DERMESTRIL SEPTEM 75 microgrammes/24 heures
Informations pratiques
- Prescription : liste II
- Format : dispositif
- Date de commercialisation : 19/11/1999
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : ROTTAPHARM
Les compositions de DERMESTRIL SEPTEM 75 microgrammes/24 heures
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Dispositif | BÊTA-ESTRADIOL | 1786 | 7,5 mg | FT |
Dispositif | BÊTA-ESTRADIOL HÉMIHYDRATÉ | 71064 | 7,74 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
4 sachet(s) P-A-M-éthylène (SURLYN) aluminium polyéthylène papier de 1 dispositif(s)
- Code CIP7 : 3523951
- Code CIP3 : 3400935239518
- Prix : 5,87 €
- Date de commercialisation : 21/08/2000
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 29/09/2020
DERMESTRIL SEPTEM 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Estradiol hémihydraté.......................................................................................................... 7,74 mg
Equivalent à estradiol.......................................................................................................... 7,50 mg
Pour un dispositif transdermique de 33,75 cm²
Un dispositif transdermique libère 75 microgrammes d'estradiol par 24 heures.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
L’expérience de ce traitement chez les femmes âgées de plus de 65 ans est limitée
4.2. Posologie et mode d'administration
DERMESTRIL SEPTEM est un dispositif transdermique d'estrogène seul, appliqué sur la peau une fois par semaine afin d'assurer un apport continu d'estradiol à l'organisme ; ainsi, chaque dispositif usagé est retiré après 7 jours et remplacé par un nouveau.
Trois dosages de DERMESTRIL SEPTEM sont disponibles : DERMESTRIL SEPTEM 25, 50 et 75.
Pour débuter ou poursuivre un traitement dans l'indication des symptômes post-ménopausiques, la dose minimale efficace doit être utilisée pendant la plus courte durée possible (voir rubrique 4.4).
Le traitement commence en général avec DERMESTRIL SEPTEM 25 microgrammes/24 heures.
Si après 1 à 2 mois de traitement par DERMESTRIL SEPTEM 25 microgrammes/24 heures, appliqué une fois par semaine, les symptômes de déficit estrogénique n'ont pas diminué, un dosage plus élevé de DERMESTRIL SEPTEM peut être utilisé.
En cas d'apparition d'effets indésirables ou de symptômes de surdosage (par exemple une sensation de tension des seins et/ou des métrorragies), la posologie doit être réduite.
Chez les femmes non hystérectomisées, un progestatif autorisé en complément d'un traitement estrogénique doit être ajouté au moins 12 à 14 jours par mois/cycle de 28 jours pour s'opposer au développement d'une hyperplasie endométriale induite par l'estrogène (voir rubrique 4.4).
Chez les femmes ayant subi une hystérectomie, il n'est pas recommandé d'associer un progestatif au traitement estrogénique substitutif, sauf en cas d'antécédent d'endométriose.
Chez une femme ne prenant pas de THS, le traitement par DERMESTRIL SEPTEM peut être commencé à tout moment.
Chez une femme prenant déjà un traitement estrogène/progestatif cyclique ou séquentiel, le cycle de traitement en cours doit être terminé avant de commencer le traitement avec DERMESTRIL SEPTEM. Le moment adéquat pour commencer le traitement avec DERMESTRIL SEPTEM est le premier jour des hémorragies de privation.
Chez une femme prenant déjà un traitement combiné continu à base d'estrogène/progestatif, le traitement avec DERMESTRIL SEPTEM peut commencer directement.
Mode d’administration
Appliquer DERMESTRIL SEPTEM sur la peau au niveau des hanches, de la partie supérieure des fesses, de la région lombaire ou abdominale et appuyer fermement sur toute la surface et sur les bords pour assurer une adhésion maximale.
Le taux d'estradiol libéré par DERMESTRIL SEPTEM dépend de la capacité d'absorption de la peau. Ainsi, le site d'application influençant la libération de l'estradiol, l'application sur une autre région cutanée située plus haut que les régions préconisées n'est pas conseillée.
Au niveau du site d'application, la peau doit être propre, sèche, non grasse, sans rougeur, ni irritations. Les emplacements du corps présentant des plis cutanés importants ou étant sujets à des frottements lors de mouvements doivent être évités.
DERMESTRIL SEPTEM ne doit pas être appliqué sur les seins ni à proximité de ceux-ci.
Les dispositifs transdermiques ne doivent pas être appliqués 2 fois de suite au même endroit.
Si le dispositif transdermique est correctement appliqué, il adhérera à la peau pendant toute une semaine sans problème. En cas de décollement prématuré, utiliser un nouveau dispositif transdermique qui sera retiré à la date initialement prévue. Le schéma thérapeutique initial sera ensuite repris.
Si le dispositif n'est pas changé à la date initialement prévue, il doit être remplacé dès que possible, puis à nouveau changé conformément au schéma thérapeutique initial.
L'oubli d'un dispositif peut favoriser la survenue de saignements et de spottings.
Si le dispositif transdermique est correctement appliqué, il est possible de se doucher ou de prendre un bain. Cependant, celui-ci peut se détacher en cas de bain très chaud ou de sauna. Dans ce cas, il faut le remplacer avec un dispositif transdermique neuf (comme indiqué ci-dessus). Le sauna sera programmé de préférence le jour de changement du dispositif transdermique.
· Cancer du sein connu ou suspecté ou antécédent de cancer du sein ;
· Tumeurs malignes estrogéno-dépendantes connues ou suspectées (exemple : cancer de l'endomètre) ;
· Hémorragie génitale non diagnostiquée ;
· Hyperplasie endométriale non traitée ;
· Antécédent d'accident thrombo-embolique veineux ou accident thrombo-embolique veineux en évolution (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire) ;
· Troubles thrombophiliques connus (tels que déficit en protéine C, protéine S ou en antithrombine, voir rubrique 4.4) ;
· Accident thrombo-embolique artériel récent ou en évolution (exemple : angor, infarctus du myocarde) ;
· Affection hépatique aiguë ou antécédents d'affection hépatique, jusqu'à normalisation des tests hépatiques ;
· Hypersensibilité connue aux substances actives ou à l'un des excipients ;
· Porphyrie.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Les preuves de l'existence de risques associés à un THS dans le traitement des femmes ménopausées prématurément sont limitées. En raison du faible niveau du risque absolu chez les femmes plus jeunes, le rapport bénéfice/risque pourrait cependant être plus favorable que chez les femmes plus âgées.
Examen clinique et surveillance
Avant de débuter ou de recommencer un traitement hormonal substitutif (THS), il est indispensable d'effectuer un examen clinique et gynécologique complet (y compris le recueil des antécédents médicaux personnels et familiaux), en tenant compte des contre-indications et précautions d'emploi. Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente.
Les femmes doivent être informées du type d'anomalies mammaires pouvant survenir sous traitement ; ces anomalies doivent être signalées au médecin traitant (voir paragraphe « Cancer du sein » ci-dessous). Les examens, y compris des examens appropriés par imagerie tels qu'une mammographie, doivent être pratiqués selon les recommandations en vigueur, et adaptés à chaque patiente.
Conditions nécessitant une surveillance
Si l'une des affections suivantes survient, est survenue précédemment, et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Les affections suivantes peuvent réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement par DERMESTRIL SEPTEM, en particulier :
· léiomyome (fibrome utérin) ou endométriose ;
· présence de facteurs de risque thrombo-emboliques (voir ci-dessous) ;
· facteurs de risque de tumeurs estrogéno-dépendantes, par exemple : 1er degré d'hérédité pour le cancer du sein ;
· hypertension artérielle ;
· troubles hépatiques (par exemple : adénome hépatique) ;
· diabète avec ou sans atteinte vasculaire ;
· lithiase biliaire ;
· migraines ou céphalées sévères ;
· lupus érythémateux disséminé ;
· antécédent d'hyperplasie endométriale (voir ci-dessous) ;
· épilepsie ;
· asthme ;
· otospongiose.
