COTEOULA 30 mg/12

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 63174690
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC) et diurétiques - code ATC : C09BA15Les substances actives de COTEOULA sont le zofénopril calcique (30 mg par comprimé) et l’hydrochlorothiazide (12,5 mg par comprimé).Le zofénopril calcique est un médicament utilisé dans le traitement des troubles cardiovasculaires. Il appartient à un groupe de médicaments destinés à réduire la pression artérielle, appelés les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC). L’hydrochlorothiazide appartient au groupe des diurétiques, qui permet d’augmenter la quantité d’urine que vous produisez.Ce médicament est utilisé pour le traitement de l’hypertension artérielle quand votre médecin juge nécessaire d’utiliser une association de deux substances actives, le zofénopril et l’hydrochlorothiazide. C’est habituellement le cas lorsque le traitement avec le zofénopril seul n’est pas suffisamment efficace pour abaisser votre pression artérielle.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé
    • Date de commercialisation : 14/03/2005
    • Statut de commercialisation : Autorisation archivée
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : MENARINI INTERNATIONAL OPERATIONS LUXEMBOURG

    Les compositions de COTEOULA 30 mg/12

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé HYDROCHLOROTHIAZIDE 2064 12,5 mg SA
    Comprimé ZOFÉNOPRIL CALCIQUE 66422 30 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) PVDC PVC aluminium de 30 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3681762
    • Code CIP3 : 3400936817623
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 22/06/2017
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 15/07/2019

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Zofénopril calcique............................................................................................................ 30,00 mg

    Hydrochlorothiazide........................................................................................................... 12,50 mg

    Pour un comprimé pelliculé.

    Excipient à effet notoire : chaque comprimé pelliculé contient 56.20 mg de lactose monohydraté.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé.

    Comprimé rouge pâle, rond, légèrement biconvexe de 9 mm, portant une barre de cassure sur une des faces.

    La barre de cassure permet seulement de faciliter la prise du comprimé, elle ne le divise pas en doses égales.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement de l’hypertension essentielle légère à modérée.

    Cette association à dose fixe est indiquée chez les patients dont la pression artérielle n’est pas suffisamment contrôlée avec le zofénopril seul.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Adultes

    Il est recommandé, avant de passer à l’association à dose fixe, d’augmenter progressivement les doses des deux composants individuellement (c’est à dire le zofénopril et l’hydrochlorothiazide).

    Si cela s’avère utile d’un point de vue clinique, il pourra être envisagé de passer directement d’un traitement en monothérapie à l’association fixe.

    Patients ne présentant pas de déplétion hydrosodée

    La posologie habituelle efficace est de un comprimé par jour.

    Patients susceptibles d’avoir une déplétion hydrosodée

    L’emploi de COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé n’est pas recommandé.

    Sujets âgés (au-dessus de 65 ans)

    Chez le sujet âgé présentant une clairance de la créatinine normale, aucune adaptation posologique n’est nécessaire.

    Chez le sujet âgé présentant une clairance de la créatinine réduite (inférieure à 45 mL/min), l’emploi de COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé n’est pas recommandé.

    La clairance de la créatinine peut être calculée à partir des taux de la créatinine sérique à l’aide de la formule de Cockroft-Gault :

    ClCr (mL/min) = [(140-age) * poids (Kg)]

    72 * Cr sérique (mg/dL)

    La méthode de calcul indiquée ci-dessus permet de calculer la clairance de la créatinine chez l’homme. Chez la femme, la valeur obtenue doit être multipliée par 0,85.

    Population pédiatrique

    La sécurité et l’efficacité de COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé n’ont pas été évaluées chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans.

    En conséquence, son emploi n’est pas recommandé.

    Insuffisance rénale et dialyse

    Les patients hypertendus, présentant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine > 45 mL/min), pourront être traités avec la même posologie. Le schéma d’administration quotidien en une prise par jour pourra être conservé.

    Chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée à sévère (clairance de la créatinine < 45 mL/min), son emploi n’est pas recommandé (voir rubrique 4.4).

    Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 mL/min) COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé est contre-indiqué (voir rubrique 4.3).

    Chez les patients hypertendus sous dialyse, l’utilisation de COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé n’est pas recommandée.

    Insuffisance hépatique

    Chez les patients hypertendus présentant une insuffisance hépatique légère à modérée, chez lesquels la dose de 30 mg de Zofénopril seul a été atteinte, le même schéma posologique que celui utilisé chez des patients présentant une fonction hépatique normale, peut être utilisé.

    COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé est contre-indiqué chez les patients hypertendus présentant une insuffisance hépatique sévère.

    Mode d’administration

    COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé doit être utilisé à raison d’une seule prise par jour au moment ou en dehors des repas.

    En cas de difficulté à avaler des comprimés, les comprimés pourront être fractionnés en deux et chaque moitié avalée l’une après l’autre au moment prescrit.

    4.3. Contre-indications  

    · Deuxième et troisième trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.4 et 4.6).

    · Hypersensibilité au zofénopril ou à tout autre IEC.

    · Hypersensibilité à l’hydrochlorothiazide ou à tout autre sulfamide.

    · Hypersensibilité à l’un des excipients mentionnés dans la rubrique 6.1.

    · Antécédent d’œdème de Quincke associé à la prise d’un traitement par un IEC.

    · Utilisation concomitante avec un traitement par sacubitril/valsartan. Le traitement par COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir également rubriques 4.4 et 4.5).

    · Œdème angioneurotique héréditaire/idiopathique.

    · Atteinte hépatique sévère.

    · Atteinte rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 mL/min).

    · Sténose bilatérale de l’artère rénale ou sténose unilatérale de l’artère rénale en cas de rein unique.

    · L’association de COTEOULA à des médicaments contenant de l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    ZOFENOPRIL

    Hypotension :

    Comme avec les autres IEC et diurétiques, COTEOULA peut provoquer une chute importante de la pression artérielle, notamment après la première dose, même si la survenue d'une hypotension symptomatique est rare chez les patients atteints d'hypertension non compliquée.

    Elle est davantage susceptible de se produire dans les cas suivants : chez des patients ayant présenté une déplétion hydrosodée lors d’un traitement par des diurétiques, régime hyposodé, dialyse, diarrhée ou vomissements, ou chez des patients ayant une hypertension sévère rénine-dépendante (voir rubrique 4.5 et rubrique 4.8).

    En cas d'insuffisance cardiaque, accompagnée ou non d'insuffisance rénale, des cas d'hypotension symptomatique ont été observés. Ils sont plus fréquents en cas d'insuffisance cardiaque sévère lié à l'utilisation de fortes doses de diurétiques de l'anse, à la présence d'hyponatrémie ou d'insuffisance rénale fonctionnelle.

    Chez les patients présentant un risque accru d'hypotension symptomatique, le traitement devra être débuté sous contrôle médical, de préférence en milieu hospitalier, avec des doses faibles et une adaptation posologique prudente. Le traitement diurétique devra, si possible, être temporairement interrompu lors de l'instauration du traitement par COTEOULA.

    Cette recommandation vaut également pour les patients souffrant d’angine de poitrine ou de pathologies vasculaires cérébrales chez lesquels une chute excessive de la pression artérielle peut déclencher un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.

    Si une hypotension survient, le patient doit être allongé sur le dos. Une correction de la déplétion volémique avec un soluté isotonique de chlorure de sodium par voie intraveineuse peut s’avérer nécessaire. Une hypotension survenant dès l’instauration du traitement (première dose) n’exclut pas une adaptation posologique ultérieure, à doses progressives, effectuée prudemment avec chacun des principes actifs du médicament, une fois que l’incident a été traité.

    Hypertension rénovasculaire :

    Chez les patients souffrant d’une sténose bilatérale de l’artère rénale ou de sténose de l’artère rénale en cas de rein unique, il existe un risque accru d’hypotension sévère et d’insuffisance rénale lors d’un traitement avec des IEC. Le traitement concomitant avec des diurétiques peut être un facteur aggravant. L’insuffisance rénale peut survenir même si les valeurs de la créatinine sont très peu modifiées et ce, même chez des patients souffrant de sténose unilatérale de l’artère rénale.

    Chez ces patients, le traitement devra être instauré sous surveillance médicale étroite, avec des doses faibles, une titration prudente et un suivi de la fonction rénale.

    Insuffisance rénale :

    Une surveillance étroite de la fonction rénale au cours du traitement sera effectuée, si elle s’avère nécessaire. Une insuffisance rénale liée aux IEC a été observée, principalement chez les patients souffrant d’insuffisance cardiaque sévère ou de pathologies rénales sous-jacentes y compris une sténose de l’artère rénale. Chez quelques patients chez lesquels aucune pathologie rénale n’était préalablement connue, une augmentation des concentrations plasmatiques d’urée et de créatinine ont été observées, particulièrement lors de l’administration concomitante de diurétiques. Une diminution de la posologie de chacun des principes actifs peut s’avérer nécessaire. Il est recommandé de surveiller attentivement la fonction rénale pendant les premières semaines du traitement.

    Dialyse :

    Chez les patients traités par les IEC et qui sont dialysés avec des membranes de haute perméabilité en polyacrylonitrile (par exemple AN 69), des réactions anaphylactoïdes telles que gonflement facial, bouffées vasomotrices, hypotension et dyspnée peuvent survenir quelques minutes après le début de l’hémodialyse. Il est recommandé d’utiliser une autre membrane de dialyse ou un autre hypotenseur.

    L’efficacité et la tolérance du zofénopril dans l’infarctus du myocarde chez des patients hémodialysés n’a pas été établie. Par conséquent, le zofénopril ne devra pas être utilisé chez ces patients.

    Aphérèse de LDL :

    Les patients traités avec des IEC et soumis à une aphérèse de LDL avec du dextran sulfate peuvent réagir en développant des réactions anaphylactoïdes similaires à celles des patients sous hémodialyse utilisant des membranes de haute perméabilité (voir ci-dessus). Chez ces patients, il est recommandé d’utiliser un antihypertenseur d’une autre classe.

