’absence de co-administration avec un inhibiteur puissant du CYP3A4, diminution des concentrations de maraviroc par l'inducteur.
La dose de maraviroc doit être augmentée à 600 mg deux fois par jour dans cette situation.
+ Methadone
Diminution des concentrations plasmatiques de méthadone avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Augmenter la fréquence des prises de méthadone (2 à 3 fois par jour au lieu d'une fois par jour).
+ Métronidazole
Diminution des concentrations plasmatiques de métronidazole par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de metronidazole pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Metyrapone
Risque de taux négatif du test à la metyrapone, dû à une diminution de ses concentrations plasmatiques, par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne.
Doubler la dose de la metyrapone.
+ Mexiletine
Diminution de l'activité antiarythmique, des concentrations plasmatiques et de la demi-vie de la mexiletine (augmentation de son métabolisme hépatique)
Surveillance clinique, l'ECG et, éventuellement, des concentrations plasmatiques de mexiletine ; s'il y a lieu, adaptation de la posologie de la mexiletine pendant le traitement par la phénytoïne, et après son arrêt.
+ Miconazole
Augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne pouvant atteindre des valeurs toxiques. Mécanisme invoque : inhibition du métabolisme hépatique de la phénytoïne.
Surveillance clinique étroite.
+ Mineralocorticoïdes
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'inducteur : les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traites par l'hydrocortisone en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Montelukast
Risque de baisse de l'efficacité de montelukast par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antiasthmatique pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Nelfinavir
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de la phénytoïne par augmentation de son métabolisme hépatique par le nelfinavir.
Surveillance clinique et biologique. Adaptation éventuelle de la posologie de la phénytoïne pendant le traitement par nelfinavir.
+ Posaconazole
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité du posaconazole.
Surveillance clinique. Si possible, dosages plasmatiques du posaconazole et adaptation éventuelle de sa posologie.
+ Progestatifs non contraceptifs, associes ou non à un estrogene
Diminution de l'efficacité du progestatif.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du traitement hormonal pendant l'administration de l'anticonvulsivant inducteur et après son arrêt.
+ Propafenone
Diminution des concentrations plasmatiques de la propafenone par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Surveillance clinique et ECG. S'il y a lieu, adaptation posologique de la propafenone pendant l'association et après l'arrêt de l'inducteur.
+ Quinine
Risque de perte de l'efficacité par de la quinine par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la quinine pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Stiripentol
Augmentation des concentrations plasmatiques de l'anticonvulsivant, avec risque de surdosage, par inhibition de son métabolisme hépatique par le stiripentol.
Surveillance clinique et dosage plasmatique, lorsque cela est possible, de l'anticonvulsivant associe au stiripentol et adaptation éventuelle de sa posologie.
+ Sucralfate
Diminution de l'absorption digestive de la phénytoïne.
Prendre le sucralfate à distance de la phénytoïne (plus de 2 heures, si possible).
+ Théophylline (et, par extrapolation, aminophylline)
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de la théophylline par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Surveillance clinique et, si besoin, de la theophyllinemie. Adaptation éventuelle de la posologie de la theophylline pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Tiagabine
Diminution des concentrations plasmatiques de la tiagabine par augmentation de son métabolisme hepatique par l'inducteur.
Une augmentation de la posologie de tiagabine peut s'avérer nécessaire en cas d'association à un anticonvulsivant inducteur enzymatique.
+ Ticlopidine
Augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne avec signes de surdosage (inhibition du métabolisme de la phénytoïne).
Surveillance clinique et contrôle des concentrations plasmatiques de phénytoïne.
Associations à prendre en compte
+ Bortezomib
Diminution des concentrations du cytotoxique par augmentation de son métabolisme par l'inducteur, avec risque de moindre efficacité.
+ Cabazitaxel
Diminution des concentrations du cytotoxique par augmentation de son métabolisme par l'inducteur, avec risque de moindre efficacité.
+ Carbamazepine
Réduction réciproque des concentrations plasmatiques (augmentation du métabolisme sans modification apparente de l'efficacité anticomitiale).
Prudence dans l'interprétation des concentrations plasmatiques.
+ Docetaxel
Diminution des concentrations du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur, avec risque de moindre efficacité.
+ lrinotecan
Diminution probable des concentrations plasmatiques du métabolite actif de l'irinotecan, avec risque d'échec du traitement cytotoxique.
