CONTRAMAL LP 100 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 68951381
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - code ATC : N02AX02Le tramadol – principe actif contenu dans Contramal LP est un antalgique (substance calmant la douleur) qui appartient à la classe des opioïdes et qui agit sur le système nerveux central. Il soulage la douleur en agissant sur des cellules nerveuses particulières de la moelle épinière et du cerveau.Contramal LP est utilisé pour le traitement des douleurs modérées à intenses.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé à libération prolongée
    • Date de commercialisation : 22/09/1998
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen

    Les compositions de CONTRAMAL LP 100 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé CHLORHYDRATE DE TRAMADOL 86571 100 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) polypropylène aluminium de 30 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3482761
    • Code CIP3 : 3400934827617
    • Prix : 6,26 €
    • Date de commercialisation : 30/01/1999
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    plaquette(s) polypropylène aluminium de 100 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 5611412
    • Code CIP3 : 3400956114122
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 19/01/1999
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 17/12/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    CONTRAMAL LP 100 mg, comprimé à libération prolongée

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Principe actif : Chlorhydrate de tramadol.

    Un comprimé à libération prolongée contient 100 mg de chlorhydrate de tramadol.

    Excipients à effet notoire : chaque comprimé à libération prolongée contient 2,5 mg de lactose monohydraté (voir rubrique 4.4).

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé à libération prolongée.

    Comprimé pelliculé rond, biconvexe, de couleur blanche, présentant le logo du fabricant sur l’une des faces, et la mention « T1 » sur l’autre face.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement des douleurs modérées à sévères.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    La dose devra être adaptée à l’intensité de la douleur et à la sensibilité individuelle de chaque patient. La dose antalgique efficace la plus faible doit généralement être choisie. Une dose quotidienne de 400 mg de tramadol ne doit pas être dépassée sauf circonstances cliniques particulières.

    Sauf prescription contraire, CONTRAMAL LP devra être administré comme suit :

    Adultes et adolescents âgés de plus de 12 ans

    La dose initiale habituelle est de 50 à 100 mg de chlorhydrate de tramadol deux fois par jour, matin et soir. Si le niveau d’antalgie est insuffisant, la dose peut être portée à 150 mg ou 200 mg de chlorhydrate de tramadol, deux fois par jour (voir rubrique 5.1).

    CONTRAMAL LP ne devra en aucun cas être administré pendant une durée supérieure à celle absolument nécessaire. Si un traitement au long cours de la douleur par CONTRAMAL LP est nécessaire, compte tenu de la nature et de la sévérité de la maladie, il convient de procéder à une surveillance soigneuse et régulière (en intercalant, si nécessaire, des pauses thérapeutiques) en vue de vérifier si, et dans quelle mesure, la poursuite du traitement est nécessaire.

    Population pédiatrique

    CONTRAMAL LP n’est pas approprié au traitement des enfants âgés de moins de 12 ans.

    Patients âgés

    Une adaptation posologique n’est habituellement pas nécessaire chez les patients âgés de moins 75 ans, en l’absence d’insuffisance hépatique ou rénale cliniquement avérée. Chez les patients âgés de plus de 75 ans, l’élimination du produit peut être retardée. C’est pourquoi l’intervalle posologique devra être allongé, si nécessaire, en fonction des besoins des patients.

    Patients avec insuffisance rénale, sous dialyse et atteinte hépatique

    Chez les patients souffrant d’insuffisance rénale et/ou hépatique, l’élimination du tramadol est retardée. Chez ces patients, l’intervalle posologique devra être allongé en fonction des besoins des patients. En cas d’insuffisance rénale sévère et/ou hépatique sévère, les comprimés à libération prolongée de CONTRAMAL LP ne sont pas recommandés.

    Mode d’administration

    Les comprimés ne devront pas être fractionnés ou mâchés et devront être pris entiers avec une quantité suffisante de boisson indépendamment des repas.

    4.3. Contre-indications  

    CONTRAMAL LP est contre-indiqué :

    · en cas d’hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

    · lors des intoxications aiguës par l’alcool, les hypnotiques, les analgésiques, les opioïdes ou les autres psychotropes,

    · chez les patients qui sont traités simultanément ou qui ont été traités dans les 14 jours précédents par les inhibiteurs de la MAO (voir rubrique 4.5),

    · chez les patients épileptiques non contrôlés par un traitement,

    · dans le traitement de sevrage des toxicomanes.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    CONTRAMAL LP devra être utilisé uniquement avec une prudence particulière chez les patients dépendant des opioïdes, chez les patients présentant un traumatisme crânien, un choc, une altération de l’état de conscience sans cause évidente, des troubles du centre ou de la fonction respiratoire ou une augmentation de la pression intracrânienne.

    Chez les patients sensibles aux opioïdes, CONTRAMAL LP, ne devra être utilisé qu’avec prudence.

    L’utilisation concomitante de CONTRAMAL LP et de sédatifs tels que les benzodiazépines ou autres médicaments apparentés, peut entraîner une sédation, une détresse respiratoire, un coma et la mort. En raison de ces risques, la prescription concomitante avec ces médicaments sédatifs doit être réservée aux patients pour lesquels d’autres options thérapeutiques ne sont pas possibles.

    Si la décision de prescrire CONTRAMAL LP en même temps que des médicaments sédatifs est prise, la dose efficace la plus faible doit être utilisée et la durée d’association de ces traitements doit être aussi courte que possible.

    Les patients doivent être suivis de près pour surveiller la survenue de signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation.

    A cet égard, il est fortement recommandé d'informer les patients et leurs soignants afin qu’ils connaissent ces symptômes (voir rubrique 4.5).

    Une attention particulière devra être portée lors du traitement des patients souffrant d’insuffisance respiratoire ou traités par dépresseurs centraux (voir rubrique 4.5), ou si la dose recommandée est largement dépassée (voir rubrique 4.9), un risque de dépression respiratoire ne pouvant être exclu dans ces situations.

    Troubles respiratoires liés au sommeil

    Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires liés au sommeil, notamment l’apnée centrale du sommeil (ACS) et l’hypoxémie liée au sommeil. Le risque d’ACS augmente en fonction de la dose d’opioïdes utilisée. Chez les patients présentant une ACS, une diminution de la dose totale d’opioïdes doit être envisagée

    Des convulsions ont été rapportées chez des patients recevant du tramadol aux doses recommandées. Le risque de convulsions est accru si les doses de chlorhydrate de tramadol dépassent la limite supérieure de la dose quotidienne recommandée (400 mg). Le tramadol peut en outre accroître le risque de convulsions chez les patients prenant d’autres produits qui abaissent le seuil épileptogène (voir rubrique 4.5). Les patients épileptiques ou les patients susceptibles de présenter des convulsions ne devront être traités par tramadol qu’en cas de nécessité absolue.