    Réactions anaphylactiques au cours d’une désensibilisation ou après une piqûre d’insecte :

    Dans de rares cas, des réactions anaphylactoïdes mettant en jeu le pronostic vital peuvent survenir chez des patients traités avec un IEC lors d’un traitement de désensibilisation (par exemple venin d'hyménoptère) ou après une piqûre d’insecte.

    Chez ces mêmes patients, ces réactions ont été évitées lorsque les IEC ont été arrêtés temporairement mais elles sont réapparues en cas de ré-administration accidentelle de ces médicaments.

    La prudence s’impose donc chez des patients traités par un IEC et soumis à ce type de traitement de désensibilisation.

    Transplantation rénale :

    Il n’existe pas de données concernant l’utilisation de COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé chez des patients ayant subi une transplantation rénale récente. Son utilisation chez les transplantés rénaux n’est donc pas recommandée.

    Aldostéronisme primaire :

    Les patients atteints d’aldostéronisme primaire ne répondent habituellement pas à un traitement par des antihypertenseurs agissant via le système rénine-angiotensine. L’utilisation de COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé n’est donc pas recommandée.

    Hypersensibilité/Angio-oedème :

    Sous traitement avec les IEC, en particulier au cours des premières semaines de traitement, un angio-oedème du visage, des membres, des lèvres, des muqueuses, de la langue, de la glotte et/ou du larynx peut survenir. Dans de rares cas cependant, des angio-oedèmes sévères peuvent survenir après un traitement à long terme avec un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine.

    Le traitement par les IEC doit être immédiatement interrompu et remplacé par un antihypertenseur appartenant à une autre classe pharmacologique.

    Un angio-oedème de la langue, de la glotte ou du larynx peut être mortel. Le traitement d’urgence doit au moins comprendre l’administration immédiate par voie sous-cutanée d’une solution d’adrénaline à 1/1000 (0,3 à 0,5 mL) ou l’administration intraveineuse lente d’adrénaline à 1 mg/mL (à diluer selon les instructions) sous surveillance ECG et de la pression artérielle. Le patient doit être hospitalisé et placé en observation pendant au moins 12 à 24 heures et il ne doit pas sortir de l’hôpital avant la disparition complète des symptômes.

    Même en cas de gonflement isolé de la langue sans détresse respiratoire, les patients peuvent devoir être placés en observation car le traitement par antihistaminiques et corticoïdes peut ne pas être suffisant.

    Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine sont responsables d'un taux plus élevé d'angio-œdèmes chez les patients noirs que chez les autres.

    Les patients avec un antécédent d'angio-œdème non lié à un traitement par des IEC peuvent présenter un risque accru d'angio-œdème lorsqu'ils reçoivent un traitement par des IEC (voir rubrique 4.3).

    L’utilisation concomitante d’IEC avec l’association sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d’angio-oedème. Le traitement par sacubitril/valsartan ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de COTEOULA. Le traitement par COTEOULA ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques 4.3 et 4.5).

    L’utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril, les inhibiteurs de mTOR (p. ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peut entraîner un risque accru d’angio-oedème (p. ex. gonflement des voies aériennes ou de la langue, avec ou sans atteinte respiratoire) (voir rubrique 4.5). Il convient de faire preuve de prudence lors de la mise en route d’un traitement par racécadotril, inhibiteurs de mTOR (p. ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et vildagliptine chez un patient prenant déjà un IEC.

    Toux :

    Pendant le traitement avec des IEC, une toux sèche non productive peut survenir. Elle disparaît après l’arrêt du traitement. La toux induite par les IEC doit être prise en compte lors de l'établissement d'un diagnostic différentiel de toux.

    Insuffisance hépatique :

    Dans de rares cas, les IEC ont été associés à un syndrome qui débute par un ictère cholestatique et qui évolue jusqu’à la nécrose hépatique fulminante et parfois la mort. Le mécanisme sous-jacent à ce syndrome n’est pas connu. Les patients recevant des IEC et développant un ictère ou une élévation marquée des enzymes hépatiques devront interrompre ce traitement et être suivis en conséquence.

    Kaliémie :

    Les IEC peuvent provoquer une hyperkaliémie car ils inhibent la libération d’aldostérone. Cet effet n’est généralement pas significatif chez les patients dont la fonction rénale est normale. Cependant, chez les patients ayant une fonction rénale altérée et/ou prenant des suppléments potassiques (y compris des substituts de sel), des diurétiques épargneurs de potassium, de l’héparine, du triméthoprime ou du cotrimoxazole (association triméthoprime/sulfaméthoxazole) et en particulier des antagonistes de l’aldostérone ou des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, une hyperkaliémie peut survenir. Les diurétiques épargneurs de potassium et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II doivent être utilisés avec précaution chez les patients recevant des IEC, et la kaliémie et la fonction rénale doivent être surveillées (voir rubrique 4.5).

    Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) :

    Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II (ARA II) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie et d’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, d’ARA II ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle.
    Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathie diabétique.

    Chirurgie/Anesthésie :

    Au cours d’opérations importantes ou au cours d’une anesthésie, les IEC peuvent entraîner une hypotension voire un choc hypotensif car ils peuvent bloquer la formation d'angiotensine II secondaire à la libération compensatoire de rénine. Si l’arrêt préalable de l’IEC n’est pas possible, les volumes intravasculaires et plasmatiques devront être étroitement surveillés.

    Sténose des valves aortique et mitrale/cardiomyopathie hypertrophique :

    Les IEC doivent être utilisés avec prudence chez les patients présentant une sténose de la valve mitrale et des obstacles sur la voie d’éjection du ventricule gauche. Les IEC doivent être évités en cas de choc cardiogénique et d’obstruction hémodynamiquement significative.

    Neutropénie/Agranulocytose :

    Neutropénies/agranulocytoses, thrombopénies et anémies ont été rapportées chez des patients recevant des IEC. Le risque de développer une neutropénie semble lié à la posologie et dépendant de l’état clinique du patient. Il est rarement observé chez des patients ne présentant pas de complications, mais peut survenir chez des patients souffrant de troubles de la fonction rénale, en particulier lorsque sont associés des troubles vasculaires collagèniques tels que lupus érythémateux disséminé, sclérodermie, et des traitements par des immunosuppresseurs, l’allopurinol ou le procaïnamide ou en cas d’association de ces facteurs aggravants. Certains de ces patients ont développé des affections graves qui, dans quelques cas, n’ont pas répondu à un traitement intensif par des antibiotiques.

    Si le zofénopril est utilisé chez ce type de patients, il est conseillé d’effectuer une numération des globules blancs et de la formule leucocytaire avant le début du traitement, puis toutes les 2 semaines au cours des trois premiers mois de traitement avec le zofénopril et périodiquement par la suite. Pendant le traitement, les patients devront être informés de la nécessité de rapporter tout signe d’infection (par ex. maux de gorge, fièvre) et une numération de la formule leucocytaire doit être effectuée. Le zofénopril et les autres médicaments concomitants (voir rubrique 4.5) devront être arrêtés en cas de neutropénie suspectée ou avérée (neutrophiles inférieurs à 1000/mm3). Elle est réversible à l’arrêt de l’IEC.

    Psoriasis :

    Les IEC doivent être utilisés avec précaution chez les patients souffrant de psoriasis.

    Protéinurie :

    Elle peut survenir en particulier chez les patients présentant une insuffisance rénale ou lorsque les IEC sont utilisés à des doses relativement élevées. Chez les patients présentant des antécédents d’affection rénale, une évaluation des protéines doit être effectuée (bandelettes réactives sur la première urine du matin) avant le traitement puis périodiquement.

    Patients diabétiques :

    La glycémie doit être étroitement surveillée chez les patients diabétiques traités antérieurement avec des antidiabétiques oraux ou par l’insuline au cours du premier mois de traitement avec un IEC (voir rubrique 4.5).

    Lithium :

    L'association du lithium et de COTEOULA est généralement déconseillée (voir rubrique 4.5).

    Différences ethniques :

    Comme les autres inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, le zofénopril peut avoir une moindre action antihypertensive chez les patients noirs que chez les autres.

    Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine sont responsables d'un taux plus élevé d'angio-œdèmes chez les patients noirs que chez les autres.

    Grossesse :

    Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé de modifier le traitement antihypertenseur chez les patientes qui envisagent une grossesse pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).

    HYDROCHLOROTHIAZIDE

    Insuffisance rénale :

    Chez les patients présentant des affections rénales, les diurétiques thiazidiques peuvent provoquer une augmentation de l’urémie. Les effets cumulés de ce principe actif peuvent survenir chez des patients présentant une insuffisance rénale. En cas de survenue d’une insuffisance rénale évolutive, révélée par une augmentation de l’urémie, il conviendra de réévaluer le bien fondé du traitement, en envisageant un arrêt du diurétique.

    Insuffisance hépatique :

    Les diurétiques thiazidiques doivent être utilisés avec précaution chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou une hépatopathie évolutive, étant donné que des modifications mineures de l’équilibre hydro-électrolytique peuvent précipiter le coma hépatique.

    Effets métaboliques et endocriniens :

    Un traitement avec des diurétiques thiazidiques est susceptible de diminuer la tolérance au glucose. Il peut être nécessaire d’adapter la posologie de l’insuline et des antidiabétiques oraux (voir rubrique 4.5). Un diabète sucré latent peut se révéler lors d’un traitement par des diurétiques thiazidiques.

    Des augmentations des taux du cholestérol et des triglycérides ont été associées à un traitement avec des diurétiques thiazidiques. Un traitement par des diurétiques thiazidiques peut précipiter une hyperuricémie et/ou une goutte chez certains patients.

    Déséquilibre électrolytique :

    Comme chez tout patient recevant un traitement par des diurétiques, il convient d’effectuer un dosage des électrolytes sériques à intervalles appropriés.

    Les diurétiques thiazidiques, y compris l’hydrochlorothiazide peuvent entraîner des déséquilibres hydro-électrolytiques (hypokaliémie, hyponatrémie et alcalose hypochlorémique). Les signes d’alerte d’un déséquilibre hydro-électrolytique sont les suivants: sécheresse de la bouche, soif, faiblesse, léthargie, somnolence, agitation, douleurs musculaires ou crampes, fatigue musculaire, hypotension, oligurie, tachycardie et troubles gastro-intestinaux à type de nausées ou vomissements.

