COPAXONE 20 mg/ml

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Sous-cutanée
  • Code CIS : 69654600
  • Description : COPAXONE est un médicament qui modifie la manière dont fonctionne le système immunitaire de votre corps (il est classé comme agent immunomodulateur). On attribue les symptômes de la sclérose en plaques (SEP) à un dysfonctionnement du système immunitaire de l’organisme. Il en résulte une inflammation sous forme de plaques au niveau du cerveau et de la moelle épinière.COPAXONE est utilisé pour réduire le nombre de poussées de SEP. Son efficacité n’a pas été démontrée si vous présentez une forme de SEP sans poussées ou avec peu de poussées. COPAXONE peut n’exercer aucun effet sur la durée d’une poussée de SEP ou sur la sévérité d’une poussée dont vous souffrez.Ce médicament est indiqué pour le traitement de patients capables de marcher sans aide.COPAXONE peut également être utilisé chez des patients ayant présenté pour la première fois, des symptômes évocateurs d'un risque élevé de développer une SEP. Avant de débuter le traitement, votre médecin neurologue devra éliminer toute autre cause médicale pouvant expliquer ces symptômes.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : solution injectable
    • Date de commercialisation : 26/03/2004
    • Statut de commercialisation : Autorisation abrogée
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : TEVA SANTE

    Les compositions de COPAXONE 20 mg/ml

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Solution ACÉTATE DE GLATIRAMÈRE 17563 20 mg SA
    Solution GLATIRAMÈRE 51856 18 mg FT

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 27/05/2016

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    COPAXONE 20 mg/ml, solution injectable en seringue préremplie

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Glatiramère base.............................................................................................................................18 mg

    sous forme d’acétate de glatiramère*........................................................................................ 20 mg

    Pour une seringue préremplie de 1 ml.

    *L'acétate de glatiramère est l'acétate d'un polypeptide synthétique composé de 4 acides aminés naturels: acide L-glutamique, L-alanine, L-tyrosine et L-lysine avec une fraction molaire moyenne de respectivement 0,129 - 0,153, 0,392 - 0,462, 0,086 - 0,100 et 0,300 - 0,374. Le poids moléculaire moyen de l'acétate de glatiramère est compris entre 5 000 et 9 000 daltons.

    Les séquences en acides aminés sont non définies et aléatoires.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Solution injectable en seringue préremplie.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Copaxone est indiqué dans le traitement des formes rémittentes de sclérose en plaques (SEP) (voir rubrique 5.1 pour les informations importantes concernant la population dans laquelle l’efficacité a été établie).

    Copaxone n’est pas indiqué dans le traitement des formes progressives d'emblée ou secondairement progressives de sclérose en plaques.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    La posologie recommandée chez l'adulte est de 20 mg d'acétate de glatiramère (une seringue préremplie) administrés par voie sous-cutanée une fois par jour.

    En l'état actuel des connaissances, la durée de traitement ne peut être précisée.

    La décision d'un traitement de longue durée sera prise sur la base d'une évaluation clinique personnalisée au cas par cas par le médecin traitant (neurologue).

    Population pédiatrique

    Enfants et adolescents : aucune étude clinique contrôlée, prospective, randomisée ou pharmacocinétique n'a été réalisée chez l'enfant ou l'adolescent. Cependant des données publiées limitées suggèrent que le profil de sécurité chez l'adolescent âgé de 12 à 18 ans traité par 20 mg de Copaxone 20 mg/ml par voie sous-cutanée tous les jours est comparable à celui observé chez l'adulte. L’information disponible sur l’utilisation de Copaxone 20 mg/ml chez les enfants de moins de 12 ans n’est pas suffisante pour recommander son utilisation. Copaxone 20 mg/ml ne doit pas être utilisé dans cette population.

    Patients âgés

    Copaxone 20 mg/ml n'a pas été étudié chez le sujet âgé.

    Patients atteints d’une insuffisance rénale

    Copaxone 20 mg/ml n'a pas été étudié chez l'insuffisant rénal (voir rubrique 4.4).

    Mode d’administration

    Les patients doivent être formés à la technique d'auto-injection. Ils doivent être surveillés par un professionnel de la santé lors de leur première auto-injection et pendant les 30 minutes qui suivent.

    Un site d'injection différent doit être choisi chaque jour, ce qui réduira les risques d'irritation ou de douleur au site d'injection. Les sites pour l’auto-injection comprennent l'abdomen, les bras, les hanches et les cuisses.

    4.3. Contre-indications  

    L’acétate de glatiramère est contre-indiqué chez les patients avec antécédents d’hypersensibilité à l’acétate de glatiramère ou aux autres composants du produit.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Copaxone 20 mg/ml doit être administré uniquement par voie sous-cutanée. Les voies intraveineuse ou intramusculaire ne doivent pas être utilisées.

    L'instauration du traitement par Copaxone 20 mg/ml doit être supervisée par un neurologue.

    Le médecin doit expliquer au patient que dans les minutes suivant l'injection de Copaxone 20 mg/ml, une réaction peut survenir, associant un ou plusieurs des symptômes suivants : vasodilatation (bouffée vasomotrice), douleur thoracique, dyspnée, palpitations ou tachycardie. La majorité de ces symptômes est généralement transitoire et disparait spontanément sans séquelle. Si un effet indésirable sévère survient, le patient doit immédiatement arrêter le traitement par Copaxone 20 mg/ml et contacter son médecin ou un service médical d’urgence. Un traitement symptomatique adapté pourra être instauré si nécessaire.