+ Midazolam
Risque de diminution des concentrations plasmatiques du midazolam par l'anticonvulsivant.
+ Perampanel
Diminution importante jusqu'aux deux-tiers) des concentrations de perampanel.
+ Phénobarbital, (et par extrapolation primidone)
En cas de traitement antérieur par le phénobarbital ou la primidone et adjonction de phénytoïne, augmentation des concentrations plasmatiques de phénobarbital ou de primidone pouvant entrainer des signes toxiques (inhibition du métabolisme par compétition).
En cas de traitement antérieur par la phénytoïne et adjonction de phénobarbital ou de primidone, variations imprévisibles : les concentrations plasmatiques de phénytoïne sont le plus souvent diminuées (augmentation du métabolisme) sans que cette diminution affecte défavorablement l'activité anticonvulsivant. A l'arrêt du phénobarbital ou de la primidone, possibilité d'effets toxiques de la phénytoïne ;
II peut arriver que les concentrations de phénytoïne soient augmentées (inhibition du métabolisme par compétition).
+ Procarbazine
Augmentation des réactions d'hypersensibilité (hyperéosinophilie, rash) par augmentation du métabolisme de la procarbazine par l'inducteur
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer / Contraception :
La phénytoïne ne doit pas être utilisée chez les femmes en âge de procréer et les femmes enceintes, sauf en l’absence d’alternative thérapeutique moins tératogène. En cas d’instauration d’un traitement chez une femme en âge de procréer, on s’assurera de l’absence de grossesse et on l’informera du risque en cas d’exposition au cours de la grossesse.
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et jusqu’à un mois après l’arrêt du traitement. En raison du caractère inducteur enzymatique de la phénytoïne, le traitement par DI-HYDAN peut conduire à un échec des contraceptifs hormonaux contenant des œstrogènes et/ou de la progestérone, une autre méthode efficace de contraception doit donc être utilisée (voir rubrique 4.5)
Si une grossesse est envisagée, l’arrêt du traitement doit être envisagé sauf en l’absence d’alternative thérapeutique moins tératogène.
Grossesse
Risque lié à l'épilepsie et aux antiépileptiques en général :
Un avis médical spécialisé doit être donné aux femmes en âge de procréer, avec une réévaluation régulière du traitement par un médecin spécialiste. Celles-ci doivent être informées, avant le début du traitement, de la nécessité d’anticiper un projet de grossesse. Lorsqu’une femme envisage une grossesse, la nécessité du traitement antiépileptique doit être réévaluée et un suivi adapté mis en place.
Une polythérapie antiépileptique peut être associée à un risque plus élevé de malformations congénitales qu’une monothérapie ; ce risque varie en fonction des antiépileptiques co-administrés et est, en particulier, plus important si la polythérapie inclut le valproate.
Chez les femmes traitées pour une épilepsie, un arrêt brutal du traitement antiépileptique doit être évité car cela peut entraîner une aggravation de la maladie préjudiciable à la mère et au fœtus.
Risque lié à la phénytoïne:
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de la phénytoïne, en particulier de type cranio-faciale.
Dans l'espèce humaine, la phénytoïne entraîne un risque de malformations environ 2-3 fois supérieur à celui de la population générale (qui est de 2-3 %). Un syndrome particulier est évoqué pour la prise d'hydantoïnes au premier trimestre. Les malformations les plus souvent rencontrées sont des anomalies craniofaciales (dont fentes labiales et/ou palatine, dysmorphies faciales), hypoplasie des phalanges distales et des ongles, retard de la croissance intra-utérin (dont microcéphalie), des malformations cardiovasculaires. Par ailleurs, des cas d’hypospadias ont également été rapportés.
Les études relatives au risque neuro-développemental chez les enfants exposés in utero à la phénytoïne sont contradictoires mais celles-ci ainsi que les cas de troubles neuro-développementaux rapportés chez les enfants exposés in utero à la phénytoïne ne permettent pas d’exclure un risque.
· Quelques cas d'affections malignes notamment des neuroblastomes ont été signalés chez des enfants dont la mère a reçu de la phénytoïne pendant la grossesse. Cependant le rôle respectif du traitement et des facteurs confondants n'est pas déterminé dans ces cas.
La phénytoïne traverse le placenta et les concentrations dans maternelles et néonatales sont similaires.
