DECAPEPTYL 0

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Sous-cutanée
  • Code CIS : 62842966
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - code ATC : ANALOGUE DE L'HORMONE ENTRAINANT LA LIBERATION DE GONADOTROPHINES - L02AE04 : antinéoplasique et immuno-modulateur.Ce médicament est un analogue d'une hormone naturelle.Il est utilisé :• chez l'homme dans certaines maladies de la prostate et des os ;• chez la femme dans le traitement de certaines stérilités. Ce traitement est généralement associé avec d'autres hormones (appelées gonadotrophines) au cours des procédures de fécondation in vitro (FIVETE).
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : poudre et solvant pour solution injectable
    • Date de commercialisation : 05/03/1986
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : IPSEN PHARMA

    Les compositions de DECAPEPTYL 0

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Poudre TRIPTORÉLINE 6197 100 microgrammes SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    7 flacon(s) en verre de 100 microgrammes - 7 ampoule(s) en verre de 1 ml

    • Code CIP7 : 3285026
    • Code CIP3 : 3400932850266
    • Prix : 33,57 €
    • Date de commercialisation : 19/10/1986
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 100%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 15/12/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    DECAPEPTYL 0,1 mg, poudre et solvant pour solution injectable (S.C.)

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Triptoréline.......................................................................................................... 100 microgrammes

    Pour une dose.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Poudre et solvant pour solution injectable (S.C.).

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Cancer de la prostate avec métastases (traitement d'attaque, avant utilisation de la forme à libération prolongée).

    Un effet favorable du médicament est d'autant plus net et plus fréquent que le patient n'a pas reçu auparavant un autre traitement hormonal.

    Infécondité féminine en traitement complémentaire, en association avec les gonadotrophines (hMG, FSH, hCG) au cours d'une induction de l'ovulation en vue d'une fécondation in vitro suivie d'un transfert d'embryons (FIVETE).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Cancer de la prostate

    Une injection par jour de 0,1 mg de triptoréline par voie sous-cutanée de J1 à J7 avant de prendre le relais avec la forme à libération prolongée.

    Infécondité féminine : en association avec les gonadotrophines

    Une injection par jour par voie sous-cutanée à administrer à partir du deuxième jour du cycle menstruel (conjointement au début de la stimulation ovarienne) jusqu'à la veille du jour fixé pour le déclenchement, soit une durée moyenne de 10 à 12 jours par tentative.

    4.3. Contre-indications  

    Hypersensibilité à la GnRH, aux analogues de la GnRH, ou à l'un des excipients (voir rubrique 4.8).

    Grossesse et allaitement.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Rarement, le traitement par les analogues de la GnRH peut révéler la présence jusque-là inconnue d’un adénome hypophysaire gonadotrope. Ces patients peuvent présenter une apoplexie pituitaire se caractérisant par l’apparition d’une céphalée soudaine, de vomissements, de troubles visuels et d’une ophtalmoplégie.

    Il y a un risque accru de survenue d’une dépression (potentiellement sévère) chez les patients traités par les agonistes de la GnRH, comme la triptoréline. Les patients doivent être informés en conséquence et traités de manière appropriée si des symptômes apparaissent. Les patients qui souffrent de dépression doivent faire l’objet d’un suivi adapté pendant le traitement.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Cancer de la prostate

    Au début du traitement, la triptoréline comme les autres agonistes de la GnRH provoque une augmentation transitoire du taux de testostérone sérique. Cela peut conduire à des cas isolés d’aggravation transitoire des signes et symptômes du cancer de la prostate lors des premières semaines de traitement. Lors de la phase initiale du traitement, l’administration additionnelle d’un anti-androgène adapté devra être considérée afin de neutraliser l’augmentation initiale du taux sérique de testostérone et l’aggravation des symptômes cliniques.

    Chez un nombre réduit de patients peuvent survenir une exacerbation de la tumeur avec une aggravation transitoire des signes et symptômes du cancer de la prostate et une augmentation temporaire des douleurs liées au cancer (douleurs métastatiques), qui peuvent être traitées symptomatiquement.

    Comme avec les autres agonistes de la GnRH, des cas isolés de compression médullaire ou d’obstruction de l’urètre ont été observés. En cas de compression médullaire ou d’insuffisance rénale, un traitement standard de ces complications devra être institué et dans les cas extrêmes une orchidectomie d’urgence envisagée (castration chirurgicale). Un suivi attentif est nécessaire lors des premières semaines de traitement, en particulier chez les patients souffrant de métastases vertébrales, à haut risque de compression médullaire, et/ou d’obstruction des voies urinaires. Pour la même raison la mise en route du traitement chez les sujets présentant des signes prémonitoires de compression médullaire doit être soigneusement pesée.

    Après castration chirurgicale, la triptoréline ne provoque pas de diminution supplémentaire des taux de testostérone.

    L’inhibition prolongée de la sécrétion androgénique qu’elle soit induite par orchidectomie bilatérale ou par administration d’analogue de la GnRH est associée à un risque élevé de perte osseuse et peut conduire à une ostéoporose et à un risque accru de fracture osseuse.

    Le traitement par suppression androgénique peut provoquer un allongement de l’intervalle QT.

    Chez les patients ayant des antécédents ou présentant des facteurs de risque d’allongement de l’intervalle QT et chez les patients traités par un médicament susceptible de prolonger l’intervalle QT (voir rubrique 4.5), le médecin devra évaluer le rapport bénéfice/risque, y compris le risque de torsades de pointe, avant l’initiation d’un traitement par la triptoréline.

