COPAXONE 40 mg/ml
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : solution injectable
- Date de commercialisation : 09/11/2015
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : TEVA SANTE
Les compositions de COPAXONE 40 mg/ml
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Solution | ACÉTATE DE GLATIRAMÈRE | 17563 | 40 mg | SA |
Solution | GLATIRAMÈRE | 51856 | 36 mg | FT |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
12 seringue(s) préremplie(s) en verre de 1 ml
- Code CIP7 : 3007469
- Code CIP3 : 3400930074695
- Prix : 647,44 €
- Date de commercialisation : 10/03/2017
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 15/12/2021
COPAXONE 40 mg/ml, solution injectable en seringue préremplie
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Sous forme d’acétate de glatiramère*...................................................................................... 40 mg
Pour 1 seringue préremplie (1 ml).
* L'acétate de glatiramère est le sel acétate de polypeptides synthétiques comprenant 4 acides aminés naturels : acide L-glutamique, L-alanine, L-tyrosine et L-lysine avec une fraction molaire moyenne de respectivement 0,129-0,153, 0,392-0,462, 0,086-0,100 et 0,300-0,374. Le poids moléculaire moyen de l'acétate de glatiramère est compris entre 5 000 et 9 000 daltons. En raison de la complexité de sa composition, aucun polypeptide spécifié ne peut être totalement caractérisé, y compris en termes de séquence d'acides aminés bien que la composition finale de l'acétate de glatiramère ne soit pas entièrement aléatoire.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Solution injectable en seringue préremplie (injection).
Solution limpide, exempte de particules visibles.
La solution pour injection a un pH de 5,5-7,0 et une osmolarité de 300 mOsmol/L.
4.1. Indications thérapeutiques
COPAXONE n'est pas indiqué dans le traitement des formes progressives d'emblée ou secondairement progressives de SEP.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
La posologie recommandée chez l'adulte est de 40 mg d'acétate de glatiramère (une seringue préremplie de COPAXONE 40 mg/ml) administrés par voie sous-cutanée trois fois par semaine, à au moins 48 heures d’intervalle.
En l'état actuel des connaissances, la durée de traitement ne peut être précisée.
La décision d'un traitement de longue durée sera prise sur la base d'une évaluation clinique personnalisée au cas par cas par le médecin traitant (neurologue ou médecin expérimenté dans le traitement de la SEP).
Insuffisants rénaux
COPAXONE n'a pas été étudié chez l'insuffisant rénal (voir rubrique 4.4).
Personnes âgées
COPAXONE n'a pas été étudié chez les personnes âgées.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de l’acétate de glatiramère chez les enfants et les adolescents n’ont pas été établies.
L’information disponible sur l’utilisation de COPAXONE 40 mg/ml trois fois par semaine chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n’est pas suffisante pour recommander son utilisation. Par conséquent, COPAXONE 40 mg/ml trois fois par semaine ne doit pas être utilisé dans cette population.
Mode d’administration
COPAXONE doit être administré par voie sous-cutanée.
Les patients doivent être formés à la technique d'auto-injection. Ils doivent être surveillés par un professionnel de santé lors de leur première auto-injection et pendant les 30 minutes qui suivent.
Un site d'injection différent doit être choisi pour chaque injection, ce qui réduira les risques d'irritation ou de douleur au site d'injection. Les sites pour l’auto-injection comprennent l'abdomen, les bras, les hanches et les cuisses.
Le dispositif CSYNC est à disposition des patients souhaitant effectuer leur injection à l’aide d’un dispositif d’injection. Le dispositif CSYNC est un auto-injecteur qui doit être utilisé avec les seringues pré-remplies de COPAXONE et il n’a pas été testé avec d’autres seringues pré-remplies. Le dispositif CSYNC doit être utilisé selon le mode d’emploi fourni par le fabricant du dispositif.
COPAXONE est contre-indiqué dans les cas suivants :
· Hypersensibilité à la substance active (acétate de glatiramère) ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Le médecin doit expliquer au patient que dans les minutes suivant l'injection de COPAXONE, une réaction peut survenir, associant un ou plusieurs des symptômes suivants : vasodilatation (bouffée vasomotrice), douleur thoracique, dyspnée, palpitations ou tachycardie (voir rubrique 4.8). La majorité de ces symptômes est généralement transitoire et disparait spontanément sans séquelle. Si un effet indésirable sévère survient, le patient doit immédiatement arrêter le traitement par COPAXONE et contacter son médecin ou un service médical d’urgence. Un traitement symptomatique adapté pourra être instauré si nécessaire.
Il n’y a pas de données suggérant qu’une population particulière de patients est plus à risque de présenter de telles réactions. Cependant, la prudence est requise lorsque l'on administre COPAXONE à des patients ayant des antécédents d’affections cardiaques. Ces patients doivent être suivis régulièrement durant le traitement.
Des convulsions et/ou des réactions anaphylactoïdes ou allergiques ont été rarement rapportées.
Des réactions d'hypersensibilité sévères (telles que bronchospasme, anaphylaxie ou urticaire) peuvent rarement se produire. Dans le cas de réactions graves, un traitement approprié devra être instauré et le traitement par COPAXONE devra être arrêté.
Des anticorps anti-acétate de glatiramère ont été détectés dans le sérum de patients traités au long cours par COPAXONE. Les taux maximaux ont été atteints en moyenne après 3 à 4 mois de traitement, puis ces taux ont diminué et se sont stabilisés à un niveau légèrement supérieur par rapport à la valeur initiale.
