DECAPEPTYL LP 22

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Intramusculaire
  • Code CIS : 65459503
  • Description : Analogue de l’hormone entraînant la libération des gonadotrophines - code ATC : L02A E04.DECAPEPTYL LP 22,5 mg contient de la triptoréline, qui est semblable à une hormone appelée l’hormone entraînant la libération de gonadotrophines (GnRH). C’est une forme à libération prolongée conçue pour libérer lentement 22,5 mg de triptoréline sur une période de 6 mois (vingt-quatre semaines). Chez l’homme, la triptoréline fait diminuer le taux de testostérone (hormone). Chez la femme, la triptoréline abaisse le taux d’œstrogènes. Chez l’homme, DECAPEPTYL LP 22,5 mg est utilisé pour traiter le cancer de la prostate hormono-dépendant localement avancé et le cancer de la prostate hormono-dépendant étendu à d’autres parties du corps (cancer métastatique). Il est aussi utilisé en association à la radiothérapie pour traiter le cancer de la prostate localisé à haut risque ou localement avancé.Chez les enfants de 2 ans et plus, DECAPEPTYL LP 22,5mg est utilisé pour traiter la puberté qui apparaît à un très jeune âge, c’est-à-dire avant 8 ans chez les filles et 10 ans chez les garçons (puberté précoce).
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée
    • Date de commercialisation : 10/11/2009
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : IPSEN PHARMA

    Les compositions de DECAPEPTYL LP 22

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Poudre TRIPTORÉLINE 6197 22,5 mg FT
    Poudre PAMOATE DE TRIPTORÉLINE 48674 SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 flacon(s) en verre - 1 ampoule(s) en verre de 2 ml avec seringue(s) avec aiguille(s)

    • Code CIP7 : 3989017
    • Code CIP3 : 3400939890173
    • Prix : 613,26 €
    • Date de commercialisation : 05/02/2010
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 100%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 15/12/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    DECAPEPTYL LP 22,5 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Triptoréline (sous forme d’embonate de triptoréline).............................................................. 22,5 mg

    Pour un flacon.

    Après reconstitution avec 2 ml de solvant, 1 ml de suspension reconstituée contient 11,25 mg de triptoréline.

    Excipient(s) à effet notoire :

    Ce médicament contient du sodium mais moins de 1 mmol (23 mg) par flacon.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    DECAPEPTYL LP 22,5 mg est indiqué dans le traitement du cancer de la prostate hormono-dépendant localement avancé ou métastatique.

    DECAPEPTYL LP 22,5 mg est indiqué dans le traitement du cancer de la prostate hormono-dépendant localisé à haut risque ou localement avancé en association à la radiothérapie. Voir section 5.1.

    DECAPEPTYL LP 22,5 mg est indiqué dans le traitement de la puberté précoce centrale (PPC) chez les enfants de 2 ans et plus avec un début de PPC avant 8 ans chez les filles et 10 ans chez les garçons.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    La dose recommandée de DECAPEPTYL LP 22,5 mg est de 22,5 mg de triptoréline (1 flacon) administré tous les 6 mois (vingt-quatre semaines) par injection intramusculaire unique.

    Dans le traitement concomitant ou adjuvant à la radiothérapie du cancer de la prostate localisé à haut risque ou localement avancé, les données cliniques ont montré que la radiothérapie suivie d'une privation androgénique de 3 ans est préférable à une radiothérapie suivie d'une privation androgénique de 6 mois (voir rubrique 5.1). La durée de la suppression androgénique recommandée dans les guides de bonnes pratiques médicales, pour les patients avec un cancer de la prostate localisé à haut risque ou localement avancé, traités par radiothérapie, est de 2 à 3 ans.

    Chez les patients atteints d’un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration, non castrés chirurgicalement, traités par un agoniste de la GnRH, comme la triptoréline, et éligibles à un traitement par l’acétate d’abiratérone, un inhibiteur de la biosynthèse des androgènes ou l’enzalutamide, un inhibiteur de la voie de signalisation des récepteurs aux androgènes, le traitement par un agoniste de la GnRH doit être poursuivi.

    Insuffisants rénaux ou hépatiques

    Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance rénale ou hépatique.

    Population pédiatrique

    Puberté précoce (avant 8 ans chez les filles et 10 ans chez les garçons)

    Le traitement des enfants par DECAPEPTYL LP 22,5 mg doit se faire sous la surveillance générale d'un endocrino-pédiatre, d'un pédiatre ou d’un endocrinologue ayant une expertise dans le traitement de la puberté précoce centrale.

    Le traitement doit être arrêté vers l'âge physiologique de la puberté chez les garçons et les filles et il est recommandé de ne pas poursuivre le traitement chez les filles ayant un âge osseux supérieur à 12-13 ans. Chez les garçons, il existe peu de données disponibles concernant l’âge osseux optimal pour arrêter le traitement. Toutefois, il est recommandé d’arrêter le traitement chez les garçons ayant un âge osseux de 13-14 ans.

    Mode d’administration

    Comme pour tout médicament administré par injection, il est nécessaire de changer régulièrement le site d’injection.

    Une fois reconstituée, la suspension de DECAPEPTYL LP 22,5 mg doit être injectée en intramusculaire de manière relativement rapide et sans interruption pour éviter un potentiel blocage de l’aiguille.

    Précautions à prendre avant la manipulation ou l’administration du médicament

    DECAPEPTYL LP 22,5 mg est uniquement destiné à être administré par voie intramusculaire.

    DECAPEPTYL LP 22,5 mg est une suspension de microgranules, son injection accidentelle par voie intravasculaire doit être absolument évitée.

    DECAPEPTYL LP 22,5 mg doit être administré sous contrôle médical.

    Pour les instructions concernant la reconstitution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.

    4.3. Contre-indications  

    Hypersensibilité à la substance active, à la GnRH, aux analogues de la GnRH ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 (voir aussi la rubrique 4.8).

    La triptoréline est contre-indiquée pendant la grossesse et l’allaitement (voir rubrique 4.6).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    L’utilisation des agonistes de la GnRH peut provoquer une diminution de la densité minérale osseuse. Chez l’homme, des données préliminaires suggèrent que l’utilisation d’un bisphosphonate en association à un agoniste de la GnRH peut réduire la perte osseuse. Des précautions particulières sont nécessaires chez les patients qui ont des facteurs de risque d’ostéoporose additionnels (par exemple : alcoolisme chronique, tabagisme, traitements à long terme avec des médicaments qui réduisent la densité minérale osseuse, comme par exemple les antiépileptiques ou les corticoïdes, antécédents familiaux d’ostéoporose, malnutrition).

    Rarement, le traitement par les analogues de la GnRH peut révéler la présence jusque-là inconnue d’un adénome hypophysaire gonadotrope. Une apoplexie pituitaire peut survenir chez ces patients. Elle se caractérise par l’apparition d’une céphalée soudaine, de vomissements, d’une altération de la vision et d’une ophtalmoplégie.

    Il y a un risque accru de survenue d’une dépression (potentiellement sévère) chez les patients traités par agonistes de la GnRH, comme la triptoréline. Les patients doivent être informés en conséquence et traités de manière appropriée si des symptômes apparaissent.

    Les patients qui souffrent de dépression doivent faire l’objet d’un suivi adapté pendant le traitement.

