COTRIATEC 5 mg/12

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 68056436
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Ramipril et diurétiques - code ATC : C09BA05COTRIATEC est une association de deux médicaments appelés ramipril et hydrochlorothiazide.Le ramipril fait partie d'un groupe de médicaments appelés IEC (inhibiteurs de l'enzyme de conversion).Il agit en :L'hydrochlorothiazide appartient à un groupe de médicaments appelés « diurétiques thiazidiques ». Il agit en augmentant la quantité d'urine que vous produisez. Ceci diminue votre pression artérielle.COTRIATEC est utilisé pour traiter une pression artérielle élevée. Les deux substances actives œuvrent ensemble à réduire votre pression artérielle. Elles sont utilisées ensemble lorsque votre traitement par une seule d'entre elles n'a pas été efficace.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé
    • Date de commercialisation : 08/08/2005
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen

    Les compositions de COTRIATEC 5 mg/12

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé HYDROCHLOROTHIAZIDE 2064 12,5 mg SA
    Comprimé RAMIPRIL 11532 5 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) PVC-Aluminium de 30 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3696290
    • Code CIP3 : 3400936962903
    • Prix : 5,29 €
    • Date de commercialisation : 03/01/2006
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 28/01/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    COTRIATEC 5 mg/12,5 mg, comprimé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Ramipril.............................................................................................................................. 5,00 mg

    Hydrochlorothiazide........................................................................................................... 12,50 mg

    Pour un comprimé.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé.

    Comprimé oblong, rose, avec une barre de cassure sur les 2 faces et avec « 41/AV » gravé sur une face.

    La barre de cassure n’est là que pour faciliter la prise du comprimé, elle ne le divise pas en doses égales.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement de l'hypertension.

    Cette association à dose fixe est indiquée chez les patients dont la pression artérielle n'est pas adéquatement contrôlée par le ramipril seul ou l'hydrochlorothiazide seul.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Il est recommandé de prendre COTRIATEC une fois par jour, au même moment de la journée, généralement le matin.

    COTRIATEC peut être pris avant, pendant ou après les repas, la prise alimentaire ne modifiant pas sa biodisponibilité (voir rubrique 5.2).

    COTRIATEC doit être avalé avec du liquide. Il ne doit être ni mâché ni écrasé.

    Adultes

    La dose sera individualisée selon le profil du patient (voir rubrique 4.4) et le contrôle tensionnel.

    L'administration de l'association fixe de ramipril et d'hydrochlorothiazide est généralement recommandée après ajustement posologique de l'un des composants individuels.

    COTRIATEC sera débuté à la posologie la plus faible disponible. Si nécessaire, la dose pourra être progressivement augmentée de manière à atteindre la pression artérielle cible ; les doses maximales autorisées sont de 10 mg de ramipril et de 25 mg d'hydrochlorothiazide par jour.

    Populations particulières

    Patients traités par diurétiques

    Chez les patients traités simultanément par des diurétiques, une hypotension pouvant suivre la mise en route du traitement, il est recommandé de prendre des précautions. La réduction de la dose du diurétique ou l'arrêt du diurétique doivent être envisagés avant la mise en route d'un traitement par COTRIATEC.

    Si l’arrêt n’est pas possible, il est recommandé de débuter le traitement avec la dose la plus faible possible de ramipril en association (1,25 mg par jour). Ensuite, il est recommandé de modifier la dose initiale journalière sans dépasser 2,5 mg de ramipril/12,5 mg d’hydrochlorothiazide.

    Patients ayant une insuffisance rénale

    COTRIATEC est contre-indiqué en cas d'insuffisance rénale sévère, en raison de son composant hydrochlorothiazide (clairance de la créatinine < 30 ml/min) (voir rubrique 4.3).

    Chez les patients présentant une insuffisance rénale, une réduction de la dose de COTRIATEC peut être nécessaire. Les patients ayant une clairance de la créatinine située entre 30 et 60 ml/min seront traités uniquement par l'association à la dose fixe la plus faible de ramipril et d'hydrochlorothiazide après administration du ramipril seul. Les doses maximales autorisées sont de 5 mg de ramipril et 25 mg d'hydrochlorothiazide par jour.

    Patients ayant une insuffisance hépatique

    Chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée, un traitement par COTRIATEC sera mis en route sous étroite surveillance médicale, avec des doses maximales quotidiennes de 2,5 mg de ramipril et de 12,5 mg d'hydrochlorothiazide.

    COTRIATEC est contre-indiqué en cas d'insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.3).

    Sujets âgés

    Les doses initiales seront plus faibles, et l'ajustement ultérieur de la dose sera plus graduel, en raison d'une plus grande probabilité de survenue d'effets indésirables, en particulier chez les patients très âgés et frêles.

    Population pédiatrique

    L'utilisation de COTRIATEC chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans est déconseillée, en raison de données insuffisantes de tolérance et d'efficacité.

    Mode d’administration

    Voie orale.

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité au principe actif ou à tout autre inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC), à l'hydrochlorothiazide, à d'autres diurétiques thiazidiques, aux sulfamides ou à l'un ou l'autre des excipients de COTRIATEC mentionnés à la voir rubrique 6.1.

    · Antécédents d'angio-oedème (héréditaire, idiopathique ou du fait d'un antécédent d'angio-oedème avec les IEC ou les ARA II).

    · Utilisation concomitante avec l’association sacubitril/valsartan (voir rubriques 4.4 et 4.5).

    · Traitements extracorporels impliquant une mise en contact du sang avec des surfaces chargées négativement (voir rubrique 4.5).

    · Sténose artérielle rénale bilatérale significative, ou sténose artérielle rénale sur rein fonctionnellement unique.

    · 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (cf. rubriques 4.4 et 4.6).

    Allaitement (voir rubrique 4.6).

    · Insuffisance rénale sévère avec clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min chez un patient non dialysé,

    · Troubles électrolytiques cliniquement significatifs susceptibles de s'aggraver après traitement par COTRIATEC (voir rubrique 4.4).

    · Insuffisance hépatique sévère.

    · Encéphalopathie hépatique.

    · L’association de COTRIATEC à des médicaments contenant de l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète sucré ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Grossesse

    Les IEC tels que le ramipril, ou les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC/ARA II ne soit considéré comme essentiel, le traitement antihypertenseur des patientes qui envisagent une grossesse doit être modifié pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse.

    En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC/ARA II doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).

    Populations particulières

    Patients à risque particulier d'hypotension

    - Patients à système rénine-angiotensine-aldostérone fortement activé.

    Les patients ayant un système rénine-angiotensine-aldostérone fortement activé sont à risque d'une chute brutale de la pression artérielle et d'une altération de la fonction rénale en raison de l'inhibition de l'enzyme de conversion, en particulier lorsqu'un IEC ou un diurétique concomitant est administré pour la première fois ou lors de la première augmentation de dose.

    Une activation significative du système rénine-angiotensine-aldostérone est à prévoir, et une surveillance médicale, y compris le contrôle de la pression artérielle, est nécessaire par exemple en cas de :

    o Patients ayant une hypertension sévère,

    o Patients ayant une insuffisance cardiaque congestive décompensée,

    o Patients ayant une obstruction hémodynamique significative au remplissage ou à l'éjection du ventricule gauche (par ex. une sténose de la valve aortique ou mitrale),

    o Patients ayant une sténose artérielle rénale unilatérale avec un second rein fonctionnel,

    o Patients ayant ou susceptibles de développer une déplétion hydrosodée (y compris les patients sous diurétiques),

    o Patients ayant une cirrhose hépatique et/ou une ascite,

    o Patients subissant une intervention chirurgicale majeure ou durant une anesthésie par des agents entraînant une hypotension.

    En général, il est recommandé de corriger toute déshydratation, hypovolémie ou déplétion sodée avant la mise en route du traitement (chez les patients en insuffisance cardiaque toutefois, une telle action correctrice doit être soigneusement pesée contre le risque de surcharge volumique).

    - Patients à risque d'ischémie cardiaque ou cérébrale en cas d'hypotension aiguë

    La phase initiale de traitement nécessite une surveillance médicale particulière.

    Hyperaldostéronisme primaire

    L'association de ramipril + hydrochlorothiazide ne représente pas un traitement de choix pour l'hyperaldostéronisme primaire. Si l'association ramipril + hydrochlorothiazide est utilisée chez un patient souffrant d'hyperaldostéronisme primaire, une surveillance soigneuse de la kaliémie est nécessaire.

    Sujets âgés

    Voir rubrique 4.2.

    Patients souffrant de maladie du foie

    Des troubles électrolytiques dus à un traitement diurétique, y compris l'hydrochlorothiazide, peuvent entraîner une encéphalopathie hépatique chez les patients souffrant de pathologies hépatiques.

    Chirurgie

    Il est recommandé d'arrêter un traitement par les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine tels que le ramipril si possible un jour avant l'intervention.

