COOLMETEC 20 mg/12
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé pelliculé
- Date de commercialisation : 08/02/2006
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Nom générique : OLMESARTAN MEDOXOMIL 20 mg + HYDROCHLOROTHIAZIDE 12,5 mg - COOLMETEC 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé
- Type de générique : Princeps
- Code générique : 1679
- Laboratoires : DAIICHI SANKYO FRANCE
Les compositions de COOLMETEC 20 mg/12
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | HYDROCHLOROTHIAZIDE | 2064 | 12,5 mg | SA |
Comprimé | OLMÉSARTAN MÉDOXOMIL | 29486 | 20 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) polyamide aluminium PVC-Aluminium de 30 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3722107
- Code CIP3 : 3400937221078
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 22/05/2006
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
plaquette(s) polyamide aluminium PVC-Aluminium de 90 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3722113
- Code CIP3 : 3400937221139
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 22/05/2006
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 09/07/2020
CoOLMETEC 20mg/12,5 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Olmésartan médoxomil...................................................................................................... 20,00 mg
Hydrochlorothiazide........................................................................................................... 12,50 mg
Pour un comprimé pelliculé
Excipient(s) à effet notoire : chaque comprimé pelliculé contient 110,70 mg de lactose monohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé pelliculé.
Comprimés pelliculé de 8,5 mm, jaunes-rougeâtres, ronds, marqués d’un « C22 » sur l’une des faces.
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement de l’hypertension artérielle essentielle.
CoOLMETEC est une association fixe indiquée chez des patients adultes dont la pression artérielle n’est pas suffisamment contrôlée par olmésartan médoxomil seul.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
Adultes
CoOLMETEC ne doit pas être utilisé en traitement de première intention mais doit être utilisé chez des patients dont la pression artérielle n’est pas suffisamment contrôlée par 20 mg d’olmésartan médoxomil seul. CoOLMETEC sera administré en une prise par jour, au cours ou en dehors des repas.
Le passage d’une monothérapie par 20 mg d’olmésartan médoxomil à cette association fixe peut être envisagé en fonction de la situation clinique, en tenant compte du fait que l’action antihypertensive de l’olmésartan médoxomil atteint son maximum après 8 semaines de traitement environ (voir rubrique 5.1). L’adaptation progressive des doses de chaque composant pris individuellement est recommandée :
CoOLMETEC 20 mg/12,5 mg peut être administré chez des patients dont la pression artérielle n’est pas suffisamment contrôlée par l’olmésartan médoxomil en monothérapie à la dose optimale de 20 mg.
CoOLMETEC 20 mg/25 mg peut être administré chez des patients dont la pression artérielle n’est pas suffisamment contrôlée par l’olmésartan médoxomil 20 mg/hydrochlorothiazide 12,5 mg.
Sujets âgés (65 ans et plus)
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les sujets âgés.
Insuffisance rénale
Chez les patients ayant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 30 et 60 ml/min), une surveillance périodique de la fonction rénale est recommandée (voir rubrique 4.4). CoOLMETEC est contre-indiqué chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) (voir rubrique 4.3).
Insuffisance hépatique
Chez les patients ayant une insuffisance hépatique légère à modérée, CoOLMETEC doit être utilisé avec prudence (voir rubriques 4.4 et 5.2). Chez les patients ayant une insuffisance hépatique modérée, la posologie initiale recommandée d’olmésartan médoxomil est de 10 mg par jour en une prise et la posologie maximale ne doit pas dépasser 20 mg en une prise par jour. Une surveillance étroite de la pression artérielle et de la fonction rénale est recommandée chez les patients insuffisants hépatiques traités par des diurétiques et/ou par d’autres antihypertenseurs. Il n’y a pas d’expérience de l’utilisation de l’olmésartan médoxomil chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère.
CoOLMETEC ne doit pas être utilisé chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère (voir rubriques 4.3 et 5.2), une cholestase ou une obstruction biliaire (voir rubrique 4.3).
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de CoOLMETEC chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible.
Mode d’administration
Le comprimé doit être avalé avec une quantité suffisante de liquide (par exemple un verre d’eau). Le comprimé ne doit pas être mâché et doit être pris au même moment chaque jour.
· Hypersensibilité à l’une des substances actives, à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ou à d’autres substances dérivées des sulfamides (l’hydrochlorothiazide étant une substance dérivée des sulfamides).
· Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min).
· Hypokaliémie réfractaire, hypercalcémie, hyponatrémie et hyperuricémie symptomatique.
· Insuffisance hépatique sévère, cholestase et obstruction des voies biliaires.
· 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.4 et 4.6).
· L’association de CoOLMETEC à des médicaments contenant de l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Une hypotension symptomatique, en particulier après la première prise, peut survenir chez les patients présentant une hypovolémie et/ou une déplétion sodée secondaire à un traitement diurétique intensif, un régime hyposodé, une diarrhée ou des vomissements. Ces anomalies devront être corrigées avant toute administration de CoOLMETEC.
Autres affections liées à la stimulation du système rénine-angiotensine-aldostérone
Chez les patients dont le tonus vasculaire et la fonction rénale dépendent de façon prédominante de l’activité du système rénine-angiotensine-aldostérone (par exemple les patients présentant une insuffisance cardiaque congestive sévère ou une atteinte rénale sous-jacente, y compris une sténose artérielle rénale), le traitement par des médicaments agissant sur ce système a été associé à des cas d’hypotension aiguë, d’hyperazotémie, d’oligurie ou, plus rarement, à des cas d’insuffisance rénale aiguë.
Hypertension rénovasculaire
Il existe un risque accru d’hypotension sévère et d’insuffisance rénale lorsque les patients présentant une sténose bilatérale de l’artère rénale ou une sténose de l’artère sur un rein fonctionnel unique sont traités par des médicaments qui agissent sur le système rénine-angiotensine-aldostérone.
Insuffisance rénale et transplantation rénale
CoOLMETEC ne doit pas être utilisé chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min), (voir rubrique 4.3). Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients ayant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 30 et 60 ml/min). Cependant, chez ces patients, CoOLMETEC doit être administré avec prudence et un contrôle périodique de la kaliémie, de la créatininémie et de l’uricémie est recommandé. Une hyperazotémie, associée à un traitement par un diurétique thiazidique, peut survenir chez les patients ayant une insuffisance rénale. Si une insuffisance rénale progressive s’installe, il est nécessaire de réévaluer avec attention le traitement et de considérer l’arrêt du diurétique. Aucune donnée n’est disponible concernant l’utilisation de CoOLMETEC chez les patients ayant eu une transplantation rénale récente.
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARAII) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie et d’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, ARAII ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1). Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARAII ne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathie diabétique.
Insuffisance hépatique
Il n’y a actuellement pas d’expérience de l’utilisation de l’olmésartan médoxomil chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère. De plus, des déséquilibres hydro-électrolytiques mineurs au cours d’un traitement par des dérivés thiazidiques, peuvent induire un coma hépatique chez les patients ayant une insuffisance hépatique ou une atteinte hépatique progressive. Aussi, une attention devra être portée aux patients ayant une insuffisance hépatique légère à modérée (voir rubrique 4.2). CoOLMETEC est contre-indiqué chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère, une cholestase et une obstruction des voies biliaires (voir rubriques 4.3 et 5.2).
Sténose des valves aortique et mitrale, cardiomyopathie hypertrophique obstructive
Comme avec les autres vasodilatateurs, les patients présentant un rétrécissement aortique ou mitral ou une cardiomyopathie hypertrophique obstructive devront faire l’objet d’une attention particulière.
Hyperaldostéronisme primaire
Les patients présentant un hyperaldostéronisme primaire ne répondent généralement pas aux traitements antihypertenseurs agissant par inhibition du système rénine-angiotensine. L’utilisation de CoOLMETEC est donc déconseillée chez ces patients.
Effets métaboliques ou endocriniens
Le traitement par des dérivés thiazidiques peut altérer la tolérance au glucose. Chez les patients diabétiques, une adaptation de la posologie de l’insuline ou des hypoglycémiants oraux peut être nécessaire (voir rubrique 4.5). Un traitement par dérivés thiazidiques peut révéler un diabète sucré latent.
Un traitement par diurétique thiazidique peut être associé à une augmentation des taux de cholestérol et de triglycérides.
Chez certains patients, le traitement par dérivé thiazidique peut entraîner une hyperuricémie ou une crise de goutte.
Déséquilibre hydro-électrolytique
Comme pour tout patient traité par diurétiques, un bilan électrolytique doit être effectué à intervalles réguliers.
Les dérivés thiazidiques, y compris l’hydrochlorothiazide, peuvent entraîner un déséquilibre hydro-électrolytique (notamment une hypokaliémie, une hyponatrémie et une alcalose hypochlorémique). Les signes d’alerte de ces déséquilibres hydro-électrolytiques sont une sécheresse buccale, une sensation de soif, une faiblesse, une léthargie, une somnolence, une nervosité, des douleurs ou crampes musculaires, une fatigue musculaire, une hypotension, une oligurie, une tachycardie et des troubles gastro-intestinaux tels que nausées ou vomissements (voir rubrique 4.8).
Le risque d’hypokaliémie est augmenté chez les patients présentant une cirrhose hépatique, une diurèse importante, chez les patients dont l’apport oral d’électrolytes est insuffisant et chez les patients traités de manière concomitante par des corticostéroïdes ou de l’ACTH (voir rubrique 4.5).
Inversement, l’activité antagoniste de l’olmésartan médoxomil sur les récepteurs de l’angiotensine II (AT1) peut entraîner une hyperkaliémie, en particulier en cas d’insuffisance rénale et/ou d’insuffisance cardiaque et de diabète sucré. Chez ces patients à risque, une surveillance appropriée de la kaliémie est recommandée. La prudence est de rigueur en cas d’association de CoOLMETEC à des diurétiques épargneurs de potassium, des suppléments potassiques ou à des substituts du sel contenant du potassium ainsi qu’à d’autres médicaments susceptibles d’augmenter les taux de potassium sérique (par exemple l’héparine) (voir rubrique 4.5).