Compte tenu de ces données, la phénytoïne ne doit pas être utilisée chez les femmes en âge de procréer et les femmes enceintes, sauf en l’absence d’alternative thérapeutique moins tératogène.
Chez les femmes en âge de procréer :
· Il est recommandé d’avoir recours à des alternatives thérapeutiques moins tératogènes ;
· En cas d'instauration d’un traitement par phénytoïne :
o on s’assurera que la femme en âge de procréer n’est pas enceinte ;
o les patientes doivent être informées des risques de l’utilisation de phénytoïne pendant la grossesse et de la nécessité d’anticiper un projet de grossesse ;
o les patientes doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et jusqu’à 1 mois après l’arrêt du traitement. En raison du caractère inducteur enzymatique de la phénytoïne, le traitement par DI-HYDAN peut conduire à un échec des contraceptifs oraux contenant des œstrogènes et/ou de la progestérone, une autre méthode efficace de contraception doit donc être utilisée (voir rubrique 4.5).
Si une femme envisage une grossesse et chez la femme enceinte :
· Une visite préconceptionnelle est recommandée
· L’arrêt du traitement doit être envisagé sauf en l’absence d’alternative thérapeutique moins tératogène
· La patiente doit être pleinement informée des risques
· Si après ré-évaluation, le traitement par phénytoïne devait absolument être maintenu pendant la grossesse :
o il conviendrait d’utiliser la dose minimale efficace. Un contrôle régulier des concentrations plasmatiques est recommandé pour ajuster la posologie
o une surveillance prénatale spécialisée orientée sur les malformations décrites ci-dessus doit être instaurée. Le dépistage des malformations sera identique que la patiente ait reçu ou non de l'acide folique.
Avant l’accouchement / Chez le nouveau-né :
Les antiépileptiques inducteurs enzymatiques ont pu provoquer chez le nouveau-né de mère traitée :
· Un syndrome hémorragique pouvant survenir lors de l’accouchement ou dans les premiers jours de vie. Une prévention par la vitamine K1 per os chez la mère le mois précédent l'accouchement et un apport adapté par voie parentérale (IM ou IV lente) à la naissance, chez le nouveau-né semblent efficaces. Un bilan d’hémostase normal chez la mère ne permet pas d’éliminer des anomalies de l’hémostase chez le nouveau-né.
· Des perturbations du métabolisme phosphocalcique et de la minéralisation osseuse, qu'une supplémentation en vitamine D au cours du 3e trimestre semble pouvoir prévenir.
Suivi post natal / Chez l’enfant : en cas d’exposition pendant la grossesse, un suivi rapproché du développement neurocomportemental de l’enfant est à instaurer et une prise en charge adaptée doit être mise en place au plus tôt en cas de nécessité.
Allaitement
Il n'existe pas de données concernant le passage dans le lait maternel. En conséquence, par mesure de précaution, il convient d'éviter d'administrer ce médicament chez la femme qui allaite.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les fréquences de survenu des effets indésirables ci-dessous sont définies par la convention selon MedDRA. Ainsi très fréquent = touchant plus de 1 utilisateur sur 10 (soit >10%), fréquent = de 1 à 10 utilisateurs sur 100 (soit >1% et <10%), peu fréquent = de 1 à 10 utilisateurs sur 1000 ( soit >0.1% et <1%), rare = de 1 à 10 utilisateurs sur 10000 (soit >0.01% et <0.1%), très rare = moins de 1 utilisateur sur 10000 (soit <0.01%), fréquence indéterminée = les données disponibles ne permettent aucune estimation.
Affections du système immunitaire :
· Fréquence indéterminée : Un syndrome d'hypersensibilité.
· L'existence de rares cas de réactions croisées entre la phénytoïne, la carbamazépine et le phénobarbital doit rendre prudent le remplacement de la phénytoïne par l'une ou l'autre de ces molécules.
Affections gastro-intestinales :
· Fréquence indéterminée : nausées, vomissements.
Affections du système nerveux :
· Fréquence indéterminée : vertiges, troubles visuels, ataxie, confusion mentale, syndrome cérébello-vestibulaire ;
· Des cas d’atrophie cérébelleuse ont été rapportés et semblent plus fréquents en cas d’exposition prolongée et/ou à des concentrations élevées.
