DECAPEPTYL L.P. 11
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée
- Date de commercialisation : 25/06/1996
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : IPSEN PHARMA
Les compositions de DECAPEPTYL L.P. 11
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Poudre | TRIPTORÉLINE | 6197 | 11,25 mg | FT |
Poudre | PAMOATE DE TRIPTORÉLINE | 48674 | 15 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
1 flacon(s) en verre de 4 ml - 1 ampoule(s) en verre de 2 ml avec seringue(s) avec aiguille(s)
- Code CIP7 : 3412565
- Code CIP3 : 3400934125652
- Prix : 309,73 €
- Date de commercialisation : 19/02/1997
- Remboursement : Ce médicament peut être pris en charge ou remboursé par l'Assurance Maladie dans les cas suivants :<br><br>- Cancer de la prostate (dans certains cas seulement)<br>- Endométriose<br>- Puberté précoce ; JOURNAL OFFICIEL ; 13/04/16
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 15/12/2021
DECAPEPTYL L.P. 11,25 mg, poudre et solvant pour suspension injectable (IM ou SC) forme à libération prolongée sur 3 mois.
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Triptoréline (sous forme de pamoate de triptoréline).......................................................... 11,25 mg*
Pour une unité de prise
* Compte tenu des caractéristiques de la forme pharmaceutique, chaque flacon contient une quantité de pamoate de triptoréline correspondant à 15 mg de triptoréline.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Poudre et solvant pour suspension injectable (IM ou SC) à libération prolongée.
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement du cancer de la prostate localement avancé ou métastatique.
Traitement du cancer de la prostate localisé à haut risque ou localement avancé, en association à la radiothérapie. Voir rubrique 5.1.
Un effet favorable du médicament est d'autant plus net et plus fréquent que le patient n'a pas reçu auparavant un autre traitement hormonal.
· Endométriose à localisation génitale et extragénitale (du stade I au stade IV)
La durée du traitement est limitée à 6 mois (voir rubrique 4.8). Il n'est pas souhaitable d'entreprendre une seconde cure par la triptoréline ou par un autre analogue de la GnRH.
· Puberté précoce centrale (avant 8 ans chez la fille, avant 10 ans chez le garçon).
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
Une injection intramusculaire ou sous-cutanée de DECAPEPTYL L.P. 11,25 mg renouvelée toutes les 3 mois.
Durée du traitement :
Dans le traitement du cancer de la prostate hormonodépendant localisé à haut risque ou localement avancé, en traitement concomitant et adjuvant à la radiothérapie, les données cliniques ont montré que la radiothérapie suivie par un traitement de privation androgénique longue était préférable à une radiothérapie suivie par une privation androgénique courte. Voir rubrique 5.1.
La durée du traitement de privation androgénique recommandée par les recommandations cliniques pour les patients avec un cancer de la prostate localisé à haut risque, ou localement avancé, recevant une radiothérapie est de 2 à 3 ans.
Chez les patients atteints d’un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration, non castrés chirurgicalement, traités par un agoniste de la GnRH, comme la triptoréline, et éligibles à un traitement par l’acétate d’abiratérone, un inhibiteur de la biosynthèse des androgènes ou l’enzalutamide, un inhibiteur de la voie de signalisation des récepteurs aux androgènes, le traitement par un agoniste de la GnRH doit être poursuivi.
· Endométriose :
Une injection intramusculaire de DECAPEPTYL L.P. 11,25 mg renouvelée tous les 3 mois.
L’administration sous-cutanée n’a pas été étudiée chez la femme.
Le traitement doit être débuté dans les 5 premiers jours du cycle.
Durée du traitement : elle dépend de la gravité initiale de l'endométriose et de l'évolution sous traitement de ses manifestations cliniques (fonctionnelles et anatomiques). La durée du traitement est limitée à 6 mois (voir rubrique 4.8). Il n'est pas souhaitable d'entreprendre une deuxième cure par la triptoréline ou par les autres analogues de la GnRH. Chez les patientes avec une endométriose traitée par les analogues de la GnRH, il a été montré que l’ajout d’une add-back thérapie (ABT – comportant un œstrogène et un progestatif) réduisait la perte de densité minérale osseuse et les symptômes vasomoteurs. Par conséquent, le cas échéant, l’ABT doit être administrée en association à l’analogue de la GnRH en tenant compte des risques et des bénéfices de chaque traitement.
· Puberté précoce centrale :
Le traitement des enfants par la triptoréline doit se faire sous la surveillance générale d'un endocrino-pédiatre, d'un pédiatre ou d’un endocrinologue ayant une expertise dans le traitement de la puberté précoce centrale.
Enfants de plus de 20 kg de poids corporel : une injection intramusculaire de DECAPEPTYL LP 11,25 mg administrée tous les 3 mois.
Le traitement doit être arrêté vers l'âge physiologique de la puberté chez les garçons et les filles et il est recommandé de ne pas poursuivre le traitement chez les filles ayant un âge osseux supérieur à 12-13 ans. Chez les garçons, il existe peu de données disponibles concernant l’âge osseux optimal pour arrêter le traitement. Toutefois, il est recommandé d’arrêter le traitement chez les garçons ayant un âge osseux de 13-14 ans.
DECAPEPTYL L.P. 11,25 mg ne doit pas être injecté par voie intravasculaire. L’administration sous-cutanée n’a pas été étudiée chez l’enfant.
Méthode d’administration
Voir la section « Posologie » ci-dessus.
Pour les instructions concernant la reconstitution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.
N.B. Il est important que l'injection de la forme à libération prolongée soit pratiquée rigoureusement selon les instructions de la notice. Toute injection défectueuse conduisant à la perte d'une quantité de la suspension supérieure à celle qui reste normalement dans le dispositif utilisé pour l'injection, doit être signalée.
Grossesse et allaitement.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Chez l’adulte, l’utilisation des agonistes de la GnRH peut provoquer une diminution de la densité minérale osseuse augmentant le risque d’ostéoporose. Chez l’homme, des données préliminaires suggèrent que l’utilisation d’un bisphosphonate en association à l’agoniste de la GnRH peut réduire la perte minérale osseuse. Des précautions particulières sont nécessaires chez les patients qui ont des facteurs de risque d’ostéoporose additionnels (par exemple : alcoolisme chronique, tabagisme, traitements à long terme avec des médicaments qui réduisent la densité minérale osseuse, comme par exemple les antiépileptiques ou les corticoïdes, antécédents familiaux d’ostéoporose, malnutrition).
Rarement, le traitement par les analogues de la GnRH peut révéler la présence jusque-là inconnue d’un adénome hypophysaire gonadotrope. Ces patients peuvent présenter une apoplexie pituitaire se caractérisant par l’apparition d’une céphalée soudaine, de vomissements, de troubles visuels et d’une ophtalmoplégie.
Il y a un risque accru de survenue d’une dépression (potentiellement sévère) chez les patients traités par les agonistes de la GnRH, comme la triptoréline. Les patients doivent être informés en conséquence et traités de manière appropriée si des symptômes apparaissent.
Les patients qui souffrent de dépression doivent faire l’objet d’un suivi adapté pendant le traitement.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
La prudence est requise chez les patients traités par des anticoagulants en raison du risque potentiel d’hématome au site d’injection intramusculaire.
Chez l’homme
Au début du traitement, la triptoréline comme les autres agonistes de la GnRH provoque une augmentation transitoire du taux de testostérone sérique. Cela peut conduire à des cas isolés d’aggravation transitoire des signes et symptômes du cancer de la prostate lors des premières semaines de traitement.
Lors de la phase initiale du traitement, l’administration additionnelle d’un anti-androgène adapté devra être considérée afin de neutraliser l’augmentation initiale du taux sérique de testostérone et l’aggravation des symptômes cliniques.
Chez un nombre réduit de patients peuvent survenir une exacerbation de la tumeur avec une aggravation transitoire des signes et symptômes du cancer de la prostate et une augmentation temporaire des douleurs liées au cancer (douleurs métastatiques), qui peuvent être traitées symptomatiquement.