    De plus, des données épidémiologiques ont mis en évidence que ces patients pouvaient être sujets à des changements métaboliques (par exemple une intolérance au glucose), ou un risque plus élevé de maladie cardiovasculaire pendant le traitement inhibant la sécrétion androgénique. Toutefois, les données prospectives ne confirment pas le lien entre le traitement par analogue de la GnRH et l’augmentation de la mortalité cardiovasculaire. Les patients qui ont un risque élevé de maladies cardiovasculaires ou métaboliques doivent faire l’objet d’une évaluation attentive avant d’instaurer le traitement et d’un suivi adapté pendant le traitement inhibant la sécrétion androgénique.

    Du fait de la suppression androgénique, le traitement par les analogues de la GnRH peut augmenter le risque d’anémie. Ce risque doit être évalué chez les patients traités et pris en charge de façon appropriée.

    L’administration de triptoréline aux doses thérapeutiques conduit à une suppression du système gonadotrope hypophysaire. Un retour à la normale est généralement obtenu après l’interruption du traitement. Des tests diagnostiques de la fonction gonadotrope hypophysaire conduits durant le traitement et après l’interruption de la thérapie avec un analogue de la GnRH peuvent donc être erronés.

    Une élévation transitoire des phosphatases acides en début de traitement peut être observée.

    L’utilisation des agonistes de la GnRH peut provoquer une diminution de la densité minérale osseuse. Chez l’homme, des données préliminaires suggèrent que l’utilisation d’un bisphosphonate en association à l’agoniste de la GnRH peut réduire la perte minérale osseuse. Des précautions particulières sont nécessaires chez les patients qui ont des facteurs de risque d’ostéoporose additionnels (par exemple : alcoolisme chronique, tabagisme, traitements à long terme avec des médicaments qui réduisent la densité minérale osseuse, comme par exemple les antiépileptiques ou les corticoïdes, antécédents familiaux d’ostéoporose, malnutrition).

    L’efficacité du traitement peut être vérifiée en dosant la testostéronémie et l’antigène prostatique spécifique (PSA).

    Infécondité féminine

    Il est indispensable de vérifier l'absence de grossesse avant toute prescription de DECAPEPTYL 0,1 mg.

    L’utilisation des agonistes de la GnRH est susceptible de provoquer une diminution de la densité minérale osseuse. Cette réduction est d’environ 1% par mois au cours d’un traitement de 6 mois. Une réduction de 10% de la densité minérale osseuse est corrélée à une multiplication du risque de fracture par 2 à 3.

    Aucune donnée spécifique n’est disponible chez les patientes qui ont déjà une ostéoporose ou qui ont des facteurs de risque d’ostéoporose (par exemple : alcoolisme chronique, tabagisme, traitements à long terme avec des médicaments qui réduisent la densité minérale osseuse, comme par exemple les antiépileptiques ou les corticoïdes, antécédents familiaux d’ostéoporose, malnutrition liée par exemple à une anorexie mentale). Comme la réduction de la densité minérale osseuse est susceptible d'être plus néfaste chez ces patientes, l’instauration d’un traitement par la triptoréline devra être soigneusement évaluée au cas par cas en s’assurant que le bénéfice attendu est supérieur au risque. Des mesures supplémentaires visant à limiter la perte de densité minérale osseuse pourront être envisagées.

    L'augmentation du recrutement folliculaire induit par l'injection de triptoréline, lorsqu’elle est associée aux gonadotrophines, peut être importante chez certaines patientes prédisposées et en particulier en cas d'ovaires polykystiques.

    Comme avec les autres analogues de la GnRH, des cas de syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHO) ont été rapportés lors du traitement par les gonadotrophines associé à la triptoréline .

    La réponse ovarienne à l'association triptoréline-gonadotrophines peut varier avec les mêmes doses d'une patiente à l'autre et, dans certains cas, d'un cycle à l'autre pour une même patiente.

    Précautions d'emploi

    L'induction de l'ovulation ne doit être réalisée que sous étroite surveillance médicale avec contrôles biologiques et cliniques stricts et réguliers : dosages de l’œstradiol plasmatique , échographies (voir rubrique 4.8).

    En cas de réponse ovarienne excessive, il est recommandé d'interrompre le cycle de stimulation, en cessant les injections de gonadotrophines.

    Chez les insuffisants rénaux ou les insuffisants hépatiques, la triptoréline a une demi-vie terminale de 7 à 8 heures au lieu de 3 à 5 heures chez les sujets sains. Malgré cette exposition prolongée, la triptoréline ne devrait pas être présente dans la circulation au moment du transfert d'embryon.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    En cas d’association de la triptoréline avec des médicaments qui modifient la sécrétion pituitaire des gonadotrophines, des précautions particulières doivent être prises et il est recommandé de réaliser un suivi attentif avec des dosages hormonaux.

    Etant donné qu’un traitement par suppression androgénique peut provoquer un allongement de l’intervalle QT, l’utilisation concomitante de triptoréline et de médicaments connus pour allonger l’intervalle QT ou de médicaments susceptibles de provoquer des torsades de pointe tels les médicaments antiarythmiques de classe Ia (par exemple : quinidine, disopyramide…) ou de classe III (par exemple : amiodarone, sotalol, dofetilide, ibutilide), la méthadone, la moxifloxacine, les antipsychotiques, etc doit être évaluée avec attention (voir rubrique 4.4).

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Il est indispensable de vérifier l'absence de grossesse avant toute prescription de triptoréline.

    La triptoréline ne doit pas être utilisée pendant la grossesse car l’utilisation des agonistes de la GnRH est associée à un risque théorique d’avortement ou d’anomalie fœtale. Avant traitement les patientes doivent être examinées attentivement pour vérifier l’absence de grossesse. Des méthodes de contraceptions non hormonales doivent être utilisées pendant le traitement jusqu’au retour des menstruations.