Affections hématologiques et du système lymphatique :
· Rare : thrombocytopénie, granulocytopénie, agranulocytose, pancytopénie, anémie mégaloblastique;
· Fréquence indéterminée : adénopathies pseudo-lymphomateuses.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
· Très fréquent : hypertrophie gingivale ;
· Fréquent : rash cutané ;
· Peu fréquent : éruption. D’autres formes plus graves et rares incluaient des bulles, des dermatites purpuriques et exfoliatives, syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et nécrolyse épidermique toxique (NET) (voir rubrique 4.4) ;
· Rare : urticaires ;
· Fréquence indéterminée : hirsutisme, érythèmes polymorphes, pigmentations brunes du visage et du cou, réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS) (voir rubrique 4.4) ;
Affections musculo-squelettiques et systémiques :
· Fréquence indéterminée : cas de diminution de la densité minérale osseuse, d’ostéopénie, d’ostéoporose et de fractures chez des patients traités à long terme par la phénytoïne, syndrome lupique.
Affections hépatobiliaires :
· Fréquence indéterminée : augmentation des transaminases, ictères cholestatiques.
Affections congénitales, familiales et génétiques :
· Fréquence indéterminée : malformations congénitales, autres anomalies du développement (voir rubriques 4.4 et 4.6).
Investigations
· Fréquence indéterminée : hyperglycémie.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Symptômes
Troubles digestifs, nystagmus, ataxie, dysarthrie, coma, hypotension et mort par défaillance respiratoire et apnée. Des cas de dysfonction cérébelleuse et d'atrophie cérébelleuse irréversibles ont été rapportés.
Traitement
Evacuation du toxique si possible et traitement symptomatique.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
ANTIEPILEPTIQUES : code ATC : N03AB02
Anti- convulsivant
Diminue l'automatisme sans altérer la vitesse de conduction. Raccourcit les périodes réfractaires.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La phénytoïne est rapidement absorbée au niveau intestinal.
Les concentrations plasmatiques efficaces sont généralement de 5 à 12 mg/l chez l'adulte et de 10 à 20 mg/l chez l'enfant.
La demi-vie est de 24 à 48 heures; l'état stationnaire n'est atteint qu'après 8 à 20 jours.
Chez l'insuffisant rénal, du fait d'une liaison réduite aux protéines plasmatiques, les effets peuvent être obtenus pour des concentrations totales plus basses que chez le sujet normal.
Le produit est transformé au niveau du foie. Le métabolisme étant saturable, un accroissement modéré de la posologie peut entraîner une augmentation importante des concentrations circulantes, par réduction de la vitesse d'élimination.
Les métabolites excrétés dans la bile, sont réabsorbés et éliminés par voie urinaire.
5.3. Données de sécurité préclinique
Non renseignée.
D-Mannitol, amidon de blé, polyvidone excipient, stéarate de magnésium.
5 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
60 comprimés sous plaquettes (Aluminium-PVC/PVDC).
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
MARINA SUITE BUILDING
189 MARINA STREET – SUITE 10
PTA 9041 – PIETA
MALTE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 303 030 3 0 : 60 comprimés sous plaquettes (Aluminium-PVC/PVDC).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste II.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 22/08/2019
DI-HYDAN 100 mg, comprimé sécable
Phénytoïne
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que DI-HYDAN 100 mg, comprimé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre DI-HYDAN 100 mg, comprimé sécable?
3. Comment prendre DI-HYDAN 100 mg, comprimé sécable ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver DI-HYDAN 100 mg, comprimé sécable ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Ce médicament est un antiépileptique.
Ce médicament est préconisé dans le traitement de certaines formes d’épilepsie et de convulsions, ainsi que certaines névralgies faciales.
Ne prenez jamais DI-HYDAN 100 mg, comprimé sécable :
· si vous êtes allergique à la substance active phénytoïne, aux dérivés de l'hydantoïne, ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
· Si vous êtes allergique (hypersensible) au blé, en raison de la présence d'amidon de blé.