Arrêt immédiat du traitement
Le traitement doit être arrêté immédiatement en cas de survenue d'une contre-indication ou dans les cas suivants :
· ictère ou altération de la fonction hépatique ;
· augmentation significative de la pression artérielle ;
· céphalée de type migraine inhabituelle ;
· grossesse.
Hyperplasie endométriale et carcinome
Chez les femmes ayant un utérus intact, le risque d'hyperplasie endométriale et de cancer de l'endomètre augmente en cas d'administration prolongée d'estrogènes seuls. Il a été rapporté une augmentation du risque de cancer de l'endomètre chez les femmes utilisant des estrogènes seuls. Cette augmentation est de 2 à 12 fois supérieure comparée aux femmes ne prenant pas d'estrogènes, selon la durée du traitement et la dose d'estrogènes utilisée (voir rubrique 4.8). Après arrêt du traitement, le risque peut rester élevé pendant au moins 10 ans.
Chez les femmes non hystérectomisées, l'association d'un progestatif de façon cyclique pendant au moins 12 jours par mois / cycle de 28 jours ou la prise d'un traitement estro-progestatif combiné continu empêche l'augmentation du risque associée aux estrogènes seuls comme THS.
La sécurité endométriale de doses quotidiennes supérieures à 50 microgrammes d'estradiol par voie transcutanée associées à un progestatif n'a pas été étudiée.
Des métrorragies et des « spottings » peuvent survenir au cours des premiers mois de traitement. La survenue de saignements irréguliers plusieurs mois après le début du traitement ou la persistance de saignements après l'arrêt du traitement doivent faire rechercher une pathologie sous-jacente. Cette démarche peut nécessiter une biopsie endométriale afin d'éliminer une pathologie maligne.
La stimulation par les estrogènes peut conduire à une transformation maligne ou prémaligne des foyers résiduels d'endométriose. L'association d'un progestatif à l'estrogène doit être envisagée en cas de foyers résiduels d'endométriose chez les femmes qui ont subi une hystérectomie suite à une endométriose.
Cancer du sein
L'ensemble des données disponibles montre un risque accru de cancer du sein chez les femmes prenant un traitement estro-progestatif, ou chez celles prenant un THS à base d’estrogènes seuls, ce risque étant dépendant de la durée du traitement.
Traitement estro-progestatif combiné
· L’essai randomisé contrôlé versus placebo Women's Health Initiative study (WHI) et une méta-analyse des études épidémiologiques prospectives montrent tous deux une augmentation du risque de survenue de cancer du sein chez les femmes traitées par un THS estro-progestatif combiné, apparaissant au bout d’environ 3 (1-4) ans de traitement (voir rubrique 4.8).
Traitement par estrogènes seuls
· L'étude WHI n'a pas montré d'augmentation du risque de survenue du cancer du sein chez les femmes hystérectomisées utilisant des estrogènes seuls comme THS. Les études observationnelles ont généralement rapporté une légère augmentation du risque de cancer du sein diagnostiqué, ce risque étant plus faible que chez les utilisatrices d’association estrogènes-progestatifs (voir rubrique 4.8).
Les THS, particulièrement les traitements combinés estrogène/progestatif, augmentent la densité mammaire à la mammographie, ce qui pourrait gêner le diagnostic de cancer du sein.
Cancer des ovaires
Le cancer des ovaires est plus rare que le cancer du sein. Les données épidémiologiques provenant d'une importante méta-analyse suggèrent une légère augmentation du risque chez les femmes prenant un THS par œstrogènes seuls ou par une combinaison d’œstrogènes et de progestatifs, qui apparaît dans les cinq ans suivant le début de l'utilisation et diminue progressivement après l'arrêt du traitement. D’autres études y compris l’essai WHI (Women's Health Initiative), suggèrent qu’un risque similaire, ou légèrement inférieur peut être associé avec une utilisation de THS combinés (voir rubrique 4.8).
Accidents thrombo-emboliques veineux
· Le THS est associé à un risque 1,3 à 3 fois plus élevé d'accidents thrombo-emboliques veineux (thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire). Cet événement survient plutôt au cours de la première année de traitement (voir rubrique 4.8).
· Les patientes présentant un antécédent de thrombo-embolisme veineux ou une thrombophilie connue ont un risque accru d'accident thrombo-embolique veineux. Le THS pourrait majorer ce risque. Chez ces patientes, l'utilisation d'un THS est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
· Les facteurs de risque reconnus d'accidents thrombo-emboliques veineux sont : utilisation d'estrogènes, âge élevé, chirurgie importante, immobilisation prolongée, obésité (IMC > 30 kg/m²), grossesse / postpartum, lupus érythémateux disséminé (LED), cancer. En revanche, il n'existe aucun consensus sur le rôle possible des varices dans les accidents thrombo-emboliques veineux.
· Afin de prévenir tout risque thrombo-embolique veineux post-opératoire, les mesures prophylactiques habituelles doivent être strictement appliquées. En cas d'immobilisation prolongée suite à une intervention chirurgicale programmée, une interruption provisoire du traitement 4 à 6 semaines avant l'intervention est recommandée. Le traitement ne sera réinstauré que lorsque la patiente aura repris une mobilité normale.
· Chez les femmes sans antécédents de thrombose veineuse mais avec un membre de la famille proche ayant des antécédents de thrombose à un jeune âge, des examens peuvent être proposés, tout en informant de leurs limites (seuls certains types de troubles thrombophiliques sont identifiés lors de ces examens). Si un trouble thrombophilique lié à des thromboses chez des membres de la famille est identifié ou si le trouble est sévère (par exemple déficit en antithrombine, en protéine S ou protéine C, ou combinaison de troubles), un THS est contre-indiqué.
· Chez les femmes suivant déjà un traitement à long terme par anticoagulants, le rapport bénéfice/risque d'un THS doit être évalué avec précaution.
· La survenue d'un accident thrombo-embolique impose l'arrêt du THS. Les patientes devront être informées de la nécessité de contacter immédiatement leur médecin en cas de survenue de signes évoquant une thrombose tels que gonflement douloureux d'une jambe, douleurs soudaines dans la poitrine ou dyspnée.
Maladie coronarienne
Les études randomisées contrôlées n'ont pas mis en évidence de protection contre l'infarctus du myocarde chez les femmes avec ou sans maladie coronarienne préexistante traitées par une association d'estro-progestatifs ou par des estrogènes seuls.
Traitement par une association estro-progestative
Le risque relatif de maladie coronarienne est légèrement augmenté lors d'un traitement par une association estro-progestative. Puisque le risque absolu de base de maladie coronarienne dépend fortement de l'âge, le nombre de cas supplémentaire de maladie coronarienne due à l'association estroprogestative est très faible chez les femmes en bonne santé proches de la ménopause, mais augmente avec l'âge.
Traitement par des estrogènes seuls
Les études randomisées contrôlées n'ont pas mis en évidence d'augmentation du risque de maladie coronarienne chez les femmes hystérectomisées utilisant les estrogènes seuls.
Accidents vasculaires cérébraux
Une augmentation jusqu'à 1,5 fois du risque d'accident vasculaire cérébral ischémique a été montrée chez les femmes traitées par une association d'estro-progestatifs ou des estrogènes seuls. Le risque relatif ne change pas avec l'âge ou l’ancienneté de la ménopause. Cependant, comme le risque absolu de base d'accident vasculaire cérébral est fortement dépendant de l'âge, le risque global de survenue d'un accident vasculaire cérébral chez la femme utilisant un THS augmentera avec l'âge (voir rubrique 4.8).
Autres précautions d'emploi
· Les estrogènes pouvant provoquer une rétention hydrique, les patientes présentant une insuffisance rénale ou cardiaque doivent être étroitement surveillées.