    Bien qu’une hypokaliémie puisse survenir au cours d’un traitement avec des diurétiques thiazidiques, le traitement simultané avec le zofénopril peut diminuer l’hypokaliémie induite par le diurétique. Le risque d’hypokaliémie est plus important chez les patients souffrant d’une cirrhose du foie, chez les patients présentant une diurèse importante, chez ceux ayant pris par voie orale une quantité insuffisante d’électrolytes et chez les patients traités simultanément par des corticoïdes ou de l’ACTH (voir rubrique 4.5).

    Une hyponatrémie de dilution peut survenir chez des patients présentant un œdème par temps chaud. La déplétion chlorée est habituellement légère et ne nécessite pas de traitement.

    Les diurétiques thiazidiques peuvent diminuer l’excrétion urinaire du calcium et entraîner une légère élévation transitoire de la calcémie, en l’absence de troubles connus du métabolisme calcique. Une hypercalcémie importante peut révéler une hyperparathyroïdie sous-jacente. Le traitement par diurétiques thiazidiques doit être interrompu avant d’effectuer les tests d’exploration de la fonction parathyroïdienne.

    Il a été démontré que les diurétiques thiazidiques augmentent l’excrétion urinaire du magnésium, pouvant conduire à une hypomagnésémie.

    Lupus érythémateux :

    Une exacerbation ou activation d’un lupus érythémateux disséminé a été rapportée lors d’un traitement avec des diurétiques thiazidiques.

    Cancer de la peau non mélanome :

    Un risque accru de cancer de la peau non mélanome (CPNM) [carcinome basocellulaire (CB) et carcinome épidermoïde (CE)] avec une augmentation de la dose cumulative d'exposition à l'hydrochlorothiazide (HCTZ) a été observé dans deux études épidémiologiques issues du registre danois des cancers. Les actions photosensibilisantes de l’HCTZ pourraient constituer un mécanisme possible du CPNM.

    Les patients prenant de l’HCTZ doivent être informés du risque de CPNM et être invités à vérifier régulièrement leur peau pour détecter toute nouvelle lésion et à signaler rapidement toute lésion cutanée suspecte. Des mesures préventives possibles telles qu'une exposition limitée au soleil et aux rayons UV et, en cas d'exposition, une protection adéquate devraient être conseillées aux patients afin de minimiser le risque de cancer de la peau. Les lésions cutanées suspectes doivent être examinées rapidement, y compris éventuellement par un examen histologique des biopsies. L'utilisation d’HCTZ peut également devoir être reconsidérée chez les patients ayant déjà présenté un CPNM (voir aussi rubrique 4.8).

    Tests anti-dopage :

    L’hydrochlorothiazide contenu dans ce médicament pourrait conduire à des résultats positifs lors de tests anti-dopage.

    Autres :

    Des réactions d’hypersensibilité peuvent survenir chez des patients présentant ou non des antécédents d’allergie ou d’asthme bronchique.

    Des cas de réactions de photosensibilité ont été rapportés avec des diurétiques thiazidiques (voir rubrique 4.8). Si une réaction de photosensibilité se produit au cours du traitement, il est recommandé d'arrêter celui-ci. Si la réintroduction du diurétique est jugée nécessaire, il est recommandé de protéger les zones exposées au soleil ou aux UVA artificiels.

    ASSOCIATION ZOFENOPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE

    Outre les mises en garde propres à chacun des produits, il conviendra de tenir compte des mises en garde suivantes :

    Grossesse :

    COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé n’est pas recommandé au cours du premier trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.6).

    Insuffisance rénale :

    Compte tenu de l’effet du zofénopril et de l’hydrochlorothiazide chez les patients présentant une insuffisance rénale, COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé ne doit pas être administré à des patients présentant une insuffisance rénale modérée à sévère (clairance de la créatinine < 45 mL/min).

    Risque d’hypokaliémie :

    L’association d’un IEC et d’un diurétique thiazidique ne permet pas d’exclure la survenue d’une hypokaliémie. Il convient d’effectuer une surveillance régulière de la kaliémie.

    Intolérance au galactose, déficit en lactase de Lapp, syndrome de malabsorption du glucose et du galactose :

    Ce produit contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    ZOFENOPRIL

    + Médicaments augmentant le risque d’angio-œdème.

    L’utilisation concomitante d’IEC avec l’association sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d’angio-œdème (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    L’utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril, les inhibiteurs de mTOR (p. ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peut entraîner un risque accru d’angio-oedème (voir rubrique 4.4).

    Associations déconseillées

    + Diurétiques épargneurs de potassium, suppléments potassiques, substituts de sel contenant du potassium ou autres substances augmentant la kaliémie

    Bien que la kaliémie demeure habituellement dans les limites de la normale, une hyperkaliémie peut survenir chez certains patients traités par zofenopril. Les diurétiques épargneurs de potassium (p. ex. spironolactone, triamtérène ou amiloride), les suppléments potassiques ou les substituts de sel contenant du potassium peuvent entraîner des augmentations significatives de la kaliémie. Il convient également de faire preuve de prudence lors de l’administration de zofenopril avec d’autres médicaments hyperkaliémiants, tels que le triméthoprime et le cotrimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole) car le triméthoprime agit comme un diurétique épargneur de potassium tel que l’amiloride. Par conséquent, l’association du zofenopril avec les médicaments susmentionnés n’est pas recommandée. Si une utilisation concomitante est indiquée, elle doit se faire avec précaution et être accompagnée d’une surveillance fréquente de la kaliémie.

    + Inhibiteurs de l’enzyme de conversion, antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou aliskiren

    Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d’événements indésirables tels que l’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisation d’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Diurétiques (thiazidiques ou diurétiques de l’anse)

    Un traitement antérieur avec des diurétiques à fortes doses peut entraîner une déplétion volémique et un risque d’hypotension lors de l’initiation du traitement avec le zofénopril (voir rubrique 4.4). Les effets hypotenseurs peuvent être diminués par l’arrêt du diurétique, par l’augmentation de l’absorption de liquides ou de sels ou en instaurant un traitement à une faible dose de zofénopril.

    + Anesthésiques

    Les IEC peuvent augmenter les effets hypotenseurs de certains anesthésiques.

    + Narcotiques/Antidépresseurs tricycliques/Antipsychotiques/Barbituriques

    Une hypotension orthostatique peut survenir.

    + Autres agents antihypertenseurs (par exemple : béta-bloquants, alpha-bloquants, antagonistes calciques)

    Il peut survenir des effets hypotenseurs ou une potentialisation de leurs effets. Un traitement concomitant avec de la trinitrine et d’autres dérivés nitrés, ou autres vasodilatateurs, doit être administré avec prudence.

    + Cimétidine

    La cimétidine peut augmenter le risque d’effet hypotenseur.

    + Ciclosporine

    Une hyperkaliémie peut survenir lors de l’utilisation concomitante d’IEC avec de la ciclosporine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.

    + Héparine

    Une hyperkaliémie peut survenir lors de l’utilisation concomitante d’IEC avec de l’héparine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.

    + Allopurinol, procaïnamide, corticostéroïdes systémiques, cytostatiques ou immunosuppresseurs

    Risque accru de réactions d’hypersensibilité lors de l’utilisation simultanée d’IEC. Les données provenant d’autres IEC montrent un risque accru de leucopénie lors d’une utilisation simultanée.

    + Antidiabétiques

    Dans de rares cas, les IEC peuvent potentialiser les effets hypoglycémiants de l’insuline et des antidiabétiques oraux tels que les sulfonylurées chez les diabétiques. Dans ce cas, il peut être nécessaire de diminuer la dose de l’antidiabétique lors du traitement simultané avec les IEC.

    + Hémodialyse utilisant des membranes de haute perméabilité

    Risque accru de réactions anaphylactoïdes en cas d’utilisation simultanée d’IEC.

    + Sympathomimétiques

    Ils peuvent diminuer les effets antihypertenseurs des IEC; les patients devront être surveillés attentivement afin de s’assurer que l’effet souhaité a été atteint.

    + Anti-acides

    Ils diminuent la biodisponibilité des IEC.

    + Prise de nourriture

    Elle peut diminuer la vitesse d’absorption mais pas l’importance de l’absorption du zofénopril.

    + Sels d'or

    Des réactions nitritoïdes (symptômes de vasodilatation incluant bouffées vasomotrices, nausées, étourdissements et hypotension, qui peuvent être très sévères) suivant une injection de sels d'or (par exemple l'aurothiomalate de sodium) ont été rapportées plus fréquemment chez les patients recevant un traitement par IEC.

    Informations supplémentaires

    Enzymes du CYP : il n’existe pas de données cliniques directes sur l’interaction du zofénopril avec d’autres principes actifs qui sont métabolisés par les enzymes du CYP. Cependant, des études métaboliques in vitro conduites avec le zofénopril ont montré l’absence d’interactions potentielles avec des principes actifs qui sont métabolisés par les enzymes du CYP.

    HYDROCHLOROTHIAZIDE

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Résines de cholestyramine et de colestipol

    L’absorption de l’hydrochlorothiazide est altérée en présence de résines échangeuses d’anions. Des doses uniques soit de résines de cholestyramine ou de colestipol se fixent à l’hydrochlorothiazide et diminuent son absorption au niveau du tractus gastro-intestinal de respectivement 85% et 43%.

    Les sulfamides diurétiques doivent être pris au moins une heure avant ou 4 à 6 heures après ces médicaments.

    + Corticoïdes, ACTH, amphotéricine B (voie parentérale), carbénoxolone, laxatifs stimulants

    Il peut survenir une déplétion électrolytique en particulier une hypokaliémie lors de l’administration simultanée avec l’hydrochlorothiazide.

    + Sels de calcium

    Une augmentation de la calcémie en raison d’une diminution de l’excrétion peut survenir lors d’une administration simultanée avec des diurétiques thiazidiques.

    + Glucosides cardiotoniques

    Une hypokaliémie ou une hypomagnésémie induite par des diurétiques thiazidiques favorisent la survenue d’arythmie cardiaque induite par les digitaliques.

