COSOPT 20 mg/ml + 5 mg/ml
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : collyre en solution
- Date de commercialisation : 14/11/2006
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Nom générique : DORZOLAMIDE (CHLORHYDRATE DE) équivalant à DORZOLAMIDE 20 mg/mL + TIMOLOL (MALÉATE DE) équivalant à TIMOLOL 5 mg/mL - COSOPT 20 mg/ml + 5 mg/ml, collyre en solution en récipient unidose
- Type de générique : Princeps
- Code générique : 1793
- Laboratoires : SANTEN OY
Les compositions de COSOPT 20 mg/ml + 5 mg/ml
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Collyre | MALÉATE DE TIMOLOL | 200 | 6,83 mg | SA |
Collyre | TIMOLOL | 15009 | 5 mg | FT |
Collyre | DORZOLAMIDE | 51528 | 20 mg | FT |
Collyre | CHLORHYDRATE DE DORZOLAMIDE | 83176 | 22,26 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
60 récipient(s) unidose(s) polyéthylène basse densité (PEBD) suremballée(s)/surpochée(s) aluminium de 0,2 ml
- Code CIP7 : 3770572
- Code CIP3 : 3400937705721
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 30/06/2018
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 06/10/2021
COSOPT 20 mg/ml + 5 mg/ml, collyre en solution en récipient unidose
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Sous forme de chlorhydrate de dorzolamide....................................................................... 22,26 mg
Timolol.................................................................................................................................... 5 mg
Sous forme de maléate de timolol........................................................................................ 6,83 mg
Pour 1 ml.
Une goutte (environ 0,03 - 0,05 ml) contient en moyenne 0,8 mg de dorzolamide et 0,2 mg de timolol.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Collyre en solution en récipient unidose.
Solution claire, incolore ou presque, légèrement visqueuse, avec un pH entre 5,5 et 5,8 et une osmolalité de 242-323 mOsmol/kg.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
La dose est d'une goutte de COSOPT unidose dans le cul-de-sac conjonctival de l'œil (des yeux) atteint(s), deux fois par jour.
En cas d'utilisation concomitante avec un autre collyre, COSOPT unidose et l'autre collyre doivent être administrés à 10 minutes d'intervalle au moins.
Ce médicament est une solution stérile qui ne contient pas de conservateur. La solution d’un récipient unidose doit être administrée immédiatement après ouverture dans l’(les) œil(yeux) atteint(s). La stérilité ne pouvant être maintenue après l’ouverture du récipient unidose, la solution non utilisée doit être jetée immédiatement après administration.
Les patients doivent être avertis de se laver les mains avant utilisation et d’éviter de mettre en contact le récipient unidose avec l’œil ou les parties avoisinantes car cela pourrait provoquer une blessure oculaire (voir mode d’emploi).
Les patients doivent aussi être informés que les solutions ophtalmiques, incorrectement manipulées, peuvent être contaminées par des bactéries communes, connues pour entraîner des infections oculaires. L’usage de solutions contaminées peut provoquer des lésions graves de l’œil et par la suite une perte de vision.
Le passage systémique peut être réduit par l’occlusion lacrymo-nasale ou la fermeture des paupières pendant 2 minutes. Cette méthode peut contribuer à diminuer les effets indésirables systémiques et à augmenter l’activité au niveau local.
Mode d’administration
Les patients doivent être informés de l’utilisation correcte du récipient unidose. Se référer à la rubrique 6.6 pour les schémas spécifiques et les instructions d’utilisation.
Population pédiatrique
L'efficacité chez les patients pédiatriques n'a pas été établie.
La tolérance chez l’enfant de moins de 2 ans n’a pas été établie.
Les données actuellement disponibles concernant la tolérance chez les enfants âgés de 2 ans ou plus et de moins de 6 ans sont décrites dans la rubrique 5.1.
COSOPT unidose est contre-indiqué chez les patients ayant :
· Une maladie réactive des voies aériennes incluant un asthme ou un antécédent d'asthme, ou une broncho-pneumopathie chronique obstructive sévère,
· Une bradycardie sinusale, une maladie sinusale, un bloc sino-auriculaire, un bloc auriculo-ventriculaire de second ou troisième degré non contrôlé par un pacemaker, une insuffisance cardiaque patente, un choc cardiogénique,
· Une insuffisance rénale sévère (ClCr < 30 ml/min) ou une acidose hyperchlorémique,
· Une hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Les contre-indications ci-dessus proviennent de celles de chacun des constituants et ne sont pas spécifiques de l'association.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Réactions cardio-vasculaires/respiratoires
Comme pour d'autres médicaments à usage ophtalmique administrés par voie locale, le timolol passe dans la circulation générale. A cause du composé bêta-adrénergique, le timolol, les mêmes types d'effets cardiovasculaires, pulmonaires et autres effets secondaires que ceux observés avec les bêta-bloquants pris par voie générale peuvent survenir. L'incidence des effets indésirables systémiques après instillation ophtalmique est inférieure à celle survenant après l'administration par voie générale. Pour la réduction de l'absorption systémique : voir rubrique 4.2.
Affections cardiaques
Les patients ayant des maladies cardiovasculaires (par exemple, coronaropathie, angor de Prinzmetal et insuffisance cardiaque) et sous traitement hypotenseur par bêta-bloquant doivent être évalués de manière critique et un traitement utilisant d'autres substances actives doit être envisagé. Chez les patients ayant des maladies cardiovasculaires, les signes de détérioration de leur maladie ou la survenue d'effets secondaires doivent être surveillés.
Du fait de leur effet négatif sur le temps de conduction, les bêta-bloquants ne doivent être administrés qu’avec prudence chez les patients ayant un bloc cardiaque du premier degré.
Affections vasculaires
Les patients ayant des troubles/désordres circulatoires sévères périphériques (par exemple formes sévères de la maladie ou du syndrome de Raynaud) doivent être traités avec prudence.
Affections respiratoires
Des réactions respiratoires, y compris le décès par bronchospasme chez des patients asthmatiques ont été rapportées après administration de bêta-bloquants ophtalmiques.
COSOPT unidose doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) légère à modérée, et seulement si le bénéfice potentiel est supérieur au risque potentiel.
Insuffisance hépatique
Ce médicament n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique et doit donc être utilisé avec précaution chez de tels patients.
Immunologie et hypersensibilité
Comme pour tous les autres médicaments à usage ophtalmique administrés par voie locale, ce médicament peut passer dans la circulation générale. Le dorzolamide contient un groupe sulfonamide qui existe également chez les sulfamides. Par conséquent, les mêmes types d'effets secondaires que ceux observés avec les sulfamides par voie générale peuvent survenir par voie locale, incluant des réactions sévères telles que syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique. En cas de réactions graves ou d'hypersensibilité, ce médicament doit être arrêté.