    Du fait de l’injection intramusculaire, la prudence est requise chez les patients traités par des anticoagulants, en raison du risque potentiel d’hématome au site d’injection. L’efficacité et la sécurité de DECAPEPTYL LP 22,5 mg ont seulement été établies pour l’administration par voie intramusculaire. L’administration par voir sous-cutanée n’est pas recommandée.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Cancer de la prostate

    Au début du traitement, la triptoréline comme les autres analogues de la GnRH provoque une augmentation transitoire du taux de testostérone sérique. Cela peut conduire à des cas isolés d’aggravation transitoire des signes et symptômes du cancer de la prostate lors des premières semaines de traitement. Lors de la phase initiale du traitement, l’administration additionnelle d’un anti-androgène adapté devra être considérée afin de neutraliser l’augmentation initiale du taux sérique de testostérone et l’aggravation des symptômes cliniques.

    Chez un nombre réduit de patients peuvent survenir une exacerbation de la tumeur avec aggravation transitoire des signes et symptômes du cancer de la prostate et une augmentation temporaire des douleurs liées au cancer (douleurs métastatiques), qui peuvent être traitées symptomatiquement.

    Comme avec les autres analogues de la GnRH, des cas isolés de compression médullaire ou d’obstruction de l’urètre ont été observés. En cas de compression médullaire ou d’insuffisance rénale, un traitement standard de ces complications devra être institué et dans les cas extrêmes une orchidectomie (castration chirurgicale) devra être envisagée. Un suivi attentif est nécessaire lors des premières semaines de traitement, en particulier chez les patients souffrant de métastases vertébrales, à risque de compression de la moelle épinière et chez les patients avec une obstruction des voies urinaires.

    Après castration chirurgicale, la triptoréline ne provoque pas de diminution supplémentaire des taux de testostérone. Une fois les taux de castration atteints à la fin du premier mois, les taux sériques de testostérone sont maintenus aussi longtemps que les patients reçoivent leur injection tous les 6 mois (vingt-quatre semaines).

    L’efficacité du traitement peut être suivie en mesurant les taux sériques de testostérone et d’antigène spécifique de la prostate (PSA).

    L’inhibition prolongée de la sécrétion androgénique qu’elle soit induite par orchidectomie bilatérale ou par administration d’analogue de la GnRH est associée à un risque élevé de perte osseuse et peut conduire à une ostéoporose et à un risque accru de fracture osseuse.

    Le traitement par suppression androgénique peut provoquer un allongement de l’intervalle QT.

    Chez les patients ayant des antécédents ou présentant des facteurs de risque d’allongement de l’intervalle QT et chez les patients traités par un médicament susceptible de prolonger l’intervalle QT (voir rubrique 4.5), le médecin devra évaluer le rapport bénéfice/risque, y compris le risque de torsades de pointe, avant l’initiation d’un traitement par DECAPEPTYL.

    De plus, des données épidémiologiques ont mis en évidence que les patients pouvaient être sujets à des changements métaboliques (par exemple une intolérance au glucose), ou un risque plus élevé de maladie cardiovasculaire pendant le traitement inhibant la sécrétion androgénique. Toutefois, les données prospectives ne confirment pas le lien entre le traitement par analogue de la GnRH et l’augmentation de la mortalité cardiovasculaire. Les patients qui ont un risque élevé de maladies cardiovasculaires ou métaboliques doivent faire l’objet d’une évaluation attentive avant d’instaurer le traitement et doivent faire l’objet d’un suivi adapté pendant le traitement inhibant la sécrétion androgénique.

    L’administration de triptoréline aux doses thérapeutiques conduit à une suppression du système gonadotrope hypophysaire. Un retour à la normale est généralement obtenu après l’interruption du traitement. Des tests diagnostiques de la fonction gonadotrope hypophysaire conduits durant le traitement et après l’interruption de la thérapie avec un agoniste de la GnRH peuvent donc être erronés.

    Puberté précoce

    Le traitement des enfants avec une tumeur cérébrale évolutive doit faire l’objet d’une évaluation individuelle attentive du rapport bénéfices risques.

    Les pseudo-pubertés précoces (hyperplasie ou tumeur des glandes surrénales ou des gonades) et les pubertés précoces indépendantes des gonadotrophines (testotoxicose, hyperplasie familiale des cellules de Leydig) devront être exclues.

    Chez les filles, la stimulation ovarienne initiale suivie par la diminution des taux des œstrogènes induits par le traitement, peuvent conduire, au cours du premier mois, à des saignements vaginaux d'intensité légère ou modérée.

    Le traitement consiste en une administration sur le long terme adaptée de manière individuelle. DECAPEPTYL LP 22,5 mg doit être administré aussi précisément que possible par période régulière de 6 mois. Un retard exceptionnel de quelques jours de la date d’injection (169 ± 3 jours) n’influence pas les résultats du traitement.

    A l’arrêt du traitement, le développement pubertaire reprend.

    Les données relatives à la fertilité des patientes traitées sont encore limitées mais les fonctions de reproduction et de fertilité ne semblent pas affectées par le traitement par GnRH. Chez la plupart des filles, des règles régulières commencent environ 1 an après la fin du traitement.

    Le traitement par les agonistes de la GnRH peut entraîner une diminution de la densité minérale osseuse (DMO) due à la suppression des effets attendus de l’œstrogène. Toutefois, après l'arrêt du traitement, le bilan ultérieur de la masse osseuse est préservé et le pic de croissance de la masse osseuse à la fin de la puberté ne semble pas être affecté par le traitement.

    Une épiphysiolyse de la hanche peut se produire après l’arrêt du traitement par les agonistes de la GnRH. Il se pourrait que ce soit consécutif à l’affaiblissement du cartilage de conjugaison en raison des faibles concentrations en œstrogène pendant le traitement avec les agonistes de la GnRH. L’augmentation de la vitesse de croissance qui se produit après l’arrêt du traitement conduit ensuite à la diminution de la force nécessaire pour le déplacement des épiphyses.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    En cas d’association de la triptoréline avec des médicaments qui modifient la sécrétion pituitaire des gonadotrophines, des précautions particulières doivent être prises et il est recommandé de réaliser un suivi attentif avec des dosages hormonaux.

    Etant donné qu’un traitement par suppression androgénique peut provoquer un allongement de l’intervalle QT, l’utilisation concomitante de triptoréline et de médicaments connus pour allonger l’intervalle QT ou de médicaments susceptibles de provoquer des torsades de pointe tels les médicaments antiarythmiques de classe Ia (par exemple : quinidine, disopyramide) ou de classe III (par exemple : amiodarone, sotalol, dofetilide, ibutilide), la méthadone, la moxifloxacine, les antipsychotiques, etc doit être évaluée avec attention (voir rubrique 4.4).

    Population pédiatrique

    Les études d’interaction n’ont été réalisées que chez l’adulte.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    DECAPEPTYL LP 22,5 mg est indiqué chez l’homme et chez l’enfant. Les données sur l’utilisation de la triptoréline chez la femme enceinte sont limitées. DECAPEPTYL LP 22,5 mg n’est pas indiqué chez la femme.

    Il est indispensable de vérifier l'absence de grossesse avant toute prescription de DECAPEPTYL LP 22,5 mg.

    La triptoréline ne doit pas être utilisée pendant la grossesse car l’utilisation concomitante des agonistes de la GnRH est associée à un risque théorique d’avortement ou d’anomalie fœtale. Avant traitement, les patientes potentiellement fertiles doivent être examinées attentivement pour vérifier l’absence de grossesse. Des méthodes de contraception non hormonale devront être utilisées jusqu’au retour des règles.