    Il n’y a pas de données suggérant qu’une population particulière de patients est plus à risque de présenter de telles réactions. Cependant, la prudence est requise lorsque l'on administre Copaxone 20 mg/ml à des patients ayant des antécédents d’affections cardiaques. Ces patients doivent être suivis régulièrement durant le traitement.

    Des convulsions et/ou des réactions anaphylactoïdes ou allergiques ont été rarement rapportées.

    Des réactions d'hypersensibilité graves (telles que bronchospasme, anaphylaxie ou urticaire) peuvent rarement se produire. Dans le cas de réactions sévères, un traitement approprié devra être instauré et le traitement par Copaxone 20 mg/ml devra être arrêté.

    Des anticorps anti-acétate de glatiramère ont été détectés dans le sérum de patients traités au long cours par Copaxone 20 mg/ml. Les taux maximaux ont été atteints en moyenne après 3 à 4 mois de traitement, puis ces taux ont diminué et se sont stabilisés à un niveau légèrement supérieur à la valeur initiale.

    Il n’y a pas de données disponibles suggérant que ces anticorps anti-acétate de glatiramère soient de type neutralisant ou que leur production puisse altérer l'efficacité clinique de Copaxone 20 mg/ml.

    Chez les patients insuffisants rénaux, la fonction rénale doit être surveillée tant qu'ils sont traités par l’acétate de glatiramère. Bien que l'existence de dépôt glomérulaire de complexes immuns n'ait pas été démontrée, cette possibilité ne peut être exclue.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Les intéractions entre Copaxone 20 mg/ml et d'autres médicaments n'ont pas été évaluées de façon systématique.

    Les observations issues des études cliniques et de l’expérience acquise depuis la commercialisation ne suggèrent pas d’interaction significative entre Copaxone 20 mg/ml et les traitements couramment utilisés chez les patients atteints de sclérose en plaques, y compris lors de l’utilisation concomitante de corticostéroïdes pendant une durée allant jusqu’à 28 jours.

    Des études in vitro suggèrent que l'acétate de glatiramère est fortement lié aux protéines plasmatiques, mais - n'est pas déplacé par et ne déplace pas - la phénytoïne ou la carbamazépine. Néanmoins, dans la mesure où Copaxone 20 mg/ml possède théoriquement la capacité d'affecter la distribution des substances se liant aux protéines plasmatiques, l’utilisation concomitante de tels médicaments doit être étroitement surveillée.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.

    En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique de l’acétate de glatiramère lorsqu’il est administré pendant la grossesse.

    En conséquence, l’utilisation de l’acétate de glatiramère est déconseillée pendant la grossesse.

    Allaitement

    En raison de l’absence de données de passage de COPAXONE dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé au cours du traitement.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Aucune étude sur les effets sur l’aptitude à conduire et à utiliser des machines n’a été réalisée.

    4.8. Effets indésirables  

    Dans toutes les études cliniques, les réactions aux sites d'injection ont été les effets indésirables les plus fréquents et ont été rapportées par une majorité de patients traités par Copaxone 20 mg/ml. Dans les études contrôlées, le pourcentage de patients ayant rapporté ces réactions au moins une fois, était plus important dans les groupes traités par Copaxone 20 mg/ml par rapport au groupe placebo (70 % versus 37 %). Les réactions aux sites d'injection les plus fréquemment rapportées dans les études cliniques et depuis la commercialisation étaient : érythème, douleur, induration, prurit, œdème, inflammation, hypersensibilité et de rares cas de lipoatrophie et de nécrose cutanée.

    Des réactions immédiates post-injection ont été décrites. Elles comprenaient au moins un ou plusieurs des symptômes suivants : vasodilatation (bouffée vasomotrice), douleur thoracique, dyspnée, palpitation ou tachycardie. Une telle réaction peut survenir dans les minutes qui suivent l'injection de Copaxone 20 mg/ml. Au moins un symptôme caractérisant cette réaction immédiate post-injection a été rapporté au moins une fois par 31 % des patients recevant Copaxone 20 mg/ml comparé à 13 % dans le groupe placebo.

    Tous les effets indésirables, rapportés plus fréquemment chez les patients traités par Copaxone 20 mg/ml que chez ceux recevant le placebo, sont présentés dans le tableau ci-après. Ces résultats sont issus de 4 essais pivots en double aveugle contre placebo, au cours desquels 512 patients ont reçu Copaxone 20 mg/ml et 509 ont reçu un placebo pendant une durée allant jusqu'à 36 mois. Trois essais portant sur la SEP (sclérose en plaques) de type récurrente/rémittente (SEP-RR) ont inclus un total de 269 patients traités par Copaxone 20 mg/ml et 271 patients ayant reçu le placebo, pendant une durée allant jusqu'à 35 mois. Le quatrième essai, réalisé chez des patients qui avaient présenté un premier évènement clinique et qui étaient considérés comme présentant un risque élevé de développer une SEP cliniquement définie, incluait 243 patients traités par Copaxone 20 mg/ml et 238 patients ayant reçu le placebo pendant une durée allant jusqu'à 36 mois.