    + Médicaments donnant des torsades de pointes

    En raison du risque de survenue d’une hypokaliémie, des précautions s’imposent lors de l’administration simultanée d’hydrochlorothiazide et de médicaments donnant des torsades de pointes, comme par exemple certains antiarythmiques, certains antipsychotiques et d’autres médicaments connus pour induire des torsades de pointes.

    + Amines pressives (par ex. adrénaline)

    Diminution possible de la réponse aux amines pressives mais qui n’est pas suffisante pour en exclure leur emploi avec l’hydrochlorothiazide.

    + Myorelaxants du muscle squelettique, non-dépolarisants (par ex. tubocurarine)

    Possible augmentation de la réactivité au myorelaxant lors d’une utilisation avec l’hydrochlorothiazide.

    + Amantadine

    Les diurétiques thiazidiques peuvent augmenter le risque de survenue des effets indésirables causés par l’amantadine.

    + Médicaments utilisés dans le traitement de la goutte (probénécide, sulfinpyrazone, allopurinol)

    Une adaptation de la posologie des médicaments uricosuriques peut s’avérer nécessaire car l’hydrocholorothiazide peut augmenter les taux sériques d’acide urique. L’augmentation de la posologie du probénécide ou de la sulfinpyrazone peut être nécessaire. L’administration simultanée de diurétiques thiazidiques peut augmenter l’incidence des réactions d’hypersensibilité à l’allopurinol.

    Informations supplémentaires

    Interactions avec les paramètres biologiques : en raison de leurs effets sur le métabolisme calcique, les diurétiques thiazidiques peuvent interférer avec les tests d’exploration de la fonction parathyroïdienne.

    ASSOCIATION ZOFENOPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE

    Outre les interactions liées à chacun des composants actifs seuls, les précautions suivantes doivent être respectées :

    Associations déconseillées

    + Lithium

    L’administration simultanée de diurétiques thiazidiques peut entraîner une augmentation du risque d’intoxication au lithium et augmenter le risque d’intoxication au lithium déjà présent avec les IEC.

    Par conséquent, la prise simultanée de COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé et de lithium n’est pas recommandée; si une telle association est nécessaire, une surveillance attentive de la lithémie s’impose.

    + Biochimie

    Les diurétiques thiazidiques peuvent diminuer les taux sanguins d’iode lié aux protéines sans apparition de signes de dysfonctionnement thyroïdien.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Anti-inflammatoires non stéroïdiens (y compris l’acide acétylsalicylique ³ 3g/jour)

    L’administration d’anti-inflammatoires non stéroïdiens peut entraîner une diminution des effets antihypertenseurs des IEC et des diurétiques. En outre, il a été rapporté que les AINS et les IEC exercent un effet additif sur l’augmentation de la kaliémie alors que la fonction rénale peut diminuer. Ces effets sont en principe réversibles et surviennent en particulier chez des patients présentant une altération de la fonction rénale. Dans de rares cas, une insuffisance rénale aiguë peut survenir, en particulier chez des patients ayant une fonction rénale compromise comme les sujets âgés ou déshydratés.

    + Alcool

    L’alcool augmente l’effet hypotenseur des IEC et de l’hydrochlorothiazide.

    + Triméthoprime

    L’administration simultanée d’IEC et de diurétiques thiazidiques avec le triméthoprime augmente les risques d’hypercalcémie.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Zofénopril et hydrochlorothiazide

    Compte tenu des effets de chacun des composants de cette association sur la grossesse, l'utilisation de COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4). L'utilisation de COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé est contre-indiquée aux 2e et 3e trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Zofénopril

    L'utilisation d'IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4). L'utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2e et 3e trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition à des IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant, une petite augmentation du risque de malformation congénitale ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé de modifier le traitement antihypertenseur chez les patientes qui envisagent une grossesse pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.

    L'exposition aux IEC au cours des 2e et 3e trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3). En cas d'exposition à des IEC à partir du 2e trimestre de la grossesse, il est recommandé de faire une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mères traitées par IEC doivent être étroitement surveillés sur le plan tensionnel (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Hydrochlorothiazide

    Les données concernant l'utilisation de l'hydrochlorothiazide pendant la grossesse, et particulièrement pendant le 1er trimestre, sont limitées. Les études chez l’animal sont insuffisantes.

    L'hydrochlorothiazide traverse la barrière placentaire. Compte tenu du mécanisme d'action pharmacologique de l'hydrochlorothiazide, son utilisation au cours des 2e et 3e trimestres de grossesse peut diminuer la perfusion fœto-placentaire et entraîner des effets fœtaux et néonataux tels qu'un ictère, un déséquilibre électrolytique et une thrombocytopénie.

    L'hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour traiter l'œdème gestationnel, l'hypertension gestationnelle ou la pré-éclampsie en raison du risque de diminution de la volémie et de l'hypoperfusion placentaire, sans effet bénéfique sur l'évolution de la maladie.

    L'hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour traiter l’hypertension artérielle essentielle chez les femmes enceintes sauf dans les rares cas où aucun autre traitement n’est possible.

    Allaitement

    En raison de l'absence d'information disponible sur l'utilisation de COTEOULA au cours de l'allaitement, COTEOULA est déconseillé. Il est préférable d'utiliser d'autres traitements ayant un profil de sécurité bien établi pendant l'allaitement, particulièrement chez le nouveau-né ou le prématuré.

    Hydrochlorothiazide

    L’hydrochlorothiazide est excrété en petite quantité dans le lait maternel. Les diurétiques thiazidiques à forte dose, en causant une diurèse intense, peuvent inhiber la production de lait. L’utilisation de COTEOULA n’est pas recommandée durant l’allaitement. Si COTEOULA est utilisé pendant l’allaitement, les doses doivent être maintenue aussi faibles que possible.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Aucune étude portant sur la capacité à conduire des véhicules ou d’utiliser des machines n’a été réalisée. Il convient de rappeler aux personnes conduisant des véhicules ou utilisant des machines, qu’une somnolence, des vertiges ou de la fatigue peuvent parfois survenir.

    4.8. Effets indésirables  

    Au cours d’études cliniques contrôlées portant sur 597 patients randomisés pour recevoir le zofénopril plus l’hydrochlorothiazide, aucune réaction indésirable spécifique à cette association n’a été observée. Les réactions indésirables ont été limitées à celles rapportées antérieurement avec le zofénopril calcium seul ou l’hydrochlorothiazide seul. L’incidence des effets indésirables n’a pas montré de corrélation avec le sexe ou l’âge des patients.

    Liste tabulée des effets indésirables

    Le tableau ci-dessous indique toutes les réactions indésirables rapportées au cours des études cliniques considérées comme ayant un lien de causalité au moins probable ou possible avec l’association zofénopril/hydrochlorothiazide dans un rapport de doses de 30/12,5. Ils sont indiqués par système d’organe et classés par fréquence selon la convention suivante : très fréquents (≥ 1/10) ; fréquents (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquents (≥ 1/1 000, 1/100) ; rares (≥ 1/10 000, 1/1 000) ; très rares (1/10 000).

    Classes de systèmes d’organes

    MedDRA

    Effets indésirables

    Fréquence

    Infections et infestations

    Infections

    Peu fréquent

    Bronchites

    Peu fréquent

    Angines

    Peu fréquent

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Hypercholestérolémie

    Peu fréquent

    Hyperglycémie

    Peu fréquent

    Hyperlipidémie

    Peu fréquent

    Hypokaliémie

    Peu fréquent

    Hyperkaliémie

    Peu fréquent

    Hyperuricémie

    Peu fréquent

    Affections du système nerveux

    Vertiges

    Fréquent

    Maux de tête

    Fréquent

    Somnolence

    Peu fréquent

    Syncope

    Peu fréquent

    Hypertonie

    Peu fréquent

    Affections psychiatriques

    Insomnie

    Peu fréquent

    Affections cardiaques

    Angine de poitrine

    Peu fréquent

    Fibrillation auriculaire

    Peu fréquent

    Infarctus du myocarde

    Peu fréquent

    Palpitations

    Peu fréquent

    Affections vasculaires

    Bouffée congestive

    Peu fréquent

    Hypotension

    Peu fréquent

    Hypertension

    Peu fréquent

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Toux

    Fréquent

    Dyspnée

    Peu fréquent

    Affections gastro-intestinales

    Nausées

    Peu fréquent

    Dyspepsie

    Peu fréquent

    Gastrite

    Peu fréquent

    Gingivite

    Peu fréquent

    Sécheresse de la bouche

    Peu fréquent

    Douleurs abdominales

    Peu fréquent

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Angio-oedème

    Peu fréquent

    Psoriasis

    Peu fréquent

    Acné

    Peu fréquent

    Sécheresse cutanée

    Peu fréquent

    Prurit

    Peu fréquent

    Urticaire

    Peu fréquent

    Affections musculo-squelettiques et du tissus conjonctif

    Dorsalgie

    Peu fréquent

    Affections du rein et des voies urinaires

    Polyurie

    Peu fréquent

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Asthénie

    Peu fréquent

    Syndrome grippal

    Peu fréquent

    Œdème périphérique

    Peu fréquent

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Dysfonction érectile

    Peu fréquent

    Investigations

    Augmentation de la créatinine

    Peu fréquent

    Test hépatique anormal

    Peu fréquent

    Informations complémentaires sur chacun des composants :

    Les réactions susceptibles de survenir avec chacun des composants donnés en monothérapie au cours d’un traitement avec COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sont les suivantes :

    Zofénopril

    Les effets indésirables les plus fréquents, caractéristiques des IEC, survenus au cours d’études cliniques conduites chez des patients traités avec le zofénopril, ont été les suivantes :

    Classes de systèmes d’organes MedDRA

    Effets indésirables

    Fréquence

    Affections du système nerveux

    Vertiges

    Fréquent

    Maux de tête

    Fréquent

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Toux

    Fréquent

    Affections gastro-intestinales

    Nausées

    Fréquent

    Vomissements

    Fréquent

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Rash

    Peu fréquent

    Angio-œdème

    Rare

    Affections musculo-squelettiques et du tissus conjonctif

    Crampe musculaire

    Peu fréquent

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Fatigue

    Fréquent

    Asthénie

    Peu fréquent

    Les réactions indésirables suivantes ont été observées lors d’un traitement avec des IEC :

    Affections hématologiques et du système lymphatique :

    Chez quelques patients, une agranulocytose et une pancytopénie peuvent se produire.