    Des études chez l’animal ont mis en évidence des effets sur les paramètres de l’appareil reproducteur (voir rubrique 5.3).

    Allaitement

    La triptoréline ne doit pas être utilisée pendant l’allaitement.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Aucune étude n’a été réalisée sur les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et utiliser des machines.

    Cependant, l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines peut être altérée en cas survenue de sensations vertigineuses, d’une somnolence et de troubles de la vision, qui sont des effets indésirables possibles du traitement ou qui peuvent résulter de la pathologie traitée.

    4.8. Effets indésirables  

    Tolérance générale chez l’homme

    Étant donné que les patients souffrant de cancer de la prostate hormono-dépendant localement avancé ou métastatique sont généralement âgés et ont d’autres maladies fréquemment observées dans cette population âgée, des effets indésirables ont été rapportés chez plus de 90 % des patients inclus dans les études cliniques, et le lien de causalité est souvent difficile à évaluer. Comme il a été observé avec d’autres agonistes de la GnRH ou après castration chirurgicale, les effets indésirables les plus communément observés lors de traitement avec la triptoréline étaient dus à ses effets pharmacologiques attendus. Ces effets comprennent des bouffées de chaleur et une diminution de la libido.

    A l’exception de réactions immuno-allergiques (rares) et de réactions au site d’injection (<5%), tous les effets indésirables sont connus pour être liés aux modifications de la testostéronémie.

    Les effets indésirables suivants ont été rapportés et sont considérés comme étant au moins possiblement liés au traitement par la triptoréline. La plupart de ces effets sont connus comme étant liés à une castration biochimique ou chirurgicale.

    La fréquence de ces effets indésirables peut être classée comme suit : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000, <1/100), rare (≥1/10 000, <1/1 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Classes des systèmes d’organe

    Très fréquent

    Fréquent

    Peu fréquent

    Rare

    Après commercialisation

    Fréquence indéterminée

    Infections et infestations

    Rhinopharyngite

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Thrombocytose

    Affections du système immunitaire

    Hypersensibilité

    Réaction anaphylactique

    Choc anaphylactique

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Anorexie

    Diabète

    Goutte

    Hyperlipidémie

    Appétit augmenté

    Affections psychiatriques

    Diminution de la libido

    Perte de la libido

    Dépression*

    Changements d’humeur*

    Insomnie

    Irritabilité

    État confusionnel

    Baisse de l’activité

    Humeur euphorique

    Anxiété

    Système nerveux

    Paresthésie du membre inférieur

    Céphalée

    Sensation vertigineuse

    Paresthésie

    Atteinte de la mémoire

    Affections oculaires

    Défauts visuels

    Sensation anormale dans l’œil

    Perturbation visuelle

    Affections de l'oreille et du labyrinthe

    Acouphènes

    Vertige

    Affections endocriniennes

    Apoplexie hypophysaire**

    Affections cardiaques

    Palpitations

    Allongement de l’intervalle QT (voir rubriques 4.4 et 4.5)

    Affections vasculaires

    Bouffées de chaleur

    Hypertension

    Hypotension

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Dyspnée

    Epistaxis

    Orthopnée

    Affections gastro-intestinales

    Bouche sèche

    Nausée

    Douleur abdominale

    Constipation

    Diarrhée

    Vomissement

    Distension abdominale

    Dysgueusie

    Flatulence

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Hyperhidrose

    Acné

    Alopécie

    Erythème

    Prurit

    Rash

    Urticaire

    Eruption bulleuse

    Purpura

    Œdème angioneurotique

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Douleur dorsale

    Douleur musculo-squelettique

    Extrémités douloureuses

    Arthralgie

    Douleur osseuse

    Crampe musculaire

    Faiblesse musculaire

    Myalgie

    Raideur articulaire

    Tuméfaction articulaire

    Raideur musculo-squelettique

    Ostéoarthrite

    Affections du rein et des voies urinaires

    Nycturie

    Rétention urinaire

    Incontinence urinaire

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Dysérection (incluant anéjaculation, trouble de l’éjaculation)

    Douleur pelvienne

    Gynécomastie

    Douleur mammaire

    Atrophie testiculaire

    Douleur testiculaire

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Asthénie

    Réaction au site d’injection (incluant érythème, inflammation et douleur)

    Oedème

    Léthargie

    Œdèmes périphériques

    Douleur

    Frissons

    Somnolence

    Douleur thoracique

    Dystasie

    Syndrome pseudo-grippal

    Fièvre

    Malaise

    Investigations

    Poids augmenté

    Alanine aminotransférase augmentée

    Aspartate aminotransférase augmentée

    Créatininémie augmentée

    Pression artérielle augmentée

    Urémie augmentée

    Gamma-glutamyltransférase augmentée

    Poids abaissé

    Phosphatase alcaline augmentée

    * La fréquence de ces effets de classe est basée sur la fréquence commune aux agonistes de la GnRH.

    ** Rapporté après l’administration initiale chez des patients avec un adénome hypophysaire.

    La triptoréline provoque une augmentation transitoire des taux circulants de testostérone durant la première semaine après la première injection de la formulation à libération prolongée. A la suite de l’augmentation initiale des taux circulants de testostérone, un faible pourcentage de patients (≤ 5%) peut présenter une aggravation transitoire des signes et des symptômes de leur cancer de la prostate (exacerbation de la tumeur), se manifestant généralement par une augmentation des symptômes urinaires (< 2%) et des douleurs métastatiques (5%), qui peuvent être traités de façon symptomatique. Ces symptômes sont transitoires et disparaissent généralement en 1 à 2 semaines.

    Des cas isolés d’exacerbation des symptômes liés à la maladie tels qu’une obstruction de l’urètre ou une compression médullaire par des métastases peuvent survenir. C’est pourquoi les patients avec des lésions métastatiques vertébrales et/ou avec une obstruction de l’appareil urinaire doivent faire l’objet d’une surveillance attentive pendant les premières semaines de traitement (voir rubrique 4.4).

    L’utilisation des agonistes de la GnRH dans le traitement du cancer de la prostate peut être associée à une perte osseuse qui peut conduire à une ostéoporose et augmenter le risque de fracture. Elle peut également conduire à un diagnostic erroné de métastases osseuses.

    Tolérance générale chez l’enfant (voir rubrique 4.4)

    La fréquence de ces effets indésirables peut être classée comme suit : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000, <1/100).