Il n’y a pas de données disponibles suggérant que ces anticorps anti-acétate de glatiramère soient de type neutralisant ou que leur production puisse altérer l'efficacité clinique de COPAXONE.
Chez les patients insuffisants rénaux, la fonction rénale doit être surveillée tant qu'ils sont traités par COPAXONE. Bien que l'existence de dépôt glomérulaire de complexes immuns n'ait pas été démontrée, cette possibilité ne peut être exclue.
De rares cas de lésion hépatique sévère ont été observés (y compris hépatite avec ictère, insuffisance hépatique et, dans des cas isolés, transplantation du foie). Une lésion hépatique est survenue de quelques jours à quelques années après le début du traitement par COPAXONE. Dans la plupart des cas, les lésions hépatiques sévères se sont résolues avec l’arrêt du traitement. Dans certains cas, ces réactions se sont produites dans un contexte de consommation excessive d’alcool, une lésion hépatique existante ou des antécédents de lésion hépatique et l’utilisation d’autres médicaments potentiellement hépatotoxiques. Les patients doivent faire l’objet d’une surveillance régulière afin de déceler tout signe de lésion hépatique et ils doivent recevoir pour instruction de consulter immédiatement un médecin en cas de symptômes de lésion hépatique. En cas de lésion hépatique cliniquement significative, l’arrêt du traitement par COPAXONE doit être envisagé.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Il n'existe pas de données sur une éventuelle interaction avec l’interféron bêta.
Une augmentation de l'incidence des réactions aux sites d'injection a été observée chez les patients traités par COPAXONE recevant simultanément des corticostéroïdes.
Des études in vitro suggèrent que l'acétate de glatiramère est fortement lié aux protéines plasmatiques, mais n'est pas déplacé par la phénytoïne ou la carbamazépine et ne les déplace pas. Néanmoins, dans la mesure où COPAXONE possède théoriquement la capacité d'affecter la distribution des substances se liant aux protéines plasmatiques, l’utilisation concomitante de tels médicaments doit être étroitement surveillée.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence de toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Les données actuelles provenant de l’utilisation de COPAXONE 20 mg/ml chez les femmes enceintes n'indiquent pas d’effet malformatif ou une toxicité foeto/néonatale. Les données provenant de l’utilisation de COPAXONE 40 mg/ml chez des femmes enceintes sont cohérentes avec ces résultats. A ce jour, aucune donnée épidémiologique pertinente n’est disponible. Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation de COPAXONE pendant la grossesse hormis dans les cas où le risque encouru par la mère est supérieur à celui encouru par le fœtus.
Allaitement
On ne sait pas si l’acétate de glatiramère ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel humain. Chez le rat, aucun effet significatif sur la progéniture n'a été observé, à l'exception d'une légère réduction du gain pondéral chez la progéniture des femelles traitées pendant la grossesse et tout au long de l'allaitement (voir rubrique 5.3).
Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu. Une décision doit être prise soit d’interrompre l’allaitement soit d’interrompre le traitement par COPAXONE, en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant au regard du bénéfice du traitement pour la mère.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Aucune étude sur les effets sur l’aptitude à conduire et à utiliser des machines n’a été réalisée.
La plupart des données de sécurité d’emploi de COPAXONE ont été cumulées pour COPAXONE 20 mg/ml administré par injection sous-cutanée une fois par jour. Cette rubrique présente les données de sécurité cumulées issues de quatre études cliniques contrôlées versus placebo menées avec COPAXONE 20 mg/ml administré une fois par jour et d’une étude clinique contrôlée versus placebo menée avec COPAXONE 40 mg/ml administré trois fois par semaine.
Une comparaison directe de la sécurité entre COPAXONE 20 mg/ml (administré une fois par jour) et COPAXONE 40 mg/ml (administré trois fois par semaine) dans la même étude n’a pas été effectuée.
COPAXONE 20 mg/ml (administré une fois par jour)
Dans toutes les études cliniques menées avec COPAXONE 20 mg/ml, les réactions aux sites d'injection ont été les effets indésirables les plus fréquents et ont été rapportées par une majorité de patients traités par COPAXONE.
Dans les études contrôlées, le pourcentage de patients ayant rapporté ces réactions au moins une fois, était plus important dans les groupes traités par COPAXONE 20 mg/ml par rapport au groupe placebo (70 % versus 37 %). Les réactions aux sites d'injection rapportées plus fréquemment chez les patients traités par COPAXONE 20 mg/ml que chez ceux recevant le placebo étaient : érythème, douleur, induration, prurit, œdème, inflammation et hypersensibilité.
Des réactions immédiates post-injection ont été décrites. Elles comprenaient au moins un ou plusieurs des symptômes suivants : vasodilatation (bouffée vasomotrice), douleur thoracique, dyspnée, palpitation ou tachycardie (voir rubrique 4.4). Une telle réaction peut survenir dans les minutes qui suivent l'injection de COPAXONE. Au moins un symptôme caractérisant cette réaction immédiate post-injection a été rapporté au moins une fois par 31 % des patients recevant COPAXONE 20 mg/ml comparé à 13 % dans le groupe placebo.