    Il a été fait état d’anémie hémolytique chez des patients présentant un déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase.

    Affections endocriniennes :

    Fréquence indéterminée : sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique.

    Troubles du métabolisme et de la nutrition :

    Très rarement, hypoglycémie.

    Affections psychiatriques :

    Rarement, dépression, troubles de l'humeur, troubles du sommeil, état confusionnel.

    Affections du système nerveux :

    Parfois, paresthésie, dysgueusie, trouble de l'équilibre.

    Affections oculaires :

    Rarement, vision trouble.

    Affections de l'oreille et du labyrinthe :

    Rarement, acouphènes.

    Affections cardiaques :

    Quelques cas isolés de tachycardie, palpitations, arythmie, angine de poitrine, infarctus du myocarde ont été rapportés lors d'un traitement par des IEC en association avec une hypotension.

    Affections vasculaires :

    Une hypotension sévère a été observée au début du traitement ou en cas d'augmentation de la posologie, en particulier chez certains groupes à risques (voir Mises en gardes spéciales et précautions d'emploi). En association avec une hypotension, des symptômes tels que vertiges, sensation de faiblesse, troubles de la vue, rarement accompagnés de troubles de la conscience (syncope) peuvent survenir.

    Rarement, un flush peut survenir.

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :

    Rarement des dyspnées, sinusites, rhinites, glossites, bronchites et bronchospasmes ont été rapportés. Les IEC ont été associés à l'apparition d'œdème angioneurotique du visage et des tissus rhino-pharyngés chez un petit nombre de patients. Des cas isolés d'œdème de Quincke touchant les voies aériennes supérieures ont entraîné une obstruction mortelle des voies respiratoires.

    Affections gastro-intestinales :

    Des douleurs abdominales, des diarrhées, une constipation et une sécheresse de la bouche peuvent parfois être observées.

    Des cas isolés de pancréatite et d'iléus ont été décrits lors de traitements par IEC.

    Très rarement, angio-œdème touchant l'intestin grêle.

    Affections hépato-biliaires :

    Des cas isolés d'ictère cholestatique et d'hépatite ont été décrits lors de traitements par IEC.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :

    Des réactions allergiques et d'hypersensibilité peuvent parfois être observées telles que prurit, urticaire, érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, nécro-épidermolyse aiguë, efflorescences de type psoriasis, alopécie. Ces symptômes peuvent être accompagnés de fièvre, myalgies, arthralgies, éosinophilie et/ou d'une augmentation des taux des anticorps antinucléaires (AAN).

    De rares cas d'hyperhidrose ont été rapportés.

    Affections musculo-squelettiques et systémiques :

    Des myalgies ont parfois été observées.

    Affections du rein et des voies urinaires :

    Une insuffisance rénale peut survenir ou s'aggraver. Une insuffisance rénale aiguë a été rapportée (voir Mises en gardes spéciales et précautions d'emploi).

    Des troubles de la miction sont survenus dans de rares cas.

    Affections des organes de reproduction et du sein :

    Rarement, troubles de l'érection.

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration :

    Très rarement, œdème périphérique et douleurs thoraciques.

    Investigations :

    Une augmentation des taux sanguins d'urée et de créatinine, réversible à l'arrêt du traitement, peut survenir, en particulier en cas d'insuffisance rénale, d'insuffisance cardiaque sévère et d'hypertension rénovasculaire.

    Chez quelques patients, des diminutions de l'hémoglobine, de l'hématocrite, des plaquettes et des globules blancs ont été rapportées.

    Des augmentations des taux sériques des enzymes hépatiques et de la bilirubine ont également été rapportées.

    Hydrochlorothiazide

    Les événements indésirables rapportés au cours d’un traitement avec l’hydrochlorothiazide seul sont les suivants :

    Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris kystes et polypes) :

    Fréquence indéterminée : Cancer de la peau non mélanome (carcinome basocellulaire et carcinome épidermoïde).

    Cancer de la peau non mélanome: D'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l’HCTZ et le CPNM a été observée (voir aussi rubriques 4.4 et 5.1).

    Affections hématologiques et du système lymphatique :

    Leucopénie, neutropénie, agranulocytose, thrombopénie, anémie aplasique, anémie hémolytique, insuffisance de la moelle osseuse.

    Affections du système immunitaire :

    Réaction anaphylactique.

    Troubles du métabolisme et de la nutrition :

    Anorexie, déshydratation, goutte, diabète, alcalose métabolique, hyperuricémie, déséquilibre électrolytique (y compris hyponatrémie, hypokaliémie, hypomagnésémie, hypochlorémie, hypercalcémie), hyperglycémie, hyperamylasémie.

    Affections psychiatriques :

    Apathie, état confusionnel, dépression, nervosité, agitation, troubles du sommeil.

    Affections du système nerveux :

    Convulsions, diminution du niveau de conscience, coma, céphalées, étourdissements, paresthésie, parésie.

    Affections oculaires :

    Xanthopsie, vison trouble, myopie (aggravée), diminution de la sécrétion lacrymale.

    Affections de l'oreille et du labyrinthe :

    Vertige.

    Affections cardiaques :

    Arythmie cardiaque, palpitations

    Affections vasculaires :

    Hypotension orthostatique, thrombose, embolie, choc

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :

    Pneumopathie, maladie pulmonaire interstitielle, œdème pulmonaire.

    Affections gastro-intestinales :

    Sécheresse de la bouche, nausées, vomissements, gêne gastrique, diarrhées, constipation, douleurs abdominales, iléus paralytique, flatulence, sialadénite, pancréatite.

    Affections hépatobiliaires :

    Ictère cholestatique, cholécystite.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :

    Prurit, purpura, urticaire, réactions de photosensibilité, éruptions, réactions cutanées de type lupus érythémateux, réactivation d’un lupus érythémateux, vascularite nécrosante, nécrolyse épidermique toxique.

    Affections musculo-squelettiques et systémiques :

    Spasmes musculaires, myalgies.

    Affections du rein et des voies urinaires :

    Détérioration de la fonction rénale, insuffisance rénale aiguë, néphrite interstitielle, glycosurie.

    Affections des organes de reproduction et du sein :

    Dysfonction érectile.

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration :

    Asthénie, fièvre, fatigue, soif.

    Investigations :

    Modification de l'électrocardiogramme, augmentation du taux sanguin de cholestérol, augmentation du taux sanguin de triglycérides.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Les symptômes de surdosage sont les suivants : hypotension sévère, choc, stupeur, bradycardie, troubles électrolytiques et insuffisance rénale.

    Le traitement est symptomatique et consiste à maintenir les fonctions vitales. Après surdosage, les patients seront surveillés attentivement de préférence dans une unité de soins intensifs. Le taux sérique des électrolytes et de la créatinine doit être fréquemment contrôlé. Les mesures thérapeutiques à prendre sont fonction de la nature et de la sévérité des symptômes. S’il s’agit d’une ingestion récente, des mesures visant à empêcher l’absorption, telles qu’un lavage gastrique et l’administration d’adsorbants et de sulfate de sodium seront mises en place. Si une hypotension survient, le patient doit être placé en position de choc et l’emploi judicieux de solutés à effet d’expansion volémique et/ou d’un traitement avec de l’angiotensine II sera envisagé. Les bradycardies ou les réactions vagales sévères doivent être traitées par administration d’atropine. Le recours à un stimulateur cardiaque peut être envisagé. Les IEC peuvent être éliminés de la circulation générale par hémodialyse. L’utilisation de membranes de haute perméabilité en polyacrylonitrile doit être évitée.

    Hydrochlorothiazide : les signes et symptômes sont ceux entraînés par la déplétion hydroélectrolytique (hypokaliémie, hypochlorémie) et la déshydratation due à la diurèse excessive. Les signes et symptômes les plus fréquents de surdosage sont les nausées et la somnolence. Dans le cas où un digitalique ou certains anti-arythmiques sont co-administrés, une hypokaliémie peut entraîner des spasmes musculaires et/ou accentuer les troubles du rythme cardiaque.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC) et diurétiques, code ATC : C09BA15.

    Comprimés associant le zofénopril et l’hydrochlorothiazide

    COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé est l’association à doses fixes du zofénopril, un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC) et de l’hydrochlorothiazide, un diurétique thiazidique. Ces deux composants ont des modes d’action complémentaires et ont un effet antihypertenseur additif.

    Le zofénopril est un IEC possédant un groupement sulfhydryle capable d’inhiber l’enzyme de conversion de l’angiotensine, enzyme impliquée dans la conversion de l’angiotensine I en angiotensine II, peptide vasoconstricteur. En inhibant cette enzyme de conversion, il entraîne une diminution de l’activité vasopressive et une réduction de la sécrétion d’aldostérone. Cette réduction peut entraîner une augmentation des concentrations sériques en potassium avec pertes hydrosodées. La suppression du rétrocontrôle négatif d’angiotensine II sur la sécrétion de rénine entraîne une augmentation de l’activité rénine plasmatique. Le mécanisme de l’action anti-hypertensive paraît essentiellement en rapport avec une inhibition du système rénine-angiotensine-aldostérone. L’IEC est identique à la kininase II, une enzyme qui dégrade la bradykinine, peptide vasodilatateur puissant qui semble jouer un rôle dans l’effet thérapeutique des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine.

    L’hydrochlorothiazide est un diurétique et un antihypertenseur. Il intervient au niveau du mécanisme de réabsorption des électrolytes dans le tubule contourné distal. L’hydrochlorothiazide augmente l’excrétion ionique du sodium et du chlore en quantités à peu près équivalentes.

    La natriurèse peut s’accompagner de certaines pertes en potassium et en bicarbonates. La co-administration du zofénopril, vraisemblablement via un blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone tend à inverser la perte de potassium associée à l’utilisation des diurétiques. Lors de l’administration d’hydrochlorothiazide, la diurèse commence dans les deux heures de la prise. Son effet diurétique atteint son maximum à la quatrième heure et se prolonge pendant 6 à 12 heures.

    Autres informations :

    L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes)).