Avertissements et précautions
Utilisation pendant la grossesse et chez la femme en âge de procréer : DI-HYDAN peut provoquer des anomalies chez l’enfant à naître lorsqu’il est administré pendant la grossesse. Si vous êtes une femme en âge d’avoir des enfants ou enceinte, votre médecin ne vous prescrira pas ce médicament, sauf en cas d’échec des traitements moins à risque pour l’enfant à naître. Avant de commencer le traitement, votre médecin vous informera des risques, s’assurera que vous n’êtes pas enceinte et que vous utilisez une contraception efficace. N’interrompez pas brutalement votre traitement, car cela pourrait être dangereux pour vous et pour votre enfant à naître si vous êtes enceinte (voir rubrique Grossesse).
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre DI-HYDAN.
Ne pas arrêter brutalement le traitement.
Ce médicament n'est pas efficace dans certaines formes d'épilepsie.
En cas d'augmentation de la fréquence des crises ou d'apparition des crises de type différent, CONSULTER IMMEDIATEMENT VOTRE MEDECIN.
Des pensées autodestructrices ou suicidaires ont également été observées chez un petit nombre de personnes traitées par des anti-épileptiques tels que DI-HYDAN. Si vous avez ce type de pensées, contactez immédiatement votre médecin.
Si vous êtes enceinte, prévenir votre médecin.
L’exposition à la phenytoïne pendant la grossesse peut augmenter le risque de malformations et d’autres troubles du développement chez l’enfant à naître (voir rubrique « Grossesse et allaitement »). Si vous êtes une femme en âge de procréer, vous devez utiliser une contraception efficace pendant votre traitement. DI-HYDAN peut rendre inefficace les contraceptions orales hormonales (ex : pilule contraceptive). Vous devez donc utiliser un autre moyen efficace de contraception lors d’un traitement par DI-HYDAN et jusqu’à un mois après l’arrêt du traitement (voir rubrique « interactions »).
Ce médicament peut être administré en cas de maladie cœliaque. L'amidon de blé peut contenir du gluten, mais seulement à l'état de trace, et est donc considéré comme sans danger pour les sujets atteints d'une maladie cœliaque.
En cas de Syndrome d’Hypersensibilité (SH) (un syndrome rare qui se produit surtout chez les personnes noires, qui ont eu ce syndrome dans le passé avec la phénytoïne ou d’autres antiépileptiques, qui ont des antécédents familiaux et chez les personnes immunodéprimées), la phénytoïne doit être arrêtée. De graves réactions d’hypersensibilité (DRESS) avec éruption cutanée, fièvre, gonflement douloureux des ganglions et atteinte des organes internes se sont manifestées chez des personnes prenant de la phénytoïne.
Des cas d’éruptions au niveau de la peau, potentiellement mortelles (syndrome de Stevens Johnson, nécrolyse épidermique toxique) ont été rapportés lors de l’utilisation de la phénytoïne, qui se manifestent initialement au niveau du tronc sous forme de tâches en forme de cocardes ou de plaques circulaires rougeâtres avec souvent des bulles centrales. Les autres signes à rechercher incluent des ulcères dans la bouche, la gorge, le nez et au niveau des organes génitaux et une conjonctivite (yeux rouges et gonflés).
Ces éruptions potentiellement mortelles sont souvent accompagnées de symptômes grippaux. L’éruption peut évoluer vers la formation de cloques généralisées ou vers une desquamation de la peau.
Le risque de survenue de ces réactions cutanées graves est le plus élevé pendant les premières semaines de traitement.
Si vous avez développé un syndrome de Stevens Johnson ou une nécrolyse épidermique toxique lors de la prise de phénytoïne, vous ne devez jamais recommencer un traitement avec de la phénytoïne.
Si vous développez une éruption ou l’un de ces symptômes au niveau de la peau, arrêtez de prendre la phénytoïne, prenez conseil auprès d’un médecin en urgence et dites-lui que vous prenez ce médicament.
Le risque de survenue de ces effets est associé à la présence d’un variant génétique chez certains sujets d’origine chinoise ou thaïlandaise. Si vous êtes d’origine chinoise ou thaïlandaise et savez que vous êtes porteur de ce variant génétique (HLA-B* 1502), parlez-en à votre médecin avant de prendre DI-HYDAN.
En cas de nausées, vertiges, rougeur de la peau, inflammation des gencives, confusion, prévenir votre médecin.
Il est recommandé de surveiller l'hygiène de la bouche et l'état des gencives.
Pour une bonne utilisation de ce médicament il est indispensable de vous soumettre à une surveillance médicale régulière, celle-ci peut comporter: une numération des cellules sanguines et un dosage du médicament dans le sang.