Comme avec les autres agonistes de la GnRH, des cas isolés de compression médullaire ou d’obstruction de l’urètre ont été observés. En cas de compression médullaire ou d’insuffisance rénale, un traitement standard de ces complications devra être institué et dans les cas extrêmes une orchidectomie d’urgence envisagée (castration chirurgicale). Un suivi attentif est nécessaire lors des premières semaines de traitement, en particulier chez les patients souffrant de métastases vertébrales, à haut risque de compression médullaire, et/ou d’obstruction des voies urinaires. Pour la même raison la mise en route du traitement chez les sujets présentant des signes prémonitoires de compression médullaire doit être soigneusement pesée.
Après castration chirurgicale, la triptoréline ne provoque pas de diminution supplémentaire des taux de testostérone.
L’inhibition prolongée de la sécrétion androgénique qu’elle soit induite par orchidectomie bilatérale ou par administration d’analogue de la GnRH est associée à un risque élevé de perte osseuse et peut conduire à une ostéoporose et à un risque accru de fracture osseuse.
Le traitement par suppression androgénique peut entrainer un allongement de l’intervalle QT. Chez les patients ayant des antécédents ou présentant des facteurs de risque d’allongement de l’intervalle QT et chez les patients traités par un médicament susceptible de prolonger l’intervalle QT (voir rubrique 4.5), le médecin devra évaluer le rapport bénéfice/risque, y compris le risque de torsades de pointe, avant l’initiation d’un traitement par DECAPEPTYL L.P. 11,25 mg.
De plus, des données épidémiologiques ont mis en évidence que ces patients pouvaient être sujets à des changements métaboliques (par exemple une intolérance au glucose), ou un risque plus élevé de maladie cardiovasculaire pendant le traitement inhibant la sécrétion androgénique. Toutefois, les données prospectives ne confirment pas le lien entre le traitement par analogue de la GnRH et l’augmentation de la mortalité cardiovasculaire. Les patients qui ont un risque élevé de maladies cardiovasculaires ou métaboliques doivent faire l’objet d’une évaluation attentive avant d’instaurer le traitement et d’un suivi adapté pendant le traitement inhibant la sécrétion androgénique.
Du fait de la suppression androgénique, le traitement par les analogues de la GnRH peut augmenter le risque d’anémie. Ce risque doit être évalué chez les patients traités et pris en charge de façon appropriée.
L’administration de triptoréline aux doses thérapeutiques conduit à une suppression du système gonadotrope hypophysaire. Un retour à la normale est généralement obtenu après l’interruption du traitement. Des tests diagnostiques de la fonction gonadotrope hypophysaire conduits durant le traitement et après l’interruption de la thérapie avec un analogue de la GnRH peuvent donc être erronés.
Une élévation transitoire des phosphatases acides en début de traitement peut être observée.
L’efficacité du traitement peut être vérifiée en dosant la testostéronémie et l’antigène prostatique spécifique (PSA).Chez la femme
Il est indispensable de vérifier l’absence de grossesse avant toute prescription de DECAPEPTYL L.P. 11,25 mg. L’utilisation des agonistes de la GnRH est susceptible de provoquer une diminution de la densité minérale osseuse. Cette réduction est d’environ 1% par mois, au cours d’un traitement de 6 mois. Une réduction de 10% de la densité minérale osseuse est corrélée à une multiplication du risque de fracture par 2 à 3.
Aucune donnée spécifique n’est disponible chez les patientes qui ont déjà une ostéoporose ou qui ont des facteurs de risque d’ostéoporose (par exemple : alcoolisme chronique, tabagisme, traitements à long terme avec des médicaments qui réduisent la densité minérale osseuse, comme par exemple les antiépileptiques ou les corticoïdes, antécédents familiaux d’ostéoporose, malnutrition liée par exemple à une anorexie mentale). Comme la réduction de la densité minérale osseuse est susceptible d'être plus néfaste chez ces patientes, l’instauration d’un traitement par la triptoréline devra être soigneusement évaluée au cas par cas en s’assurant que le bénéfice attendu est supérieur au risque. Des mesures supplémentaires visant à limiter la perte de densité minérale osseuse pourront être envisagées.
· Endométriose
Les agonistes de la GnRH ne sont pas recommandés chez les patientes âgées de moins de 18 ans. Une attention particulière doit être accordée aux adolescentes et aux jeunes femmes (en particulier de moins de 16 ans) qui n'ont peut-être pas atteint leur densité osseuse maximale.
Chez les patientes avec une endométriose traitée par les analogues de la GnRH, il a été montré que l'ajout d’une ABT (comportant un œstrogène et un progestatif) réduisait la perte de densité minérale osseuse et les symptômes vasomoteurs (voir rubrique 4.2).
L’administration de DECAPEPTYL L.P. 11,25 mg entraîne une aménorrhée hypogonadotrophique constante.
La survenue de métrorragies au cours du traitement en dehors du premier mois est anormale, elle doit conduire à la vérification du taux d’œstradiol plasmatique et s’il est inférieur à 50 pg/ml, il faut rechercher d’éventuelles lésions organiques associées.
La patiente devra être informée qu’elle doit consulter son médecin en cas de persistance des règles.
Après l’arrêt du traitement, la fonction ovarienne reprend et l’ovulation survient environ 5 mois après la dernière injection.
Une méthode de contraception non-hormonale devra être utilisée tout au long du traitement et jusqu’à 3 mois après la dernière injection.
· Puberté précoce centrale
Chez les filles, il est indispensable de vérifier l’absence de grossesse avant toute prescription de triptoréline.
Le traitement des enfants avec une tumeur cérébrale évolutive doit faire l’objet d’une évaluation individuelle attentive du rapport bénéfices risques.
Les pseudo-pubertés précoces (hyperplasie ou tumeur des glandes surrénales ou des gonades) et les pubertés précoces indépendantes des gonadotrophines (testotoxicose, hyperplasie familiale des cellules de Leydig) devront être exclues.
Chez les filles, à l’initiation du traitement, la stimulation ovarienne initiale suivie par la diminution des taux d’œstrogènes induites par le traitement, peuvent conduire, au cours du premier mois, à des saignements vaginaux d'intensité légère ou modérée.
A l’arrêt du traitement, le développement pubertaire reprend.
Les données relatives à la fertilité des patientes traitées par les analogues de la GnRH pendant l’enfance sont encore limitées. Chez la plupart des filles, des règles régulières commencent environ 1 an après la fin du traitement.
Le traitement par les agonistes de la GnRH peut entraîner une diminution de la densité minérale osseuse (DMO). Toutefois, après l'arrêt du traitement, le bilan ultérieur de la masse osseuse est préservé et le pic de croissance de la masse osseuse à la fin de la puberté ne semble pas être affecté par le traitement.
Une épiphysiolyse de la hanche peut se produire après l’arrêt du traitement. Il se pourrait que ce soit consécutif à l’affaiblissement du cartilage de conjugaison en raison des faibles concentrations en œstrogène pendant le traitement et à l’augmentation de la vitesse de croissance qui se produit après l’arrêt du traitement et qui faciliterait le déplacement des épiphyses.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Etant donné qu’un traitement par suppression androgénique peut provoquer un allongement de l’intervalle QT, l’utilisation concomitante de triptoréline et de médicaments connus pour allonger l’intervalle QT ou à de médicaments susceptibles de provoquer des torsades de pointe tels les médicaments antiarythmiques de classe Ia (par exemple : quinidine, disopyramide…) ou de classe III (par exemple : amiodarone, sotalol, dofetilide, ibutilide), la méthadone, la moxifloxacine, les antipsychotiques, etc doit être évaluée avec attention (voir rubrique 4.4).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il est indispensable de vérifier l'absence de grossesse avant toute prescription de DECAPEPTYL L.P. 11,25 mg.