Des effets secondaires oculaires, identiques à ceux observés avec les collyres à base de chlorhydrate de dorzolamide ont été observés avec ce médicament. Si de telles réactions surviennent, l’arrêt de COSOPT unidose doit être envisagé.
Les patients prenant des bêta-bloquants et ayant des antécédents d'atopie ou des antécédents de réactions anaphylactiques sévères à divers allergènes peuvent avoir des réactions plus intenses lors d'une provocation allergénique par contacts répétés avec ces allergènes et peuvent ne pas répondre aux doses habituelles d'adrénaline utilisées pour traiter de telles réactions anaphylactiques.
Traitement concomitant
L'effet sur la pression intra-oculaire ou les effets connus des bêta-bloquants systémiques peuvent être potentialisés lorsque le timolol est administré à des patients déjà traités par un bêta-bloquant systémique. La réponse de ces patients devra être étroitement surveillée. L'utilisation de 2 agents bêta-bloquants administrés par voie locale n'est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
L'utilisation du dorzolamide et des inhibiteurs de l’anhydrase carbonique oraux n'est pas recommandée.
Arrêt du traitement
Comme avec les bêta-bloquants utilisés par voie générale, s'il est nécessaire d'arrêter le timolol par voie ophtalmique chez des patients ayant une maladie coronarienne, le traitement sera interrompu progressivement.
Autres effets des bêta-bloquants
Hypoglycémie/diabète
Les bêta-bloquants doivent être administrés avec prudence chez les patients sujets à une hypoglycémie spontanée ou chez des patients atteints d'un diabète instable, car les bêta-bloquants peuvent masquer les signes et symptômes d'hypoglycémie aigüe.
Les bêta-bloquants peuvent également masquer les signes d'hyperthyroïdie. Un arrêt brutal du traitement par bêta-bloquants peut précipiter une aggravation des symptômes.
Affections de la cornée
Les bêta-bloquants topiques peuvent induire une sécheresse oculaire. Les patients ayant des affections de la cornée doivent être traités avec prudence.
Anesthésie chirurgicale
Les préparations ophtalmiques contenant des bêta-bloquants peuvent bloquer les effets généraux des bêta-agonistes, par exemple l'adrénaline. Les anesthésistes doivent être informés lorsque le patient est traité par le timolol.
Le traitement par bêta-bloquants peut aggraver les symptômes d'une myasthénie.
Autres effets de l'inhibition de l'anhydrase carbonique
Le traitement par inhibiteurs de l'anhydrase carbonique par voie générale a été associé à des lithiases urinaires résultant de troubles acidobasiques, particulièrement chez des patients ayant un antécédent de calculs rénaux. Même si l'on n'a pas observé de troubles acidobasiques avec COSOPT multidose (formulation avec conservateur), des lithiases urinaires ont été rarement rapportées. COSOPT unidose (formulation sans conservateur) contient un inhibiteur de l'anhydrase carbonique qui est absorbé par voie générale, les patients ayant un antécédent de calculs rénaux peuvent donc présenter un risque accru de lithiases urinaires lors de l'utilisation de ce médicament.
Autres
La prise en charge des patients ayant un glaucome aigu par fermeture de l'angle nécessite en plus des agents hypotenseurs par voie ophtalmique d'autres mesures thérapeutiques. Ce médicament n'a pas été étudié chez les patients porteurs d'un glaucome aigu par fermeture de l'angle.
Un œdème cornéen et une décompensation irréversible de la cornée ont été décrits chez des patients présentant une altération chronique préexistante de la fonction cornéenne et/ou ayant des antécédents de chirurgie intra-oculaire lorsqu'ils sont traités par le dorzolamide. Les patients ayant un faible nombre de cellules endothéliales ont un risque accru de développer un œdème cornéen. La prescription de COSOPT unidose doit s’effectuer avec précaution chez ce type de patient.
Un décollement de la choroïde a été rapporté au cours de l'administration de traitements diminuant la sécrétion de l’humeur aqueuse (par exemple timolol, acétazolamide) après chirurgie filtrante.
Comme avec d'autres antiglaucomateux, on a observé chez certains patients une diminution de la réponse au maléate de timolol en collyre lors de traitements prolongés. Cependant, dans des études cliniques au cours desquelles 164 patients ont été suivis pendant au moins trois ans, aucune différence significative de la pression intra-oculaire moyenne n'a été observée après stabilisation initiale.
Utilisation de lentilles de contact
Ce médicament (formulation sans conservateur) n’a pas été étudié chez les patients porteurs de lentilles de contact.
Population pédiatrique
Voir rubrique 5.1.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Aucune étude spécifique d'interactions médicamenteuses n'a été faite avec COSOPT unidose.
Dans une étude clinique, ce médicament a été utilisé de façon concomitante sans interaction indésirable patente avec les médicaments suivants : inhibiteurs de l'enzyme de conversion, inhibiteurs calciques, diurétiques, anti-inflammatoires non stéroïdiens dont l'aspirine, et des hormones (par exemple estrogènes, insuline, thyroxine).
Il existe un risque d'effets additifs de survenue d'hypotension et/ou de bradycardie marquée lorsqu'un collyre bêta-bloquant est administré en même temps que des inhibiteurs calciques par voie orale, des médicaments entraînant une diminution des catécholamines, des bêta-bloquants, des antiarythmiques (y compris l'amiodarone), des digitaliques, des parasympathomimétiques, de la guanéthidine, des narcotiques et des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO).
Une potentialisation des effets systémiques bêta-bloquants (par exemple diminution de la fréquence cardiaque, dépression) a été rapportée lors de traitements associant les inhibiteurs du CYP2D6 (par ex. quinidine, fluoxétine, paroxétine) et le timolol.
Bien que COSOPT (formule avec conservateur) seul ait peu ou pas d'effet sur le diamètre pupillaire, on a rapporté occasionnellement des cas de mydriase résultant de l'utilisation concomitante de collyre bêta-bloquant et d'épinéphrine (adrénaline).
Les bêta-bloquants peuvent augmenter l'effet hypoglycémiant des antidiabétiques.
Les bêta-bloquants par voie orale peuvent exacerber le rebond hypertensif qui peut suivre l’arrêt de la clonidine.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
COSOPT unidose ne doit pas être utilisé pendant la grossesse.
Dorzolamide
Il n'y a pas de données cliniques disponibles sur l’utilisation chez la femme enceinte.
Le dorzolamide a entraîné des effets tératogènes chez le lapin à des doses maternotoxiques (voir rubrique 5.3).
Timolol
Il n'y a pas de données suffisantes d'utilisation du timolol chez la femme enceinte. Le timolol ne doit pas être administré lors de la grossesse sauf en cas de nécessité absolue. Pour la réduction de l'absorption systémique, voir rubrique 4.2.