    Surveillance de la fonction rénale

    La fonction rénale sera évaluée avant et durant le traitement, et la posologie ajustée, en particulier au cours des premières semaines du traitement. Une surveillance particulièrement soigneuse est requise chez les patients insuffisants rénaux (voir rubrique 4.2).

    Le risque d'altération de la fonction rénale existe, en particulier chez les patients en insuffisance cardiaque congestive ou après une transplantation rénale ou avec une maladie réno-vasculaire y compris les patients avec une sténose unilatérale de l’artère rénale hémodynamiquement pertinente.

    Insuffisance rénale

    Chez les patients souffrant de néphropathies, les thiazidiques peuvent précipiter une urémie. Des effets cumulés du principe actif peuvent se développer chez les patients insuffisants rénaux. En cas de manifestation d'une insuffisance rénale progressive, telle qu'indiquée par une élévation de l'azotémie, une réévaluation soigneuse du traitement est nécessaire, et l'arrêt du traitement diurétique à envisager (voir rubrique 4.3).

    Déséquilibre électrolytique

    Comme pour tout patient recevant un traitement diurétique, une détermination périodique des électrolytes sanguins sera réalisée à intervalles appropriés. Les thiazidiques, y compris l'hydrochlorothiazide, peuvent entraîner un déséquilibre hydro-électrolytique (hypokaliémie, hyponatrémie et alcalose hypochlorémique). Bien qu'une hypokaliémie puisse se développer avec la prise de diurétiques thiazidiques, le traitement simultané par ramipril pourrait réduire l'hypokaliémie induite par le diurétique. Le risque d'hypokaliémie est le plus élevé chez les patients atteints d'une cirrhose hépatique, les patients ayant une diurèse rapide, les patients recevant un traitement électrolytique inadéquat, et les patients recevant un traitement simultané de corticoïdes ou d'ACTH (voir rubrique 4.5). La première mesure des taux plasmatiques de potassium sera menée au cours de la première semaine de traitement. Si de faibles taux de potassium sont décelés, une correction est requise.

    Une hyponatrémie de dilution peut survenir. La réduction des taux de sodium peut initialement être asymptomatique et une vérification régulière est donc nécessaire. Les tests seront plus fréquents chez les patients âgés et cirrhotiques. Les thiazidiques se sont avérés augmenter l'excrétion urinaire du magnésium, avec pour résultat possible une hypomagnésémie.

    Surveillance des électrolytes : Hyperkaliémie

    Une hyperkaliémie a été observée chez certains patients traités par les IEC, y compris COTRIATEC. Les patients à risque de développer une hyperkaliémie incluent ceux ayant une insuffisance rénale, un âge > 70 ans, un diabète sucré non contrôlé, ou ceux utilisant des sels de potassium, des diurétiques épargneurs de potassium ou d'autres substances actives augmentant le taux plasmatique du potassium, ou ceux présentant des pathologies telles qu'une déshydratation, une décompensation cardiaque aiguë, une acidose métabolique. Si l'administration simultanée des agents susmentionnés est jugée appropriée, une surveillance régulière du potassium sérique est recommandée (voir rubrique 4.5).

    Surveillance des électrolytes : Hyponatrémie

    Un syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone anti-diurétique (SIADH), avec une hyponatrémie consécutive, a été observé chez quelques patients traités avec du ramipril. Il est recommandé de surveiller régulièrement les taux de sodium sérique chez les patients âgés et chez les autres patients à risque d’hyponatrémie.

    Encéphalopathie hépatique

    Les troubles électrolytiques dus à un traitement diurétique, y compris l'hydrochlorothiazide, peuvent entraîner une encéphalopathie hépatique chez les patients atteints de maladie du foie. Le traitement sera immédiatement stoppé en cas d'encéphalopathie hépatique.

    Hypercalcémie

    L'hydrochlorothiazide stimule la réabsorption rénale du calcium et peut entraîner une hypercalcémie. Ceci peut interférer avec les tests de la fonction parathyroïdienne.

    Angio-oedème

    Un angio-œdème a été rapporté chez des patients traités par des IEC, y compris le ramipril (voir rubrique 4.8).

    Ce risque d’angio-œdème (par exemple gonflement des voies respiratoires ou de la langue, avec ou sans insuffisance respiratoire) peut être augmenté chez les patients prenant des traitements concomitants susceptibles de provoquer un angio-oedème comme les inhibiteurs de la protéine mTOR (cible de la rapamycine chez les mammifères) (par exemple temsirolimus, évérolimus, sirolimus), la vildagliptine ou les inhibiteurs de la néprilysine (NEP) (comme le racécadotril).

    L’utilisation concomitante du ramipril avec l’association sacubitril/valsartan est contre-indiquée du fait du risque majoré d’angio-oedème (voir rubriques 4.3 et 4.5).

    En cas d'angio-oedème, COTRIATEC doit être arrêté.

    Un traitement d'urgence sera promptement instauré. Le patient sera maintenu sous observation durant au moins 12 à 24 heures et libéré après résolution complète des symptômes.

    Un angio-oedème intestinal a été rapporté chez des patients traités par des IEC, y compris COTRIATEC (voir rubrique 4.8). Ces patients présentaient des douleurs abdominales (avec ou sans nausées ou vomissements).

    Les symptômes de l’angioedème intestinal ont disparu après l’arrêt du traitement par IEC.

    Réactions anaphylactiques au cours d'une désensibilisation

    La probabilité et la sévérité des réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes au venin d'insecte et à d'autres allergènes sont augmentées lors de l'inhibition de l'enzyme de conversion. Une interruption temporaire de COTRIATEC sera envisagée avant une désensibilisation.

    Neutropénie/agranulocytose

    Une neutropénie/agranulocytose a été rarement observée, et une dépression médullaire a également été rapportée. Il est recommandé de surveiller la numération leucocytaire afin de permettre la détection d'une éventuelle leucopénie. Une surveillance plus fréquente est conseillée au cours de la phase initiale du traitement et chez les patients ayant une altération de la fonction rénale, ceux atteints d'une maladie concomitante du collagène (tel le lupus érythémateux ou la sclérodermie), et ceux traités par d'autres médicaments entraînant des modifications de la formule sanguine (voir rubriques 4.5 et 4.8).

    Epanchement choroïdien, myopie aiguë et glaucome par fermeture d’angle

    L’hydrochlorothiazide, un sulfamide, peut déclencher une réaction idiosyncrasique, aboutissant à un épanchement choroïdien avec anomalie du champ visuel, une myopie aiguë transitoire et un glaucome aigu par fermeture d’angle. Les symptômes, qui apparaissent typiquement des heures ou des semaines après le début du traitement, incluent l’apparition brutale d’une diminution de l’acuité visuelle ou une douleur oculaire. Un glaucome aigu par fermeture d’angle non traité peut conduire à une perte définitive de la vision. Le premier traitement consiste à arrêter l’hydrochlorothiazide aussi rapidement que possible. Un traitement médical ou chirurgical rapide peut être considéré si la pression intraoculaire reste incontrôlée. Les facteurs de risque pour développer un glaucome aigu par fermeture d’angle peuvent inclure des antécédents d’allergie aux sulfamides ou à la pénicilline.

    Particularités ethniques

    Les IEC entraînent un taux plus élevé d’angio-oedème chez les patients noirs que chez les patients non noirs. Comme pour les autres IEC, le ramipril pourrait être moins efficace en termes de diminution de la pression artérielle chez les sujets issus de populations noires que chez les sujets d’autres populations, peut-être en raison d’une prévalence plus élevée de l’hypertension à faible taux de rénine chez la population hypertendue noire.

    Athlètes

    L'hydrochlorothiazide peut produire un résultat d'analyse positif lors d'un test antidopage.

    Effets métaboliques et endocriniens

    Un traitement thiazidique peut entraîner une intolérance glucidique. Chez les patients diabétiques, des ajustements posologiques de l'insuline ou des agents hypoglycémiants oraux pourraient être requis. Un diabète sucré latent pourrait devenir manifeste au cours d'un traitement thiazidique.

    Des élévations des taux de cholestérol et de triglycérides ont été associées à un traitement par diurétique thiazidique. Une hyperuricémie peut survenir, ou une crise franche de goutte être précipitée chez certains patients recevant un traitement thiazidique.

    Toux

    Une toux a été rapportée lors de la prise des IEC. Typiquement, la toux est non productive, persistante et résolutive après arrêt du traitement. La toux induite par les IEC doit être envisagée lors du diagnostic différentiel d'une toux.

    Autres

    Des réactions de sensibilité peuvent survenir chez des patients avec ou sans antécédents d'allergie ou d'asthme bronchique. La possibilité d'une exacerbation ou d'une activation d'un lupus érythémateux systémique a été rapportée.

    Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

    Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II (ARA II) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie et d’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, d’ARA II ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathie diabétique.