    Une tolérance, ainsi qu’une dépendance psychique et physique peuvent survenir, particulièrement après une utilisation au long cours. Chez les patients qui présentent une tendance à la toxicomanie ou à la dépendance, le traitement par CONTRAMAL LP ne devra être réalisé que pendant des durées brèves, sous surveillance médicale stricte.

    En cas d’arrêt de traitement par tramadol, il est conseillé de réduire progressivement la dose afin d’éviter les symptômes de sevrage.

    Le tramadol n’est pas approprié au traitement de substitution chez les patients présentant une dépendance aux opioïdes. Bien qu’agoniste des opioïdes, le tramadol ne peut pas corriger les symptômes de sevrage de la morphine.

    Les comprimés à libération prolongée de CONTRAMAL LP contiennent du lactose. Leur utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

    Métabolisme par le CYP2D6

    Le tramadol est métabolisé par l’intermédiaire d’une enzyme hépatique, le CYP2D6. En cas de déficit ou d’absence totale de cette enzyme chez le patient, l’effet analgésique attendu pourra ne pas être obtenu. Il est estimé que jusqu’à 7 % de la population caucasienne pourrait présenter ce déficit. Toutefois, si le patient est un métaboliseur ultra-rapide, il existe un risque, même à dose recommandée, de manifestation d’effets indésirables liés à la toxicité des opiacés.

    Les symptômes généraux de toxicité des opiacés incluent une confusion mentale, une somnolence, une respiration superficielle, des pupilles contractées, des nausées, des vomissements, une constipation et une perte d’appétit. Dans les cas graves, les patients peuvent présenter les symptômes d’une défaillance circulatoire et respiratoire pouvant engager le pronostic vital et conduire à une issue fatale dans de très rares cas.

    Les prévalences estimées de métaboliseurs ultra-rapides dans différentes populations sont résumées ci-dessous:

    Population

    Africain/Éthiopien

    Afro-américain

    Asiatique

    Caucasien

    Grec

    Hongrois

    Européen du Nord

    % de prévalence

    29 %

    de 3,4 % à 6,5 %

    de 1,2 % à 2 %

    de 3,6 % à 6,5 %

    6,0 %

    1,9 %

    de 1 % à 2 %

    Utilisation postopératoire chez les enfants

    La littérature rapporte des cas de tramadol administré à des enfants en postopératoire après une amygdalectomie et/ou une adénoïdectomie dans le cadre du traitement de l’apnée obstructive du sommeil, ayant mené à des événements indésirables rares mais pouvant engager le pronostic vital. L’administration de tramadol à des enfants pour le soulagement de douleurs postopératoires doit être sujette à la plus grande prudence et doit s’accompagner d’une étroite surveillance des symptômes en lien avec la toxicité des opiacés, notamment la dépression respiratoire.

    Enfants présentant une fonction respiratoire altérée

    L’utilisation du tramadol n’est pas recommandée chez les enfants présentant une fonction respiratoire altérée, notamment en cas de déficit neuromusculaire, d’affections cardiaques ou respiratoires sévères, d’infections des voies aériennes supérieures ou des poumons, de polytraumatismes ou d’interventions chirurgicales lourdes. Ces facteurs sont susceptibles d’aggraver les symptômes de toxicité des opiacés.

    Insuffisance surrénalienne

    Les antalgiques opioïdes peuvent occasionnellement provoquer une insuffisance surrénalienne réversible nécessitant une surveillance et un traitement de substitution par glucocorticoïde. Les symptômes d'insuffisance surrénale aiguë ou chronique peuvent inclure par ex. douleur abdominale sévère, nausées et vomissements, hypotension artérielle, fatigue extrême, diminution de l’appétit et perte de poids.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Ne pas associer CONTRAMAL LP aux inhibiteurs de la MAO (voir rubrique 4.3).

    Lors de l'utilisation de la péthidine durant les 14 jours qui suivent l'arrêt des IMAO, des interactions pouvant mettre en jeu le pronostic vital ont été observées : effet sur le système nerveux central et les fonctions respiratoire et cardio-vasculaire. Ces interactions ne peuvent pas être exclues lors de l'utilisation des IMAO et de CONTRAMAL LP.

    L’administration concomitante de CONTRAMAL LP avec d’autres dépresseurs centraux, y compris l’alcool, peut potentialiser les effets sur le système nerveux central (voir rubrique 4.8).

    L’utilisation concomitante d’opioïdes avec des médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison de l’effet cumulatif de dépression du système nerveux central. La dose et la durée de l'utilisation concomitante doivent être limitées (voir rubrique 4.4).

    Les études pharmacocinétiques, réalisées à ce jour, ont montré que l’administration concomitante ou antérieure de cimétidine (inhibiteur enzymatique) est peu susceptible de provoquer des interactions cliniquement pertinentes. L’administration simultanée ou antérieure de carbamazépine (inducteur enzymatique) peut réduire les effets analgésiques et raccourcir la durée d’action du tramadol.

    Le tramadol peut provoquer des convulsions et accroître le potentiel épileptogène des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN), des antidépresseurs tricycliques, des antipsychotiques et d’autres médicaments abaissant le seuil épileptogène (tels que le bupropion, la mirtazapine et le tetrahydrocannabinol).

    L’utilisation concomitante du tramadol avec des médicaments sérotoninergiques tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN), les inhibiteurs de la MAO (voir rubrique 4.3), les antidépresseurs tricycliques et la mirtazapine peut entrainer une toxicité sérotoninergique. La présence d’un syndrome sérotoninergique est probable si l’un des symptômes suivants est observé :

    · Clonus spontané,

    · Clonus inductible ou oculaire accompagné d’agitation ou de diaphorèse,

    · Tremblement et hyperréflexie,

    · Hypertonie et température corporelle > 38°C et clonus inductible ou oculaire.

    L’arrêt des substances sérotoninergiques permet habituellement d’obtenir une amélioration rapide. Le traitement dépend du type et de la sévérité des symptômes.

    Prendre en compte l’association avec les dérivés de la coumarine (par exemple la warfarine) en raison de l’augmentation de l’INR et de l’apparition d’ecchymoses et de saignements importants rapportées chez certains patients.