Les effets indésirables identifiés dans les essais cliniques et l’expérience post-marketing sont présentés dans le tableau ci-après. Les données issues des essais cliniques sont issus de 4 essais pivots en double aveugle contre placebo, au cours desquels 512 patients ont reçu COPAXONE 20 mg/jour et 509 ont reçu un placebo pendant une durée allant jusqu'à 36 mois. Trois essais portant sur la SEP (sclérose en plaques) de type récurrente/rémittente (SEP-RR) ont inclus un total de 269 patients traités par COPAXONE 20 mg/jour et 271 patients ayant reçu le placebo, pendant une durée allant jusqu'à 35 mois. Le quatrième essai, réalisé chez des patients qui avaient présenté un premier évènement clinique et qui étaient considérés comme présentant un risque élevé de développer une SEP cliniquement définie, incluait 243 patients traités par COPAXONE 20 mg/jour et 238 patients ayant reçu le placebo pendant une durée allant jusqu'à 36 mois.
Classe de systèmes d'organes (SOC)
Très fréquent
(≥ 1/10)
Fréquent
(≥ 1/100, < 1/10)
Peu fréquent
(≥ 1/1 000, < 1/100)
Rare
(≥ 1/10 000, < 1 000)
Fréquence indéterminée
(ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Infections et infestations
Infection, grippe
Bronchite, gastro-entérite, infection à Herpes Simplex, otite moyenne, rhinite, abcès dentaire, candidose vaginale*
Abcès, cellulite, furoncle, zona, pyélonéphrite
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl kystes et polypes)
Tumeur cutanée bénigne, tumeur
Cancer cutané
Affections hématologiques et du système lymphatique
Lymphadénopathie*
Leucocytose, leucopénie, splénomégalie, thrombocytopénie, anomalies morphologiques des lymphocytes
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité
Affections endocriniennes
Goitre, hyperthyroïdie
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Anorexie, prise de poids*
Intolérance à l'alcool, goutte, hyperlipidémie, augmentation du sodium sanguin, diminution de la ferritine sérique
Affections psychiatriques
Anxiété*, dépression
Nervosité
Rêves anormaux, état confusionnel, état euphorique, hallucination, hostilité, manie, trouble de la personnalité, tentative de suicide
Affections du système nerveux
Céphalées
Dysgueusie, hypertonie, migraine, trouble de l'élocution, syncope, tremblements*
Syndrome du canal carpien, trouble cognitif, convulsions, dysgraphie, dyslexie, dystonie, trouble moteur, myoclonie, névrite, blocage neuromusculaire, nystagmus, paralysie, paralysie du nerf sciatique, stupeur, déficit du champ visuel
Affections oculaires
Diplopie, affection oculaire*
Cataracte, lésion de la cornée, sécheresse oculaire, hémorragie oculaire, ptosis, mydriase, atrophie optique
Affections de l’oreille et du labyrinthe
Affection de l’oreille
Affections cardiaques
Palpitations*, tachycardie*
Extrasystoles, bradycardie sinusale, tachycardie paroxystique
Affections vasculaires
Vasodilatation*
Varice
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Dyspnée*
Toux, rhinite saisonnière
Apnée, épistaxis, hyperventilation, laryngospasme, affection pulmonaire, sensation d’étouffement
Affections gastro-intestinales
Nausées*
Affection ano-rectale, constipation, caries dentaires, dyspepsie, dysphagie, incontinence fécale, vomissements*
Colite, polype du côlon, entérocolite, éructation, ulcère œsophagien, parodontite, hémorragie rectale, augmentation du volume des glandes salivaires
Affections hépatobiliaires
Anomalies des tests hépatiques
Cholélithiase, hépatomégalie
Hépatite toxique, lésion hépatique
Insuffisance hépatique*
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Éruption cutanée*
Ecchymose, hyperhidrose, prurit, affection cutanée*, urticaire
Angioedème, dermite de contact, érythème noueux, nodule cutané
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Arthralgie, dorsalgie*
Cervicalgie
Arthrite, bursite, douleur du flanc, atrophie musculaire, ostéoarthrite
Affections du rein et des voies urinaires
Impériosité mictionnelle, pollakiurie, rétention urinaire
Hématurie, néphrolithiase, affection du tractus urinaire, anomalie des urines
Affections des organes de reproduction et du sein
Engorgement mammaire, dysfonctionnement érectile, prolapsus pelvien, priapisme, affections prostatiques, frottis cervical anormal, affections testiculaires, hémorragie vaginale, affection vulvo-vaginale
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Asthénie, douleur thoracique*, réactions au site d'injection*§, douleur*
Frissons*, œdème de la face*, atrophie au site d'injection♣, réaction locale*, œdème périphérique, œdème, fièvre
Kyste, sensation de « gueule de bois », hypothermie, réaction immédiate post-injection, inflammation, nécrose au site d'injection, affection des muqueuses
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
Syndrome post-vaccinal
* Incidence supérieure de plus de 2 % (> 2/100) dans le groupe traité par COPAXONE par rapport au groupe placebo. La différence d’incidence des effets indésirables sans le symbole * est inférieure ou égale à 2 % entre le groupe traité par COPAXONE et le groupe placebo.
§ Le terme « réactions au site d'injection » (différents types) reprend tous les effets indésirables survenant au site d'injection, à l'exception de l'atrophie au site d'injection et de la nécrose au site d'injection, qui sont présentées séparément dans le tableau.
♣ Comprend des termes qui correspondent à une lipoatrophie localisée aux sites d'injection.
* Quelques cas de transplantation hépatique ont été rapportés.
Dans le quatrième essai mentionné ci-dessus, une phase de traitement en ouvert a suivi la phase contrôlée versus placebo. Aucune modification du profil de sécurité connu de COPAXONE 20 mg/ml n'a été observée pendant la période de suivi en ouvert allant jusqu'à 5 ans.
De rares (≥ 1/10 000, < 1/1 000) cas de réactions anaphylactoïdes ont été rapportés chez des patients souffrant de SEP et traités par COPAXONE dans des essais cliniques non contrôlés et depuis la commercialisation de COPAXONE.
