CYMEVAN 500 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Intraveineuse
  • Code CIS : 67147922
  • Description : CYMEVAN contient la substance active ganciclovir. Elle appartient à un groupe appelé médicaments antiviraux.CYMEVAN est utilisé pour traiter des maladies causées par un virus appelé cytomégalovirus (CMV) chez des patients adultes et adolescents âgés de 12 ans et plus qui ont un système immunitaire affaibli. Il est également utilisé pour prévenir l’infection à CMV après une greffe d’organe ou durant une chimiothérapie chez les adultes et les enfants à partir de la naissance. Qu’est-ce que CYMEVAN ? Dans quel cas CYMEVAN est-il utilisé ?
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : poudre pour solution à diluer pour perfusion
    • Date de commercialisation : 19/08/1988
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen

    Les compositions de CYMEVAN 500 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Poudre GANCICLOVIR SODIQUE 8476 SA
    Poudre GANCICLOVIR 59696 500 mg FT

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 flacon(s) unidose(s) en verre de 10 ml

    • Code CIP7 : 3478044
    • Code CIP3 : 3400934780448
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 04/08/2002
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 06/10/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    CYMEVAN 500 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chaque flacon contient 500 mg de ganciclovir (sous forme de ganciclovir sodique).

    Après reconstitution avec 10 ml d’eau pour préparations injectables, chaque ml contient 50 mg de ganciclovir.

    Excipient(s) à effet notoire : environ 43 mg (2 mEq) de sodium.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Poudre pour solution à diluer pour perfusion (poudre pour solution à diluer).

    Lyophilisat blanc à blanc cassé.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    CYMEVAN est indiqué chez les adultes et les adolescents ≥ 12 ans pour :

    · le traitement des infections à cytomégalovirus (CMV) chez les patients immunodéprimés

    · la prévention des infections à CMV en utilisant un traitement pré-emptif chez les patients présentant une immunosuppression induite par un traitement médicamenteux (par exemple à la suite d’une greffe d’organe ou d’une chimiothérapie anticancéreuse).

    CYMEVAN est également indiqué dès la naissance pour la :

    · prévention des infections à CMV en utilisant une prophylaxie universelle chez les patients présentant une immunodépression induite par un traitement médicamenteux (par exemple suite à une greffe d’organe ou une chimiothérapie anticancéreuse).

    Il convient de prendre en compte les recommandations officielles sur l’utilisation appropriée des agents antiviraux.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Traitement des infections à CMV

    Adultes et population pédiatrique ≥ 12 ans ayant une fonction rénale normale

    · Traitement d’induction : 5 mg/kg administrés par perfusion intraveineuse d’une heure toutes les 12 heures pendant 14 à 21 jours.

    · Traitement d’entretien : un traitement d’entretien peut être administré aux patients immunodéprimés exposés à un risque de rechute. 5 mg/kg administrés par perfusion intraveineuse d’une heure une fois par jour 7 jours par semaine, ou 6 mg/kg administrés une fois par jour 5 jours par semaine. La durée du traitement d’entretien doit être déterminée au cas par cas en tenant compte des recommandations thérapeutiques locales.

    · Traitement d’une progression de la maladie : Le traitement peut être réadministré à la posologie indiquée pour le traitement d’induction chez tout patient dont l’infection à CMV progresse sous traitement d’entretien ou suite à l’arrêt du traitement par ganciclovir.

    Population pédiatrique de la naissance à < 12 ans :

    Les données pédiatriques actuellement disponibles sont décrites dans les rubriques 5.1 et 5.2, mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée.

    Prophylaxie des infections à CMV utilisant un traitement pré-emptif

    Adultes et population pédiatrique ≥ 12 ans ayant une fonction rénale normale

    Traitement d’induction : 5 mg/kg administrés par perfusion intraveineuse d’une heure toutes les 12 heures pendant 7 à 14 jours.

    Traitement d’entretien : 5 mg/kg par perfusion intraveineuse d’une heure une fois par jour 7 jours par semaine, ou 6 mg/kg une fois par jour 5 jours par semaine. La durée du traitement d’entretien doit être déterminée selon le risque d’infection à CMV ; les recommandations thérapeutiques locales doivent être consultées.

    Population pédiatrique de la naissance à < 12 ans

    Les données pédiatriques actuellement disponibles sont décrites dans les rubriques 5.1 et 5.2, mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée.

    Prévention des infections à CMV en utilisant une prophylaxie universelle

    Adultes et population pédiatrique > 16 ans

    5 mg/kg administrés par perfusion intraveineuse pendant une heure une fois par jour pendant 7 jours par semaine, ou 6 mg/kg une fois par jour pendant 5 jours par semaine. La durée est basée sur le risque de contracter une infection à CMV, tout en tenant compte des recommandations thérapeutiques locales.

    Population pédiatrique de la naissance à 16 ans

    La dose unique quotidienne recommandée de ganciclovir administrée par perfusion intraveineuse pendant une heure est déterminée en fonction de la surface corporelle (SC) au moyen de la formule de Mosteller et de la clairance de la créatinine dérivée de la formule de Schwartz (CrCLS). Elle se calcule à l’aide des équations ci-dessous. La durée du traitement prophylactique universel est basée sur le risque de contracter une infection à CMV et doit être déterminée au cas par cas.

    Dose pédiatrique (mg) = 3 x SC x CrCLS (voir ci-dessous la formule de Mosteller pour le calcul de la SC et la formule de Schwartz pour le calcul de la clairance de la créatinine).

    Si la clairance de la créatinine calculée par la formule de Schwartz excède 150 ml/min/1,73 m2, une valeur maximale de 150 ml/min/1,73 m2 doit être utilisée dans l’équation :

    SC Mosteller (m2) =

    Clairance de la créatinine de Schwartz (ml/mn/1,73 m²) =

    k ×Taille (cm)

    Créatinine sérique (mg/dl)

    où k = 0,33 pour les patients < 1 an dont le poids de naissance est bas, 0,45 pour les patients < 2 ans, 0,55 pour les garçons âgés de 2 à < 13 ans et pour les filles âgées de 2 à 16 ans, et 0,7 pour les garçons âgés de 13 à 16 ans. Se reporter au dosage pour les adultes pour les patients âgés de plus de 16 ans.

    Les valeurs de k fournies sont basées sur la méthode de Jaffé pour mesurer la créatinine sérique et peuvent nécessiter une correction lorsque les méthodes enzymatiques sont utilisées.

    Il est recommandé de surveiller régulièrement le taux de créatinine sérique, ainsi que les changements dans la taille et le poids et, au besoin, d’adapter la dose.

    Instructions posologiques particulières

    Insuffisance rénale

    Les patients pédiatriques de la naissance à 16 ans avec une insuffisance rénale recevant une dose prophylactique de ganciclovir calculée à l’aide de l’algorithme de dosage de 3 x SC x CrCLS n’ont pas besoin d’une modification supplémentaire de la dose car celle-ci est déjà ajustée en fonction de la clairance de la créatinine.

    Chez les patients insuffisants rénaux âgés de 12 ans et plus traités sur la base d’un poids corporel en mg/kg pour un traitement pré-emptif et un traitement contre les infections à CMV, la dose en mg/kg de ganciclovir doit être modifiée selon la clairance de la créatinine comme indiqué dans le tableau ci-dessous (voir les rubriques 4.4 et 5.2).

    Modifications posologiques chez les patients insuffisants rénaux recevant des doses en mg/kg :

    ClCr

    Dose d’induction

    Dose d’entretien

    >70 mL/min

    5,0 mg/kg toutes les 12h

    5,0 mg/kg/jour

    50-69 mL/min

    2,5 mg/kg toutes les 12h

    2,5 mg/kg/jour

    25-49 mL/min

    2,5 mg/kg/jour

    1,25 mg/kg/jour

    10-24 mL/min

    1,25 mg/kg/jour

    0,625 mg/kg/jour

    <10 mL/min

    1,25 mg/kg 3x/sem après l’hémodialyse

    0,625 mg/kg 3x/sem après l’hémodialyse

    Une estimation de la clairance de la créatinine peut être calculée à partir de la créatininémie en utilisant la formule suivante :

    Pour un homme :

    (140 – âge [années]) x (poids corporel [kg])

    72 x (0,011 x créatininémie [micromole/l])

    Pour une femme : 0,85 x valeur pour un homme

    La créatininémie ou la clairance estimée de la créatinine doit être surveillée car des modifications de posologie sont recommandées chez les patients insuffisants rénaux.

    Insuffisance hépatique

    La sécurité et l’efficacité de CYMEVAN n’ont pas été étudiées chez l’insuffisant hépatique (voir rubrique 5.2).

    Leucopénie, neutropénie, anémie, thrombopénie ou pancytopénie sévère

    Voir rubrique 4.4 avant l’initiation du traitement.

    Si la numération sanguine diminue significativement au cours du traitement par ganciclovir, un traitement par facteurs de croissance hématopoïétique et/ou l’arrêt de l’administration du ganciclovir doivent être envisagés (voir les rubriques 4.4 et 4.8).

    Patients âgés

    Aucune étude de l’efficacité ou de la sécurité d’emploi du ganciclovir chez les patients âgés n’a été menée. Étant donné que la fonction rénale diminue avec l’âge, le ganciclovir doit être administré aux patients âgés avec une attention particulière sur l’état de leur fonction rénale (voir rubrique 5.2.).

    Mode d’administration

    Attention :

    Le ganciclovir doit être administré par perfusion intraveineuse d’une heure à une concentration ne dépassant pas 10 mg/mL. Ne pas administrer par injection intraveineuse rapide ou en bolus, car les concentrations plasmatiques excessives qui en résulteraient peuvent augmenter la toxicité du ganciclovir.