· Les femmes avec une hypertriglycéridémie préexistante doivent être étroitement surveillées pendant le traitement hormonal substitutif. De rares cas d'augmentation importante du taux des triglycérides conduisant à une pancréatite ont été observés sous estrogénothérapie.
· Au cours du traitement par les estrogènes, une augmentation des taux plasmatiques de la TBG (thyroid binding globulin) est observée, elle conduit à une élévation des taux plasmatiques des hormones thyroïdiennes totales mesurés par PBI (protein-bound iodine), de la T4 totale (mesuré sur colonne ou par RIA (radioimmunoassay)) et de la T3 totale (mesurée par RIA). La fixation de la T3 sur la résine est diminuée, reflétant l'augmentation de la TBG. Les concentrations des fractions libres de T4 et de T3 restent inchangées. Les taux sériques d'autres protéines de liaison telles que la CBG (corticoid binding globulin) et la SHBG (sex-hormone binding globulin) peuvent être augmentés entraînant, respectivement, une augmentation des taux circulants de corticoïdes et de stéroïdes sexuels. Les concentrations des fractions libres ou actives des hormones restent inchangées. D'autres protéines plasmatiques peuvent également être augmentées (angiotensinogène/substrat de la rénine, alpha-1-antitrypsine, céruloplasmine).
· L'utilisation de THS n'améliore pas les fonctions cognitives. Des données suggèrent une augmentation du risque de probable démence chez les femmes débutant un traitement combiné continu ou par estrogène seul après 65 ans.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Le ritonavir et le nelfinavir, bien que connus comme de puissants inhibiteurs enzymatiques, ont paradoxalement des propriétés inductrices quand ils sont utilisés avec des hormones stéroïdiennes.
Les préparations à base de plante contenant du millepertuis (Hypericum perforatum) pourraient modifier le métabolisme des estrogènes.
L'administration transcutanée évite l'effet de premier passage hépatique, par conséquent le métabolisme des estrogènes administrés par cette voie peut être moins affecté par les inducteurs enzymatiques que par voie orale.
L'augmentation du métabolisme des estrogènes et des progestatifs peut conduire à une diminution de l'effet thérapeutique et à une modification du profil des saignements utérins.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
DERMESTRIL SEPTEM n'a pas d'indication au cours de la grossesse.
La découverte d'une grossesse au cours du traitement par DERMESTRIL SEPTEM impose l'arrêt immédiat du traitement.
A ce jour, la plupart des études épidémiologiques n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène ou fœtotoxique chez les femmes enceintes exposées par mégarde à des doses thérapeutiques d'estrogènes.
DERMESTRIL SEPTEM n'a pas d'indication au cours de l'allaitement.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Plus de 700 patientes ont été traitées par ce produit pendant les essais cliniques.
Au cours des essais cliniques, environ 10 à 17 % des patientes traitées par DERMESTRIL SEPTEM ont présenté des effets indésirables systémiques légers et transitoires. Une tension mammaire a été rapportée chez 20 à 35 % des patientes. Des réactions locales au site d'application, consistant pour la plupart en un érythème léger avec ou sans prurit, sont survenues chez 10 à 25 % des patientes.
Les effets indésirables graves associés à l’utilisation d'un traitement hormonal substitutif sont également mentionnés dans la rubrique 4.4.
Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables rapportés chez les utilisatrices d’un traitement hormonal substitutif (THS), classés selon la classification système-organe MedDRA.
Classe de système organe
Fréquent
(≥ 1/100 à <1/10)
Peu fréquent
(≥ 1/1 000 à < 1/100)
Rare
(< 1/1 000)
Fréquence indéterminée*
Infections et infestations
Candidose vaginale
Affections du système immunitaire
Réaction d’hypersensibilité
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Augmentation du poids, diminution du poids
Affections psychiatriques
Humeur dépressive
Anxiété, diminution de la libido ou augmentation de la libido
Affections du système nerveux
Céphalée
Sensation vertigineuse
Migraine
Probable démence après 65 ans (voir rubrique 4.4), chorée, aggravation d’une épilepsie
Affections oculaires
Troubles visuels
Intolérance aux lentilles de contact
Affections cardiaques
Palpitations
Affections gastro-intestinales
Douleur abdominale, nausées
Dyspepsie
Flatulence, vomissements
Pancréatite (chez les femmes ayant une hypertriglycéridémie préexistante), reflux gastro-œsophagien
Affections hépatobiliaires
Trouble de la vésicule biliaire
Altération de la fonction hépatique, parfois avec ictère
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rash, prurit
Erythème noueux, urticaire
Hirsutisme, acné
Angioedème, érythème polymorphe, purpura vasculaire, chloasma, réactions au site d’application : érythème avec ou sans prurit
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Crampes musculaire
Affections des organes de reproduction et du sein
Métrorragie, saignements utérins/vaginaux incluant des spottings
Douleur mammaire, tension mammaire
Dysménorrhée, perte vaginale, syndrome prémenstruel, hypertrophie mammaire
Maladie fibrokystique du sein
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Œdème
Fatigue
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl kystes et polypes)
Cancer du seina, tumeurs estrogéno-dépendantes bénignes ou malignes : cancer de l’endomètreb, cancer des ovairesc, augmentation de la taille d’un léiomyome
Affections vasculaires
Accident vasculaire cérébralf, maladie thrombo-embolique artérielle, par exemple angor et infarctus du myocardee. Pour des informations complémentaires, voir rubriques 4.3 et 4.4).
Maladie thrombo-embolique veineused, par exemple thrombose veineuse profonde pelvienne ou des membres inférieurs, embolie pulmonaire. Pour des informations complémentaires, voir rubriques 4.3 et 4.4.
Affections du rein et des voies urinaires
Incontinence urinaire
Le terme MedDRA le plus approprié est utilisé pour décrire une certaine réaction et ses synonymes et les troubles liés
*Effets indésirables issus de notifications spontanées après commercialisation et qui n’ont pas été observés lors des études cliniques.
Risque du cancer du sein
· Une augmentation jusqu’à 2 fois du risque de cancer du sein a été rapportée chez des femmes ayant pris une association estro-progestative pendant plus de 5 ans.
· L’augmentation du risque est plus faible chez les utilisatrices d’estrogènes seuls comparativement aux utilisatrices d’associations estro-progestatives.
· Le niveau de risque dépend de la durée du traitement (voir rubrique 4.4)
· Les estimations du risque absolu basées sur les résultats du plus large essai randomisé contrôlé versus placebo (étude WHI) et de la plus large méta-analyse des études épidémiologiques prospectives sont présentées ci-après.
Plus importante méta-analyse d’études épidémiologiques prospectives
Estimation du risque additionnel de cancer du sein après 5 ans de traitement chez des femmes ayant un IMC de 27 (kg/m²)
Age au début du THS (ans)
Incidence pour 1 000 patientes n’ayant jamais pris de THS sur une période de 5 ans (50-54 ans)*
Risque relatif
Nombre de cas supplémentaires pour 1 000 utilisatrices de THS après 5 ans
THS par estrogènes seuls
50
13,3
1,2
2,7
Association estro-progestative
50
13,3
1,6
8,0
* Issu des taux d’incidence de base en Angleterre en 2015 chez des femmes ayant un IMC de 27 (kg/m²)
Remarque : étant donné que l’incidence de base du cancer du sein diffère selon les pays de l’Union européenne (UE), le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein variera proportionnellement.
Age au début du THS (ans)
Incidence pour 1 000 patientes n’ayant jamais pris de THS sur une période de 10 ans (50-59 ans)*
Risque relatif
Nombre de cas supplémentaires pour 1 000 utilisatrices de THS après 10 ans
THS par estrogènes seuls
50
26,6
1,3
7,1
Association estro-progestative
50
26,6
1,8
20,8
* Issu des taux d’incidence de base en Angleterre en 2015 chez des femmes ayant un IMC de 27 (kg/m²)
Remarque : étant donné que l’incidence de base du cancer du sein diffère selon les pays de l’UE le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein variera proportionnellement.