    Classes de systèmes d'organes (CSO)

    Très fréquent (≥ 1/10)

    Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)

    Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100)

    Infections et infestations

    Infection, grippe

    Bronchite, gastro-entérite, infection à Herpès Simplex, otite moyenne, rhinite, abcès dentaire, candidose vaginale*

    Abcès, cellulite, furoncle, zona, pyélonéphrite

    Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes)

    Tumeur cutanée bénigne, tumeur

    Cancer cutané.

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Lymphadénopathie*

    Leucocytose, leucopénie, splénomégalie, thrombocytopénie, anomalies morphologiques des lymphocytes

    Affections du système immunitaire

    Hypersensibilité

    Affections endocriniennes

    Goitre, hyperthyroïdie

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Anorexie, prise de poids*

    Intolérance à l'alcool, goutte, hyperlipidémie, hypernatrémie, diminution de la ferritine sérique

    Affections psychiatriques

    Anxiété*, dépression

    Nervosité

    Rêves anormaux, état confusionnel, état euphorique, hallucination, hostilité, manie, trouble de la personnalité, tentative de suicide

    Affections du système nerveux

    Céphalées

    Dysgueusie, hypertonie, migraine, trouble de l'élocution, syncope, tremblements*

    Syndrome du canal carpien, trouble cognitif, convulsions, dysgraphie, dyslexie, dystonie, trouble moteur, myoclonie, névrite, blocage neuromusculaire, nystagmus, paralysie, paralysie du nerf sciatique, stupeur, déficit du champ visuel

    Affections oculaires

    Diplopie, affection oculaire*

    Cataracte, lésion de la cornée, sécheresse oculaire, hémorragie oculaire, ptosis, mydriase, atrophie optique

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    Affection de l’oreille

    Affections cardiaques

    Palpitations*, tachycardie*

    Extrasystoles, bradycardie sinusale, tachycardie paroxystique

    Affections vasculaires

    Vasodilatation*

    Varice

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Dyspnée*

    Toux, rhinite saisonnière

    Apnée, épistaxis, hyperventilation, laryngospasme, affection pulmonaire, sensation d’étouffement

    Affections gastro-intestinales

    Nausées*

    Affection ano-rectale, constipation, caries dentaires, dyspepsie, dysphagie, incontinence fécale, vomissements*

    Colite, polype du colon, entérocolite, éructation, ulcère œsophagien, parodontite, hémorragie rectale, augmentation du volume des glandes salivaires

    Affections hépatobiliaires

    Anomalies de la fonction hépatique

    Cholélithiase, hépatomégalie

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Éruption cutanée*

    Ecchymose, hyperhidrose, prurit, affection cutanée*, urticaire

    Angioedème, dermite de contact, érythème noueux, nodule cutané

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Arthralgie, dorsalgie*

    Cervicalgie

    Arthrite, bursite, douleur du flanc, atrophie musculaire, ostéoarthrite

    Affections du rein et des voies urinaires

    Miction impérieuse, pollakiurie, rétention urinaire

    Hématurie, néphrolithiase, affection du tractus urinaire, anomalie des urines

    Affections liées à la grossesse, au puerpérium et à la période péri-natale

    Avortement

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Engorgement mammaire, dysfonctionnement érectile, prolapsus pelvien, priapisme, affections prostatiques, frottis vaginal anormal, affections testiculaires, hémorragie vaginale, affection vulvo-vaginale

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Asthénie, douleur thoracique*, réactions au site d'injection*§, douleur*

    Frissons*, œdème de la face *, atrophie au site d'injection, réaction locale*, œdème périphérique, œdème, fièvre

    Kyste, sensation de « gueule de bois », hypothermie, réaction immédiate post-Injection, inflammation, nécrose au site d'injection, affection des muqueuses

    Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

    Syndrome post-vaccinal

    * Incidence supérieure de plus de 2 % (>2/100) dans le groupe traité par Copaxone par rapport au groupe placebo. La différence d’incidence des effets indésirables sans le symbole * est inférieure ou égale à 2 % entre le groupe traité par Copaxone et le groupe placebo.

    § Le terme « réactions au site d'injection » (différents types) reprend tous les effets indésirables survenant au site d'injection, à l'exception de l'atrophie au site d'injection et de la nécrose au site d'injection, qui sont présentées séparément dans le tableau.

    ♣ Comprend des termes qui correspondent à une lipoatrophie localisée aux sites d'injection.

    Dans le quatrième essai mentionné ci-dessus, une phase de traitement en ouvert a suivi la phase contrôlée (voir la rubrique 5.1). Aucune modification du profil de sécurité connu de Copaxone 20 mg/ml n'a été observée pendant la période d’extension en ouvert allant jusqu'à 5 ans.

    Les réactions suivantes ont été rapportées chez des patients atteints de sclérose en plaques traités par Copaxone 20 mg/ml dans des études cliniques non contrôlées et depuis la commercialisation : réaction d’hypersensibilité (incluant de rares cas d’anaphylaxie, > 1/10000, < 1/1000).

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr.

    4.9. Surdosage  

    Quelques cas de surdosage avec Copaxone (jusqu'à 300 mg d'acétate de glatiramère) ont été rapportés. Ces cas n’ont été associés à aucun effet indésirable autre que ceux mentionnés dans la rubrique 4.8.