La triptoréline ne doit pas être utilisée pendant la grossesse car l’utilisation des agonistes de la GnRH est associée à un risque théorique d’avortement ou d’anomalie fœtale. Avant traitement les patientes en âge de procréer doivent être examinées attentivement pour vérifier l’absence de grossesse. Des méthodes de contraception non hormonale devront être utilisées jusqu’au retour des règles.
La triptoréline ne doit pas être utilisée pendant l’allaitement.
Fertilité
Il n’existe pas de données cliniques suggérant un lien de causalité entre la triptoréline, et toute anomalie ultérieure du développement des ovocytes ou de la grossesse ou de l’issue de la grossesse.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Cependant, l’aptitude à conduire des véhicules et utiliser des machines peut être altérée en cas de survenue de sensations vertigineuses, d’une somnolence et de troubles de la vision, qui sont des effets indésirables possibles du traitement ou qui peuvent résulter de la pathologie traitée.
Tolérance générale chez l’homme (voir rubrique 4.4)
Etant donné que les patients souffrant de cancer de la prostate hormono-dépendant, localement avancé ou métastatique sont généralement âgés et ont d’autres maladies fréquemment observées dans cette population âgée, des effets indésirables ont été rapportés chez plus de 90% des patients inclus dans les essais cliniques et le lien de causalité est souvent difficile à évaluer. Comme il a été observé avec d’autres agonistes de la GnRH ou après castration chirurgicale, les effets indésirables les plus communément observés lors du traitement avec la triptoréline étaient dus à ses effets pharmacologiques attendus. Ces effets incluaient des bouffées de chaleur et une diminution de la libido.
A l’exception des réactions immuno-allergiques (rares) et des réactions au site d’injection (<5%), tous les effets indésirables sont connus pour être liés aux changements de la testostéronémie.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés et sont considérés comme étant au moins possiblement liés au traitement par la triptoréline. La plupart de ces effets sont connus comme étant liés à une castration biochimique ou chirurgicale.
La fréquence de ces effets indésirables peut être classée comme suit : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000, <1/100), rare (≥1/10 000, <1/1 000). Aucune fréquence ne peut être appliquée aux effets indésirables rapportés après la commercialisation. Ils sont donc rapportés avec la mention « fréquence indéterminée ».
Classes de systèmes d’organes
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence indéterminée
Infections et infestations
Rhinopharyngite
Affections hématologiques et du système lymphatique
Anémie
Thrombocytose
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité
Réaction anaphylactique
Choc anaphylactique
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Anorexie
Diabète
Goutte
Hyperlipidémie
Appétit augmenté
Affections psychiatriques
Diminution de la libido
Dépression*
Insomnie
État confusionnel
Anxiété
Perte de la libido
Irritabilité
Baisse de l’activité
Changements d’humeur*
Humeur euphorique
Affections du système nerveux
Paresthésie du membre inférieur
Sensation vertigineuse
Paresthésie
Atteinte de la mémoire
Céphalée
Affections oculaires
Défauts visuels
Sensation anormale dans l’œil
Perturbation visuelle
Affections endocriniennes
Apoplexie hypophysaire**
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Acouphènes
Vertige
Affections cardiaques
Palpitations
Allongement de l’intervalle QT (voir rubriques 4.4 et 4.5)
Affections vasculaires
Bouffées de chaleur
Hypertension
Hypotension
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Dyspnée
Orthopnée
Epistaxis
Affections gastro-intestinales
Bouche sèche
Douleur abdominale
Distension abdominale
Nausées
Constipation
Dysgueusie
Diarrhée
Flatulence
Vomissement
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Hyperhidrose
Acné
Eruption bulleuse
Œdème angioneurotique
Alopécie
Purpura
Erythème
Prurit
Rash
Urticaire
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Douleur dorsale
Douleur musculo-squelettique
Arthralgie
Raideur articulaire
Extrémités douloureuses
Douleur osseuse
Tuméfaction articulaire
Crampe musculaire
Raideur musculo-squelettique
Faiblesse musculaire
Ostéoarthrite
Myalgie
Affections du rein et des voies urinaires
Nycturie
Incontinence urinaire
Rétention urinaire
Affections des organes de reproduction et du sein
Dysérection (incluant anéjaculation, trouble de l'éjaculation)
Douleur pelvienne
Gynécomastie
Douleur mammaire
Atrophie testiculaire
Douleur testiculaire
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Asthénie
Réaction au site d’injection (incluant érythème, inflammation et douleur)
Léthargie
Douleur thoracique
Malaise
Œdème
Œdèmes périphériques
Dystasie
Douleur
Syndrome pseudo-grippal
Frissons
Fièvre
Somnolence
Investigations
Poids augmenté
Alanine aminotransférase augmentée
Phosphatase alcaline augmentée
Aspartate aminotransférase augmentée
Créatininémie augmentée
Pression artérielle augmentée
Urémie augmentée
Gamma-glutamyltransférase augmentée
Poids abaissé
*Cette fréquence est basée sur la fréquence observée dans la classe pour tous les agonistes de la GnRH.
**Rapporté après l’administration initiale chez des patients avec un adénome hypophysaire.
La triptoréline provoque une augmentation transitoire des taux circulants de testostérone durant la première semaine après la première injection de la formulation à libération prolongée. A la suite de l’augmentation initiale des taux circulants de testostérone, un faible pourcentage de patients (≤ 5%) peut présenter une aggravation temporaire des signes et des symptômes de leur cancer de la prostate (exacerbation de la tumeur), se manifestant généralement par une augmentation des symptômes urinaires (< 2%) et des douleurs métastatiques (5%), qui peuvent être traitées de façon symptomatique. Ces symptômes sont transitoires et disparaissent généralement après 1 à 2 semaines.
Des cas isolés d’exacerbation des symptômes liés à la maladie tels qu’une obstruction de l’urètre ou une compression médullaire par des métastases peuvent survenir. C’est pourquoi les patients avec des lésions métastatiques vertébrales et/ou avec une obstruction de l’appareil urinaire doivent faire l’objet d’une surveillance attentive pendant les premières semaines de traitement (voir rubrique 4.4).
L’utilisation des analogues de la GnRH de synthèse dans le traitement du cancer de la prostate peut être associée à une perte osseuse qui peut conduire à une ostéoporose et augmenter le risque de fracture.
Une augmentation des lymphocytes a été rapportée chez des patients traités par des analogues de la GnRH. Cette lymphocytose secondaire est apparemment liée à la castration induite par la GnRH et semble indiquer que les hormones gonadiques sont impliquées dans l’involution thymique.
Les patients traités au long cours par analogue de la GnRH en association avec la radiothérapie peuvent avoir plus d’effets secondaires en particulier gastro-intestinaux liés à la radiothérapie.
Tolérance générale chez la femme (voir rubrique 4.4)
Les effets indésirables les plus fréquents (≥ 10% des patientes) sont la conséquence de la baisse du taux d’œstrogènes. Il s’agit de céphalées, baisse de la libido, troubles du sommeil, troubles de l’humeur, dyspareunie, dysménorrhée, hémorragie génitale, syndrome d’hyperstimulation ovarienne, hypertrophie ovarienne, douleur pelvienne, douleur abdominale, sécheresse vulvovaginale, hyperhidrose, bouffées de chaleur et asthénie.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés et sont considérés comme étant au moins possiblement liés au traitement par la triptoréline. La plupart de ces effets sont connus comme étant liés à une castration biochimique ou chirurgicale.
La fréquence de ces effets indésirables peut être classée comme suit : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, < 1/10), peu fréquent (≥1/1 000, <1/100). Aucune fréquence ne peut être appliquée aux effets indésirables rapportés après la commercialisation. Ils sont donc rapportés avec la mention « fréquence indéterminée ».