Les études épidémiologiques n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène, mais ont montré un risque de retard de croissance intra-utérine lorsque les bêta-bloquants sont administrés par voie orale.
De plus, des signes et symptômes d'un effet bêta-bloquant (ex. bradycardie, hypotension, détresse respiratoire et hypoglycémie) ont été observés chez des nouveau-nés, après administration de bêta-bloquants jusqu'à l'accouchement. Si ce médicament est administré jusqu’à l’accouchement, le nouveau-né doit être surveillé attentivement durant les premiers jours de la vie.
Il n'y a pas de données concernant l'excrétion de dorzolamide dans le lait maternel. Chez des rates en période de lactation recevant du dorzolamide, on a observé une diminution du poids chez les descendants.
Les bêta-bloquants sont excrétés dans le lait maternel. Cependant, aux doses thérapeutiques du timolol en collyre, il est peu probable qu'une quantité suffisante soit présente dans le lait pour produire les symptômes cliniques des bêta-bloquants chez le nourrisson. Pour la réduction de l'absorption systémique, voir rubrique 4.2. Si le traitement avec COSOPT unidose est nécessaire, alors l'allaitement n’est pas recommandé.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Dans une étude clinique avec COSOPT unidose (formulation sans conservateur), les effets indésirables rapportés ont été cohérents avec ceux précédemment rapportés avec COSOPT multidose (formulation avec conservateur), le chlorhydrate de dorzolamide et/ou le maléate de timolol.
Au cours des études cliniques, 1 035 patients ont été traités par COSOPT multidose (formulation avec conservateur). Approximativement 2,4 % d'entre eux ont arrêté le traitement par COSOPT multidose (formulation avec conservateur) en raison d'événements indésirables oculaires ; approximativement 1,2 % des patients ont arrêté le traitement en raison d'événements indésirables locaux évocateurs d'allergie ou d'hypersensibilité (tels que inflammation de la paupière et conjonctivite).
COSOPT unidose (formulation sans conservateur) a montré un profil de sécurité d’emploi similaire à celui de COSOPT multidose (formulation avec conservateur) dans une étude clinique comparative, en double-insu, à doses multiples.
Comme d'autres médicaments à usage ophtalmique administrés par voie locale, le timolol passe dans la circulation générale. Cela peut induire les mêmes types d'effets indésirables que ceux survenant après administration par voie générale de bêta-bloquants. L'incidence des effets indésirables systémiques après une instillation ophtalmique est plus faible qu'après une administration par voie systémique.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec COSOPT unidose ou l’un de ses composants au cours des études cliniques ou depuis la mise sur le marché :
Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) et rare (≥ 1/10 000 < 1/1 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classes de systèmes d'organes
(MedDRA)
Formule
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Indéterminé**
Affections du système immunitaire
COSOPT unidose
Signes et symptômes de réactions allergiques, incluant angio-œdème, urticaire, prurit, rash, anaphylaxie
Maléate de timolol, collyre en solution
Signes et symptômes de réactions allergiques, incluant angio-œdème, urticaire, rash local et général, anaphylaxie
Prurit
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Maléate de timolol, collyre en solution
Hypoglycémie
Affections psychiatriques
Maléate de timolol, collyre en solution
Dépression*
Insomnies*, cauchemars*, pertes de mémoire
Hallucination
Affections du système nerveux
Chlorhydrate de dorzolamide, collyre en solution
Céphalées*
Etourdissements*, paresthésies*
Maléate de timolol, collyre en solution
Céphalées*
Etourdissements*, syncope*
Paresthésies*, aggravation des signes et symptômes de myasthénie, diminution de la libido*, accident vasculaire cérébral*, ischémie cérébrale
Affections oculaires
COSOPT unidose
Brûlures et picotements
Hyperhémie conjonctivale, vision trouble, érosion de la cornée, démangeaisons oculaires, larmoiement
Chlorhydrate de dorzolamide, collyre en solution
Inflammation palpébrale*, irritation palpébrale*
Iridocyclite*
Irritations incluant rougeur*, douleur*, lésions crouteuses palpébrales*, myopie transitoire (qui a disparu à l'arrêt du traitement), oedème cornéen*, hypotonie oculaire*, décollement de la choroïde (après chirurgie filtrante)*
Sensation de corps étranger dans l’œil
Maléate de timolol, collyre en solution
Signes et symptômes d'irritation oculaire comprenant blépharites*, kératites*, hypoesthésie cornéenne et sécheresse oculaire*
Troubles visuels comprenant des modifications de la réfraction (dues parfois à l'arrêt du traitement par les myotiques)*
Ptosis, diplopie, décollement de la choroïde (après chirurgie filtrante)* (voir rubrique 4.4 mises en garde spéciales et précautions d'emploi)
Démangeaisons, larmoiement, rougeur, vision trouble, érosion de la cornée
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Maléate de timolol, collyre en solution
Acouphènes*
Affections cardiaques
Maléate de timolol, collyre en solution
Bradycardie*
Douleur thoracique*, palpitations*, oedème*, arythmie*, insuffisance cardiaque congestive*, arrêt cardiaque*, bloc cardiaque
Bloc auriculo-ventriculaire, insuffisance cardiaque
Chlorhydrate de dorzolamide, collyre en solution
Palpitations
Affections vasculaires
Maléate de timolol, collyre en solution
Hypotension*, claudication, phénomène de Raynaud*, froideur des extrémités*
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
COSOPT unidose
Sinusite
Essoufflement, insuffisance respiratoire, rhinite, rarement bronchospasme
Chlorhydrate de dorzolamide, collyre en solution
Epistaxis*
Dyspnée
Maléate de timolol, collyre en solution
Dyspnée*
Bronchospasme (surtout chez les patients ayant une maladie bronchospastique pré-existante)*, insuffisance respiratoire, toux*
Affections gastro-intestinales
COSOPT unidose
Dysgueusie
Chlorhydrate de dorzolamide, collyre en solution
Nausées*
Irritation de la gorge, sécheresse buccale*
Maléate de timolol, collyre en solution
Nausées*, dyspepsie*
Diarrhée, sécheresse buccale*
Dysgueusie, douleur abdominale, vomissements
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
COSOPT unidose
Dermite de contact, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique
Chlorhydrate de dorzolamide, collyre en solution
Eruption*
Maléate de timolol, collyre en solution
Alopécie*, éruptions psoriasiformes ou aggravation d'un psoriasis*
Eruption cutanée
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Maléate de timolol, collyre en solution
Lupus érythémateux disséminé
Myalgie
Affections du rein et des voies urinaires
COSOPT unidose
Lithiase urinaire
Affections des organes de reproduction et du sein
Maléate de timolol, collyre en solution
Maladie de La Peyronie*, diminution de la libido
Dysfonctionnement sexuel
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Chlorhydrate de dorzolamide, collyre en solution
Asthénie/fatigue*
Maléate de timolol, collyre en solution
Asthénie/
fatigue*
* Ces effets indésirables ont également été observés avec COSOPT multidose (formulation avec conservateur) depuis sa mise sur le marché.