    Classes de systèmes d’organes

    Très fréquent

    Fréquent

    Peu fréquent

    Après commercialisation Fréquence indéterminée

    Affections du système immunitaire

    Hypersensibilité

    Choc anaphylactique

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Obésité

    Affections psychiatriques

    Humeur modifiée

    Labilité émotionnelle

    Dépression

    Nervosité

    Affections du système nerveux

    Céphalée

    Affections oculaires

    Défauts visuels

    Perturbation visuelle

    Affections vasculaires

    Bouffées de chaleur

    Hypertension

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Epistaxis

    Affections gastro-intestinales

    Douleur abdominale

    Vomissement

    Constipation

    Nausées

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Acné

    Prurit

    Rash

    Urticaire

    Œdème angioneurotique

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Cervicalgie

    Myalgie

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Saignements génitaux (incluant hémorragie vaginale, hémorragie de privation, hémorragie utérine, pertes vaginales, saignements vaginaux incluant un spotting)

    Douleur mammaire

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Réaction au site d’injection (incluant douleur au site d’injection, érythème au site d’injection, inflammation au site d’injection)

    Malaise

    Investigations

    Poids augmenté

    Prolactinémie augmentée

    Pression artérielle augmentée

    Tolérance générale

    Une augmentation des lymphocytes a été rapportée chez des patients traités par des analogues de la GnRH. Cette lymphocytose secondaire est apparemment liée à la castration induite par la GnRH et semble indiquer que les hormones gonadiques sont impliquées dans l’involution thymique.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Les propriétés pharmaceutiques de DECAPEPTYL LP 22,5 mg et son mode d’administration rendent le risque de surdosage accidentel ou intentionnel improbable. Il n’y a pas de données de surdosage chez l’homme. Des tests réalisés chez l’animal suggèrent qu’aucun autre effet que les effets thérapeutiques sur la concentration d’hormones sexuelles et sur l’appareil reproducteur n’est attendu avec des doses plus élevées de DECAPEPTYL LP 22,5 mg. En cas de surdosage, celui-ci sera traité de façon symptomatique.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Hormones et apparentés, analogue de l’hormone entraînant la libération des gonadotrophines, code ATC : L02A E04.

    Mécanisme d’action et effets pharmacodynamiques

    La triptoréline, un agoniste de la GnRH, agit comme inhibiteur puissant de la sécrétion des gonadotrophines, lorsqu’elle est donnée de façon continue et à doses thérapeutiques. Chez l’animal ou chez l’homme, des études ont montré qu’après administration de triptoréline, survient dans un premier temps une augmentation transitoire des taux circulants de l’hormone lutéinisante (LH), de l’hormone de stimulation folliculaire (FSH), de la testostérone chez l’homme et de l’estradiol chez la femme.

    Cependant, une administration chronique et continue de triptoréline provoque une diminution de la sécrétion de la LH et de la FSH ainsi que la suppression de la synthèse des stéroïdes ovariens et testiculaires.

    Chez l’homme avec un cancer de la prostate

    Chez l’homme, une diminution des taux sériques de testostérone à des taux observés chez les hommes castrés chirurgicalement survient approximativement entre 2 et 4 semaines après le début du traitement. DECAPEPTYL LP 22,5 mg est formulé pour délivrer 22,5 mg de triptoréline sur une période de 6 mois. Une fois le taux de castration atteint à la fin du premier mois, ce taux de testostérone est ensuite maintenu aussi longtemps que les patients reçoivent leur injection toutes les vingt-quatre semaines.

    Ceci entraîne une atrophie des organes sexuels secondaires. Ces effets sont généralement réversibles après arrêt du médicament. L’efficacité du traitement peut être contrôlée par la mesure de la testostéronémie et de l’antigène spécifique de la prostate (PSA). Comme montré pendant les études cliniques, au 6ème mois de traitement par DECAPEPTYL LP 22,5 mg, la diminution relative médiane du PSA était de 97%.

    Chez l’animal, l’administration de triptoréline conduit à une inhibition de la croissance de certaines tumeurs prostatiques hormonosensibles dans des modèles expérimentaux.

    Efficacité et sécurité clinique dans le cancer de la prostate

    L’administration par voie intramusculaire d’un total de 2 doses (12 mois) de DECAPEPTYL LP 22,5 mg chez des patients souffrant de cancer avancé de la prostate permet d’une part d’obtenir, après quatre semaines, des taux de testostérone en dessous du seuil de castration chez 97,5% des patients, et d’autre part de maintenir les taux de testostérone en dessous du seuil de castration chez 93,0% des patients du deuxième au douzième mois de traitement.

    Chez les patients avec un cancer de la prostate localement avancé, plusieurs études cliniques, randomisées, à long terme, ont démontré le bénéfice d’une privation androgénique associée à la radiothérapie (RT) en comparaison à la RT seule (RTOG 85-31, RTOG 86-10, EORTC 22863, D’Amico et al., JAMA, 2008).

    Dans un essai clinique randomisé de phase III, (EORTC 22961) incluant 970 patients atteints de cancer de la prostate localement avancé (principalement T2c-T4, avec des patients T1c à T2b avec un envahissement ganglionnaire régional) et traités par radiothérapie, 483 patients ont été traités par une suppression androgénique courte (6 mois) associée et 487 patients par une suppression androgénique longue (3 ans ) associée. Une analyse de non-infériorité a comparé le traitement hormonal concomitant et adjuvant court par rapport au traitement hormonal concomitant et adjuvant long par agonistes de la GnRH (principalement la triptoréline (62,2%) ou la goséréline (30,1%)).

    Globalement, la mortalité totale à 5 ans était de 19,0% dans le groupe "traitement hormonal court" et de 15,2% dans le groupe "traitement hormonal long", soit un risque relatif de 1,42 (IC unilatéral à 95,71%=1,79 ; IC à 95,71% =[ 1,09 ; 1,85] ; p=0,65 pour la non infériorité et p=0,0082 pour le test post-hoc de différence entre les groupes de traitement). La mortalité à 5 ans spécifiquement liée au cancer de la prostate était 4,78% dans le groupe "traitement hormonal court" et de 3,2% dans le groupe "traitement hormonal long", soit un risque relatif de 1,71 (IC 95% =[1,14 à 2,57] ; p=0,002). La qualité de vie, évaluée avec l’échelle QLQ-C30, n’était pas significativement différente entre les deux groupes (p=0,37).

    L'indication du cancer de la prostate localisé à haut risque est basée sur des études publiées sur l’association de la radiothérapie et des analogues de la GnRH. Les données cliniques de cinq études publiées ont été analysées (EORTC 22863, RTOG 85-31, RTOG 92-02, RTOG 86-10 et D'Amico et al., JAMA, 2008). Elles ont toutes démontré un avantage de l’association des analogues de la GnRH avec la radiothérapie. Dans les études publiées, il n’était pas possible de clairement différentier les populations respectives des indications du cancer de la prostate localement avancé et du cancer de la prostate localisé à haut risque.

    Chez les patients atteints d’un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration, les études cliniques ont démontré le bénéfice de l’ajout des inhibiteurs de la biosynthèse des androgènes comme l’acétate d’abiratérone ou des inhibiteurs de la voie de signalisation des récepteurs aux androgènes comme l'enzalutamide, au traitement par un analogue de la GnRH, comme la triptoréline.

    Efficacité et sécurité clinique chez les enfants avec une puberté précoce

    Dans une étude clinique non comparative, 44 enfants atteints de puberté précoce centrale (39 filles et 5 garçons) ont été traités par un total de 2 injections intramusculaires de DECAPEPTYL LP 22,5 mg sur 12 mois (48 semaines). L’abaissement du pic de LH à des niveaux de prépuberté a été obtenu chez 95,5% des sujets au 3ème mois et chez 93,2% au 6ème mois et 97,7% au 12ème mois.

    La conséquence est une régression ou une stabilisation des caractères sexuels secondaires et un ralentissement de l’accélération de la maturation osseuse et de la croissance.

    Chez les filles, la stimulation ovarienne initiale suivie par la diminution des taux des œstrogènes induits par le traitement, peuvent conduire, au cours du premier mois, à des saignements vaginaux d'intensité légère ou modérée.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    Après une injection unique par voie intramusculaire de DECAPEPTYL LP 22,5 mg chez les patients atteints de cancer de la prostate, le tmax était de 3 (2-12) heures et le Cmax (0-169 jours) de 40 (22,2-76,8) ng/ml.