    D’autres médicaments, connus pour inhiber le CYP3A4 tels que le kétoconazole et l’érythromycine, pourraient inhiber le métabolisme du tramadol (N-déméthylation) et probablement également le métabolisme du métabolite O-déméthylé actif. L’importance clinique d’une telle interaction n’a pas fait l’objet d’études (voir rubrique 4.8).

    Dans un nombre limité d’études, l’utilisation en pré ou post-opératoire de l’anti-émétique antagoniste des récepteurs 5HT3, l’ondansetron, a nécessité l’augmentation des doses de tramadol chez les patients traités pour des douleurs post-opératoires.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Les études animales, utilisant le tramadol, ont montré à des doses très élevées des effets sur le développement des organes, l’ossification et la mortalité néonatale. Aucun effet tératogène n’a été mis en évidence. Le tramadol traverse la barrière placentaire. On ne dispose pas de preuves suffisantes, concernant la sécurité d’emploi du tramadol pendant la grossesse dans l’espèce humaine. CONTRAMAL LP ne doit donc pas être utilisé chez les femmes enceintes.

    Administré avant ou pendant l’accouchement, le tramadol ne modifie pas la contractilité utérine. Le tramadol peut provoquer chez les nouveau-nés des modifications de la fréquence respiratoire, qui sont généralement sans conséquences cliniques préjudiciables. Une utilisation prolongée pendant la grossesse peut entrainer un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.

    Allaitement

    Environ 0,1% de la dose de tramadol administrée à la mère est excrété dans le lait maternel. Durant la période du post-partum immédiat, une prise orale quotidienne jusqu’à 400 mg de tramadol par la mère correspond à une quantité moyenne de tramadol ingérée par le nourrisson allaité de 3% de la dose prise par la mère ajustée au poids corporel. Ainsi, il convient soit de ne pas utiliser le tramadol pendant la lactation, soit d’interrompre l’allaitement lors d’un traitement par tramadol. L’interruption de l’allaitement n’est généralement pas nécessaire à la suite d’une prise unique de tramadol.

    Fertilité

    Les études après-commercialisation n’ont pas mis en évidence d’effet du tramadol sur la fertilité. Les études chez l’animal n’ont pas montré d’effet du tramadol sur la fertilité.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Même pris en respectant les recommandations, CONTRAMAL LP peut entraîner des effets à type de somnolence, vertige, et peut par conséquent diminuer les réactions des conducteurs de véhicules et des utilisateurs de machines. Cette considération s’applique en particulier en cas d’association avec l’alcool ou d’autres psychotropes.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont des nausées et des vertiges qui sont observés chez plus de 10 % des patients.

    Les fréquences sont définies comme suit :

    Très fréquents : ≥1/10

    Fréquents : ≥1/100 à <1/10

    Peu fréquents : ≥1/1000 à <1/100

    Rares : ≥1/10000 à <1/1000

    Très rares : <1/10000

    Fréquence indéterminée : fréquence ne pouvant pas être estimée à partir des données disponibles.

    Troubles du système immunitaire

    · Rares : réactions allergiques (par exemple, dyspnée, bronchospasme, sifflement, œdème de Quincke) et anaphylaxie.

    Troubles cardiaques

    · Peu fréquents : effets sur la régulation cardiovasculaire (palpitations, tachycardie). Ces effets indésirables peuvent survenir en particulier après une administration intraveineuse et chez les patients soumis à un stress physique.

    · Rares : bradycardie.

    Investigations

    · Rares : augmentation de la pression artérielle.

    Troubles vasculaires

    · Peu Fréquents : effets sur la régulation cardiovasculaire (hypotension orthostatique ou collapsus cardiovasculaire). Ces effets indésirables peuvent survenir en particulier après une administration intraveineuse et chez les patients soumis à un stress physique.

    Troubles du système nerveux

    · Très fréquents : vertiges

    · Fréquents : céphalées, somnolence

    · Rares : paresthésie, tremblements, convulsions, contractions musculaires involontaires, anomalie de la coordination, syncope, troubles de l’élocution.

    Des convulsions sont survenues principalement après administration de doses élevées de tramadol ou après un traitement concomitant par des médicaments qui peuvent abaisser le seuil convulsivant (voir rubrique 4.4 et 4.5).

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    · Rares : modification de l’appétit

    · Fréquence indéterminée : hypoglycémie.

    Troubles psychiatriques

    · Rares : hallucinations, confusion, troubles du sommeil, délire, anxiété et cauchemars. On peut également observer après l'administration de CONTRAMAL LP différents effets secondaires psychiques dont l'intensité et la nature varient d'un patient à l’autre (en fonction de la réactivité individuelle et de la durée du traitement). Ceci inclut des troubles de l'humeur (habituellement une exaltation, occasionnellement une dysphorie), des modifications de l'activité (habituellement diminution de l'activité, occasionnellement un accroissement) et des modifications des capacités cognitive et sensorielle (par exemple, la capacité décisionnelle, des troubles de la perception). Une dépendance peut apparaître.

    Des symptômes de sevrage, analogues à ceux notés lors d'un sevrage aux opiacés, peuvent survenir tels que agitation, anxiété, nervosité, insomnie, hyperkinésie, tremblements et symptômes gastro-intestinaux.

    D’autres symptômes ont été très rarement rapportés lors de l’arrêt du traitement par tramadol, incluant : attaque de panique, anxiété sévère, hallucinations, paresthésies, acouphènes, autres troubles inhabituels du SNC (comme par exemple confusion, délire, dépersonnalisation, déréalisation, paranoïa).

    Troubles visuels

    · Rares : myosis, vision floue, mydriase

    Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

    · Rares : dépression respiratoire, dyspnée.

    Une dépression respiratoire peut survenir si les doses administrées dépassent largement les doses recommandées, et si d'autres médicaments dépresseurs centraux sont administrés de façon concomitante (voir rubrique 4.5).

    L'aggravation d'un asthme a été également signalée, bien qu'aucune relation de causalité n'ait été établie.

    · Fréquence indéterminée : hoquet.

    Troubles gastro-intestinaux

    · Très fréquents : nausées

    · Fréquents : constipation, sécheresse de la bouche, vomissements

    · Peu fréquents : haut-le-cœur, inconfort gastro-intestinal (sensation de pesanteur gastrique, flatulences), diarrhées.

    Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés

    · Fréquents : hyperhidrose

    · Peu fréquents : réactions cutanées (par exemple, prurit, éruption cutanée, urticaire).