Aucune donnée n’indique que l’olmésartan médoxomil puisse réduire ou prévenir une hyponatrémie induite par les diurétiques. L’hypochlorémie est en général légère et ne nécessite habituellement pas de traitement spécifique.
Les dérivés thiazidiques peuvent réduire l’excrétion urinaire du calcium et entraîner une élévation légère et transitoire de la calcémie en l’absence d’anomalie connue du métabolisme du calcium. L’apparition d’une hypercalcémie peut être le signe d’une hyperparathyroïdie sous-jacente. Le traitement par des dérivés thiazidiques devra être interrompu avant d’explorer la fonction parathyroïdienne.
Les dérivés thiazidiques peuvent augmenter l’excrétion urinaire du magnésium et entraîner une hypomagnésémie.
Une hyponatrémie par dilution peut survenir chez les patients présentant des œdèmes en période de chaleur.
Lithium
Comme avec les autres médicaments associant des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II et des dérivés thiazidiques, l’association du CoOLMETEC au lithium est déconseillée (voir rubrique 4.5).
Entéropathie
De très rares cas de diarrhées chroniques sévères avec perte de poids substantielle ont été rapportés chez les patients traités par olmésartan quelques mois à quelques années après le début du traitement, possiblement causées par une réaction localisée d’hypersensibilité retardée. Les biopsies intestinales des patients ont souvent montré une atrophie villositaire. Si un patient traité par olmésartan médoxomil développe ces symptômes, et en l’absence d’autres étiologies apparentes, le traitement par olmésartan doit être immédiatement arrêté et ne doit pas être repris. Si la diarrhée ne s’améliore pas durant la semaine suivant l’arrêt, le conseil d’un spécialiste (notamment un gastro-entérologue) doit être envisagé.
Épanchement choroïdien, myopie aiguë et glaucome secondaire à angle fermé
L’hydrochlorothiazide, un sulfonamide, peut induire une réaction idiosyncratique qui peut conduire à un épanchement choroïdien avec anomalie du champ visuel, à une myopie transitoire aiguë et à un glaucome aigu à angle fermé. Les symptômes comprennent l’apparition aigüe d’une diminution de l’acuité visuelle ou une douleur oculaire, et surviennent typiquement dans les quelques heures à semaines après l’initiation du traitement. En l’absence de traitement, le glaucome aigu à angle fermé peut entraîner une perte permanente de la vision. Le traitement initial consiste à interrompre l’hydrochlorothiazide aussi rapidement que possible. Des traitements médicaux ou chirurgicaux immédiats doivent être envisagés si la pression intraoculaire reste non contrôlée. Des antécédents d’allergie aux sulfamides ou à la pénicilline peuvent être des facteurs de risque dans le développement d’un glaucome aigu à angle fermé.
Cancer de la peau non mélanome
Un risque accru de cancer de la peau non mélanome (CPNM) [carcinome basocellulaire (CB) et carcinome épidermoïde (CE)] avec une augmentation de la dose cumulative d'exposition à l'hydrochlorothiazide (HCTZ) a été observé dans deux études épidémiologiques issues du registre danois des cancers. Les actions photosensibilisantes de l’HCTZ pourraient constituer un mécanisme possible du CPNM.
Les patients prenant de l’HCTZ doivent être informés du risque de CPNM et être invités à vérifier régulièrement leur peau pour détecter toute nouvelle lésion et à signaler rapidement toute lésion cutanée suspecte. Des mesures préventives possibles telles qu'une exposition limitée au soleil et aux rayons UV et, en cas d'exposition, une protection adéquate devraient être conseillées aux patients afin de minimiser le risque de cancer de la peau. Les lésions cutanées suspectes doivent être examinées rapidement, y compris éventuellement par un examen histologique des biopsies. L'utilisation d’HCTZ peut également devoir être reconsidérée chez les patients ayant déjà présenté un CPNM (voir aussi rubrique 4.8).
Différences ethniques
Comme avec tous les autres antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, la diminution de la pression artérielle sous olmésartan médoxomil peut être légèrement plus faible chez les sujets noirs, probablement en raison de la prévalence plus élevée d’un taux de rénine bas dans cette population.
Test antidopage
Cette spécialité contient de l’hydrochlorothiazide, principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Grossesse
Les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé chez les patientes qui envisagent une grossesse de modifier le traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).
Autres précautions
Dans les cas d’athérosclérose, chez les patients atteints d’une maladie cardiaque ischémique ou d’une maladie ischémique cérébrovasculaire, il y a toujours un risque qu’une diminution trop importante de la pression artérielle puisse entraîner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.
Des réactions d’hypersensibilité à l’hydrochlorothiazide peuvent survenir, plus particulièrement chez les patients présentant des antécédents d’allergie ou d’asthme bronchique, mais également chez les patients n’ayant pas ce type d’antécédents.
Une exacerbation ou une activation de lupus érythémateux disséminé a été rapportée lors de traitement par diurétiques thiazidiques.
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Interactions potentielles liées à la fois à l’olmésartan médoxomil et l’hydrochlorothiazide
Associations déconseillées
· Lithium
Des augmentations réversibles de la lithiémie pouvant atteindre des valeurs toxiques ont été rapportées en cas d’administration concomitante de lithium avec les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine et, rarement, avec les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II. En outre, la clairance rénale du lithium étant réduite par les dérivés thiazidiques, le risque de toxicité d’un traitement au lithium pourrait être majoré. Par conséquent, l’utilisation concomitante de CoOLMETEC et du lithium est déconseillée (voir rubrique 4.4). Si cette association s’avère nécessaire, une surveillance stricte de la lithiémie est recommandée.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
· Baclofène
Majoration possible de l’effet antihypertenseur.
· Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
Les AINS (c’est-à-dire l’acide acétylsalicylique (> 3 g/jour), les inhibiteurs de la COX-2 et les AINS non-sélectifs) peuvent diminuer l’effet antihypertenseur des diurétiques thiazidiques et des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II. Chez certains patients dont la fonction rénale est altérée (par exemple les patients déshydratés ou âgés avec une fonction rénale altérée), l’association d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II et d’inhibiteurs de la cyclo-oxygénase peut accentuer la détérioration de la fonction rénale, pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale aiguë, habituellement réversible. Aussi, l’association devra être administrée avec prudence, en particulier chez les personnes âgées. Les patients devront être correctement hydratés et une surveillance de la fonction rénale devra être envisagée après l’initiation de l’association thérapeutique, puis périodiquement.
Associations à prendre en compte
· Amifostine
Majoration possible de l’effet antihypertenseur.
· Autres agents antihypertenseurs
L’effet antihypertenseur de CoOLMETEC peut être majoré par l’utilisation concomitante d’autres antihypertenseurs.
· Alcool, barbituriques, narcotiques ou antidépresseurs
Majoration possible de l’hypotension orthostatique.
Interactions potentielles liées à l’olmésartan médoxomil
Associations déconseillées
· Inhibiteurs de l’enzyme de conversion, antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II et aliskiren
Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d’évènements indésirables tels que l’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisation d’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).
· Médicaments modifiant la kaliémie
Comme avec les autres médicaments modifiant le système rénine-angiotensine, l’administration concomitante de diurétiques épargneurs de potassium, de suppléments potassiques, de substituts du sel contenant du potassium ou d’autres médicaments susceptibles d’augmenter les taux de potassium sérique (par exemple l’héparine, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine) peut entraîner une élévation de la kaliémie (voir rubrique 4.4). En cas d’administration concomitante de ces médicaments avec CoOLMETEC, une surveillance de la kaliémie est recommandée.
· Colesevelam, agent chélateur des acides biliaires
L’administration concomitante de chlorhydrate de colesevelam, agent chélateur des acides biliaires, réduit l’exposition systémique et la concentration plasmatique maximale d’olmésartan et réduit la demi-vie d’élimination. L’administration d’olmésartan médoxomil au moins 4 heures avant l’administration de chlorhydrate de colesevelam diminue le risque d’interaction médicamenteuse. L’administration d’olmésartan médoxomil au moins 4 heures avant la dose de chlorhydrate de colesevelam doit être envisagée (voir rubrique 5.2).
Informations supplémentaires
Une légère diminution de la biodisponibilité de l’olmésartan a été observée après traitement par antiacides (hydroxyde d’aluminium et de magnésium).
L’olmésartan médoxomil n’a pas eu d’effet significatif sur les propriétés pharmacocinétiques ou pharmacodynamiques de la warfarine ou sur les propriétés pharmacocinétiques de la digoxine.
L’association d’olmésartan médoxomil et de pravastatine n’a pas eu d’incidence clinique significative sur la pharmacocinétique de chacune des substances chez les sujets sains.
In vitro, l’olmésartan n’a pas montré d’effets inhibiteurs cliniquement significatifs sur les enzymes du cytochrome P450 humain 1A1/2, 2A6, 2C8/9, 2C19, 2D6, 2E1 et 3A4, et n’a pas ou peu d’effet inducteur sur l’activité du cytochrome P450 chez le rat. Aucune interaction clinique significative entre l’olmésartan et les médicaments métabolisés par les enzymes du cytochrome P450, cités ci-dessus, n’est attendue.
Interactions potentielles liées à l’hydrochlorothiazide
Associations déconseillées
· Médicaments modifiant la kaliémie
La déplétion potassique due à l’hydrochlorothiazide (voir rubrique 4.4) peut être potentialisée par l’administration concomitante d’autres médicaments qui induisent une perte potassique et une hypokaliémie (par exemple les diurétiques hypokalémiants, les laxatifs, les corticostéroïdes, l’ACTH, l’amphotéricine, le carbénoxolone, la pénicilline G sodique ou les dérivés de l’acide salicylique). De telles associations sont donc déconseillées.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
· Sels de calcium
En réduisant l’élimination du calcium, les diurétiques thiazidiques peuvent augmenter la calcémie. Dans le cas où une supplémentation calcique doit être prescrite, il est nécessaire de surveiller le taux de calcium sérique et d’adapter la posologie du calcium en fonction des résultats.
· Cholestyramine et autres résines de type colestipol
L’absorption de l’hydrochlorothiazide est altérée en présence de résines échangeuses d’anions.