Enfants et adolescents
Sans objet.
Autres médicaments et DI-HYDAN 100 mg, comprimé sécable
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Vous ne devez jamais prendre ce médicament en même temps que cobicistat, daclatasvir, dasabuvir, délamanid, isavuconazole, lédipasvir, lurasidone, millepertuis, ombitasvir + paritaprévir, rilpivirine, et télaprévir.
Vous ne devez généralement pas prendre ce médicament, sauf avis contraire de votre médecin en même temps que:
· les estroprogestatifs et progestatifs (contraceptifs);
· l’ulipristal, une pilule du lendemain ;
· certains médicaments antibiotiques: le sulfaméthoxazole, sulfafurazole, sulfaméthizol (voie générale); la télithromycine ;
· certains médicaments antibiotiques, sulfamides antibactériens: le sulfaméthoxazole, sulfafurazole, sulfaméthizol (voie générale);
· certains médicaments anti-ulcéreux: cimétidine;
· certains médicaments utilisés dans les cures de désintoxication alcoolique: disulfirame;
· l’aprépitant utilisé contre les nausées et les vomissements survenant dans le cadre d’une chimiothérapie ;
· le bocéprévir, le sofosbuvir et le siméprévir utilisés dans le traitement de l’hépatite C ;
· le bosentan et le macitentan utilisés dans un certain type de maladie grave des poumons ;
· la bédaquiline utilisée dans le traitement de la tuberculose ;
· le dolutégravir utilisé dans le traitement du VIH ;
· certains médicaments utilisés dans le traitement de certains cancers : les médicaments cytotoxiques, les inhibiteurs des tyrosines kinases, le vémurafénib et le vismodégib utilisés dans le traitement des cancers de la peau, l’abiratérone utilisée dans le traitement du cancer de la prostate, l’éribuline utilisée dans le cancer du sein, l’idélalisib utilisé dans le traitement d’une forme de leucémie, l’opalarib utilisé dans le cancer de l’ovaire, le régorafénib utilisé dans le traitement de cancers gastro-intestinaux,
· l’apixaban, le dabigatran et le rivaroxaban, des médicaments anti-coagulants ;
· le dronédarone, la nimodipine, la ranolazine, utilisés pour certains problèmes cardiaques ;
· le ticagrélor, un médicament antiagrégant plaquettaire ;
· le fentanyl et l’oxycodone utilisés dans le cadre d’une anesthésie ou d’une analgésie (pour soulager la douleur) ;
· la miansérine, la sertraline, des médicaments contre la dépression ;
· la clozapine et la quétiapine, des médicaments utilisés dans le traitement des troubles mentaux ;
· le praziquantel, destiné à lutter contre les vers ;
· le voriconazole et l’itraconazole destinés à lutter contre certains champignons ;
· l'ivacaftor utilisé dans le traitement de la mucoviscidose;
Si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
DI-HYDAN 100 mg, comprimé sécable avec des aliments et boissons
Sans objet.
Utilisation pendant la grossesse et l’allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Grossesse
DI-HYDAN ne doit pas être utilisé pendant la grossesse et chez les femmes en âge d’avoir des enfants sauf en l’absence d’alternative moins à risque pour l’enfant à naître. N’interrompez pas brutalement votre traitement, ceci pourrait entraîner la réapparition des crises, qui auraient des conséquences graves pour vous et/ou votre enfant à naître.
Dans la population générale, le risque qu’un enfant naisse avec une malformation est de 2-3%. Ce risque est augmenté d’environ 2 à 3 fois chez les femmes prenant ce médicament, avec en particulier des malformations de la face, de la lèvre supérieure et du palais, du crâne, des ongles et des doigts, du cœur et de l’orifice de l’urètre (hypospadias). Des troubles neuro-développementaux ont été rapportés chez des enfants exposés à la phénytoïne pendant la grossesse. Les études sur ce risque sont contradictoires, mais ne permettent pas de l’exclure. Quelques cas d’affections cancéreuses notamment des neuroblastomes (tumeurs) ont été rapportés chez des enfants dont la mère a reçu de la phénytoïne pendant la grossesse, mais le rôle respectif du traitement et des facteurs confondants n’est pas déterminé dans ces cas.