Etude WHI aux Etats-Unis : risque additionnel de cancer du sein sur 5 ans de traitement
Age (ans)
Incidence pour 1 000 femmes non utilisatrices de THS sur 5 ans *3
Risque relatif #
Nombre de cas supplémentaires pour 1 000 utilisatrices de THS sur 5 ans (IC 95%)
Estrogènes seuls (Estrogènes conjugués équins)
50-79
21
0,8 (0,7-1,0)
-4 (-6 – 0) *3
Association estro-progestative CEE+ MPA #
50-79
17
1,2 (1,0-1,5)
+4 (0-9)
*3 L’étude WHI chez des femmes hystérectomisées, n’ayant pas montré d’augmentation du risque de cancer du sein
# Lorsque l’analyse était limitée aux femmes n’ayant pas utilisé de THS avant l’étude, il n’était pas observé d’augmentation de risque au cours des 5 premières années de traitement : après 5 ans, le risque était plus élevé que chez les non-utilisatrices
Risque de cancer de l'endomètre
Femmes ménopausées non hystérectomisées
Le risque de cancer de l’endomètre est d’environ 5 pour 1000 femmes ayant un utérus intact et n’utilisant pas de THS. Chez les femmes ayant un utérus intact, l’utilisation d’un THS à base d’estrogènes seuls n’est pas recommandée car cela augmente le risque de cancer de l’endomètre (voir rubrique 4.4)
Dans les études épidémiologiques, l’augmentation du risque de cancer de l’endomètre dépendait de la durée de traitement à base de d’estrogènes seuls et de la dose d’estrogènes et variait de 5 à 55 cas supplémentaires diagnostiqués pour 1 000 femmes âgées de 50 à 65 ans.
L’ajout d’un progestatif au traitement par estrogènes seuls pendant au moins 12 jours par cycle permet de prévenir cette augmentation de risque. Dans l’étude « Million Women Study », l’utilisation pendant 5 ans d’un TSH combiné (séquentiel ou continu) n’a pas augmenté le risque de cancer de l’endomètre (RR de 1,0 (0,8 – 1,2)).
Cancer ovarien
L’utilisation d’un THS à base d’estrogènes seuls ou d’une association estro-progestative a été associée à une faible augmentation du risque d’avoir un cancer de l’ovaire diagnostiqué (voir rubrique 4.4). Une méta-analyse de 52 études épidémiologiques a montré un risque accru du cancer des ovaires chez les femmes prenant un THS comparé aux femmes qui n'ont jamais pris de traitement THS (RR de 1,43, IC 95 % 1,31-1,56). Chez les femmes de 50 à 54 ans prenant un THS pendant 5 ans, cela aboutit à environ 1 cas supplémentaire sur 2000 utilisatrices. Chez les femmes de 50 à 54 ans ne prenant pas de THS, environ 2 femmes sur 2000 auront un cancer de l’ovaire diagnostiqué au cours d'une période de 5 ans.
Risque d’accident thromboembolique veineux
Le THS est associé à une augmentation de 1,3 à 3 fois du risque relatif de survenue d’un accident thromboembolique veineux, c’est-à-dire thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire.
La probabilité de survenue d’un tel événement est plus élevée au cours de la première année d’utilisation du THS (voir rubrique 4.4). Les résultats des études WHI sont présentés ci-après :
Etudes WHI : risque additionnel d’accident thromboembolique veineux sur 5 ans de traitement
Age (ans)
Incidence pour 1000 femmes dans le bras placebo sur 5 ans
Risque relatif (IC 95%)
Nombre de cas supplémentaires pour 1000 utilisatrices de THS
Estrogènes seuls par voie orale *4
50-59
7
1,2 (0,6-2,4)
1 (-3 – 10)
Association estro-progestative orale
50-59
4
2,3 (1,2 – 4,3)
5 (1 - 13)
*4 Etude chez des femmes hystérectomisées
Risque de maladie coronarienne
Le risque de maladie coronarienne est légèrement augmenté chez les utilisatrices de THS estro-progestatif au-delà de 60 ans (voir rubrique 4.4).
Risque d’accident vasculaire cérébral ischémique
L’utilisation d’un THS à base d’estrogènes seuls ou d’une association estro-progestative est associée à une augmentation jusqu’à 1,5 fois du risque relatif d’AVC ischémique. Le risque d’AVC hémorragique n’est pas augmenté lors de l’utilisation d’un THS.
Ce risque ne dépend pas de l’âge ni de la durée de traitement, mais comme le risque de base est fortement âge-dépendant, le risque global d’AVC chez les femmes utilisant un THS augmente avec l’âge (voir rubrique 4.4)
Etudes WHI combinées – risque additionnel d’AVC *5 sur 5 ans de traitement
Age (ans)
Incidence pour 1000 femmes dans le bras placebo sur 5 ans
Risque relatif (IC 95%)
Nombre de cas supplémentaires pour 1000 utilisatrices de THS sur 5 ans
50-59
8
1,3 (1,1-1,6)
3 (1-5)
*5 Il n’a pas été fait de distinction entre les AVC ischémiques et hémorragiques
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Un surdosage est peu probable avec une application transdermique. Des nausées, des vomissements, une somnolence, des sensations vertigineuses et des hémorragies de privation peuvent survenir chez certaines femmes. Il n’y a pas d’antidote spécifique et le traitement doit être symptomatique. Le dispositif transdermique doit être retiré.
Les informations mentionnées ci-dessus s’appliquent aussi aux enfants.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ESTROGENES, code ATC : G03CA03.
Le principe actif, 17β-estradiol de synthèse, est chimiquement et biologiquement identique à l'estradiol endogène humain. Il remplace l'arrêt de production des estrogènes chez les femmes ménopausées et soulage les symptômes climatériques de la ménopause.
Informations sur les études cliniques :
· Soulagement des symptômes liés au déficit estrogénique et profil des saignements
Le soulagement des symptômes de la ménopause a été obtenu dès les premières semaines de traitement.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après application du dispositif transdermique DERMESTRIL SEPTEM, l'estradiol libéré par la matrice adhésive passe directement dans la circulation systémique après avoir traversé la peau, évitant ainsi l'effet de premier passage hépatique. Ainsi, avec le dispositif transdermique, le rapport estradiol/estrone plasmatique, qui est inférieur à 1 après la ménopause et au cours d'un traitement estrogénique substitutif par voie orale, revient à des valeurs de l'ordre de celles observées en préménopause (proches de 1).
DERMESTRIL SEPTEM 75 microgrammes/24 heures libère in vivo 75 microgrammes d'estradiol par jour pendant une semaine, ce qui produit des concentrations sériques physiologiques en estradiol, c'est-à-dire identiques à celles observées au début de la phase folliculaire en préménopause. Ces concentrations sont maintenues pendant toute la durée d'application du dispositif transdermique.
Des concentrations physiologiques en estradiol sont atteintes 6 heures après l'application de DERMESTRIL SEPTEM 75 microgrammes/24 heures, chez les femmes ménopausées. Après 12 heures, les concentrations moyennes d'estradiol sont supérieures à 367 pmol/l.
Après administration répétée de DERMESTRIL SEPTEM 75 microgrammes/24 heures, la concentration sérique maximale d'estradiol est en moyenne de 404 pmol/l à l'état d'équilibre. La concentration sérique d'estradiol se maintient à des valeurs proches de celles d'une femme en préménopause pendant les 7 jours d'application, revenant à une valeur basale 12 à 24 heures après le retrait du dispositif transdermique.
La concentration moyenne d'estradiol à l'état d'équilibre est de 242 pmol/l.
La Cmin de l'estradiol, mesurée à l'état d'équilibre, est de 125 pmol/l.
