CONCERTA LP 18 mg
Informations pratiques
- Prescription : stupéfiants
- Format : comprimé à libération prolongée
- Date de commercialisation : 28/03/2003
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Nom générique : MÉTHYLPHÉNIDATE (CHLORHYDRATE DE) 18 mg - CONCERTA LP 18 mg, comprimé à libération prolongée
- Type de générique : Princeps
- Code générique : 1437
- Laboratoires : JANSSEN CILAG
Les compositions de CONCERTA LP 18 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | CHLORHYDRATE DE MÉTHYLPHÉNIDATE | 5407 | 18 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
1 flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) de 28 comprimés avec fermeture de sécurité enfant
- Code CIP7 : 3615541
- Code CIP3 : 3400936155411
- Prix : 22,54 €
- Date de commercialisation : 17/05/2004
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 05/08/2021
CONCERTA LP 18 mg, comprimé à libération prolongée
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chlorhydrate de méthylphénidate............................................................................................ 18 mg
Pour un comprimé à libération prolongée.
Excipients à effet notoire :
Chaque comprimé contient 6,5 mg de lactose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé à libération prolongée.
Comprimé jaune en forme de gélule portant sur une face l’inscription « alza 18 » à l’encre noire.
4.1. Indications thérapeutiques
L’étiologie précise de ce syndrome est inconnue et il n’existe pas de test diagnostique unique. Pour un diagnostic approprié, il est nécessaire d’utiliser des informations d’ordre médical, éducatif, social et psychologique.
Habituellement, une prise en charge globale comporte des mesures psychologiques, éducatives et sociales, ainsi qu’un traitement médicamenteux qui vise à stabiliser les enfants présentant des troubles du comportement caractérisés par des symptômes pouvant inclure : des antécédents de troubles de l’attention (attention limitée) une incapacité à se concentrer, une labilité émotionnelle, une impulsivité, une hyperactivité modérée à sévère, des signes neurologiques mineurs et un EEG anormal. Les capacités d’apprentissage peuvent être altérées.
Un traitement par CONCERTA LP n'est pas indiqué chez tous les enfants présentant un TDAH et la décision d’utiliser ce médicament devra se fonder sur une évaluation approfondie de la sévérité et de la chronicité des symptômes de l'enfant, en tenant compte de son âge.
Une prise en charge éducative appropriée est indispensable et une intervention psychosociale est généralement nécessaire. Lorsque les mesures correctives seules s’avèrent insuffisantes, la décision de prescrire un psychostimulant devra se fonder sur une évaluation rigoureuse de la sévérité des symptômes de l’enfant. Le méthylphénidate devra toujours être utilisé dans l'indication autorisée et conformément aux recommandations de prescription et de diagnostic.
4.2. Posologie et mode d'administration
Dépistage avant traitement
Avant de prescrire le méthylphénidate, une évaluation initiale de l’état cardiovasculaire du patient, incluant la mesure de la tension artérielle et de la fréquence cardiaque est nécessaire.
Une anamnèse complète devra documenter les traitements concomitants, les troubles ou symptômes associés médicaux et psychiatriques antérieurs et actuels, les antécédents familiaux de mort subite d’origine cardiaque ou de décès inexpliqué ; de plus, le poids et la taille du patient devront être mesurés de manière précise avant le début du traitement et être notés sur une courbe de croissance (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Surveillance continue
La croissance des patients ainsi que leur état psychiatrique et cardiovasculaire devront être surveillés en continu (voir également rubrique 4.4).
· La pression artérielle et le pouls doivent être enregistrés sur une courbe percentile à chaque adaptation posologique, puis au moins tous les 6 mois ;
· La taille, le poids et l’appétit doivent être mesurés au moins tous les 6 mois et notés sur la courbe de croissance ;
· L'apparition de nouveaux troubles psychiatriques ou l’aggravation de troubles psychiatriques préexistants doit être suivie à chaque adaptation posologique, puis au moins tous les 6 mois et à chaque visite.
Il convient de surveiller les patients quant au risque d’usage détourné, de mésusage et d’abus de méthylphénidate.
Posologie
Adaptation posologique
L’augmentation de posologie sera réalisée avec prudence au début du traitement par CONCERTA LP.
L’adaptation posologique devra débuter à la dose la plus faible possible.