    L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.

    En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension.

    Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.

    Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.

    L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARAII chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.

    Cancer de la peau non mélanome: D'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l’HCTZ et le CPNM a été observée. Une étude comprenait une population composée de 71 533 cas de CB et de 8 629 cas de CE appariés à 1 430 833 et 172 462 témoins de la population, respectivement. Une utilisation élevée d’HCTZ (dose cumulative ≥50 000 mg) a été associée à un odds ratio (OR) ajusté de 1,29 (intervalle de confiance de 95 %: 1,23-1,35) pour le CB et de 3,98 (intervalle de confiance de 95 %: 3,68-4,31) pour le CE. Une relation claire entre la relation dose-réponse cumulative a été observée pour le CB et le CE. Une autre étude a montré une association possible entre le cancer des lèvres (CE) et l'exposition à l’HCTZ: 633 cas de cancer des lèvres ont été appariés à 63 067 témoins de la population, à l'aide d'une stratégie d'échantillonnage axée sur les risques. Une relation dose-réponse cumulative a été démontrée avec un OR ajusté de 2,1 (intervalle de confiance de 95 %: 1,7-2,6) allant jusqu'à un OR de 3,9 (3,0-4,9) pour une utilisation élevée (~25 000 mg) et un OR de 7,7 (5,7-10,5) pour la dose cumulative la plus élevée (~100 000 mg) (voir aussi rubrique 4.4).

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    L’administration simultanée du zofénopril et d’hydrochlorothiazide a peu, voire pas, d’effet sur la biodisponibilité de chacun des deux principes actifs. Il y a bioéquivalence entre le comprimé associant les deux principes actifs et l’administration simultanée des deux principes actifs pris séparément.

    ZOFENOPRIL

    Le zofénopril est un précurseur (prodrogue), la forme active étant le composé sulfhydrylé libre, le zofénoprilate, résultant d’une hydrolyse du thio-ester.

    Absorption

    Le zofénopril est rapidement et complètement absorbé par voie orale et il est quasi-totalement hydrolysé en zofénoprilate. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 1,5 heures après l’administration orale de zofénopril. La cinétique après dose unique est linéaire entre 10 et 80 mg de zofénopril et aucune accumulation ne se produit après l’administration de 15 à 60 mg de zofénopril pendant 3 semaines. La présence de nourriture dans le tractus digestif diminue la vitesse mais pas la quantité absorbée et l’AUC du zofénoprilate est quasiment identique à jeun ou après la prise d’aliments.

    Distribution

    Environ 88% de la radioactivité circulante mesurée ex-vivo suite à l’administration d’une dose de zofénopril radiomarquée est fixée aux protéines plasmatiques et, à l’état d’équilibre, le volume de distribution est d’environ 96 litres.

    Biostransformation

    Huit métabolites, correspondant à 76% de la radioactivité urinaire ont été identifiés chez l’homme suite à l’administration d’une dose de zofénopril radiomarqué. Le métabolite principal est le zofénoprilate (22%), qui est métabolisé via différentes voies métaboliques incluant la glucurono-conjugaison (17%), cyclisation et glucurono-conjugaison (13%), la conjugaison à la cystéine (9%) et la S-méthylation du groupement thiol (8%).

    Elimination

    Le zofénoprilate radiomarqué administré par voie intraveineuse est éliminé par les urines (76%) et les fécès (16%) alors que suite à l’administration de zofénopril radiomarqué, respectivement 69% et 26% de la radioactivité est retrouvée dans les urines et les fécès, indiquant une double voie d’élimination (rein et foie). La demi-vie du zofénoprilate est de 5,5 heures et sa clairance totale est de 1300 mL/mn suite à l’administration orale de zofénopril.

    Pharmacocinétique dans les populations spéciales

    Pharmacocinétique chez le sujet âgé

    Chez le sujet âgé, si la fonction rénale est normale, il n’est pas nécessaire d’adapter la posologie.

    Pharmacocinétique en cas d’insuffisance rénale

    En comparant les paramètres pharmacocinétiques clés du zofénoprilate mesurés après administration orale de zofénopril radiomarqué, chez les patients présentant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine >45 et <90 mL/min), la vitesse d’élimination du zofénopril est la même que celle des patients dont la fonction rénale est normale (clairance de la créatinine > 90 mL/min).

    Les patients présentant une insuffisance rénale modérée à sévère (7- 44 mL/mn), éliminent le zofénopril deux fois plus lentement que les patients dont la fonction rénale est normale (vitesse d’élimination diminuée d’environ 50%).

    Chez les patients au stade terminal de l’insuffisance rénale et sous dialyse (hémodialyse, dialyse péritonéale), la vitesse d’élimination est réduite de 25 % par rapport à la normale.

    Pharmacocinétique en cas d’altération de la fonction hépatique

    Les valeurs de la Cmax et de la Tmax chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée et ayant reçu des doses uniques de zofénopril radiomarqué, sont comparables à celles observées chez des sujets normaux. L’AUC chez des patients atteints de cirrhose était cependant deux fois plus élevée que chez les sujets normaux. De ce fait, la dose initiale de zofénopril, chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique légère à modérée doit être réduite de moitié par rapport à celle de patients ayant une fonction hépatique normale.

    Il n’existe pas de données pharmacocinétiques du zofénopril et du zofénoprilate chez des patients présentant une insuffisance hépatique sévère. Le zofénopril est, par conséquent, contre-indiqué chez ces patients.

    HYDROCHLOROTHIAZIDE

    Absorption

    Après administration orale, l’hydrochlorothiazide est bien absorbé (65 à 75 %). Les concentrations plasmatiques sont dose-dépendantes. L’absorption d’hydrochlorothiazide est fonction de la vitesse du transit intestinal; elle est augmentée lorsque la vitesse est lente, par exemple lors d’une administration avec de la nourriture. L’observation des taux plasmatiques pendant au moins 24 heures a montré que la demi-vie varie entre 5,6 et 14,8 heures et les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes entre 1 et 5 heures après la prise.

    Distribution

    Les diurétiques thiazidiques sont largement distribués dans les liquides de l’organisme et sont fortement fixés aux protéines plasmatiques (92 %), en particulier à l’albumine, les molécules substituées étant les plus fortement fixées. Ceci conduit à une clairance rénale plus faible que celle des molécules précédentes et à une durée d’action plus longue. Il n’a pas été démontré de lien entre les taux plasmatiques d’hydrochlorothiazide et le niveau de réduction de la pression artérielle.

    Elimination

    L’hydrochlorothiazide est essentiellement éliminé par le rein. Il est principalement excrété sous forme inchangée, plus de 95 % de l’hydrochlorothiazide étant retrouvé sous forme libre dans les urines 3 à 6 heures après une prise orale. Chez les patients souffrant d’une affection rénale, les concentrations plasmatiques d’hydrochlorothiazide sont augmentées et la demi-vie d’élimination allongée. L’hydrochlorothiazide passe la barrière placentaire mais pas la barrière hémato-cérébrale.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les études de toxicité aiguë, à doses réitérées et les études de génotoxicité réalisées avec l’association fixe zofénopril/hydrochlorothiazide n’ont pas démontré de risques particuliers pour un emploi chez l’homme.

    La toxicité de la reproduction conduite avec l’association a été étudiée chez le rat et le lapin ; le zofénopril et l’hydrochlorothiazide n’ont pas démontré de potentiel tératogène. Néanmoins, chez les rates et les lapines gravides, l’association a augmenté de manière importante la toxicité maternelle par rapport à celle induite par le zofénopril seul.

    Des études de carcinogenicité n’ont pas été conduites avec l’association zofénopril/ hydrochlorothiazide.

    Des études de carcinogenicité conduites chez la souris et le rat avec le zofénopril seul n’ont pas démontré de potentiel carcinogène.

    Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité et cancérogénèse de l'HCTZ n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Comprimé nu : Cellulose microcristalline, lactose monohydraté, amidon de maïs, hypromellose, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium

    Pelliculage : Opadry rose 02B24436 (hypromellose, dioxyde de titane (E 171), macrogol 400, oxyde de fer rouge (E 172)), macrogol 6000.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 30° C.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    14, 28, 30, 50, 56, 90 ou 100 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVDC/PVC/Aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    LABORATOIRES MENARINI INTERNATIONAL OPERATIONS Luxembourg SA

    1 avenue de la Gare

    1611 Luxembourg

    LUXEMBOURG

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 368 173 3 3 : 14 comprimés sous plaquettes (PVDC/PVC/Aluminium)

    · 34009 368 175 6 2 : 28 comprimés sous plaquettes (PVDC/PVC/Aluminium)

    · 34009 368 176 2 3 : 30 comprimés sous plaquettes (PVDC/PVC/Aluminium)

    · 34009 374 213 3 1 : 90 comprimés sous plaquettes (PVDC/PVC/Aluminium)

    · 34009 566 558 9 2 : 50 comprimés sous plaquettes (PVDC/PVC/Aluminium)

    · 34009 566 559 5 3 : 56 comprimés sous plaquettes (PVDC/PVC/Aluminium)

    · 34009 566 560 3 5 : 100 comprimés sous plaquettes (PVDC/PVC/Aluminium)

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Médicament soumis à prescription médicale.

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 15/07/2019

    Dénomination du médicament

    COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé

    Zofénopril calcique / Hydrochlorothiazide

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé ?

    3. Comment prendre COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC) et diurétiques - code ATC : C09BA15

    Les substances actives de COTEOULA sont le zofénopril calcique (30 mg par comprimé) et l’hydrochlorothiazide (12,5 mg par comprimé).

    Le zofénopril calcique est un médicament utilisé dans le traitement des troubles cardiovasculaires. Il appartient à un groupe de médicaments destinés à réduire la pression artérielle, appelés les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC).

    L’hydrochlorothiazide appartient au groupe des diurétiques, qui permet d’augmenter la quantité d’urine que vous produisez.

    Ce médicament est utilisé pour le traitement de l’hypertension artérielle quand votre médecin juge nécessaire d’utiliser une association de deux substances actives, le zofénopril et l’hydrochlorothiazide. C’est habituellement le cas lorsque le traitement avec le zofénopril seul n’est pas suffisamment efficace pour abaisser votre pression artérielle.