Classes de systèmes d’organes
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Fréquence indéterminée
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité
Choc anaphylactique
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Appétit diminué
Rétention liquidienne
Affections psychiatriques
Troubles du sommeil (incluant insomnie)
Dépression*
Labilité affective
Etat confusionnel
Trouble de l'humeur
Nervosité
Anxiété
Diminution de la libido
Dépression**
Désorientation
Affections du système nerveux
Céphalée
Sensation vertigineuse
Dysgueusie
Hypo-esthésie
Syncope
Atteinte de la mémoire
Perturbation de l'attention
Paresthésie
Tremblement
Affections oculaires
Sécheresse oculaire
Perturbation visuelle
Défauts visuels
Affections endocriniennes
Apoplexie hypophysaire***
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Vertige
Affections cardiaques
Palpitations
Affections vasculaires
Bouffées de chaleur
Hypertension
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Dyspnée
Epistaxis
Affections gastro-intestinales
Nausée
Distension abdominale
Gêne abdominale
Diarrhée
Douleur abdominale
Bouche sèche
Flatulence
Ulcération buccale
Vomissement
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Acné
Alopécie
Œdème angioneurotique
Hyperhidrose
Sécheresse cutanée
Urticaire
Séborrhée
Hirsutisme
Onychoclasie
Prurit
Rash
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Arthralgie
Spasme musculaire
Dorsalgie
Faiblesse musculaire
Douleur dans les membres
Myalgie
Affections des organes de reproduction et du sein
Affection mammaire
Douleur mammaire
Saignement pendant les rapports sexuels
Aménorrhée
Dyspareunie
Cystocèle
Saignement génital (incluant saignement vaginal, hémorragie de privation)
Trouble menstruel (incluant dysménorrhée, métrorragie et ménorragie)
Hypertrophie ovarienne
Kyste de l'ovaire
Syndrome d’hyperstimulation ovarienne
Pertes vaginales
Douleur pelvienne
Sécheresse vulvo-vaginale
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Asthénie
Réaction au site d’injection (incluant douleur, gonflement, érythème et inflammation) Œdèmes périphériques
Fièvre
Malaise
Investigations
Poids augmenté
Poids abaissé
Phosphatase alcaline sanguine augmentée
Pression artérielle augmentée
* traitement de longue durée. Cette fréquence est basée sur la fréquence observée dans la classe pour tous les agonistes de la GnRH.
** traitement de courte durée. Cette fréquence est basée sur la fréquence observée dans la classe pour tous les agonistes de la GnRH.
***Rapporté après l’administration initiale chez des patients avec un adénome hypophysaire.
Une exacerbation des symptômes de l’endométriose (douleurs pelviennes, dysménorrhée), peut être observée très fréquemment (≥ 10%) lors de l’augmentation initiale et transitoire du taux plasmatique d’œstradiol et disparaît en une à deux semaines.
La survenue d’hémorragies génitales incluant des métrorragies et des ménorragies peut être observée dans le mois suivant la première injection.
L’utilisation prolongée des analogues de la GnRH peut induire une perte osseuse, facteur de risque d’une éventuelle ostéoporose.
Tolérance générale chez l’enfant (voir rubrique 4.4)
La fréquence de ces effets indésirables peut être classée comme suit : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000, <1/100). Aucune fréquence ne peut être appliquée aux effets indésirables rapportés après la commercialisation. Ils sont donc rapportés avec la mention « fréquence indéterminée ».
Des saignements vaginaux peuvent survenir dans le mois qui suit la première injection.
Classes de systèmes d’organes
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Fréquence indéterminée
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité
Choc anaphylactique
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Obésité
Affections psychiatriques
Humeur modifiée
Labilité émotionnelle
Dépression
Nervosité
Affections du système nerveux
Céphalée
Affections oculaires
Défauts visuels
Perturbation visuelle
Affections vasculaires
Bouffées de chaleur
Hypertension
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Epistaxis
Affections gastro-intestinales
Douleur abdominale
Vomissement
Constipation
Nausées
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Acné
Prurit
Œdème angioneurotique
Rash
Urticaire
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Cervicalgie
Myalgie
Affections des organes de reproduction et du sein
Saignements génitaux (incluant hémorragie vaginale, spotting)
Hémorragie de privation
Hémorragie utérine
Pertes vaginales
Douleur mammaire
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Réaction au site d’injection (incluant douleur au site d’injection, érythème au site d’injection, inflammation au site d’injection)
Malaise
Investigations
Poids augmenté
Prolactinémie augmentée
Pression artérielle augmentée
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
En cas de surdosage, celui-ci devra être traité de façon symptomatique.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Mécanisme d’action
La triptoréline est un décapeptide de synthèse analogue de la GnRH naturelle (hormone de libération des gonadotrophines).
Les études conduites dans l'espèce humaine comme chez l'animal ont montré, qu'après une stimulation initiale, l'administration prolongée de triptoréline entraîne une inhibition de la sécrétion gonadotrope, supprimant par conséquent, les fonctions testiculaire et ovarienne.
L’administration de DECAPEPTYL L.P. 11,25 mg peut entraîner une élévation initiale des taux sanguins de LH et de FSH, ce qui a pour corollaire une augmentation initiale (flare-up) des taux de testostérone chez l’homme et du taux d’œstradiol chez la femme. La poursuite du traitement entraîne une diminution des taux de LH et de FSH conduisant la diminution des taux de testostérone et d’œstradiol qui deviennent équivalents à ceux observés après la castration dans un délai d’environ 20 jours après l’injection et pendant toute la période de libération du principe actif.
Efficacité et sécurité clinique
Cancer de la prostate
Une étude clinique de phase III, ouverte, non contrôlée, multicentrique, portant sur 126 patients atteints d’un cancer de la prostate avancé a été conduite sur 6 mois, afin d’évaluer l’efficacité de l’administration de DECAPEPTYL L.P. 11,25 mg sous forme d'injection sous-cutanée (une administration tous les 3 mois). Après quatre semaines, 97,6% des patients étaient castrés (taux de testostérone <50 ng/dL) (IC à 95% : [93,2% ; 99,5%]) et la castration a été maintenue jusqu’à M6 chez 96,6% des patients (IC à 95% : [91,6 ; 99,1]) (co-critères principaux). La probabilité pour un patient d’être castré au cours du premier mois de traitement et de rester castré à chaque analyse jusqu'à 6 mois était de 96% (IC 95% [0,92, 0,99]) (critère secondaire) (voir Figure 1).
Figure 1 : Courbe Kaplan-Meier sur la probabilité d’atteindre et de maintenir une testostéronémie <50 ng/dL de J29 à J183 après administration sous-cutanée
Au cours du traitement par la triptoréline, le taux médian de PSA a diminué de 64,2% à M1 et de 96,0% à M6 (critère secondaire). Les taux médians de PSA sont restés dans la fourchette normale (0 à 4 ng/ml) de M2 à la fin de l'étude.
Chez les patients avec un cancer de la prostate localement avancé, plusieurs études cliniques, randomisées, à long terme, ont démontré le bénéfice d’une privation androgénique associée à la radiothérapie (RT) en comparaison à la RT seule (RTOG 85-31, RTOG 86-10, EORTC 22863, D’Amico et al., JAMA, 2008).
Une étude clinique randomisée de phase III, (EORTC 22961) portant sur 970 patients avec un cancer de la prostate localement avancé (principalement T2c-T4, avec des patients T1c à T2b avec un envahissement ganglionnaire régional) a recherché si une radiothérapie associée à une privation androgénique courte (6 mois, n=483) était non-inférieure à une radiothérapie associée à une privation androgénique longue (3 ans, n=487). L'agoniste de la GnRH était la triptoréline (62,2%) ou d'autres agonistes (37,8%), et l'essai n'était pas stratifié sur le type d'agoniste.