    Ne pas administrer par injection intramusculaire ou sous-cutanée, car cela peut provoquer une irritation tissulaire sévère due au pH élevé (~11) de la solution de ganciclovir (voir rubrique 4.8).

    Ne pas dépasser la posologie, la fréquence et la vitesse de perfusion recommandées.

    CYMEVAN est une poudre pour solution à diluer pour perfusion. Après reconstitution, CYMEVAN est une solution incolore à légèrement jaunâtre pratiquement dépourvue de particules visibles.

    La perfusion doit être administrée dans une veine dont le débit sanguin est adéquat, de préférence au moyen d’une canule en plastique.

    Pour les instructions concernant la reconstitution du médicament avant administration, voir rubrique 6.6.

    Précautions à prendre avant la manipulation ou l’administration du médicament :

    Le ganciclovir étant considéré comme potentiellement tératogène et cancérogène chez l’homme, des précautions doivent être prises lors de sa manipulation (voir rubrique 6.6).

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité à la substance active, au valganciclovir ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    · Allaitement (voir rubrique 4.6).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Hypersensibilité croisée

    En raison de la similarité de la structure chimique du ganciclovir et de celle de l’aciclovir et du penciclovir, une réaction d’hypersensibilité croisée entre ces médicaments est possible. CYMEVAN doit donc être prescrit avec prudence chez les patients présentant une hypersensibilité connue à l’aciclovir ou au penciclovir (ou à leurs prodrogues respectives le valaciclovir ou le famciclovir).

    Mutagenèse, tératogenèse, cancérogenèse, fertilité et contraception

    Avant l’instauration du traitement par ganciclovir, les patients doivent être avertis des risques potentiels pour le fœtus. Dans les études chez l’animal, le ganciclovir s’est révélé mutagène, tératogène, cancérogène et a altéré la fertilité. D’après des études cliniques et non cliniques, il est probable que le ganciclovir induise une inhibition temporaire ou permanente de la spermatogenèse (voir les rubriques 4.6, 4.8 et 5.3).

    Le ganciclovir doit donc être considéré comme potentiellement tératogène et cancérogène chez l’Homme, avec un risque d’induire des malformations congénitales et des cancers. Les femmes en âge de procréer doivent être informées de la nécessité d’utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement et pendant au moins 30 jours après le traitement. Il faut conseiller aux hommes d’utiliser une méthode de contraception mécanique pendant le traitement et pendant au moins 90 jours après le traitement, sauf s’il est certain que la partenaire n’est pas exposée à un risque de grossesse (voir les rubriques 4.6, 4.8 et 5.3).

    Ganciclovir doit être utilisé avec une extrême prudence, en particulier chez l’enfant en raison du risque potentiel d’effets cancérogènes à long terme et de toxicité sur la reproduction. Dans tous les cas, les bénéfices du traitement doivent être soigneusement évalués et doivent nettement justifier les risques encourus (voir rubrique 4.2). Se référer aux recommandations thérapeutiques.

    Myélosuppression

    CYMEVAN doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une cytopénie préexistante ou des antécédents de cytopénie d’origine médicamenteuse, ainsi que chez les patients recevant une radiothérapie.

    Des cas sévères de leucopénie, de neutropénie, d’anémie, de thrombopénie, de pancytopénie et d’insuffisance médullaire ont été observés chez des patients traités par ganciclovir. Le traitement ne doit pas être instauré si la numération des polynucléaires neutrophiles est inférieure à 500 cellules/µl ou si la numération plaquettaire est inférieure à 25 000 cellules/µl ou si l’hémoglobinémie est inférieure à 8 g/dl (voir les rubriques 4.2 et 4.8).

    Il est recommandé de surveiller la numération-formule sanguine complète, avec numération plaquettaire, durant le traitement. Une surveillance hématologique plus étroite peut être nécessaire chez les patients insuffisants rénaux et chez les nouveau-nés et les nourrissons (voir rubrique 4.8). Durant les 14 premiers jours d’administration, il est recommandé de surveiller la numération des leucocytes (de préférence avec la formule leucocytaire) tous les deux jours ; cette surveillance doit être quotidienne chez les patients dont la numération des polynucléaires neutrophiles est initialement basse (< 1 000 polynucléaires neutrophiles/µl), chez ceux ayant présentés une leucopénie au cours d’un traitement précédent par une autre substance myélotoxique et chez les patients insuffisants rénaux.

    Chez les patients présentant une leucopénie, une neutropénie, une anémie et/ou une thrombopénie sévère, il est recommandé d’envisager un traitement par facteurs de croissance hématopoïétiques et/ou l’interruption du traitement par ganciclovir (voir les rubriques 4.2 et 4.8).

    Insuffisance rénale

    Les patients présentant une insuffisance rénale sont exposés à un risque accru de toxicité (particulièrement hématologique). La dose doit être réduite (voir les rubriques 4.2 et 5.2).

    Utilisation avec d’autres médicaments

    Des crises d’épilepsie ont été rapportées chez des patients traités par imipénème-cilastatine et ganciclovir. Le ganciclovir ne doit pas être utilisé en même temps que l’imipénème-cilastatine sauf si les bénéfices attendus justifient les risques encourus (voir rubrique 4.5).

    Les patients traités par le ganciclovir et la didanosine, des médicaments dont l’effet myélosuppresseur est connu ou des médicaments affectant la fonction rénale doivent être étroitement surveillés à la recherche de signes de toxicité additive (voir rubrique 4.5).

    Excipients

    Ce médicament contient 43 mg de sodium par flacon de 500 mg, ce qui équivaut à 2 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Interactions pharmacocinétiques

    Probénécide

    L’administration de probénécide avec du ganciclovir par voie orale a entrainé une diminution statistiquement significative de la clairance rénale du ganciclovir et en une augmentation cliniquement significative de l’exposition. Un tel effet est également attendu durant l’administration concomitante de ganciclovir intraveineux et de probénécide. Les patients traités par probénécide et CYMEVAN doivent donc être étroitement surveillés à la recherche de signes de toxicité du ganciclovir.

    Didanosine

    Les concentrations plasmatiques de didanosine ont systématiquement augmenté en cas d’administration concomitante de ganciclovir. À des doses intraveineuses de 5 et 10 mg/kg/jour, une augmentation de l’ASC de la didanosine allant de 38 % à 67 % a été observée. Aucun effet cliniquement significatif sur les concentrations du ganciclovir n’a été constaté. Les patients doivent être étroitement surveillés en ce qui concerne la toxicité de la didanosine (voir rubrique 4.4).

    Autres antirétroviraux

    Les isoenzymes du cytochrome P450 ne jouent aucun rôle dans la pharmacocinétique du ganciclovir. Des interactions pharmacocinétiques avec les inhibiteurs de protéases et les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse ne sont donc pas attendues.

    Interactions pharmacodynamiques

    Imipénème-cilastatine

    Des crises d’épilepsie ont été rapportées chez des patients recevant du ganciclovir et de l’imipénème-cilastatine de façon concomitante. Ces médicaments ne doivent pas être administrés de façon concomitante sauf si les bénéfices attendus justifient les risques encourus (voir rubrique 4.4).

    Zidovudine

    La zidovudine et le ganciclovir ont tous les deux la capacité d’induire une neutropénie et une anémie. Une interaction pharmacodynamique peut survenir durant l’administration concomitante de ces médicaments. Certains patients ne pourront pas tolérer une thérapie concomitante aux posologies maximum autorisées (voir rubrique 4.4).

    Autres interactions médicamenteuses potentielles

    La toxicité peut être augmentée si le ganciclovir est administré de façon concomitante avec d’autres médicaments dont l’effet myélosuppresseur est connu ou qui sont associés à une altération de la fonction rénale. Cela incluent les agents antiinfectieux (tels que dapsone, pentamidine, flucytosine, amphotéricine B, thriméthoprime/sulfaméthoxazole), les immunosuppresseurs (dont ciclosporine, tacrolimus, mycophénolate mofétil), les agents antinéoplasiques (dont vincristine, vinblastine, doxorubicine, et hydroxyurée), ainsi qu’avec les analogues nucléosidiques (dont zidovudine, stavudine et didanosine) et les analogues nucléotidiques (dont ténofovir et adéfovir). Ces médicaments ne doivent donc être administrés de façon concomitante avec le ganciclovir que si les bénéfices attendus justifient les risques encourus (voir rubrique 4.4).

    Population pédiatrique

    Les études d’interaction n’ont été réalisées que chez l’adulte.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Fertilité

    Une étude clinique de faible envergure chez des patients transplantés rénaux recevant Valcyte dans le cadre d’une prophylaxie des infections à CMV jusqu’à 200 jours a démontré un impact du valganciclovir / ganciclovir sur la spermatogenèse avec une diminution de la densité et de la motilité des spermatozoïdes mesurés à la fin du traitement. Cet effet semble être réversible, et environ 6 mois après l’arrêt du Valcyte, la densité moyenne et la motilité des spermatozoïdes retrouvent des niveaux comparables à ceux observés chez les témoins non traités.

    Lors d’études pratiquées chez l’animal, le ganciclovir a altéré la fertilité chez les souris mâles et femelles et il a été montré qu’il inhibait la spermatogenèse et induisait une atrophie testiculaire chez la souris, le rat et le chien à des doses considérées comme cliniquement appropriées.

    Sur la base d’études cliniques et non cliniques, il est probable que le ganciclovir puisse inhiber la spermatogenèse humaine de façon temporaire ou permanente (voir rubriques 4.4 et 5.3).