· Digitaliques
L’hypokaliémie ou l’hypomagnésémie induite par les dérivés thiazidiques favorise l’apparition d’arythmies cardiaques induites par les digitaliques.
· Médicaments affectés par les modifications de la kaliémie
Une surveillance régulière de la kaliémie et de l’ECG est recommandée en cas d’association de CoOLMETEC à des médicaments affectés par les déséquilibres de la kaliémie (par exemple digitaliques et anti-arythmiques) et les médicaments suivants (incluant certains antiarythmiques) pouvant induire des torsades de pointes (tachycardies ventriculaires), l’hypokaliémie étant un facteur prédisposant à la survenue de torsades de pointes (tachycardies ventriculaires) :
o antiarythmiques de classe Ia (par exemple quinidine, hydroquinidine, disopyramide),
o antiarythmiques de classe III (par exemple amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide),
o certains antipsychotiques (par exemple thioridazine, chlorpromazine, lévomépromazine, trifluopérazine, cyamémazine, sulpiride, sultopride, amisulpride, tiapride, pimozide, halopéridol, dropéridol),
o autres médicaments (par exemple bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, mizolastine, pentamidine, sparfloxacine, terfénadine, vincamine IV).
· Myorelaxants non-dépolarisants (par exemple tubocurarine)
L’effet des myorelaxants non-dépolarisants peut être potentialisé par l’hydrochlorothiazide.
· Agents anticholinergiques (par exemple atropine ou bipéridène)
Ces médicaments peuvent augmenter la biodisponibilité des diurétiques thiazidiques en diminuant la motilité gastrointestinale et le taux de vidange gastrique.
· Antidiabétiques (hypoglycémiants oraux et insuline)
Un traitement par un dérivé thiazidique peut modifier la tolérance au glucose. Un ajustement posologique du traitement antidiabétique peut être nécessaire (voir rubrique 4.4).
· Metformine
La metformine doit être utilisée avec précaution en raison du risque d’acidose lactique pouvant être induit par une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle liée à l’hydrochlorothiazide.
· Bêtabloquants et diazoxide
L’effet hyperglycémiant des bêtabloquants et du diazoxide peut être augmenté par les dérivés thiazidiques.
· Amines vasopressives (par exemple noradrénaline)
L’effet des amines vasopressives peut être diminué.
· Médicaments utilisés dans le traitement de la goutte (par exemple probénécide, sulfinpyrazone et allopurinol)
L’hydrochlorothiazide pouvant augmenter les taux sériques d’acide urique, une adaptation de la posologie des médicaments uricosuriques peut être nécessaire, en particulier une augmentation des doses de probénécide ou de sulfinpyrazone. L’administration d’un dérivé thiazidique peut accroître le risque de réactions d’hypersensibilité à l’allopurinol.
· Amantadine
Les dérivés thiazidiques peuvent augmenter le risque d’effets indésirables liés à l’amantadine.
· Agents cytotoxiques (par exemple cyclophosphamide ou méthotrexate)
Les dérivés thiazidiques peuvent réduire l’excrétion rénale des agents cytotoxiques et potentialiser leurs effets myélosuppressifs.
· Salicylés
L’hydrochlorothiazide peut augmenter l’effet toxique des salicylés sur le système nerveux central lorsque ceux-ci sont utilisés à fortes doses.
· Méthyldopa
Des cas isolés d’anémie hémolytique ont été rapportés lors d’un traitement associant hydrochlorothiazide et méthyldopa.
· Ciclosporine
Un traitement associant la ciclosporine peut augmenter le risque d’hyperuricémie et de complications de type goutte.
· Tétracyclines
Un traitement associant tétracyclines et dérivés thiazidiques augmente le risque d’hyperuricémie induite par les tétracyclines. Il est peu probable que cette interaction s’applique également à la doxycycline.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
(voir rubrique 4.3)
En raison des effets sur la grossesse des composants de cette association pris individuellement, l’utilisation de CoOLMETEC est déconseillée au 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4). L’utilisation de CoOLMETEC est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Olmésartan médoxomil
L’utilisation des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II est déconseillée au 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4). L’utilisation des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. Il n’existe pas d’études épidémiologiques contrôlées disponibles concernant l’utilisation des ARAII au 1er trimestre de la grossesse, cependant un risque similaire à celui des IEC pourrait exister pour cette classe. A moins que le traitement par ARAII ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé chez les patientes qui envisagent une grossesse de modifier le traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par ARAII doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté.
L’exposition aux ARAII au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d’ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3).
En cas d’exposition à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé de faire une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par ARAII doivent être surveillés sur le plan tensionnel en raison du risque d’hypotension (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Hydrochlorothiazide
Les données concernant l’utilisation de l’hydrochlorothiazide pendant la grossesse, et particulièrement pendant le 1er trimestre, sont limitées. Les études animales sont insuffisantes.
L’hydrochlorothiazide traverse la barrière placentaire. Compte tenu du mécanisme d’action pharmacologique de l’hydrochlorothiazide, son utilisation au cours des 2ème et 3ème trimestres de grossesse peut diminuer la perfusion fœto-placentaire et entraîner des effets fœtaux et néonataux tels qu’un ictère, un déséquilibre électrolytique et une thrombopénie.
L’hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour traiter l’œdème gestationnel, l’hypertension gestationnelle ou la prééclampsie en raison du risque de diminution de la volémie et de l’hypoperfusion placentaire, sans effet bénéfique sur l’évolution de la maladie.
L’hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour traiter l’hypertension artérielle essentielle chez les femmes enceintes sauf dans les rares cas où aucun autre traitement n’est possible.
Olmésartan médoxomil
En raison de l’absence d’information disponible sur l’utilisation de CoOLMETEC au cours de l’allaitement, CoOLMETEC est déconseillé. Il est préférable d’utiliser d’autres traitements ayant un profil de sécurité bien établi pendant l’allaitement, particulièrement chez le nouveau-né ou le prématuré.
Hydrochlorothiazide
L’hydrochlorothiazide est excrété dans le lait maternel en faible quantité. Les dérivés thiazidiques à fortes doses entraînant une diurèse intense, ils peuvent inhiber la lactation. L’utilisation de CoOLMETEC au cours de l’allaitement est déconseillée. Si CoOLMETEC est utilisé au cours de l’allaitement, les doses doivent être aussi faibles que possible.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés lors du traitement par CoOLMETEC sont des maux de tête (2,9%), des sensations vertigineuses (1,9%) et de la fatigue (1,0%).
L’hydrochlorothiazide peut induire ou exacerber une hypovolémie à l’origine de troubles électrolytiques (voir rubrique 4.4).
Au cours d’essais cliniques incluant 1155 patients traités par l’association olmésartan médoxomil/hydrochlorothiazide aux dosages de 20 mg/12,5 mg ou 20 mg/25 mg et 466 patients sous placebo pendant une durée allant jusqu’à 21 mois, la fréquence totale des effets indésirables retrouvés pour cette association était comparable à celle du placebo. Les arrêts de traitement pour effet indésirable sous traitement olmésartan médoxomil/hydrochlorothiazide 20 mg/12,5 mg et 20 mg/25 mg (2%) étaient comparables à ceux sous placebo (3%). Par rapport au placebo, la fréquence des effets indésirables sous traitement corrélée à l’âge (< 65 ans vs ³ 65 ans), au sexe ou à la race, n’est pas apparue, bien que la fréquence de sensations vertigineuses ait été quelque peu augmentée chez les patients âgés de 75 ans ou plus.
De plus, la tolérance de CoOLMETEC en tant qu’association à forte dose a été évaluée dans des essais cliniques chez 3709 patients recevant de l’olmésartan médoxomil en association avec l’hydrochlorothiazide aux dosages de 40 mg/12,5 mg et 40 mg/25 mg.
Les effets indésirables observés sous CoOLMETEC dans les essais cliniques, les études de tolérance après l’autorisation de mise sur le marché et les notifications spontanées sont résumées dans le tableau ci-dessous, de même que les effets indésirables rapportés avec l’un des composants, l’olmésartan médoxomil et l’hydrochlorothiazide, compte tenu des profils de sécurité connus de ces substances.
Les définitions suivantes ont été utilisées dans le but de classer par ordre de fréquence les effets indésirables : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥1/100 à <1/10), peu fréquent (≥1/1000 à <1/100), rare (≥1/10000 à <1/1000), très rare (<1/10000), fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles).