5.3. Données de sécurité préclinique
Après administration unique et répétée, les études de tolérance locale réalisées chez le lapin ont démontré la bonne tolérance cutanée du dispositif transdermique. Aucun potentiel de sensibilisation n'a été retrouvé chez le cobaye.
Feuillet de protection : polyéthylène téréphtalate.
2 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver dans les sachets fermés et à une température ne dépassant pas 25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
DERMESTRIL SEPTEM est conditionné dans un étui cartonné contenant 4 ou 12 dispositifs transdermiques ; chaque dispositif est contenu dans un sachet de protection scellé, constitué de 4 couches : Surlyn, matériau thermoscellable (couche interne), feuillet d'aluminium, polyéthylène et papier (couche externe).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Déchirer le sachet au niveau du bord prédécoupé (ne pas utiliser de ciseaux, afin de ne pas endommager le dispositif) et extraire le dispositif.
Tenir le dispositif entre le pouce et l'index, au niveau de la petite surface constituée par la languette prédétachable.
Retirer la partie la plus grande du feuillet protecteur avec l'autre main et la jeter.
Ne pas poser les doigts sur la surface adhésive du dispositif transdermique.
Appliquer le dispositif en le tenant entre le pouce et l'index au niveau de la petite surface constituée par la languette prédétachable.
Retirer la partie restante du feuillet de protection et appuyer fermement sur toute la surface du dispositif pendant environ 10 secondes.
Passer un doigt sur les bords afin d'assurer une adhésivité optimale.
Après utilisation, le dispositif transdermique doit être replié sur son côté adhésif et jeté.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
40-44 RUE WASHINGTON
75008 PARIS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 352 395 1 8 : dispositif transdermique en sachet (SURLYN/Aluminium/PE/Papier). Boîte de 4.
· 34009 352 396 8 6 : dispositif transdermique en sachet (SURLYN/Aluminium/PE/Papier). Boîte de 12.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste II.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 29/09/2020
DERMESTRIL SEPTEM 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique
Estradiol
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que DERMESTRIL SEPTEM 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser DERMESTRIL SEPTEM 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique ?
3. Comment utiliser DERMESTRIL SEPTEM 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver DERMESTRIL SEPTEM 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique - code ATC : G03CA03.
DERMESTRIL SEPTEM est un traitement hormonal substitutif (THS). Il contient du 17-β estradiol. DERMESTRIL SEPTEM est utilisé chez les femmes ménopausées dont les dernières règles datent d’au moins 6 mois.
DERMESTRIL SEPTEM est utilisé pour :
Soulager les symptômes apparaissant après la ménopause.
Lors de la ménopause, la quantité d’estrogènes produits par l’organisme féminin chute. Chez certaines femmes, cette chute se traduit par des symptômes tels qu’une sensation de chaleur au niveau du visage, du cou et de la poitrine (les « bouffées de chaleur »). DERMESTRIL SEPTEM soulage ces symptômes après la ménopause.
DERMESTRIL SEPTEM vous sera prescrit uniquement si vos symptômes altèrent gravement votre vie quotidienne.
Antécédents médicaux et examens réguliers
L’utilisation d’un THS entraine des risques qui doivent être pris en considération lorsque vous décidez de commencer ce traitement ou de le continuer.
L’expérience chez les femmes avec une ménopause précoce (liée à une insuffisance ovarienne ou à une chirurgie) est limitée. Si vous avez une ménopause précoce, les risques liés à l’utilisation d’un THS peuvent être différents. Parlez-en à votre médecin.
Avant de commencer (ou recommencer) un THS, votre médecin vous interrogera sur vos antécédents médicaux personnels et familiaux. Votre médecin peut décider de pratiquer un examen physique. Cet examen peut inclure un examen de vos seins et, si nécessaire, un examen gynécologique.
Dès que vous commencez DERMESTRIL SEPTEM, consultez votre médecin pour des examens réguliers (au moins une fois par an). Lors de ces examens, celui-ci pourra aborder avec vous les bénéfices et les risques liés à la poursuite du traitement par DERMESTRIL SEPTEM.
Faites régulièrement une mammographie en suivant les recommandations de votre médecin.
N’utilisez jamais DERMESTRIL SEPTEM 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique :
Si l’une des conditions suivantes s’applique à vous. Si vous avez des doutes sur un des points ci-dessous, parlez-en à votre médecin avant de prendre DERMESTRIL SEPTEM.
N’utilisez jamais DERMESTRIL SEPTEM :
· Si vous avez ou avez eu un cancer du sein, ou s’il existe une suspicion que vous en ayez un ;
· Si vous avez un cancer sensible aux estrogènes tel qu’un cancer de la paroi de l’utérus (endomètre), ou s’il existe une suspicion que vous en ayez un ;
· Si vous avez des saignements vaginaux non expliqués ;
· Si vous avez un développement exagéré de la paroi de l’utérus (hyperplasie de l’endomètre) qui n’est pas traité ;
· Si vous avez ou avez eu un caillot sanguin dans une veine (thrombose) tel que dans les jambes (thrombose veineuse profonde), ou dans les poumons (embolie pulmonaire) ;
· Si vous avez des troubles de la coagulation sanguine (tels qu’un déficit en protéine C, protéine S ou antithrombine) ;
· Si vous avez ou avez eu récemment une maladie causée par des caillots sanguins dans les artères, telle qu’une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral, ou de l’angine de poitrine ;
· Si vous avez ou avez eu une maladie du foie, et que vos tests de la fonction hépatique ne sont pas retournés à la normale ;
· Si vous avez un trouble rare du sang appelé « porphyrie » qui est transmis par votre famille (maladie héréditaire) ;
· Si vous êtes allergique (hypersensible) à l’estradiol ou à l’un des excipients de DERMESTRIL SEPTEM (listés en rubrique 6 « Contenu de l’emballage et autres informations »).
Si l’une de ces pathologies apparaît pour la première fois lors du traitement avec DERMESTRIL SEPTEM, arrêtez le traitement et consultez immédiatement votre médecin.
Avertissements et précautions
Mises en garde et précautions d’emploi
Signalez à votre médecin avant de débuter votre traitement, si vous avez déjà eu un des signes suivants car ils peuvent revenir ou s’aggraver pendant le traitement par DERMESTRIL SEPTEM. Si c’est le cas, consultez votre médecin pour des examens plus réguliers :
· fibromes dans votre utérus ;
· présence de muqueuse utérine en dehors de l'utérus (endométriose) ou antécédents de développement exagéré de votre muqueuse utérine (hyperplasie endométriale) ;
· risque augmenté de développer des caillots sanguins (voir « Caillots de sang dans une veine (thromboses) ») ;
· risque augmenté d’avoir un cancer dépendant des estrogènes (par exemple si votre mère, votre sœur ou votre grand-mère a eu un cancer du sein) ;
· hypertension artérielle ;
· maladie du foie, telle qu’une tumeur bénigne du foie ;
· diabète ;
· calcul biliaire ;
· migraine ou maux de tête sévères ;
· maladie du système immunitaire qui peut affecter plusieurs parties du corps (lupus érythémateux disséminé, LED) ;
· épilepsie ;
· asthme ;
· maladie affectant les tympans ou l’audition (otosclérose) ;
· niveau élevé de graisses dans votre sang (triglycérides) ;
· rétention d’eau liée à des troubles cardiaques ou rénaux.
Arrêtez votre traitement et prévenez immédiatement votre médecin :
· Si vous notez l’apparition des signes suivants :
o une des pathologies signalées en rubrique « N’utilisez jamais DERMESTRIL SEPTEM » ;
o un jaunissement de votre peau ou du blanc de vos yeux. C’est peut-être un signe d’une maladie du foie ;
o une augmentation importante de votre pression artérielle (les symptômes peuvent être mal de tête, fatigue, sensations vertigineuses) ;
o des maux de tête tels qu’une migraine, qui apparaissent pour la première fois ;
o si vous devenez enceinte ;
o si vous remarquez des signes possibles d’un caillot sanguin, tels que :
§ o gonflement douloureux dans vos jambes,
§ o douleur brutale à la poitrine,
§ o difficulté à respirer.