Femmes en âge d’avoir des enfants :
· Avant de commencer le traitement, votre médecin s’assurera que vous n’êtes pas enceinte. Vous devez utiliser une contraception efficace pendant le traitement et jusqu’à un mois après l’arrêt. Ce médicament peut rendre inefficace les contraceptifs oraux (pilule contraceptive), dans ce cas, il faudra utiliser en plus un autre moyen de contraception (par exemple un préservatif). Pour cela, demandez conseil à votre médecin.
· En cas de désir de grossesse, n’interrompez pas votre contraceptif ou votre traitement avant d'en avoir parlé avec votre médecin spécialiste. Il mettra en place les mesures nécessaires pour que votre grossesse se déroule au mieux pour vous et l'enfant à naître.
Si vous découvrez que vous êtes enceinte, pensez être enceinte ou envisagez une grossesse :
· N'interrompez pas brutalement votre traitement et contactez immédiatement votre médecin.
· Votre médecin envisagera un arrêt du traitement ou jugera de l'utilité éventuelle de le poursuivre en l’absence d’alternative moins à risque pour l’enfant à naître, auquel cas :
o pendant la grossesse, votre médecin adaptera la dose pour obtenir la dose minimale qui est efficace pour vous et mettra en place une surveillance spécialisée adaptée à votre maladie et au suivi de votre enfant à naître.
o avant l’accouchement : votre médecin vous prescrira certaines vitamines pour éviter que ce médicament ne provoque des saignements durant les premiers jours de vie ou des troubles dans la formation des os de votre bébé.
o après l’accouchement : une injection de vitamine K pourra également être prescrite à votre bébé, à la naissance, pour éviter des saignements. Si vous avez pris DI-HYDAN en fin de grossesse, une surveillance adaptée sera mise en place pour détecter l’éventuelle survenue de troubles chez le nouveau-né.
o chez l’enfant : prévenez le(s) médecin(s) qui suivra(ont) votre enfant que vous avez été traitée par phénytoïne pendant votre grossesse. Il(s) mettra(ont) en place un suivi rapproché du développement neurologique de votre enfant afin de lui apporter des soins spécialisés le plus tôt possible, si nécessaire.
Allaitement
DI-HYDAN passe dans le lait maternel. Vous ne devez pas prendre DI-HYDAN si vous allaitez.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
L'attention est appelée chez les conducteurs de véhicules ou les utilisateurs de machines sur les risques de vertiges, troubles de la vision, de la coordination des mouvements et de la vigilance pouvant apparaître lors de l'utilisation de ce médicament.
DI-HYDAN 100 mg, comprimé sécable contient amidon de blé.
La posologie sera déterminée par votre médecin et adaptée progressivement.
SE CONFORMER STRICTEMENT A LA PRESCRIPTION DU MEDECIN.
Mode d’administration
Voie orale.
SE CONFORMER STRICTEMENT A LA PRESCRIPTION DU MEDECIN.
Fréquence d'administration
1 ou 2 prises.
SE CONFORMER STRICTEMENT A LA PRESCRIPTION DU MEDECIN.
Durée du traitement
Ne pas modifier la posologie ni arrêter le traitement sans avis médical.
SE CONFORMER STRICTEMENT A LA PRESCRIPTION DU MEDECIN.
Si vous avez pris plus de DI-HYDAN 100 mg, comprimé sécable que vous n’auriez dû :
En cas de surdosage, les symptômes suivants ont été rapportés : troubles digestifs, mouvements involontaires de l'œil, manque de coordination des muscles (ataxie), trouble de l'élocution, coma, hypotension et apnée.
Des cas de dysfonction cérébelleuse et d’atrophie cérébelleuse irréversibles ont également été rapportés.
Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.
Le traitement est symptomatique.
L’évacuation du toxique par hémodialyse peut être envisagée
Prévenir votre médecin ou l'hôpital.
Si vous oubliez de prendre DI-HYDAN 100 mg, comprimé sécable :
Si vous oubliez de prendre une dose, prenez-la dès que vous vous en apercevez, mais si vous vous en apercevez au moment de la prise de votre prochaine dose, ne doublez pas la dose. Ensuite, continuez comme précédemment.
Si vous arrêtez de prendre DI-HYDAN 100 mg, comprimé sécable :
L'arrêt du traitement doit se faire de manière progressive; en effet l'arrêt brutal du traitement (ou la diminution importante des doses) peut entraîner la réapparition des crises.