Classes de systèmes d’organes MedDRA
Effets indésirables
Fréquence
Association olmésartan médoxomil/ Hydrochlorothiazide
Olmésartan médoxomil
Hydrochlorothiazide
Infections et infestations
Sialadénite
Rare
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris kystes et polypes)
Cancer de la peau non mélanome (carcinome basocellulaire et carcinome épidermoïde)
Fréquence indéterminée
Affections hématologiques et du système lymphatique
Anémie aplasique
Rare
Aplasie médullaire
Rare
Anémie hémolytique
Rare
Leucopénie
Rare
Neutropénie/agranulocytose
Rare
Thrombocytopénie
Peu fréquent
Rare
Affection du système immunitaire
Réactions anaphylactiques
Peu fréquent
Peu fréquent
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Anorexie
Peu fréquent
Glycosurie
Fréquent
Hypercalcémie
Fréquent
Hypercholesterolémie
Peu fréquent
Très fréquent
Hyperglycémie
Fréquent
Hyperkaliémie
Rare
Hypertriglycéridémie
Peu fréquent
Fréquent
Très fréquent
Hyperuricémie
Peu fréquent
Fréquent
Très fréquent
Hypochlorémie
Fréquent
Alcalose hypochlorémique
Très rare
Hypokaliémie
Fréquent
Hypomagnésémie
Fréquent
Hyponatrémie
Fréquent
Hyperamylasémie
Fréquent
Affections psychiatriques
Apathie
Rare
Dépression
Rare
Agitation
Rare
Troubles du sommeil
Rare
Affections du système nerveux
Etat confusionnel
Fréquent
Convulsions
Rare
Troubles de la conscience (tel que perte de conscience)
Rare
Sensations vertigineuses / étourdissement
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Maux de tête
Fréquent
Fréquent
Rare
Perte de l’appétit
Peu fréquent
Paresthésies
Rare
Sensations vertigineuses posturales
Peu fréquent
Somnolence
Peu fréquent
Syncope
Peu fréquent
Affections oculaires
Diminution des sécrétions lacrymales
Rare
Altération transitoire de la vision
Rare
Aggravation d’une myopie préexistante
Peu fréquent
Myopie aigüe, glaucome aigu à angle fermé
Fréquence indéterminée
Épanchement choroïdien
Fréquence indéterminée
Xanthopsie
Rare
Affections de l’oreille et du labyrinthe
Vertiges
Peu fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections cardiaques
Angine de poitrine
Peu fréquent
Arythmies cardiaques
Rare
Palpitations
Peu fréquent
Affections vasculaires
Embolies
Rare
Hypotension
Peu fréquent
Rare
Angéite nécrosante (vascularite, vascularite cutanée)
Rare
Hypotension orthostatique
Peu fréquent
Peu fréquent
Thrombose
Rare
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Bronchite
Fréquent
Toux
Peu fréquent
Fréquent
Dyspnée
Rare
Pneumonie interstitielle
Rare
Pharyngite
Fréquent
Œdème pulmonaire
Rare
Détresse respiratoire
Peu fréquent
Rhinite
Fréquent
Affections gastro-intestinales
Douleurs abdominales
Peu fréquent
Fréquent
Fréquent
Constipation
Fréquent
Diarrhées
Peu fréquent
Fréquent
Fréquent
Dyspepsie
Peu fréquent
Fréquent
Irritation gastrique
Fréquent
Gastro-entérite
Fréquent
Météorisme
Fréquent
Nausées
Peu fréquent
Fréquent
Fréquent
Pancréatite
Rare
Iléus paralytique
Très rare
Vomissements
Peu fréquent
Peu fréquent
Fréquent
Entéropathie
(voir rubrique 4.4)
Très rare
Affections hépatobiliaires
Cholécystite aiguë
Rare
Jaunisse (ictère cholestatique intrahépatique)
Rare
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Dermatites allergiques
Peu fréquent
Réactions anaphylactiques cutanées
Rare
Œdème angioneurotique
Rare
Rare
Réactions de type lupus érythémateux
Rare
Eczéma
Peu fréquent
Erythème
Peu fréquent
Exanthème
Peu fréquent
Réactions de photosensibilité
Peu fréquent
Prurit
Peu fréquent
Peu fréquent
Purpura
Peu fréquent
Rash
Peu fréquent
Peu fréquent
Peu fréquent
Réactivation d’un lupus érythémateux cutané
Rare
Nécrose toxique épidermique
Rare
Urticaire
Rare
Peu fréquent
Peu fréquent
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Arthralgie
Peu fréquent
Arthrite
Fréquent
Douleurs dorsales
Peu fréquent
Fréquent
Spasmes musculaires
Peu fréquent
Rare
Faiblesse musculaire
Rare
Myalgies
Peu fréquent
Peu fréquent
Douleurs au niveau des extrémités
Peu fréquent
Parésies
Rare
Douleur osseuse
Fréquent
Affections du rein et des voies urinaires
Insuffisance rénale aiguë
Rare
Rare
Hématurie
Peu fréquent
Fréquent
Néphrite interstitielle
Rare
Insuffisance rénale
Rare
Anomalies de la fonction rénale
Rare
Infection des voies urinaires
Fréquent
Affections des organes de reproduction et du sein
Dysfonctionnement érectile
Peu fréquent
Peu fréquent
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Asthénie
Fréquent
Peu fréquent
Douleurs thoraciques
Fréquent
Fréquent
Œdème de la face
Peu fréquent
Fatigue
Fréquent
Fréquent
Fièvre
Rare
Syndrome grippal
Fréquent
Léthargie
Rare
Malaise
Rare
Peu fréquent
Douleurs
Fréquent
Œdème périphérique
Fréquent
Fréquent
Faiblesse
Peu fréquent
Investigations
Augmentation de l’ALAT
Peu fréquent
Augmentation de l’ASAT
Peu fréquent
Hypercalcémie
Peu fréquent
Hypercréatininémie
Peu fréquent
Rare
Fréquent
Augmentation de la créatine phosphokinase sanguine
Fréquent
Hyperglycémie
Peu fréquent
Diminution de l’hématocrite
Rare
Diminution du taux d’hémoglobine
Rare
Hyperlipidémie
Peu fréquent
Hypokaliémie
Peu fréquent
Hyperkaliémie
Peu fréquent
Augmentation du taux d’urée sanguin
Peu fréquent
Fréquent
Fréquent
Augmentation du taux d’azote sanguin
Rare
Augmentation du taux d’acide urique sanguin
Rare
Augmentation des gamma-GT
Peu fréquent
Augmentation des enzymes hépatiques
Fréquent
Des cas isolés de rhabdomyolyse ont été rapportés avec des associations comportant des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II.
Cancer de la peau non mélanome: D'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l’HCTZ et le CPNM a été observée (voir aussi rubriques 4.4 et 5.1).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Aucune information spécifique n’est disponible sur les effets ou le traitement d’un surdosage avec CoOLMETEC. Le patient sera étroitement surveillé et un traitement symptomatique sera administré. La prise en charge dépend du temps écoulé depuis l’ingestion et de la sévérité des symptômes. Les mesures suivantes sont suggérées : induction de vomissements et/ou lavage gastrique. Le charbon activé peut être utile dans le traitement du surdosage. Les électrolytes et la créatinine sériques doivent être fréquemment contrôlés. En cas d’hypotension, le patient doit être placé en position couchée, et un remplissage hydroélectrolytique doit être réalisé rapidement.
Les manifestations cliniques les plus probables liées au surdosage en olmésartan sont une hypotension et une tachycardie. Une bradycardie peut aussi survenir. Un surdosage en hydrochlorothiazide associe une perte en électrolytes (hypokaliémie et hypochlorémie) et une déshydratation par diurèse excessive. Les signes et symptômes les plus fréquents de ce surdosage sont les nausées et la somnolence. L’hypokaliémie peut être à l’origine de spasmes musculaires et/ou aggraver les arythmies cardiaques lors d’une administration concomitante de digitaliques et d’antiarythmiques.
Aucune donnée n’est disponible quant à l’élimination de l’olmésartan ou de l’hydrochlorothiazide par dialyse.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antagonistes de l’angiotensine II et diurétiques, code ATC : C09DA08.
Mécanisme d’action / effets pharmacodynamiques
CoOLMETEC associe un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II, l’olmésartan médoxomil, à un diurétique thiazidique, l’hydrochlorothiazide. L’association de ces substances actives a un effet antihypertenseur synergique, diminuant la pression artérielle de manière plus importante que chacun des composants administré seul.
L’administration d’une dose quotidienne de CoOLMETEC entraîne une diminution progressive et efficace de la pression artérielle sur 24 heures.
L’olmésartan médoxomil est un antagoniste sélectif puissant des récepteurs de l’angiotensine II (type AT1) actif par voie orale. L’angiotensine II est la principale hormone vasoactive du système rénine-angiotensine-aldostérone. Elle joue un rôle important dans la physiopathologie de l’hypertension. Les effets de l’angiotensine II sont la vasoconstriction, la stimulation de la synthèse et de la libération de l’aldostérone, la stimulation cardiaque et la réabsorption rénale du sodium. L’olmésartan bloque les effets vasoconstricteurs de l’angiotensine II et ceux liés à la sécrétion de l’aldostérone en bloquant sa fixation sur les récepteurs AT1 présents au niveau des tissus tels que les muscles lisses vasculaires et les glandes surrénales. L’effet de l’olmésartan est indépendant de l’origine ou de la voie de synthèse de l’angiotensine II. L’antagonisme sélectif des récepteurs de l’angiotensine II (AT1) par l’olmésartan entraîne une augmentation des taux plasmatiques de rénine et des concentrations d’angiotensine I et II, ainsi qu’une diminution des concentrations plasmatiques de l’aldostérone.
Chez les patients hypertendus, l’olmésartan médoxomil provoque une diminution dose-dépendante et durable de la pression artérielle. Aucune hypotension liée à la première dose, aucun cas de tachyphylaxie lors de l’administration prolongée, ni aucun effet rebond lors de l’arrêt brutal du traitement n’ont été observés.
L’administration d’une dose quotidienne d’olmésartan médoxomil entraîne une diminution progressive et efficace de la pression artérielle sur 24 heures. A dose journalière totale équivalente, l’administration en 1 ou 2 prises entraîne la même diminution de la pression artérielle.
Lors d’un traitement continu, la diminution maximale de la pression artérielle est obtenue 8 semaines après le début du traitement, bien qu’une baisse significative de la pression artérielle soit déjà observée après 2 semaines de traitement.
L’effet de l’olmésartan médoxomil sur la mortalité et la morbidité n’est pas encore connu.
L’étude ROADMAP (Randomised Olmesartan and Diabetes Microalbuminuria Prevention study, Etude d’évaluation de l’olmésartan médoxomil dans la prévention de la microalbuminurie chez les patients diabétiques de type II) réalisée sur 4447 patients diabétiques de type 2, normoalbuminuriques et ayant au moins un facteur de risque cardiovasculaire additionnel, a évalué si un traitement par olmésartan médoxomil pouvait retarder l’apparition d’une microalbuminurie. Pendant une période de suivi médiane de 3,2 ans, les patients ont reçu de l’olmésartan médoxomil ou un placebo en complément d’autres antihypertenseurs, à l’exception des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine II et des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II.
Pour le critère d’évaluation principal, l’étude a démontré une réduction significative du délai d’apparition d’une microalbuminurie, en faveur de l’olmésartan médoxomil. Après ajustement sur le niveau de pression artérielle, cette réduction du risque n’était plus statistiquement significative. 8,2% (178 sur 2160) des patients du groupe traité par l’olmésartan médoxomil et 9,8% (210 sur 2139) des patients du groupe placebo ont développé une microalbuminurie.