** D'autres effets indésirables ont également été observés avec des bêta-bloquants ophtalmiques et peuvent potentiellement survenir avec COSOPT unidose.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Symptômes
Il y a eu des cas de surdosage accidentel avec le maléate de timolol en collyre se traduisant par des effets systémiques identiques à ceux observés avec les bêta-bloquants par voie générale tels que étourdissements, céphalées, essoufflement, bradycardie, bronchospasme, et arrêt cardiaque. Les symptômes les plus fréquents observés avec un surdosage en dorzolamide sont un déséquilibre électrolytique, l'apparition d'une acidose et des effets possibles sur le système nerveux central.
Il n’existe qu’un nombre limité de données disponibles chez l’homme concernant un surdosage par ingestion accidentelle ou volontaire de chlorhydrate de dorzolamide. A la suite d’une ingestion orale, une somnolence a été rapportée. Avec une application locale, les effets suivants ont été rapportés : nausées, étourdissements, céphalées, fatigue, rêves anormaux et dysphagie.
Traitement
Le traitement doit être symptomatique et adapté. Le ionogramme sanguin (en particulier le potassium) et le pH sanguin doivent être surveillés. Les études ont montré que le timolol n'est pas facilement dialysable.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Mécanisme d’action
COSOPT unidose est une association de deux constituants : le chlorhydrate de dorzolamide et le maléate de timolol. Chacun de ces deux constituants diminue la pression intra-oculaire élevée en réduisant la sécrétion d'humeur aqueuse par des mécanismes d'action différents.
Le chlorhydrate de dorzolamide est un puissant inhibiteur de l'anhydrase carbonique humaine de type II. L'inhibition de l'anhydrase carbonique dans les procès ciliaires de l'œil diminue la sécrétion d'humeur aqueuse, en ralentissant probablement la formation des ions bicarbonates avec une diminution secondaire du transport du sodium et des liquides. Le maléate de timolol est un bêta-bloquant non cardio-sélectif. Le mécanisme d'action précis du maléate de timolol dans la réduction de la pression intra-oculaire n'est pas clairement établi à l'heure actuelle, bien qu'une étude avec la fluorescéine et des études de tonographie indiquent que l'action principale peut être une réduction de la formation de l'humeur aqueuse. Cependant, dans quelques études une augmentation légère de l'écoulement de l'humeur aqueuse a également été observée. L'association de ces deux agents a un effet additif sur la réduction de la pression intra-oculaire (PIO) par rapport à chacun des constituants administrés séparément.
Après administration locale, COSOPT unidose diminue l'élévation de la pression intra-oculaire, associée ou non à un glaucome. Une pression intra-oculaire élevée est un facteur de risque majeur dans la pathogénie des altérations du nerf optique et de la perte du champ visuel due au glaucome. Ce médicament réduit la pression intra-oculaire sans avoir les effets secondaires des myotiques comme la cécité nocturne, les spasmes d'accommodation et la contraction pupillaire.
Effets pharmacodynamiques
Effets cliniques
Des études cliniques allant jusqu'à 15 mois ont été menées pour comparer l'effet sur la réduction de la PIO de COSOPT multidose, administré deux fois par jour (le matin et le soir au coucher), par rapport à celui de timolol 0,5 % et de dorzolamide 2,0 % seuls ou en association, chez des patients présentant un glaucome ou une hypertension oculaire et pour lesquels un traitement associé a été considéré dans les essais comme adapté. Des patients non traités et des patients insuffisamment contrôlés par le timolol en monothérapie ont été inclus.
La majorité des patients étaient traités par collyre bêta-bloquant en monothérapie avant d'être enrôlés dans l'étude. Dans une analyse groupée des études, l'effet de COSOPT multidose administré deux fois par jour sur la réduction de la PIO était supérieur à celui d'une monothérapie par dorzolamide 2 % administré trois fois par jour ou par timolol 0,5 % administré deux fois par jour. L'effet de COSOPT multidose administré deux fois par jour sur la réduction de la PIO était similaire à celui d'un traitement concomitant de dorzolamide et de timolol administré deux fois par jour. L'effet de COSOPT multidose administré deux fois par jour sur la réduction de la pression intra-oculaire a été démontré à différents moments de la journée et cet effet s'est maintenu pendant l'administration au long cours.
Dans une étude clinique, en double-insu, en groupes parallèles, chez 261 patients ayant une pression intra-oculaire élevée ≥ 22 mm Hg dans l’un ou les deux yeux, comparant COSOPT unidose (formulation sans conservateur) à COSOPT multidose (formulation avec conservateur), COSOPT unidose a eu un effet sur la diminution de la pression intra-oculaire (PIO) équivalent à celui de COSOPT multidose. Le profil de sécurité de COSOPT unidose a été similaire à celui de COSOPT multidose.
Population pédiatrique
Une étude contrôlée de 3 mois a été conduite, avec comme objectif principal de documenter la tolérance du chlorhydrate de dorzolamide en solution ophtalmique à 2 % chez l’enfant de moins de 6 ans. Dans cette étude, 30 patients de 2 ans ou plus et de moins de 6 ans, dont la pression intra-oculaire n’était pas contrôlée de façon suffisante par dorzolamide ou timolol en monothérapie ont reçu COSOPT dans une phase en ouvert. L'efficacité chez ces patients n’a pas été établie. Dans ce petit groupe de patients, l’administration biquotidienne de COSOPT a généralement été bien tolérée, 19 patients ont terminé le traitement et 11 l’ont arrêté pour intervention chirurgicale, modification du traitement médical, ou autres raisons.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Contrairement aux inhibiteurs de l'anhydrase carbonique par voie orale, l'administration locale de chlorhydrate de dorzolamide permet une action directe du principe actif sur l'œil à des doses substantiellement plus basses et donc une exposition systémique plus faible. Dans les essais cliniques, la conséquence a été une réduction de la PIO sans perturbation de l'équilibre acidobasique ni les troubles hydroélectrolytiques caractéristiques des inhibiteurs de l'anhydrase carbonique administrés par voie orale.