Il existe d’autres dosages de ce médicament ainsi que d'autres médicaments contenant du méthylphénidate.
La posologie doit être adaptée par paliers de 18 mg. En général, l’ajustement posologique se fait par paliers d’environ une semaine.
La posologie quotidienne maximale de CONCERTA LP est de 54 mg.
Patients naïfs au méthylphénidate : L’expérience clinique avec CONCERTA LP est limitée chez ces patients (voir rubrique 5.1). Le traitement par CONCERTA LP n’est pas indiqué chez tous les enfants présentant un syndrome de TDAH. L’administration de doses plus faibles de méthylphénidate à libération immédiate peut être suffisante pour traiter les patients naïfs au méthylphénidate. L’augmentation posologique sera réalisée avec prudence par le médecin traitant afin d’éviter l’administration inutile de doses élevées de méthylphénidate. Chez les patients non encore traités par le méthylphénidate ou chez les patients traités par d’autres psychostimulants, la dose initiale recommandée de CONCERTA LP est de 18 mg en une prise unique par jour.
Patients déjà traités par méthylphénidate : Les doses de CONCERTA LP recommandées chez les patients en cours de traitement par le méthylphénidate à des doses comprises entre 15 et 45 mg/j en 3 prises sont indiquées dans le Tableau 1. Les recommandations posologiques sont basées sur le schéma posologique en cours et le jugement clinique.
TABLEAU 1
Recommandations de transposition de doses d’autres formulations de chlorhydrate de méthylphénidate en CONCERTA LP
Dose journalière antérieure de chlorhydrate de méthylphénidate
Dose recommandée de CONCERTA LP
Méthylphénidate 5 mg, 3 fois par jour
18 mg, une fois par jour
Méthylphénidate 10 mg, 3 fois par jour
36 mg, une fois par jour
Méthylphénidate 15 mg, 3 fois par jour
54 mg, une fois par jour
Lorsqu’une amélioration n’est pas observée après une adaptation posologique adéquate sur une période d’un mois, le traitement doit être arrêté.
Utilisation prolongée (plus de 12 mois) chez l’enfant et l’adolescent
L’efficacité et la sécurité d’emploi de l’utilisation à long terme du méthylphénidate n’ont pas été évaluées de façon systématique au cours des études cliniques contrôlées. Il n’est ni nécessaire, ni souhaitable, que la durée du traitement par méthylphénidate soit indéfinie. Le traitement est généralement interrompu pendant ou après la puberté. Le médecin qui décide d’utiliser le méthylphénidate pendant des périodes de temps prolongées (plus de 12 mois) chez un enfant ou un adolescent atteint de TDAH, devra réévaluer périodiquement l’utilité à long terme du traitement pour le patient et ce, en mettant en place des périodes sans traitement pour pouvoir évaluer le fonctionnement du patient en l’absence de celui-ci. Il est recommandé d'interrompre le traitement par méthylphénidate au moins une fois par an afin d’évaluer l’état de l’enfant (de préférence pendant les vacances scolaires). Une amélioration peut se maintenir à l’arrêt du traitement qu’il soit temporaire ou définitif.
Diminution de posologie ou arrêt du traitement
En l’absence d’amélioration des symptômes après une adaptation posologique adéquate sur une période d’un mois, le traitement devra être arrêté. En cas d’aggravation paradoxale des symptômes ou de survenue d'autres effets indésirables graves, la posologie sera réduite ou le traitement sera arrêté.
Adultes
Chez les adolescents dont les symptômes persistent à l'âge adulte et qui ont montré un bénéfice évident du traitement, il peut être approprié de poursuivre ce traitement à l'âge adulte. Cependant, l’initiation d’un traitement par CONCERTA LP chez l’adulte n'est pas appropriée (voir les rubriques 4.4 et 5.1).
Sujets âgés
Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez le sujet âgé. Sa sécurité d’emploi et son efficacité n’ont pas été établies dans cette classe d’âge.
Enfants de moins de 6 ans
Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez l’enfant de moins de 6 ans. Sa sécurité d’emploi et son efficacité n’ont pas été établies dans cette classe d’âge.
Mode d’administration
Le comprimé de CONCERTA LP doit être avalé en entier avec une boisson et ne doit être ni mâché, ni divisé, ni écrasé (voir rubrique 4.4).
Concerta LP peut être administré pendant ou en dehors des repas (voir rubrique 5.2).