Pour les critères secondaires, des évènements cardiovasculaires sont survenus chez 96 patients (4,3%) sous olmésartan médoxomil et chez 94 patients (4,2%) sous placebo. L’incidence de la mortalité cardiovasculaire était supérieure avec l’olmésartan médoxomil par rapport au placebo (15 patients (0,7%) versus 3 patients (0,1%)), malgré des taux similaires d’accidents vasculaires cérébraux non-fatals (14 patients (0,6%) versus 8 patients (0,4%)), d’infarctus du myocarde non-fatals (17 patients (0,8%) versus 26 patients (1,2%)) et de mortalité non-cardiovasculaire (11 patients (0,5%) versus 12 patients (0,5%)). La mortalité globale sous olmésartan médoxomil était augmentée en nombre de cas (26 patients (1,2%) versus 15 patients (0,7%)), du fait principalement d’un nombre plus élevé d’évènements cardiovasculaires fatals.
L’étude ORIENT (Olmesartan Reducing Incidence of End-stage Renal disease in Diabetic Nephropathy Trial, Etude d’évaluation de l’olmésartan médoxomil en prévention secondaire chez les patients diabétiques atteints de néphropathie) a évalué les effets de l’olmésartan médoxomil sur les évènements rénaux et cardiovasculaires chez 577 patients, randomisés, japonais et chinois, atteints de diabète de type 2 avec une néphropathie avérée. Pendant une période de suivi médiane de 3,1 ans, les patients ont reçu de l’olmésartan médoxomil ou un placebo en complément d’autres antihypertenseurs, y compris des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine II.
Le critère d’évaluation principal composite (délai d’apparition du premier évènement de doublement de la créatininémie, d’insuffisance rénale terminale et de décès toutes causes confondues) est survenu chez 116 patients du groupe olmésartan médoxomil (41,1%) et chez 129 patients du groupe placebo (45,4%) (HR 0,97 (IC à 95% [0,75 à 1,24]) ; p=0,791). Le critère cardiovasculaire secondaire composite est survenu chez 40 patients traités par olmésartan médoxomil (14,2%) et 53 patients traités par placebo (18,7%). Ce critère cardiovasculaire composite incluait les décès cardiovasculaires chez 10 (3,5%) patients recevant de l’olmésartan médoxomil versus 3 (1,1%) patients recevant le placebo, la mortalité globale chez 19 (6,7%) patients versus 20 (7,0%), les accidents vasculaires cérébraux non-fatals chez 8 (2,8%) patients versus 11 (3,9%) et les infarctus du myocarde non-fatals chez 3 (1,1%) patients versus 7 (2,5%), respectivement.
L’hydrochlorothiazide est un diurétique thiazidique. Le mécanisme d’action de l’effet antihypertenseur des diurétiques thiazidiques n’est pas complètement connu. Les dérivés thiazidiques modifient les mécanismes de réabsorption tubulaire rénale des électrolytes, avec une action directe sur l’excrétion du sodium et des chlorures dans des proportions équivalentes.
L’action diurétique de l’hydrochlorothiazide réduit le volume plasmatique, augmente l’activité de la rénine plasmatique et la sécrétion d’aldostérone, ce qui a pour conséquences d’augmenter la perte urinaire de potassium et de bicarbonates et d’abaisser la kaliémie. Le système rénine-aldostérone est régulé par l’angiotensine II et ainsi l’association à un ARAII tend à s’opposer à la perte en potassium liée aux diurétiques thiazidiques. La diurèse apparaît 2 heures après le début du traitement par l’hydrochlorothiazide et le pic est observé environ 4 heures après la prise, l’effet persistant pendant environ 6-12 heures.
Des études épidémiologiques ont montré que des traitements au long cours avec l’hydrochlorothiazide seul réduisent le risque de mortalité et de morbidité cardiovasculaires.
Efficacité et sécurité clinique
L’association d’olmésartan médoxomil et d’hydrochlorothiazide a un effet additif sur la réduction de la pression artérielle, cette réduction augmentant en général avec les doses de chacun des composants. Au cours d’études poolées contrôlées versus placebo, l’administration de l’association olmésartan médoxomil/hydrochlorothiazide aux doses de 20 mg/12,5 mg et 20 mg/25 mg a entraîné, à la vallée, des réductions moyennes des pressions artérielles systolique/diastolique ajustées au placebo de 12/7 mmHg et 16/9 mmHg respectivement. L’âge ou le sexe ne modifient pas de manière cliniquement significative la réponse au traitement.
L’adjonction de 12,5 mg ou 25 mg d’hydrochlorothiazide chez des patients insuffisamment contrôlés par 20 mg d’olmésartan médoxomil a apporté, respectivement, une réduction supplémentaire de la PAS/PAD en ambulatoire sur 24 heures, de 7/5 mmHg et 12/7 mmHg, comparativement à la monothérapie par olmésartan médoxomil. A la vallée, le gain moyen de baisse de la PAS/PAD par comparaison à la monothérapie était de 11/10 mmHg et 16/11 mmHg, respectivement.
L’efficacité de l’association olmésartan médoxomil/hydrochlorothiazide est maintenue au long cours (un an). L’arrêt d’un traitement par l’olmésartan médoxomil, associé ou non à l’hydrochlorothiazide, n’a pas provoqué d’effet rebond.
Les effets d’une association de doses fixes d’olmésartan médoxomil/hydrochlorothiazide sur la mortalité et la morbidité cardiovasculaires ne sont pas encore connus.
Autres informations
L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARAII) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes)).
L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.
En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension.
Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARAII, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.
Les IEC et les ARAII ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.
L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARAII chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’évènements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même les évènements indésirables et certains évènements indésirables graves tels que l’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.
Cancer de la peau non mélanome :
D’après les données disponibles provenant d’études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l’HCTZ et le CPNM a été observée. Une étude comprenait une population composée de 71 533 cas de CB et de 8 629 cas de CE appariés à 1 430 833 et 172 462 témoins de la population, respectivement. Une utilisation élevée d’HCTZ (dose cumulative ≥50 000 mg) a été associée à un odds ratio (OR) ajusté de 1,29 (intervalle de confiance de 95% : 1,23-1,35) pour le CB et de 3,98 (intervalle de confiance de 95% :3,68-4,31) pour le CE. Une relation claire entre la relation dose-réponse cumulative a été observée pour le CB et le CE. Une autre étude a montré une association possible entre le cancer des lèvres (CE) et l’exposition à l’HCTZ : 633 cas de cancer des lèvres ont été appariés à 63 067 témoins de la population, à l’aide d’une stratégie d’échantillonnage axée sur les risques. Une relation dose-réponse cumulative a été démontrée avec un OR ajusté de 2,1 (intervalle de confiance 95% : 1,7-2,6) allant jusqu’à un OR de 3,9 (3,0-4,9) pour une utilisation élevée (~25 000 mg) et un OR de 7,7 (5,7-10,5) pour la dose cumulative la plus élevée (~100 000 mg) (voir aussi rubrique 4.4).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption et distribution
Olmésartan médoxomil :
L’olmésartan médoxomil est une prodrogue. Au cours de l’absorption par le tractus gastro-intestinal, l’olmésartan médoxomil est rapidement transformé par les estérases de la muqueuse intestinale et de la veine porte en métabolite pharmacologiquement actif, l’olmésartan. Aucune trace d’olmésartan médoxomil sous forme inchangée ou de son résidu médoxomil latéral n’a été décelée dans le plasma ou les selles. La biodisponibilité moyenne absolue d’un comprimé d’olmésartan est de 25,6%.
La concentration plasmatique maximale moyenne (Cmax) d’olmésartan est atteinte dans les 2 heures suivant la prise d’olmésartan médoxomil par voie orale. Après administration orale d’une dose unique, la concentration plasmatique d’olmésartan augmente de manière quasi linéaire en fonction de la dose jusqu’à 80 mg.
L’alimentation modifiant peu la biodisponibilité de l’olmésartan, celui-ci peut être administré aussi bien au cours qu’en dehors des repas.
Le sexe du patient ne modifie pas de manière cliniquement significative la pharmacocinétique de l’olmésartan.
L’olmésartan se fixe fortement aux protéines plasmatiques (99,7%). Cependant, la significativité clinique des interactions compétitives entre l’olmésartan et les autres médicaments à forte liaison aux protéines plasmatiques administrés simultanément est faible, comme le confirme l’absence d’interaction cliniquement significative entre l’olmésartan médoxomil et la warfarine. La fixation de l’olmésartan aux cellules sanguines est négligeable. Après administration par voie intraveineuse, le volume de distribution moyen est faible (16-29 l).
Hydrochlorothiazide :
Après une administration orale de l’association d’olmésartan médoxomil et d’hydrochlorothiazide, le pic de concentration de l’hydrochlorothiazide est observé en moyenne 1,5 à 2 heures après la prise. L’hydrochlorothiazide est lié aux protéines plasmatiques (68%) et le volume apparent de distribution est de 0,83-1,14 l/kg.
Biotransformation et élimination
Olmésartan médoxomil :
La clairance plasmatique totale de 1,3 l/h (Cv 19%) est relativement lente par rapport au flux sanguin hépatique (90 l/h). Après administration orale unique d’olmésartan médoxomil radiomarqué 14C, 10 à 16% de la radioactivité sont excrétés dans les urines (en majorité dans les 24 heures suivant l’administration), le reste étant excrété dans les selles. Sur la base d’une disponibilité systémique de 25,6%, il peut être calculé que l’olmésartan absorbé est éliminé à la fois par voie rénale (40%) et par voie hépato-biliaire (60%). La totalité de la radioactivité mesurée peut être attribuée à l’olmésartan. Aucun autre métabolite n’a été détecté. Le cycle entéro-hépatique de l’olmésartan est minime. La majeure partie de l’olmésartan étant éliminée par les voies biliaires, son utilisation chez les patients présentant une obstruction des voies biliaires est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
Après administration orale répétée, la demi-vie terminale d’élimination de l’olmésartan est de 10 à 15 heures. L’état d’équilibre est atteint dès les premières doses et aucune accumulation n’a été observée après 14 jours de prises répétées. La clairance rénale est d’environ 0,5-0,7 l/h et est indépendante de la dose.