    En cas de surdosage, le patient doit être suivi et un traitement symptomatique approprié doit être instauré.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Antinéoplasiques et immunomodulateurs. Immunostimulants

    Code ATC : L03AX13

    Le(s) mécanisme(s) d'action de l'acétate de glatiramère chez les patients atteints de SEP n'est (ne sont) pas entièrement élucidé(s). On suppose cependant, que l’acétate de glatiramère exercerait un effet modulateur sur les processus immunologiques, que l’on considère aujourd’hui comme étant responsables de la pathogenèse de la SEP. Cette hypothèse repose sur les résultats d’études menées pour explorer la pathogenèse de l’encéphalomyélite auto-immune expérimentale (EAE). Cette affection qui peut être provoquée chez plusieurs espèces animales par immunisation contre des substances dérivées du système nerveux central contenant de la myéline, est souvent utilisée comme modèle animal expérimental de la SEP. Les études chez l'animal et chez les patients atteints de SEP suggèrent que l’administration d’acétate de glatiramère induit et active des lymphocytes T suppresseurs spécifiques en périphérie.

    · SEP-RR :

    Un total de 269 patients ont été traités par Copaxone 20 mg/ml dans trois études cliniques contrôlées. La première était une étude d'une durée de deux ans chez 50 patients (acétate de glatiramère n = 25, placebo n = 25) avec un diagnostic de SEP de type récurrente/rémittente, établi selon les critères standards de l'époque et qui avaient donc eu au moins deux poussées récurrentes de troubles neurologiques (aggravations) au cours des deux années précédentes. Dans la seconde étude, les critères d'inclusion étaient identiques et 251 patients ont été inclus et traités pendant une durée allant jusqu'à 35 mois (acétate de glatiramère 20 mg n = 125, placebo n = 126). La troisième étude d’une durée de 9 mois, a porté sur 239 patients (acétate de glatiramère 20 mg n = 119, placebo n = 120) et les critères d'inclusion étaient similaires à ceux des deux premières études avec un critère additionnel: les patients devaient avoir au moins une lésion rehaussée par le gadolinium sur l'IRM de screening.

    Dans les études cliniques chez les patients atteints de SEP traités par Copaxone 20 mg/ml il y a eu une réduction importante du nombre de poussées par rapport au placebo.

    Dans l'étude contrôlée la plus large, le taux de poussées a été réduit de 32 %, de 1,98 sous placebo à 1,34 sous acétate de glatiramère.

    Les données d'exposition sont disponibles jusqu'à douze ans chez 103 patients traités par Copaxone 20 mg/ml.

    Copaxone 20 mg/ml a également montré des effets bénéfiques versus placebo sur des paramètres d’IRM pertinents dans la SEP de type récurrente/rémittente.

    Il n'a cependant pas été démontré d'effet bénéfique de Copaxone 20 mg/ml sur la progression du handicap chez les patients atteints de SEP de type récurrente/rémittente.

    Il n'a pas été démontré d’effet bénéfique de Copaxone 20 mg/ml sur la durée ou la gravité des poussées.

    Actuellement, il n’existe pas de données démontrant l'intérêt de Copaxone 20 mg/ml chez les patients atteints de sclérose en plaques de formes primaire progressive ou secondairement progressive.

    · Événement clinique unique évocateur d'une sclérose en plaques :

    Un essai clinique contrôlé versus placebo a été réalisé chez 481 patients (Copaxone 20 mg/ml n = 243, placebo n = 238) ayant présenté un événement clinique bien défini, isolé avec une manifestation neurologique monofocale et des résultats d'IRM hautement évocateurs d'une sclérose en plaques (au moins deux lésions cérébrales au-dessus de 6 mm de diamètre sur l'IRM en T2). Toute maladie autre que la sclérose en plaques expliquant mieux la symptomatologie du patient devait être exclue. La phase contrôlée versus placebo a été suivie par une phase de traitement en ouvert. Les patients ayant présenté des symptômes de SEP ou ayant été asymptomatiques pendant trois ans, quel que soit l’événement survenu en premier, ont reçu le traitement médicamenteux actif dans la phase d’extension en ouvert pendant une période supplémentaire de deux ans, sans excéder une durée totale maximale de traitement de 5 ans. Sur les 243 patients initialement randomisés dans le groupe Copaxone 20 mg/ml, 198 ont poursuivi le traitement par Copaxone 20 mg/ml dans la phase en ouvert. Sur les 238 patients initialement randomisés dans le groupe placebo, 211 ont ensuite été traités par Copaxone 20 mg/ml dans la phase en ouvert.

    Lors de la phase contrôlée versus placebo sur une période de 3 ans, Copaxone 20 mg/ml a permis de retarder, de façon statistiquement significative et cliniquement confirmée, l'évolution vers une sclérose en plaques cliniquement définie (SEPCD) en accord avec les critères de Poser, ceci correspondant à une réduction du risque de 45 % (hasard ratio = 0,55, IC à 95 %, 0,40-0,77, p=0,0005). Le taux de patients ayant évolué vers une SEP cliniquement définie était de 43 % dans le groupe placebo versus 25 % dans le groupe acétate de glatiramère.

    L’effet bénéfique de Copaxone 20 mg/ml versus placebo a aussi été démontré sur deux critères secondaires à l’IRM : le nombre de nouvelles lésions T2 et le volume des lésions T2.