    Troubles musculo-squelettiques

    · Rares : faiblesse musculaire

    Troubles hépato-biliaires

    · Dans quelques cas isolés, une augmentation des enzymes hépatiques a été rapportée lors de l'utilisation thérapeutique du tramadol.

    Troubles urinaires et rénaux

    · Rares : troubles mictionnels (dysurie et rétention urinaire)

    Troubles généraux

    · Fréquents : asthénie

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes

    En principe, lors d’une intoxication par le tramadol, des symptômes analogues à ceux provoqués par d’autres analgésiques à action centrale (opioïdes) sont attendus. Il s’agit en particulier d’un myosis, de vomissements, d’un collapsus cardiovasculaire, de troubles de la conscience allant jusqu’au coma, de convulsions et d’une dépression respiratoire allant jusqu’à l’arrêt respiratoire.

    Traitement

    Prendre les mesures d’urgences générales habituelles. Assurer la liberté des voies respiratoires (aspiration), maintenir la ventilation et la circulation en fonction des symptômes. L’antidote en cas de dépression respiratoire est la naloxone. En expérimentation animale, la naloxone n’a exercé aucun effet sur les convulsions. Dans de tels cas, du diazépam devra être administré par voie intraveineuse.

    En cas d’intoxication par des formes orales, l’élimination gastro-intestinale au charbon actif ou par lavage gastrique est recommandée uniquement dans les 2 heures après la prise de tramadol. Passé ce délai, une décontamination gastro-intestinale peut-être utile en cas d’intoxication par des quantités exceptionnellement importantes de tramadol ou par des formes à libération prolongée.

    Le tramadol est épuré très faiblement du sérum par hémodialyse ou par hémofiltration. C’est pourquoi le traitement d’une intoxication aiguë au CONTRAMAL LP à l’aide d’une hémodialyse ou d’une hémofiltration seule n’est pas approprié à une désintoxication.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : autres opioïdes, code ATC : N02AX02.

    Le tramadol est un analgésique opioïde à action centrale. Il s’agit d’un agoniste pur et non sélectif des récepteurs morphiniques µ, d, et k, avec une affinité plus élevée pour les récepteurs µ. D’autres mécanismes qui contribuent aux effets analgésiques du produit, sont l’inhibition de la recapture neuronale de la noradrénaline et l’augmentation de la libération de la sérotonine.

    Le tramadol a un effet antitussif. A l’inverse de la morphine, une large gamme de doses analgésiques de tramadol ne présente pas d’effet dépresseur respiratoire. La motilité gastro-intestinale est également moins affectée. Les effets sur le système cardiovasculaire ont tendance à être peu marqués. La puissance du tramadol serait de 1/10 (un dizième) à 1/6 (un sizième) de celle de la morphine.

    Population pédiatrique

    Les effets d’une administration orale ou parentérale de tramadol ont été étudiés dans des essais cliniques ayant inclus plus de 2000 patients dans la population pédiatrique (du nouveau-né à l’âge de 17 ans). Les indications étudiées au cours de ces essais comprenaient le traitement des douleurs post-chirurgicales (principalement abdominales), des douleurs d’extractions dentaires chirurgicales, ou suite à des fractures, des brûlures ou des traumatismes ainsi que d'autres situations douloureuses pouvant nécessiter un traitement antalgique pendant au moins 7 jours.

    A des posologies allant jusqu'à 2 mg/kg en dose unique ou 8 mg/kg par jour en doses multiples (sans dépasser la dose maximale de 400 mg par jour), l'efficacité du tramadol a été jugée supérieure à celle du placebo, et supérieure ou égale à celle du paracétamol, de la nalbuphine, de la péthidine ou de la morphine à faible dose. Ces essais ont confirmé l'efficacité du tramadol. Le profil de tolérance du tramadol était similaire chez les patients adultes et les patients pédiatriques âgés de plus de 1 an (voir rubrique 4.2).

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Plus de 90 % du CONTRAMAL LP est absorbé après administration orale. La biodisponibilité absolue moyenne est approximativement de 70 %, indépendamment de la prise concomitante d’aliments. La différence entre le tramadol absorbé et le tramadol disponible non métabolisé est probablement due au faible effet de premier passage. L’effet de premier passage après administration orale est au maximum de 30 %.

    Le tramadol présente une forte affinité tissulaire (Vd.b = 203 ± 40 litres). La liaison aux protéines plasmatiques est de l’ordre de 20 %.

    Après administration de 100 mg de CONTRAMAL LP, la concentration plasmatique maximale Cmax de 141 ± 40 ng/ml est atteinte au bout de 4,9 heures. Une Cmax de 260 ± 62 ng/ml est atteinte 4,8 heures après l’administration de CONTRAMAL LP 200 mg.

    Le tramadol traverse la barrière hémato-encéphalique et le placenta. De très faibles quantités du principe actif et de son dérivé O-desméthylé sont retrouvées dans le lait maternel (respectivement 0,1 % et 0,02 % de la dose administrée).

    La demi-vie d’élimination t1/2b est de l’ordre de 6 heures, indépendamment des modalités d’administration. Elle peut être prolongée d’un facteur d’environ 1,4 chez les patients âgés de plus de 75 ans.

    Chez l’homme, le tramadol est métabolisé principalement par une N- et une O-déméthylation et une conjugaison des produits de l’O-déméthylation avec l’acide glucuronique. Seul l’O-desméthyltramadol est actif sur le plan pharmacologique. Il existe des différences quantitatives interindividuelles considérables entre les autres métabolites. Onze métabolites ont été retrouvés à ce jour dans les urines. Les expérimentations animales ont montré que l’O-desméthyltramadol est plus puissant que la molécule-mère d’un facteur de 2 à 4. Sa demi-vie t1/2b (6 volontaires sains) est de 7,9 heures (extrêmes de 5,4 à 9,6 heures) et approximativement identique à celle du tramadol.

    L’inhibition de l’un des deux cytochromes CYP3A4 et CYP2D6 participant à la biotransformation du tramadol peut modifier la concentration plasmatique du tramadol ou de l’un de ses métabolites actifs.

    Le tramadol et ses métabolites sont excrétés pratiquement complètement par voie rénale. L’excrétion urinaire cumulée est de 90 % de la radioactivité totale de la dose administrée. En cas d’insuffisance hépatique ou rénale, la demi-vie peut être légèrement prolongée. Chez des patients présentant une cirrhose du foie, des demi-vies d’élimination de 13,3 ± 4,9 heures (tramadol) et de 18,5 ± 9,4 heures (O-desméthyltramadol) ont été observées, avec dans un cas extrême des demi-vies d’élimination respectives de 22,3 heures et de 36 heures. Chez les insuffisants rénaux (clairance de la créatinine < 5 ml/min), les valeurs observées étaient respectivement de 11 ± 3,2 heures et de 16,9 ± 3 heures, avec dans un cas extrême des valeurs correspondantes de 19,5 heures et de 43,2 heures.