Pour plus d’information, voir rubrique « Caillots de sang dans une veine ».
Note : DERMESTRIL SEPTEM n’est pas un contraceptif. S’il s’est écoulé moins d’un an depuis vos dernières règles, ou si vous avez moins de 50 ans, vous pouvez avoir besoin d’une contraception complémentaire pour éviter une grossesse. Demandez conseil à votre médecin.
THS et cancer
Développement exagéré de la muqueuse utérine (hyperplasie endométriale) et cancer de la paroi de l’utérus (cancer de l’endomètre)
La prise d’un THS à base d’estrogène seul augmentera le risque de développement exagéré de la muqueuse utérine (hyperplasie endométriale) et de cancer de la muqueuse utérine (cancer de l’endomètre).
La prise d’un progestatif en plus de l'estrogène pendant au moins 12 jours par cycle de 28 jours vous protège de ce risque supplémentaire. Si vous avez toujours votre utérus, votre médecin vous prescrira donc un progestatif à prendre séparément. Si vous n’avez plus votre utérus (si vous avez eu une hystérectomie), votre médecin vous dira si vous pouvez prendre ce médicament en toute sécurité sans y associer un progestatif.
Si l’on considère les femmes qui ont encore leur utérus et qui ne prennent pas de THS, en moyenne, 5 femmes sur 1000 se verront diagnostiquer un cancer de l'endomètre entre 50 et 65 ans. Pour les femmes âgées de 50 à 65 ans qui ont encore un utérus et qui prennent un estrogène seul, entre 10 et 60 femmes sur 1000 se verront diagnostiquer un cancer de l'endomètre (soit 5 à 55 cas supplémentaires), en fonction de la dose et de la durée d’utilisation.
DERMESTRIL SEPTEM 75 microgrammes/24 heures contient une dose d’estrogène plus élevée que les autres THS à base d’estrogène seul. Le risque de cancer de l’endomètre lors de l’utilisation de DERMESTRIL SEPTEM 75 microgrammes/24 heures avec un progestatif n’est pas connu.
Saignements irréguliers
Lors d’un traitement avec DERMESTRIL SEPTEM, vous aurez des saignements une fois par mois (appelés saignements de privation). Mais vous pouvez aussi avoir des saignements irréguliers ou des petites pertes sanguines (spotting), en plus des saignements mensuels. Si ces saignements irréguliers :
· persistent au-delà des 6 premiers mois,
· débutent alors que vous prenez DERMESTRIL SEPTEM depuis plus de 6 mois,
· persistent après l’arrêt du traitement par DERMESTRIL SEPTEM,
consultez votre médecin dès que possible.
Cancer du sein
Les données disponibles montrent que la prise d’un THS estro-progestatif combiné ou d’un traitement hormonal de substitution (THS) à base d'estrogènes seuls augmente le risque de cancer du sein. Ce risque supplémentaire dépend de la durée de suivi du THS. Le risque additionnel devient évident au bout de 3 ans d’utilisation. Après avoir arrêté le THS, le risque additionnel diminuera dans le temps, mais pourra perdurer 10 ans ou plus si vous avez suivi un THS pendant plus de 5 ans.
Pour comparaison
Chez les femmes de 50 à 54 ans qui ne prennent pas de THS, un diagnostic de cancer du sein sera posé, en moyenne, chez environ 13 à 17 femmes sur 1 000 après une période de cinq ans.
Chez les femmes âgées de 50 ans qui débutent un THS estro-progestatif pour 5 ans, on dénombrera 21 cas sur 1 000 utilisatrices (soit 4 à 8 cas supplémentaires).
Chez les femmes âgées de 50 ans qui débutent un THS à base d'estrogènes seuls pour 10 ans, on dénombrera 34 cas sur 1 000 utilisatrices (soit 7 cas supplémentaires).
Chez les femmes âgées de 50 ans qui débutent un THS estro-progestatif pour 10 ans, on dénombrera 48 cas sur 1 000 utilisatrices (soit 21 cas supplémentaires).
Vérifiez régulièrement vos seins. Consultez votre médecin si vous remarquez des changements tels que :
· capitons au niveau de la peau,
· modifications au niveau du mamelon,
· boules éventuelles que vous pouvez voir ou sentir.
De plus, il est conseillé de participer aux programmes de dépistage par mammographie, lorsqu’ils vous sont proposés. Pour la mammographie de dépistage, il est important d’informer le professionnel de santé (manipulateur en radiologie/médecin) qui vous fait la radiographie que vous utilisez un THS, car ce médicament peut augmenter la densité de vos seins, ce qui peut affecter les résultats de la mammographie. Lorsque la densité de la poitrine est augmentée, la mammographie peut ne pas détecter toutes les masses (boules).
Cancer de l’ovaire
Le cancer de l’ovaire est rare, beaucoup plus rare que le cancer du sein. L'utilisation d’estrogène seul ou d’une combinaison THS œstro–progestative a été associée à un risque légèrement accru du cancer des ovaires.
Le risque du cancer des ovaires varie avec l'âge. Par exemple, chez des femmes de 50 à 54 ans qui ne prennent pas de THS, environ 2 femmes sur 2000 développeront un cancer des ovaires au cours d'une période de 5 ans. Pour les femmes prenant pendant une période de 5 ans un THS, il y aura environ 3 cas sur 2000 utilisatrices (c'est-à-dire environ 1 cas supplémentaire).
Effets des THS sur le cœur et la circulation
Caillots de sang dans une veine (thrombose veineuse)
Le risque de caillots sanguins dans les veines est environ de 1,3 à 3 fois supérieur chez les utilisatrices de THS par rapport aux non-utilisatrices, particulièrement pendant la première année de prise.
Ces caillots de sang peuvent être graves, et si l'un d’eux migre vers les poumons, cela peut causer des douleurs dans la poitrine, un essoufflement, un malaise, voire parfois le décès.
Vous avez plus de risque d’avoir un caillot sanguin, lorsque vous vieillissez, et si l’une des situations suivantes s’applique à vous. Signalez à votre médecin si l'une de ces situations s'applique à vous :
· vous ne pouvez pas marcher pendant une longue période en raison d’une chirurgie, blessure ou maladie grave (voir également section 3 « Si vous devez subir une opération chirurgicale »),
· vous êtes en surpoids sévère (IMC > 30 kg/m²),
· vous avez des problèmes de coagulation sanguine qui nécessitent un traitement à long terme avec un médicament utilisé pour prévenir les caillots sanguins,
· un de vos parents proches a déjà eu un caillot de sang dans la jambe, le poumon ou un autre organe,
· vous avez un lupus érythémateux disséminé (LED),
· vous avez un cancer.
Pour les signes de caillot sanguin, voir rubrique « Arrêtez votre traitement et prévenez immédiatement votre médecin ».
Comparaison
Chez les femmes de la cinquantaine ne prenant pas de THS, un caillot sanguin veineux survient en moyenne chez 4 à 7 femmes sur 1000 après une période de 5 ans.
Chez les femmes de la cinquantaine prenant un THS estro-progestatif au cours d’une période de 5 ans, il y aura 9 à 12 cas sur 1000 utilisatrices (c'est-à-dire 5 cas supplémentaires).
Chez les femmes de la cinquantaine qui n’ont plus leur utérus et qui ont pris un THS contenant uniquement un estrogène pendant plus de 5 ans, il y aura 5 à 8 cas sur 1000 utilisatrices (c’est-à-dire un cas supplémentaire).
Maladie cardiaque (crise cardiaque)
Il n’y a pas de preuves que le THS participe à la prévention d’une crise cardiaque.