Globalement, la mortalité totale à 5 ans était de 19,0% et 15,2%, respectivement dans les groupes "traitement hormonal court" et "traitement hormonal long", soit un risque relatif de 1,42 (IC unilatéral à 95,71%=1,79 ; IC à 95,71%=[1,09 ; 1,85] ; p=0,65 pour la non infériorité et p=0,0082 pour le test post-hoc de différence entre les groupes de traitement). La mortalité à 5 ans spécifiquement liée à la prostate était 4,78% et 3,2% respectivement dans les groupes "traitement hormonal court" et "traitement hormonal long", soit un risque relatif de 1,71 (IC 95% [1,14 à 2,57] ; p=0,002). La qualité de vie, évaluée avec l’échelle QLQ-C30, n’était pas significativement différente entre les deux groupes (p=0,37).
L'analyse post hoc dans le sous-groupe triptoréline va dans le même sens de l'avantage du traitement long par rapport au traitement court sur la mortalité globale (risque relatif de 1,28 ; IC à 95,71%=[0,89 ; 1,84] ; p=0,38 et p=0,08 respectivement pour les tests post-hoc de non infériorité et de différence entre les groupes de traitement).
L'indication du cancer de la prostate localisé à haut risque est basée sur des études publiées sur l’association de la radiothérapie et des analogues de la GnRH. Les données cliniques de cinq études publiées ont été analysées (EORTC 22863, RTOG 85-31, RTOG 92-02, RTOG 86-10 et D'Amico et al., JAMA, 2008). Elles ont toutes démontré un avantage de l’association des analogues de la GnRH avec la radiothérapie. Dans les études publiées, il n’était pas possible de clairement différentier les populations respectives des indications du cancer de la prostate localement avancé et du cancer de la prostate localisé à haut risque.
Chez les patients atteints d’un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration, les études cliniques ont démontré le bénéfice de l’ajout des inhibiteurs de la biosynthèse des androgènes comme l’acétate d’abiratérone ou des inhibiteurs de la voie de signalisation des récepteurs aux androgènes comme l'enzalutamide, au traitement par un analogue de la GnRH, comme la triptoréline.
Endométriose
Chez la femme, l’administration prolongée de triptoréline entraîne la suppression de la sécrétion d’œstradiol et ainsi une mise au repos du tissu endométriosique.
Population pédiatrique – puberté précoce centrale
L'inhibition de l'hyperactivité gonadotrope hypophysaire se manifeste, dans les deux sexes, par la suppression de la sécrétion d'œstradiol ou de testostérone, par l'abaissement du pic de LH et par une amélioration du rapport âge statural/âge osseux.
La stimulation gonadique initiale peut être responsable de légères hémorragies génitales nécessitant le recours à un traitement par l’acétate de médroxyprogestérone ou de cyprotérone.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après injection intramusculaire de DECAPEPTYL L.P. 11,25 mg chez des patients (homme ou femme), on observe un pic plasmatique de triptoréline environ 3 heures après l’injection. Puis après une phase de décroissance qui se poursuit pendant le premier mois, les taux de triptoréline circulants se maintiennent en plateau jusqu’à la fin du troisième mois suivant l’injection.
Chez l’homme, dans l’étude menée avec administrations sous-cutanées, le pic de concentration plasmatique de la triptoréline est rapidement atteint après l’injection (Tmax médian de 4,5 h) et la triptoréline est libérée en continu pendant la période de 91 jours. Trois mois après l'administration sous-cutanée, les concentrations résiduelles de triptoréline (Cmin) étaient de 0,063 ng/ml.
5.3. Données de sécurité préclinique
La résorption de la poudre est complète en 120 jours.
La triptoréline n'est pas mutagène in vitro ou in vivo. Aucun effet oncogène n’a été observé chez la souris à des doses de triptoréline allant jusqu’à 6000 microgrammes/kg après 18 mois de traitement. Une étude de carcinogénicité conduite chez le rat pendant 23 mois, a montré une incidence de près de 100% des tumeurs bénignes hypophysaires à chaque dose, conduisant à une mort prématurée. L’augmentation de l’incidence des tumeurs hypophysaires chez le rat est un effet fréquemment associé au traitement par les agonistes de la GnRH. La pertinence clinique de cet effet n'est pas connue.
Polymère D,L lactide-coglycolide ; mannitol ; carmellose sodique ; polysorbate 80.
Composition du solvant :
Mannitol ; eau pour préparations injectables.
3 ans.
Après reconstitution : à utiliser immédiatement.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution, voir la rubrique 6.3.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Poudre en flacon (verre type I) de 4 ml muni d’un bouchon (élastomère) de 2 ml de solvant en ampoule (verre) ; boîte de 1 flacon et 1 ampoule avec 1 seringue et 3 aiguilles.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
La mise en suspension de la poudre dans le solvant spécifique doit être effectuée immédiatement avant l'injection, en agitant le flacon doucement jusqu'à l'obtention d'un mélange laiteux homogène (suivre strictement les instructions d’utilisation figurant ci-après et dans la notice).
Pour usage unique seulement. Toute suspension non utilisée doit être éliminée.
La poudre doit être mise en suspension dans la solution de mannitol de 2 ml fournie.
La totalité du solvant doit être aspirée dans la seringue en utilisant l’aiguille pour la reconstitution (aiguille sans système de sécurité), puis, transférée dans le flacon contenant la poudre. Le flacon doit être agité doucement pour disperser complètement la poudre jusqu’à l’obtention d’une suspension laiteuse homogène. La suspension ainsi obtenue est ensuite aspirée dans la seringue. L’aiguille doit être changée pour permettre l’injection immédiate en utilisant :
· Une aiguille de 38 mm de long (20 G) avec un système de sécurité pour une injection intramusculaire dans le muscle glutéal (ou muscle fessier) (hommes, femmes et enfants)
· Une aiguille de 25 mm de long (20 G) avec un système de sécurité pour une injection sous-cutanée dans l’abdomen ou la cuisse (uniquement chez l’homme)
La suspension doit être éliminée si elle n’est pas administrée immédiatement après la reconstitution. Voir aussi la rubrique 6.3.
Les aiguilles utilisées pour l’injection doivent être jetées dans un récipient destiné à recevoir des déchets biologiques perforants.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
65 QUAI GEORGES GORSE
92100 BOULOGNE-BILLANCOURT
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· CIP 341 256-5 ou 34009 341 256 5 2 : Poudre en flacon (verre) de 4 ml avec bouchon (élastomère) et capsule (aluminium) et 2 ml de solvant en ampoule (verre) ; boîte de 1 flacon et 1 ampoule, 1 seringue et 3 aiguilles.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 15/12/2021
Triptoréline
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que DECAPEPTYL L.P. 11,25 mg, poudre et solvant pour suspension injectable (IM) forme à libération prolongée sur 3 mois et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser DECAPEPTYL L.P. 11,25 mg, poudre et solvant pour suspension injectable (IM) forme à libération prolongée sur 3 mois ?
3. Comment utiliser DECAPEPTYL L.P. 11,25 mg, poudre et solvant pour suspension injectable (IM) forme à libération prolongée sur 3 mois ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver DECAPEPTYL L.P. 11,25 mg, poudre et solvant pour suspension injectable (IM) forme à libération prolongée sur 3 mois ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Ce médicament est un analogue d’une hormone naturelle.
Analogue de l’hormone entraînant la libération des gonadotrophines - code ATC : L02AE04
Il est utilisé :
· chez l’homme : dans certaines maladies de la prostate et des os,
· chez la femme : dans le traitement de l’endométriose,
· chez l’enfant : dans le traitement de la puberté précoce (puberté qui survient prématurément) centrale.
· si vous êtes allergique (hypersensible) à la triptoréline, à l’hormone entrainant la libération des gonadotrophines (GnRH) aux autres analogues de la GnRH ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
· si vous êtes enceinte ou si vous allaitez.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser DECAPEPTYL L.P. 11,25 mg, poudre et solvant pour suspension injectable (IM) forme à libération prolongée sur 3 mois.
· Ce traitement doit être administré sous étroite surveillance médicale avec parfois des contrôles biologiques, cliniques et radiologiques stricts et réguliers.
· Si vous prenez des médicaments pour prévenir la coagulation du sang (anticoagulants) car des hématomes (bleus) pourraient apparaître au site d’injection intramusculaire. Chez l’homme uniquement, le médicament peut être injecté par voie intramusculaire ou sous-cutanée.