COPAXONE 40 mg/ml (administré trois fois par semaine)
La sécurité de COPAXONE 40 mg/ml a été évaluée à partir d’une étude clinique en double aveugle, contrôlée versus placebo menée chez des patients atteints de SEP-RR incluant au total 943 patients traités par COPAXONE 40 mg/ml trois fois par semaine et 461 patients recevant le placebo pendant 12 mois.
D’une façon générale, les effets indésirables observés chez les patients traités par COPAXONE 40 mg/ml administré trois fois par semaine étaient déjà connus et déclarés pour COPAXONE 20 mg/ml administré une fois par jour. De façon plus particulière, les réactions au site d’injection (RSI) et les réactions immédiates post-injection (RIPI) ont été moins fréquemment rapportées avec COPAXONE 40 mg/ml administré trois fois par semaine qu’avec COPAXONE 20 mg/ml administré une fois par jour (respectivement 35,5 % versus 70 % pour les RSI et 7,8 % versus 31 % pour les RIPI).
Les réactions au site d’injection ont été rapportées chez 36 % des patients traités par COPAXONE 40 mg/ml contre 5 % des patients recevant le placebo. Les réactions immédiates post-injection ont été rapportées chez 8 % des patients traités par COPAXONE 40 mg/ml contre 2 % des patients recevant le placebo.
Quelques effets indésirables spécifiques ont pu être remarqués :
· Une réponse anaphylactique a été rarement observée (≥ 1/10 000, < 1/1 000) chez les patients souffrant de SEP traités par COPAXONE 20 mg/ml dans des études non contrôlées et depuis la commercialisation de COPAXONE. Elle a été rapportée chez 0,3 % des patients traités par COPAXONE 40 mg/ml (peu fréquent : ≥ 1/1 000 < 1/100).
· Aucune nécrose au site d’injection (NSI) n’a été rapportée.
· Des érythèmes cutanés et des douleurs aux extrémités, non déclarés pour COPAXONE 20 mg/ml, ont chacun été rapportés chez 2,1 % des patients traités par COPAXONE 40 mg/ml (fréquent : ≥ 1/100, < 1/10).
· Une lésion hépatique d’origine médicamenteuse et une hépatite toxique ont été rapportées chez un patient (0,1 %) traité par COPAXONE 40 mg/ml (peu fréquent : ≥ 1/1 000, < 1/100).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Symptômes
Quelques cas de surdosage avec COPAXONE (jusqu'à 300 mg d'acétate de glatiramère) ont été rapportés. Ces cas n’ont été associés à aucun effet indésirable autre que ceux mentionnés dans la rubrique 4.8.
Prise en charge
En cas de surdosage, les patients doivent être suivis et un traitement symptomatique et de soutien approprié doit être instauré.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antinéoplasiques et immunomodulateurs, Autres immunostimulants, code ATC : L03AX13.
Mécanisme d’action
Le mécanisme d'action par lequel l'acétate de glatiramère exerce ses effets thérapeutiques dans les formes rémittentes de SEP n'est pas entièrement élucidé mais l’on suppose que l’acétate de glatiramère impliquerait une modulation du système immunitaire.
Des études menées chez l’animal et chez des patients atteints de SEP suggèrent que l’acétate de glatiramère agit sur les cellules responsables de l’immunité innée, notamment les monocytes, les cellules dendritiques et les lymphocytes B, qui modulent les fonctions adaptatives des lymphocytes B et T induisant une sécrétion anti-inflammatoire et régulatrice des cytokines. On ne sait pas si l'effet thérapeutique est médié par les effets cellulaires décrits ci-dessus car la physiopathologie de la SEP n'est que partiellement comprise.
Efficacité et sécurité clinique
Sclérose en plaques de type récurrente/rémittente
Des preuves étayant l’efficacité de COPAXONE 40 mg/ml administré par injection sous-cutanée trois fois par semaine dans la diminution de la fréquence des poussées sont issues d’une étude clinique contrôlée versus placebo de 12 mois.
Dans l’essai clinique pivot, la sclérose en plaques de type récurrente/rémittente était caractérisée soit par au moins une poussée documentée au cours des 12 derniers mois, soit par au moins deux poussées documentées au cours des 24 derniers mois, soit par une poussée documentée entre les 12 et 24 derniers mois avec au moins une lésion T1 rehaussée par le gadolinium mise en évidence sur une IRM (imagerie par résonance magnétique) réalisée au cours des 12 derniers mois.
La mesure du critère principal était le nombre total de poussées confirmées. Les critères secondaires mesurés par IRM incluaient le nombre cumulé de nouvelles lésions/lésions élargies en T2 à l’IRM et le nombre cumulé de lésions élargies sur les images pondérées en T1, mesurées au 6ème et 12ème mois.
Au total, 1 404 patients ont été randomisés selon un ratio 2/1 pour recevoir soit COPAXONE 40 mg/ml (n = 943) soit le placebo (n = 461). Les données démographiques à l’inclusion, les caractéristiques de la SEP et les paramètres IRM initiaux étaient similaires dans les deux groupes de traitement. Les patients présentaient une médiane de 2,0 poussées au cours des deux années précédant la sélection.
En comparaison avec le placebo, les patients traités par COPAXONE 40 mg/ml administré trois fois par semaine avaient des réductions statistiquement significatives et pertinentes dans les mesures du critère principal et du critère secondaire qui étaient cohérentes avec l’effet du traitement par COPAXONE 20 mg/ml administré une fois par jour.