Très fréquents (pouvant survenir chez plus de 1 patient sur 10) :
· augmentation du volume de la gencive.
Fréquents (pouvant survenir chez 1 à 10 patients sur 100) :
· rash cutané.
Rares (pouvant survenir chez 1 à 10 patients sur 10 000) :
· complications parfois fatales: thrombocytopénie (diminution des plaquettes), granulocytopénie (diminution des granulocytes, un type de globules blancs), agranulocytose (disparition des granulocytes), pancytopénie (diminution des plaquettes, des globules blancs, et des globules rouges),
· anémie mégaloblastique (diminution des globules rouges)
· éruptions cutanées comme la dermatite exfoliative (détachement de la peau en lamelles), le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) (lésions graves des muqueuses et de la peau) et la nécrolyse épidermique toxique (NET) (destruction et détachement de l'épithélium de la peau et des muqueuses), dont certaines d’issue fatale (voir rubrique 2).
· urticaires.
Fréquence indéterminée :
· réactions allergiques,
· érythèmes polymorphes (lésions de la peau en forme de cercles à centre parfois bulleux)
· développement excessif des poils,
· éruption cutanée, fièvre, gonflement des ganglions, augmentation d’un type de globules blancs (éosinophilie) et inflammation d‘organes internes (foie, poumons, cœur, reins et gros intestin), qui peuvent être le signe d’une réaction d’hypersensibilité (voir section 2),
· pigmentations brunes du visage et du cou,
· nausées, vomissements,
· vertiges,
· troubles visuels,
· troubles de la coordination des mouvements,
· syndrome cérébello-vestibulaire,
· adénopathies pseudo-lymphomateuses (augmentation de la taille des ganglions),
· syndrome lupique (maladie auto-immune chronique fréquemment caractérisée par une rougeur du visage et des douleurs articulaires),
· problèmes osseux incluant une ostéopénie et une ostéoporose (amincissement de l’os) et des fractures. Si vous suivez un traitement antiépileptique à long terme et que vous avez des antécédents d’ostéoporose ou que vous prenez des stéroïdes, parlez-en à votre médecin.
· ictères cholestatiques (jaunisse),
· malformations et autres anomalies du développement de l’enfant à naître.
· valeurs des tests hépatiques augmentées,
· valeur de la glycémie augmentée.
· états de confusion mentale (qualifiés de « délire », « psychose », ou « encéphalopathie »), rarement un dysfonctionnement irréversible du cervelet, en cas d’une persistance de trop fortes concentrations du médicament.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
Ne pas utiliser DI-HYDAN 100 mg, comprimé sécable après la date de péremption mentionnée sur la boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour du mois.
Pas de précaution particulière de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient DI-HYDAN 100 mg, comprimé sécable
· La substance active est :
Phénytoïne..................................................................................................................... 100 mg
Pour un comprimé sécable
· Les autres composants excipients sont :
D-Mannitol, Amidon de blé, Polyvidone excipient, Stéarate de magnésium.
Qu’est-ce que DI-HYDAN 100 mg, comprimé sécable et contenu de l’emballage extérieur
Ce médicament se présente sous forme de comprimé sécable. Boîte de 60
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
MARINA SUITE BUILDING
189 MARINA STREET – SUITE 10
PTA 9041 – PIETA
MALTE
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
EFISCIENS LIMITED
MARINA BUILDING
189 MARINA STREET - SUITE 09
PIETA - PTA9041
MALTE
WEENA 505 SUITE A-3402
3013 AL - ROTTERDAM
PAYS-BAS
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
Service médical rendu
- Code HAS : CT-13169
- Date avis : 04/12/2013
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par DI-HYDAN reste important dans l’indication épilepsie :<br>Chez l'adulte: <br>-soit en monothérapie,<br>-soit en association à un autre traitement antiépileptique:<br>-Traitement des épilepsies généralisées: crises tonico-cloniques.<br>-Traitement des épilepsies partielles: crises partielles avec ou sans généralisation secondaire.<br><br>Chez l'enfant:<br>-soit en monothérapie,<br>-soit en association à un autre traitement antiépileptique:<br>-Traitement des épilepsies généralisées: crises tonico-cloniques.<br>-Traitement des épilepsies partielles: crises partielles avec ou sans généralisation secondaire.
- Lien externe