    Cancer de la peau non mélanome

    Un risque accru de cancer de la peau non mélanome (CPNM) [carcinome basocellulaire (CB) et carcinome épidermoïde (CE)] avec une augmentation de la dose cumulative d'exposition à l'hydrochlorothiazide (HCTZ) a été observé dans deux études épidémiologiques issues du registre danois des cancers. Les actions photosensibilisantes de l’HCTZ pourraient constituer un mécanisme possible du CPNM.

    Les patients prenant de l’HCTZ doivent être informés du risque de CPNM et être invités à vérifier régulièrement leur peau pour détecter toute nouvelle lésion et à signaler rapidement toute lésion cutanée suspecte. Des mesures préventives possibles telles qu'une exposition limitée au soleil et aux rayons UV et, en cas d'exposition, une protection adéquate devraient être conseillées aux patients afin de minimiser le risque de cancer de la peau. Les lésions cutanées suspectes doivent être examinées rapidement, y compris éventuellement par un examen histologique des biopsies. L'utilisation d’HCTZ peut également devoir être reconsidérée chez les patients ayant déjà présenté un CPNM (voir aussi rubrique 4.8).

    Teneur en sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d’événements indésirables tels que l’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisation d’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).

    Associations contre-indiquées

    L’utilisation concomitante des IEC avec l’association sacubitril/valsartan est contre-indiquée car elle augmente le risque d’angio-œdème (voir rubriques 4.3 et 4.4). Le traitement avec ramipril ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la prise de la dernière dose de l’association sacubitril/valsartan. L’association sacubitril/valsartan ne doit pas être débutée moins de 36 heures après la dernière dose de Cotriatec.

    Les traitements extracorporels impliquant une mise en contact du sang avec des surfaces chargées négativement tels que la dialyse ou l'hémofiltration utilisant certaines membranes de haute perméabilité (par ex. les membranes en polyacrylonitrile) et l'aphérèse des lipoprotéines de faible densité sur sulfate de dextran, en raison du risque accru de réactions anaphylactoïdes sévères (voir rubrique 4.3). Si un tel traitement est requis, le recours à un type différent de membrane de dialyse ou à une classe différente d'agents antihypertenseurs doit être envisagé.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Sels de potassium, héparine, diurétiques épargnants potassiques et autres substances actives augmentant les taux plasmatiques du potassium (y compris les antagonistes de l'angiotensine II, le triméthoprime seul et sous forme d’association à dose fixe avec du sulfaméthoxazole, le tacrolimus, la ciclosporine)

    Une hyperkaliémie peut survenir, par conséquent, une surveillance étroite du potassium sérique est requise.

    + Agents antihypertenseurs (par ex. les diurétiques) et autres substances pouvant abaisser la pression artérielle (par ex. les nitrates, les antidépresseurs tricycliques, les anesthésiques, la prise aiguë d'alcool, le baclofène, l'alfuzosine, la doxazosine, la prazosine, la tamsulosine, la térazosine)

    Une potentialisation du risque d'hypotension est à prévoir (voir rubrique 4.2 concernant les diurétiques).

    + Sympathomimétiques vasopresseurs et autres substances (épinéphrine) susceptibles de réduire l'effet antihypertenseur du ramipril

    Une surveillance de la pression artérielle est recommandée.

    De plus, l’effet des sympathomimétiques vasopresseurs peut être atténué par l’hydrochlorothiazide.

    + Allopurinol, immunosuppresseurs, corticoïdes, procaïnamide, cytostatiques et autres substances susceptibles de modifier la numération sanguine

    Probabilité accrue de réactions hématologiques (voir rubrique 4.4).

    + Sels de lithium

    L'excrétion du lithium pourrait être réduite par les IEC, et par conséquent la toxicité du lithium augmentée. Les taux de lithium doivent être surveillés. La prise simultanée de diurétiques thiazidiques peut augmenter le risque de toxicité du lithium et aggraver le risque déjà élevé de toxicité du lithium avec les IEC. L'association de ramipril et d'hydrochlorothiazide au lithium n'est par conséquent pas recommandée.

    + Agents antidiabétiques, y compris l'insuline

    Des réactions hypoglycémiques peuvent survenir. L'hydrochlorothiazide peut atténuer l'effet des médicaments antidiabétiques. Une surveillance glycémique particulièrement étroite est donc recommandée lors de la phase initiale d'administration conjointe.

    + Anti-inflammatoires non stéroïdiens et acide acétylsalicylique

    Une réduction de l'effet antihypertenseur de COTRIATEC est à prévoir. En outre, un traitement concomitant d'IEC et d'AINS peut entraîner un risque accru d'aggravation de la fonction rénale ainsi qu'une élévation de la kaliémie.

    + Anticoagulants oraux

    L'effet anticoagulant peut être diminué par la prise simultanée d'hydrochlorothiazide.

    + Corticoïdes, ACTH, amphotéricine B, carbénoxolone, quantités importantes de réglisse, laxatifs (en cas d'utilisation prolongée), et autres agents kaliurétiques ou hypokaliémiants

    Risque accru d'hypokaliémie.

    + Préparations digitaliques, substances actives connues pour allonger l'intervalle QT, et antiarythmiques

    Leur toxicité arythmogène peut être accrue ou leur effet antiarythmique diminué en présence de troubles électrolytiques (tels une hypokaliémie, une hypomagnésémie).

    + Méthyldopa

    Hémolyse possible.

    + Cholestyramine ou autres échangeurs d'ions administrés par voie entérale

    Absorption réduite de l'hydrochlorothiazide. Les diurétiques sulfamides seront pris au moins une heure avant ou quatre à six heures après ces médicaments.

    + Myorelaxants de type curare

    Intensification et prolongation possible de l'effet myorelaxant.

    + Sels de calcium et médicaments élevant la calcémie

    Une élévation des taux de calcium est à prévoir en cas d'administration simultanée d'hydrochlorothiazide ; par conséquent, une surveillance étroite de la calcémie est requise.

    + Carbamazépine

    Risque d'hyponatrémie en raison d'un effet additif avec l'hydrochlorothiazide.

    + Produits de contraste iodés

    En cas de déshydratation induite par les diurétiques, y compris l'hydrochlorothiazide, il existe un risque accru d'insuffisance rénale aiguë, en particulier lorsque des doses importantes de produits de contraste iodés sont utilisées.

    + Pénicilline

    L'hydrochlorothiazide est éliminé au niveau du tubule distal, et réduit l'excrétion de la pénicilline.

    + Quinine

    L'hydrochlorothiazide réduit l'excrétion de la quinine.

    + Héparine

    Elévation possible des taux de potassium.

    + Inhibiteurs de la protéine mTOR ou vildagliptine

    Un risque majoré d’angio-oedème est possible chez les patients prenant des traitements concomitants comme les inhibiteurs de la protéine mTOR (par exemple temsirolimus, évérolimus, sirolimus) ou la vildagliptine. Une prudence particulière devra être observée au début du traitement (voir rubrique 4.4).

    + Inhibiteurs de la néprilysine (NEP)

    Une majoration du risque d’angio-œdème a été rapportée en cas d’utilisation concomitante d’IEC et d’inhibiteur de la néprilysine (NEP) comme le racécadotril (voir rubrique 4.4).

    + Sacubitril/valsartan

    L’utilisation concomitante des IEC avec l’association sacubitril/valsartan est contre-indiquée car elle augmente le risque d’angio-œdème.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    COTRIATEC est déconseillé pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4) et est contre-indiqué aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubrique 4.3).

    Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue.

    A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé de modifier le traitement antihypertenseur des patientes qui envisagent une grossesse pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC/antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.

    L'exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir aussi rubrique5.3 « Données de sécurité préclinique »).

    En cas d'exposition à un IEC à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé d'effectuer une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mères traitées par IEC doivent être surveillés étroitement à la recherche d’une hypotension, d’une oligurie et d’une hyperkaliémie (voir aussi rubriques 4.3 et 4.4).

    L’hydrochlorothiazide, en cas d’exposition prolongée au cours du troisième trimestre de la grossesse, peut entraîner une ischémie foeto-placentaire et un risque de retard de croissance. En outre, de rares cas d’hypoglycémie et de thrombocytopénie ont été rapportés chez des nouveau-nés en cas d’exposition à l’approche du terme. L’hydrochlorothiazide peut réduire le volume plasmatique ainsi que le débit sanguin utéroplacentaire.

    Allaitement

    COTRIATEC est contre-indiqué durant l’allaitement.

    Le ramipril et l’hydrochlorothiazide sont excrétés dans le lait maternel à un degré tel que des effets sur l’enfant allaité sont probables si des doses thérapeutiques de ramipril et d’hydrochlorothiazide sont administrées à la mère qui allaite

    Les informations disponibles concernant l’utilisation du ramipril au cours de l’allaitement sont insuffisantes, et des traitements alternatifs disposant de profils de tolérance mieux établis durant l’allaitement sont préférables, en particulier lors de l’allaitement d’un nouveau-né ou d’un nourrisson prématuré.