Le tableau ci-dessous présente les valeurs correspondant aux mesures du critère principal et du critère secondaire pour la population en intention de traiter :
Mesure du critère
Valeurs moyennes ajustées
Valeur de p
COPAXONE (40 mg/ml)
(N = 943)
Placebo
(N = 461)
Taux annualisé de poussée (TAP)
0,331
0,505
p < 0,0001
Différence de risque absolu* (intervalle de confiance à 95 %)
-0,174 [-0,2841 à -0,0639]
Nombre cumulé de nouvelles lésions/lésions élargies en T2 à 6 et 12 mois
3,650
5,592
p < 0,0001
Rapport du nombre de lésions en T2** (intervalle de confiance à 95 %)
0,653 [0,546 à 0,780]
Nombre cumulé de lésions élargies sur les images pondérées en T1 à 6 et 12 mois
0,905
1,639
p < 0,0001
Rapport du nombre de lésions** (intervalle de confiance à 95 %)
0,552 [0,436 à 0,699]
* La différence de risque absolu est définie comme la différence entre le TAP moyen ajusté de l’AG 40 mg trois fois par semaine et le TAP moyen ajusté du placebo.
** Le rapport du nombre de lésions est défini comme le rapport entre les taux moyens ajustés de l’AG 40 mg trois fois par semaine et du placebo.
Une comparaison directe de l’efficacité et de la sécurité entre COPAXONE 20 mg/ml (administré une fois par jour) et COPAXONE 40 mg/ml (administré trois fois par semaine) dans la même étude n’a pas été effectuée.
COPAXONE 40 mg/ml : La proportion de patients présentant une progression confirmée du handicap à 3 mois est un critère d’évaluation exploratoire au cours des 12 mois de l’étude contrôlée versus placebo (GALA). Une progression confirmée du handicap à 3 mois a été observée chez 3 % et 3,5 % des patients du groupe placebo et du groupe COPAXONE respectivement (odds ratio, OR [IC à 95 %] : 1,182 [0,661, 2,117] (p = 0,5726)). Si l’on prend en compte l’extension en ouvert de l’étude (jusqu’à 7 ans), le délai avant confirmation d’une progression du handicap à 6 mois constitue un critère d’évaluation exploratoire. Le risque relatif [IC à 95 %] chez les patients en intention de traiter, entre le groupe COPAXONE traité précocément et le groupe COPAXONE traité de manière retardée a été de 0,892 [0,688, 1,157] (p = 0,3898).
Aucune donnée n’est actuellement disponible concernant l’utilisation de COPAXONE dans le traitement des formes progressives d'emblée ou secondairement progressives.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Aucune étude de pharmacocinétique n'a été réalisée chez des patients. Les données in vitro et les données limitées provenant de volontaires sains indiquent qu'après l'administration sous-cutanée d'acétate de glatiramère, la substance active est facilement absorbée, et qu'une grande partie de la dose est rapidement dégradée en fragments plus petits, dès le tissu sous-cutané.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicité en administration répétée, génotoxicité, cancérogénèse, et des fonctions de reproduction, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’Homme autre que ceux inclus dans les autres rubriques du RCP. En raison de l’absence de données pharmacocinétiques chez l'Homme, la correspondance entre l'exposition chez l'Homme et celle chez l'animal ne peut être établie.
Un dépôt de complexe immun dans les glomérules rénaux a été rapporté chez un petit nombre de rats et de singes traités pendant au moins 6 mois. Dans une étude d'une durée de 2 ans chez le rat, il n'a pas été observé de dépôt de complexes immuns dans les glomérules rénaux.
Une réaction anaphylactique a été rapportée après administration à des animaux sensibilisés (cobaye et souris). La pertinence de ces résultats pour l'Homme est inconnue.
Une toxicité au site d'injection après administration répétée a été observée fréquemment chez l'animal.
Chez le rat, on a observé une réduction légère mais statistiquement significative du gain pondéral de la progéniture des femelles traitées pendant la grossesse et tout au long de l’allaitement aux doses sous-cutanées ≥ 6mg/kg/jour (2,83 fois la dose quotidienne maximale recommandée chez l’Homme pour un adulte de 60 kg sur la base de mg/m2) par rapport au groupe témoin. Aucun autre effet significatif sur la croissance de la progéniture et le développement du comportement n'a été observé.
Mannitol, eau pour préparations injectables.
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Conserver les seringues préremplies dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Ne pas congeler.
Si les seringues préremplies ne peuvent pas être conservées au réfrigérateur, elles peuvent être conservées jusqu’à un mois maximum, entre 15°C et 25°C.
Une fois cette période d’un mois écoulée, si les seringues préremplies de COPAXONE n’ont pas été utilisées et si elles sont toujours dans leur emballage d’origine, elles doivent être remises au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Une seringue préremplie contenant COPAXONE 40 mg/ml, solution injectable se compose d'un corps de seringue de 1 ml en verre de type I transparent doté d'une aiguille fixe, d'un piston en polypropylène (polystyrène en option) bleu, d'un bouchon de piston en caoutchouc et d'un embout de protection pour l'aiguille.
Chaque seringue préremplie est emballée individuellement sous plaquette en PVC.
COPAXONE 40 mg/ml est disponible en boîtes de 3, 12 ou 36 seringues préremplies de 1 ml de solution injectable ou en conditionnement multiple de 36 (3 boîtes de 12) seringues préremplies de 1 ml de solution injectable.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Usage unique.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
100-110 Esplanade du Général de Gaulle
92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 300 746 7 1 : 3 seringue(s) préremplie(s) en verre de 1 ml.