    Une analyse post-hoc a été faite chez des patients ayant des caractéristiques différentes à l’inclusion pour identifier une population présentant un risque élevé de développer une seconde poussée de SEP. Chez les sujets présentant à l'IRM au moins une lésion en T1 prenant le gadolinium et 9 lésions ou plus en T2, 50 % des patients du groupe placebo versus 28 % dans le groupe Copaxone ont évolué vers une SEP cliniquement définie au bout de 2,4 ans. Chez les sujets présentant 9 lésions ou plus en T2 à l’inclusion, le taux de conversion en une SEP cliniquement définie était de 45 % dans le groupe placebo versus 26 % dans le groupe Copaxone 20 mg/ml au bout de 2,4 ans. Cependant, l'impact d'un traitement précoce avec Copaxone 20 mg/ml sur l'évolution à long terme de la maladie n'est pas connu même dans ces sous-groupes présentant un risque élevé, car l'étude était conçue principalement pour évaluer le délai d'apparition d'un second évènement clinique. Dans tous les cas, le traitement ne devrait être envisagé que pour les patients classés à haut risque.

    L'effet démontré dans la phase contrôlée versus placebo s'est maintenu dans la période de suivi à long terme, allant jusqu'à 5 ans Le temps de progression entre le premier évènement clinique et la SEP cliniquement définie a été plus long dans le groupe où le traitement par Copaxone 20 mg/ml a été instauré tôt par rapport au groupe ayant reçu le traitement plus tardivement, reflétant une réduction du risque de 41 % avec le traitement précoce versus le traitement retardé (hasard ratio = 0,59, IC à 95 %, 0,44-0,80, p=0,0005). La proportion de sujets ayant progressé dans le groupe de traitement retardé était plus élevée (49,6 %) que dans le groupe de traitement précoce (32,9 %).

    Un effet constant, en faveur d’un traitement précoce plutôt que d’un traitement retardé, a été montré sur le nombre annualisé de lésions sur l'ensemble de la période d'étude à la fois pour les nouvelles lésions T1 rehaussées par le Gd (réduction de 54 % ; p<0,0001), les nouvelles lésions T2 (réduction de 42 % ; p<0,0001), et les nouvelles lésions T1 hypo-intenses (réduction de 52 %; p<0,0001). Un effet en faveur du traitement précoce a également été observé sur les réductions du nombre total de nouvelles lésions T1 rehaussées par le Gd (réduction de 46 % ; p<0,001), le volume de lésions T1 rehaussées par le Gd (différence moyenne de -0,06 ml ; p<0,001), ainsi que le nombre total de nouvelles lésions T1 hypo-intenses (réduction de 46 %; p<0,001) mesurées sur la totalité de la période de l'étude.

    Aucune différence appréciable entre les cohortes de traitement précoce et de traitement retardé n'a été observée au niveau du volume des lésions T1 hypo-intenses ou de l'atrophie cérébrale pendant 5 ans. Cependant, l'analyse de l'atrophie cérébrale au moyen de la dernière valeur observée (ajustée en fonction de l'exposition au traitement) a montré une réduction en faveur du traitement précoce par AG (la différence moyenne de pourcentage de changement du volume cérébral était de 0,28 % ; p=0,0209).

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Aucune étude de pharmacocinétique n'a été réalisée chez des patients. Les données in vitro et les données limitées provenant de volontaires sains indiquent qu'après l'administration sous-cutanée d'acétate de glatiramère, la substance active est facilement absorbée, et qu'une grande partie de la dose est rapidement dégradée en fragments plus petits, dès le tissu sous-cutané.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les données précliniques issues des études de sécurité, de toxicité en administration répétée, de toxicité sur la reproduction, de génotoxicité ou de carcinogénèse, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’Homme autre que ceux inclus dans les autres rubriques du RCP. En raison de l’absence de données pharmacocinétiques chez l'Homme, la correspondance entre l'exposition chez l'Homme et celle chez l'animal ne peut être établie.

    Un dépôt de complexe immun dans les glomérules rénaux a été rapporté chez un petit nombre de rats et de singes traités pendant au moins 6 mois. Dans une étude d'une durée de 2 ans chez le rat, il n'a pas été observé de dépôt de complexes immuns dans les glomérules rénaux.

    Une réaction anaphylactique a été rapportée après administration à des animaux sensibilisés (cobaye et souris). La pertinence de ces résultats pour l'Homme est inconnue.

    Une toxicité au site d'injection après administration répétée a été observée fréquemment chez l'animal.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Mannitol, eau pour préparations injectables.

    6.2. Incompatibilités  

    Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments dans la même seringue.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver entre 2°C et 8°C (au réfrigérateur).

    A conserver dans le conditionnement primaire d’origine, à l’abri de la lumière.

    Ne pas congeler.

    Si nécessaire, le produit peut être conservé jusqu'à 1 mois maximum entre 15°C et 25°C. En cas de non-utilisation du produit conservé dans le conditionnement primaire d’origine pendant cette période, il doit être remis au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    1 ml en seringue préremplie (verre de type I). Boîte de 28.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Ce médicament se présente en seringues préremplies prêtes à l’emploi.

    La seringue est destinée à un usage unique exclusivement. Tout produit résiduel et déchets doivent être jetés.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    TEVA SANTE

    100-110, Esplanade du Général de Gaulle

    92931 PARIS LA DEFENSE Cedex

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 363 840-1 ou 34009 363 840 1 9 : 1 ml en seringue préremplie (verre). Boîte de 28.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Prescription initiale et renouvellement réservés aux spécialistes en neurologie.

    Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 27/05/2016

    Dénomination du médicament

    COPAXONE® 20 mg/ml, solution injectable en seringue préremplie

    Acétate de glatiramère

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que COPAXONE 20 mg/ml, solution injectable en seringue préremplie et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser COPAXONE 20 mg/ml, solution injectable en seringue préremplie?

    3. Comment utiliser COPAXONE 20 mg/ml, solution injectable en seringue préremplie?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver COPAXONE 20 mg/ml, solution injectable en seringue préremplie?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    COPAXONE est un médicament qui modifie la manière dont fonctionne le système immunitaire de votre corps (il est classé comme agent immunomodulateur). On attribue les symptômes de la sclérose en plaques (SEP) à un dysfonctionnement du système immunitaire de l’organisme. Il en résulte une inflammation sous forme de plaques au niveau du cerveau et de la moelle épinière.

    COPAXONE est utilisé pour réduire le nombre de poussées de SEP. Son efficacité n’a pas été démontrée si vous présentez une forme de SEP sans poussées ou avec peu de poussées. COPAXONE peut n’exercer aucun effet sur la durée d’une poussée de SEP ou sur la sévérité d’une poussée dont vous souffrez.

    Ce médicament est indiqué pour le traitement de patients capables de marcher sans aide.

    COPAXONE peut également être utilisé chez des patients ayant présenté pour la première fois, des symptômes évocateurs d'un risque élevé de développer une SEP. Avant de débuter le traitement, votre médecin neurologue devra éliminer toute autre cause médicale pouvant expliquer ces symptômes.

    N’utilisez jamais COPAXONE dans les cas suivants :

    · Allergie connue à l’un des composants du médicament.

    En cas de doute, il est indispensable de demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien avant d'utiliser COPAXONE :

    · Si vous avez une insuffisance rénale ou des troubles cardiaques, car vous serez probablement soumis à des examens réguliers.

    Enfants

    COPAXONE ne doit pas être utilisé chez l'enfant de moins de 12 ans.

    Personnes âgées

    COPAXONE n'a pas été étudié chez le sujet âgé. Demandez conseil à votre médecin.

    Autres médicaments et COPAXONE

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    COPAXONE avec des aliments et les boissons

    Sans objet.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    L’utilisation de ce médicament est déconseillée, sauf avis contraire de votre médecin, pendant la grossesse.

    Si vous découvrez que vous êtes enceinte pendant le traitement, consultez rapidement votre médecin: lui seul pourra adapter le traitement à votre état.

    D’une façon générale, il convient, au cours de la grossesse ou de l’allaitement, de toujours demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien avant d’utiliser un médicament.

    Sportifs

    Sans objet.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    COPAXONE n'est pas connu pour influencer l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.

    COPAXONE contient

    Sans objet.

    Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Posologie

    Chez l'adulte et l'adolescent de 12 ans et plus, la dose quotidienne est d’une seringue préremplie (20 mg d'acétate de glatiramère) administrée sous la peau (par voie sous-cutanée).

    Il est très important d’injecter correctement COPAXONE :

    · Uniquement dans le tissu situé sous la peau (tissu sous-cutané) (voir « Mode d'administration », ci-dessous).

    · En respectant la dose indiquée par votre médecin. Prenez uniquement la dose prescrite par votre médecin.

    · N’utilisez jamais la même seringue plus d'une fois. Jetez tout produit inutilisé ou déchet.

    · Ne mélangez pas ou n’administrez pas en même temps le contenu des seringues préremplies de COPAXONE avec un autre produit.

    · Si la solution contient des particules, ne l'utilisez pas. Utilisez une nouvelle seringue.

    La première fois que vous utilisez COPAXONE, vous recevrez une formation à la technique de l’auto-injection. Cette formation sera supervisée par un médecin neurologue ou une infirmière qui restera près de vous pendant que vous réaliserez votre première injection et pendant les 30 minutes suivant l'injection afin de s'assurer que vous n'avez aucun problème.

    Mode d’administration

    Lisez attentivement ces instructions avant d'utiliser COPAXONE.

    Avant de préparer l'injection, assurez-vous d'avoir tout le matériel nécessaire :

    · Une seringue préremplie de COPAXONE dans son conditionnement individuel (plaquette).

    · Le récipient destiné à la récupération des seringues et des aiguilles usagées.

    · Pour chaque injection, ne sortez de la boîte qu'une seule plaquette contenant une seringue préremplie. Laissez les autres seringues dans la boîte.

    · Si votre seringue a été conservée au réfrigérateur, sortez la plaquette contenant la seringue au moins 20 minutes avant votre injection, afin que la solution atteigne la température ambiante.

    Lavez soigneusement vos mains à l'eau et au savon.

    Si vous souhaitez utiliser le dispositif d’injection recommandé pour COPAXONE pour effectuer votre injection, veuillez consulter le mode d'emploi fourni avec le dispositif d’injection.

    Choisissez un site d'injection, selon les schémas de la figure 1.

    Vous disposez de sept zones possibles où injecter le médicament : bras, cuisses, hanches et abdomen (ventre). Chaque zone d'injection comporte plusieurs sites d'injection. Choisissez un site d'injection différent chaque jour. Cela réduira le risque de réaction au site d’injection (irritation ou douleur). A l’intérieur d’une zone d’injection alternez les sites d’injection. N'utilisez pas le même site à chaque fois.