Par voie locale, le dorzolamide passe dans la circulation générale. Pour évaluer la possibilité d'une inhibition de l'anhydrase carbonique systémique après administration locale, les concentrations du médicament et de ses métabolites ont été mesurées dans les globules rouges et le plasma, ainsi que l'inhibition de l'anhydrase carbonique dans les globules rouges. Lors d'une administration chronique, le dorzolamide s'accumule dans les globules rouges par suite d'une liaison sélective à l'AC-II alors que des concentrations extrêmement faibles du principe actif sous forme libre sont maintenues dans le plasma. Le principe actif est transformé en métabolite N-déséthyl qui inhibe l'AC-II de façon moins puissante mais inhibe aussi une isoenzyme moins active (l'AC-I). Ce métabolite s'accumule également dans les globules rouges où il se lie surtout avec l'AC-I. Le dorzolamide se fixe modérément aux protéines plasmatiques (environ 33 %). Le dorzolamide est principalement excrété inchangé dans les urines ; son métabolite est aussi éliminé dans les urines. Après le traitement, le dorzolamide se libère des globules rouges de façon non linéaire, ce qui entraîne une diminution rapide de la concentration initiale du principe actif suivie d'une phase d'élimination plus lente avec une demi-vie d'environ quatre mois.
Lorsque le dorzolamide a été administré par voie orale pour simuler une exposition systémique maximale consécutive à une administration oculaire au long cours, l’état d'équilibre a été atteint en 13 semaines.
A l'état d'équilibre, il n'y avait virtuellement pas de principe actif sous forme libre ni de métabolite dans le plasma ; l'inhibition de l'AC dans les globules rouges a été inférieure à celle nécessaire à l'obtention d'un effet pharmacologique sur la fonction rénale ou la respiration. Des résultats identiques de pharmacocinétique ont été observés après administration locale prolongée de chlorhydrate de dorzolamide. Néanmoins, quelques patients âgés présentant une insuffisance rénale (clairance de la créatinine estimée à 30-60 ml/min.) ont eu des concentrations en métabolite plus élevées dans les globules rouges, mais aucune différence significative sur l'inhibition de l'anhydrase carbonique et aucun effet secondaire systémique cliniquement significatif n'ont été imputés directement à ces données.
Maléate de timolol
Dans une étude sur les concentrations plasmatiques du principe actif chez six patients, l'exposition systémique au timolol a été déterminée après administration locale de maléate de timolol solution ophtalmique à 0,5 % deux fois par jour. Les concentrations plasmatiques moyennes après la prise du matin étaient en moyenne de 0,46 ng/ml et de 0,35 ng/ml après la prise de l'après-midi.
5.3. Données de sécurité préclinique
Le profil de tolérance oculaire et générale des constituants pris séparément est bien établi.
Dorzolamide
Chez des lapins ayant reçu des doses maternotoxiques de dorzolamide associées à une acidose métabolique, des malformations des corps vertébraux ont été observées.
Timolol
Des études chez l’animal n’ont pas montré d’effets tératogènes.
De plus, aucun effet secondaire oculaire chez des animaux traités par voie locale avec du chlorhydrate de dorzolamide et du maléate de timolol administrés seuls ou simultanément n'a été observé. Les études in vitro et in vivo effectuées avec chacun des constituants n'ont pas révélé de pouvoir mutagène.
Par conséquent, aucun risque significatif en matière de tolérance n'est attendu chez l'homme aux doses thérapeutiques de COSOPT unidose.
COSOPT unidose ne doit pas être utilisé plus de 15 jours après la première ouverture du sachet. Jetez tous les récipients unidoses non utilisés après ce délai.
Jetez immédiatement après la première utilisation chaque récipient unidose.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
A conserver dans le sachet d’origine, à l'abri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
COSOPT unidose (formulation sans conservateur) est disponible en récipients unidoses de 0,2 ml en polyéthylène de basse densité dans des sachets contenant 15 ou 10 unidoses.
Conditionnements :
30 x 0,2 ml (2 sachets de 15 récipients unidoses ou 3 sachets de 10 récipients unidoses)
60 x 0,2 ml (4 sachets de 15 récipients unidoses ou 6 sachets de 10 récipients unidoses)
120 x 0,2 ml (8 sachets de 15 récipients unidoses ou 12 sachets de 10 récipients unidoses)
A noter : Différentes formes de récipients unidoses sont disponibles.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
La dose est une goutte de COSOPT unidose dans (le sac conjonctival de) l’(les) œil(yeux) affecté(s) deux fois par jour.
Ne laissez pas le récipient unidose toucher l’œil ou les zones autour de l’œil. Il pourrait causer des blessures à votre œil. Il peut également être contaminé par des bactéries qui peuvent causer des infections oculaires provoquant des dommages graves de l’œil, voire la perte de la vision. Afin d’éviter la contamination de la solution de gouttes oculaires, un nouveau récipient unidose doit être ouvert immédiatement avant chaque utilisation ; il y a suffisamment de solution dans chaque récipient pour les deux yeux si votre médecin vous a dit d’utiliser les gouttes dans les deux yeux.
Jetez le récipient ouvert avec le contenu restant immédiatement après utilisation.
Mode d’emploi
Ouvrez le sachet d’aluminium qui contient les récipients unidoses. Ecrivez la date de la première ouverture sur le sachet.
Chaque fois que vous utilisez COSOPT unidose
1. Lavez-vous les mains.
2. Retirez la plaquette de récipients du sachet.
3. Détachez un récipient unidose de la plaquette.
4. Replacez la plaquette restante dans le sachet et pliez le bord pour refermer le sachet.
5. Pour ouvrir le récipient, tournez l’embout. (Image A).
6. Tenez le récipient entre votre pouce et votre index. Notez que la pointe du récipient ne doit pas dépasser de plus de 5 mm au-dessus de l’extrémité de votre index. (Image B).
7. Inclinez la tête vers l’arrière ou allongez-vous. Placez votre main sur votre front. Votre index devrait être aligné avec votre sourcil ou reposer sur l’arête du nez. Levez les yeux. Tirez la paupière inférieure vers le bas avec l’autre main. Ne laissez aucune partie du récipient toucher votre œil ou les zones autour de l’œil. Pressez doucement le récipient pour laisser tomber une goutte dans l’espace entre la paupière et l’œil. (Image C). Ne clignez pas de l’œil pendant l’instillation de la goutte dans votre œil. Chaque récipient unidose contient suffisamment de solution pour les deux yeux.
8. Fermez votre œil et appuyez sur le coin intérieur de l’œil avec votre doigt pendant environ 2 minutes. Cela aide à stopper la propagation du médicament dans le reste du corps. (Image D).
9. Essuyez tout excès de solution sur la peau autour de l’œil.Si votre médecin vous a dit d’utiliser les gouttes dans les deux yeux, répétez les étapes 7 à 9 pour l’autre œil.
Après instillation de la goutte dans l’(les) œil(yeux), jetez le récipient unidose utilisé même s’il reste de la solution pour éviter toute contamination du contenu du récipient unidose.