· 34009 300 746 9 5 : 12 seringue(s) préremplie(s) en verre de 1 ml.
· 34009 550 843 7 2 : 36 seringue(s) préremplie(s) en verre de 1 ml.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Prescription initiale et renouvellement réservés aux spécialistes en neurologie.
Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 15/12/2021
COPAXONE 40 mg/ml, solution injectable en seringue préremplie
Acétate de glatiramère
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que COPAXONE 40 mg/ml, solution injectable en seringue préremplie et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser COPAXONE 40 mg/ml, solution injectable en seringue préremplie ?
3. Comment utiliser COPAXONE 40 mg/ml, solution injectable en seringue préremplie ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver COPAXONE 40 mg/ml, solution injectable en seringue préremplie ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : Antinéoplasiques et immunomodulateurs, Autres immunostimulants - code ATC : L03AX13
COPAXONE est un médicament indiqué dans le traitement des formes rémittentes de sclérose en plaques (SEP). Il modifie la manière dont fonctionne le système immunitaire de votre corps et il est classé comme agent immunomodulateur. On attribue les symptômes de la SEP à un dysfonctionnement du système immunitaire de l’organisme. Il en résulte une inflammation sous forme de plaques au niveau du cerveau et de la moelle épinière.
COPAXONE est utilisé pour réduire le nombre de poussées lors de la SEP (aggravations). Son efficacité n’a pas été démontrée si vous présentez une forme de SEP autre que rémittente et si vous ne présentez que peu ou pas de poussée. COPAXONE peut n’avoir aucun effet sur la durée ou sur la sévérité d’une poussée.
N’utilisez jamais COPAXONE 40 mg/ml, solution injectable en seringue préremplie :
· si vous êtes allergique à l'acétate de glatiramère ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d'utiliser COPAXONE, si vous avez une insuffisance rénale ou des troubles cardiaques, car vous serez probablement soumis à des examens réguliers.
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d'utiliser COPAXONE, si vous avez ou avez eu des troubles hépatiques (y compris ceux dus à la consommation d’alcool).
Enfants
COPAXONE ne doit pas être utilisé chez l'enfant de moins de 18 ans.
Personnes âgées
COPAXONE n'a pas été étudié chez le sujet âgé. Demandez conseil à votre médecin.
Autres médicaments et COPAXONE 40 mg/ml, solution injectable en seringue préremplie
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil et avis auprès de votre médecin à propos d’un traitement par COPAXONE pendant la grossesse et/ou l’allaitement.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
COPAXONE n'est pas connu pour influencer l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Chez l'adulte, la dose recommandée est d’une seringue préremplie (40 mg d'acétate de glatiramère) administrée sous la peau (voie sous-cutanée) trois fois par semaine, à au moins 48 heures d’intervalle, par exemple les lundi, mercredi et vendredi. Il est recommandé d’administrer le médicament les mêmes jours chaque semaine.
Il est très important d’injecter correctement COPAXONE :
· Uniquement dans le tissu situé sous la peau (voie sous-cutanée) (voir « Mode d’emploi »).
· En respectant la dose indiquée par votre médecin. Utilisez uniquement la dose prescrite par votre médecin.
· N’utilisez jamais la même seringue plus d'une fois. Jetez tout produit inutilisé ou déchet.
· Ne mélangez pas ou n’administrez pas en même temps le contenu des seringues préremplies de COPAXONE avec un autre produit.
· Si la solution contient des particules, ne l'utilisez pas. Utilisez une nouvelle seringue.
La première fois que vous utiliserez COPAXONE vous recevrez une formation à la technique de l’auto-injection. Cette formation sera supervisée par un médecin ou un(e) infirmier/ère qui restera près de vous pendant que vous réaliserez votre première injection et pendant les 30 minutes suivant l'injection afin de s'assurer que vous n'avez aucun problème.
Mode d’emploi
Lisez attentivement ces instructions avant d'utiliser COPAXONE.
Avant de préparer l'injection, assurez-vous d'avoir tout le matériel nécessaire :
· Une seringue préremplie de COPAXONE dans son conditionnement individuel (plaquette).
· Le récipient destiné à la récupération des seringues et des aiguilles usagées.
· Pour chaque injection, ne sortez de la boîte qu'une seule plaquette contenant une seringue préremplie. Laissez les autres seringues dans la boîte.
· Si votre seringue a été conservée au réfrigérateur, sortez la plaquette contenant la seringue au moins 20 minutes avant votre injection, afin que la solution atteigne la température ambiante.
Lavez-vous soigneusement les mains à l'eau et au savon.
Si vous souhaitez utiliser un dispositif d’injection pour effectuer votre injection, le dispositif CSYNC peut être utilisé avec COPAXONE. Le dispositif CSYNC n’est approuvé que dans le cadre d’une utilisation avec COPAXONE et n’a pas été testé avec d’autres produits. Veuillez consulter le mode d'emploi fourni avec le CSYNC.
Choisissez un site d'injection se situant dans les zones, selon les schémas.
Vous disposez de sept zones possibles où injecter le médicament :
· Zone 1 : Région de l’abdomen (ventre) autour du nombril. Evitez d’effectuer l’injection dans la zone de 5 cm autour du nombril,
· Zone 2 et 3 : Cuisses (environ 5 cm au-dessus du genou et 5 cm au-dessous du pli de l’aine),
· Zone 4, 5, 6 et 7 : Arrière de la partie supérieure des bras (partie charnue supérieure arrière des bras) et de la partie supérieure des hanches (partie charnue supérieure de la hanche, toujours en-dessous de la taille),
Chaque zone d'injection comporte plusieurs sites d'injection. Choisissez un site d'injection différent à chaque injection. Cela réduira le risque d’irritation ou de douleur au site d’injection. Alternez les zones d’injection et alternez également les sites d’injection dans une même zone. N'utilisez pas le même site à chaque fois.