    .

    Allaitement

    La triptoréline ne doit pas être utilisée pendant l’allaitement.

    Fertilité

    Quand la triptoréline est utilisée dans le cadre d’un traitement de l’infertilité, il n'existe pas de données cliniques suggérant un lien de causalité entre la triptoréline, et toute anomalie ultérieure du développement des ovocytes ou de la grossesse ou de l’issue de la grossesse.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Aucune étude n’a été réalisée sur les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et utiliser des machines.

    Cependant, l’aptitude à conduire des véhicules et utiliser des machines peut être altérée en cas de survenue de sensations vertigineuses, d’une somnolence et de troubles de la vision, qui sont des effets indésirables possibles du traitement ou qui peuvent résulter de la pathologie traitée..

    4.8. Effets indésirables  

    Tolérance générale chez l’homme (voir rubrique 4.4)

    Etant donné que les patients souffrant de cancer de la prostate hormono-dépendant, localement avancé ou métastatique sont généralement âgés et ont d’autres maladies fréquemment observées dans cette population âgée, des effets indésirables ont été rapportés chez plus de 90% des patients inclus dans les essais cliniques et le lien de causalité est souvent difficile à évaluer. Comme il a été observé avec d’autres agonistes de la GnRH ou après castration chirurgicale, les effets indésirables les plus communément observés lors du traitement avec la triptoréline étaient dus à ses effets pharmacologiques attendus. Ces effets incluaient des bouffées de chaleur et une diminution de la libido.

    A l’exception des réactions immuno-allergiques (rares) et des réactions au site d’injection (<5%), tous les effets indésirables sont connus pour être liés aux changements de la testostéronémie.

    Les effets indésirables suivants ont été rapportés et sont considérés comme étant au moins possiblement liés au traitement par la triptoréline. La plupart de ces effets sont connus comme étant liés à une castration biochimique ou chirurgicale.

    La fréquence de ces effets indésirables peut être classée comme suit : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000, <1/100), rare (≥1/10 000, <1/1 000). Aucune fréquence ne peut être appliquée aux effets indésirables rapportés après la commercialisation. Ils sont donc rapportés avec la mention « fréquence indéterminée ».

    Classes de systèmes d’organes

    Très fréquent

    Fréquent

    Peu fréquent

    Rare

    Fréquence indéterminée

    Infections et infestations

    Rhinopharyngite

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Anémie

    Thrombocytose

    Affections du système immunitaire

    Hypersensibilité

    Réaction anaphylactique

    Choc anaphylactique

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Anorexie

    Diabète

    Goutte

    Hyperlipidémie

    Appétit augmenté

    Affections psychiatriques

    Diminution de la libido

    Dépression*

    Insomnie

    État confusionnel

    Anxiété

    Perte de la libido

    Irritabilité

    Baisse de l’activité

    Changements d’humeur*

    Humeur euphorique

    Affections du système nerveux

    Paresthésie du membre inférieur

    Sensation vertigineuse

    Paresthésie

    Atteinte de la mémoire

    Céphalée

    Affections oculaires

    Défauts visuels

    Sensation anormale dans l’œil

    Perturbation visuelle

    Affections de l'oreille et du labyrinthe

    Acouphènes

    Affections endocriniennes

    Apoplexie hypophysaire**

    Vertige

    Affections cardiaques

    Palpitations

    Allongement de l’intervalle QT (voir rubrique 4.4 et 4.5)

    Affections vasculaires

    Bouffées de chaleur

    Hypertension

    Hypotension

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Dyspnée

    Orthopnée

    Epistaxis

    Affections gastro-intestinales

    Bouche sèche

    Douleur abdominale

    Distension abdominale

    Nausées

    Constipation

    Dysgueusie

    Diarrhée

    Flatulence

    Vomissement

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Hyperhidrose

    Acné

    Éruption bulleuse

    Œdème angioneurotique

    Alopécie

    Purpura

    Erythème

    Prurit

    Rash

    Urticaire

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Douleur dorsale

    Douleur musculo-squelettique

    Arthralgie

    Raideur articulaire

    Extrémités douloureuses

    Douleur osseuse

    Tuméfaction articulaire

    Crampe musculaire

    Raideur musculo-squelettique

    Faiblesse musculaire

    Ostéoarthrite

    Myalgie

    Affections du rein et des voies urinaires

    Nycturie

    Incontinence urinaire

    Rétention urinaire

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Dysérection (incluant anéjaculation, trouble de l'éjaculation)

    Douleur pelvienne

    Gynécomastie

    Douleur mammaire

    Atrophie testiculaire

    Douleur testiculaire

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Asthénie

    Réaction au site d’injection (incluant érythème, inflammation et douleur)

    Léthargie

    Douleur thoracique

    Malaise

    Œdème

    Œdèmes périphériques

    Dystasie

    Douleur

    Syndrome pseudo-grippal

    Frissons

    Fièvre

    Somnolence

    Investigations

    Poids augmenté

    Alanine aminotransférase augmentée

    Phosphatase alcaline augmentée

    Aspartate aminotransférase augmentée

    Créatininémie augmentée

    Pression artérielle augmentée

    Urémie augmentée

    Gamma-glutamyltransférase augmentée

    Poids abaissé

    *Cette fréquence est basée sur la fréquence observée dans la classe pour tous les agonistes de la GnRH.