    Grossesse

    La sécurité d’emploi du ganciclovir chez la femme enceinte n’a pas été établie. Cependant, le ganciclovir diffuse facilement à travers le placenta humain. Lors des études chez l’animal, le ganciclovir a été associé à une toxicité pour la reproduction et à une tératogénicité (voir les rubriques 4.4 et 5.3). Le ganciclovir ne doit donc pas être administré pendant la grossesse, sauf si les bénéfices attendus pour la mère justifient les risques tératogènes potentiels pour le fœtus.

    Contraception chez les hommes et les femmes

    En raison du potentiel de toxicité pour la reproduction et de tératogénicité, les femmes susceptibles de procréer doivent être informées de la nécessité d’utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement par ganciclovir et pendant au moins 30 jours après le traitement. Les patients de sexe masculin doivent être informés de la nécessité d’utiliser une méthode de contraception mécanique pendant le traitement par ganciclovir et pendant au moins 90 jours après le traitement, sauf s’il est certain que la partenaire n’est pas exposée à un risque de grossesse (voir les rubriques 4.4 et 5.3).

    Allaitement

    On ne sait pas si le ganciclovir est excrété dans le lait maternel, mais la possibilité de son passage dans le lait provoquant des effets indésirables graves chez le nourrisson allaité ne peut être exclue. Des données chez l’animal indiquent que le ganciclovir est excrété dans le lait de rates allaitantes. L’allaitement doit donc être interrompu durant le traitement par ganciclovir (voir rubrique 4.3).

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Ganciclovir peut avoir une influence importante sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines (voir rubrique 4.8).

    4.8. Effets indésirables  

    Résumé du profil de tolérance

    Le valganciclovir est une prodrogue du ganciclovir, les effets indésirables associés au valganciclovir peuvent être attendus avec le ganciclovir. Le ganciclovir oral n’est plus disponible, mais les effets indésirables rapportés lors de son utilisation peuvent être également attendus chez les patients recevant le ganciclovir intraveineux. Les effets indésirables rapportés avec le ganciclovir intraveineux ou oral ou avec le valganciclovir sont donc inclus dans le tableau des effets indésirables.

    Chez les patients traités par le ganciclovir/valganciclovir, les effets indésirables les plus graves et les plus fréquents sont hématologiques, notamment neutropénie, anémie et thrombopénie (voir rubrique 4.4). D’autres effets indésirables sont présentés dans le tableau ci-dessous.

    Les fréquences présentées dans le tableau des effets indésirables proviennent d’une population de patients infectés par le VIH (n=1704) recevant un traitement d’entretien par du ganciclovir ou du valganciclovir. A l’exception de l’agranulocytose, la granulocytopénie et la réaction anaphylactique, dont les fréquences sont tirées de l’expérience post-AMM. Les effets indésirables sont présentés par MedDRA systeme organ classe (SOC). Les catégories de fréquences sont définies en utilisant la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1 /100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1 /1000 à < 1 /100), rare (≥ 1/10000 à < 1/1000), très rare (< 1/10000).

    Le profil de sécurité du ganciclovir/valganciclovir est cohérent entre les populations de patients infectés par le VIH et les patients transplantés à l’exception du décollement de la rétine qui a uniquement été rapporté chez les patients VIH avec une rétinite à CMV. Cependant, il y a des différences dans la fréquence de certaines réactions. Le ganciclovir intraveineux est associé à un risque plus faible de diarrhée comparé au valganciclovir oral. La fièvre, les infections à candida, la dépression, les neutropénies sévères (NAN <500/µL) et les réactions cutanées sont plus fréquemment rapportées chez les patients infectés par le VIH. Des dysfonctionnements rénaux et hépatiques sont rapportés plus fréquemment chez les receveurs de greffe d’organe.

    Tableau des effets indésirables

    Effets indésirables

    (MedDRA)

    Systeme Organ Classe

    Catégorie de fréquence

    Infections et infestations :

    Infections à candida, y compris candidoses buccales

    Très fréquent

    Infection des voies respiratoires supérieures

    Septicémie

    Fréquent

    Grippe

    Infection des voies urinaires

    Cellulite

    Affections hématologiques et du système lymphatique :

    Neutropénie

    Très fréquent

    Anémie

    Thrombocytopénie

    Fréquent

    Leucopénie

    Pancytopénie

    Insuffisance médullaire

    Peu fréquent

    Anémie aplasique

    Rare

    Agranulocytose *

    Granulocytopénie*

    Affections du système immunitaire :

    Hypersensibilité

    Fréquent

    Réaction anaphylactique *

    Rare

    Troubles du métabolisme et de la nutrition :

    Diminution de l’appétit

    Très fréquent

    Diminution du poids

    Fréquent

    Affections psychiatriques :

    Dépression

    Fréquent

    État confusionnel

    Anxiété

    Agitation

    Peu fréquent

    Troubles psychotiques

    Troubles de la pensée

    Hallucinations

    Affections du système nerveux :

    Céphalées

    Très fréquent

    Insomnie

    Fréquent

    Neuropathie périphérique

    Sensations vertigineuses

    Paresthésies

    Hypoesthésie

    Crises d’épilepsie

    Dysgueusie (perturbation du goût)

    Tremblements

    Peu fréquent

    Affections oculaires :

    Altération de la vision

    Fréquent

    Décollement de la rétine

    Corps flottants du vitré

    Douleur oculaire

    Conjonctivite

    Œdème maculaire

    Affections de l’oreille et du labyrinthe :

    Douleur auriculaire

    Fréquent

    Surdité

    Peu fréquent

    Affections cardiaques :

    Arythmie ou troubles du rythme cardiaque

    Peu fréquent

    Affections vasculaires:

    Hypotension

    Fréquent

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :

    Toux

    Très fréquent

    Dyspnée

    Affections gastro-intestinales :

    Diarrhée

    Très fréquent

    Nausées

    Vomissements

    Douleurs abdominales

    Dyspepsie

    Fréquent

    Flatulences

    Douleurs abdominales hautes

    Constipation

    Ulcération buccale

    Dysphagie

    Distension abdominale

    Pancréatite

    Affections hépatobiliaires :

    Augmentation de la phosphatase alcaline sérique

    Fréquent

    Anomalie de la fonction hépatique

    Augmentation de l’aspartate aminotransférase

    Augmentation de l’alanine aminotransférase

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :

    Dermatite

    Très fréquent

    Sueurs nocturnes

    Fréquent

    Prurit

    Rash

    Alopécie

    Peau sèche

    Peu fréquent

    Urticaire

    Affections musculo-squelettiques et systémiques :

    Dorsalgies

    Fréquent

    Myalgies

    Arthralgies

    Spasmes musculaires

    Affections du rein et des voies urinaires :

    Altération de la fonction rénale

    Fréquent

    Diminution de la clairance de la créatinine

    Augmentation de la créatininémie

    Insuffisance rénale

    Peu fréquent

    Hématurie

    Affections des organes de reproduction et du sein :

    Infertilité masculine

    Peu fréquent

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration :

    Pyrexie

    Très fréquent

    Fatigue

    Réaction au site d’injection

    Fréquent

    Douleur

    Frissons

    Malaise

    Asthénie

    Douleur thoracique

    Peu fréquent

    * Les fréquences de ces effets indésirables sont tirées de données post-AMM. Toutes les autres catégories de fréquence sont basées sur les fréquences rapportées au cours des essais cliniques.

    Description de certains effets indésirables

    Neutropénie

    Le risque de neutropénie ne peut être anticipé sur la base du nombre de polynucléaires neutrophiles avant traitement. La neutropénie apparaît habituellement durant la première ou la deuxième semaine du traitement d’induction et à la suite de l’administration d’une dose cumulée ≤ 200 mg/kg. La numération des polynucléaires neutrophiles se normalise habituellement en 2 à 5 jours après l’arrêt du médicament ou une réduction de sa dose (voir rubrique 4.4).

    Neutropénie sévère

    Des cas de neutropénie sévère sont plus fréquemment rapportés chez les patients VIH (14%) recevant un traitement de maintenance par valganciclovir ou par ganciclovir par voie orale ou par voie intraveineuse (n=1704) que chez les patients ayant reçu une greffe d’organe sous traitement par valganciclovir ou ganciclovir par voie orale. Chez les patients recevant du valganciclovir ou du ganciclovir oral jusqu’au 100ème jour après la transplantation, l’incidence d’une neutropénie sévère était respectivement de 5% et 3%, alors que chez les patients recevant du valganciclovir jusqu’au 200ème jour après la transplantation, l’incidence de neutropénie sévère était de 10%.

    Thrombopénie

    Le risque de survenue d’une thrombopénie est plus élevé chez les patients dont la numération plaquettaire est initialement basse (< 100 000/µl). Les patients présentant une immunosuppression iatrogène due à un traitement par des médicaments immunosuppresseurs sont exposés à un risque plus élevé de thrombopénie que les patients atteints du sida (voir rubrique 4.4). Une thrombopénie sévère peut être associée à une hémorragie pouvant engager le pronostic vital.

    Crises d’épilepsie

    Des crises d’épilepsie ont été rapportées chez des patients traités par imipénème-cilastatine et ganciclovir (voir les rubriques 4.4 et 4.5).

    Décollement de la rétine

    Cet effet indésirable a uniquement été rapporté dans des études chez des patients porteurs du VIH et traités par CYMEVAN pour une rétinite à CMV.

    Réactions au site d’injection

    Des réactions au site d’injection surviennent fréquemment chez les patients traités par ganciclovir. CYMEVAN doit être administré comme indiqué dans la rubrique 4.2 afin de réduire le risque d’irritation tissulaire locale.