Hydrochlorothiazide :
L’hydrochlorothiazide n’est pas métabolisé chez l’homme. Il est presque entièrement excrété dans les urines sous forme inchangée. Environ 60% de la dose orale est éliminée sous forme inchangée dans les 48 heures. La clairance rénale est d’environ 250-300 ml/min. La demi-vie terminale d’élimination est de 10-15 heures.
CoOLMETEC
La biodisponibilité systémique de l’hydrochlorothiazide est réduite d’environ 20% en cas d’association à l’olmésartan médoxomil, mais cette faible diminution n’a pas de conséquence clinique significative. Les paramètres pharmacocinétiques de l’olmésartan médoxomil ne sont pas modifiés par l’association à l’hydrochlorothiazide.
Pharmacocinétique dans des populations particulières
Sujets âgés (65 ans et plus) :
Chez les patients hypertendus, à l’état d’équilibre, l’aire sous la courbe (AUC) de l’olmésartan est augmentée de 35% chez les sujets âgés (65 à 75 ans) et de 44% chez les sujets très âgés (≥ 75 ans) par rapport aux sujets plus jeunes (voir rubrique 4.2).
Des données limitées suggèrent que la clairance systémique de l’hydrochlorothiazide est réduite aussi bien chez les sujets âgés sains que chez les sujets âgés hypertendus par rapport aux volontaires sains jeunes.
Insuffisance rénale :
Chez les patients insuffisants rénaux, l’AUC de l’olmésartan à l’état d’équilibre est augmentée respectivement de 62%, 82% et 179% chez les patients atteints d’insuffisance rénale légère, modérée et sévère, par rapport aux volontaires sains (voir rubriques 4.2 et 4.4).
La demi-vie de l’hydrochlorothiazide est augmentée chez les patients insuffisants rénaux.
Insuffisance hépatique :
Après administration orale unique, les valeurs de l’AUC de l’olmésartan sont augmentées respectivement de 6% et 65% chez les patients ayant une insuffisance hépatique légère et ceux ayant une insuffisance hépatique modérée par rapport aux volontaires sains. Deux heures après l’administration, la fraction libre d’olmésartan est respectivement de 0,26%, 0,34% et 0,41% chez les volontaires sains, les patients ayant une insuffisance hépatique légère et ceux ayant une insuffisance hépatique modérée. Après administration répétée chez les patients ayant une insuffisance hépatique modérée, l’AUC moyenne de l’olmésartan est encore augmentée de 65% par rapport aux volontaires sains. Les valeurs moyennes de Cmax de l’olmésartan sont similaires chez les insuffisants hépatiques et chez les volontaires sains.
L’olmésartan médoxomil n’a pas été évalué chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère (voir rubriques 4.2 et 4.4).
L’insuffisance hépatique n’a pas d’influence significative sur les paramètres pharmacocinétiques de l’hydrochlorothiazide.
Interactions médicamenteuses
Colesevelam, agent chélateur des acides biliaires
L’administration concomitante de 40 mg d’olmésartan médoxomil et de 3750 mg de chlorhydrate de colesevelam chez des sujets sains a entraîné une diminution de 28 % de la Cmax et une diminution de 39% de l’AUC de l’olmésartan. Des réductions moindres, de 4 % et 15 % de la Cmax et de l’AUC respectivement, ont été observées lorsque l’olmésartan médoxomil était administré 4 heures avant le chlorhydrate de colesevelam. La demi-vie d’élimination de l’olmésartan était réduite de 50 – 52 %, indépendamment du fait que son administration ait été concomitante ou antérieure de 4 heures à l’administration de chlorhydrate de colesevelam (voir rubrique 4.5).
5.3. Données de sécurité préclinique
Comme pour chaque substance prise individuellement et les autres produits de cette classe, la toxicité de l’association s’exerce principalement sur le rein. L’association olmésartan médoxomil/hydrochlorothiazide induit des modifications de la fonction rénale (augmentation de l’urémie et de la créatininémie). De fortes doses sont à l’origine de dégénérescence et de régénération tubulaires rénales chez le rat et le chien. Ceci est probablement en relation avec des modifications des paramètres hémodynamiques rénaux (diminution de la perfusion rénale liée à l’hypotension rénale avec hypoxie et dégénérescence cellulaire tubulaires). De plus, cette association provoque une diminution des cellules de la lignée rouge sanguine (érythrocytes, hémoglobine et hématocrite) et une diminution du poids du cœur chez le rat.
Ces effets ont également été décrits avec les autres antagonistes des récepteurs AT1 et avec les inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Ceci résulterait de l’action pharmacologique de fortes doses d’olmésartan médoxomil et semble ne pas être applicable à l’homme aux doses thérapeutiques recommandées.
Les études de génotoxicité de l’olmésartan médoxomil et de l’hydrochlorothiazide, utilisés seuls ou en association, n’ont pas montré d’activité génotoxique cliniquement significative.
Le potentiel carcinogène de l’association olmésartan médoxomil/hydrochlorothiazide n’a pas été étudié, étant donné qu’il n’a pas été mis en évidence d’effet carcinogène de chacun des composants dans les conditions normales d’utilisation.
Il n’a pas été mis en évidence de tératogénicité chez la souris et le rat traités par l’association olmésartan médoxomil/hydrochlorothiazide. Comme avec les autres ARAII, une toxicité fœtale a été observée chez le rat après traitement par l’association olmésartan médoxomil/hydrochlorothiazide pendant la grossesse. Ceci a été objectivé par une diminution significative du poids des fœtus (voir rubriques 4.3 et 4.6).
Pelliculage : talc, hypromellose, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172).
Sans objet.
5 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
14, 28, 30, 56, 84, 90, 98 et 10 x 28 comprimés pelliculés sous plaquettes (Polyamide laminé/Aluminium/PVC/Aluminium).
10, 50 et 500 comprimés pelliculés sous plaquettes individuelles (Polyamide laminé/Aluminium/PVC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
1 RUE EUGENE ET ARMAND PEUGEOT
92500 RUEIL MALMAISON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 372 210 7 8 : 30 comprimés sous plaquettes (Polyamide laminé/Aluminium/PVC/Aluminium)
· 34009 372 211 3 9 : 90 comprimés sous plaquettes (Polyamide laminé/Aluminium/PVC/Aluminium)
· 34009 567 668 2 6 : 50 comprimés sous plaquettes (Polyamide laminé/Aluminium/PVC/Aluminium)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
{JJ mois AAAA}
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 09/07/2020
CoOLMETEC 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé
Olmésartan médoxomil/hydrochlorothiazide
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que CoOLMETEC 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre CoOLMETEC 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé ?
3. Comment prendre CoOLMETEC 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver CoOLMETEC 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique - code ATC : antagonistes de l’angiotensine II et diurétiques – C09DA08
CoOLMETEC contient deux substances actives, l’olmésartan médoxomil et l’hydrochlorothiazide, utilisées pour traiter la pression artérielle élevée (hypertension) :
· L’olmésartan médoxomil appartient à un groupe de médicaments appelés « antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ». Il diminue la pression artérielle en relâchant les vaisseaux sanguins.
· L’hydrochlorothiazide appartient à un groupe de médicaments appelés « diurétiques thiazidiques » (médicaments qui augmentent la quantité d’urine que vous produisez). Il diminue la pression artérielle en aidant l’organisme à se débarrasser des liquides en excès en faisant en sorte que vos reins produisent plus d’urine.
CoOLMETEC vous sera prescrit seulement si OLMETEC (olmésartan médoxomil seul) n’a pas suffisamment contrôlé votre pression artérielle. Les deux substances actives de CoOLMETEC permettent ensemble de diminuer la pression artérielle de manière plus importante que si elles étaient prises seules.
Vous prenez peut-être déjà des médicaments pour traiter votre pression artérielle, mais votre médecin peut vous prescrire CoOLMETEC pour la diminuer encore plus.
Une pression artérielle élevée peut être contrôlée par des médicaments comme CoOLMETEC. Votre médecin vous a probablement aussi recommandé de modifier votre mode de vie afin de réduire davantage la pression artérielle (par exemple perdre du poids, arrêter de fumer, réduire votre consommation de boissons alcoolisées et de sel). Votre médecin peut aussi vous inciter à la pratique d’un exercice régulier, comme la marche ou la natation. Il est important de suivre les conseils de votre médecin.
Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Ne prenez jamais CoOLMETEC 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé :
· Si vous êtes allergique à l’olmésartan médoxomil ou à l’hydrochlorothiazide, ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6) ou à des substances similaires à l’hydrochlorothiazide (sulfonamides).
· Si vous êtes enceinte de plus de trois mois (il est également préférable d’éviter de prendre CoOLMETEC en début de grossesse – voir la rubrique « Grossesse »).
· Si vous avez des problèmes rénaux graves.
· Si vous avez du diabète ou une insuffisance rénale et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant de l’aliskiren pour diminuer votre pression artérielle.
· Si vous souffrez d’un taux faible de potassium, d’un taux faible de sodium, d’un taux élevé de calcium ou d’un taux élevé d’acide urique dans le sang (avec des symptômes de la goutte ou des calculs rénaux) ne s’améliorant pas avec le traitement.
· Si vous souffrez de problèmes modérés ou graves du foie ou d’un jaunissement de la peau et des yeux (jaunisse) ou de problèmes de drainage de la bile au départ de votre vésicule biliaire (obstruction des voies biliaires comme par exemple calculs biliaires).
Si vous pensez être dans l’une de ces situations, ou si vous n’en êtes pas sûr, ne prenez pas les comprimés. Parlez-en d’abord à votre médecin et suivez son conseil.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre CoOLMETEC.
Avant de prendre les comprimés, informez votre médecin si vous prenez l’un des médicaments suivants pour traiter une hypertension :
· Un « inhibiteur de l’enzyme de Conversion (IEC) » (par exemple énalapril, lisinopril, ramipril), en particulier si vous avez des problèmes rénaux dus à un diabète.
· Aliskiren.
Votre médecin pourra être amené à surveiller régulièrement le fonctionnement de vos reins, votre pression artérielle et le taux des électrolytes (par ex. du potassium) dans votre sang.
Voir aussi les informations dans la rubrique « Ne prenez jamais CoOLMETEC 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé ».