Conservez les récipients restants dans le sachet d’aluminium ; les récipients restants peuvent être utilisés dans les 15 jours qui suivent l’ouverture du sachet. 15 jours après avoir ouvert le sachet, s’il reste des récipients, ils doivent être jetés en toute sécurité, et un nouveau sachet doit être ouvert. Il est important de continuer à utiliser ce collyre selon la prescription de votre médecin.
Si vous avez un doute sur la façon d’administrer votre médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmière.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
NIITTYHAANKATU 20
33720 TAMPERE
FINLANDE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 377 056 6 0 : 0,2 ml en récipient unidose (PEBD) ; boîte de 30.
· 34009 377 057 2 1 : 0,2 ml en récipient unidose (PEBD) ; boîte de 60.
· 34009 377 058 9 9 : 0,2 ml en récipient unidose (PEBD) ; boîte de 120.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 06/10/2021
COSOPT 20 mg/ml + 5 mg/ml, collyre en solution en récipient unidose
Dorzolamide/Timolol
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser COSOPT 20 mg/ml + 5 mg/ml, collyre en solution en récipient unidose ?
3. Comment utiliser COSOPT 20 mg/ml + 5 mg/ml, collyre en solution en récipient unidose ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver COSOPT 20 mg/ml + 5 mg/ml, collyre en solution en récipient unidose ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : antiglaucomateux et myotiques, bêta-bloquants, associations - code ATC : S01ED51.
COSOPT unidose contient deux médicaments : le dorzolamide et le timolol.
· Le dorzolamide appartient à une famille de médicaments appelée « inhibiteurs de l'anhydrase carbonique ».
· Le timolol appartient à une famille de médicaments appelée « bêta-bloquants ».
Ces médicaments diminuent la pression oculaire par des mécanismes d’action différents.
COSOPT unidose est prescrit pour faire baisser la pression intra-oculaire élevée chez les patients présentant un glaucome lorsqu’un collyre bêta-bloquant administré seul est insuffisant.
N’utilisez jamais COSOPT 20 mg/ml + 5 mg/ml, collyre en solution en récipient unidose :
· si vous êtes allergique au chlorhydrate de dorzolamide, au maléate de timolol ou à l’un des autres composants de ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,
· si vous avez maintenant ou avez eu dans le passé des problèmes respiratoires, tels qu'un asthme ou une bronchite chronique obstructive sévère (maladie sévère des poumons pouvant entraîner des sifflements, une difficulté à respirer et/ou une toux persistante),
· si vous avez un rythme cardiaque lent, une insuffisance cardiaque ou des troubles du rythme cardiaque (battements du cœur irréguliers),
· si vous avez une maladie ou des problèmes rénaux sévères ou des antécédents de calculs rénaux,
· si vous avez une acidité sanguine élevée, causée par une accumulation de chlorure dans le sang (acidose hyperchlorémique).
Si vous n’êtes pas sûr de pouvoir utiliser ce médicament, contactez votre médecin ou votre pharmacien.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant d’utiliser COSOPT 20 mg/ml + 5 mg/ml, collyre en solution en récipient unidose.
Informez votre médecin de tout problème médical ou oculaire passé ou présent :
· maladie coronarienne (les symptômes peuvent inclure douleur ou oppression thoracique, essoufflement, suffocation), insuffisance cardiaque, pression artérielle basse,
· trouble du rythme cardiaque tel qu’un ralentissement des battements du cœur,
· problèmes de respiration, asthme ou maladie pulmonaire chronique obstructive,
· trouble de la circulation sanguine (tel que maladie de Raynaud ou syndrome de Raynaud),
· diabète car le timolol peut masquer les signes et les symptômes d'une hypoglycémie (taux de sucre bas dans le sang),
· hyperactivité de la glande thyroïde car le timolol peut en masquer les signes et les symptômes.
Informez votre médecin avant d'être opéré que vous prenez COSOPT unidose car le timolol peut modifier l'action de certains médicaments utilisés pour l'anesthésie.
Informez également votre médecin en cas d’allergie ou de toute réaction anaphylactique.
Informez votre médecin si vous avez des faiblesses musculaires ou si une myasthénie a été diagnostiquée.
En cas d'irritation oculaire ou de l’apparition de tout autre symptôme oculaire tel que rougeur de l'œil, ou gonflement des paupières, contactez votre médecin sans tarder.
Si vous pensez que COSOPT unidose est à l’origine d’une réaction allergique ou d’une hypersensibilité (par exemple, éruption de la peau, éruption cutanée sévère ou rougeur de l'œil et démangeaison oculaire), arrêtez le traitement et contactez votre médecin immédiatement.
Informez votre médecin en cas d’infection oculaire, de blessure oculaire, d'intervention chirurgicale oculaire, ou de réaction avec des symptômes nouveaux ou une aggravation de vos symptômes.
Quand COSOPT unidose est instillé dans l’œil, il peut avoir un effet sur l’ensemble de l’organisme.
COSOPT unidose n’a pas été étudié chez les patients porteurs de lentilles de contact.
Si vous portez des lentilles de contact souples, demandez l’avis de votre médecin avant d’utiliser ce médicament.
Enfants
L'expérience avec COSOPT multidose (formulation avec conservateur) chez le nourrisson et l'enfant est limitée.
Utilisation chez les personnes âgées
Dans des études avec COSOPT multidose (formulation avec conservateur), les effets ont été similaires chez les patients âgés et chez les patients plus jeunes.
Utilisation chez l’insuffisant hépatique
Informez votre médecin de tous problèmes hépatiques que vous avez ou avez eus par le passé.
Autres médicaments et COSOPT 20 mg/ml + 5 mg/ml, collyre en solution en récipient unidose
L'activité de COSOPT unidose peut modifier ou être modifiée par d'autres médicaments que vous utilisez, y compris d'autres collyres pour le traitement du glaucome. Informez votre médecin si vous utilisez ou avez l'intention d’utiliser des médicaments qui baissent la pression artérielle, traitent les maladies cardiaques ou le diabète.
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser tout autre médicament. Ceci est particulièrement important si :
· vous prenez des médicaments pour diminuer la pression artérielle ou pour traiter une maladie cardiaque (tels qu'inhibiteur calcique, bêta-bloquant ou digoxine),
· vous prenez des médicaments pour traiter un rythme cardiaque irrégulier ou perturbé tels qu'un inhibiteur calcique, un bêta-bloquant ou de la digoxine,
· vous utilisez un autre collyre qui contient un bêta-bloquant,
· vous prenez un autre inhibiteur de l’anhydrase carbonique tel que l’acétazolamide,
· vous prenez un médicament de la famille des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO),
· vous prenez un médicament parasympathomimétique qui vous a été prescrit pour vous aider à uriner. Les parasympathomimétiques appartiennent à une famille de médicaments qui sont parfois également utilisés pour aider à la restauration d’un transit intestinal normal,
· vous prenez des narcotiques tels que la morphine utilisée pour traiter des douleurs modérées à fortes,
· vous prenez un médicament pour traiter le diabète,
· vous prenez un médicament antidépresseur tel que fluoxétine ou paroxétine,
· vous prenez un médicament de la classe des sulfamides,
· vous prenez de la quinidine (médicament utilisé dans le traitement des maladies cardiaques et certains types de malaria).