    Population pédiatrique

    Aucune étude sur la sécurité du ganciclovir n’a été menée chez des enfants ≤ 12 ans mais, sur la base de l’expérience acquise avec le valganciclovir, une prodrogue du ganciclovir, le profil global de sécurité d’emploi du médicament actif est similaire chez les enfants et les adultes. La neutropénie est plus fréquente chez les patients pédiatriques, mais aucune corrélation n’a été constatée entre la neutropénie et des effets indésirables infectieux dans la population pédiatrique. Un risque accru de cytopénies chez les nouveau-nés et les nourrissons nécessite de surveiller étroitement la numération sanguine dans ces groupes d’âges (voir rubrique 4.4).

    Seules des données limitées sont disponibles chez les nouveau-nés ou les nourrissons infectés par le VIH/atteints de sida ou présentant une infection congénitale à CMV traités par valganciclovir ou ganciclovir, cependant le profil de sécurité d’emploi semble être conforme au profil de sécurité d’emploi connu du valganciclovir/ganciclovir.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes

    Des cas de surdosages en ganciclovir IV, dont certains d’issue fatale, ont été rapportés lors des essais cliniques et après la mise sur le marché. La majorité de ces cas n’a été associé à aucun effet indésirable, ou a été associé à un ou plusieurs des effets indésirables suivants :

    · Toxicité hématologique : dépression médullaire, dont pancytopénie, insuffisance médullaire, leucopénie, neutropénie, granulopénie

    · Hépatotoxicité : hépatite, troubles de la fonction hépatique

    · Toxicité rénale : aggravation d’une hématurie chez un patient présentant une insuffisance rénale préexistante, atteinte rénale aiguë, une créatininémie élevée.

    · Toxicité gastro-intestinale : douleurs abdominales, diarrhée, vomissements

    · Neurotoxicité : tremblements généralisés, crises d’épilepsie

    Prise en charge

    Ganciclovir est éliminé par hémodialyse ; l’hémodialyse peut donc être bénéfique en réduisant l’exposition à la substance active chez les patients étant en surdosage de ganciclovir (voir rubrique 5.2).

    Informations complémentaires sur des populations particulières

    Insuffisance rénale : un surdosage en ganciclovir pourrait entraîner une augmentation de la toxicité rénale chez les patients insuffisants rénaux (voir rubrique 4.4).

    Population pédiatrique

    Aucune information spécifique n’est disponible.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : antiviraux à usage systémique, antiviraux à action directe, nucléosides et nucléotides sauf inhibiteurs de la transcriptase inverse, code ATC : J05AB06.

    Mécanisme d’action

    Le ganciclovir est un analogue synthétique de la 2’-désoxyguanosine, qui inhibe la réplication des herpès virus tant in vitro qu’in vivo. Les virus humains sensibles incluent le cytomégalovirus humain (HMCV), les virus herpes-simplex 1 et 2 (HSV-1 et HSV-2), les herpès virus humains 6, 7 et 8 (HHV 6, HHV 7, HHV-8), le virus d’Epstein-Barr (EBV), le virus varicelle-zona (VZV) et le virus de l’hépatite B. Les études cliniques ont été limitées à l’évaluation de l’efficacité chez des patients atteints d’une infection à CMV.

    Dans les cellules infectées par le CMV, le ganciclovir est initialement phosphorylé en ganciclovir monophosphate par la protéine kinase virale UL97. Une phosphorylation ultérieure sous l’effet de plusieurs kinases cellulaires produit du ganciclovir triphosphate, qui subit ensuite un métabolisme intracellulaire lent. Ce mécanisme a été mis en évidence dans des cellules infectées par HSV et HCVM, avec des demi-vies respectives de 18 et 6-24 heures après l’élimination du ganciclovir extracellulaire. Comme la phosphorylation est largement dépendante de la kinase virale, la phosphorylation du ganciclovir se produit préférentiellement dans les cellules infectées par le virus.

    L’activité virostatique du ganciclovir résulte de l’inhibition de la synthèse de l’ADN viral par (1) inhibition compétitive de l’incorporation du désoxyguanosine-triphosphate dans l’ADN par l’ADN polymérase et (2) incorporation de ganciclovir triphosphate dans l’ADN viral provoquant l’arrêt de l’élongation de l’ADN viral ou la limitant très fortement.

    Activité antivirale

    L’activité antivirale in vitro, mesurée par la CI50 du ganciclovir vis-à-vis du CMV, est comprise entre 0,08 µM (0,02 µg/ml) et 14 µM (3,57 µg/ml).

    Efficacité et sécurité clinique

    Résistance virale

    La possibilité d’une résistance virale doit être envisagée chez les patients dont la réponse clinique est médiocre de façon répétée, ou chez qui l’excrétion virale persiste durant le traitement.

    Une résistance virale au ganciclovir peut survenir par sélection de mutations au niveau du gène de la kinase virale (UL97) responsable de la monophosphorylation du ganciclovir et/ou du gène de la polymérase virale (UL54). Les virus contenant des mutations au niveau du gène d’UL97 sont résistants au ganciclovir seul, tandis que les virus contenant des mutations au niveau du gène UL54 sont résistants au ganciclovir, mais peuvent présenter une résistance croisée à d’autres antiviraux qui ciblent également la polymérase virale.

    Population pédiatrique

    Lors d’une étude prospective, 36 enfants et adolescents sévèrement immunodéprimés âgés de 6 mois à 16 ans infectés par le VIH et le CMV ont été traités par ganciclovir intraveineux à la dose de 5 mg/kg/jour pendant deux jours puis par ganciclovir par voie orale pendant une durée médiane de 32 semaines. Le ganciclovir a été efficace, avec un profil de toxicité similaire à celui observé chez les patients adultes. Le ganciclovir a été associé à une diminution de la détection du CMV par culture ou réaction en chaîne par polymérase (PCR). Une neutropénie a été le seul événement indésirable lié au traitement observé durant l’étude et, bien que l’arrêt du traitement n’ait été nécessaire dans aucun cas, un facteur de croissance granulocytaire (G-CSF) a dû être administré à 4 patients afin de maintenir la numération des polynucléaires neutrophiles au-dessus de 400 cellules/mm3.

    Dans une étude rétrospective, 122 patients âgés de 16 jours à 18 ans (âge médian de 2,5 ans) ayant reçu une transplantation hépatique ont été traités pendant au moins 14 jours par 5 mg/kg de ganciclovir intraveineux deux fois par jour, puis une surveillance préventive de l’infection à CMV a été effectuée par PCR. Le risque d’infection à CMV était jugé élevé chez 43 patients et habituel chez 79. Une infection asymptomatique à CMV a été détectée par PCR chez 34,4 % des patients, et a été plus fréquente chez les receveurs à risque élevé que chez les receveurs à risque habituel (58,1 % vs 21,8 %, p = 0,0001). Une infection symptomatique à CMV est apparue chez 12 patients (9,8 % ; 8 à risque élevé, 4 à risque habituel, p=0,03). Un rejet aigu est apparu chez trois sujets dans les 6 mois suivant la détection du CMV, mais la détection du CMV a été précédée d’un rejet chez 13 patients. Aucun décès secondaire à l’infection à CMV n’est survenu. Au total, 38,5 % des patients n’ont reçu aucun médicament antiviral en dehors de leur prophylaxie postopératoire initiale.

    Une analyse rétrospective a comparé la sécurité et l’efficacité du ganciclovir à celles du valganciclovir chez 92 patients âgés de 7 mois à 18 ans (âge médian : 9 ans) ayant reçu une greffe du rein et/ou du foie. Tous ces patients ont reçu un traitement par ganciclovir intraveineux 5 mg/kg deux fois par jour pendant 2 semaines à la suite de la greffe. Les patients traités avant 2004 ont reçu ensuite du ganciclovir par voie orale à raison de 30 mg/kg/dose jusqu’à 1 g/ trois fois par jour (n=41), tandis que ceux traités après 2004 ont reçu jusqu’à 900 mg de valganciclovir une fois par jour (n=51). L’incidence globale de l’infection à CMV a été de 16 % (15/92 patients). Le délai de survenue d’une infection à CMV a été similaire entre les deux groupes.

    Lors d’une étude randomisée et contrôlée, 100 nouveau-nés (âge ≤ 1 mois) présentant une infection congénitale symptomatique à CMV avec atteinte du SNC ont été traités pendant 6 semaines par 6 mg/kg de ganciclovir intraveineux toutes les 12 heures ou n’ont reçu aucun traitement. Sur les 100 patients inclus, 42 répondaient à tous les critères de l’étude et ont fait l’objet d’évaluations audiométriques à l’entrée dans l’étude et à 6 mois de suivi. Parmi ces patients, 25 ont reçu du ganciclovir et 17 n’ont reçu aucun traitement. L’audition s’est améliorée ou est demeurée normale à 6 mois par rapport à l’entrée dans l’étude chez 21 des 25 patients du groupe ganciclovir comparativement à 10 des 17 patients témoins (respectivement 84 % et 59 % ; p = 0,06). Aucun des patients du groupe ganciclovir n’a présenté une dégradation de l’audition à 6 mois par rapport à l’entrée dans l’étude, comparativement à 7 patients témoins (p<0,01). Un an après l’entrée dans l’étude, l’audition s’était dégradée chez 5/24 patients du groupe ganciclovir et 13/19 patients témoins (p<0,01). Au cours de l’étude, 29/46 patients du groupe ganciclovir ont présenté une neutropénie, comparativement à 9/43 patients témoins (p<0,1). Neuf patients sont décédés au cours de l’étude, 3 du groupe ganciclovir et 6 du groupe témoin. Aucun décès n’a été lié au médicament de l’étude.