Avant de prendre les comprimés, informez votre médecin si vous êtes dans l’une des situations suivantes :
· Problèmes rénaux légers à modérés ou si vous avez eu une transplantation rénale récente.
· Maladie du foie.
· Insuffisance cardiaque ou problèmes avec vos valves cardiaques ou votre muscle cardiaque.
· Vomissements (haut-le-cœur) ou diarrhée abondante ou qui persiste depuis plusieurs jours.
· Traitement à forte dose par des médicaments qui augmentent la quantité d’urine que vous produisez (diurétiques) ou si vous suivez un régime pauvre en sel.
· Problèmes avec vos glandes surrénales (par exemple aldostéronisme primaire).
· Diabète.
· Lupus érythémateux (une maladie autoimmune).
· Allergies ou asthme.
· Si vous avez eu un cancer de la peau ou si vous développez une lésion cutanée inattendue pendant le traitement. Le traitement par l'hydrochlorothiazide, en particulier l'utilisation à long terme à fortes doses, peut augmenter le risque de certains types de cancer de la peau et des lèvres (cancer de la peau non mélanome). Protégez votre peau des rayonnements solaires et UV lorsque vous prenez CoOLMETEC.
Contactez votre médecin si vous souffrez de l’un des symptômes suivants :
· Diarrhée sévère, persistante et induisant une perte de poids substantielle. Votre médecin pourra évaluer vos symptômes et décider de la conduite à tenir concernant la poursuite de votre traitement antihypertenseur.
· Baisse de la vision ou douleur dans l’œil. Ces dernières pourraient être des symptômes d’une accumulation de fluide dans la couche vasculaire de l’œil (épanchement choroïdien) ou d’une augmentation de la pression dans votre œil pouvant survenir dans les heures ou les semaines qui suivent la prise de CoOLMETEC. Ceci peut entraîner des troubles permanents de la vision, en l’absence de traitement.
Votre médecin voudra peut-être vous voir plus souvent et faire des tests si vous êtes dans l’une de ces situations.
CoOLMETEC peut entraîner une augmentation des taux de lipides et d’acide urique dans le sang (l’origine des crises de goutte – gonflement douloureux des articulations). Votre médecin voudra probablement faire des analyses de sang de temps en temps pour vérifier ces taux.
CoOLMETEC peut modifier les taux de certaines substances chimiques de votre sang appelées « électrolytes ». Votre médecin voudra probablement faire des analyses de sang de temps en temps pour vérifier ces taux. Les signes de changement des électrolytes sont : soif, sécheresse de la bouche, douleurs musculaires ou crampes, fatigue musculaire, faible pression artérielle (hypotension), sensation de faiblesse, de paresse, de fatigue, envie de dormir ou agitation, nausées, vomissements, moindre envie d’uriner, rythme cardiaque rapide. Informez votre médecin si vous ressentez ces symptômes.
Comme avec tout médicament qui réduit la pression artérielle, une baisse excessive de la pression artérielle chez des patients présentant des perturbations de la circulation sanguine au niveau du cœur ou du cerveau peut entraîner une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral. Votre médecin doit donc vérifier votre pression artérielle avec précaution.
Si vous devez subir des examens de la glande parathyroïde, vous devez arrêter de prendre CoOLMETEC avant que ces examens ne soient effectués.
Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte. CoOLMETEC est déconseillé en début de grossesse, et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant en cas d’utilisation à partir de ce stade de la grossesse (voir la rubrique « Grossesse »).
Enfants et adolescents
CoOLMETEC est déconseillé chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans.
Patients noirs
Comme avec d’autres médicaments similaires, l’effet de CoOLMETEC pour diminuer la pression artérielle est un peu plus faible chez les patients noirs.
Autres médicaments et CoOLMETEC 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Veuillez indiquer en particulier à votre médecin ou à votre pharmacien l’un des médicaments suivants :
· Autres médicaments diminuant la pression artérielle, dont l’utilisation peut augmenter l’effet de CoOLMETEC.
Votre médecin pourrait avoir besoin de modifier la dose de vos médicaments et/ou prendre d’autres précautions :
Si vous prenez un inhibiteur de l’enzyme de conversion ou de l’aliskiren (voir aussi les informations dans les rubriques « Ne prenez jamais CoOLMETEC 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé » et « Avertissements et précautions »).
· Médicaments qui peuvent modifier les taux de potassium dans le sang s’ils sont utilisés en même temps que CoOLMETEC. Ces médicaments peuvent être :
o suppléments en potassium (ainsi que les substituts du sel contenant du potassium),
o médicaments qui augmentent la quantité d’urine que vous produisez (diurétiques),
o héparine (pour fluidifier le sang),
o laxatifs,
o corticostéroïdes,
o hormone adrénocorticotrophique (ACTH),
o carbénoxolone (un médicament utilisé pour soigner les ulcères de la bouche et de l’estomac),
o pénicilline G sodique (également appelée « benzylpénicilline », un antibiotique),
o certains médicaments utilisés pour soulager la douleur, comme l’aspirine ou les dérivés de l’acide salicylique.
· Lithium (un médicament utilisé pour soigner les changements d’humeur et certains types de dépression). L’utilisation de ce médicament en même temps que CoOLMETEC peut augmenter la toxicité du lithium. Si vous devez prendre du lithium, votre médecin mesurera votre taux de lithium dans le sang.
· Médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS, médicaments utilisés pour soulager la douleur, les gonflements et les autres symptômes de l’inflammation, dont l’arthrite). L’utilisation de ces médicaments en même temps que CoOLMETEC peut augmenter le risque d’insuffisance rénale et l’effet de CoOLMETEC peut être diminué par les AINS.
· Médicaments pour dormir, sédatifs et antidépresseurs, dont l’utilisation en même temps que CoOLMETEC peut entraîner une chute soudaine de la pression artérielle lors du passage en position debout.
· Certains médicaments tels que baclofène et tubocurarine, utilisés pour relâcher les muscles.
· Amifostine et d’autres médicaments utilisés pour soigner les cancers, tels que cyclophosphamide ou méthotrexate.
· Colestyramine et colestipol, médicaments utilisés pour diminuer les taux de lipides dans le sang.
· Agents anticholinergiques, tels qu’atropine et bipéridène.
· Médicaments tels que thioridazine, chlorpromazine, lévomépromazine, trifluopérazine, cyamémazine, sulpiride, amisulpride, pimozide, sultopride, tiapride, dropéridol ou halopéridol, utilisés pour soigner certains troubles psychiatriques.
· Certains médicaments tels que quinidine, hydroquinidine, disopyramide, amiodarone, sotalol ou digitaliques, utilisés pour soigner des problèmes cardiaques.
· Médicaments tels que mizolastine, pentamidine, terfénadine, dofétilide, ibutilide ou érythromycine injectable, qui peuvent modifier le rythme cardiaque.
· Médicaments antidiabétiques oraux, tels que metformine ou insuline, utilisés pour diminuer le taux de sucre dans le sang.
· Bêtabloquants et diazoxide, médicaments utilisés pour soigner la pression artérielle élevée et les faibles taux de sucre dans le sang, respectivement, car CoOLMETEC peut accroître leur effet sur l’augmentation des taux de sucre dans le sang.
· Methyldopa, un médicament utilisé pour traiter l’hypertension artérielle.
· Médicaments tels que noradrénaline, utilisés pour augmenter la pression artérielle et ralentir le rythme cardiaque.
· Diphemanil, utilisé pour un rythme cardiaque lent ou réduire la transpiration.
· Médicaments tels que probénécide, sulfinpyrazone et allopurinol, utilisés pour soigner les crises de goutte.
· Suppléments en calcium.
· Amantadine, un médicament antiviral.
· Ciclosporine, un médicament utilisé pour éviter le rejet des organes transplantés.
· Certains antibiotiques appelés « tétracyclines » ou sparfloxacine.
· Amphotéricine, un médicament utilisé pour soigner les infections fongiques.
· Certains antiacides, utilisés pour soigner l’hyperacidité gastrique, tels que l’hydroxyde d’aluminium et de magnésium, dont l’utilisation peut légèrement diminuer l’effet de CoOLMETEC.
· Cisapride, utilisé pour augmenter le mouvement des aliments dans l’estomac et l’intestin.
· Halofantrine, utilisé dans le paludisme
CoOLMETEC 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé avec des aliments et boissons
CoOLMETEC peut être pris avec ou sans nourriture.
Faites attention lorsque vous buvez de l’alcool alors que vous prenez CoOLMETEC, car certaines personnes se sentent mal ou ont la tête qui tourne. Si cela vous arrive, ne buvez pas d’alcool, y compris du vin, de la bière ou toutes boissons sucrées alcoolisées.
Grossesse et allaitement
Grossesse
Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte. Votre médecin vous recommandera normalement d’arrêter de prendre CoOLMETEC avant d’être enceinte ou dès que vous apprendrez que vous êtes enceinte. Il vous recommandera de prendre un autre médicament à la place de CoOLMETEC. CoOLMETEC est déconseillé au cours de la grossesse et ne doit pas être pris après plus de 3 mois de grossesse car cela pourrait nuire gravement à votre enfant.
Allaitement
Informez votre médecin si vous allaitez ou si vous êtes sur le point de commencer à allaiter. CoOLMETEC est déconseillé chez les femmes qui allaitent, votre médecin peut choisir un autre traitement si vous souhaitez allaiter.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Sportifs
Le diurétique contenu dans ce médicament peut induire une réaction positive des tests pratiqués lors du contrôle antidopage.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Vous pouvez vous sentir endormi ou ressentir des vertiges lorsque vous êtes traité pour votre hypertension artérielle. Si cela vous arrive, ne conduisez pas ou n’utilisez pas de machines tant que vos symptômes n’ont pas disparu. Demandez conseil à votre médecin.
CoOLMETEC 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé contient du lactose
L’utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
La dose recommandée de CoOLMETEC 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé est d’un comprimé par jour. Cependant, si votre pression artérielle n’est pas contrôlée, votre médecin peut décider d’augmenter la dose à un comprimé de CoOLMETEC 20 mg/25 mg, comprimé pelliculé par jour.