    **Rapporté après l’administration initiale chez des patients avec un adénome hypophysaire.

    La triptoréline provoque une augmentation transitoire des taux circulants de testostérone durant la première semaine après la première injection de la formulation à libération prolongée. A la suite de l’augmentation initiale des taux circulants de testostérone, un faible pourcentage de patients (≤ 5%) peut présenter une aggravation temporaire des signes et des symptômes de leur cancer de la prostate (exacerbation de la tumeur), se manifestant généralement par une augmentation des symptômes urinaires (< 2%) et des douleurs métastatiques (5%), qui peuvent être traitées de façon symptomatique. Ces symptômes sont transitoires et disparaissent généralement après 1 à 2 semaines.

    Des cas isolés d’exacerbation des symptômes liés à la maladie tels qu’une obstruction de l’urètre ou une compression médullaire par des métastases peuvent survenir. C’est pourquoi les patients avec des lésions métastatiques vertébrales et/ou avec une obstruction de l’appareil urinaire doivent faire l’objet d’une surveillance attentive pendant les premières semaines de traitement (voir rubrique 4.4).

    L’utilisation des agonistes de la GnRH de synthèse dans le traitement du cancer de la prostate peut être associée à une perte osseuse qui peut conduire à une ostéoporose et augmenter le risque de fracture.

    Une augmentation des lymphocytes a été rapportée chez des patients traités par des analogues de la GnRH. Cette lymphocytose secondaire est apparemment liée à la castration induite par la GnRH et semble indiquer que les hormones gonadiques sont impliquées dans l’involution thymique.

    Tolérance générale chez la femme (voir rubrique 4.4)

    Les effets indésirables les plus fréquents (≥ 10% des patientes) sont la conséquence de la baisse du taux d’œstrogènes. Il s’agit de céphalées, baisse de la libido, troubles du sommeil, changements d’humeur, dyspareunie, dysménorrhée, hémorragie génitale, syndrome d’hyperstimulation ovarienne, hypertrophie ovarienne, douleur pelvienne, douleur abdominale, sécheresse vulvovaginale, hyperhidrose, bouffées de chaleur et asthénie.

    Les effets indésirables suivants ont été rapportés et sont considérés comme étant au moins possiblement liés au traitement par la triptoréline. La plupart de ces effets sont connus comme étant liés à une castration biochimique ou chirurgicale.

    La fréquence de ces effets indésirables peut être classée comme suit : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, < 1/10), peu fréquent (≥1/1 000, <1/100). Aucune fréquence ne peut être appliquée aux effets indésirables rapportés après la commercialisation. Ils sont donc rapportés avec la mention « fréquence indéterminée ».

    Classes de systèmes d’organes

    Très fréquent

    Fréquent

    Peu fréquent

    Fréquence indéterminée

    Affections du système immunitaire

    Hypersensibilité

    Choc anaphylactique

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Appétit diminué

    Rétention liquidienne

    Affections psychiatriques

    Troubles du sommeil (incluant insomnie)

    Dépression*

    Labilité affective

    Etat confusionnel

    Trouble de l'humeur

    Nervosité

    Anxiété

    Diminution de la libido

    Dépression**

    Désorientation

    Affections du système nerveux

    Céphalée

    Sensation vertigineuse

    Dysgueusie

    Hypo-esthésie

    Syncope

    Atteinte de la mémoire

    Perturbation de l'attention

    Paresthésie

    Tremblement

    Affections oculaires

    Sécheresse oculaire

    Défauts visuels

    Perturbation visuelle

    Affections de l'oreille et du labyrinthe

    Vertige

    Affections endocriniennes

    Apoplexie hypophysaire***

    Affections cardiaques

    Palpitations

    Affections vasculaires

    Bouffées de chaleur

    Hypertension

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Dyspnée

    Epistaxis

    Affections gastro-intestinales

    Nausée

    Distension abdominale

    Douleur abdominale

    Diarrhée

    Gêne abdominale

    Bouche sèche

    Flatulence

    Ulcération buccale

    Vomissement

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Acné

    Alopécie

    Œdème angioneurotique

    Hyperhidrose

    Sécheresse cutanée

    Urticaire

    Séborrhée

    Hirsutisme

    Onychoclasie

    Prurit

    Rash

    Affections musculo-squelettiques

    Arthralgie

    Dorsalgie

    Faiblesse musculaire

    Spasme musculaire

    Myalgie

    Douleur dans les membres

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Affection mammaire

    Douleur mammaire

    Saignement pendant les rapports sexuels

    Aménorrhée

    Dyspareunie

    Cystocèle

    Saignement génital (incluant saignement vaginal, hémorragie de privation)

    Trouble menstruel (incluant dysménorrhée, métrorragie et ménorragie)

    Syndrome d’hyperstimulation ovarienne

    Kyste de l'ovaire

    Hypertrophie ovarienne

    Pertes vaginales

    Douleur pelvienne

    Sécheresse vulvo-vaginale

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Asthénie

    Réaction au site d’injection (incluant douleur, gonflement, érythème et inflammation)

    Fièvre

    Œdèmes périphériques

    Malaise

    Investigations

    Poids augmenté

    Poids abaissé

    Phosphatase alcaline sanguine augmentée

    Pression artérielle augmentée

    * traitement de longue durée. Cette fréquence est basée sur la fréquence observée dans la classe pour tous les agonistes de la GnRH.

    ** traitement de courte durée. Cette fréquence est basée sur la fréquence observée dans la classe pour tous les agonistes de la GnRH.

    ***Rapporté après l’administration initiale chez des patients avec un adénome hypophysaire.

    La survenue d’hémorragies génitales incluant des métrorragies et des ménorragies peut être observée dans le mois suivant la première injection.