    Lors d’une étude randomisée et contrôlée de phase III, 100 nouveau-nés (âgés de 3 à 33 jours ; âge médian : 12 jours) présentant une infection congénitale symptomatique sévère à CMV avec atteinte du SNC ont été traités par 6 mg/kg de ganciclovir intraveineux deux fois par jour pendant 6 semaines (n=48) ou n’ont reçu aucun traitement antiviral (n=52). L’évolution neurodéveloppementale à 6 et 12 mois a été meilleure chez les nourrissons qui avaient été traités par ganciclovir comparé à ceux qui n’avaient pas reçu de traitement antiviral. Bien que les retards aient été moindres et l’évolution neurologique ait été plus normale chez les nourrissons ayant reçu le ganciclovir, la plupart d’entre eux se situaient encore en deçà d’un développement considéré comme normal aux âges de 6 semaines, 6 mois ou 12 mois. La sécurité n’a pas été évaluée dans cette étude.

    Une étude rétrospective a évalué l’effet d’un traitement antiviral sur la perte d’audition d’apparition tardive chez de jeunes enfants ayant présenté une infection congénitale à CMV (âge de 4 à 34 mois ; âge moyen 10,3 ± 7,8 mois ; âge médian 8 mois). Cette étude a porté sur 21 jeunes enfants dont l’audition était normale à la naissance, puis s’est dégradée tardivement. Le traitement antiviral a été l’un des suivants :

    · ganciclovir intraveineux 5 mg/kg par jour pendant 6 semaines, suivi d’un traitement par valganciclovir oral 17 mg/kg deux fois par jour pendant 6 semaines puis une fois par jour jusqu’à l’âge d’un an, ou

    · valganciclovir oral 17 mg/kg deux fois par jour pendant 12 semaines puis une fois par jour pendant 9 mois.

    Aucun des enfants n’a nécessité un implant cochléaire, et la perte d’audition s’est améliorée pour 83 % des oreilles affectées par une perte d’audition à l’entrée dans l’étude. La survenue d’une neutropénie a été le seul effet indésirable rapporté et l’arrêt du traitement n’a été nécessaire chez aucun patient.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    L’exposition systémique (ASC0-∞) rapportée après administration d’une dose unique de 5 mg/kg de ganciclovir par perfusion intraveineuse d’une heure chez des patients adultes transplantés hépatiques était en moyenne de 50,6 µg.h/ml (CV de 40 %). Chez cette population de patients, la concentration plasmatique maximale (Cmax) était en moyenne de 12,2 µg/ml (CV de 24 %).

    Distribution

    Le volume de distribution du ganciclovir administré par voie intraveineuse est corrélé au poids corporel. Le volume de distribution à l’état d’équilibre était compris entre 0,54 et 0,87 l/kg. La liaison aux protéines plasmatiques était de 1 à 2 % pour des concentrations de ganciclovir de 0,5 et 51 µg/ml. Le ganciclovir pénètre dans le liquide céphalorachidien, dans lequel les concentrations observées étaient de 24 à 67 % des concentrations plasmatiques.

    Biotransformation

    Le ganciclovir est peu métabolisé.

    Élimination

    Le ganciclovir est principalement éliminé par excrétion rénale par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire active de ganciclovir sous forme inchangée. Chez les patients dont la fonction rénale est normale, plus de 90 % de la dose de ganciclovir administrée par voie intraveineuse est retrouvée sous forme inchangée dans l’urine au cours des 24 heures suivant l’administration.

    La clairance systémique moyenne a été de 2,64 ± 0,38 ml/min/kg (N = 15) à 4,52 ± 2,79 ml/min/kg (N = 6) et la clairance rénale de 2,57 ± 0,69 ml/min/kg (N = 15) à 3,48 ± 0,68 ml/min/kg (N = 20), correspondant à 90 % à 101 % du ganciclovir administré. La demi-vie a été de 2,73 ± 1,29 (N = 6) à 3,98 ± 1,78 heures (N = 8) chez des sujets sans altération de la fonction rénale.

    Linéarité/non-linéarité

    Les paramètres pharmacocinétiques du ganciclovir intraveineux sont linéaires de 1,6 à 5,0 mg/kg.

    Patients insuffisants rénaux

    La clairance corporelle totale du ganciclovir est linéairement corrélée à la clairance de la créatinine. La clairance systémique moyenne a été de 2,1, 1 et 0,3 ml/min/kg chez des patients présentant une insuffisance rénale légère, modérée ou sévère. La demi-vie d’élimination est plus longue chez les patients insuffisants rénaux. Chez les patients insuffisants rénaux sévères, la demi-vie d’élimination était multipliée par 10 (voir rubrique 4.2 pour les modifications de la dose nécessaires chez les patients insuffisants rénaux).

    Patients insuffisants rénaux sous hémodialyse

    La concentration plasmatique du ganciclovir a diminué d’environ 50 % après une administration intraveineuse durant une séance d’hémodialyse de 4 heures.

    Durant une hémodialyse intermittente, la clairance estimée du ganciclovir a été de 42 à 92 ml/min, résultant en une demi-vie intra-dialyse de 3,3 à 4,5 heures. La fraction de ganciclovir éliminée durant une seule séance de dialyse a varié de 50 % à 63 %. Les estimations de l’élimination du ganciclovir pour une dialyse continue ont été plus basses (4,0-29,6 ml/min), mais ont indiqué une élimination plus élevée du ganciclovir pendant un intervalle de dose.

    Patients insuffisants hépatiques

    La sécurité et l’efficacité du CYMEVAN n’ont pas été étudiées chez les patients insuffisants hépatiques. L’insuffisance hépatique ne devrait pas affecter la pharmacocinétique du ganciclovir puisqu’il est excrété au niveau rénal et, par conséquent, aucune recommandation particulière de posologie n’est donnée (voir rubrique 4.2).

    Population pédiatrique

    Les propriétés pharmacocinétiques du ganciclovir par voie IV administré à une dose de 200mg/m2 ont été étudiées dans deux études chez des patients pédiatriques transplantés hépatiques (n = 18) et rénaux (n = 25) âgés de 3 mois à 16 ans et évaluées à l’aide d’un modèle pharmacocinétique de population. La clairance de la créatinine (CrCL) a été identifiée comme covariable statistiquement significative pour la clairance du ganciclovir et la taille du patient comme covariable statistiquement significative pour la clairance du ganciclovir, le volume de distribution à l’état d’équilibre et le volume de distribution périphérique. Quand la CrCL et la taille sont incluses dans le modèle, les différences apparentes de la pharmacocinétique du ganciclovir entre différents groupes d’âge ont été prises en compte et ni l’âge, ni le sexe, ni le type de greffe d’organe n’étaient une covariable significative dans ces populations. Le tableau 1 indique les paramètres pharmacocinétiques estimés par groupe d’âge.

    Tableau 1 Paramètres pharmacocinétiques médians (min.-max.) après administration par voie IV de ganciclovir basé sur la SC (200mg/m2) chez des patients ayant subi une greffe d’organe solide rénale et hépatique.

    < 6 ans

    6 à < 12 ans

    ≥ 12 à <16 ans

    n = 17

    n = 9

    n = 17

    CL(l/h)

    4,23 (2,11-7,92)

    4,03 (1,88-7,8)

    7,53 (2,89-16,8)

    Vc (l)

    1,83 (0,45-5,05)

    6,48 (3,34-9,95)

    12,1 (3,6-18,4)

    Vp (l)

    5,81 (2,9-11,5)

    16,4 (11,3-20,1)

    27 (10,6-39,3)

    Vss (l)

    8,06 (3,35-16,6)

    22,1 (14,6-30,1)

    37,9 (16,5-57,2)

    AUC0-24h (μg.h/mL)

    24,3 (14,1-38,9)

    40.4 (17,7-48,6)

    37,6 (19,2-80,2)

    Cmax (μg/mL)

    12,1 (9,17-15)

    13,3 (4,73-15)

    12,4 (4,57-30,8)

    De plus, les paramètres pharmacocinétiques du ganciclovir intraveineux d’une dose administrée selon le schéma thérapeutique autorisé chez l’adulte (perfusion IV d’une dose de 5 mg/kg administrée pendant 1 heure) ont été étudiés chez un petit groupe de nourrissons et d’enfants âgés de 9 mois à 12 ans dont la fonction rénale était normale (n=10, âge moyen 3,1 ans). L’exposition mesurée par l’ASC0-∞ à jour 1 (n=10) et ASC0-12 et jour 14 (n=7) a été respectivement de 19,4 ± 7,1 et 24,1 ± 14,6 µg.h/ml avec des valeurs correspondantes de la Cmax de 7,59 ± 3,21 µg/ml (jour 1) et 8,31 ± 4,9 mg/ml (jour 14). Une tendance vers des expositions plus faibles chez des patients pédiatriques plus jeunes a été observée à une posologie basée sur le poids dans cette étude. Chez les patients pédiatriques âgés de 5 ans maximum, les valeurs moyennes de l’ASC0-∞ au Jour 1 (n = 7) et l’ASC0-12h au Jour 14 (n = 4) étaient de 17,7±5,5 et de 17,1±7,5 µg.h/ml.

    Le schéma posologique du ganciclovir par voie IV basé sur la SC et la fonction rénale (3 x SC x CrCLS) dérivé de l’algorithme de dosage pédiatrique du valganciclovir, permet d’obtenir des expositions similaires au ganciclovir dans la population pédiatrique âgée de 0 à 16 ans (voir tableau 2).

    Tableau 2 : Simulation* de l’ASC0-24h du ganciclovir (mg · h/ml) chez les patients pédiatriques traités par une dose (mg) de ganciclovir de 3 x SC x CrCLS administrée par perfusion d’1 heure.