Remarque : n’injectez pas à un endroit qui est douloureux ou décoloré ou qui comporte une induration. Il est recommandé d’alterner les sites d’injection et de noter les sites utilisés dans un agenda. Vous aurez peut-être des difficultés à injecter dans certaines zones de votre corps (comme la partie arrière de vos bras), et pourriez avoir besoin d’aide.
Comment réaliser l’injection :
· Retirez la seringue de son emballage de protection en décollant le film qui recouvre la plaquette.
· Retirez l'embout de protection de l'aiguille, ne retirez pas l’aiguille avec votre bouche ou avec vos dents.
· Pincez doucement la peau entre le pouce et l'index (figure 1).
· Insérez l'aiguille dans la peau de la manière décrite à la figure 2.
· Injectez le médicament en enfonçant complètement le piston de manière régulière, jusqu'à ce que la seringue soit vide.
· Enlevez d’une manière droite la seringue et l’aiguille.
· Jetez la seringue dans le récipient de récupération des déchets. Ne jetez pas les seringues usagées dans la poubelle de la maison mais dans le récipient spécifique résistant à la perforation, selon la recommandation de votre médecin ou votre infirmier/ère.
Figure 1 Figure 2
Si vous avez l'impression que l'effet de COPAXONE est trop fort ou trop faible, parlez-en à votre médecin.
Si vous avez utilisé plus de COPAXONE 40 mg/ml, solution injectable en seringue préremplie que vous n’auriez dû
Consultez immédiatement votre médecin.
Si vous oubliez d’utiliser COPAXONE 40 mg/ml, solution injectable en seringue préremplie
Utilisez-le dès que vous réalisez votre oubli ou dès que vous le pouvez, puis ne faites pas d’injection le jour suivant. N’utilisez pas de dose double pour compenser la dose individuelle oubliée. Si possible, respectez à nouveau la fréquence régulière d’administration la semaine suivante.
Si vous arrêtez d’utiliser COPAXONE 40 mg/ml, solution injectable en seringue préremplie
N’interrompez pas votre traitement par COPAXONE sans consulter votre médecin.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Réactions allergiques (hypersensibilité)
Rarement, une réaction allergique grave peut se produire.
Arrêtez d'utiliser COPAXONE et prévenez immédiatement votre médecin ou rendez-vous dans le service médical d'urgence le plus proche, si vous constatez l'un des effets indésirables suivants :
· éruption cutanée (boutons rouges ou urticaire) ;
· gonflement des paupières, du visage ou des lèvres ;
· difficultés pour respirer ;
· convulsions (crises) ;
· syncope.
Autres réactions suivant l'injection (réactions immédiates post-injection)
Certaines personnes peuvent présenter un ou plusieurs des symptômes suivants, dans les minutes suivant l'injection de COPAXONE. Ces réactions sont généralement sans gravité et disparaissent habituellement au bout de 30 minutes.
Toutefois, si les symptômes suivants durent plus de 30 minutes, avertissez immédiatement votre médecin ou rendez-vous dans le service d'urgence de l’hôpital le plus proche :
· rougeur du torse ou du visage (vasodilatation) ;
· difficulté respiratoire (dyspnée) ;
· douleur dans la poitrine ;
· battements cardiaques rapides et forts (palpitations, tachycardie).
Troubles hépatiques
Des troubles hépatiques ou une aggravation des troubles hépatiques, y compris une insuffisance hépatique (certains cas nécessitant une transplantation hépatique), peuvent rarement se produire avec COPAXONE. Contactez immédiatement votre médecin si vous présentez des symptômes, tels que :
· nausées ;
· perte d'appétit ;
· urine de couleur foncée et selles pâles ;
· jaunissement de la peau ou de la partie blanche de l’œil ;
· saignements apparaissant plus facilement que d'habitude.
D’une façon générale, les effets indésirables rapportés chez les patients traités par COPAXONE 40 mg/ml trois fois par semaine ont également été rapportés chez les patients traités par COPAXONE 20 mg/ml (voir liste ci-dessous) :
Très fréquent : pouvant affecter plus de 1 personne sur 10
· infection, grippe ;
· anxiété, dépression ;
· maux de tête ;
· nausées ;
· éruption cutanée ;
· douleur des articulations ou du dos ;
· sensation de faiblesse, réactions cutanées au site d'injection, telles que rougeur, douleur, formation de papules, démangeaisons, gonflement des tissus, inflammation et hypersensibilité (ces réactions au site d'injection ne sont pas inhabituelles et diminuent généralement avec le temps), douleur non spécifique.
Fréquent : pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 10
· inflammation des voies respiratoires, grippe intestinale, bouton de fièvre, otite, nez qui coule, abcès dentaires, mycose vaginale ;
· tumeur cutanée non maligne (néoplasme non malin de la peau), tumeur des tissus (néoplasme) ;
· gonflement des ganglions ;
· réactions allergiques ;
· perte d’appétit, prise de poids ;
· nervosité ;
· altération du goût, hypertonicité musculaire, migraine, problèmes d'élocution, syncope, tremblements ;
· problèmes oculaires, vision double ;
· affection de l’oreille ;
· toux, rhinite allergique ;
· problèmes au niveau de l’anus ou du rectum, constipation, caries dentaires, indigestion, difficultés à avaler, incontinence fécale, vomissements ;
· anomalie des tests de la fonction hépatique ;
· ecchymoses, transpiration excessive, démangeaisons, urticaire et autres problèmes cutanés ;
· douleur dans le cou ;
· besoin d’uriner impérieux ou fréquent, incapacité à vider complètement votre vessie ;
· frissons, gonflement du visage, amincissement du tissu sous-cutané au site d’injection, réaction locale, œdème périphérique, fièvre.