    L’hydrochlorothiazide est excrété dans le lait humain. La prise de thiazidiques par des femmes allaitantes a été associée à une diminution voire une suppression de la lactation. Une hypersensibilité aux substances actives dérivées des sulfamides, une hypokaliémie ou un ictère nucléaire peuvent survenir.

    En raison du potentiel de réactions graves à ces deux substances actives chez les enfants allaités, une décision devra être prise concernant l’arrêt de l’allaitement ou du traitement, en tenant compte de l’importance de ce traitement pour la mère.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Certains effets indésirables (par ex. les symptômes d'une réduction de la pression artérielle tels des étourdissements) peuvent perturber la capacité de concentration et de réaction du patient, et par conséquent constituer un risque dans les situations où ces capacités revêtent une importance particulière (telles la conduite d'un véhicule ou l'utilisation d'une machine).

    Ceci peut avoir lieu en particulier au début du traitement, ou lors du remplacement d'autrestraitements. Après la première dose ou des augmentations ultérieures de la dose, il n'est pas conseillé de conduire ni d'utiliser des machines durant plusieurs heures.

    4.8. Effets indésirables  

    Résumé du profil de sécurité

    Le profil de tolérance du ramipril + hydrochlorothiazide comporte des réactions indésirables survenant dans un contexte d'hypotension et/ou de déplétion hydrique due à une diurèse accrue. Le ramipril peut induire une toux sèche persistante, alors que la substance active l'hydrochlorothiazide peut entraîner une aggravation du métabolisme du glucose, des lipides et de l'acide urique. Les deux substances actives ont des effets inverses sur la kaliémie. Les réactions indésirables graves comprennent un angio-oedème ou une réaction anaphylactique, une insuffisance rénale ou hépatique, une pancréatite, des réactions cutanées sévères et une neutropénie/agranulocytose.

    Tableau récapitulatif des réactions indésirables

    La fréquence des réactions indésirables est définie selon la convention suivante :

    Très fréquentes (≥ 1 / 10) ; fréquentes (≥ 1 / 100 à < 1 / 10) ; peu fréquentes (≥ 1 / 1000 à < 1 / 100) ; rares (≥ 1 / 10000 à < 1 / 1000) ; très rares (< 1 / 10000) ; de fréquence inconnue (ne peut être estimée à partir des données disponibles).

    Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.

    Fréquents

    Peu fréquents

    Très rares

    Fréquence inconnue

    Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris kystes et polypes).

    Cancer de la peau non mélanome * (carcinome basocellulaire et carcinome épidermoïde)

    * Cancer de la peau non mélanome : D'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l’HCTZ et le CPNM a été observée (voir aussi rubriques 4.4 et 5.1).

    Troubles du sang et du système lymphatique

    Réduction du nombre de leucocytes, réduction du nombre d'hématies, réduction de l'hémoglobine, anémie hémolytique, réduction du nombre de plaquettes

    Insuffisance médullaire, neutropénie y compris agranulocytose, pancytopénie, éosinophilie.

    Hémoconcentration dans un contexte de déplétion hydrique

    Affections du système immunitaire

    Réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes au ramipril ou à l'hydrochlorothiazide, augmentation de l'anticorps anti-nucléaire

    Affections endocriniennes

    Syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone anti-diurétique (SIADH).

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Contrôle inadéquat d'un diabète sucré, diminution de la tolérance glucidique, élévation de la glycémie, élévation de l'uricémie, aggravation d'une goutte, élévation de taux sanguin de cholestérol et/ou de triglycérides dus à l'hydrochlorothiazide

    Anorexie, perte d'appétit

    Baisse de la kaliémie, soif dues à l'hydro-chlorothiazide

    Elévation de la kaliémie due au ramipril

    Baisse de la natrémie

    Glycosurie, alcalose métabolique, hypochlorémie, hypomagnésémie, hypercalcémie, déshydratation dues à l'hydro-chlorothiazide

    Affections psychiatriques

    Humeur dépressive, apathie, anxiété, nervosité, troubles du sommeil y compris somnolence

    Etat confus, agitation, trouble de l'attention

    Affections du système nerveux

    Céphalées, étourdissements

    Vertiges, paresthésies, tremblements, trouble de l'équilibre, sensation de brûlure, dysgueusie, agueusie

    Ischémie cérébrale, y compris accident vasculaire cérébral ischémique et accident ischémique transitoire, perturbation des aptitudes psychomotrices, parosmie

    Affections oculaires

    Troubles visuels, y compris vision trouble, conjonctivite

    Xanthopsie, réduction du larmoiement dues à l'hydrochlorothiazide ; épanchement choroïdien, glaucome aigu secondaire à angle fermé et/ou myopie aiguë dûs à l’hydro-chlorothiazide.

    Affections auriculaires et labyrinthiques

    Acouphènes

    Troubles de l'audition

    Affections cardiaques

    Ischémie myocardique, y compris angor, tachycardie, arythmies, palpitations, œdèmes périphériques

    Infarctus du myocarde

    Affections vasculaires

    Hypotension, chute de la pression artérielle orthostatique, syncope, bouffées vasomotrices

    Thrombose dans un contexte de déplétion hydrique sévère, sténose vasculaire, hypoperfusion, syndrome de Raynaud, vasculite

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Toux irritative non-productive, bronchite

    Sinusite, dyspnée, congestion nasale

    Bronchospasme y compris asthme aggravé

    Alvéolite allergique, œdème pulmonaire non cardiogénique dus à l'hydro-chlorothiazide

    Affections gastro-intestinales

    Inflammation gastro-intestinale, troubles digestifs, gêne abdominale, dyspepsie, gastrite, nausées, constipation

    Gingivite due à l’hydrochlorothiazide

    Vomissement, stomatite aphteuse, glossite, diarrhée, douleurs abdominales hautes, sécheresse buccale

    Pancréatite (des cas avec issue fatale ont été très exceptionnellement rapportés sous IEC), élévation des enzymes pancréatiques, angio-oedème de l’intestin grêle

    Sialo-adénite due à l’hydrochlorothiazide

    Affections hépatobiliaires

    Hépatite cholestatique ou cytolytique (très exceptionnellement d'issue fatale), élévation des enzymes hépatiques et/ou de la bilirubine conjuguée

    Cholécystite lithiasique due à l'hydrochlorothiazide

    Insuffisance hépatique aiguë, ictère cholestatique, lésions hépato-cellulaires

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Angio-oedème ; très exceptionnellement, une obstruction des voies aériennes résultant d'un angio-oedème peut entraîner une issue fatale ; dermatite psoriasiforme ; hyperhidrose ; rash, en particulier maculo-papulaire ; prurit, alopécie

    Nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson, érythème polymorphe, pemphigus, psoriasis aggravé, dermatite exfoliante, réaction de photosensibilité, onycholyse, exanthème ou énanthème pemphigoïde ou lichenoïde, urticaire

    Lupus érythémateux systémique dû à l'hydrochlorothiazide

    Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

    Myalgie

    Arthralgie, spasmes musculaires

    Faiblesse musculaire, raideur musculo-squelettique, tétanie dues à l'hydrochlorothiazide

    Affections rénales et urinaires

    Altération de la fonction rénale, y compris insuffisance rénale aiguë, augmentation du volume urinaire, élévation de l'urée sanguine, élévation de la créatininémie

    Aggravation d'une protéinurie préexistante

    Néphrite interstitielle due à l'hydro-chlorothiazide

    Affections du système reproductif et des seins

    Dysfonction érectile transitoire

    Diminution de la libido, gynécomastie

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Fatigue, asthénie

    Douleur thoracique, pyrexie

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes

    Les symptômes associés à un surdosage des IEC peuvent comporter une vasodilatation périphérique excessive (avec hypotension marquée, collapsus), une bradycardie, des troubles électrolytiques, une insuffisance rénale, une arythmie cardiaque, des troubles de la conscience y compris un coma, des convulsions cérébrales, des parésies et un iléus paralytique.

    Chez les patients prédisposés (par ex. une hyperplasie prostatique), un surdosage en hydrochlorothiazide peut induire une rétention aiguë d'urine.

    Prise en charge

    Le patient sera étroitement surveillé, avec traitement symptomatique et de soutien. Les mesures suggérées comportent une détoxification primaire (lavage gastrique, administration d'adsorbants) et des mesures visant à restaurer la stabilité hémodynamique, y compris l'administration d'agonistes alpha 1 adrénergiques ou l'administration d'angiotensine II (angiotensinamide). Le ramiprilate, métabolite actif du ramipril, est faiblement éliminé de la circulation générale par une hémodialyse.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Ramipril et diurétiques, code ATC : C09BA05.

    Mécanisme d’action

    Ramipril

    Le ramiprilate, le métabolite actif de la promolécule ramipril, inhibe l'enzyme dipeptidylcarboxypeptidase I (synonymes : enzyme de conversion de l'angiotensine ; kininase II). Dans le plasma et les tissus, cette enzyme catalyse la conversion de l'angiotensine I en une substance vasoconstrictrice active, l'angiotensine II, ainsi que la dégradation de la bradykinine, substance vasodilatatrice active. Une réduction de la formation d'angiotensine II et une inhibition de la dégradation de la bradykinine entraînent une vasodilatation.