    Le tramadol présente un profil pharmacocinétique linéaire à l’intérieur de l’intervalle posologique thérapeutique.

    La relation entre les concentrations sériques et les effets analgésiques est dose-dépendante, mais varie considérablement dans certains cas isolés. Une concentration sérique de 100 à 300 ng/ml est habituellement efficace.

    Population pédiatrique

    Les profils pharmacocinétiques du tramadol et de l’O-desméthyltramadol après administration par voie orale d’une dose unique et de doses multiples à des patients âgés de 1 à 16 ans sont généralement similaires à ceux observés chez l’adulte après ajustement de la dose au poids corporel, mais avec une variabilité plus élevée chez les patients âgés de 8 ans et moins.

    Concernant les enfants âgés de moins de 1 an, les profils pharmacocinétiques du tramadol et de l’O-desméthyltramadol ont été étudiés, mais n'ont pas été entièrement caractérisés. Les données pour ce groupe d'âge issues des études cliniques indiquent que le taux de formation de l’O-desméthyltramadol via le cytochrome CYP2D6 augmente de manière continue chez le nouveau-né, alors que les niveaux d'activité du CYP2D6 de l’adulte ne seraient atteints qu’à l’âge de 1 an environ. En outre, l’immaturité des systèmes de glucuronidation et de la fonction rénale peuvent entraîner une élimination lente et l'accumulation de l’O-desméthyltramadol chez les enfants de moins de 1 an.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Après administration orale et parentérale répétée de tramadol pendant 6 à 26 semaines chez le rat et chez le chien et après administration orale pendant 12 mois chez le chien, les examens hématologiques, biochimiques et histologiques n’ont montré aucun signe en faveur de modifications liées au principe actif. Des manifestations neurologiques centrales sont survenues uniquement après des doses élevées, considérablement supérieures aux doses thérapeutiques : agitation, salivation, convulsions et réduction de la prise de poids. Les rats et les chiens ont respectivement toléré des doses orales de 20 mg/kg et 10 mg/kg, et les chiens des doses rectales de 20 mg/kg, sans présenter de réactions anormales.

    Chez le rat, des posologies de tramadol supérieures ou égales à 50 mg/kg/jour ont provoqué des effets toxiques chez les rates gestantes et un accroissement de la mortalité néonatale. On a observé dans la descendance des retards de croissance sous forme d’anomalies de l’ossification et des retards à l’ouverture vaginale et oculaire.

    La fertilité des animaux mâles et femelles n’a pas été altérée.

    Chez le lapin, on a mis en évidence des effets toxiques chez les mères à partir de doses de 125 mg/kg et des anomalies squelettiques dans la descendance.

    Un effet mutagène a été observé dans certains tests in vitro. Les études in vivo n’ont pas montré de tels effets. Au stade des connaissances actuelles, le tramadol peut être considéré comme non mutagène.

    Des études évaluant le potentiel cancérogène du chlorhydrate de tramadol ont été conduites chez le rat et la souris. Dans l’étude chez le rat, aucune augmentation de l’incidence des tumeurs liées au principe actif n’a été rapportée. Dans l’étude chez la souris, ont été observées une augmentation de l’incidence des adénomes hépatocellulaires chez les mâles (augmentation dose-dépendante non significative à partir de 15 mg/kg) et une augmentation de l’incidence des tumeurs pulmonaires chez les femelles pour tous les groupes traités (augmentation significative, mais non dose-dépendante).

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Noyau :

    Cellulose microcristalline, hypromellose 100 000 mPa’s, stéarate de magnésium, silice colloïdale anhydre.

    Pelliculage :

    Hypromellose 6 mPa’s, lactose monohydraté, macrogol 6000, propylèneglycol, talc, dioxyde de titane (E 171).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    5 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Plaquettes Polypropylène/Aluminium ou PVC-PVDC/Aluminium.

    Boites de 10, 20, 30, 50, 60, 100 ou 150 (15x10) comprimés à libération prolongée.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    LABORATOIRES GRÜNENTHAL

    IMMEUBLE EUREKA

    19, RUE ERNEST RENAN

    CS90001

    92024 NANTERRE CEDEX

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 348 275 5 6 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC-PVDC/Aluminium)

    · 34009 351 628 2 3 : 60 comprimés sous plaquettes (PVC-PVDC/Aluminium)

    · 34009 561 140 6 1: 100 comprimés sous plaquettes (PVC-PVDC/Aluminium)

    · 34009 348 276 1 7 : 30 comprimés sous plaquettes (Polypropylène/Aluminium)

    · 34009 351 629 9 1 : 60 comprimés sous plaquettes (Polypropylène/Aluminium)

    · 34009 561 141 2 2: 100 comprimés sous plaquettes (Polypropylène/Aluminium)

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Prescription limitée à 12 semaines.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 17/12/2021

    Dénomination du médicament

    CONTRAMAL LP 100 mg, comprimé à libération prolongée

    Chlorhydrate de tramadol

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que CONTRAMAL LP 100 mg, comprimé à libération prolongée et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre CONTRAMAL LP 100 mg, comprimé à libération prolongée ?

    3. Comment prendre CONTRAMAL LP 100 mg, comprimé à libération prolongée ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver CONTRAMAL LP 100 mg, comprimé à libération prolongée ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - code ATC : N02AX02

    Le tramadol – principe actif contenu dans Contramal LP est un antalgique (substance calmant la douleur) qui appartient à la classe des opioïdes et qui agit sur le système nerveux central. Il soulage la douleur en agissant sur des cellules nerveuses particulières de la moelle épinière et du cerveau.

    Contramal LP est utilisé pour le traitement des douleurs modérées à intenses.

    Ne prenez jamais CONTRAMAL LP 100 mg, comprimé à libération prolongée :

    · si vous êtes allergique au tramadol ou à l’un des autres composants de Contramal LP (mentionnés à la rubrique 6) ;

    · en cas d’intoxication aiguë par l’alcool, des somnifères, d’autres médicaments contre la douleur ou des médicaments psychotropes (médicaments qui agissent sur l’humeur et les émotions) ;

    · si vous prenez en même temps des inhibiteurs de la MAO (médicaments utilisés pour le traitement de la dépression) ou si vous en avez pris au cours des 14 jours précédant le traitement par CONTRAMAL LP (voir rubrique « Autres médicaments et CONTRAMAL LP ») ;

    · si vous êtes épileptique et que vos crises ne sont pas bien contrôlées par le traitement ;

    · comme traitement de substitution dans le cadre du sevrage d’une toxicomanie.