    Chez les enfants atteints de la puberté précoce, le tmax était de 4 (2-8) heures et le Cmax (0-169 jours) était de 39,9 (19,1-107,0) ng/ml.

    Il n’y a pas d’accumulation de la triptoréline après 12 mois de traitement.

    Distribution

    Les résultats d’essais pharmacocinétiques conduits chez l’homme sain indiquent qu’après une administration par voie intraveineuse en bolus, la triptoréline est distribuée et éliminée selon un modèle à trois compartiments et les demi-vies correspondantes sont d’environ 6 minutes, 45 minutes et 3 heures.

    Le volume de distribution de la triptoréline à l’état d’équilibre après administration intraveineuse de 0,5 mg d’acétate de triptoréline est approximativement de 30 l chez les volontaires sains masculins. Comme il n’a pas pu être montré que la triptoréline se lie aux protéines plasmatiques aux concentrations thérapeutiques, les interactions médicamenteuses dues à un déplacement du site de liaison aux protéines sont improbables.

    Biotransformation

    Les métabolites de la triptoréline n’ont pas été déterminés chez l’homme. Toutefois, des données pharmacocinétiques chez l’homme suggèrent que les fragments C-terminaux produits par dégradation tissulaire sont, soit complètement dégradés dans les tissus soit rapidement dégradés dans le plasma ou éliminés par les reins.

    Élimination

    La triptoréline est éliminée par le foie et les reins. Après administration intraveineuse de 0,5 mg de triptoréline chez le volontaire sain, 42% de la dose est éliminée dans les urines sous forme de triptoréline inchangée, pour augmenter jusqu’à 62% chez les sujets insuffisants hépatiques. La clairance à la créatinine (Clcreat) chez les volontaires sains étant de 150 ml/min et de seulement 90 ml/min chez les sujets présentant une insuffisance hépatique, le foie est considéré comme étant le site d’élimination principal de la triptoréline. Chez ces volontaires sains, la demi-vie terminale de la triptoréline est de 2,8 heures et la clairance totale de 212 ml/min, cette dernière étant une combinaison de l’élimination rénale et hépatique.

    Autres populations particulières

    Après administration intraveineuse de 0,5 mg de triptoréline chez les sujets avec une insuffisance rénale modérée (Clcreat 40 ml/min), la demi-vie d’élimination de la triptoréline est de 6,7 heures, de 7,81 heures chez les sujets avec un insuffisance rénale sévère (Clcreat 8,9 ml/min) et de 7,65 heures chez les patients avec une insuffisance hépatique (Clcreat 89,9 ml/min).

    Les effets de l’âge et de l’ethnie sur la pharmacocinétique de la triptoréline n’ont pas été étudiés. Néanmoins, des données pharmacocinétiques obtenues chez de jeunes volontaires sains âgés de 20 à 22 ans avec une clairance à la créatinine élevée (approximativement 150 ml/min) indiquent que la triptoréline est éliminée deux fois plus rapidement chez cette population jeune. Ceci est dû au fait que la clairance à la triptoréline est corrélée à la clairance à la créatinine totale, qui est connue pour diminuer avec l’âge.

    Au vu de l’importante marge thérapeutique de la triptoréline et comme DECAPEPTYL LP 22,5 mg se présente sous forme d’une formulation à libération prolongée, aucun ajustement de la dose n’est recommandé chez les patients souffrant d’insuffisance rénale ou hépatique.

    Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique

    La relation pharmacocinétique/pharmacodynamique de la triptoréline n’est pas simple à déterminer car elle est non linéaire et dépendante de la durée d’administration. Toutefois, après administration aiguë chez des sujets non traités, la triptoréline induit une augmentation dose dépendante de la réponse en termes de LH et de FSH.

    Lors de l’administration d’une formulation à libération prolongée, la triptoréline stimule la sécrétion de LH et FSH durant les premiers jours et par conséquent la sécrétion de testostérone. Les différentes études de bioéquivalence montrent que l’augmentation maximale de la testostérone est atteinte après environ 4 jours avec un Cmax équivalent, qui est indépendant de la vitesse de libération de la triptoréline. La réponse initiale n’est pas maintenue malgré l’exposition continue à la triptoréline et est suivie par une diminution progressive des taux de testostérone. Dans ce cas également, le degré d’exposition à la triptoréline peut varier largement sans affecter l’effet global sur les taux de testostérone sériques.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    La toxicité de la triptoréline sur les organes extragénitaux est faible.

    Les effets observés sont principalement liés à une exacerbation des effets pharmacologiques de la triptoréline.

    Lors d’études de toxicologie chronique, la triptoréline induit à doses cliniques des changements macro et microscopiques sur l’appareil reproducteur chez les rats mâles, les chiens et les singes. Ceux-ci sont considérés comme reflétant la suppression de la fonction gonadique due à l’activité pharmacologique du principe actif. Ces changements sont partiellement réversibles pendant le période de récupération. Après administration chez le rat par voie sous-cutanée de 10 microgrammes/kg du jour 6 à 15 de la gestation, la triptoréline n’a pas démontré d’embryotoxicité, de tératogénicité, ou d’effet sur le développement de la progéniture (génération F1) ou sur leur performance reproductrice. Une diminution de l’augmentation du poids maternel et une augmentation des résorptions ont été observés à 100 microgrammes/kg.

    La triptoréline n’est pas mutagénique in vitro ou in vivo. Aucun effet oncogénique n’a été observé chez la souris à des doses de triptoréline allant jusqu’à 6000 microgrammes/kg, après 18 mois de traitement. Une étude de carcinogénicité conduite chez le rat pendant 23 mois, a montré une incidence de près de 100% des tumeurs bénignes pituitaires à chaque dose, conduisant à une mort prématurée. L’augmentation de l’incidence des tumeurs pituitaires chez le rat est un effet communément associé au traitement par les agonistes de la GnRH. La pertinence clinique de cette observation n’est pas connue.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Poudre

    Polymère D,L-lactide-co-glycolide

    Mannitol

    Carmellose sodique

    Polysorbate 80

    Solvant

    Eau pour préparations injectables

    6.2. Incompatibilités  

    En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    Après reconstitution : à utiliser immédiatement. D’un point de vue microbiologique, la suspension reconstituée doit être utilisée immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après reconstitution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l’utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2 et 8°C.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.

    Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution, voir la rubrique 6.3.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Flacon de poudre : flacon (verre type I) de 6 ml transparent légèrement brun à septum avec un bouchon en bromobutyle et une capsule aluminium recouverte d’un flip-off vert foncé.

    Ampoule de solvant : ampoule (verre type I) transparente et incolore contenant 2 ml de solvant stérile pour la reconstitution de la suspension.

    Boîte de 1 flacon de poudre et 1 ampoule de solvant conditionnés avec un blister contenant une seringue vide et deux aiguilles.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    La suspension pour injection doit être reconstituée en conditions aseptiques et en utilisant exclusivement l’ampoule de solvant pour injection.

    Il faut suivre strictement les instructions pour la reconstitution mentionnées ci-après et dans la notice.

    La totalité du solvant doit être aspirée dans la seringue fournie en utilisant l’aiguille pour la reconstitution (20G, sans système de sécurité) et transférée dans le flacon contenant la poudre. La suspension doit être reconstituée en agitant le flacon doucement d’un mouvement circulaire assez longtemps pour obtenir une suspension laiteuse et homogène. Ne pas retourner le flacon.