· Des dépressions parfois graves ont été rapportées chez des patients traités par DECAPEPTYL. Si une humeur dépressive apparaît alors que vous êtes traité par DECAPEPTYL, informez votre médecin.
· DECAPEPTYL LP 11,25 mg peut entraîner des changements d’humeur.
· Le traitement par DECAPEPTYL LP 11,25 mg, comme par les autres analogues de la GnRH, peut entraîner une diminution de la densité des os et de leur résistance, particulièrement si vous êtes un grand consommateur d’alcool, si vous êtes fumeur, s’il y a des cas d’ostéoporose (maladie qui affecte la résistance des os) dans votre famille, si vous avez une mauvaise alimentation ou si vous prenez des antiépileptiques (médicaments utilisés pour traiter diverses formes d'épilepsie) ou des corticoïdes (dérivés de la cortisone). Si vous avez des problèmes d’os comme de l’ostéoporose, parlez-en à votre médecin. Il pourra être amené à adapter le traitement.
· Vous devez informer votre médecin si vous souffrez de troubles cardiovasculaires, y compris de troubles du rythme cardiaque (arythmie), ou si vous êtes traité par des médicaments pour soigner ces maladies. Le risque de troubles du rythme cardiaque peut être augmenté par l’utilisation de DECAPEPTYL.
· Si vous êtes diabétique ou si vous souffrez de problèmes cardiaques, vous devez en informer votre médecin.
· Si vous avez, sans que cela n’ait été découvert jusque-là, une augmentation du volume (tumeur bénigne) de la glande hypophysaire, elle pourrait être découverte au cours du traitement par DECAPEPTYL LP 11,25 mg. Les symptômes incluent des maux de tête soudains, des vomissements, des problèmes de vue et une paralysie des yeux.
Chez l’homme
· Au début du traitement, il y aura une augmentation de la quantité de testostérone dans votre corps. Ceci peut entraîner une aggravation des symptômes du cancer. Contactez votre médecin si cela se produit. Votre médecin pourra vous prescrire des médicaments (un anti-androgène) pour éviter que vos symptômes ne s’aggravent.
· Au cours des premières semaines de traitement, DECAPEPTYL LP 11,25 mg, comme les autres analogues de la GnRH, peut, dans des cas isolés, entraîner une compression de la moelle épinière ou un blocage de l’urètre (canal par lequel passe l’urine). Dans ces cas, votre médecin mettra en place un suivi particulier et vous prescrira un traitement adapté.
· Après castration chirurgicale, la triptoréline n’induit pas de réduction supplémentaire du taux de testostérone.
· Des tests diagnostiques de la fonction gonadotrope hypophysaire conduits durant le traitement et après l’interruption de la thérapie avec DECAPEPTYL LP 11,25 mg peuvent être erronés.
· La suppression de la testostérone peut entraîner l’apparition d’une anémie (diminution du nombre de globules rouges).
Chez la femme
· Durant le premier mois de traitement, vous pouvez avoir des saignements vaginaux. Ensuite, vos règles doivent normalement s’arrêter. Si des saignements se produisent après le premier mois de traitement, parlez-en à votre médecin.
· Vos règles devraient revenir environ 5 à 6 mois après la dernière injection.
· Vous devez utiliser une méthode de contraception autre que la « pilule » pendant toute la période de traitement et jusqu’au retour des règles.
Chez l’enfant
· Chez les filles traitées pour une puberté précoce, des saignements vaginaux peuvent apparaître au cours du premier mois de traitement.
· Si vous avez une tumeur du cerveau évolutive, veuillez informer votre médecin. Cela pourra influencer la façon dont votre médecin décidera de vous traiter.
· A l’arrêt du traitement, les signes de la puberté réapparaîtront.
· Chez les filles, les règles débuteront environ un an après l'arrêt du traitement.
· Les autres causes de puberté précoce devront être écartées par votre médecin.
· La densité des os diminue pendant le traitement, mais elle se normalise après l’arrêt du traitement.
· Consultez votre médecin en cas d'apparition soudaine d’une douleur à la hanche après l'arrêt du traitement.
Autres médicaments et DECAPEPTYL L.P. 11,25 mg, poudre et solvant pour suspension injectable (IM) forme à libération prolongée sur 3 mois
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Chez l’homme
DECAPEPTYL peut interagir avec des médicaments utilisés pour traiter les problèmes de rythme cardiaque (par exemple quinidine, procaïnamide, amiodarone et sotalol) ou peut augmenter le risque de troubles du rythme cardiaque quand il est utilisé avec d’autres médicaments, par exemple la méthadone (utilisée pour soulager la douleur et en traitement de substitution des pharmacodépendances), la moxifloxacine (un antibiotique), des antipsychotiques (utilisés pour des troubles mentaux graves).
DECAPEPTYL L.P. 11,25 mg, poudre et solvant pour suspension injectable (IM) forme à libération prolongée sur 3 mois avec des aliments et boissons
Sans objet.
Ce médicament ne doit pas être utilisé pendant la grossesse ou l’allaitement. N’utilisez pas DECAPEPTYL LP 11,25 mg si vous envisagez une grossesse.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Vous pouvez ressentir des étourdissements, de la fatigue ou avoir des problèmes de vue tels qu’une vision trouble. Ce sont des effets indésirables possibles du traitement ou de la maladie traitée. Si vous ressentez un de ces effets indésirables, vous ne devez pas conduire ou utiliser des machines.
DECAPEPTYL L.P. 11,25 mg, poudre et solvant pour suspension injectable (IM) forme à libération prolongée sur 3 mois contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Une injection tous les 3 mois.
Si vous avez l’impression que l’effet de DECAPEPTYL L.P. 11,25 mg est trop fort ou trop faible, consultez votre médecin ou votre pharmacien.
Mode d’administration
Chez l’homme uniquement : voie intramusculaire ou sous-cutanée.
Chez la femme et l’enfant : voie intramusculaire uniquement.
La poudre doit être mise en suspension immédiatement avant l’injection en utilisant exclusivement le solvant fourni dans le conditionnement. La suspension obtenue ne doit pas être mélangée à d’autres médicaments.
N.B : Il est important que la préparation de l’injection soit pratiquée rigoureusement selon les instructions données ci-après. Toute injection défectueuse, conduisant à une perte d’une quantité supérieure à celle qui reste normalement dans le dispositif utilisé pour l’injection doit être signalée.
Durée du traitement
Chez la femme, la durée de traitement est de 3 mois au moins et 6 mois au maximum.
Si vous avez pris plus de DECAPEPTYL L.P. 11,25 mg, poudre et solvant pour suspension injectable (IM) forme à libération prolongée sur 3 mois que vous n’auriez dû :
Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.
Si vous oubliez de prendre DECAPEPTYL L.P. 11,25 mg, poudre et solvant pour suspension injectable (IM) forme à libération prolongée sur 3 mois :
Dans tous les cas, contacter votre médecin.
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre DECAPEPTYL L.P. 11,25 mg, poudre et solvant pour suspension injectable (IM) forme à libération prolongée sur 3 mois
Chez la femme, reprise de l’activité ovarienne (possibilité d’ovulation, règles).
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Dans de rares cas, une réaction allergique sévère peut se produire. Consultez immédiatement un médecin, si vous ressentez des symptômes tels que des difficultés à avaler ou à respirer, un gonflement des lèvres, du visage, de la gorge ou de la langue, une éruption cutanée.
L’utilisation prolongée de ce médicament chez l’adulte pourrait entraîner une diminution de la masse osseuse.
Si vous avez une hypertrophie (tumeur bénigne) de la glande pituitaire non encore diagnostiquée, elle peut être découverte pendant le traitement par DECAPEPTYL LP 11,25 mg. Les symptômes comprennent des maux de tête soudains, des vomissements, des problèmes de vue et une paralysie des yeux.