Concerta LP doit être administré une fois par jour, le matin.
· Hypersensibilité au méthylphénidate ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· Glaucome.
· Phéochromocytome.
· En cas de traitement par les inhibiteurs irréversibles non sélectifs de la monoamine-oxydase (IMAO) ou pendant au minimum 14 jours suivant l’arrêt du traitement par un IMAO, en raison du risque de survenue de poussée hypertensive (voir rubrique 4.5).
· Hyperthyroïdie ou thyrotoxicose.
· Diagnostic ou antécédents de dépression sévère, anorexie mentale ou troubles anorexiques, tendances suicidaires, symptômes psychotiques, troubles de l’humeur sévères, manie, schizophrénie, trouble de la personnalité psychopathique ou limite (borderline).
· Diagnostic ou antécédents de trouble bipolaire (affectif) épisodique et sévère (de type I) (et mal contrôlé).
· Troubles cardiovasculaires préexistants incluant hypertension sévère, insuffisance cardiaque, artériopathie occlusive, angine de poitrine, cardiopathie congénitale avec retentissement hémodynamique ; cardiomyopathie, infarctus du myocarde, arythmies et canalopathies (troubles causés par un dysfonctionnement des canaux ioniques) pouvant potentiellement mettre en jeu le pronostic vital.
· Préexistence de troubles cérébrovasculaires, anévrisme cérébral, anomalies vasculaires, y compris vascularite ou accident vasculaire cérébral.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Utilisation à long terme (plus de 12 mois) chez l’enfant et l’adolescent
L’efficacité et la sécurité d’emploi de l’utilisation à long terme du méthylphénidate n’ont pas été évaluées de façon systématique au cours des études cliniques contrôlées. Il n’est pas nécessaire ni souhaitable, que la durée du traitement médicamenteux soit indéfinie. Le traitement est habituellement interrompu pendant ou après la puberté.
Les patients traités par méthylphénidate à long terme (c’est-à-dire plus de 12 mois) devront être surveillés attentivement de façon continue conformément aux recommandations décrites dans les rubriques 4.2 et 4.4, relatives à l’état cardiovasculaire, la croissance, l’appétit, l’apparition de nouveaux troubles psychiatriques ou l’aggravation de troubles psychiatriques préexistants. Les troubles psychiatriques devant faire l’objet d’une surveillance sont décrits ci-dessous et incluent de manière non limitative : tics moteurs ou verbaux, comportement agressif ou hostile, agitation, anxiété, dépression, psychose, manie, délire, irritabilité, manque de spontanéité, retrait et persévération excessive.
Le médecin qui décide d’utiliser le méthylphénidate pendant des périodes de temps prolongées (plus de 12 mois) chez un enfant ou un adolescent atteint de TDAH, devra réévaluer périodiquement l’utilité à long terme du traitement pour le patient et ce, en mettant en place des périodes sans traitement pour pouvoir évaluer le fonctionnement du patient en l’absence de celui-ci. Il est recommandé d'interrompre le traitement par méthylphénidate au moins une fois par an afin d’évaluer l’état de l’enfant (de préférence pendant les vacances scolaires). Une amélioration peut se maintenir à l’arrêt du traitement qu’il soit temporaire ou définitif.
Utilisation chez l’adulte
La sécurité d'emploi et l'efficacité du méthylphénidate n'ont pas été établies pour l'initiation du traitement chez l'adulte ou pour la poursuite systématique du traitement au-delà de 18 ans. En cas de réapparition des symptômes à l'arrêt du traitement chez un adolescent ayant atteint 18 ans, il peut être nécessaire de continuer ce traitement à l'âge adulte.
Le besoin d'un traitement ultérieur chez ces adultes doit être revu régulièrement et fait annuellement.
Utilisation chez le sujet âgé
Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez le sujet âgé. Sa sécurité d’emploi et son efficacité n’ont pas été établies dans cette classe d’âge.
Utilisation chez l’enfant de moins de 6 ans
Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez l’enfant âgé de moins de 6 ans. Sa sécurité d’emploi et son efficacité n’ont pas été établies dans cette classe d’âge.