    Ne prenez jamais COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé :

    · si vous êtes enceinte de trois mois ou plus (il est également préférable d’éviter la prise de COTEOULA en début de grossesse - voir la rubrique « Grossesse »),

    · si vous êtes allergique au zofénopril calcium, ou à l’hydrochlorothiazide ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,

    · si vous êtes allergique à d’autres substances dérivées des sulfamides (l’hydrochlorothiazide est, par exemple, un médicament dérivé des sulfamides),

    · si vous avez déjà eu des réactions allergiques à tout autre IEC, tels que le captopril ou l’énalapril,

    · si vous avez des antécédents de gonflements et de démangeaisons sévères à la périphérie du visage, du nez et de la gorge (œdème angioneurotique) suite à un traitement par un IEC, ou si vous souffrez d’un œdème angioneurotique d’origine familiale ou sans cause connue (gonflement rapide de la peau, des tissus, de l’appareil digestif et d’autres organes),

    · si vous avez pris ou prenez actuellement l’association sacubitril/valsartan, un médicament utilisé pour traiter un type d’insuffisance cardiaque au long cours (chronique) chez l’adulte, car le risque d’angio-oedème (gonflement rapide sous la peau dans une région telle que la gorge) est accru.

    · si vous souffrez de troubles hépatiques ou rénaux sévères,

    · si vous avez un rétrécissement sur les artères rénales,

    · si vous avez du diabète ou une insuffisance rénale et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant de l’aliskiren pour diminuer votre pression artérielle.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin avant de prendre COTEOULA.

    Prévenez votre médecin si vous :

    · souffrez de troubles hépatiques ou rénaux,

    · avez une pression artérielle élevée due à des problèmes rénaux ou à un rétrécissement de l'artère conduisant aux reins (hypertension réno-vasculaire),

    · avez récemment subit une transplantation rénale,

    · êtes sous dialyse,

    · êtes traité par LDL aphérèse (technique similaire à la dialyse rénale qui permet d'éliminer le mauvais cholestérol de votre sang),

    · avez des taux anormalement élevés de l'hormone aldostérone dans votre sang (aldostéronisme primaire) ou des taux sanguins diminués de cette même hormone (hypoaldostéronisme),

    · présentez un rétrécissement de l'aorte (sténose aortique) ou un épaississement des muscles cardiaques (cardiomyopathie hypertrophique),

    · souffrez, ou avez souffert, de psoriasis (maladie de peau caractérisée par des plaques roses qui se desquament),

    · suivez un traitement de désensibilisation (« injections contre les allergies ») aux piqûres d'insectes,

    · avez un lupus érythémateux (dysfonctionnement du système immunitaire, le système de défense de votre corps),

    · êtes sujet aux carences en potassium dans le sang, et particulièrement si vous souffrez du syndrome du QT long (genre d'anomalie visible sur le tracé de l'électrocardiogramme) ou si vous prenez des digitaliques (pour aider votre cœur à se contracter),

    · souffrez de diabète,

    · souffrez d'angor ou de troubles affectant le cerveau, car une faible pression artérielle peut entraîner une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral,

    · prenez l’un des médicaments suivants pour traiter une hypertension :

    o un «antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II » (ARA-II) (aussi connu sous le nom de sartans – par exemple valsartan, telmisartan, irbésartan), en particulier si vous avez des problèmes rénaux dus à un diabète,

    o aliskiren,

    · prenez l’un des médicaments qui suivent, le risque d’angio-oedème (gonflement rapide sous la peau dans des zones telles que la gorge) peut être accru :

    o le racécadotril, un médicament utilisé pour traiter la diarrhée.

    o des médicaments utilisés pour prévenir le rejet d’un organe transplanté et pour traiter le cancer (p. ex. temsirolimus, sirolimus, évérolimus).

    o la vildagliptine, un médicament utilisé pour traiter le diabète.

    · si vous avez eu un cancer de la peau ou si vous développez une lésion cutanée inattendue pendant le traitement. Le traitement par l'hydrochlorothiazide, en particulier l'utilisation à long terme à fortes doses, peut augmenter le risque de certains types de cancer de la peau et des lèvres (cancer de la peau non mélanome). Protégez votre peau des rayonnements solaires et UV lorsque vous prenez COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé.

    Votre médecin pourra être amené à surveiller régulièrement le fonctionnement de vos reins, votre pression artérielle et le taux des électrolytes (par ex. du potassium) dans votre sang.

    Voir aussi les informations dans la rubrique «Ne prenez jamais COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé».

    L'hydrochlorothiazide contenu dans COTEOULA peut provoquer une hypersensibilité de votre peau au soleil ou aux UV artificiels. Si vous présentez une éruption cutanée, des démangeaisons ou une sensibilité cutanée au cours du traitement, arrêtez de prendre COTEOULA et informez votre médecin (voir également la rubrique 4).

    Votre pression artérielle peut être trop basse avec COTEOULA, et particulièrement après la première dose (d’autant plus si vous avez également pris des diurétiques, si vous êtes déshydraté, si vous suivez un régime pauvre en sel, ou si vous vomissez ou avez des diarrhées). Si cela se produit, informez immédiatement votre médecin puis allongez-vous sur le dos (voir également la Rubrique 4).

    Si vous devez subir une opération, avertissez votre anesthésiste que vous prenez COTEOULA avant d'être anesthésié. Cela l'aidera à contrôler votre pression artérielle et votre rythme cardiaque pendant l'intervention.

    Vous devez informer votre médecin si vous pensez que vous êtes (ou susceptible de devenir) enceinte. COTEOULA est déconseillé en début de grossesse et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car il pourrait causer de graves problèmes à votre bébé s'il est utilisé à ce stade (voir la rubrique Grossesse).

    Enfants et adolescents

    Ne donnez pas ce médicament à des enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans car il n’est peut-être pas sans danger.

    Autres médicaments et COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé

    Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Informez notamment votre médecin si vous prenez :

    · des suppléments potassiques (y compris des substituts de sel), des diurétiques épargneurs de potassium et d’autres médicaments qui peuvent augmenter la quantité de potassium dans le sang (p. ex. le triméthoprime et le cotrimoxazole pour traiter des infections causées par des bactéries ; la ciclosporine, un médicament immunosuppresseur utilisé pour prévenir le rejet d’un organe transplanté ; et l’héparine, un médicament utilisé pour fluidifier le sang afin d’éviter la formation de caillots),

    · d'autres médicaments qui modifient les taux des éléments chimiques dans le sang (Hormone corticotrope - ACTH - utilisée pour stimuler la production de certaines hormones par le corps, injections d'amphothéricine B, carbénoxolone, laxatifs stimulants),

    · lithium (utilisés pour le traitement des troubles de l'humeur),

    · anesthésiques,

    · narcotiques (telle que la morphine),

    · antipsychotiques (utilisé pour le traitement de la schizophrénie ou de maladies similaires),

    · antidépresseurs tricycliques, tels que l'amitriptyline et la clomipramine,

    · barbituriques (utilisés pour traiter l’anxiété, l’insomnie et les troubles épileptiques),

    · autres médicaments antihypertenseurs et vasodilatateurs (dont les béta-bloquants, alpha-bloquants et diurétiques tels que hydrochlorothiazide, furosémide, torasémide).,

    Votre médecin pourrait avoir besoin de modifier la dose de vos médicaments et/ou prendre d’autres précautions :

    si vous prenez un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA-II) ou de l’aliskiren (voir aussi les informations dans les rubriques «Ne prenez jamais COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé » et «Avertissements et précautions»),

    · trinitrine et autres dérivés nitrés utilisés en cas de douleurs thoraciques (angor),

    · anti-acides y compris cimétidine (utilisés dans le traitement des brûlures et ulcères d'estomac),

    · ciclosporine (utilisé après les transplantations d'organes) et autres immunosuppresseurs (médicaments qui suppriment les défenses immunitaires de votre corps),

    · médicaments utilisés dans le traitement de la goutte (par ex : probénecide, sulfinpyrazone et allopurinol),

    · insuline ou autres médicaments anti-diabétiques oraux,

    · agents cytostatiques (utilisés dans le traitement du cancer ou de maladies qui affectent les défenses immunitaires du corps),

    · corticoïdes (puissant anti-inflammatoire),

    · procaïnamides (utilisés pour contrôler un rythme cardiaque irrégulier),

    · anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), tels que l'aspirine ou l'ibuprofène,

    · sympathomimétiques (médicaments agissant sur le système nerveux ; certains sont notamment utilisés dans le traitement de l'asthme ou du rhume des foins et amines vasopressives, telles que l'adrénaline),

    · sels de calcium,

    · digitaliques (utilisés pour aider le cœur à se contracter),

    · résines de cholestyramine et de colestipol (utilisés pour diminuer le cholestérol),

    · médicaments utilisés pour détendre les muscles (par ex : tubocurarine),

    · amantadine (médicament antiviral),

    · du racécadotril (un médicament utilisé pour traiter la diarrhée), des médicaments utilisés pour prévenir le rejet d’un organe transplanté et pour traiter le cancer (p. ex. temsirolimus, sirolimus, évérolimus) et de la vildagliptine (un médicament utilisé pour traiter le diabète). Le risque d’angio-oedème peut être accru.

    COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé avec des aliments, boissons et de l’alcool

    COTEOULA peut être pris avec de la nourriture ou à jeun, mais toujours avec un peu d'eau.

    L'alcool augmente l'effet hypotenseur (réduction de la pression artérielle) de COTEOULA, demandez conseil à votre médecin sur la prise d'alcool pendant le traitement.

    Grossesse et allaitement

    Grossesse

    Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament. Votre médecin vous recommandera normalement d'arrêter de prendre COTEOULA avant d’être enceinte ou dès que vous apprenez que vous êtes enceinte. Il vous recommandera de prendre un autre médicament à la place de COTEOULA.

    COTEOULA est déconseillé en début de grossesse et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car il pourrait causer de graves problèmes à votre bébé s'il est utilisé après le 3e mois de grossesse.