Mode d’administration
Avaler le comprimé avec de l’eau.
Si possible, vous devez prendre votre dose à la même heure chaque jour, par exemple à l’heure du petit-déjeuner. Il est important de continuer à prendre CoOLMETEC jusqu’à ce que votre médecin vous dise d’arrêter.
Si vous avez pris plus de CoOLMETEC 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû
Si vous avez pris plus de comprimés que vous n’auriez dû, ou si un enfant en a avalé accidentellement, allez immédiatement chez votre médecin ou au service des urgences le plus proche et prenez la boîte du médicament avec vous.
Si vous oubliez de prendre CoOLMETEC 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé
Si vous oubliez de prendre une dose, prenez la dose suivante au moment habituel. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose simple que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre CoOLMETEC 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé
Il est important de continuer à prendre CoOLMETEC jusqu’à ce que votre médecin vous dise d’arrêter.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Cependant, les deux effets indésirables suivants peuvent être graves :
· Réactions allergiques qui peuvent affecter tout le corps avec un gonflement du visage, de la bouche et/ou du larynx accompagné de démangeaisons et d’éruptions cutanées peuvent survenir rarement. Si vous présentez ces effets, arrêtez de prendre CoOLMETEC et prévenez immédiatement votre médecin.
· CoOLMETEC peut provoquer une baisse trop importante de la pression artérielle chez des personnes prédisposées ou en réponse à une réaction allergique. Des sensations de tête vide ou des évanouissements peuvent survenir peu fréquemment. Si vous présentez ces effets, arrêtez de prendre CoOLMETEC, prévenez immédiatement votre médecin et allongez-vous.
CoOLMETEC est une association de deux substances actives et les informations suivantes correspondent, d’une part, aux autres effets indésirables rapportés jusqu’à présent avec CoOLMETEC (en plus de ceux déjà mentionnés ci-dessus) et, d’autre part, à ceux connus pour les substances actives prisent séparément.
Voici les autres effets indésirables connus jusqu’à présent avec CoOLMETEC :
Si ces effets indésirables surviennent, ils sont souvent modérés et ne nécessitent pas l’arrêt du traitement.
Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 10) :
Sensations vertigineuses, faiblesse, maux de tête, fatigue, douleurs à la poitrine, gonflement des chevilles, des pieds, des jambes, des mains ou des bras.
Effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 100) :
Accélération des battements du cœur (palpitations), rash, eczéma, vertiges, toux, indigestion, douleurs abdominales, nausées, vomissements, diarrhée, crampes et douleurs musculaires, douleurs aux articulations, aux bras et aux jambes, mal de dos, difficultés d’érection chez les hommes, sang dans les urines.
Des modifications des paramètres biologiques sanguins ont été peu fréquemment décrites telles que :
Augmentation des taux de lipides, augmentation de l’urée ou de l’acide urique, augmentation de la créatinine, augmentation ou diminution du taux de potassium, augmentation du taux de calcium, augmentation du taux de sucre, augmentation des paramètres de la fonction hépatique. Votre médecin connaîtra ces paramètres en faisant des analyses de sang et il vous dira ce qu’il faut faire.
Effets indésirables rares (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 1000) :
Sensation de malaise, troubles de la conscience, œdème au niveau de la peau (papules), insuffisance rénale aiguë.
Des modifications des paramètres biologiques sanguins ont été rarement décrites telles que :
Augmentation de l’azote dans le sang, diminution des valeurs de l’hémoglobine et de l’hématocrite. Votre médecin connaîtra ces paramètres en faisant des analyses de sang et il vous dira ce qu’il faut faire.
Effets indésirables supplémentaires notés avec l’olmésartan médoxomil seul ou l’hydrochlorothiazide seul mais pas avec CoOLMETEC ou avec une fréquence plus élevée :
Olmésartan médoxomil
Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 10) :
Bronchite, toux, écoulement nasal ou nez bouché, maux de gorge, douleurs abdominales, indigestion, diarrhées, nausées, gastroentérite, douleurs articulaires ou osseuses, douleurs dorsales, sang dans les urines, infections des voies urinaires, syndrome pseudo-grippal, douleurs.
Des modifications des paramètres biologiques sanguins ont été fréquemment décrites telles que :
Augmentation des taux de lipides, augmentation de l’urée ou de l’acide urique, augmentation des paramètres de la fonction hépatique et musculaire.
Effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 100) :
Réactions allergiques soudaines pouvant toucher l'ensemble du corps et entraîner des problèmes respiratoires ainsi qu'une chute rapide de la pression artérielle pouvant même conduire à un évanouissement (réactions anaphylactiques), gonflement du visage, angor (douleur ou sensation désagréable dans la poitrine, connue sous le terme d’angine de poitrine), sensation de malaise, éruptions cutanées allergiques, démangeaisons, exanthème (éruptions cutanées), œdème au niveau de la peau (papules).
Des modifications des paramètres biologiques sanguins ont été peu fréquemment décrites telles que :
Réduction du nombre de cellules sanguines d’un certain type, appelées « plaquettes » (thrombocytopénie).
Effets indésirables rares (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 1000) :
Diminution de la fonction rénale, manque d’énergie.
Des modifications des paramètres biologiques sanguins ont été rarement décrites telles que :
Augmentation du taux de potassium.
Hydrochlorothiazide
Effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus d’un patient sur 10) :
Modifications des paramètres biologiques sanguins notamment: augmentation des concentrations sanguines des lipides et de l’acide urique.
Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 10) :
Sensation de confusion, douleur abdominale, indigestion, sensation de ballonnements, diarrhées, nausées, vomissement, constipation, excrétion du glucose dans les urines.
Des modifications des paramètres biologiques sanguins ont été fréquemment décrites telles que :
Augmentation de la créatinine sanguine, de l’urée, du calcium et du taux de sucre, diminution des taux sanguins de chlorures, de potassium, de magnésium et de sodium. Augmentation du taux d’amylase (hyperamylasémie).
Effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 100) :
Diminution ou perte de l’appétit, difficulté importante à respirer, réactions cutanées anaphylactiques (réactions d'hypersensibilité), aggravation d’une myopie préexistante, érythème, réactions cutanées à la lumière, démangeaisons, spots ou taches violacées sur la peau à cause de petites hémorragies (purpura), œdème au niveau de la peau (papules).
Effets indésirables rares (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 1000) :
Gonflement et douleur des glandes salivaires, réduction du nombre de globules blancs, réduction du nombre de plaquettes, anémie, atteinte de la moelle épinière, agitation, sensation de déprime ou perte de moral, difficultés pour dormir, sensation de désintérêt (apathie), picotement et engourdissement, crise (convulsions), coloration jaune de la vision, vision floue, sécheresse des yeux, battements du cœur irréguliers, inflammation des vaisseaux sanguins, caillots sanguins (thrombose ou embolie), inflammation des poumons, accumulation de liquide dans les poumons, inflammation du pancréas, jaunisse, infection de la vésicule biliaire, symptômes de lupus érythémateux tels que rash, douleurs aux articulations et mains et doigts froids, réactions cutanées allergiques, desquamation de la peau et ampoules sur la peau, inflammation non-infectieuse des reins (néphrite interstitielle), fièvre, faiblesse musculaire (provoquant parfois une diminution des mouvements).
Effets indésirables très rares (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 10000) :
Perturbations électrolytiques menant à un niveau anormalement bas de chlorure dans le sang (alcalose hypochlorémique), blocage des intestins (iléus paralytique).
Fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles) :
Baisse de la vision ou douleur dans l’œil (signes possibles d’une accumulation de fluide dans la couche vasculaire de l’œil (épanchement choroïdien) ou d’un glaucome aigu à angle fermé).
Cancer de la peau et des lèvres (cancer de la peau non mélanome).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et sur la plaquette après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Il n’y a pas de précautions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient CoOLMETEC 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé
· Les substances actives sont :
Olmésartan médoxomil...................................................................................................... 20,00 mg
Hydrochlorothiazide........................................................................................................... 12,50 mg
Pour un comprimé pelliculé
· Les autres composants sont :
Comprimé nu : cellulose microcristalline, lactose monohydraté*, hydroxypropylcellulose faiblement substituée, hydroxypropylcellulose, stéarate de magnésium.
Pelliculage : talc, hypromellose, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172).
* Voir la rubrique, ci-dessus, « CoOLMETEC 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé contient du lactose ».
Qu’est-ce que CoOLMETEC 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur
Boîtes de 14, 28, 30, 56, 84, 90, 98, 10 x 28 comprimés pelliculés sous plaquettes et boîtes de 10, 50 et 500 comprimés sous plaquettes individuelles.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
1 rue eugene et armand peugeot
92500 RUEIL MALMAISON
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
DAIICHI SANKYO France sas
1 rue eugene et armand peugeot
92500 RUEIL MALMAISON
DAIICHI SANKYO EUROPE GmbH
LUITPOLDSTRASSE 1
85276 PFAFFENHOFEN
ALLEMAGNE
ou
QUALIPHAR
RIJKSWEG 192
2880 BORNEM
Belgique
ou
BERLIN-CHEMIE AG
Glienicker Weg 125
12489 BERLIN
ALLEMAGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
< {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
texte imprimé uniquement sur les étuis où un code QR est inclus sur la face intérieure de l’étui :
Autres sources d’information
Des informations détaillées et mises à jour sur ce produit sont disponibles en scannant avec un smartphone le code QR inclus sur la face intérieure de l’étui. La même information est aussi disponible sur le site internet suivant : http://ansm.sante.fr/
Service médical rendu
- Code HAS : CT-14802
- Date avis : 22/06/2016
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Insuffisant
- Description : Le service médical rendu par les spécialités CoOLMETEC reste insuffisant au regard des alternatives disponibles pour justifier sa prise en charge par la solidarité nationale dans l’indication de l’AMM.
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-2604
- Date avis : 29/03/2006
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : V
- Description : La spécialité COOLMETEC, association fixe d’olmésartan 20mg et d’hydrochlorothiazide 12,5 mg ou 25mg n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport à l’utilisation conjointe de chacun de ses composants pris séparément.
- Lien externe