    L'angiotensine II stimulant également la libération de l'aldostérone, le ramiprilate entraîne une réduction de la sécrétion d'aldostérone. La réponse moyenne à une monothérapie d'IEC s'est avérée plus faible chez les patients hypertendus noirs (Afro-Antillais) (généralement une population hypertendue à faible taux de rénine) que chez les patients non noirs.

    Hydrochlorothiazide

    L'hydrochlorothiazide est un diurétique thiazidique. Le mécanisme de l'effet antihypertenseur des diurétiques thiazidiques n'est pas entièrement connu. Il inhibe la réabsorption du sodium et du chlorure au niveau du tubule distal. L'excrétion rénale accrue de ces ions s'accompagne d'un volume urinaire augmenté (en raison d'une liaison osmotique de l'eau). L'excrétion du potassium et du magnésium sont augmentées, l'excrétion d'acide urique est diminuée. Les mécanismes possibles de l'action antihypertensive de l'hydrochlorothiazide sont : une homéostasie modifiée du sodium, une réduction du volume de l'eau extracellulaire et du plasma, une modification des résistances vasculaires rénales, ainsi qu'une réponse réduite à la norépinéphrine et à l'angiotensine II.

    Effets pharmacodynamiques

    Ramipril

    L'administration de ramipril entraîne une réduction marquée des résistances artérielles périphériques. En général, on n'observe pas de changements majeurs du débit plasmatique rénal ni du taux de filtration glomérulaire. L'administration de ramipril à des patients hypertendus entraîne une réduction de la pression artérielle couché et debout sans élévation compensatrice de la fréquence cardiaque.

    Chez la majorité des patients, le début de l'effet antihypertenseur d'une dose unique apparaît 1 à 2 heures après administration orale. La concentration maximale après administration d'une dose unique est généralement atteinte 3 à 6 heures après administration orale. L'effet antihypertenseur d'une dose unique dure en général 24 heures.

    L'effet antihypertenseur maximal d'un traitement continu de ramipril apparaît généralement au bout de 3 à 4 semaines. Il a été démontré que l'effet antihypertenseur persiste lors d'un traitement à long terme durant 2 ans.

    L'interruption brutale du ramipril n'entraîne pas d'augmentation rapide et excessive avec effet rebond de la pression artérielle.

    Hydrochlorothiazide

    Avec l'hydrochlorothiazide, le début de la diurèse a lieu dans les 2 heures, et l'effet maximal est obtenu environ 4 heures après la prise, alors que l'action persiste durant environ 6 à 12 heures.

    Le début de l'effet antihypertenseur apparaît au bout de 3 à 4 jours et peut persister jusqu'à une semaine après l'arrêt du traitement.

    L'effet hypotenseur s'accompagne de discrètes élévations de la fraction de filtration, des résistances vasculaires rénales et de l'activité de la rénine plasmatique.

    Administration conjointe de ramipril-hydrochlorothiazide

    Lors d'essais cliniques, l'association a entraîné des réductions plus importantes de la pression artérielle que l'un ou l'autre produit administré seul. Vraisemblablement via un blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone, l'administration conjointe du ramipril et de l'hydrochlorothiazide tend à inverser la perte potassique associée aux diurétiques.

    L'association d'un IEC à un diurétique thiazidique produit un effet synergique et diminue également le risque d'hypokaliémie provoqué par le diurétique seul.

    Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

    L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).

    L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète sucré de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.

    En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension.

    Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.

    Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.

    L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARAII chez des patients atteints d’un diabète sucré de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.

    Cancer de la peau non mélanome

    D'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l’HCTZ et le CPNM a été observée. Une étude comprenait une population composée de 71 533 cas de CB et de 8 629 cas de CE appariés à 1 430 833 et 172 462 témoins de la population, respectivement. Une utilisation élevée d’HCTZ (dose cumulative ≥ 50 000 mg) a été associée à un odds ratio (OR) ajusté de 1,29 (intervalle de confiance de 95 %: 1,23-1,35) pour le CB et de 3,98 (intervalle de confiance de 95 %: 3,68-4,31) pour le CE. Une relation claire entre la relation dose-réponse cumulative a été observée pour le CB et le CE. Une autre étude a montré une association possible entre le cancer des lèvres (CE) et l'exposition à l’HCTZ: 633 cas de cancer des lèvres ont été appariés à 63 067 témoins de la population, à l'aide d'une stratégie d'échantillonnage axée sur les risques. Une relation dose-réponse cumulative a été démontrée avec un OR ajusté de 2,1 (intervalle de confiance de 95 %: 1,7-2,6) allant jusqu'à un OR de 3,9 (3,0-4,9) pour une utilisation élevée (~25 000 mg) et un OR de 7,7 (5,7-10,5) pour la dose cumulative la plus élevée (~100 000 mg) (voir aussi rubrique 4.4).

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Ramipril

    Absorption

    Après administration orale, le ramipril est rapidement absorbé au niveau du tube digestif : le pic de concentration plasmatique de ramipril est atteint dans l'heure qui suit. Sur la base de la récupération urinaire, le taux d'absorption est d'au moins 56 % et n'est pas significativement influencée par la présence d'aliments dans le tube digestif. La biodisponibilité du métabolite actif, le ramiprilate, après administration orale de 2,5 mg et de 5 mg de ramipril est de 45 %.

    Le pic de concentration plasmatique du ramiprilate, le seul métabolite actif du ramipril, est atteint 2 à 4 heures après la prise du ramipril. Les concentrations plasmatiques à l'état d'équilibre du ramiprilate après une unique prise quotidienne des doses habituelles de ramipril sont atteintes aux alentours du quatrième jour du traitement.

    Distribution

    La liaison du ramipril aux protéines sériques est d'environ 73 %, et celle du ramiprilate d'environ 56 %.

    Biotransformation

    Le ramipril est presque complètement métabolisé en ramiprilate, en ester dicétopipérazine, en acide dicétopipérazine, et en glucoroconjugués du ramipril et du ramiprilate.

    Élimination

    L'excrétion des métabolites se fait principalement par voie rénale. Les concentrations plasmatiques du ramiprilate diminuent de manière polyphasique. En raison de sa liaison forte et saturable à l’enzyme de conversion et de la dissociation lente de l'enzyme, le ramiprilate présente une phase d'élimination terminale prolongée à de très faibles concentrations plasmatiques. Après administration répétée de doses uniques quotidiennes de ramipril, la demi-vie effective des concentrations du ramiprilate est de 13-17 heures pour les doses de 5-10 mg et plus longue pour les doses plus faibles de 1,25 - 2,5 mg. Cette différence est liée à la capacité saturable de l'enzyme à se lier au ramiprilate.

    L'administration d'une dose orale unique de ramipril a été suivie d'un taux indétectable de ramipril et de ses métabolites dans le lait maternel. Toutefois, l'effet de l'administration de doses répétées n'est pas connu.

    Patients ayant une insuffisance rénale (voir rubrique 4.2)

    L'excrétion rénale du ramiprilate est réduite chez les patients ayant une insuffisance rénale, et la clairance rénale du ramiprilate est proportionnellement liée à la clairance de la créatinine. Ceci entraîne une élévation des concentrations plasmatiques du ramiprilate, qui diminuent plus lentement que chez les sujets à fonction rénale normale.

    Patients ayant une insuffisance hépatique (voir rubrique 4.2)

    Chez les patients ayant une insuffisance hépatique, le métabolisme du ramipril en ramiprilate est retardé en raison de la baisse d'activité des estérases hépatiques, et les taux plasmatiques de ramipril sont élevés. Les concentrations maximales du ramiprilate chez ces patients ne sont toutefois pas différentes de celles observées chez les sujets à fonction hépatique normale.

    Hydrochlorothiazide

    Absorption

    Après administration orale, environ 70% de l'hydrochlorothiazide sont absorbés au niveau du tube digestif. Les pics de concentration plasmatique sont atteints en 1,5 à 5 heures.

    Distribution

    La liaison de l’hydrochlorothiazide aux protéines plasmatiques est de 40 %.

    BiotransformationL'hydrochlorothiazide subit un métabolisme hépatique négligeable.

    Élimination

    L'hydrochlorothiazide est éliminé presque complètement (> 95 %) sous forme inchangée par le rein ; 50 à 70 % d'une dose unique sont éliminés dans les 24 heures. La demi-vie d'élimination est de 5 à 6 heures.

    Patients ayant une insuffisance rénale (voir rubrique 4.2)

    L'excrétion rénale de l'hydrochlorothiazide est réduite chez les patients insuffisants rénaux, la clairance rénale de l'hydrochlorothiazide est proportionnellement liée à la clairance de la créatinine. Ceci entraîne des concentrations plasmatiques élevées d'hydrochlorothiazide, qui décroissent plus lentement que chez les sujets à fonction rénale normale.