    Dans l’infécondité féminine, l’association avec les gonadotrophines peut entraîner une hyperstimulation ovarienne. Une hypertrophie ovarienne, des douleurs pelviennes et/ou abdominales peuvent être observées.

    L’utilisation prolongée des analogues de la GnRH peut induire une perte osseuse, facteur de risque d’une éventuelle ostéoporose.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    En cas de surdosage, celui-ci sera traité de façon symptomatique.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : ANALOGUE DE L'HORMONE ENTRAINANT LA LIBERATION DE GONADOTROPHINES, code ATC : L02AE04 : antinéoplasique et immuno-modulateur.

    Mécanisme d’action

    La triptoréline est un décapeptide de synthèse analogue de la GnRH naturelle (hormone de libération des gonadotrophines).

    Les études conduites dans l'espèce humaine comme chez l'animal ont montré, qu'après une stimulation initiale, l'administration prolongée de triptolérine entraîne une inhibition de la sécrétion gonadotrope, supprimant par conséquent, les fonctions testiculaire et ovarienne.

    A la suite de certaines études animales, un autre mécanisme d'action a été évoqué: effet gonadique direct par diminution de la sensibilité des récepteurs périphériques à la GnRH.

    Effets pharmacodynamiques

    Cancer de la prostate

    L'administration d'une dose quotidienne de triptoréline peut entraîner une élévation initiale des taux sanguins de LH et de FSH (flare-up), ce qui a pour conséquence une augmentation initiale des taux de testostérone. La poursuite du traitement entraîne une diminution des taux de LH et de FSH conduisant les stéroïdes à des taux de castration, dans un délai de 2 à 3 semaines, aussi longtemps que le produit est administré.

    Le traitement est susceptible d'entraîner une amélioration des signes fonctionnels et objectifs.

    Infécondité féminine

    L'administration de triptoréline entraîne une inhibition de la sécrétion gonadotrope (FSH et LH). Ce traitement assure donc la suppression du pic intercurrent de LH endogène et permet une folliculogénèse de meilleure qualité ainsi qu'un recrutement folliculaire augmenté.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Chez le volontaire sain adulte

    La résorption de la triptoréline administrée par voie sous-cutanée (0,1 mg) est rapide (tmax = 0,63 ± 0,26 h pour un pic de concentration plasmatique Cmax = 1,85 ± 0,23 ng/ml).

    Son élimination s'effectue avec une demi-vie biologique de 7,6 ± 1,6 h, après une phase de distribution de 3 à 4 heures.

    La clairance plasmatique totale est de : 161 ± 28 ml/min.

    Le volume de distribution est de 1562 ± 158 ml/kg.

    Chez le patient souffrant d'un cancer de la prostate

    Par voie sous-cutanée (0,1 mg) les concentrations plasmatiques oscillent entre les valeurs maximales de 1,28 ± 0,24 ng/ml (Cmax) obtenues en général au temps 1 heure suivant l'injection (tmax) et les valeurs minimales de : 0,28 ± 0,15 ng/ml (Cmin) obtenues au temps 24 h suivant l'injection.

    La demi-vie biologique est en moyenne de 11,7 ± 3,4 h mais varie selon les sujets, et la clairance plasmatique (118 ± 32 ml/mn) reflète un ralentissement d'élimination chez ces patients, alors que les volumes de distribution sont voisins de ceux des sujets sains (1130 ± 210 ml/kg).

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les études de toxicologie animale n'ont pas montré de toxicité spécifique de la molécule.

    Les effets observés sont liés aux propriétés pharmacologiques du produit sur le système endocrinien.

    La triptoréline n’est pas mutagène in vitro ou in vivo. Aucun effet oncogène n’a été observé chez la souris à des doses de triptoréline allant jusqu’à 6000 microgrammes/kg, après 18 mois de traitement. Une étude de carcinogénicité conduite chez le rat pendant 23 mois, a montré une incidence de près de 100% des tumeurs bénignes pituitaires à chaque dose, conduisant à une mort prématurée. L’augmentation de l’incidence des tumeurs pituitaires chez le rat est un effet communément associé au traitement par les agonistes de la GnRH. La pertinence clinique de cette observation n’est pas connue.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Composition de la poudre : Mannitol.

    Composition du solvant : chlorure de sodium, eau pour préparations injectables.

    6.2. Incompatibilités  

    En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans.

    Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution, voir la rubrique 6.3.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Poudre en flacon (verre) + 1 ml de solvant en ampoule (verre). Boîte de 7.

    Poudre en ampoule (verre) + 1 ml de solvant en ampoule (verre). Boîte de 7.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    IPSEN PHARMA

    65, quai Georges Gorse

    92100 BOULOGNE BILLANCOURT

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · CIP 328 502-6 ou 34009 328 502 6 6 : Poudre en flacon (verre) + 1 ml de solvant en ampoule (verre). Boîte de 7.

    · CIP 328 503-2 ou 34009 328 503 2 7 : Poudre en ampoule (verre) + 1 ml de solvant en ampoule (verre). Boîte de 7.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 15/12/2021

    Dénomination du médicament

    DECAPEPTYL 0,1 mg, poudre et solvant pour solution injectable (S.C.)

    Triptoréline

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à <votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que DECAPEPTYL 0,1 mg, poudre et solvant pour solution injectable (S.C.) et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser DECAPEPTYL 0,1 mg, poudre et solvant pour solution injectable (S.C.) ?

    3. Comment utiliser DECAPEPTYL 0,1 mg, poudre et solvant pour solution injectable (S.C.) ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver DECAPEPTYL 0,1 mg, poudre et solvant pour solution injectable (S.C.) ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - code ATC : ANALOGUE DE L'HORMONE ENTRAINANT LA LIBERATION DE GONADOTROPHINES - L02AE04 : antinéoplasique et immuno-modulateur.