Les femmes de plus de 60 ans utilisatrices de THS estro-progestatif ont un risque légèrement plus augmenté de développer une maladie cardiaque que celles qui ne prennent pas de THS.
Pour les femmes qui n’ont plus leur utérus et qui prennent un THS contenant uniquement un estrogène, le risque de développer une maladie cardiaque n’est pas augmenté.
Accident vasculaire cérébral (AVC)
Le risque d’avoir un accident vasculaire cérébral est environ 1,5 fois supérieur chez les utilisatrices de THS par rapport aux non-utilisatrices. Le nombre de cas supplémentaires d'AVC liés à l’utilisation d’un THS augmente avec l’âge.
Comparaison
Chez les femmes de la cinquantaine ne prenant pas de THS, un AVC est attendu en moyenne chez 8 femmes sur 1000 sur une période de plus de 5 ans. Pour les femmes de la cinquantaine prenant un THS, il y aura 11 cas sur 1000 utilisatrices sur une période de plus de 5 ans (c'est-à-dire 3 cas supplémentaires).
Autres pathologies
Le THS ne prévient pas la perte de mémoire. Le risque de perte de mémoire pourrait être toutefois plus élevé chez les femmes qui commencent à utiliser un THS après l’âge de 65 ans. Demandez conseil à votre médecin.
Enfants et adolescents
Sans objet.
Autres médicaments et DERMESTRIL SEPTEM 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique
Certains médicaments peuvent interférer avec les effets de DERMESTRIL SEPTEM. Cette interférence peut entraîner des saignements irréguliers. Cela concerne les médicaments suivants :
· les médicaments utilisés dans le traitement de l'épilepsie (par exemple phénobarbital, phénytoïne, carbamazépine),
· les médicaments utilisés dans le traitement de la tuberculose (par exemple rifampicine et rifabutine),
· les médicaments utilisés dans le traitement des infections par le VIH (par exemple névirapine, éfavirenz, ritonavir et nelfinavir),
· les préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
Informez votre médecin ou pharmacien si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser tout autre médicament.
Analyses en laboratoire
Si vous devez faire une prise de sang, signalez à votre médecin ou au personnel du laboratoire d’analyse que vous prenez DERMESTRIL SEPTEM, car ce médicament peut modifier les résultats de certaines analyses.
DERMESTRIL SEPTEM 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique avec des aliments et boissons
Sans objet.
Grossesse, allaitement et fertilité
DERMESTRIL SEPTEM doit être uniquement utilisé chez les femmes ménopausées. Si vous devenez enceinte, interrompez le traitement par DERMESTRIL SEPTEM et parlez-en à votre médecin.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Il n'y a pas de données qui indiquent que DERMESTRIL SEPTEM peut avoir un effet sur l'aptitude à conduire un véhicule ou à utiliser des machines.
DERMESTRIL SEPTEM 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique contient
Sans objet.
Trois dosages de DERMESTRIL SEPTEM sont disponibles : DERMESTRIL SEPTEM 25, 50 et 75.
Votre médecin choisira le dispositif DERMESTRIL SEPTEM le mieux adapté à votre cas, bien que la plupart des femmes commencent par le dispositif DERMESTRIL SEPTEM 25. Pendant le traitement, votre médecin adaptera la dose du dispositif à votre situation personnelle, c’est à dire en fonction de l’efficacité du traitement et si vous souffrez de certains effets indésirables. En traitement d’attaque et d’entretien, votre médecin choisira la plus faible dose de dispositif efficace, pendant la durée la plus courte possible.
Des saignements et des taches de sang (spotting) peuvent apparaître pendant les premiers mois de traitement. Si le saignement ou les spottings apparaissent en cours de traitement, ou continuent après arrêt du traitement, veuillez contacter votre médecin.
Comment appliquer le dispositif ?
Vous devez appliquer le dispositif sur une peau propre et sèche, à un endroit ne présentant pas de coupures, de boutons ou de taches et non recouvert de crème, d’hydratant ou de talc.
Vous ne DEVEZ PAS appliquer les dispositifs DERMESTRIL SEPTEM sur ou à proximité des seins.
Votre dispositif DERMESTRIL SEPTEM doit être appliqué sur les hanches, les fesses ou le ventre (voir l’illustration 1).
Illustration 1
Les zones en noir correspondent aux endroits où vous pouvez appliquer votre dispositif.
N’appliquez pas le dispositif sur une partie du corps formant des plis pendant les mouvements ou dans des zones où vos vêtements (par ex. ceintures élastiques) peuvent faire tomber le dispositif.
N’appliquez pas les dispositifs toujours au même endroit.
Un dispositif DERMESTRIL SEPTEM doit être appliqué sur la peau dès qu’il a été retiré de son sachet, comme suit :
(i) Déchirez le sachet au niveau du bord prédécoupé pour l’ouvrir. N’utilisez pas de ciseaux (voir l’illustration 2).
Illustration 2
(ii) Tenez le dispositif entre le pouce et l’index, au niveau de la petite surface constituée par la languette pré-détachable (voir l’illustration 3).
Illustration 3
(iii) Retirez la partie la plus grande du film protecteur de l’autre main (voir l’illustration 4). Ne touchez pas la face adhésive du dispositif avec les doigts sinon il n’adhèrera pas correctement.
Illustration 4
(iv) Appliquez la partie ouverte du dispositif sur votre peau et retirez l’autre partie du film protecteur. Appuyez fermement sur toute la surface du dispositif pendant 10 secondes environ. Passez le doigt le long des bords pour vous assurer qu’il est bien collé.
Fréquence de remplacement du dispositif
Ce dispositif contient suffisamment d’hormone pour durer plusieurs jours. Afin de garantir une administration constante d’hormone, le dispositif doit être remplacé toutes les semaines ; ainsi chaque dispositif utilisé doit être retiré après sept jours et remplacé par un nouveau. Le dispositif peut être appliqué à n’importe quel moment de la journée.
Que faire si le dispositif se détache ?
Si DERMESTRIL SEPTEM est appliqué correctement, il est peu probable que le dispositif tombe. Cependant, s’il tombe, remplacez-le par un autre, puis rechangez le dispositif comme d’habitude, le jour suivant normalement prévu.
Votre dispositif doit rester fixé lorsque vous prenez une douche ou un bain, mais il risque de tomber si vous faites une séance de sauna ou que vous prenez un bain très chaud.
Comment enlever le dispositif transdermique ?
Pour retirer le dispositif, il suffit de décoller le bord et de tirer doucement sur le dispositif jusqu’à ce qu’il se détache. Après utilisation, pliez le dispositif en deux, la partie collante vers l’intérieur, puis jetez-le dans une poubelle inaccessible aux enfants.
Quand débuter le traitement ?
Vous pouvez commencer le traitement par DERMESTRIL SEPTEM à tout moment qui vous convient si vous n’êtes pas sous traitement à base d’estrogènes.
Si vous êtes sous traitement estro-progestatif cyclique ou séquentiel, vous devez terminer votre cycle de traitement en cours avant de débuter le traitement par DERMESTRIL SEPTEM. Le moment approprié pour commencer le traitement par DERMESTRIL SEPTEM est le premier jour des saignements de privation.
Si vous êtes déjà sous traitement estro-progestatif continu, vous pouvez passer à DERMESTRIL SEPTEM directement.
Comment prendre le progestatif avec DERMESTRIL SEPTEM
Si vous avez toujours votre utérus (si vous n’avez pas subi d’hystérectomie), votre médecin vous prescrira probablement un progestatif en plus du dispositif DERMESTRIL SEPTEM, pour éviter tout problème dû à un épaississement de la paroi de l’utérus, c’est-à-dire une hyperplasie de l’endomètre (voir les mises en garde spéciales concernant le cancer de l’endomètre). Votre médecin vous prescrira généralement le progestatif pendant 12 à 14 jours de chaque cycle de 28 jours. Vous aurez probablement des « saignements de privation » (ressemblant aux règles) pendant les derniers jours du traitement par progestatif, voire après l’arrêt.