Etat cardiovasculaire
Les patients chez lesquels un traitement par psychostimulants est envisagé devront être soigneusement interrogés quant à leurs antécédents (y compris des antécédents familiaux de mort subite cardiaque ou inexpliquée ou d'arythmie maligne) et être soumis à un examen médical rigoureux, afin de rechercher la présence d’une cardiopathie. Un examen cardiaque spécialisé devra ensuite être réalisé si les résultats initiaux font suspecter une cardiopathie ou de tels antécédents. Un examen cardiaque par un spécialiste devra être rapidement réalisé chez les patients présentant, au cours du traitement par méthylphénidate, des symptômes tels que palpitations, douleurs thoraciques à l'effort, syncope inexpliquée, dyspnée ou tout autre symptôme évocateur d'une pathologie cardiaque.
L’analyse des données issues des études cliniques du méthylphénidate chez l’enfant ou l’adolescent atteint de TDAH, a montré que les patients traités par méthylphénidate peuvent fréquemment présenter des modifications des pressions artérielles systolique et diastolique de plus de 10 mm Hg par comparaison au groupe contrôle. Les conséquences cliniques, à court et à long terme, de ces effets cardiovasculaires chez l’enfant et l’adolescent ne sont pas connues.
La possibilité de complications cliniques résultant des effets observés lors des études cliniques ne peut être exclue, notamment lorsque le traitement pris pendant l’enfance/l’adolescence se poursuit à l’âge adulte.
La prudence est indiquée lors du traitement des patients chez lesquels une augmentation de la pression artérielle ou de la fréquence cardiaque est susceptible d’entraîner la décompensation d’une pathologie sous-jacente. Voir en rubrique 4.3 les contre-indications au traitement par méthylphénidate.
L’état cardiovasculaire devra être surveillé soigneusement. La pression artérielle ainsi que le pouls devront être enregistrés sur une courbe percentile à chaque adaptation posologique, puis au minimum tous les 6 mois.
L’administration de méthylphénidate est contre-indiquée dans certains cas de troubles cardiovasculaires préexistants sous réserve de l’obtention d’un avis d’un spécialiste en cardiologie pédiatrique (voir rubrique 4.3).
Mort subite et anomalies cardiaques structurelles préexistantes ou autres troubles cardiaques sévères
Des cas de mort subite ont été rapportés lors de l’utilisation de stimulants du système nerveux central aux doses usuelles chez des enfants, dont certains présentaient des anomalies cardiaques structurelles ou d’autres problèmes cardiaques sévères. Bien que certains problèmes cardiaques sévères puissent entraîner à eux seuls un risque accru de mort subite, les psychostimulants ne sont pas recommandés chez les enfants ou les adolescents présentant des anomalies cardiaques structurelles connues, une cardiomyopathie, des anomalies graves du rythme cardiaque ou d'autres problèmes cardiaques sévères qui pourraient les exposer à une vulnérabilité accrue vis-à-vis des effets sympathomimétiques des psychostimulants.
Mésusage et événements cardiovasculaires
Le mésusage des psychostimulants du système nerveux central peut être associé à une mort subite ou à d'autres événements indésirables cardiovasculaires sévères.
Troubles vasculaires cérébraux
Voir en rubrique 4.3 pour les troubles cérébrovasculaires pour lesquels un traitement par méthylphénidate est contre-indiqué. Les patients présentant des facteurs de risque supplémentaires (ex. antécédents de maladie cardiovasculaire, médicaments associés augmentant la pression artérielle) devront être surveillés à chaque visite après l’initiation du traitement à la recherche de signes et symptômes neurologiques.
La vascularite cérébrale semble être une réaction idiosyncrasique très rare due à l’exposition au méthylphénidate. Il existe peu de preuves suggérant que les patients à risque accru puissent être identifiés et la survenue initiale des symptômes peut être la première manifestation d'un problème clinique sous-jacent. Un diagnostic précoce, fondé sur une forte suspicion, peut permettre l’arrêt rapide du méthylphénidate et l’instauration d’un traitement précoce. Le diagnostic devrait donc être envisagé chez tout patient développant de nouveaux symptômes neurologiques compatibles avec une ischémie cérébrale au cours d'un traitement par méthylphénidate. Ces symptômes peuvent inclure : céphalée sévère, engourdissement, faiblesse, paralysie, altération de la coordination, de la vision, de la parole, du langage ou de la mémoire.
Le traitement par le méthylphénidate n’est pas contre-indiqué chez les patients atteints d’hémiplégie cérébrale infantile.