    Il est important de vérifier qu’il n’y a pas d’agglomérats dans le flacon. La suspension obtenue doit être aspirée dans la seringue sans retourner le flacon. L’aiguille pour la reconstitution doit être remplacée par l’aiguille pour injection (20G avec système de sécurité) utilisée pour l’administration du produit.

    Le produit est sous forme d’une suspension, il doit être injecté dans le muscle fessier immédiatement après la reconstitution pour éviter sa précipitation.

    Pour administration unique seulement.

    Les aiguilles utilisées, toute suspension non utilisée ou déchet doivent être éliminés conformément à la réglementation en vigueur.

    Tous les produits médicaux non utilisés ou déchets doivent être éliminés conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    IPSEN PHARMA

    65 QUAI GEORGES GORSE

    92100 BOULOGNE-BILLANCOURT

    FRANCE

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 398 901 7 3 : poudre en flacon (verre) et 2 ml de solvant en ampoule (verre) ; boîte de 1

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Médicament soumis à prescription médicale.

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 15/12/2021

    Dénomination du médicament

    DECAPEPTYL LP 22,5 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée

    Triptoréline

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que DECAPEPTYL LP 22,5 mg et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser DECAPEPTYL LP 22,5 mg ?

    3. Comment utiliser DECAPEPTYL LP 22,5 mg ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver DECAPEPTYL LP 22,5 mg ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Analogue de l’hormone entraînant la libération des gonadotrophines - code ATC : L02A E04.

    DECAPEPTYL LP 22,5 mg contient de la triptoréline, qui est semblable à une hormone appelée l’hormone entraînant la libération de gonadotrophines (GnRH). C’est une forme à libération prolongée conçue pour libérer lentement 22,5 mg de triptoréline sur une période de 6 mois (vingt-quatre semaines). Chez l’homme, la triptoréline fait diminuer le taux de testostérone (hormone). Chez la femme, la triptoréline abaisse le taux d’œstrogènes. Chez l’homme, DECAPEPTYL LP 22,5 mg est utilisé pour traiter le cancer de la prostate hormono-dépendant localement avancé et le cancer de la prostate hormono-dépendant étendu à d’autres parties du corps (cancer métastatique). Il est aussi utilisé en association à la radiothérapie pour traiter le cancer de la prostate localisé à haut risque ou localement avancé.

    Chez les enfants de 2 ans et plus, DECAPEPTYL LP 22,5mg est utilisé pour traiter la puberté qui apparaît à un très jeune âge, c’est-à-dire avant 8 ans chez les filles et 10 ans chez les garçons (puberté précoce).

    N’utilisez jamais DECAPEPTYL LP 22,5 mg :

    · Si vous êtes allergique (hypersensible) à la triptoréline, à l’hormone entraînant la libération des gonadotrophines (GnRH), aux autres analogues de la GnRH ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    · Si vous êtes enceinte ou si vous allaitez.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser DECAPEPTYL LP 22,5 mg

    · Si votre humeur devient dépressive. Des cas de dépressions, pouvant être graves ont été rapportées chez des patients traités par DECAPEPTYL LP 22,5 mg.

    · Si vous prenez des médicaments pour prévenir la coagulation du sang (anticoagulants) car des ecchymoses (bleus) peuvent apparaître au site d’injection.

    Le produit doit être injecté uniquement dans le muscle.

    Chez l’homme :

    · Si vous êtes un grand consommateur d’alcool, si vous êtes fumeur, si vous avez de l’ostéoporose (maladie qui affecte la résistance des os) ou s’il y a des cas d’ostéoporose dans votre famille, si vous avez une mauvaise alimentation ou si vous prenez des antiépileptiques (médicaments utilisés pour traiter diverses formes d'épilepsie) ou des corticoïdes (dérivés de la cortisone). Quand DECAPEPTYL LP 22,5 mg est pris pendant une longue période, le risque de fragilisation des os est augmenté, particulièrement si vous êtes dans un des cas mentionnés ci-dessus.

    · Si vous avez des troubles cardiovasculaires, y compris des troubles du rythme cardiaque (arythmie) ou si vous êtes traités pour l’un de ces troubles. Le risque de troubles du rythme cardiaque peut être augmenté par l’utilisation de DECAPEPTYL LP 22,5 mg.

    · Si vous êtes diabétique ou si vous souffrez de problèmes cardiaques ou vasculaires, vous devez en informer votre médecin.

    · Au début du traitement, une augmentation transitoire de la quantité de testostérone dans votre corps se produira. Ceci peut entraîner une aggravation des symptômes du cancer. Contactez votre médecin si cela se produit. Votre médecin pourra vous prescrire des médicaments (un anti-androgène) pour éviter que vos symptômes ne s’aggravent.

    · Au cours des premières semaines de traitement par DECAPEPTYL LP 22,5 mg, comme avec les autres analogues de la GnRH, vous pouvez ressentir les symptômes d’une compression de la moelle épinière (par exemple une douleur, un engourdissement ou une faiblesse des jambes) ou un blocage de l’urètre (par lequel passe l’urine). Si vous avez un de ces symptômes, contactez votre médecin immédiatement, il mettra en place un suivi particulier et vous prescrira un traitement adapté.

    · Si vous avez subi une castration chirurgicale, la triptoréline n’induit pas de réduction supplémentaire du taux de testostérone et par conséquent ne doit pas être utilisée.

    · Si vous devez effectuer des examens diagnostiques du fonctionnement de votre glande hypophysaire ou de vos organes sexuels, les résultats peuvent être faussés durant le traitement avec DECAPEPTYL LP 22,5 mg et peu après son arrêt.

    · Si vous avez, sans que cela n’ait été découvert jusque-là, une augmentation du volume (tumeur bénigne) de la glande hypophysaire, elle pourrait être découverte au cours du traitement par DECAPEPTYL LP 22,5 mg. Les symptômes incluent l’apparition de maux de tête soudains, des vomissements, des problèmes de vue et une paralysie des yeux.

    Chez l’enfant :

    · Si vous avez une tumeur cérébrale évolutive, veuillez informer votre médecin. Cela peut conduire votre médecin à modifier votre traitement.

    · Chez les filles traitées pour une puberté précoce, des saignements vaginaux peuvent apparaître au cours du premier mois de traitement.

    Contactez votre médecin si vous êtes concernés par l’un des cas ci-dessus.

    Autres médicaments et DECAPEPTYL LP 22,5 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée.

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    DECAPEPTYL LP 22,5 mg peut interagir avec certains médicaments utilisés pour traiter les problèmes de rythme cardiaque (par exemple quinidine, procaïnamide, amiodarone et sotalol) ou peut augmenter le risque de troubles du rythme cardiaque quand il est utilisé avec d’autres médicaments, par exemple la méthadone (utilisée pour soulager la douleur et en traitement de substitution des pharmacodépendances), la moxifloxacine (un antibiotique), des antipsychotiques (utilisés pour des troubles mentaux graves).

    DECAPEPTYL LP 22,5 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée. avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement et fertilité

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, ou si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.

    Ne prenez pas DECAPEPTYL LP 22,5 mg si vous êtes enceinte.

    Ne prenez pas DECAPEPTYL LP 22,5 si vous allaitez.

    Sportifs

    Sans objet.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Même si DECAPEPTYL LP 22,5 mg est utilisé comme indiqué, il peut modifier les réactions à un point tel que la capacité à conduire ou à utiliser des machines est altérée. Ceci est particulièrement vrai en cas d’association à la prise d’alcool. Vous pouvez ressentir des étourdissements, de la fatigue ou avoir des problèmes de vue tels qu’une vision trouble. Ce sont des effets indésirables possibles du traitement ou de la maladie traitée. Si vous ressentez un de ces effets indésirables, vous ne devez pas conduire ou utiliser des machines.