Comme avec les autres analogues de la GnRH, une augmentation du nombre de globules blancs peut être observée avec DECAPEPTY LP 11,25 mg.
Chez l’homme
La plupart des effets indésirables sont attendus, en raison du changement du taux de testostérone dans le corps. Ces effets incluent les bouffées de chaleur, l’impuissance et la baisse de la libido.
Très fréquents (concernent plus de 1 patient sur 10)
· Baisse de la libido
· Fourmillements dans les jambes.
· Bouffées de chaleur.
· Transpiration excessive.
· Douleur dorsale.
· Impuissance
· Sensation de faiblesse.
Fréquents (concernent de 1 à 10 patients sur 100)
· Réaction allergique.
· Dépression, changements d’humeur, perte de la libido.
· Sensations vertigineuses, maux de tête.
· Pression artérielle élevée.
· Bouche sèche, nausées.
· Douleurs osseuses et musculaires, douleurs des extrémités des membres.
· Douleur dans la partie inférieure de l’abdomen.
· Réactions au site d’injection (rougeur, inflammation et douleur), œdème (accumulation de liquide dans les tissus).
· Augmentation du poids.
· Diminution du nombre de globules rouges (anémie).
Peu fréquents (concernent de 1 à 10 patients sur 1 000)
· Augmentation du nombre de plaquettes dans le sang.
· Perte d’appétit, diabète, goutte (douleur intense et gonflement des articulations, généralement du gros orteil), excès de lipides dans le sang, augmentation de l’appétit.
· Insomnie, irritabilité.
· Fourmillements ou engourdissement.
· Troubles de la vision.
· Bourdonnements d’oreilles, vertige.
· Palpitations.
· Difficulté à respirer, saignement de nez.
· Douleur abdominale, constipation, diarrhée, vomissements.
· Acné, chute des cheveux, rougeur de la peau, démangeaisons, éruption cutanée, urticaire.
· Douleur articulaire, douleur osseuse, crampe musculaire, faiblesse musculaire, douleur musculaire.
· Réveil nocturne pour uriner, difficulté d’uriner.
· Gonflement des seins, douleur des seins, réduction de la taille des testicules, douleur des testicules.
· Etat de sommeil profond, gonflement des chevilles, pieds et doigts, douleur, frissons, somnolence.
· Modification de certains examens sanguins (incluant une augmentation des marqueurs du foie), pression artérielle augmentée, perte de poids.
Rares (concernent de 1 à 10 patients sur 10 000)
· Inflammation du nez et de la gorge.
· Etat confusionnel, baisse de l’activité, euphorie.
· Troubles de la mémoire.
· Sensation anormale dans les yeux vision anormale.
· Tension artérielle basse.
· Respiration courte en position couchée.
· Ballonnements, anomalies du goût, flatulence.
· Ampoules cutanées, coloration rouge ou violette de la peau.
· Raideur articulaire, gonflement des articulations, raideur musculo-squelettique, arthrose.
· Douleur thoracique, difficulté à rester debout, symptômes pseudo-grippaux, fièvre.
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
· Réaction allergique grave pouvant provoquer un gonflement du visage, de la langue et du cou, des sensations de vertiges ou des difficultés à respirer (œdème de Quincke, choc anaphylactique.
· Anxiété.
· Incontinence urinaire.
· Malaise.
· Modifications de l’électrocardiogramme (allongement de l’intervalle QT).
· En cas de présence d’une tumeur hypophysaire, risque accru de saignement au niveau de la tumeur (apoplexie hypophysaire).
Comme avec les autres analogues de la GnRH, une augmentation du nombre de globules blancs peut être observée avec DECAPEPTYL LP 11,25 mg.
Les patients traités au long court par analogue de la GnRH en association avec la radiothérapie peuvent avoir plus d’effets secondaires en particulier gastro-intestinaux, liés à la radiothérapie.
Chez la femme
La plupart des effets secondaires sont attendus en raison du changement du niveau d'œstrogènes dans l'organisme.
Effets indésirables très fréquents (concernent plus de 1 patient sur 10)
Difficultés à dormir, changements d’humeur, diminution de la libido, maux de tête, bouffées de chaleur, acné, transpiration excessive, peau grasse, affection des seins, douleur pendant ou après les rapports sexuels, saignements génitaux, syndrome d’hyperstimulation ovarienne (se manifestant par une augmentation de la taille des ovaires et une rétention d’eau), augmentation de la taille des ovaires, douleurs dans le bas ventre, sécheresse vaginale, sensation de faiblesse.
Effets indésirables fréquents (concernent de 1 à 10 patients sur 100)
Réaction allergique, dépression (en cas de traitement de longue durée), nervosité, sensation vertigineuse, prise de poids, nausées, douleur ou gène abdominales, douleurs articulaires, crampes musculaires, douleur dans les bras et les jambes, douleur des seins, réaction au site d'injection (incluant douleur, gonflement, rougeur et inflammation), œdème des chevilles, pieds et doigts.
Effets indésirables peu fréquents (concernent de 1 à 10 patients sur 1000)
Appétit diminué, rétention d’eau, variabilité émotionnelle, anxiété, dépression (en cas de traitement de courte durée), altération de la faculté de se repérer dans le temps et dans l'espace, anomalie du goût, diminution de la sensibilité, perte de connaissance temporaire et brutale, perte de mémoire, manque de concentration, fourmillements ou engourdissement, tremblements, sécheresse des yeux, troubles de la vision, vertige, palpitations, difficulté à respirer, saignement de nez, ballonnements, diarrhée, flatulence, bouche sèche, lésion de la bouche, vomissement, chute de cheveux, peau sèche, excès de poil sur le corps, ongles cassants, démangeaisons, éruption cutané, douleur dorsale, douleur musculaire, saignement pendant les rapports sexuels, descente de la vessie dans le vagin, règles douloureuses, saignements en dehors des règles, règles abondantes, kyste de l’ovaire qui peut provoquer une douleur, pertes vaginales, perte de poids.
Effets indésirables rapportés après la commercialisation (leur fréquence ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles)
Réaction allergique grave pouvant provoquer un gonflement du visage, de la langue, et du cou, des sensations de vertige ou des difficultés à respirer (œdème de Quincke, choc anaphylactique), état confusionnel, perturbation visuelle, tension artérielle élevée, urticaire, faiblesse musculaire, absence de règles, fièvre, malaise, modification de certains examens sanguins (incluant une augmentation des marqueurs du foie), augmentation de la tension artérielle, en cas de présence d’une tumeur hypophysaire, risque accru de saignement au niveau de la tumeur.
Dans le cadre du traitement de l’endométriose, il est possible d’observer en début de traitement une accentuation des troubles qui l’ont motivé (douleurs abdominales, dysménorrhée) mais qui doivent disparaître en 1 à 2 semaines. Ces phénomènes peuvent survenir même si l’effet du traitement est favorable. Il faut cependant en avertir immédiatement votre médecin traitant.
Chez l’enfant
Effets indésirables très fréquents (concernent plus de 1 patient sur 10)
Saignements vaginaux et pertes vaginales chez les filles.
Effets indésirables fréquents (concernent de 1 à 10 patients sur 100)
Réaction allergique, mal de tête, bouffées de chaleur, douleur abdominale, acné, réaction au site d'injection (rougeur, inflammation et/ou douleur), prise de poids.
Effets indésirables peu fréquents (concernent de 1 à 10 patients sur 1 000)
Changement d’humeur, obésité, troubles de la vision, saignements de nez, vomissement, constipation, nausées, démangeaisons, éruption cutanée, urticaire, douleur du cou, douleur des seins, malaise.
Effets indésirables rapportés après la commercialisation (leur fréquence ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles)
Réaction allergique grave pouvant provoquer un gonflement du visage, de la langue et du cou, des sensations de vertige ou des difficultés à respirer (œdème de Quincke et choc anaphylactique), instabilité émotionnelle, dépression, nervosité, vision anormale, tension artérielle élevée, douleurs musculaires, modification de certains examens sanguins (incluant une augmentation de certaines hormones), augmentation de la tension artérielle.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 25ºC.