    < 4 mois

    ³ 4 mois à £ 2 ans

    > 2 à < 6 ans

    ³ 6 à < 12 ans

    ³ 12 à £ 16 ans

    Tous les patients

    Nombre de patients (simulation)

    781

    384

    86

    96

    126

    1 473

    Médiane

    55,6

    56,9

    54,4

    51,3

    51,4

    55,4

    Moyenne

    57,1

    58,0

    55,1

    52,6

    51,8

    56,4

    Min

    24,9

    24,3

    16,5

    23,9

    22,6

    16,5

    Max

    124,1

    133,0

    105,7

    115,2

    94,1

    133,0

    Patients
    ASC
    < 40 mg · h/ml

    89
    (11 %)

    38
    (10 %)

    13
    (15 %)

    23
    (24 %)

    28
    (22 %)

    191
    (13 %)

    Patients
    ASC 40
    -60 mg · h/ml

    398
    (51 %)

    195
    (51 %)

    44
    (51 %)

    41
    (43 %)

    63
    (50 %)

    741
    (50 %)

    Patients
    ASC
    > 60 mg · h/ml

    294
    (38 %)

    151
    (39 %)

    29
    (34 %)

    32
    (33 %)

    35
    (28 %)

    541
    (37 %)

    ASC = aire sous la courbe de la concentration plasmatique en fonction du temps ; SC = surface corporelle ; CrCL = clairance de la créatinine ; max = maximum ; min = minimum.

    * Les simulations ont été effectuées à l’aide d’un modèle PK de population pédiatrique validée et de données démographiques issues de patients pédiatriques recevant un traitement par le valganciclovir ou le ganciclovir dans des études cliniques (n=1 473 données enregistrées)

    Patients âgés

    Aucune étude n’a été menée chez des adultes âgés de plus de 65 ans (voir rubrique 4.2).

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Le ganciclovir a été mutagène dans des cellules de lymphome murin et clastogène dans des cellules de mammifères. Ces résultats concordent avec la carcinogénicité observée chez la souris avec le ganciclovir. Le ganciclovir a un potentiel carcinogène.

    Le ganciclovir altère la fertilité et est tératogène chez l’animal. Sur la base des études menées chez l’animal où le ganciclovir a induit une inhibition de la spermatogenèse à des expositions systémiques inférieures aux niveaux thérapeutiques, il est probable que le ganciclovir puisse inhiber la spermatogenèse humaine.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Hydroxyde de sodium (pour ajustement du pH)

    Acide chlorhydrique (pour ajustement du pH)

    6.2. Incompatibilités  

    En l’absence d’étude de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés en rubrique 6.6. Ne pas utiliser de l’eau pour préparations injectables à effet bactériostatique contenant des parabènes (para-hydroxybenzoates), car celle-ci n’est pas compatible avec CYMEVAN et peut provoquer une précipitation.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans

    Après reconstitution :

    La stabilité physicochimique du produit reconstitué a été démontrée pendant 12 heures à 25 °C après dissolution avec de l’eau pour préparations injectables. Ne pas réfrigérer ni congeler.

    Toutefois, d’un point de vue microbiologique, la solution reconstituée doit être utilisée immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après reconstitution relèvent de la seule responsabilité de l’utilisateur.

    Après dilution:

    La stabilité physicochimique a été démontrée pendant 24 heures entre 2 et 8°C (ne pas congeler).

    Toutefois, d’un point de vue microbiologique, la solution pour perfusion CYMEVAN doit être utilisée immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après dilution relèvent de la seule responsabilité de l’utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2 et 8 °C, sauf si la reconstitution et la dilution ont été effectuées dans des conditions aseptiques contrôlées et validées.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Ce médicament ne nécessite aucune précaution particulière de conservation.

    Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution et après dilution, voir rubrique 6.3.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Flacon unidose en verre de 10 ml avec bouchon en caoutchouc siliconé/laminé de résine fluorée et scellage en aluminium avec capsule amovible.

    Présenté en boîte de 1 flacon ou 5 flacons.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Des précautions sont nécessaires pour la manipulation de CYMEVAN.

    Le ganciclovir étant considéré comme potentiellement tératogène et cancérogène chez l’homme, des précautions doivent être prises lors de sa manipulation. Éviter l’inhalation ou le contact direct de la poudre contenue dans les flacons ou le contact direct de la solution reconstituée avec la peau ou les muqueuses. Les solutions de CYMEVAN sont alcalines (pH ~11). Si un tel contact se produit, laver abondamment à l’eau et au savon ; rincer les yeux abondamment à l’eau claire.

    Préparation du concentré reconstitué :

    La totalité de la reconstitution de CYMEVAN lyophilisé doit être réalisée dans des conditions aseptiques.

    1. Otez la capsule afin d’exposer les parties centrales du bouchon en caoutchouc. Prélevez 10 ml d’eau pour préparations injectables dans une seringue, puis les injectez lentement dans le flacon à travers le centre du bouchon en caoutchouc en dirigeant l’aiguille vers la paroi du flacon. Ne pas utiliser de l’eau pour préparations injectables à effet bactériostatique contenant des parabènes (para-hydroxybenzoates), car celle-ci est incompatible avec CYMEVAN.

    2. Agitez délicatement le flacon afin de mouiller totalement le produit.

    3. Faites tourner délicatement le flacon pendant quelques minutes jusqu’à l’obtention d’une solution reconstituée limpide.

    4. Inspectez attentivement la solution reconstituée afin de vérifier que le produit est en solution et pratiquement dépourvu de particules visibles avant dilution dans un solvant compatible. La solution reconstituée de CYMEVAN est incolore à jaune pâle.

    Pour les conditions de conservation du concentré reconstitué, voir rubrique 6.3.

    Préparation de la solution finale diluée pour perfusion :

    En se basant sur le poids du patient, le volume approprié doit être prélevé du flacon à l’aide d’une seringue puis dilué dans une solution pour perfusion appropriée. Ajoutez un volume de 100 ml de diluant à la solution reconstituée. Les concentrations de solution pour perfusion supérieures à 10 mg/mL ne sont pas recommandées.

    Les solutions de chlorure de sodium, de glucose à 5 %, de Ringer ou de Ringer lactate ont été démontrées comme chimiquement ou physiquement compatibles avec CYMEVAN.

    Ne pas mélanger CYMEVAN avec d’autres produits à administration intraveineuse.

    La solution diluée doit être administrée par perfusion intraveineuse pendant une heure comme indiqué dans la rubrique 4.2. Ne pas administrer par injection intramusculaire ou sous-cutanée, car cela peut provoquer une irritation tissulaire sévère due au pH élevé (~11) de la solution de ganciclovir.

    Pour les conditions de conservation de la solution diluée pour perfusion, voir rubrique 6.3.

    Élimination

    Pour usage unique exclusivement. Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    CHEPLAPHARM ARZNEIMITTEL GMBH

    ZIEGELHOF 24

    17489 GREIFSWALD

    ALLEMAGNE

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 347 804 4 8 : 1 flacon en verre de 10 ml

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 06/10/2021

    Dénomination du médicament

    CYMEVAN 500 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion

    Ganciclovir

    Encadré

    Veuillez lire attentivement l’intégralité de cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que CYMEVAN 500 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser CYMEVAN 500 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion ?

    3. Comment utiliser CYMEVAN 500 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver CYMEVAN 500 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Qu’est-ce que CYMEVAN ?

    CYMEVAN contient la substance active ganciclovir. Elle appartient à un groupe appelé médicaments antiviraux.

    Dans quel cas CYMEVAN est-il utilisé ?

    CYMEVAN est utilisé pour traiter des maladies causées par un virus appelé cytomégalovirus (CMV) chez des patients adultes et adolescents âgés de 12 ans et plus qui ont un système immunitaire affaibli. Il est également utilisé pour prévenir l’infection à CMV après une greffe d’organe ou durant une chimiothérapie chez les adultes et les enfants à partir de la naissance.

    · Le virus peut atteindre toute partie du corps. Il peut ainsi atteindre la rétine au fond de l’œil, ce qui signifie qu’il peut provoquer des troubles de la vision.

    · Le virus peut atteindre tout le monde, mais il représente un problème particulier pour les personnes dont le système immunitaire est affaibli. Chez ces personnes, le virus CMV peut provoquer une maladie grave. Un affaiblissement du système immunitaire peut être dû à d’autres maladies (telles que le sida) ou à des médicaments (tels qu’une chimiothérapie ou des immunosuppresseurs).

    N’utilisez jamais CYMEVAN 500 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion :

    · si vous êtes allergique au ganciclovir, au valganciclovir ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament (mentionnés à la rubrique 6).

    · si vous allaitez (voir la sous-rubrique « Allaitement »).

    N’utilisez pas CYMEVAN si vous êtes dans l’un des cas ci-dessus. Si vous avez un doute, adressez-vous à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère avant d’utiliser CYMEVAN.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère avant d’utiliser CYMEVAN :

    · si vous êtes allergique à l’aciclovir, au valaciclovir, au penciclovir ou au famciclovir - ce sont d’autres médicaments utilisés pour les infections virales.

    · si le nombre de vos globules blancs, de vos globules rouges ou de vos plaquettes est bas - votre médecin fera des analyses de sang avant le début de votre traitement et pendant celui-ci.

    · si des médicaments ont induit des anomalies du nombre de vos cellules sanguines dans le passé.

    · si vous avez des problèmes rénaux - votre médecin devra vous prescrire une plus faible dose et vérifiera plus souvent le nombre de vos cellules sanguines durant le traitement.

    · si vous êtes traité par radiothérapie.