    Patients ayant une insuffisance hépatique (voir rubrique 4.2)

    Chez les patients atteints de cirrhose hépatique, la pharmacocinétique de l'hydrochlorothiazide n'est pas significativement modifiée. La pharmacocinétique de l'hydrochlorothiazide n'a pas été étudiée chez les patients ayant une insuffisance cardiaque.

    Ramipril et Hydrochlorothiazide

    L'administration conjointe de ramipril et d'hydrochlorothiazide n'affecte par leur biodisponibilité. L'association de ces 2 substances au sein d'un seul produit peut être considérée bioéquivalente aux produits contenant les composants individuels.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Chez le rat et la souris, l'association de ramipril et d'hydrochlorothiazide n'a présenté aucune activité toxique aiguë jusqu'à 10 000 mg/kg. Les études d'administration de doses répétées menées chez le rat et le singe n'ont révélé que des troubles de l'équilibre électrolytique.

    Aucune étude du potentiel mutagène et carcinogène n'a été menée sur l'association, les études des composants individuels ayant montré l'absence de risque.

    Les études de la reproduction chez le rat et le lapin ont révélé que l'association était quelque peu plus toxique que l'un ou l'autre des composants seul, mais aucune des études n'a révélé un effet tératogène de l'association.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Hypromellose, amidon de maïs prégélatinisé, cellulose microcristalline, fumarate de stéaryle sodique, oxyde de fer rouge (E172).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    14, 15, 20, 28, 30, 50, 56, 60, 84, 90 ou 100 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    SANOFI-AVENTIS FRANCE

    82 AVENUE RASPAIL

    94250 GENTILLY

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 369 626 1 3 : 14 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 369 627 8 1 : 15 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 300 073 4 1 : 20 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 369 628 4 2 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 369 629 0 3 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 300 073 5 8 : 50 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 369 630 9 2 : 56 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 369 631 5 3 : 60 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 369 632 1 4 : 84 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 369 633 8 2 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 567 144 3 8 : 100 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 28/01/2021

    Dénomination du médicament

    COTRIATEC 5 mg/12,5 mg, comprimé

    Ramipril/Hydrochlorothiazide

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que COTRIATEC 5 mg/12,5 mg, comprimé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre COTRIATEC 5 mg/12,5 mg, comprimé ?

    3. Comment prendre COTRIATEC 5 mg/12,5 mg, comprimé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver COTRIATEC 5 mg/12,5 mg, comprimé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Ramipril et diurétiques - code ATC : C09BA05

    COTRIATEC est une association de deux médicaments appelés ramipril et hydrochlorothiazide.

    Le ramipril fait partie d'un groupe de médicaments appelés IEC (inhibiteurs de l'enzyme de conversion).

    Il agit en :

    · Diminuant la production par votre organisme de substances susceptibles d'élever votre pression artérielle

    · Faisant se relâcher et se dilater vos vaisseaux sanguins

    · Facilitant le pompage par votre cœur du sang à travers l'organisme.

    L'hydrochlorothiazide appartient à un groupe de médicaments appelés « diurétiques thiazidiques ». Il agit en augmentant la quantité d'urine que vous produisez. Ceci diminue votre pression artérielle.

    COTRIATEC est utilisé pour traiter une pression artérielle élevée. Les deux substances actives œuvrent ensemble à réduire votre pression artérielle. Elles sont utilisées ensemble lorsque votre traitement par une seule d'entre elles n'a pas été efficace.

    Ne prenez jamais COTRIATEC 5 mg/12,5 mg, comprimé :

    · Si vous êtes allergique au ramipril, à l'hydrochlorothiazide ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    · Si vous êtes allergique à tout autre médicament semblable à COTRIATEC (autres IEC ou sulfamides).

    Les signes d'une réaction allergique peuvent inclure une éruption cutanée (rash), des problèmes de déglutition ou de respiration, un gonflement de vos lèvres, de votre visage, de votre gorge ou de votre langue.

    · Si vous avez déjà présenté une réaction allergique grave appelée « angio-oedème ». Les signes comportent des démangeaisons, une urticaire, des marques rouges sur les mains, les pieds et la gorge, un gonflement de la gorge et de la langue, un gonflement autour des yeux et des lèvres, des difficultés à respirer et à avaler.

    · Si vous avez pris ou prenez actuellement l’association sacubitril/valsartan, un médicament utilisé dans le traitement d’une forme d’insuffisance cardiaque au long cours (chronique) chez l’adulte.

    · Si vous subissez une dialyse ou tout autre type de filtration sanguine. En fonction de la machine utilisée, COTRIATEC pourrait ne pas vous convenir.

    · Si vous avez des problèmes hépatiques sévères.

    · Si vous avez des quantités anormales de substances salées (calcium, potassium, sodium) dans votre sang

    · Si vous avez des problèmes rénaux du fait de la réduction de l'apport sanguin à votre rein (sténose de l'artère rénale).

    · Au cours des 6 derniers mois de la grossesse (voir rubrique ci-après Grossesse et allaitement).

    · Si vous allaitez (voir rubrique ci-après « Grossesse et allaitement »).

    · Si vous avez du diabète ou une insuffisance rénale et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant de l’aliskiren pour diminuer votre pression artérielle.

    Ne prenez pas COTRIATEC si l'un ou l'autre des cas ci-dessus vous concerne. Si vous n'êtes pas sûr(e), parlez-en à votre médecin avant de prendre COTRIATEC.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre COTRIATEC 5 mg/12,5 mg, comprimé :

    · Si vous souffrez de problèmes cardiaques, hépatiques ou rénaux.

    · Si vous avez perdu une grande quantité de sels ou de fluides corporels (si vous vomissez, avez la diarrhée, suez de manière inhabituelle, suivez un régime pauvre en sel, prenez des diurétiques depuis longtemps ou avez subi une dialyse).

    · Si vous allez suivre un traitement pour réduire votre allergie aux piqûres d'abeille ou de guêpe (désensibilisation).

    · Si vous allez recevoir un anesthésique. Celui-ci pourrait vous être donné pour une intervention chirurgicale ou des soins dentaires. Il pourrait s'avérer nécessaire d'arrêter votre traitement par COTRIATEC un jour avant ; demandez conseil à votre médecin.

    · Si votre taux sanguin de potassium est élevé (d'après les résultats de vos tests sanguins).

    · Si vous prenez des médicaments ou avez des affections qui pourraient diminuer le taux de sodium dans votre sang. Votre médecin pourra vous prescrire des analyses de sang régulières, en particulier pour vérifier le taux de sodium dans votre sang, surtout si vous êtes une personne âgée.

    · Si vous prenez des médicaments qui peuvent augmenter le risque d’angio-œdème (une réaction allergique grave) comme les inhibiteurs de la protéine mTOR (par exemple temsirolimus, évérolimus, sirolimus), la vildagliptine, les inhibiteurs de la néprilysine (NEP) (comme le racécadotril) ou l’association sacubitril/valsartan. Pour l’association sacubitril/valsartan, voir rubrique 2. Ne prenez jamais COTRIATEC 5 mg/12,5 mg, comprimé.

    · Si vous souffrez d'une maladie vasculaire du collagène telle qu'une sclérodermie ou un lupus érythémateux systémique.

    · Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte.

    COTRIATEC est déconseillé pendant les 3 premiers mois de la grossesse et est contre-indiqué si vous êtes enceinte de plus de 3 mois car cela pourrait nuire gravement à votre enfant en cas d’utilisation à partir de ce stade de la grossesse (voir rubrique ci-après Grossesse et allaitement).

    · Si vous présentez une diminution de votre vision ou une douleur à l’œil. Ces dernières pourraient être des symptômes d’une accumulation de fluide dans la couche vasculaire de l’oeil (épanchement choroïdien) ou d’une augmentation de la pression à l’intérieur de l’oeil (glaucome) et pourraient se produire dans un délai de quelques heures à quelques semaines après la prise de COTRIATEC. Sans traitement, cela peut entraîner une perte de vision permanente. Si vous étiez auparavant allergique à la pénicilline ou aux sulfamides, vous pouvez être plus à risque de développer cela. Vous devez arrêter votre traitement par COTRIATEC et consulter rapidement votre médecin.

    · Si vous prenez l’un des médicaments suivants pour traiter une hypertension :

    o Un « antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II » (ARA-II) (aussi connu sous le nom de sartans – par exemple valsartan, telmisartan, irbésartan), en particulier si vous avez des problèmes rénaux dus à un diabète,

    o De l’aliskiren.

    Votre médecin pourra être amené à surveiller régulièrement le fonctionnement de vos reins, votre pression artérielle et le taux des électrolytes (par ex. du potassium) dans votre sang.

    Voir aussi les informations dans la rubrique « Ne prenez jamais COTRIATEC 5 mg/12,5 mg, comprimé ».