    Avertissements et précautions

    Parlez à votre médecin avant de prendre ce médicament :

    · si vous estimez que vous êtes dépendant à d’autres antalgiques (opioïdes) ;

    · si vous souffrez de troubles de la conscience (si vous avez l’impression que vous allez vous évanouir) ;

    · si vous êtes en état de choc (ce qui peut se manifester par des sueurs froides) ;

    · si vous souffrez d’une augmentation de la pression dans le cerveau (par exemple après un traumatisme crânien ou une maladie cérébrale) ;

    · si vous avez des difficultés respiratoires ;

    · si vous présentez une tendance à l’épilepsie ou aux convulsions car le risque de crise d’épilepsie peut être augmenté ;

    · si vous souffrez d’une maladie hépatique ou rénale.

    Troubles respiratoires liés au sommeil

    CONTRAMAL LP contient une substance active appartenant au groupe des opioïdes. Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires liés au sommeil, tels que l’apnée centrale du sommeil (respiration superficielle/pause respiratoire pendant le sommeil) et l’hypoxémie liée au sommeil (faible taux d’oxygène dans le sang).

    Le risque de souffrir d’apnée centrale du sommeil dépend de la dose d’opioïdes. Votre médecin peut envisager de diminuer votre dose totale d’opioïdes si vous souffrez d’apnée centrale du sommeil.

    Des crises d’épilepsie ont été rapportées chez des patients prenant du tramadol à la dose recommandée. Le risque peut être augmenté si les doses dépassent la posologie maximale quotidienne recommandée (400 mg).

    Notez bien que CONTRAMAL LP peut provoquer une dépendance physique et psychique. Quand CONTRAMAL LP est pris pendant une durée prolongée, son effet peut s’atténuer, si bien qu’il faut augmenter les doses (développement d’un phénomène d’accoutumance).

    Les patients qui ont tendance à abuser des médicaments ou qui sont dépendants de certains médicaments ne doivent utiliser CONTRAMAL LP que pendant de courtes durées et sous surveillance médicale stricte.

    Veuillez également informer votre médecin si l’un de ces problèmes survient pendant le traitement par CONTRAMAL LP ou est survenu par le passé.

    Le tramadol est transformé dans le foie par une enzyme. Des variations au niveau de cette enzyme sont présentes chez certains patients, ce qui peut avoir des conséquences différentes selon les personnes. Chez certains, la douleur pourra ne pas être suffisamment soulagée, tandis que d’autres seront plus susceptibles de présenter des effets indésirables graves. Si vous remarquez l’un des effets indésirables suivants, vous devez arrêter de prendre ce médicament et consulter immédiatement un médecin : respiration lente ou superficielle, confusion, somnolence, rétrécissement des pupilles, nausées ou vomissements, constipation, perte d’appétit.

    Parlez à votre médecin si vous ressentez l’un des symptômes suivant pendant que vous prenez CONTRAMAL LP 100 mg : fatigue extrême, manque d'appétit, douleurs abdominales intenses, nausées, vomissements ou hypotension. Cela peut indiquer que vous avez une insuffisance surrénalienne (faible taux de cortisol). Si vous présentez ces symptômes, contactez votre médecin, qui décidera si vous devez prendre un supplément hormonal.

    Autres médicaments et CONTRAMAL LP 100 mg, comprimé à libération prolongée

    Prévenez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez ou avez pris récemment ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Il ne faut pas prendre CONTRAMAL LP avec des inhibiteurs de la MAO (médicaments destinés au traitement de la dépression).

    L’effet antalgique de CONTRAMAL LP peut être atténué et sa durée d’action raccourcie si vous prenez des médicaments contenant

    - de la carbamazépine (un antiépileptique) ;

    - de l’ondansétron (pour prévenir les nausées).

    Votre médecin vous dira si vous pouvez prendre CONTRAMAL LP et à quelle posologie.

    Le risque d’effets indésirables augmente :

    · si vous prenez, en même temps que CONTRAMAL LP, d’autres antalgiques tels que la morphine et la codéine (qui traite également la toux), ainsi que de l’alcool. Vous risquez de vous sentir plus somnolent ou d’avoir l’impression que vous allez vous évanouir. Si cela se produit, parlez-en à votre médecin.

    · L'utilisation concomitante de CONTRAMAL LP et de tranquillisants ou de somnifères (tels que les benzodiazépines) augmente le risque de somnolence, de difficultés respiratoires (dépression respiratoire), de coma et peut être mortelle. Pour cette raison, l'utilisation concomitante ne doit être envisagée que lorsque d’autres options de traitement ne sont pas possibles. Toutefois, si votre médecin vous prescrit CONTRAMAL LP en association avec des médicaments sédatifs, la posologie et la durée du traitement concomitant doivent être limitées par votre médecin.

    Veuillez informer votre médecin de tous médicaments sédatifs que vous prenez et respectez les doses prescrites par votre médecin. Il pourrait être utile d’informer des amis ou des proches afin qu’ils aient connaissance des signes et des symptômes mentionnés ci-dessus. Contactez votre médecin si vous ressentez de tels symptômes.

    · si vous prenez des médicaments susceptibles de provoquer des convulsions (crises d’épilepsie) comme certains antidépresseurs ou antipsychotiques. Le risque de crise d’épilepsie peut augmenter si vous prenez CONTRAMAL LP en même temps. Votre médecin vous dira si CONTRAMAL LP vous convient.

    · si vous prenez certains antidépresseurs. CONTRAMAL LP peut interagir avec ces traitements et peut entraîner des symptômes tels que des contractions musculaires involontaires et répétées, y compris des muscles qui contrôlent le mouvement de l’œil, une agitation, une transpiration excessive, des tremblements, une exagération des réflexes, une augmentation de la tension musculaire, une température du corps supérieure à 38°C.

    · si vous prenez des anticoagulants dérivés de la coumarine (médicaments fluidifiant le sang), par exemple de la warfarine, en même temps que CONTRAMAL LP. L’effet de ces médicaments sur la coagulation peut s’en trouver modifié et il peut survenir des hémorragies.