    Ce médicament est un analogue d'une hormone naturelle.

    Il est utilisé :

    • chez l'homme dans certaines maladies de la prostate et des os ;

    • chez la femme dans le traitement de certaines stérilités. Ce traitement est généralement associé avec d'autres hormones (appelées gonadotrophines) au cours des procédures de fécondation in vitro (FIVETE).

    N’utilisez jamais DECAPEPTYL 0,1 mg, poudre et solvant pour solution injectable (S.C.) :

    · Si vous êtes allergique à la triptoréline, à l’hormone entraînant la libération des gonadotrophines (GnRH), aux autres analogues de la GnRH ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    · Si vous êtes enceinte ou si vous allaitez.

    En cas de doute, il est indispensable de demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser DECAPEPTYL 0,1 mg, poudre et solvant pour solution injectable (S.C.).

    Faites attention avec DECAPEPTYL 0,1 mg

    Des dépressions parfois graves ont été rapportées chez des patients traités par DECAPEPTYL. Si une humeur dépressive apparaît alors que vous êtes traité par DECAPEPTYL, informez votre médecin. DECAPEPTYL peut entraîner des changements d’humeur.

    Chez l’homme

    Au début du traitement, il y aura une augmentation de la quantité de testostérone dans votre corps. Ceci peut entraîner une aggravation des symptômes du cancer. Contactez votre médecin si cela se produit. Votre médecin pourra vous prescrire des médicaments (un anti-androgène) pour éviter que vos symptômes ne s’aggravent.

    Au cours des premières semaines de traitement, DECAPEPTYL 0,1 mg, comme les autres analogues de la GnRH, peut, dans des cas isolés, entraîner une compression de la moelle épinière ou un blocage de l’urètre (par lequel passe l’urine). Dans ces cas, votre médecin mettra en place un suivi particulier et vous prescrira un traitement adapté.

    Après castration chirurgicale, la triptoréline n’induit pas de réduction supplémentaire du taux de testostérone et par conséquent ne doit pas être utilisée après orchidectomie.

    Des tests diagnostiques de la fonction gonadotrope hypophysaire conduits durant le traitement et après l’interruption de la thérapie avec DECAPEPTYL 0,1 mg peuvent être erronés.

    Le traitement à long terme par DECAPEPTYL 0,1 mg, comme par les autres analogues de la GnRH, peut entraîner une perte osseuse, une ostéoporose (maladie qui affecte la résistance des os) et un risque accru de fracture osseuse, particulièrement si vous êtes un grand consommateur d’alcool, si vous êtes fumeur, s’il y a des cas d’ostéoporose dans votre famille, si vous avez une mauvaise alimentation ou si vous prenez des antiépileptiques (médicaments utilisés pour traiter diverses formes d'épilepsies) ou des corticostéroïdes (stéroïdes).

    Vous devez informer votre médecin si vous souffrez de troubles cardiovasculaires, y compris de troubles du rythme cardiaque (arythmie), ou si vous êtes traité par des médicaments pour soigner ces maladies. Le risque de troubles du rythme cardiaque peut être augmenté par l’utilisation de DECAPEPTYL.

    Si vous êtes diabétique ou si vous souffrez de problèmes cardiaques, vous devez en informer votre médecin.

    Si vous avez, sans que cela n’ait été découvert jusque-là, une augmentation du volume (tumeur bénigne) de la glande hypophysaire, elle pourrait être découverte au cours du traitement par DECAPEPTYL 0,1 mg. Les symptômes incluent l’apparition soudaine de maux de tête, de problèmes de vue et une paralysie des yeux.

    La suppression de la testostérone peut entraîner l’apparition d’une anémie (diminution du nombre de globules rouges).

    Chez la femme

    Le traitement à long terme par DECAPEPTYL 0,1 mg, comme par les autres analogues de la GnRH, peut entraîner une perte osseuse, une ostéoporose (maladie qui affecte la résistance des os) et un risque accru de fracture osseuse, particulièrement si vous êtes un grand consommateur d’alcool, si vous êtes fumeur, s’il y a des cas d’ostéoporose dans votre famille, si vous avez une mauvaise alimentation ou si vous prenez des antiépileptiques (médicaments utilisés pour traiter diverses formes d'épilepsies) ou des corticostéroïdes (stéroïdes).

    Dans le cadre du traitement de l’infertilité, l’association aux gonadotrophines peut entraîner une augmentation de la taille des ovaires ou une hyperstimulation ovarienne qui peuvent se manifester par des douleurs pelviennes et/ou abdominales et des difficultés à respirer. Si cela se produit vous devez consulter immédiatement votre médecin.

    Si vous êtes concernés par un des signes cités ci-dessus, parlez-en à votre médecin.

    Ce traitement doit être administré sous étroite surveillance médicale avec contrôles biologiques, cliniques et radiologiques stricts et réguliers.

    En cas de doute, il est indispensable de demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien.

    Enfants

    Sans objet.

    Autres médicaments et DECAPEPTYL 0,1 mg, poudre et solvant pour solution injectable (S.C.)

    Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Chez l’homme :

    DECAPEPTYL peut interagir avec certains médicaments utilisés pour traiter les problèmes de rythme cardiaque (par exemple quinidine, procaïnamide, amiodarone et sotalol) ou peut augmenter le risque de troubles du rythme cardiaque quand il est utilisé avec d’autres médicaments (par exemple la méthadone (utilisée pour soulager la douleur et en traitement de substitution des pharmacodépendances), la moxifloxacine (un antibiotique), des antipsychotiques utilisés pour des troubles mentaux graves).