    Si vous êtes dans l’un des cas ci-dessus (ou si vous avez un doute), adressez-vous à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère avant d’utiliser CYMEVAN.

    Attention aux effets indésirables

    CYMEVAN peut induire certains effets indésirables graves que vous devrez signaler immédiatement à votre médecin. Soyez attentif aux effets indésirables graves cités dans la rubrique 4 et si vous remarquez l’un d’entre eux au cours de votre traitement par CYMEVAN, dites-le à votre médecin.Votre médecin pourra arrêter votre traitement par CYMEVAN et vous pourrez devoir recevoir un traitement médical d’urgence.

    Analyses et vérifications

    Au cours de votre traitement par CYMEVAN, votre médecin fera des analyses de sang à intervalles réguliers. L’objectif de ces analyses sera de vérifier que la dose que vous recevez est correcte pour vous. Ces analyses de sang seront fréquemment effectuées au cours des 2 premières semaines. Elles seront effectuées moins souvent ensuite.

    Enfants et adolescents

    Les informations sur la sécurité d’emploi et l’efficacité de CYMEVAN comme traitement dans les infections à CMV chez les enfants de moins de 12 ans sont limitées. Les bébés et les nourrissons ayant reçu CYMEVAN pour la prévention des infections à CMV devront suivre régulièrement des bilans sanguins.

    Autres médicaments et CYMEVAN 500 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion

    Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Prévenez particulièrement votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez l’un des médicaments suivants :

    · imipénème/cilastatine - utilisé pour des infections bactériennes,

    · pentamidine - utilisée pour des infections par des parasites ou des infections des poumons,

    · flucytosine, amphotéricine B - utilisées pour des mycoses,

    · triméthoprime, triméthoprime/sulfaméthoxazole, dapsone - utilisés pour des infections bactériennes,

    · probénécide - utilisé pour la goutte,

    · mycophénolate mofétil, ciclosporine, tacrolimus - utilisé après une greffe d’organe,

    · vincristine, vinblastine, doxorubicine - utilisés pour le traitement de cancers,

    · hydroxyurée - utilisée pour des troubles appelés « polycythémie », la drépanocytose et des cancers,

    · didanosine, stavudine, zidovudine, ténofovir ou tout autre médicament utilisé pour le traitement de l’infection à VIH,

    · adéfovir ou tout autre médicament utilisé dans le traitement de l’hépatite B.

    Si vous êtes dans l’un des cas ci-dessus (ou si vous avez un doute), adressez-vous à votre médecin ou à votre pharmacien avant d’utiliser CYMEVAN.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Grossesse

    CYMEVAN ne doit pas être utilisé chez une femme enceinte, sauf si les bénéfices pour la mère l’emportent sur les risques éventuels pour l’enfant à naître.

    Si vous êtes enceinte ou si vous pensez être enceinte, n’utilisez pas ce médicament sans l’avis de votre médecin, car CYMEVAN peut être nocif pour l’enfant à naître.

    Contraception

    Vous ne devez pas débuter une grossesse au cours de votre traitement par ce médicament, car il peut être nocif pour l’enfant à naître.

    · Femmes

    Si vous êtes une femme susceptible de procréer, vous devez utiliser une méthode de contraception pendant votre traitement par CYMEVAN. Vous devez également utiliser une méthode de contraception pendant les 30 jours suivant l’arrêt de votre traitement par CYMEVAN.

    · Hommes

    Si vous êtes un homme et si votre partenaire est susceptible de procréer, vous devez utiliser une méthode de contraception mécanique (par exemple des préservatifs) pendant votre traitement par CYMEVAN. Vous devez également utiliser cette méthode de contraception pendant les 90 jours suivant l’arrêt de votre traitement par CYMEVAN.

    Si vous débutez une grossesse ou si votre partenaire débute une grossesse au cours du traitement par CYMEVAN, dites-le immédiatement à votre médecin.

    Allaitement

    N’utilisez pas CYMEVAN si vous allaitez. Si votre médecin vous demande de commencer un traitement par CYMEVAN, vous devrez arrêter d’allaiter avant de débuter votre traitement. Ceci est dû au fait que CYMEVAN peut passer dans le lait maternel.

    Fertilité

    CYMEVAN peut affecter la fertilité. CYMEVAN peut entraîner un arrêt temporaire ou permanent de la production de sperme. Si vous planifiez d’avoir un enfant, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de recevoir CYMEVAN.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Une somnolence, des étourdissements, une confusion, des tremblements, des pertes d’équilibre ou des convulsions peuvent apparaître au cours d’un traitement par CYMEVAN. Si cela se produit, ne conduisez pas de véhicule et n’utilisez pas d’outil ou de machine.

    CYMEVAN 500 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion contient du sodium

    Ce médicament contient 43 mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table) dans chaque flacon de 500 mg. Cela équivaut à 2 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour un adulte.

    Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Utilisation de ce médicament

    CYMEVAN vous sera administré par un médecin ou un infirmier/une infirmière. Il sera administré au moyen d’un petit tube inséré dans l’une de vos veines. Cette méthode est appelée « perfusion intraveineuse ». La durée de cette perfusion sera habituellement d’une heure.

    La dose de CYMEVAN varie d’un patient à l’autre. Le médecin déterminera la dose qu’il faudra vous administrer. Cette dose dépendra :

    · de votre poids (chez les enfants, il est également recommandé de tenir compte de la taille)

    · de votre âge

    · de l’état de fonctionnement de vos reins

    · du nombre de vos cellules sanguines

    · du motif de l’administration du médicament.

    La fréquence et la durée du traitement par CYMEVAN varient également d’un patient à l’autre.

    · Votre traitement commencera habituellement par une ou deux perfusions chaque jour.

    · Si vous recevez deux perfusions par jour, vous continuerez à les recevoir pendant 21 jours.

    · Le médecin pourra ensuite prescrire une perfusion par jour.

    Personnes présentant des problèmes rénaux ou sanguins

    Si vous avez des problèmes rénaux ou sanguins, votre médecin pourra vous prescrire une dose plus faible de CYMEVAN et vérifier le nombre de vos cellules sanguines plus souvent durant le traitement.

    Si vous avez utilisé plus de CYMEVAN 500 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion que vous n’auriez dû

    Si vous pensez que vous avez reçu trop de CYMEVAN, dites-le immédiatement à votre médecin ou allez immédiatement à l’hôpital. Si vous avez reçu trop de CYMEVAN, vous pourriez avoir les symptômes suivants :

    · douleur dans l’estomac, diarrhée ou nausées

    · tremblements ou convulsions

    · sang dans l’urine

    · troubles du foie ou des reins

    · modification du nombre de cellules sanguines.

    Si vous arrêtez d’utiliser CYMEVAN 500 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion

    N’arrêtez jamais d’utiliser CYMEVAN sans en parler à votre médecin.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, bien que tout le monde n’y soit pas sujet. Les effets indésirables suivants peuvent survenir avec ce médicament :

    Effets indésirables graves

    Informez immédiatement votre médecin si vous remarquez l’un des effets indésirables graves suivants – votre médecin pourra arrêter votre traitement par CYMEVAN et vous pourrez avoir besoin d’un traitement médical d’urgence :

    Très fréquent : peut affecter plus d’une personne sur 10

    · faible nombre de globules blancs - avec des signes d’infection tels que des maux de gorge, des ulcères buccaux ou une fièvre

    · faible nombre de globules rouges - les signes comprennent une sensation d’essoufflement ou de fatigue, des palpitations ou une pâleur de la peau.

    Fréquent : peut affecter jusqu’à une personne sur 10

    · infection du sang (sepsis) - les signes incluent fièvre, frissons, palpitations, confusion et trouble de l’élocution.

    · faible nombre de plaquettes - les signes comprennent des saignements ou des ecchymoses (« bleus ») plus facilement que d’habitude, du sang dans l’urine ou les selles ou un saignement des gencives ; le saignement peut être sévère,

    · diminution sévère du nombre de cellules sanguines.

    · pancréatite - les signes sont des maux de ventre intenses qui se propagent dans le dos.

    · convulsions.

    Peu fréquent : peut affecter jusqu’à une personne sur 100

    · Incapacité de la moelle osseuse à produire des cellules sanguines

    · Hallucinations - entendre ou voir des choses qui n’existent pas

    · Pensées ou sentiments anormaux, perte de contact avec la réalité

    · Altération de la fonction rénale.

    Rare : peut affecter jusqu’à une personne sur 1000

    · réaction allergique sévère - les signes peuvent comprendre une rougeur et des démangeaisons de la peau, un gonflement de la gorge, du visage, des lèvres ou de la bouche et des difficultés à avaler ou à respirer.

    Si vous notez l’un des effets indésirables ci-dessus, dites-le immédiatement à votre médecin.