    CONTRAMAL LP 100 mg, comprimé à libération prolongée avec des aliments, boissons et de l’alcool

    Ne consommez pas d’alcool pendant le traitement par CONTRAMAL LP, car cela accentuerait son effet.

    L’alimentation n’a pas d’influence sur l’action de CONTRAMAL LP.

    Enfants et adolescents

    Utilisation chez les enfants présentant des problèmes respiratoires

    Le tramadol n’est pas recommandé chez les enfants présentant des problèmes respiratoires car les symptômes de toxicité du tramadol peuvent être plus graves chez ces enfants.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Si vous êtes enceinte ou si vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Il n’existe que très peu d’informations concernant la sécurité d’emploi du tramadol chez la femme enceinte. Vous ne devez donc pas utiliser CONTRAMAL LP si vous êtes enceinte.

    L’utilisation de façon prolongée pendant la grossesse peut entrainer un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.

    Le tramadol est excrété dans le lait maternel. Pour cette raison, vous ne devez pas prendre de CONTRAMAL LP plus d’une fois au cours de la période d’allaitement ou, si vous prenez du CONTRAMAL LP plus d’une fois, vous devez interrompre l’allaitement.

    D’après les données chez l’Homme, le tramadol n’aurait pas d’influence sur la fertilité féminine et masculine.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    CONTRAMAL LP peut provoquer une somnolence, des sensations vertigineuses et une vision floue, et, donc, perturber votre capacité de réaction. Si vous sentez que vos réactions sont perturbées, ne conduisez pas de voiture ou un autre véhicule, n’utilisez pas d’outils électriques ou de machines.

    CONTRAMAL LP 100 mg, comprimé à libération prolongée contient du lactose

    Si votre médecin vous a dit que vous présentiez une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament en raison de la présence de lactose dans les comprimés.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    La posologie doit être ajustée en fonction de l’intensité de votre douleur et de votre perception de la douleur. D’une manière générale, il faut prendre la dose minimale qui soulage la douleur. Ne dépassez pas 400 mg de chlorhydrate de tramadol par jour, sauf si votre médecin vous l’a prescrit.

    Sauf prescription contraire de votre médecin, la posologie usuelle est la suivante :

    Adultes et adolescents à partir de 12 ans

    Un comprimé de CONTRAMAL LP 100 mg, comprimé à libération prolongée deux fois par jour (ce qui représente 200 mg de chlorhydrate de tramadol par jour), de préférence matin et soir.

    Au besoin, votre médecin pourra vous prescrire un autre dosage de CONTRAMAL LP, plus adapté à votre situation.

    Si nécessaire, la dose pourra être augmentée jusqu’à 150 mg ou 200 mg deux fois par jour (équivalent à 300 mg – 400 mg de chlorhydrate de tramadol par jour).

    Utilisation chez les enfants et les adolescents

    CONTRAMAL LP ne convient pas aux enfants de moins de 12 ans.

    Patients âgés

    Chez les patients âgés (plus de 75 ans), l’excrétion du tramadol peut être diminuée. Si tel est votre cas, votre médecin vous conseillera d’espacer les prises.

    Maladie grave du foie ou des reins (insuffisance hépatique/rénale)/patients sous dialyse

    Les patients souffrant d’insuffisance hépatique et/ou rénale sévère ne doivent pas prendre CONTRAMAL LP. Si vous présentez une insuffisance légère à modérée, votre médecin pourra vous recommander d’espacer les prises.

    Comment et quand faut-il prendre CONTRAMAL LP ?

    Les comprimés à libération prolongée de CONTRAMAL LP doivent être pris par voie orale.

    Il faut toujours avaler les comprimés à libération prolongée de CONTRAMAL LP entiers, sans les fractionner ni les mâcher, avec suffisamment de liquide, de préférence le matin et le soir. Les comprimés peuvent être pris à jeun ou pendant les repas.

    Pendant combien de temps faut-il prendre CONTRAMAL LP ?

    Il ne faut pas prendre CONTRAMAL LP pendant plus longtemps que nécessaire.

    Si vous avez besoin d’un traitement prolongé, votre médecin vérifiera régulièrement et fréquemment (au besoin en ménageant des pauses dans le traitement) si vous devez continuer à prendre les comprimés de CONTRAMAL LP et à quelle posologie.

    Si vous avez l’impression que l’effet de CONTRAMAL LP est trop fort ou au contraire trop faible, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Si vous avez pris plus de CONTRAMAL LP 100 mg, comprimé à libération prolongée que vous n’auriez dû

    Si vous avez pris accidentellement une dose supplémentaire, il n’y a généralement pas de conséquence néfaste. Prenez la dose suivante selon les modalités prescrites.

    Après la prise de doses très fortes, on peut noter un rétrécissement des pupilles, des vomissements, une chute de la pression artérielle, une accélération des battements cardiaques, un état de choc, des troubles de la conscience allant jusqu’au coma (inconscience profonde), des crises d’épilepsie et des difficultés respiratoires pouvant aller jusqu’à l’arrêt respiratoire. Dans de tels cas, il faut immédiatement appeler un médecin.

    Si vous oubliez de prendre CONTRAMAL LP 100 mg, comprimé à libération prolongée

    Si vous oubliez de prendre les comprimés, la douleur risque de réapparaître. Ne prenez pas de dose double pour compenser les doses que vous avez oubliées de prendre ; continuez simplement à prendre les comprimés comme avant.

    Si vous arrêtez de prendre CONTRAMAL LP 100 mg, comprimé à libération prolongée

    Si vous interrompez ou arrêtez trop rapidement le traitement par CONTRAMAL LP, la douleur risque de réapparaître. Si vous désirez arrêter le traitement en raison d’effets désagréables, consultez votre médecin.

    Vous ne devez pas arrêter brutalement de prendre ce médicament, sauf indication contraire de votre médecin. Si vous souhaitez arrêter de prendre ce médicament, parlez-en d’abord à votre médecin, surtout si vous en prenez depuis longtemps. Votre médecin vous indiquera quand et comment arrêter, ceci pourra s’effectuer en diminuant progressivement la dose afin de réduire les risques d’apparition d’effets indésirables évitables (symptômes de sevrage).