    Remarque : n’injectez pas à un endroit qui est douloureux ou décoloré ou qui comporte une induration. Il est recommandé de respecter un ordre planifié de rotation des sites d’injection et de noter les sites utilisés dans un agenda. Vous aurez peut-être des difficultés à injecter dans certaines zones de votre corps (comme la partie arrière de vos bras), et pourriez avoir besoin d’aide.

    Comment réaliser l’injection :

    Retirez la seringue de son emballage de protection en décollant le papier du film plastique.

    · Retirer l'embout de protection de l'aiguille.

    · Pincez doucement la peau entre le pouce et l'index (figure 2).

    · Insérez l'aiguille dans la peau de la manière décrite sur la Figure 3.

    · Injectez le médicament enfonçant complètement le piston de manière régulière, jusqu'à ce que la seringue soit vide.

    · Enlevez d’une manière droite la seringue et l’aiguille.

    · Jetez la seringue dans le récipient de récupération des déchets. Ne jetez pas les seringues usagées dans la poubelle de la maison mais dans le récipient spécifique résistant à la perforation, selon la recommandation de votre médecin ou votre infirmière.

    Si vous avez l'impression que l'effet de COPAXONE est trop fort ou trop faible, parlez-en à votre médecin ou pharmacien.

    Si vous avez utilisé plus de COPAXONE que vous n’auriez dû :

    Consultez immédiatement votre médecin.

    Si vous oubliez d’utiliser COPAXONE :

    Utilisez le traitement, dès que vous réalisez votre oubli, mais ne prenez pas de double dose pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Prenez la dose suivante 24 heures plus tard.

    Si vous arrêtez d’utiliser COPAXONE :

    N’interrompez pas votre traitement par COPAXONE sans consulter votre médecin.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Réactions allergiques (hypersensibilité)

    Rarement, une réaction allergique grave peut se produire.

    Arrêtez d'utiliser COPAXONE et prévenez immédiatement votre médecin ou rendez-vous dans le service médical d'urgence le plus proche, si vous constatez l'un des effets indésirables suivants :

    · éruption cutanée (boutons rouges ou urticaire),

    · gonflement des paupières, du visage ou des lèvres,

    · difficultés pour respirer,

    · convulsions (crises),

    · syncope.

    Autres réactions suivant l'injection (réactions immédiates post-injection)

    De façon peu fréquente, certaines personnes peuvent présenter un ou plusieurs des symptômes suivants, dans les minutes suivant l'injection de COPAXONE. Ces réactions sont généralement sans gravité et disparaissent habituellement au bout de 30 minutes.

    Toutefois, si les symptômes suivants durent plus de 30 minutes, avertissez immédiatement votre médecin ou rendez-vous dans le service d'urgence de l’hôpital le plus proche :

    · rougeur du torse ou du visage (vasodilatation),

    · difficulté respiratoire (dyspnée),

    · douleur dans la poitrine,

    · battements cardiaques rapides et forts (palpitations, tachycardie).

    Les effets indésirables suivants ont été signalés avec COPAXONE :

    Très fréquents (pouvant affecter plus d'une personne sur 10) :

    · infection, grippe ;

    · anxiété, dépression ;

    · céphalées ;

    · Nausées ;

    · éruption cutanée ;

    · douleur des articulations ou du dos ;

    · sensation de faiblesse, réactions cutanées au site d'injection, telles que rougeur, douleur, formation de papules, démangeaisons, gonflement des tissus, inflammation et hypersensibilité au site d'injection. Ces réactions au site d'injection ne sont pas inhabituelles et diminuent généralement avec le temps ;

    · douleur.

    Fréquents (pouvant affecter jusqu'à une personne sur 10) :

    · inflammation des voies respiratoires, grippe intestinale, bouton de fièvre, otite, nez qui coule, abcès dentaires, mycose vaginale ;

    · tumeur cutanée non maligne, tumeur des tissus ;

    · gonflement des ganglions ;

    · réactions allergiques ;

    · prise de poids, perte d'appétit ;

    · nervosité ;

    · altération du goût, hypertonicité musculaire, migraine, problèmes d'élocution, syncope, tremblements ;

    · problèmes oculaires, vision double ;

    · affection de l’oreille ;

    · toux, rhinite allergique ;

    · problèmes au niveau de l’anus ou du rectum, constipation, caries dentaires, indigestion, difficultés à avaler, incontinence fécale, vomissements ;

    · anomalie des tests de la fonction hépatique,

    · Ecchymoses, transpiration excessive, démangeaison, urticaire et autres problèmes cutanés ;

    · douleur dans le cou ;

    · besoin d’uriner impérieux ou fréquent, incapacité à vider complètement votre vessie ;

    · frissons, gonflement du visage, amincissement du tissus sous cutané au site d’injection, réaction locale, œdème périphérique, fièvre.