    DECAPEPTYL 0,1 mg, poudre et solvant pour solution injectable (S.C.) avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Ce médicament ne doit pas être utilisé pendant la grossesse ou l’allaitement. N’utilisez pas DECAPEPTYL 0,1 mg si vous envisagez une grossesse (sauf si DECAPEPTYL est utilisé dans le traitement d’une infertilité).

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Vous pouvez ressentir des étourdissements, de la fatigue ou avoir des problèmes de vue tels qu’une vision trouble. Ce sont des effets indésirables possibles du traitement ou de la maladie traitée. Si vous ressentez un de ces effets indésirables, vous ne devez pas conduire ou utiliser des machines.

    DECAPEPTYL 0,1 mg, poudre et solvant pour solution injectable (S.C.) contient du sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon, c.-à-d. essentiellement "sans sodium".

    Posologie

    Une injection par jour.

    La durée du traitement sera adaptée selon les cas.

    DANS TOUS LES CAS, SE CONFORMER STRICTEMENT A L'ORDONNANCE DE VOTRE MEDECIN. NE JAMAIS ARRETER LE TRAITEMENT SANS L'AVIS DE VOTRE MEDECIN.

    Mode d’administration

    Voie sous-cutanée.

    La poudre doit être mise en solution immédiatement avant l'injection en utilisant exclusivement la solution fournie dans le conditionnement. La solution obtenue ne doit pas être mélangée à d'autres médicaments.

    Fréquence d'administration

    Il est important de prendre régulièrement votre traitement comme votre médecin vous l'a prescrit.

    Durée du traitement

    Se conformer à la prescription de votre médecin.

    Si vous avez utilisé plus de DECAPEPTYL 0,1 mg, poudre et solvant pour solution injectable (S.C.) que vous n’auriez dû

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous oubliez d’utiliser DECAPEPTYL 0,1 mg, poudre et solvant pour solution injectable (S.C.)

    Dans tous les cas, contacter votre médecin.

    Si vous arrêtez d’utiliser DECAPEPTYL 0,1 mg, poudre et solvant pour solution injectable (S.C.)

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Comme tous les médicaments, DECAPEPTYL 0,1 mg, est susceptible d’avoir des effets indésirables bien que tout le monde n’y soit pas sujet.

    Dans de rares cas, une réaction allergique sévère peut se produire. Consultez immédiatement un médecin, si vous ressentez des symptômes tels que des difficultés à avaler ou à respirer, un gonflement des lèvres, du visage, de la gorge ou de la langue, une éruption cutanée.

    L’utilisation prolongée de ce médicament chez l’adulte pourrait entraîner une diminution de la masse osseuse.

    Si vous avez une hypertrophie (tumeur bénigne) de la glande pituitaire non encore diagnostiquée, elle peut être découverte pendant le traitement par DECAPEPTYL 0,1 mg. Les symptômes comprennent des maux de tête soudains, des vomissements, des problèmes de vue et une paralysie des yeux.

    Comme avec les autres analogues de la GnRH, une augmentation du nombre de globules blancs peut être observée avec DECAPEPTY 0,1 mg.

    Chez l’homme

    La plupart des effets indésirables sont attendus, en raison du changement du taux de testostérone dans le corps. Ces effets incluent les bouffées de chaleur, l’impuissance et la baisse de la libido.

    Très fréquents (concernent plus de 1 patient sur 10)

    · Baisse de la libido.

    · Fourmillements dans les jambes.

    · Bouffées de chaleur.

    · Transpiration excessive.

    · Douleur dorsale.

    · Impuissance.

    · Sensation de faiblesse.

    Fréquents (concernent de 1 à 10 patients sur 100)

    · Réaction allergique.

    · Dépression, changements d’humeur, perte de la libido.

    · Sensations vertigineuses, maux de tête.

    · Pression artérielle élevée.

    · Bouche sèche, nausées.

    · Douleurs osseuses et musculaires, douleurs des extrémités des membres.

    · Douleur dans la partie inférieure de l’abdomen.

    · Réactions au site d’injection (rougeur, inflammation et douleur), œdème (accumulation de liquide dans les tissus).

    · Augmentation du poids.

    · Diminution du nombre de globules rouges (anémie).

    Peu fréquents (concernent de 1 à 10 patients sur 1 000)

    · Augmentation du nombre de plaquettes dans le sang.

    · Perte d’appétit, diabète, goutte (douleur intense et gonflement des articulations, généralement du gros orteil), excès de lipides dans le sang, augmentation de l’appétit.

    · Insomnie, irritabilité.

    · Fourmillements ou engourdissement.

    · Troubles de la vision.

    · Bourdonnements d’oreilles, vertige.

    · Palpitations.

    · Difficulté à respirer, saignement de nez.

    · Douleur abdominale, constipation, diarrhée, vomissements.

    · Acné, chute des cheveux, rougeur de la peau, démangeaisons, éruption cutanée, urticaire.

    · Douleur articulaire, douleur osseuse, crampe musculaire, faiblesse musculaire, douleur musculaire.

    · Réveil nocturne pour uriner, difficulté d’uriner.

    · Gonflement des seins, douleur des seins, réduction de la taille des testicules, douleur des testicules.

    · Etat de sommeil profond, gonflement des chevilles, pieds et doigts, douleur, frissons, somnolence.

    · Modification de certains examens sanguins (incluant une augmentation des marqueurs du foie), pression artérielle augmentée, perte de poids.

    Rares (concernent de 1 à 10 patients sur 10 000)

    · Inflammation du nez et de la gorge.