Peu fréquent : pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 100
· abcès, inflammation de la peau et des tissus mous sous-cutanés, furoncles, zona, inflammation des reins ;
· cancer de la peau ;
· modification du nombre de globules blancs (augmentation ou réduction), augmentation du volume de la rate, diminution du nombre de plaquettes, modification de la forme des globules blancs ;
· augmentation de volume ou hyperactivité de la thyroïde ;
· faible tolérance à l'alcool, goutte, augmentation des graisses (lipides) dans le sang, augmentation du taux de sodium dans le sang, diminution de la ferritine dans le sang ;
· rêves étranges, confusion, euphorie, hallucinations (voir, entendre, sentir, gouter ou ressentir des choses qui n’existent pas), agressivité, altération de l’humeur, modification de la personnalité, tentative de suicide ;
· engourdissement et douleur de la main (syndrome du canal carpien), troubles mentaux, crises (convulsions), troubles de l'écriture et de la lecture, troubles musculaires, troubles du mouvement, spasmes musculaires, inflammation des nerfs, anomalie des connections neuromusculaires entraînant un fonctionnement musculaire anormal, mouvements involontaires rapides des yeux, paralysie, impossibilité de relever le pied (sciatique paralysante), état inconscient (stupeur), déficit du champ visuel ;
· cataracte, lésion de la cornée, sécheresse oculaire, saignement oculaire, paupière tombante, dilatation de la pupille, atteinte du nerf optique entraînant des troubles de la vue ;
· augmentation des battements cardiaques, battements cardiaques lents ou rapides ;
· varices ;
· apnée, saignement de nez, respiration anormalement rapide ou profonde (hyperventilation), sensation de gorge serrée, troubles pulmonaires, sensation d’étouffement ;
· inflammation du côlon ou de l’intestin, polypes du côlon, éructations, ulcère de l'œsophage, inflammation des gencives, saignement rectal, augmentation de volume des glandes salivaires ;
· calculs biliaires, augmentation du volume du foie ;
· gonflement de la peau et des tissus mous, éruption cutanée de contact, nodules cutanés, nodules cutanés rouges et douloureux ;
· gonflement, inflammation et douleur des articulations (arthrite ou ostéoarthrite), inflammation du liquide synovial (existant dans certaines articulations) et douleurs, douleur au flanc, diminution de la masse musculaire ;
· sang dans les urines, calculs rénaux, affection des voies urinaires, urines anormales ;
· gonflement des seins, difficultés à obtenir une érection, descente d’organes (prolapsus), érection prolongée, troubles vaginaux, de la prostate ou des testicules, saignement vaginal, frottis vaginal anormal ;
· kyste, sensation de gueule de bois, température corporelle inférieure à la normale (hypothermie), inflammation, destruction des tissus au site d'injection, problèmes au niveau des muqueuses ;
· troubles après une vaccination.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette et la boîte (EXP). La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Les seringues préremplies de COPAXONE peuvent être conservées en dehors du réfrigérateur, jusqu'à un mois maximum, entre 15°C et 25°C. Cela ne peut être fait qu’une seule fois. Après un mois, toute seringue préremplie de COPAXONE n’ayant pas été utilisée et toujours dans son emballage d’origine doit être remise au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Conserver les seringues préremplies dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
Jeter toute seringue préremplie présentant des particules.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient COPAXONE 40 mg/ml, solution injectable en seringue préremplie
· La substance active est :
Glatiramère............................................................................................................................ 36 mg
Sous forme d’acétate de glatiramère....................................................................................... 40 mg
Pour 1 seringue préremplie (1 ml).
· Les autres composants sont :
Mannitol, eau pour préparations injectables.
COPAXONE, solution injectable en seringue préremplie se présente sous forme d’une solution injectable, limpide, exempte de particules visibles.
Chaque seringue préremplie est emballée individuellement sous plaquette en PVC.
COPAXONE est disponible en boîtes de 3, 12 ou 36 seringues préremplies de 1 ml de solution injectable ou en conditionnement multiple de 36 seringues préremplies comprenant 3 boîtes contenant chacune 12 seringues préremplies de 1 ml de solution injectable.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
100-110 Esplanade du Général de Gaulle
92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
100-110 Esplanade du Général de Gaulle
92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX
TEVA PHARMACEUTICALS EUROPE B.V.
SWENSWEG 5
2031 GA HAARLEM
PAYS-BAS
OU
NORTON HEALTHCARE LIMITED T/A IVAX PHARMACEUTICALS UK (TEVA RUNCORN)
ASTON LANE NORTH, WHITEHOUSE VALE INDUSTRIAL ESTATE
RUNCORN, CHESHIRE, WA7 3FA
ROYAUME-UNI
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-15044
- Date avis : 06/07/2016
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par COPAXONE 40 mg/ml est important dans l’indication de l’AMM.
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-15044
- Date avis : 06/07/2016
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : V
- Description : Cette spécialité est un complément de gamme qui n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport à la présentation déjà inscrite dosée à 20 mg/ml.
- Lien externe