    DECAPEPTYL LP 22,5 mg contient du sodium, mais moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c.-à-d. qu'il est essentiellement "sans sodium" et peut être administré si vous suivez un régime alimentaire pauvre en sodium.

    DECAPEPTYL LP 22,5 mg doit être administré sous surveillance médicale.

    Chez l’homme

    Le traitement du cancer de la prostate avec DECAPEPTYL LP 22,5 mg nécessite un traitement à long terme.

    Dans le traitement du cancer de la prostate hormono-dépendant localisé à haut risque et localement avancé, en association à une radiothérapie, la durée de traitement recommandée est de 2 à 3 ans.

    La dose habituelle est de 1 flacon de DECAPEPTYL LP 22,5 mg administré par injection intramusculaire tous les 6 mois (24 semaines). DECAPEPTYL LP 22,5 mg est uniquement destiné à une injection intramusculaire.

    Votre médecin pourra vous prescrire des analyses de sang afin de mesurer l’efficacité du traitement.

    Chez l’enfant

    Normalement, vous aurez une injection tous les 6 mois (24 semaines). DECAPEPTYL LP 22,5 mg est uniquement destiné à une administration dans le muscle. Votre médecin décidera à quel moment le traitement devra être arrêté (généralement 12-13 ans si vous êtes une fille et 13-14 ans si vous êtes un garçon).

    Si vous avez l’impression que les effets de DECAPEPTYL LP 22,5 mg sont trop forts ou trop faibles, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Consultez immédiatement un médecin si vous ressentez un des symptômes suivants :

    Des difficultés à avaler ou à respirer, un gonflement des lèvres, du visage, de la gorge ou de la langue, une éruption cutanée. Ils peuvent être les signes d’une réaction allergique grave ou d’un œdème de Quincke qui peuvent se produire rarement (concerne de 1 à 10 patients sur 10 000).

    Autres effets indésirables qui peuvent se produire :

    Chez l’homme

    Comme il a été observé avec d’autres agonistes de la GnRH ou après castration chirurgicale, les effets indésirables les plus communément observés lors du traitement avec la triptoréline étaient dus à ses effets pharmacologiques attendus. Ces effets incluaient des bouffées de chaleur et une diminution de la libido.

    Une augmentation des lymphocytes a été rapportée chez des patients traités par des analogues de la GnRH.

    A l’exception de réactions immuno-allergiques et des réactions au site d’injection, tous les effets indésirables sont connus pour être liés aux changements des taux de testostérone.

    Très fréquents (concernent plus de 1 patient sur 10)

    · Baisse de la libido.

    · Fourmillements dans les jambes.

    · Bouffées de chaleur.

    · Transpiration excessive.

    · Douleur dorsale.

    · Impuissance.

    · Sensation de faiblesse.

    Fréquents (concernent de 1 à 10 patients sur 100)

    · Réaction allergique

    · Dépression, changements d’humeur, perte de la libido.

    · Sensations vertigineuses, maux de tête.

    · Pression artérielle élevée.

    · Bouche sèche, nausées.

    · Douleurs osseuses et musculaires, douleurs des extrémités des membres.

    · Douleur dans la partie inférieure de l’abdomen.

    · Réactions au site d’injection (rougeur, inflammation et douleur), œdème (accumulation de liquide dans les tissus).

    · Augmentation du poids

    Peu fréquents (concernent de 1 à 10 patients sur 1 000)

    · Augmentation du nombre de plaquettes dans le sang.

    · Perte d’appétit, augmentation de l’appétit, diabète, goutte (douleur intense et gonflement des articulations, généralement du gros orteil), excès de lipides dans le sang.

    · Insomnie, irritabilité.

    · Fourmillements ou engourdissement.

    · Troubles de la vision.

    · Bourdonnements d’oreilles, vertige.

    · Palpitations.

    · Difficulté à respirer, saignement de nez.

    · Douleur abdominale, constipation, diarrhée, vomissements.

    · Acné, chute des cheveux, rougeur de la peau, démangeaisons, éruption cutanée, urticaire.

    · Douleur articulaire, douleur osseuse, crampe musculaire, faiblesse musculaire, douleur musculaire.

    · Réveil nocturne pour uriner, difficulté d’uriner.

    · Gonflement des seins, douleur des seins, réduction de la taille des testicules, douleur des testicules.

    · Etat de sommeil profond, gonflement des chevilles, pieds et doigts, douleur, somnolence, frissons.

    · Modification de certains examens sanguins (incluant une augmentation des marqueurs du foie), pression artérielle augmentée, perte de poids.

    Rares (concernent de 1 à 10 patients sur 10 000)

    · Inflammation du nez et de la gorge.

    · Réaction allergique grave pouvant provoquer un gonflement du visage, de la langue et du cou, des sensations de vertiges ou des difficultés à respirer (œdème de Quincke, choc anaphylactique).

    · Etat confusionnel, baisse de l’activité, euphorie.

    · Troubles de la mémoire.

    · Sensation anormale dans les yeux, vision anormale.

    · Tension artérielle basse.

    · Respiration courte en position couchée.

    · Ballonnements, anomalies du goût, flatulence.

    · Ampoules cutanées, coloration rouge ou violette de la peau.

    · Raideur articulaire, gonflement des articulations, raideur musculo-squelettique, arthrose.

    · Douleur thoracique, difficulté à rester debout, symptômes pseudo-grippaux, fièvre.

    Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    · Anxiété.

    · Incontinence urinaire

    · Malaise.

    · Modifications de l’électrocardiogramme (allongement de l’intervalle QT).

    · En cas de présence d’une tumeur hypophysaire, risque accru de saignement au niveau de la tumeur (apoplexie hypophysaire).

    Chez l’enfant

    Effets indésirables très fréquents (concernent plus de 1 patient sur 10) :

    · Saignements vaginaux pouvant se produire chez les filles au cours du premier mois de traitement.

    Effets indésirables fréquents (concernent de 1 à 10 patients sur 100) :

    · Réaction allergique.

    · Mal de tête.

    · Bouffées de chaleur.

    · Douleur abdominale.

    · Acné.

    · Réaction au site d'injection (douleur, rougeur et gonflement).

    · Prise de poids.

    Effets indésirables peu fréquents (concernent de 1 à 10 patients sur 1 000) :

    · Changement d’humeur.

    · Obésité.

    · Vision trouble.

    · Saignements de nez.

    · Vomissement.

    · Constipation.

    · Nausées.

    · Démangeaisons.

    · Eruption cutanée.

    · Douleur du cou.

    · Douleur des seins.

    · Malaise.

    Effets indésirables rapportés après la commercialisation (leur fréquence ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles) :

    · Réaction allergique grave pouvant provoquer des difficultés à déglutir, des difficultés à respirer un gonflement du visage, de la langue, des lèvres ou de la gorge ou de l’urticaire.

    · Formation rapide de papules dues au gonflement de la peau et des muqueuses.

    · Trouble de l’humeur.

    · Dépression.

    · Nervosité.

    · Vision anormale.

    · Douleur musculaire.

    · Modification de certains examens sanguins (incluant une augmentation de certaines hormones).

    · Tension artérielle élevée.