    · Si vous avez eu un cancer de la peau ou si vous développez une lésion cutanée inattendue pendant le traitement. Le traitement par l'hydrochlorothiazide, en particulier l'utilisation à long terme à fortes doses, peut augmenter le risque de certains types de cancer de la peau et des lèvres (cancer de la peau non mélanome). Protégez votre peau des rayonnements solaires et UV lorsque vous prenez COTRIATEC 5 mg/12,5 mg, comprimé.

    Enfants et adolescents

    L'utilisation de COTRIATEC est déconseillée chez l'enfant et l'adolescent âgé de moins de 18 ans, aucune information n'étant disponible chez cette population.

    Si l'un ou l'autre des cas ci-dessus vous concerne (ou si vous n'en êtes pas sûr(e)), parlez-en à votre médecin avant de prendre COTRIATEC.

    Autres médicaments et COTRIATEC 5 mg/12,5 mg, comprimé

    Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament car COTRIATEC peut avoir une incidence sur certains autres médicaments. Par ailleurs, certains médicaments peuvent avoir une incidence sur COTRIATEC.

    Informez votre médecin si vous prenez l'un ou l'autre des médicaments suivants. Ils peuvent rendre COTRIATEC moins efficace :

    · Les médicaments utilisés pour soulager les douleurs et l'inflammation (par exemple les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), tels que l'ibuprofène ou l'indométacine et l'aspirine).

    · Les médicaments utilisés pour le traitement d'une pression artérielle basse, d'un collapsus, d'une insuffisance cardiaque, d'un asthme ou d'allergies, tels que l'éphédrine, la noradrénaline ou l'adrénaline. Votre médecin devra alors vérifier votre pression artérielle.

    Informez votre médecin si vous prenez l'un ou l'autre des médicaments suivants. Ils peuvent augmenter la probabilité de survenue d'effets secondaires si vous les prenez avec COTRIATEC :

    · L’association sacubitril/valsartan utilisée dans le traitement d’une forme d’insuffisance cardiaque au long cours (chronique) chez l’adulte (voir rubrique 2. Ne prenez jamais COTRIATEC 5 mg/12,5 mg, comprimé).

    · Les médicaments utilisés pour soulager les douleurs et l'inflammation (par exemple les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), tels que l'ibuprofène ou l'indométacine et l'aspirine).

    · Les médicaments susceptibles d'abaisser la quantité de potassium dans votre sang. Ceux-ci incluent les médicaments pour la constipation, les diurétiques, l'amphotéricine B (utilisée pour les infections fongiques) et l'ACTH (utilisée pour tester si vos glandes surrénales fonctionnent correctement).

    · Les médicaments contre le cancer (chimiothérapie).

    · Les médicaments pour les problèmes cardiaques, y compris les problèmes de votre rythme cardiaque.

    · Les médicaments prévenant le rejet d'organe après une transplantation, tels que la ciclosporine.

    · Les diurétiques tels que le furosémide.

    · Les médicaments susceptibles d'augmenter la quantité de potassium dans votre sang, tels que la spironolactone, le triamtérène, l'amiloride, les sels de potassium, le triméthoprime seul ou sous forme d’association avec le sulfaméthoxazole (pour les infections) et l'héparine (utilisée pour fluidifier le sang).

    · Les corticoïdes donnés pour une inflammation, tels que la prednisolone.

    · Les suppléments calciques.

    · L'allopurinol (utilisé pour abaisser l'acide urique dans votre sang).

    · Le procaïnamide (donné pour les troubles du rythme cardiaque).

    · La cholestyramine (donnée pour réduire les quantités de lipides dans votre sang).

    · La carbamazépine (donnée pour l'épilepsie).

    · L’héparine (utilisée pour fluidifier le sang).

    · Le temsirolimus (utilisé dans le cancer),

    · Le sirolimus, l’évérolimus (utilisés pour la prévention des rejets de greffes),

    · La vildagliptine (utilisée pour traiter le diabète de type 2).

    · Le racécadotril (utilisé contre la diarrhée).

    · Votre médecin pourrait avoir besoin de modifier la dose de vos médicaments et/ou prendre d’autres précautions : si vous prenez un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA-II) ou de l’aliskiren (voir aussi les informations dans les rubriques « Ne prenez jamais COTRIATEC » et « Avertissements et précautions »).

    Informez votre médecin si vous prenez l'un ou l'autre des médicaments suivants. Ils pourraient être affectés par COTRIATEC :

    · Les médicaments pour le diabète tels que les antidiabétiques oraux et l'insuline. COTRIATEC pourrait abaisser le taux de sucre dans votre sang (glycémie). Surveillez étroitement votre glycémie lorsque vous prenez COTRIATEC.

    · Le lithium (donné pour des problèmes de santé mentale). COTRIATEC pourrait augmenter la quantité de lithium dans votre sang (lithiémie). Votre lithiémie devra être étroitement surveillée par votre médecin.

    · Les médicaments donnés pour relâcher vos muscles.

    · La quinine (donnée pour le paludisme).

    · Les médicaments contenant de l'iode, pouvant être utilisés avant de passer un scanner ou une radiographie à l'hôpital.

    · La pénicilline (donnée pour des infections).

    · Les médicaments donnés pour fluidifier le sang et pris par la bouche (anticoagulants oraux) tels que la warfarine.

    Si l'un ou l'autre des cas ci-dessus vous concerne (ou si vous n'en êtes pas sûr(e)), parlez-en à votre médecin avant de prendre COTRIATEC.

    Tests

    Vérifiez auprès de votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre votre médicament :

    · Si vous devez passer un test de la fonction parathyroïdienne. COTRIATEC pourrait affecter les résultats du test.

    · Si vous êtes une personne sportive devant passer un test antidopage. COTRIATEC pourrait donner un résultat positif.

    COTRIATEC 5 mg/12,5 mg, comprimé avec des aliments et de l’alcool

    La prise d'alcool avec COTRIATEC peut vous donner des vertiges ou des étourdissements Si vous vous préoccupez de savoir la quantité d'alcool que vous pouvez boire alors que vous prenez COTRIATEC, discutez-en avec votre médecin, les médicaments utilisés pour réduire la pression artérielle et l'alcool pouvant avoir des effets additifs.

    COTRIATEC peut être pris pendant ou en dehors des repas.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte.

    Vous ne devriez pas prendre COTRIATEC pendant les 12 premières semaines de la grossesse, et vous ne devez pas du tout prendre COTRIATEC à partir de la 13ème semaine, car son utilisation au cours de la grossesse pourrait nuire gravement à votre enfant.

    Si vous apprenez que vous êtes enceinte alors que vous prenez COTRIATEC, informez-en votre médecin immédiatement.

    Un passage à un traitement alternatif convenable doit être réalisé à l’avance en cas de grossesse planifiée.

    Vous ne devez pas prendre COTRIATEC si vous allaitez.

    Demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Vous pourriez ressentir des étourdissements en prenant COTRIATEC. La survenue de ces étourdissements est plus probable lorsque vous débutez la prise de COTRIATEC ou commencez à prendre une dose plus élevée. Dans ce cas, ne conduisez pas et n'utilisez pas d'outils ni de machines.

    COTRIATEC 5 mg/12,5 mg, comprimé contient du sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Comment prendre COTRIATEC 5 mg/12,5 mg, comprimé

    Prenez ce médicament par voie orale, au même moment de la journée chaque jour, en général le matin.

    Avalez les comprimés entiers avec un liquide.

    N'écrasez pas et ne mâchez pas les comprimés.

    Combien en prendre

    Traitement d'une pression artérielle élevée

    Votre médecin ajustera la quantité à prendre jusqu'à ce que votre pression artérielle soit contrôlée.

    Sujet âgé

    Votre médecin réduira la dose initiale et ajustera votre traitement plus lentement.

    Si vous avez pris plus de COTRIATEC 5 mg/12,5 mg, comprimé que vous n’auriez dû

    Informez-en un médecin ou allez immédiatement au service des urgences de l'hôpital le plus proche. Ne conduisez pas jusqu'à l'hôpital, faites-vous emmener par quelqu'un ou appelez une ambulance. Prenez la boîte de médicaments avec vous pour que le médecin sache ce que vous avez pris.

    Si vous oubliez de prendre COTRIATEC 5 mg/12,5 mg, comprimé

    Si vous oubliez une dose, prenez votre dose suivante à l'heure habituelle.

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre COTRIATEC 5 mg/12,5 mg, comprimé

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Arrêtez de prendre COTRIATEC et consultez immédiatement un médecin si vous remarquez l'un ou l'autre des effets secondaires graves suivants : vous pourriez avoir besoin d'un traitement médical urgent :

    · Gonflement du visage, des lèvres ou de la gorge rendant difficile la déglutition ou la respiration, ainsi que des démangeaisons et des éruptions cutanées. Ceci pourrait être le signe d'une réaction allergique grave à COTRIATEC.

    · Réactions cutanées sévères y compris une éruption, des ulcères buccaux, une aggravation d'une maladie de peau préexistante, une rougeur, des vésicules ou une desquamation de la peau (tel que le syndrome de Stevens-Johnson, la nécrolyse épidermique toxique ou l'érythème polymorphe).