Si vous avez utilisé plus de DERMESTRIL SEPTEM 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique que vous n'auriez dû :
Si vous avez accidentellement appliqué trop de dispositifs, vous pourrez ressentir une sensation de douleur au niveau des seins et/ou des saignements vaginaux, une irritabilité, une anxiété, des nausées, des vomissements, une somnolence, des sensations vertigineuses, un gonflement au niveau de l’abdomen ou du bassin, des flatulences, une rétention d’eau et une sensation de lourdeur au niveau des jambes. Ces signes disparaissent lorsque le traitement est arrêté.
Les informations ci-dessus s’appliquent aussi en cas de surdosage chez l’enfant.
Si vous oubliez d'utiliser DERMESTRIL SEPTEM 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique :
Si vous n'avez pas de traitement plusieurs jours de suite, des saignements irréguliers et des spottings peuvent survenir.
Si vous arrêtez d'utiliser DERMESTRIL SEPTEM 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique :
A l'arrêt du traitement par DERMESTRIL SEPTEM, les signes de déficit en estrogènes liés à la ménopause peuvent réapparaître.
Si vous avez besoin d’avoir une intervention chirurgicale
Si vous avez besoin d’avoir une intervention chirurgicale, prévenez le chirurgien que vous utilisez DERMESTRIL SEPTEM. Vous devrez peut-être arrêter d’utiliser DERMESTRIL SEPTEM 4 à 6 semaines avant l’opération pour réduire le risque de caillot sanguin (voir rubrique 2., « Caillots de sang dans une veine »). Demandez à votre médecin à quel moment vous pourrez reprendre le traitement par DERMESTRIL SEPTEM.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien
Les pathologies suivantes ont été rapportées plus souvent chez les utilisatrices de THS par rapport aux non-utilisatrices :
· cancer du sein,
· épaississement anormal ou cancer de la paroi de l’utérus (hyperplasie endométriale ou cancer),
· cancer de l’ovaire,
· caillots sanguins dans les veines des jambes ou des poumons (thrombo-embolie veineuse),
· maladie cardiaque,
· accident vasculaire cérébral,
· probable perte de mémoire si le THS est commencé après l’âge de 65 ans.
Pour plus d’informations sur ces effets indésirables, voir rubrique 2.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec un THS :
Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 patiente sur 10) :
· céphalées,
· nausées,
· douleurs abdominales,
· troubles des règles (métrorragie), saignements vaginaux/utérins incluant des légers saignements (spotting),
· modifications du poids,
· éruption (peau rouge et enflammée),
· prurit (démangeaisons).
Effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 patiente sur 100) :
· muguet au niveau du vagin,
· sensations vertigineuses,
· réactions d’hypersensibilité,
· humeur dépressive,
· troubles visuels (altération de la vision),
· palpitations (rythme cardiaque irrégulier),
· dyspepsie (difficulté à digérer ou altération de la digestion),
· troubles de la vésicule biliaire,
· érythème noueux (nodules rouges douloureux sous la peau),
· urticaire,
· douleur mammaire, tension mammaire,
· œdème (quantité importante anormale de liquide dans le système circulatoire ou dans les tissus).
Effets indésirables rares (pouvant affecter jusqu’à 1 patiente sur 1000) :
· modification de la libido,
· irritation des yeux en cas de port de lentilles de contact,
· anxiété,
· migraine,
· ballonnement (plénitude ou gonflement abdominal post-prandial),
· vomissements,
· hirsutisme (croissance excessive des poils corporels ou sur le visage),
· acné (boutons sur le visage, la poitrine et le dos),
· crampes musculaires,
· dysménorrhée (crampes douloureuses pendant les menstruations),
· écoulement vaginal,
· syndrome de type prémenstruel (symptômes physiques présents entre l’ovulation et le début de la menstruation tels que tension mammaire, mal de dos, crampes abdominales, maux de tête, et modifications de l’appétit, ainsi que des symptômes psychologiques de l’anxiété, de la dépression et de l’agitation),
· hypertrophie mammaire,
· fatigue (épuisement physique et/ou moral).
· cancer du sein, tumeurs malignes ou bénignes pouvant être affectées par les taux d’estrogènes, comme le cancer de la muqueuse utérine (cancer de l’endomètre), cancer de l’ovaire, augmentation de la taille d’un léiomyome (tumeur bénigne de l’utérus),
· aggravation des crises d’épilepsie, contractions musculaires involontaires (chorée),
· accident vasculaire cérébral,
· caillots sanguins dans les artères (thromboembolisme artériel), angine de poitrine et crise cardiaque,
· caillots sanguins dans les jambes ou les poumons (thromboembolisme veineux ou embolie pulmonaire),
· inflammation du pancréas (pancréatite) chez les femmes présentant des taux importants de certaines graisses dans le sang (hypertriglycéridémie),
· reflux gastroœsophagien,
· troubles de la fonction hépatique pouvant s’accompagner d’un jaunissement de la peau (jaunisse),
· gonflement du visage et de la gorge pouvant entraîner des difficultés à respirer (angioedème),
· éruption avec des lésions rouges en forme de cibles ou des plaies (érythème polymorphe),
· purpura vasculaire (inflammation de vaisseaux sanguins qui entraîne l'apparition de taches violacées sur la peau),
· décoloration de la peau notamment du visage ou du cou, connue sous le nom de « taches de grossesse » (chloasma),
· réactions au site d’application : rougeurs de la peau avec ou sans démangeaisons,
· incontinence urinaire,
· douleur des seins et tissus mammaires grumeleux (maladie fibrokystique du sein).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
A conserver dans les sachets fermés et à une température ne dépassant pas 25°C.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte ou sur le sachet après EXP. La date d'expiration fait référence au dernier jour de ce mois.
Après utilisation, pliez le dispositif en deux, la partie collante vers l’intérieur, puis jetez-le dans une poubelle inaccessible aux enfants.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient DERMESTRIL SEPTEM 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique
Les dispositifs DEMESTRIL SEPTEM contiennent l’hormone estrogénique 17-β estradiol. Les dispositifs adhésifs sont appliqués sur la peau et l’hormone pourra passer ainsi de façon continue à travers votre peau et dans votre corps.
Les dispositifs DEMESTRIL SEPTEM sont uniquement à usage externe.
DERMESTRIL SEPTEM 75 microgrammes/24 heures contient 7,5 mg de substance active estradiol sous forme hémihydratée et libère environ 75 microgrammes d’estradiol par jour (sur 24 heures).
Les autres composants sont : matrice adhésive (copolymères acryliques), film de support (polyéthylène téréphtalate) et feuillet de protection (polyéthylène téréphtalate siliconé) qui doit être retiré avant utilisation.
DEMESTRIL SEPTEM se présente sous forme d'un dispositif transdermique. transparent dans un sachet de protection individuel scellé. Boîte de 4 ou de 12 dipositifs dans un étui carton.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
40-44 RUE WASHINGTON
75008 PARIS
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
MYLAN MEDICAL SAS
40-44 RUE WASHINGTON
75008 PARIS
BENZSTRASSE 1
61352 BAD HOMBURG
ALLEMAGNE
ou
LTS LOHMANN THERAPIE-SYSTEME AG
LOHMANNSTR. 2
56626 ANDERNACH
ALLEMAGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-13870
- Date avis : 17/06/2015
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par les spécialités DERMESTRIL 25, 50, 100 microgrammes/24 heures et DERMESTRIL SEPTEM 25, 50, 75 microgrammes/24 heures dans le traitement hormonal substitutif (THS) des symptômes de déficit en estrogènes chez les femmes ménopausées reste important chez les patientes dont les troubles du climatère sont ressentis comme suffisamment gênant pour altérer leur qualité de vie, lorsque ces spécialités sont utilisées selon les préconisations de la Commission.
- Lien externe