    Votre médecin décidera des mesures à prendre.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption mentionnée sur l’emballage et les étiquettes après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Les médicaments ne doivent pas être jetés au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien ce qu’il faut faire des médicaments inutilisés. Ces mesures permettront de protéger l’environnement.

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    Durée de conservation après reconstitution : la suspension reconstituée doit être utilisée immédiatement.

    6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS

    Ce que contient DECAPEPTYL LP 22,5 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée.  

    · La substance active est :

    Triptoréline (sous forme d’embonate de triptoréline)........................................................ 22,5 mg

    Par flacon.

    · Les autres composants sont :

    § Poudre : polymère D,L-lactide co-glycolide, mannitol, carmelllose sodique, polysorbate 80

    § Solvant : eau pour préparations injectables

    Après reconstitution dans 2 ml de solvant, 1 ml de suspension reconstituée contient 11,25 mg de triptoréline.

    Qu’est-ce que DECAPEPTYL LP 22,5 mg et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée, la poudre est blanche à blanc cassé et le solvant est une solution limpide.

    Boîte de 1 flacon, 1 ampoule et 1 blister contenant une seringue et deux aiguilles.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    IPSEN PHARMA

    65 QUAI GEORGES GORSE

    92100 BOULOGNE-BILLANCOURT

    FRANCE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    IPSEN PHARMA

    65 QUAI GEORGES GORSE

    92100 BOULOGNE-BILLANCOURT

    FRANCE

    Fabricant  

    IPSEN PHARMA BIOTECH

    PARC D’ACTIVITE DU PLATEAU DE SIGNES

    CHEMIN DEPARTEMENTAL N°402

    83870 SIGNES

    FRANCE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants :

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    {MM/AAAA}

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé :

    Instructions d’utilisation

    1 – PREPARATION DU PATIENT AVANT LA RECONSTITUTION DU MEDICAMENT

    · Préparer le patient en désinfectant le muscle fessier au site d’injection. Cette étape doit être réalisée en premier car la suspension doit être injectée immédiatement après la reconstitution.

    2 – PREPARATION DE L’INJECTION

    Deux aiguilles sont fournies dans la boîte.

    · Aiguille 1 : aiguille longue (38 mm) sans système de sécurité à utiliser pour la reconstitution

    · Aiguille 2 : aiguille longue (38 mm) avec un système de sécurité à utiliser pour l’injection

    Aiguille 1 – 38 mm – 20 Gauge

    Aiguille 2 – 38 mm – 20 Gauge

    La présence de bulles au-dessus du lyophilisat est un aspect normal du produit.

    2a

    · Sortir l'ampoule contenant le solvant. Si une partie de la solution est bloquée dans le haut de l’ampoule, la tapoter afin de la faire descendre dans le corps de l’ampoule.

    · Visser l’Aiguille 1 (sans système de sécurité) sur la seringue. Ne pas retirer le capuchon de l’aiguille à ce stade.

    · Casser le haut de l’ampoule en positionnant le point face à soi.

    · Retirer le capuchon de l’Aiguille 1. Insérer l’aiguille dans l’ampoule et prélever la totalité du solvant dans la seringue. Mettre de côté la seringue contenant le solvant.

    2b

    · Sortir le flacon contenant la poudre ; tapoter pour ramener au fond du flacon la poudre éventuellement accumulée en haut du flacon.

    · Retirer le capuchon en plastique du flacon.

    · Reprendre la seringue contenant le solvant et enfoncer verticalement l’aiguille au travers du bouchon en élastomère du flacon. Injecter le solvant lentement, de façon à, si possible, rincer toute la partie supérieure du flacon.

    2c

    · Remonter l'Aiguille 1 au-dessus du niveau du liquide.

    · Ne pas retirer l’aiguille du flacon. Reconstituer la suspension en agitant doucement le flacon d’un mouvement circulaire.

    · Agiter le temps nécessaire à l’obtention d’une suspension homogène et laiteuse.

    · Important : Vérifier l’absence d’agglomérats (en cas d’agglomérats poursuivre l’agitation jusqu’à complète homogénéisation).

    2d

    · Quand la suspension est homogène, descendre l’aiguille et, sans retourner le flacon, aspirer toute la suspension. Une petite quantité de suspension restera dans le flacon et devra être éliminée. Un excès de poudre et de solvant est prévu lors de la fabrication pour autoriser cette perte lors de la préparation de la seringue.

    · Enlever l’Aiguille 1 utilisée pour la reconstitution en la saisissant par l’embout coloré. Visser sur la seringue l’Aiguille 2 avec le système de sécurité.

    · Faire basculer le manchon de protection de l’aiguille vers le corps de la seringue. Le manchon de protection reste dans la position que vous lui donnez.

    · Enlever le capuchon de l’aiguille.

    · Amorcer l’aiguille en vidant l’air contenu dans la seringue et injecter immédiatement.

    3 – INJECTION INTRAMUSCULAIRE

    · Pour éviter que la suspension précipite, injecter le produit immédiatement dans le muscle fessier.

    4 – APRES UTILISATION

    · Activer le système de sécurité d’une seule main

    o Remarque : garder constamment votre doigt derrière le butoir

    Il existe deux méthodes pour activer le système de sécurité :

    § Méthode A : pousser le butoir avec votre doigt ou

    § Méthode B : pousser la gaine de protection sur une surface plane.

    o Dans les deux cas, appuyer avec un mouvement ferme rapide jusqu’à l’audition d’un clic.

    o Vérifier visuellement que l’aiguille est complètement prise dans le manchon de protection.

    · Les aiguilles utilisées, toute suspension non utilisée ou déchet doivent être éliminés conformément à la réglementation en vigueur.

    Méthode A

    Ou

    Méthode B

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-16859
    • Date avis : 25/07/2018
    • Raison : Extension d'indication
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par les spécialités DECAPEPTYL LP 3 mg, 11,25 mg et 22,5 mg est important, en association avec la radiothérapie dans le traitement du cancer de la prostate localisé à haut risque.
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-16628
    • Date avis : 21/02/2018
    • Raison : Extension d'indication
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par DECAPEPTYL 22,5 mg est important dans le traitement de la puberté précoce centrale à partir de 2 ans et avant 8 ans chez la fille ou 10 ans chez le garçon.
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-14882
    • Date avis : 16/03/2016
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par les spécialités DECAPEPTYL reste important dans les indications de leur AMM.
    • Lien externe

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-16859
    • Date avis : 25/07/2018
    • Raison : Extension d'indication
    • Valeur : V
    • Description : Les spécialités DECAPEPTYL LP 3 mg, 11,25 mg et 22,5 mg, en association avec la radiothérapie, n’apportent pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) dans la prise charge du cancer de la prostate localisé à haut risque.<br>Pour rappel, cette prise en charge comprend les autres analogues de la GnRH mentionnés dans la rubrique « 06. Comparateurs cliniquement pertinents » de cet avis.
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-16628
    • Date avis : 21/02/2018
    • Raison : Extension d'indication
    • Valeur : V
    • Description : La Commission considère que DECAPEPTYL LP 22,5 mg n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport aux spécialités à base de triptoréline en administration mensuelle ou trimestrielle indiquées dans le traitement de la puberté précoce centrale.
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-7410
    • Date avis : 22/09/2010
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : V
    • Description : DECAPEPTYL LP 22,5 mg n'apporte pas d'amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport aux autres analogues de la GnRH dans le traitement du cancer de la prostate à un stade avancé.
    • Lien externe