Après reconstitution, une utilisation immédiate est recommandée.
N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez des signes visibles de détérioration au niveau de l’emballage ou des blisters. Retournez le médicament chez votre pharmacien.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
· La substance active est :
Triptoréline (sous forme de pamoate de triptoréline).................................................... 11,25 mg*
Pour une unité de prise.
* Compte tenu des caractéristiques de la forme pharmaceutique, chaque flacon contient une quantité de pamoate de triptoréline correspondant à 15 mg de triptoréline.
· Les autres composants sont :
Polymère D,L lactide-coglycolide ; mannitol ;carmellose sodique ;polysorbate 80.
Solvant : mannitol ; eau pour préparations injectables.
Ce médicament se présente sous forme de poudre et solvant pour suspension injectable (IM ou SC) à libération prolongée. Boîte de 1 flacon de poudre et d’une ampoule de solvant
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
65 QUAI GEORGES GORSE
92100 BOULOGNE-BILLANCOURT
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
65 QUAI GEORGES GORSE
92100 BOULOGNE-BILLANCOURT
PARC D’ACTIVITES DU PLATEAU DE SIGNES
83870 SIGNES
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
{MM/AAAA}
Sans objet.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé :
INSTRUCTIONS D’UTILISATION
Avant d’injecter lire attentivement la notice.
1 – PREPARATION DU PATIENT AVANT LA RECONSTITUTION DU MEDICAMENT
Désinfecter la peau au site d’injection en premier car le médicament doit être administré immédiatement après sa reconstitution.
Le site d’injection est :
· Pour les femmes et les enfants : le muscle fessier (voie intramusculaire)
· Pour les hommes : le muscle fessier (voie intramusculaire) ou l’abdomen ou la cuisse (voie sous-cutanée)
2 – PREPARATION DE L’INJECTION
Trois aiguilles sont fournies dans la boîte, utiliser UNIQUEMENT DEUX DE CES AIGUILLES.
Aiguille 1 : une aiguille longue (38 mm) sans système de sécurité à utiliser pour la reconstitution dans tous les cas
Aiguille 2 : une aiguille longue (38 mm) avec un système de sécurité à utiliser pour une injection intramusculaire (HOMMES, FEMMES, ENFANTS)
Aiguille 3 : une aiguille courte (25 mm) avec un système de sécurité à utiliser pour une injection sous-cutanée (HOMMES UNIQUEMENT)
Aiguille 1 – 38 mm – 20G
Aiguille 2 – 38 mm – 20G
Aiguille 3 – 25 mm – 20G
La présence de bulles au-dessus du lyophilisat est un aspect normal du produit.
2a
Sortez l'ampoule contenant le solvant. Si une partie de la solution est bloquée dans le haut de l’ampoule, la tapoter afin de la faire descendre dans le corps de l’ampoule.
· Visser l’aiguille 1 (sans système de sécurité) sur la seringue. Ne pas retirer le capuchon de l’aiguille à ce stade.
· Casser le haut de l’ampoule en positionnant le point face à soi.
· Retirer le capuchon de l’aiguille 1. Insérer l’aiguille dans l’ampoule et prélever la totalité du solvant dans la seringue. Mettre la seringue contenant le solvant de côté.
2b
· Sortir le flacon contenant la poudre. Tapoter pour ramener au fond du flacon la poudre éventuellement accumulée en haut du flacon.
· Retirer le capuchon en plastique du flacon.
· Reprendre la seringue contenant le solvant et enfoncer verticalement l’aiguille au travers du bouchon en élastomère du flacon. Injecter le solvant lentement, de façon à, si possible, rincer toute la partie supérieure du flacon.
·
2c
· Remonter l'aiguille 1 au-dessus du niveau du liquide et reconstituer la suspension en agitant horizontalement le flacon.
· Agiter le temps nécessaire à l’obtention d’une suspension homogène et laiteuse.
· Important : Vérifier l’absence d’agglomérats (en cas d’agglomérats poursuivre l’agitation jusqu’à complète homogénéisation).
2d
· Quand la suspension est homogène, descendre l’aiguille et, sans retourner le flacon, aspirer toute la suspension dans la seringue. Une petite quantité de suspension restera dans le flacon et devra être éliminée. Un excès de poudre et de solvant est prévu lors de la fabrication pour autoriser cette perte lors de la préparation de la seringue.
· Enlever l’aiguille 1 utilisée pour la reconstitution en la saisissant par l’embout coloré. Visser sur la seringue l’aiguille correspondant au type d’injection :
o Pour une injection intramusculaire, l’aiguille 2 (aiguille longue avec un système de sécurité) ou
o Pour une injection sous-cutanée, chez l’homme uniquement, l’aiguille 3 (aiguille courte avec un système de sécurité)
· Faire basculer le manchon de protection de l'aiguille vers le corps de la seringue. Le manchon de protection reste dans la position que vous définissez.
· Enlever le capuchon de l’aiguille.
Amorcer l’aiguille en vidant l’air contenu dans la seringue et injecter immédiatement.
3 – INJECTION
· FEMMES, ENFANTS
o injection intramusculaire dans le muscle glutéal (muscle fessier) avec l’aiguille 2 (aiguille longue)
· HOMMES
o injection intramusculaire dans le muscle glutéal (muscle fessier) avec l’aiguille 2 (aiguille longue)
o injection sous-cutanée dans la paroi abdominale ou la face latérale des cuisses avec l’aiguille 3 (aiguille courte). Saisir la peau de l’abdomen ou de la cuisse pour dégager le tissu sous-cutané et insérer l’aiguille avec un angle compris entre 30 et 45 degrés.
Hommes, femmes, enfants
(intramusculaire)
OU
Hommes uniquement
(sous-cutanée)
4 – APRES UTILISATION
· Activer le système de sécurité en utilisant la technique à une main
o Remarque : garder constamment votre doigt derrière le butoir
§ Méthode A : pousser le butoir avec votre doigt ou
§ Méthode B : pousser la gaine de protection sur une surface plane.
o Dans les deux cas, appuyer avec un mouvement ferme rapide jusqu’à l’audition d’un clic.
o Vérifier visuellement que l’aiguille est complètement prise dans le manchon de protection.
· Jeter les aiguilles dans des containers adaptés.
Méthode A
OU
Méthode B
Service médical rendu
- Code HAS : CT-16859
- Date avis : 25/07/2018
- Raison : Extension d'indication
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par les spécialités DECAPEPTYL LP 3 mg, 11,25 mg et 22,5 mg est important, en association avec la radiothérapie dans le traitement du cancer de la prostate localisé à haut risque.
- Lien externe
- Code HAS : CT-14882
- Date avis : 16/03/2016
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par les spécialités DECAPEPTYL reste important dans les indications de leur AMM.
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-16859
- Date avis : 25/07/2018
- Raison : Extension d'indication
- Valeur : V
- Description : Les spécialités DECAPEPTYL LP 3 mg, 11,25 mg et 22,5 mg, en association avec la radiothérapie, n’apportent pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) dans la prise charge du cancer de la prostate localisé à haut risque.<br>Pour rappel, cette prise en charge comprend les autres analogues de la GnRH mentionnés dans la rubrique « 06. Comparateurs cliniquement pertinents » de cet avis.
- Lien externe
- Code HAS : CT-14534
- Date avis : 21/10/2015
- Raison : Extension d'indication
- Valeur : V
- Description : DECAPEPTYL LP 11,25mg n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport aux autres analogues de la GnRH.
- Lien externe
- Code HAS : CT-2548
- Date avis : 12/04/2006
- Raison : Extension d'indication
- Valeur : V
- Description : DECAPEPTYL LP n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR de niveau V) par rapport aux autres spécialités à base d’un analogue de la GnRH indiquées dans le traitement du cancer de la prostate à un stade localement avancé.
- Lien externe