    Allaitement

    Si vous allaitez ou si vous êtes sur le point de commencer à allaiter, demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament. COTEOULA est déconseillé chez les mères qui allaitent et votre médecin pourra choisir un autre traitement pour vous si vous souhaitez allaiter, en particulier si votre bébé est un nouveau-né ou s’il est né prématurément.

    Sportifs

    Test anti-dopage : la prise de COTEOULA peut induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Ce médicament peut provoquer des étourdissements ou de la fatigue. Ne conduisez pas de véhicules ou n'utilisez pas de machines si cela vous arrive.

    COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé contient du lactose

    Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin en cas de doute.

    La dose recommandée de COTEOULA est de 1 comprimé par jour pendant ou en dehors des repas.

    Voie orale. Le comprimé doit être pris, de préférence, avec un peu d'eau.

    La barre de cassure n’est là que pour faciliter la prise du comprimé si vous éprouvez des difficultés à l’avaler en entier.

    Si vous avez plus de 65 ans et que vous souffrez d'insuffisance rénale, il se peut que COTEOULA ne soit pas adapté pour vous (voir également la rubrique 2 « Avertissements et précautions »).

    Utilisation chez les enfants et les adolescents

    COTEOULA n’est pas recommandé chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans.

    Si vous avez pris plus de COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû

    Si vous prenez accidentellement trop de comprimés, contactez immédiatement votre médecin ou l'hôpital le plus proche (en apportant si possible avec vous les éventuels comprimés restants, la boîte ou cette notice).

    Les symptômes et les signes de surdosage les plus fréquents sont : pression artérielle faible avec perte de connaissance (hypotension), rythme cardiaque très faible (bradycardie), modifications des éléments chimiques dans le sang (électrolytes), dysfonctionnement rénal, augmentation excessive de la quantité d’urine que vous produisez avec par conséquent une déshydratation, des nausées et une somnolence, des spasmes musculaires, des troubles du rythme cardiaque (particulièrement si vous prenez également des digitaliques ou des médicaments contre les troubles du rythme cardiaque).

    Si vous oubliez de prendre COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé

    Si vous oubliez une dose, prenez la dose suivante dès que vous vous en rappelez. Toutefois, si l'heure de la dose suivante est proche, sautez la dose oubliée et prenez la dose suivante normale à l'heure habituelle. Ne prenez pas de dose double pour compenser le comprimé que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé

    Consultez toujours votre médecin avant d'arrêter le traitement par COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Les effets indésirables suivants ont été rapportés lors des essais cliniques avec COTEOULA :

    Effets indésirables fréquents (pouvant concerner au plus 1 patient sur 10) :

    · Etourdissement,

    · maux de tête,

    · toux.

    Effets indésirables peu fréquents (pouvant concerner au plus 1 patient sur 100) :

    · gonflement rapide, particulièrement des lèvres, des joues, des paupières, de la langue, du palais, du larynx avec une éventuelle difficulté soudaine à respirer (œdème angioneurotique). Si vous présentez un de ces symptômes, cela signifie que vous faites une grave allergie à COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé. Vous pourriez avoir besoin d’une intervention médicale d’urgence ou être hospitalisé,

    · infection,

    · bronchite,

    · mal de gorge,

    · augmentation du cholestérol dans le sang et/ou autres lipides, augmentation du sucre dans le sang, du potassium, de l'acide urique, de la créatinine et des enzymes hépatiques,

    · diminution du potassium dans le sang,

    · insomnie,

    · somnolence, perte de connaissance, rigidité musculaire (hypertonie),

    · angine de poitrine, crise cardiaque, fibrillation auriculaire, palpitations,

    · bouffées vasomotrices, pression artérielle faible, pression artérielle élevée,

    · nausées, indigestion, gastrite, inflammation des gencives, bouche sèche, douleurs abdominales,

    · maladie de peau caractérisée par des plaques roses qui se desquament (psoriasis), acné, sécheresse de la peau, démangeaisons, urticaire,

    · douleurs au niveau du dos,

    · urines abondantes (polyurie),

    · faiblesse générale (asthénie), symptômes grippaux, gonflement périphérique (généralement autour des chevilles),

    · impuissance.

    Les effets indésirables suivants n'ont pas été rapportés lors des essais cliniques avec COTEOULA, mais ils ont été rapportés avec le zofénopril calcique et/ou d'autres IEC, par conséquent, ils peuvent également survenir lors du traitement par COTEOULA :

    · fatigue (épuisement), hypotension artérielle sévère au début du traitement ou en cas d'augmentation de la posologie, avec vertiges, troubles de la vue, perte de connaissance, pression artérielle faible en position debout,

    · douleurs thoraciques, douleurs musculaires et/ou crampes,

    · troubles de la conscience, étourdissements soudains, troubles soudains ou baisse soudaine de la vue et/ou perte de la sensation du toucher d'un côté du corps (accident ischémique transitoire ou accident vasculaire cérébral),

    · Insuffisance rénale, modifications de la quantité d'urine quotidienne, présence de protéines dans les urines (protéinurie),

    · vomissement, diarrhées, constipation,

    · réaction allergique cutanée avec desquamation, rougeurs, relâchement et cloques au niveau de la peau (nécrolyse épidermique toxique), aggravation du psoriasis, perte des cheveux (alopécie),

    · augmentation de la transpiration,

    · troubles de l'humeur, dépression, troubles du sommeil,

    · trouble de la sensibilité tactile telle que brûlures, fourmillements, picotements (paresthésie),

    · troubles de l'équilibre, confusion, sifflement dans les oreilles (acouphènes), troubles du goût, vision trouble,

    · difficulté à respirer, obstruction des voies aériennes des poumons (bronchospasme), sinusite, congestion ou écoulement nasal (rhinite), inflammation de la langue (glossite),

    · jaunissement cutané (jaunisse), inflammation du foie ou du pancréas (hépatite, pancréatite), occlusion intestinale (iléus),

    · modifications des analyses sanguines, tels que numération des globules rouges, globules blancs ou des plaquettes, ou une diminution de tous types de cellules sanguines (pancytopénie) : Contactez votre médecin si vous estimez que vous vous blessez facilement ou que vous développez un mal de gorge ou une fièvre inexpliqués,

    · augmentation de bilirubine dans le sang, augmentation d'urée dans le sang,

    · anémie due à la chute des globules rouges (anémie hémolytique), qui peut survenir si vous souffrez d'un déficit en G6PD (glucose-6-phosphate déshydrogénase).

    Les effets indésirables suivants n'ont pas été rapportés lors des essais cliniques avec COTEOULA, mais ils ont été rapportés avec l'hydrochlorothiazide, par conséquent, ils peuvent également survenir lors du traitement par COTEOULA:

    · troubles de la production des cellules sanguines par la moelle osseuse (insuffisance médullaire),

    · fièvre, réaction allergique propagée sur l'ensemble du corps (réaction anaphylactique),

    · altération des niveaux de fluides corporels (déshydratation) et des éléments chimiques dans le sang (électrolytes), goutte, diabète, alcalose métabolique,

    · apathie, nervosité, agitation,

    · convulsion, diminution du degré de conscience, coma, parésie,

    · teinte jaune de la vision (xanthopsie), aggravation de la myopie, diminution du larmoiement,

    · vertige (sensation de tête qui tourne),

    · troubles du rythme cardiaque (arythmie), modifications de l'électrocardiogramme,

    · formation de caillots sanguins dans les veines (thrombose) et embolie, choc circulatoire,

    · détresse respiratoire, inflammation des poumons (pneumonie), formation de tissu fibreux dans les poumons (pneumopathie interstitielle), accumulation de liquide dans les poumons (œdème pulmonaire),

    · soif, manque d'appétit (anorexie), absence de selles (iléus paralytique), excès de gaz dans l'estomac, inflammation des glandes salivaires (sialadénite), augmentation d'amylase dans le sang (enzyme pancréatique, hyperamylasémie), inflammation de la vésicule biliaire (cholécystite),

    · plaques/tâches violacées sur la peau (purpura), augmentation de la sensibilité de la peau au soleil, éruption cutanée (particulièrement sur le visage) et/ou rougeurs disséminées pouvant provoquer des cicatrices (Lupus érythémateux cutané), inflammation des vaisseaux sanguins avec pour conséquence la mort des tissus (vascularite nécrosante),

    · Insuffisance rénale aigue (accompagnée d'une diminution de la production d'urine et d'une accumulation de liquide et de déchets dans votre corps), inflammation du tissu conjonctif des reins (néphrite interstitielle), sucre dans les urines.

    · fréquence indéterminée : Cancer de la peau et des lèvres (cancer de la peau non mélanome).

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et la plaquette après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Conserver les comprimés dans l’emballage d’origine.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé  

    · Les substances actives sont :

    Zofénopril calcique...................................................................................................... 30,00 mg

    Hydrochlorothiazide..................................................................................................... 12,50 mg

    Pour un comprimé pelliculé

    · Les autres composants sont :

    Comprimé nu : cellulose microcristalline, lactose monohydraté, amidon de maïs, hypromellose, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.

    Pelliculage : OPADRY rose 02B24436 (hypromellose, dioxyde de titane (E 171), macrogol 400, oxyde de fer rouge (E 172)), macrogol 6000 (voir rubrique 2 « COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé contient du lactose »).

    Qu’est-ce que COTEOULA 30 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé rouge pâle, rond, légèrement biconvexe, portant une barre de cassure sur une des faces. La barre de cassure n’est là que pour faciliter la prise du comprimé, elle ne le divise pas en doses égales.

    Les comprimés sont disponibles en boîtes de 14, 28, 30, 50, 56, 90 ou 100 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    Laboratoires MENARINI INTERNATIONAL OPERATIONS Luxembourg S.A.

    1, avenue de la Gare

    1611 Luxembourg

    LUXEMBOURG

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    MENARINI FRANCE

    1/7 rue du JURA

    94633 rungis cedex

    Fabricant  

    A. MENARINI Manufacturing Logistics and services Srl

    campo di pile

    L’Aquila

    ITALIE

    ou

    MENARINI - VON HEYDEN GmbH

    Leipziger Strasse 7-13

    01097 DRESDEN

    Allemagne

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-15888
    • Date avis : 05/04/2017
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par ces spécialités reste important dans l’indication de l’AMM.
    • Lien externe