    En général, il n’y a pas de phénomènes de sevrage après l’arrêt du traitement par CONTRAMAL LP. Cependant, dans de rares cas, certaines personnes ne se sentent pas bien quand elles arrêtent brutalement le traitement après avoir pris les comprimés à libération prolongée de CONTRAMAL LP pendant quelque temps. Elles peuvent se sentir agitées, anxieuses, nerveuses ou chancelantes. Ces personnes peuvent présenter une hyperactivité, des troubles du sommeil et des troubles gastro-intestinaux. Dans de très rares cas, il survient des crises de panique, des hallucinations, des perceptions anormales telles que démangeaisons, picotements et engourdissement ainsi que des bruits dans les oreilles (acouphènes).

    D’autres troubles inhabituels du système nerveux central tels que confusion, délire, changement de la perception de sa personnalité (dépersonnalisation), changement de la perception de la réalité (déréalisation) et délire de persécution (paranoïa) ont été très rarement observés.

    Si vous présentez l’un de ces troubles après l’arrêt du traitement par CONTRAMAL LP, consultez votre médecin.

    Si vous avez d’autres questions à propos de l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’information à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Vous devez immédiatement voir un médecin s’il apparaît des symptômes de réaction allergique tels qu’un œdème du visage, de la langue et/ou de la gorge et/ou des difficultés de déglutition ou une urticaire s’accompagnant de difficultés respiratoires.

    Sous traitement par CONTRAMAL LP les effets secondaires les plus fréquents sont les nausées et les sensations vertigineuses, qui surviennent chez plus d’ 1 patient sur 10.

    Très fréquents : peut concerner plus de 1 patient sur 10

    · Sensations vertigineuses,

    · Nausées.

    Fréquents : peut concerner jusqu’à 1 patient sur 10

    · Maux de tête, somnolence,

    · Fatigue,

    · Constipation, sécheresse de la bouche, vomissements,

    · Sueurs excessives (hyperhidrose).

    Peu fréquents : peut concerner jusqu’à 1 patient sur 100

    · Effets sur le cœur et la circulation sanguine (palpitations, accélération des battements cardiaques, sensation d’évanouissement ou état de choc). Ces effets indésirables surviennent particulièrement en position debout ou lors des efforts physiques.

    · Haut-le-cœur, troubles gastriques (par exemple sensation de pesanteur dans l’estomac, ballonnement), diarrhée.

    · Réactions cutanées (par exemple démangeaisons, éruption).

    Rares : peut concerner jusqu’à 1 patient sur 1 000

    · Dans de très rares cas, il est survenu des réactions allergiques (par exemple difficultés respiratoires, sifflements respiratoires, œdème de la peau) et un choc (défaillance circulatoire brutale).

    · Ralentissement des battements cardiaques.

    · Augmentation de la pression artérielle

    · Sensations anormales (par exemple démangeaisons, picotements, engourdissement), tremblement, crises d’épilepsie, contractions musculaires, mouvements non coordonnés, perte de conscience transitoire (syncope), troubles de la parole.

    · Des crises d’épilepsie sont essentiellement survenues après la prise de doses élevées de tramadol ou après la prise simultanée de médicaments qui augmentent la sensibilité aux crises d’épilepsie.

    · Modification de l’appétit.

    · Hallucinations, état confusionnel, troubles du sommeil, délire, anxiété et cauchemars.

    · Des troubles psychologiques peuvent apparaître après traitement par CONTRAMAL LP. Leur intensité et leur nature sont variables (suivant la personnalité du patient et la durée du traitement). Ils peuvent se traduire par des modifications de l’humeur (le plus souvent euphorie, parfois irritabilité), des modifications de l’activité (généralement diminution, parfois augmentation) et une diminution des fonctions cognitives et des perceptions sensorielles (modifications sensorielles et troubles de l’identification, ce qui peut conduire à des erreurs de jugement).

    · Une dépendance au médicament peut se développer.

    · Vision floue, rétrécissement de la pupille (myosis), dilatation excessive de la pupille (mydriase).

    · Respiration lente, essoufflement (dyspnée).

    · On a signalé une aggravation de l’asthme, mais il n’est pas prouvé que le tramadol en soit responsable. Si les doses recommandées sont dépassées ou si d’autres médicaments qui diminuent la fonction cérébrale sont pris en même temps, la respiration peut être ralentie.

    · Faiblesse musculaire.

    · Difficultés pour uriner (dysurie) ou douleurs lors des mictions, diminution du volume des urines.

    Très rares : peut concerner jusqu’à 1 patient sur 10 000

    · Augmentation des enzymes hépatiques.

    Fréquence indéterminée : ne peut être estimée d’après les données disponibles

    · Diminution du taux de sucre dans le sang.

    · Hoquet

    Un syndrome de sevrage peut apparaître lors de l’arrêt brutal du traitement (voir rubrique « Si vous arrêtez de prendre CONTRAMAL LP »).

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et la plaquette. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ce médicament ne nécessite pas de précaution particulière de conservation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient CONTRAMAL LP 100 mg, comprimé à libération prolongée  

    · La substance active est le chlorhydrate de tramadol.

    Chaque comprimé à libération prolongée contient 100,00 mg de chlorhydrate de tramadol.

    · Les autres composants sont :

    o Noyau :

    cellulose microcristalline, hypromellose 100 000 mPa’s, stéarate de magnésium, silice colloïdale anhydre.

    o Pelliculage :

    hypromellose 6 mPa’s, lactose monohydraté (voir rubrique 2 « CONTRAMAL LP contient du lactose »), macrogol 6000, propylèneglycol, talc, dioxyde de titane (E 171).

    Qu’est-ce que CONTRAMAL LP 100 mg, comprimé à libération prolongée et contenu de l’emballage extérieur  

    CONTRAMAL LP 100 mg se présente sous forme de comprimés pelliculés ronds, biconvexes, de couleur blanche, présentant le logo du fabricant d sur une des faces et la mention « T1 » sur l’autre face.

    Les comprimés de CONTRAMAL LP sont conditionnés dans des plaquettes en boîtes de 10, 20, 30, 50, 60, 100, 150 (10x15) comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    LABORATOIRES GRÜNENTHAL

    IMMEUBLE EUREKA

    19, RUE ERNEST RENAN

    CS90001

    92024 NANTERRE CEDEX

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    LABORATOIRES GRÜNENTHAL

    IMMEUBLE EUREKA

    19, RUE ERNEST RENAN

    CS90001

    92024 NANTERRE CEDEX

    Fabricant  

    GRÜNENTHAL GMBH

    ZIEGLERSTRASSE 6

    52078 AACHEN

    ALLEMAGNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    < {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>

    Autres  

    Sans objet.

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-15342
    • Date avis : 05/10/2016
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par CONTRAMAL et MONOTRAMAL reste important les indications de l’AMM.
    • Lien externe