    Informez immédiatement votre médecin si vous ressentez :

    · Un rythme cardiaque rapide, irrégulier ou fortement ressenti (palpitations), une douleur dans la poitrine, une contraction de la poitrine ou des problèmes plus graves, y compris une crise cardiaque et un accident vasculaire cérébral.

    · Un essoufflement, une toux, une fièvre durant plus de 2 ou 3 jours, la sensation d’avoir moins faim. Ceux-ci pourraient être des signes de problèmes pulmonaires, y compris une inflammation.

    · Des ecchymoses apparaissant facilement, un saignement inhabituellement prolongé, tout saignement manifeste (par ex. saignement des gencives), des taches pourpres ou des rougeurs sur la peau, ou des infections contractées plus facilement que d’habitude, un mal de gorge et une fièvre, une sensation de fatigue, de défaillance, d'étourdissement, ou une pâleur cutanée. Ceux-ci pourraient être les signes de problèmes sanguins ou de moelle osseuse.

    · Des douleurs à l'estomac sévères pouvant atteindre le dos. Ceci pourrait être le signe d'une pancréatite (inflammation du pancréas).

    · Une fièvre, des frissons, une fatigue, une perte d'appétit, des douleurs d'estomac, des nausées, une coloration jaune de la peau ou des yeux (jaunisse). Ceux-ci pourraient être les signes de problèmes hépatiques tels qu'une hépatite (inflammation du foie) ou de lésions hépatiques.

    · Une diminution de la vision ou douleur dans les yeux due à une pression élevée (signes possibles d’une accumulation de fluide dans la couche vasculaire de l’oeil (épanchement choroïdien) ou d’un glaucome aigu à angle fermé).

    Autres effets indésirables éventuels

    Veuillez informer votre médecin si l'un ou l'autre des symptômes suivants s'aggravait ou durait plus de quelques jours.

    Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10)

    · Maux de tête, sensation de faiblesse ou de fatigue.

    · Sensation de vertiges. Ceci est plus susceptible de se produire au début de la prise de COTRIATEC ou au début de la prise d'une dose plus forte.

    · Toux sèche irritative ou bronchite.

    · Examen sanguin montrant une élévation inhabituelle de la quantité de sucre dans votre sang. Si vous êtes diabétique, ceci pourrait aggraver votre diabète.

    · Examens sanguins montrant une élévation inhabituelle de vos taux sanguins d'acide urique ou de lipides.

    · Douleurs, rougeurs et gonflement des articulations.

    Effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à une personne sur 100)

    · Eruption cutanée avec ou sans zone surélevée.

    · Rougeurs du visage, défaillance, hypotension (pression artérielle anormalement basse), en particulier lorsque vous vous levez ou vous asseyez dans votre lit rapidement.

    · Problèmes d'équilibre (vertiges).

    · Démangeaisons et sensations cutanées inhabituelles telles que des sensations d'engourdissement, de picotements, de piqûres d'aiguilles, de brûlure ou de fourmillement (paresthésies).

    · Perte ou modification du goût des aliments.

    · Problèmes de sommeil.

    · Sentiment de dépression, d'anxiété, nervosité ou se sentir inhabituellement flageolant.

    · Nez bouché, inflammation des sinus (sinusite), essoufflement.

    · Inflammation des gencives (gingivite), gonflement de la bouche.

    · Rougeur, démangeaison, gonflement ou larmoiement des yeux.

    · Bourdonnement d'oreilles.

    · Vision trouble.

    · Chute de cheveux.

    · Douleur dans la poitrine.

    · Douleurs musculaires.

    · Constipation, douleurs gastriques ou intestinales.

    · Indigestion ou nausées.

    · Augmentation de la quantité d'urine dans la journée.

    · Transpiration plus importante ou sensation de soif inhabituelle.

    · Diminution ou perte d'appétit (anorexie).

    · Rythme cardiaque accéléré ou irrégulier.

    · Gonflement des bras et des jambes. Ceci pourrait être un signe de rétention d'eau inhabituelle.

    · Fièvre.

    · Incapacité sexuelle chez l'homme.

    · Examens sanguins montrant une diminution du nombre de globules rouges, de globule blancs ou de plaquettes, ou du taux d'hémoglobine.

    · Examens sanguins montrant des modifications de la fonction hépatique, pancréatique ou rénale.

    · Examens sanguins montrant une quantité inhabituellement basse de potassium dans votre sang.

    Effets indésirables très rares (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000)

    · Nausées, diarrhée ou brûlures d’estomac

    · Rougeur et gonflement de la langue, bouche sèche.

    · Examens sanguins montrant une quantité inhabituellement élevée de potassium dans votre sang.

    Autres effets indésirables rapportés

    Informez votre médecin si l'un ou l'autre des symptômes suivants s'aggravait ou durait plus de quelques jours.

    · Difficulté de concentration, sensation d'agitation ou de confusion.

    · Changement de couleur des doigts et des orteils lorsque vous avez froid, avec picotements ou sensations douloureuses lorsque vous vous réchauffez. Ceci pourrait être un syndrome de Raynaud.

    · Augmentation de la taille des seins chez l'homme.

    · Caillots sanguins.

    · Trouble de l'audition.

    · Diminution de la quantité de larmes.

    · Coloration des objets en jaune.

    · Déshydratation.

    · Gonflement, douleur ou rougeur de la joue (inflammation d'une glande salivaire).

    · Gonflement intestinal appelé « angio-oedème intestinal », se présentant par des symptômes tels que des douleurs abdominales, des vomissements et une diarrhée.

    · Sensibilité inhabituelle au soleil.

    · Ecaillement ou pelage sévères de la peau, éruption cutanée avec démangeaisons et grosseurs, ou autres réactions cutanées telles qu'une éruption rouge du visage ou du front.

    · Eruption ou ecchymoses cutanées.

    · Taches rouges sur la peau et froideur des extrémités.

    · Problème au niveau des ongles (ex. détachement ou chute d'un ongle).

    · Raideur musculo-squelettique ou incapacité à bouger la mâchoire (tétanie).

    · Faiblesse ou crampes musculaires.

    · Réduction de la libido chez l'homme ou la femme.

    · Sang dans les urines. Ceci pourrait être un signe de problème rénal (néphrite interstitielle).

    · Augmentation inhabituelle de la quantité de sucre dans les urines.

    · Augmentation du nombre de certains globules blancs du sang (éosinophilie) découverte lors d'un test sanguin.

    · Examens sanguins montrant un nombre insuffisant de cellules sanguines (pancytopénie).

    · Examens sanguins montrant une modification de la quantité des sels tels que le sodium, le calcium, le magnésium et le chlorure dans votre sang.

    · Urines concentrées (de couleur foncée), nausées ou vomissements, crampes musculaires, confusion et crises pouvant s’expliquer par une sécrétion inappropriée de l’hormone antidiurétique (ADH). Si vous développez ces symptômes, veuillez contacter votre médecin au plus vite.

    · Réactions ralenties ou perturbées.

    · Modification des odeurs.

    · Difficulté respiratoire ou aggravation d'un asthme.

    · Cancer de la peau et des lèvres (cancer de la peau non mélanome).

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et les plaquettes après {EXP}. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Pas de précautions particulières de conservation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient COTRIATEC 5 mg/12,5 mg, comprimé  

    · Les substances actives sont :

    Ramipril........................................................................................................................ 5,00 mg

    Hydrochlorothiazide..................................................................................................... 12,50 mg

    Pour un comprimé.

    · Les autres composants sont :

    Hypromellose, amidon de maïs prégélatinisé, cellulose microcristalline, fumarate de stéaryle sodique, oxyde de fer rouge (E172).

    Qu’est-ce que COTRIATEC 5 mg/12,5 mg, comprimé et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimés oblongs, roses, avec une barre de cassure sur les 2 faces et « 41/AV » gravé sur une face.

    La barre de cassure n’est là que pour faciliter la prise du comprimé, elle ne le divise pas en doses égales.

    COTRIATEC 5 mg/12,5 mg, comprimé se présente en boîte de 14, 15, 20, 28, 30, 50, 56, 60, 84, 90 ou 100 comprimés sous plaquettes (PVC/aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANOFI-AVENTIS FRANCE

    82 AVENUE RASPAIL

    94250 GENTILLY

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANOFI-AVENTIS FRANCE

    82 AVENUE RASPAIL

    94250 GENTILLY

    Fabricant  

    SANOFI S.R.L.

    STRADA STATALE 17, KM 22

    67019 SCOPPITO (AQ)

    ITALIE

    OU

    S.C. ZENTIVA S.A.

    B-dul Theodor Pallady nr. 50, Sector 3

    BucAREST, 032266

    RoUMANIE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-14480
    • Date avis : 22/07/2015
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par COTRIATEC reste important dans l’indication de l’AMM.
    • Lien externe