    Peu fréquents (pouvant affecter jusqu'à une personne sur 100) :

    · abcès, inflammation de la peau et des tissus mous sous cutanés ; furoncles, zona, inflammation des reins ;

    · cancer de la peau ;

    · modification du nombre de globules blancs (augmentation ou réduction), modification de la forme des globules blancs, diminution du nombre de plaquettes, augmentation du volume de la rate ;

    · augmentation de volume ou hyperactivité de la thyroïde ;

    · faible tolérance à l'alcool, goutte, augmentation des graisses (lipides) dans le sang, augmentation du taux de sodium dans le sang, diminution de la ferritine dans le sang ;

    · rêves étranges, confusion, euphorie, hallucinations (voir, entendre, sentir, gouter ou ressentir des choses qui n’existent pas), agressivité, modification de la personnalité, altération de l’humeur, tentative de suicide ;

    · engourdissement et douleur de la main (syndrome du canal carpien), troubles mentaux, crises (convulsions), troubles de l'écriture et de la lecture, troubles musculaires, troubles du mouvements, spasmes musculaires, inflammation des nerfs, anomalie des connections neuromusculaire entrainant un fonctionnement musculaire anormal, mouvements involontaires rapides des yeux, paralysie ; impossibilité de relever le pied (sciatique paralysante), état inconscient (stupeur), déficit du champ visuel ;

    · cataracte, lésion de la cornée, sécheresse oculaire, saignement oculaire, paupière tombante, dilatation de la pupille, atteinte du nerf optique entrainant des troubles de la vue ;

    · augmentation des battements cardiaques, battements cardiaques lents ou rapides ;

    · varices ;

    · apnée, saignement de nez, respiration anormalement rapide ou profonde (hyperventilation), sensation de gorge serrée, troubles pulmonaires, sensation d’étouffement ;

    · inflammation du colon ou de l’intestin, polype du colon, éructations, ulcère de l'œsophage, inflammation des gencives, saignement rectal, augmentation de volume des glandes salivaires ;

    · calculs biliaires, augmentation du volume du foie ;

    · gonflement de la peau et des tissus mous, éruption cutanée de contact, nodules cutanés, nodules cutanés rouges et douloureux ;

    · gonflement, inflammation et douleur des articulations (arthrite ou ostéoarthrite), inflammation du liquide synovial (existant dans certaines articulations) et douleurs, douleur au flanc, diminution de la masse musculaire ;

    · sang dans les urines, calculs rénaux, affection des voies urinaires, urines anormales ;

    · avortement ;

    · gonflement des seins, difficultés à obtenir une érection, descente d’organes (prolapsus), érection prolongée, troubles vaginaux, de la prostate ou des testicules, saignement vaginal, frottis vaginal anormal ;

    · kyste, sensation de gueule de bois, température corporelle inférieure à la normale (hypothermie), inflammation, destruction des tissus au site d'injection, problèmes au niveau des muqueuses,

    · troubles après une vaccination.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir hors de la portée et de la vue des enfants.

    Ne pas utiliser COPAXONE 20 mg/ml, solution injectable en seringue préremplie après la date de péremption mentionnée sur le conditionnement extérieur.

    La date d’expiration fait référence au dernier jour du mois.

    A conserver entre 2°C et 8°C (au réfrigérateur).

    A conserver dans le conditionnement primaire d’origine, à l’abri de la lumière.

    Ne pas congeler.

    Si nécessaire, le produit peut être conservé jusqu'à 1 mois maximum entre 15°C et 25°C. En cas de non-utilisation du produit conservé dans le conditionnement primaire d’origine pendant cette période, il doit être remis au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient COPAXONE 20 mg/ml, solution injectable en seringue préremplie  

    · La substance active est :

    Glatiramère base……………………………………………………….…………………………………18 mg

    Sous forme d’acétate de glatiramère*…………………………………………………………………20 mg

    Pour une seringue préremplie.

    * L’acétate de glatiramère est l’acétate d’un polypeptide synthétique composé de 4 acides aminés naturels : acide L-glutamique, L-alanine, L-tyrosine et L-lysine avec une fraction molaire moyenne de respectivement 0,129 – 0,153, 0,392 – 0,462, 0,086 – 0,100 et 0,300 – 0, 374. Le poids moléculaire moyen de l’acétate de glatiramère est compris entre 5000 et 9000 daltons.

    Les séquences en acides aminés sont non définies et aléatoires.

    · Les autres composants sont :

    Mannitol, eau pour préparations injectables.

    Qu’est-ce que COPAXONE 20 mg/ml, solution injectable en seringue préremplie et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme d’une solution injectable en seringue préremplie de 1 ml, boîte de 28.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    TEVA SANTE

    100-110, Esplanade du Général de Gaulle

    92931 PARIS LA DEFENSE Cedex

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    TEVA SANTE

    100-110, Esplanade du Général de Gaulle

    92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX

    Fabricant  

    TEVA PHARMACEUTICALS EUROPE B.V.

    SWENSWEG 5

    2031 GA HAARLEM

    PAYS-BAS

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    < {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-13722
    • Date avis : 22/06/2016
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par COPAXONE reste important dans l’indication de l’AMM.
    • Lien externe

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-9471
    • Date avis : 06/04/2011
    • Raison : Extension d'indication
    • Valeur : V
    • Description : COPAXONE n'apporte pas d'amélioration du service médical rendu (ASMR V) dans la prise en charge des patients ayant présenté un seul événement démyélinisant et qui sont considérés à haut risque de développer une sclérose en plaques cliniquement définie.
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-5615
    • Date avis : 02/06/2010
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : III
    • Description : Compte tenu de l'absence de démonstration d'une efficacité à long terme sur le handicap de la spécialité COPAXONE, l'amélioration du service médical rendu est de niveau III dans la prise en charge thérapeutique des patients ayant une sclérose en plaques.
    • Lien externe