    Autres effets indésirables

    Si vous ressentez l’un des effets indésirables suivants, dites-le immédiatement à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère :

    Très fréquent : peut affecter plus d’une personne sur 10

    · muguet et candidose buccale

    · Infection des voies respiratoires supérieures (par exemple : sinusite, angine)

    · perte d’appétit

    · maux de tête

    · toux

    · sensation d’essoufflement

    · diarrhée

    · être ou se sentir mal

    · douleurs abdominales

    · eczéma

    · sensation de fatigue

    · fièvre

    Fréquent : peut affecter jusqu’à une personne sur 10

    · grippe

    · infection urinaire - les signes comportent de la fièvre, des mictions (action d’uriner) plus fréquentes et des douleurs en urinant

    · infection de la peau et des tissus sous cutanés

    · réaction allergique légère – les signes peuvent être des rougeurs, des démangeaisons

    · perte de poids

    · idées dépressives, anxiété ou confusion

    · troubles du sommeil

    · sensation de faiblesse ou d’engourdissement des mains ou des pieds, ce qui peut affecter l’équilibre

    · modifications du sens du toucher, fourmillements, picotements, sensation de piqûre ou de brûlure

    · modifications du goût

    · frissons

    · inflammation de l’œil (conjonctivite), douleurs oculaires ou troubles de la vision

    · douleur à l’oreille

    · pression artérielle basse, ce qui peut entraîner des étourdissements ou un évanouissement

    · difficultés à avaler

    · constipation, flatulences, indigestion, douleur dans l’estomac, gonflement de l’abdomen

    · ulcères dans la bouche

    · résultats anormaux des bilans biologiques du foie et du rein

    · sueurs nocturnes

    · démangeaisons, éruption cutanée

    · perte de cheveux

    · douleurs dans le dos, douleurs musculaires ou des articulations, spasmes musculaires

    · sensation de vertige, faiblesse ou malaise général

    · réaction de la peau au site où le médicament a été injecté, telle qu’une inflammation, une douleur et un gonflement.

    Peu fréquent : peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100

    · sensation d’être agité

    · tremblements et secouements,

    · surdité

    · battements cardiaques irréguliers

    · urticaire, peau sèche

    · sang dans l’urine

    · infertilité chez les hommes - voir rubrique « Fertilité »

    · douleur thoracique

    Effets indésirables chez les enfants et les adolescents

    Un faible nombre de globules blancs est plus probable chez les enfants, particulièrement les bébés et les nouveau-nés.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    Poudre : ne nécessite aucune précaution particulière de conservation. Ne pas utiliser la poudre après la date de péremption indiquée sur la boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Après reconstitution :

    La stabilité chimique et physique du produit reconstitué a été démontrée pendant 12 heures à 25 °C après dissolution avec de l’eau pour préparations injectables. Ne pas mettre au réfrigérateur ni au congélateur.

    Toutefois, d’un point de vue microbiologique, la solution reconstituée doit être utilisée immédiatement. Si elle n’est pas utilisée immédiatement, les durées et conditions de conservation après reconstitution relèvent de la seule responsabilité de l’utilisateur.

    Après dilution dans des solutions pour perfusion (chlorure de sodium à 0,9 %, glucose à 5 %, solution de Ringer ou solution de Ringer lactate injectable) :

    La stabilité chimique et physique du produit a été démontrée pendant 24 heures à une température comprise entre 2 et 8 °C (ne pas congeler).

    Toutefois, d’un point de vue microbiologique, la solution pour perfusion CYMEVAN doit être utilisée immédiatement. Si elle n’est pas utilisée immédiatement, les durées et conditions de conservation après dilution relèvent de la seule responsabilité de l’utilisateur et ne doivent pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2 et 8 °C, sauf si la reconstitution et la dilution ont été effectuées dans des conditions d’aseptie contrôlées et validées.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient CYMEVAN 500 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion  

    · La substance active est le ganciclovir.

    Chaque flacon contient 500 mg de ganciclovir sous forme de ganciclovir sodique. Après reconstitution de la poudre, 1 ml de solution contient 50 mg de ganciclovir.

    · Les autres composants sont :

    Hydroxyde de sodium et acide chlorhydrique.

    Qu’est-ce que CYMEVAN 500 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion et contenu de l’emballage extérieur  

    CYMEVAN est une poudre blanche à blanc cassé pour solution à diluer pour perfusion, présentée dans un flacon unidose en verre muni d’un bouchon en caoutchouc et d’un scellage en aluminium avec capsule amovible. La solution reconstituée de CYMEVAN est incolore à jaune pâle.

    Les flacons de CYMEVAN sont présentés en boîtes de 1 ou 5. Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    CHEPLAPHARM ARZNEIMITTEL GMBH

    ZIEGELHOF 24

    17489 GREIFSWALD

    ALLEMAGNE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    CHEPLAPHARM FRANCE

    105, RUE ANATOLE FRANCE

    92300 LEVALLOIS-PERRET

    Fabricant  

    CHEPLAPHARM ARZNEIMITTEL GMBH

    ZIEGELHOF 23-24

    17489 GREIFSWALD

    ALLEMAGNE

    ou

    Prestige Promotion Verkaufsfoerderung & Werbeservice GmbH

    Lindigstrasse 6

    63801 Kleinostheim

    Allemagne

    ou

    Prestige Promotion Verkaufsfoerderung & Werbeservice GmbH

    Borsigstrasse 2

    63755 Alzenau

    Allemagne

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    < {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Les informations suivantes sont destinées aux professionnels de santé uniquement :

    MODE D’EMPLOI ET MANIPULATION

    Veuillez vous reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit pour les informations complètes à l’attention des prescripteurs.

    Mode d’administration

    Attention :

    Le ganciclovir doit être administré par perfusion intraveineuse d’une heure à une concentration ne dépassant pas 10 mg/mL. Ne pas administrer par injection intraveineuse rapide ou en bolus, car les concentrations plasmatiques excessives qui en résulteraient peuvent augmenter la toxicité du ganciclovir.

    Ne pas administrer par injection intramusculaire ou sous-cutanée, car cela peut provoquer une irritation tissulaire sévère en raison du pH élevé (~11) de la solution de ganciclovir.

    Ne pas dépasser la posologie, la fréquence et la vitesse de perfusion recommandées.

    CYMEVAN est une poudre pour solution à diluer pour perfusion. Après reconstitution, CYMEVAN est une solution incolore à légèrement jaunâtre, dépourvue de particules visibles. La perfusion doit être administrée dans une veine dont le débit sanguin est adéquat, de préférence au moyen d’une canule en plastique.

    Il convient de faire preuve de prudence lors de la manipulation de CYMEVAN.

    CYMEVAN étant considéré comme potentiellement tératogène et cancérogène chez l’homme, des précautions doivent être prises lors de sa manipulation. Éviter l'inhalation ou le contact direct de la poudre contenue dans les flacons ou le contact direct de la solution reconstituée avec la peau ou les muqueuses. Les solutions de CYMEVAN sont alcalines (pH 11 environ). Si un tel contact se produit, laver abondamment à l’eau et au savon, rincer les yeux abondamment à l’eau claire.

    Préparation du concentré reconstitué

    La totalité de la reconstitution de CYMEVAN lyophilisé doit être réalisée dans des conditions aseptiques.

    1. Ôtez la capsule afin d’exposer les parties centrales du bouchon en caoutchouc. Prélevez 10 mL d’eau pour préparations injectables dans une seringue, puis les injecter lentement dans le flacon à travers le centre du bouchon en caoutchouc en dirigeant l’aiguille vers la paroi du flacon. Ne pas utiliser d’eau pour préparations injectables à effet bactériostatique contenant des parabènes (para-hydroxybenzoates), car ceux-ci sont incompatibles avec CYMEVAN.

    2. Agitez délicatement le flacon afin de mouiller totalement le produit.

    3. Faites tourner délicatement le flacon pendant quelques minutes jusqu’à l’obtention d’une solution reconstituée limpide.

    4. Inspectez attentivement la solution reconstituée afin de vérifier que le produit est en solution et pratiquement dépourvu de particules visibles avant dilution dans un solvant compatible. La solution reconstituée de CYMEVAN est incolore à jaune pâle.

    Préparation de la solution diluée finale pour perfusion

    En se basant sur le poids du patient, le volume approprié doit être prélevé du flacon à l’aide d’une seringue puis dilué dans une solution pour perfusion appropriée. Ajoutez un volume de 100 ml de diluant à la solution reconstituée. Les concentrations de solution pour perfusion supérieures à 10 mg/mL ne sont pas recommandées.

    Les solutions de chlorure de sodium, de glucose à 5 %, de Ringer ou de Ringer lactate ont été démontrées comme chimiquement ou physiquement compatibles avec CYMEVAN.

    Ne pas mélanger CYMEVAN avec d’autres produits à administration intraveineuse.

    La solution diluée doit ensuite être administrée par perfusion intraveineuse d’une heure, comme indiqué. Ne pas administrer par injection intramusculaire ou sous-cutanée, car cela peut provoquer une irritation tissulaire sévère en raison du pH élevé (environ 11) de la solution de ganciclovir.

    Élimination

    Pour usage unique exclusivement. Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-17735
    • Date avis : 18/09/2019
    • Raison : Extension d'indication
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par CYMEVAN (ganciclovir) est important uniquement dans le traitement prophylactique des infections à cytomégalovirus (CMV) chez les enfants (de la naissance à 11 ans) CMV-négatifs ayant bénéficié d'une transplantation d’organe solide à partir d’un donneur CMV-positif et lorsque la voie orale n’est pas utilisable.
    • Lien externe

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-17735
    • Date avis : 18/09/2019
    • Raison : Extension d'indication
    • Valeur : V
    • Description : Chez les enfants (de la naissance à 11 ans) CMV-négatifs ayant bénéficié d'une transplantation d’organe solide à partir d’un donneur CMV-positif, prenant en compte :<br>- les données d’efficacité très limitées chez l’enfant reposant exclusivement sur une extrapolation des résultats observés chez l’adulte à partir des données de pharmacocinétique,<br>- du profil de tolérance de CYMEVAN (ganciclovir) chez l’enfant similaire à celui connu dans la population adulte et celui de sa prodrogue ROVALCYTE (valganciclovir), avec un risque accru de cytopénies chez les nouveau-nés et des incertitudes sur la tolérance à long terme (effets cancérogènes et toxicité sur la reproduction),<br>la commission de la Transparence considère que CYMEVAN (ganciclovir) n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport à ROVALCYTE (valganciclovir).
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