COSOPT 20 mg/ml + 5 mg/ml, collyre en solution en récipient unidose avec des aliments et boissons
Sans objet.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Grossesse
N’utilisez pas COSOPT unidose si vous êtes enceinte à moins que votre médecin ne le juge nécessaire.
Allaitement
N’utilisez pas COSOPT unidose si vous allaitez. Le timolol peut passer dans le lait maternel. Demandez conseil à votre médecin avant de prendre tout médicament pendant l'allaitement.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Aucune étude sur la capacité à conduire ou à utiliser des machines n’a été menée. Il existe des effets indésirables associés à COSOPT unidose, tels que vision trouble qui peuvent altérer l'aptitude à conduire ou à utiliser des machines. Ne pas conduire ou utiliser de machines avant que vous ne vous sentiez bien ou que votre vision soit claire.
COSOPT 20 mg/ml + 5 mg/ml, collyre en solution en récipient unidose contient
Sans objet.
La dose recommandée est une goutte dans l’œil (les yeux) atteint(s), matin et soir.
Si vous utilisez COSOPT unidose avec un autre collyre, les instillations successives de chaque collyre doivent être espacées d’au moins 10 minutes.
Ne modifiez pas la posologie de ce médicament sans en avertir votre médecin.
Si vous avez des difficultés pour administrer votre collyre, demandez l’aide d’un membre de votre famille ou d’un aidant.
Evitez de mettre en contact le récipient unidose et l’œil ou les parties avoisinantes de l’œil. Cela pourrait provoquer une blessure oculaire. Le récipient unidose pourrait également être contaminé par une bactérie provoquant une infection oculaire qui pourrait entraîner des lésions graves de l’œil, et même une perte de vision. Afin d’éviter toute contamination du récipient unidose, lavez-vous les mains avant d’utiliser ce médicament et maintenez l’embout du récipient unidose éloigné de tout contact. Un nouveau récipient unidose doit être ouvert immédiatement avant chaque utilisation ; il y a suffisamment de solution dans chaque récipient pour les deux yeux si votre médecin vous a dit d’utiliser les gouttes dans les deux yeux.
Jetez le récipient ouvert avec le contenu restant immédiatement après utilisation.
Mode d’emploi
Ouvrez le sachet d’aluminium qui contient les récipients unidoses individuels. Ecrivez la date de la première ouverture sur le sachet.
Chaque fois que vous utilisez COSOPT unidose
1. Lavez-vous les mains.
2. Retirez la plaquette de récipients du sachet.
3. Détachez un récipient unidose de la plaquette.
4. Replacez la plaquette restante dans le sachet et pliez le bord pour refermer le sachet.
5. Pour ouvrir le récipient, tournez l’embout. (Image A).
6. Tenez le récipient entre votre pouce et votre index. Notez que la pointe du récipient ne doit pas dépasser de plus de 5 mm au-dessus de l’extrémité de votre index. (Image B).
7. Inclinez la tête vers l’arrière ou allongez-vous. Placez votre main sur votre front. Votre index devrait être aligné avec votre sourcil ou reposer sur l’arête du nez. Levez les yeux. Tirez la paupière inférieure vers le bas avec l’autre main. Ne laissez aucune partie du récipient toucher votre œil ou les zones autour de l’œil. Pressez doucement le récipient pour laisser tomber une goutte dans l’espace entre la paupière et l’œil. (Image C). Ne clignez pas de l’œil pendant l’instillation de la goutte dans votre œil. Chaque récipient unidose contient suffisamment de solution pour les deux yeux.
8. Fermez votre œil et appuyez sur le coin intérieur de l’œil avec votre doigt pendant environ 2 minutes. Cela aide à stopper la propagation du médicament dans le reste du corps. (Image D).
9. Essuyez tout excès de solution sur la peau autour de l’œil.
Si votre médecin vous a dit d’utiliser les gouttes dans les deux yeux, répétez les étapes 7 à 9 pour l’autre œil.
Après instillation des gouttes dans votre(vos) œil(yeux), jetez le récipient unidose utilisé même s’il reste de la solution pour éviter toute contamination du contenu du récipient unidose.
Conservez les récipients restants dans le sachet d’aluminium ; les récipients restants peuvent être utilisés dans les 15 jours qui suivent l’ouverture du sachet. 15 jours après avoir ouvert le sachet, s’il reste des récipients, ils doivent être jetés en toute sécurité, et un nouveau sachet doit être ouvert. Il est important de continuer à utiliser ce collyre selon la prescription de votre médecin.
Si vous avez un doute sur la façon d’administrer votre médicament, demandez plus d’information à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmière.
Si vous avez utilisé plus de COSOPT 20 mg/ml + 5 mg/ml, collyre en solution en récipient unidose que vous n’auriez dû
Si vous instillez trop de gouttes dans votre œil ou si vous avalez le contenu du récipient unidose, parmi d’autres effets vous pouvez avoir notamment des étourdissements, des difficultés à respirer, ou sentir que votre rythme cardiaque ralentit. Contactez immédiatement votre médecin.
Si vous oubliez d’utiliser COSOPT 20 mg/ml + 5 mg/ml, collyre en solution en récipient unidose
Il est important de prendre COSOPT unidose tel que votre médecin vous l’a prescrit.
Si vous oubliez d’instiller une goutte à l’heure prévue, instillez-la le plus tôt possible après l’oubli. Cependant, s’il est presque l’heure de l’instillation suivante, sautez la dose oubliée et reprenez votre traitement normalement à l’heure habituelle.
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oubliée de prendre.
Si vous arrêtez d’utiliser COSOPT 20 mg/ml + 5 mg/ml, collyre en solution en récipient unidose
Si vous voulez arrêter ce médicament parlez-en d’abord à votre médecin.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien.
Effets indésirables graves :
Si vous ressentez l’un des effets indésirables suivants, arrêtez d’utiliser ce médicament et consulter immédiatement votre médecin car cela pourrait être un signe de réaction au médicament.
Des réactions allergiques généralisées incluant des gonflements sous la peau peuvent se produire à des endroits tels que la figure ou les membres, et peuvent obstruer les voies aériennes, ce qui peut provoquer une difficulté à avaler, difficulté respiratoire, de l'urticaire ou une éruption qui démange, une éruption locale et généralisée, des démangeaisons, une réaction allergique soudaine menaçant le pronostic vital.