    · Etat confusionnel, baisse de l’activité, euphorie.

    · Troubles de la mémoire.

    · Sensation anormale dans les yeux vision anormale.

    · Tension artérielle basse.

    · Respiration courte en position couchée.

    · Ballonnements, anomalies du goût, flatulence.

    · Ampoules cutanées, coloration rouge ou violette de la peau.

    · Raideur articulaire, gonflement des articulations, raideur musculo-squelettique, arthrose.

    · Douleur thoracique, difficulté à rester debout, symptômes pseudo-grippaux, fièvre.

    Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    · Réaction allergique grave pouvant provoquer un gonflement du visage, de la langue et du cou, des sensations de vertiges ou des difficultés à respirer (œdème de Quincke, choc anaphylactique).

    · Anxiété.

    · Incontinence urinaire.

    · Malaise.

    · Modifications de l’électrocardiogramme (allongement de l’intervalle QT).

    · En cas de présence d’une tumeur hypophysaire, risque accru de saignement au niveau de la tumeur (apoplexie hypophysaire).

    Comme avec les autres analogues de la GnRH, une augmentation du nombre de globules blancs peut être observée avec DECAPEPTYL 0,1 mg.

    Chez la femme

    La plupart des effets secondaires sont attendus en raison du changement du niveau d'œstrogènes dans l'organisme.

    Effets très fréquents (concernent plus de 1 patient sur 10) comprennent : difficultés à dormir, changements d'humeur, diminution de la libido, maux de tête, bouffées de chaleur, acné, transpiration excessive, peau grasse, affection des seins, douleur pendant ou après les rapports sexuels, saignements génitaux, syndrome d’hyperstimulation ovarienne (se manifestant par une augmentation de la taille des ovaires et une rétention d'eau), augmentation de la taille des ovaires, douleurs dans le bas ventre, sécheresse vaginale, sensation de faiblesse.

    Effets secondaires fréquents (concernent de 1 à 10 patients sur 100) : réaction allergique, dépression (en cas de traitement de longue durée), nervosité, sensation vertigineuse, prise de poids, nausées, douleur ou gène abdominales, douleurs articulaires, crampes musculaires, douleur dans les bras et les jambes, douleur des seins, réaction au site d'injection (incluant douleur, gonflement, rougeur et inflammation), œdème des chevilles, pieds et doigts.

    Effets secondaires peu fréquents (concernent de 1 à 10 patients sur 1000) : appétit diminué, rétention d’eau, variabilité émotionnelle, anxiété, dépression (en cas de traitement de courte durée), altération de la faculté de se repérer dans le temps et dans l'espace, anomalie du goût, diminution de la sensibilité, perte de connaissance temporaire et brutale, perte de mémoire, manque de concentration, fourmillements ou engourdissement, tremblements, sécheresse des yeux, troubles de la vision, vertige, palpitations, difficulté à respirer, saignement de nez, ballonnements, diarrhée, flatulence, bouche sèche, lésion de la bouche, vomissement, chute de cheveux, peau sèche, excès de poil sur le corps, ongles cassants, démangeaisons, éruption cutané, douleur dorsale, douleur musculaire, saignement pendant les rapports sexuels, descente de la vessie dans le vagin, règles douloureuses, saignements en dehors des règles, règles abondantes, kyste de l’ovaire qui peut provoquer une douleur, pertes vaginales, perte de poids.

    Effets secondaires rapportés après la commercialisation (leur fréquence ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles) : réaction allergique grave pouvant provoquer un gonflement du visage, de la langue et du cou, des sensations de vertige ou des difficultés à respirer (œdème de Quincke, choc anaphylactique), état confusionnel, perturbation visuelle, tension artérielle élevée, urticaire, faiblesse musculaire, absence de règles, fièvre, malaise général, modification de certains examens sanguins (incluant une augmentation des marqueurs du foie), augmentation de la tension artérielle, en cas de présence d’une tumeur hypophysaire, risque accru de saignement au niveau de la tumeur.

    Dans le cadre d'un traitement de la stérilité, l'association avec les gonadotrophines peut entraîner une augmentation de la taille des ovaires ou une hyperstimulation ovarienne qui peuvent se manifester par des douleurs pelviennes et/ou abdominales et des difficultés à respirer. Si cela se produit, il faut consulter votre médecin immédiatement.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    Après reconstitution, une utilisation immédiate est recommandée.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le conditionnement. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient DECAPEPTYL 0,1 mg, poudre et solvant pour solution injectable (S.C.)  

    · La substance active est :

    Triptoréline................................................................................................... 100 microgrammes

    Par flacon ou ampoule de poudre.

    · Les autres composants sont :

    Poudre : mannitol.

    Solvant : chlorure de sodium, eau pour préparations injectables

    Qu’est-ce que DECAPEPTYL 0,1 mg, poudre et solvant pour solution injectable (S.C.) et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de poudre et solvant pour solution injectable (S.C.).

    Boîte de 7 flacons ou ampoules + 7 ampoules.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    IPSEN PHARMA

    65 QUAI GEORGES GORSE

    92100 BOULOGNE-BILLANCOURT

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    IPSEN PHARMA

    65 QUAI GEORGES GORSE

    92100 BOULOGNE-BILLANCOURT

    Fabricant  

    IPSEN PHARMA BIOTECH

    PARC D’ACTIVITES DU PLATEAU DE SIGNES

    83870 SIGNES

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    {mois AAAA}.

    Autres  

    Sans objet.

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-14882
    • Date avis : 16/03/2016
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par les spécialités DECAPEPTYL reste important dans les indications de leur AMM.
    • Lien externe