Vous pouvez normalement continuer à prendre les gouttes à moins que les effets ne soient graves. Si vous êtes inquiet, parlez-en à votre médecin ou pharmacien. N'arrêtez pas COSOPT unidose sans en avoir parlé à votre médecin.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec COSOPT unidose ou l’un de ses composants pendant les études cliniques ou depuis la commercialisation :
Très fréquent (peut affecter plus d’une personne sur 10) :
Brûlures et picotements des yeux, altération du goût.
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
Rougeur de/et autour de l’œil ou des yeux, larmoiement ou démangeaisons de l’œil (des yeux), érosion de la cornée (dommage de la couche superficielle du globe oculaire), gonflement et/ou irritation de/et autour de l’œil (des yeux), sensation d'avoir quelque chose dans l'œil, baisse de la sensibilité cornéenne (ne pas se rendre compte de la présence d'un corps étranger dans l'œil et absence de sensation de douleur), douleur oculaire, yeux secs, vision trouble, maux de tête, sinusite (sensation de tension dans le nez ou de nez plein), nausées, faiblesse/lassitude et fatigue.
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
Etourdissement, dépression, inflammation de l’iris, troubles visuels dont changement de réfraction (dû à l’interruption d’un traitement par collyre myotique dans certains cas), rythme cardiaque lent, évanouissement, difficulté respiratoire (dyspnée), indigestion et calculs rénaux.
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1000) :
Lupus érythémateux disséminé (une maladie immunitaire qui peut entraîner une inflammation des organes internes), fourmillement ou engourdissement des mains ou des pieds, insomnies, cauchemars, perte de mémoire, augmentation des signes et symptômes de myasthénie (trouble des muscles), diminution de la libido, accident vasculaire cérébral, myopie transitoire qui peut cesser à l’arrêt du traitement, détachement de la couche située sous la rétine qui contient des vaisseaux sanguins, après chirurgie filtrante, qui peut occasionner des troubles visuels, chute de la paupière (l'œil reste à moitié fermé), vision double, lésions croûteuses de la paupière, œdème de la cornée (avec des symptômes de troubles visuels), pression oculaire basse, bourdonnements dans les oreilles, pression artérielle basse, modification du rythme ou de la vitesse des battements du cœur, insuffisance cardiaque congestive (maladie du cœur avec essoufflement et gonflement des pieds et des jambes dû à l'accumulation de liquide), œdème (accumulation de liquide), ischémie cérébrale (diminution de la circulation sanguine du cerveau), douleur thoracique, battements du cœur puissants pouvant être rapides ou irréguliers (palpitations), crise cardiaque, syndrome de Raynaud, gonflement ou froideur des mains et des pieds et mauvaise circulation des bras et des jambes, crampes et/ou douleur des jambes pendant la marche (claudication), essoufflement, détresse respiratoire, rhinite, saignement de nez, constriction des voies aériennes au niveau des poumons, toux, irritation de la gorge, sécheresse buccale, diarrhée, dermite de contact, perte de cheveux, éruption cutanée d'apparence blanche argentée (éruption psoriasiforme), maladie de La Peyronie (pouvant causer une courbure du pénis), réactions de type allergique telles que éruption, urticaire, démangeaisons, en de rares cas gonflement possible des lèvres, des yeux et de la bouche, respiration sifflante ou réactions cutanées sévères (syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique).
Comme d'autres médicaments instillés dans l'œil, le timolol passe dans le sang. Ceci peut provoquer des effets indésirables similaires à ceux observés avec des médicaments bêta-bloquants administrés par voie orale. L'incidence de ces effets indésirables après une instillation dans l'œil est moins importante que si le médicament est pris par exemple par voie orale ou par injection. Les effets indésirables additionnels listés incluent les réactions observées dans la classe des bêta-bloquants lors de leur utilisation dans le traitement des maladies oculaires.
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
Taux bas de glucose dans le sang, insuffisance cardiaque, un type de trouble des battements du cœur, douleur abdominale, vomissements, douleur musculaire non induite par l'exercice, dysfonctionnement sexuel, hallucination et sensation de corps étranger dans l’œil (impression d’avoir quelque chose dans l’œil).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas les sachets non ouverts de COSOPT unidose après la date de péremption composée de six chiffres mentionnée après EX (ou EXP) sur le sachet. Les deux premiers chiffres indiquent le mois et les quatre derniers chiffres indiquent l’année. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
A conserver dans le sachet d’origine, à l'abri de la lumière.
Vous pouvez utiliser COSOPT unidose dans les 15 jours suivant l’ouverture du sachet.
Jetez tous les récipients unidoses non utilisés après cette date.
Jetez immédiatement après la première utilisation chaque récipient unidose ouvert avec la solution restante.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient COSOPT 20 mg/ml + 5 mg/ml, collyre en solution en récipient unidose
· Les substances actives sont :
Dorzolamide.................................................................................................................... 20 mg
Sous forme de chlorhydrate de dorzolamide................................................................. 22,26 mg
Timolol.............................................................................................................................. 5 mg
Sous forme de maléate de timolol.................................................................................. 6,83 mg
Pour 1 ml.
· Les autres composants sont :
Hydroxyéthylcellulose, mannitol, citrate de sodium, hydroxyde de sodium, eau pour préparations injectables.
COSOPT unidose est une solution claire, incolore ou presque, légèrement visqueuse. Chaque sachet contient 15 ou 10 récipients unidoses en polyéthylène basse densité contenant 0,2 ml de solution.
Présentations :
30 x 0,2 ml (2 sachets de 15 récipients unidoses ou 3 sachets de 10 récipients unidoses)
60 x 0,2 ml (4 sachets de 15 récipients unidoses ou 6 sachets de 10 récipients unidoses)
120 x 0,2 ml (8 sachets de 15 récipients unidoses ou 12 sachets de 10 récipients unidoses)
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
NIITTYHAANKATU 20
33720 TAMPERE
FINLANDE
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
87-89 QUAI PANHARD ET LEVASSOR
75013 PARIS
ROUTE DE MARSAT, RIOM
63963 CLERMONT-FERRAND CEDEX 9
FRANCE
ou
SANTEN OY
KELLOPORTINKATU 1
33100 TAMPERE
FINLANDE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
Service médical rendu
- Code HAS : CT-14616
- Date avis : 21/10/2015
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par COSOPT reste important dans l’indication de l’AMM.
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-5447
- Date avis : 28/05/2008
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : V
- Description : COSOPT 20 mg/5 mg/ml, collyre en solution en récipient unidose, n'apporte pas d'amélioration du service médical rendu (niveau V) par rapport COSOPT, collyre en solution en flacon multidose.
- Lien externe