Troubles psychiatriques
Les troubles psychiatriques concomitants sont fréquents dans le TDAH et doivent être pris en compte lors de la prescription de psychostimulants. En cas d’apparition de symptômes psychiatriques ou d’exacerbation de troubles psychiatriques préexistants, le méthylphénidate ne doit pas être administré à moins que les bénéfices attendus soient supérieurs aux risques chez le patient.
La survenue ou l’aggravation de troubles psychiatriques doit être surveillée à chaque ajustement de la posologie, puis au moins tous les 6 mois et à chaque visite. L’arrêt du traitement peut alors être envisagé.
Aggravation de symptômes psychotiques ou maniaques préexistants
Les patients psychotiques traités par méthylphénidate peuvent présenter une aggravation des troubles du comportement et des troubles de la pensée.
Survenue de nouveaux symptômes psychotiques ou maniaques
Des symptômes psychotiques (hallucinations et illusions visuelles, tactiles, auditives) ou maniaques peuvent survenir après administration de méthylphénidate aux doses usuelles chez des enfants et des adolescents sans antécédents de maladie psychotique ou de manie. En cas d’apparition de symptômes psychotiques ou maniaques, le rôle du méthylphénidate sera évalué et un arrêt du traitement pourra être envisagé.
Agressivité ou comportement hostile
L’administration de psychostimulants peut provoquer l’apparition ou l’aggravation d’une agressivité ou d’un comportement hostile. Des cas d‘agressivité ont été rapportés chez les patients traités par méthylphénidate (voir rubrique 4.8). Les patients traités par méthylphénidate devront être surveillés étroitement au début du traitement, à chaque ajustement de doses puis au moins tous les 6 mois et à chaque visite afin de déceler la survenue ou une aggravation d’un comportement agressif ou hostile. Le médecin devra évaluer la nécessité d’ajuster le schéma thérapeutique chez les patients présentant un changement dans leur comportement en gardant à l'esprit qu’une augmentation ou une diminution progressive de la posologie peut être appropriée. L'interruption du traitement peut être envisagée.
Tendances suicidaires
Les patients ayant des idées ou un comportement suicidaire au cours du traitement devront être immédiatement examinés par leur médecin. L’aggravation d’une affection psychiatrique sous-jacente devra être prise en considération et un possible lien de causalité avec le méthylphénidate devra être envisagé. Le traitement d’une affection psychiatrique sous-jacente pourra être nécessaire et il conviendra alors d’envisager l’arrêt du traitement par méthylphénidate.
Tics
Le méthylphénidate peut provoquer l’apparition ou une aggravation de tics moteurs ou verbaux. Une aggravation du syndrome de Gilles de la Tourette a également été rapportée. Une évaluation des antécédents familiaux ainsi qu’un examen clinique à la recherche de tics ou du syndrome de Gilles de la Tourette devront être réalisés chez l’enfant avant l’administration de méthylphénidate.
L’apparition ou l’aggravation des tics devra être surveillée régulièrement au cours du traitement par méthylphénidate.
La surveillance devra être effectuée à chaque adaptation posologique, puis au moins tous les 6 mois ou à chaque visite.
Anxiété, agitation ou tension psychique
Des cas d’anxiété, d’agitation et de tension psychique ont été rapportés chez les patients traités par méthylphénidate (voir rubrique 4.8). Le méthylphénidate est également associé à une aggravation de symptômes préexistants d’anxiété, d’agitation ou de tension psychique, et cette anxiété a conduit à l’arrêt du traitement par méthylphénidate chez certains patients. Une évaluation clinique de l’anxiété, l'agitation ou de la tension psychique devra être réalisée avant l’administration de méthylphénidate. Une surveillance régulière de la survenue ou de l’aggravation de ces symptômes au cours du traitement devra être réalisée en évaluant les patients à chaque adaptation posologique, puis au moins tous les 6 mois ou à chaque visite.
Formes de trouble bipolaire
Lors de l'utilisation de psychostimulants pour le traitement d'un TDAH, une attention particulière devra être portée chez les patients présentant un trouble bipolaire associé (y compris un trouble bipolaire de type I non traité ou d’autres formes de trouble bipolaire), en raison de la survenue possible d'un épisode mixte ou d’un épisode maniaque chez ces patients. Avant d’initier un traitement par méthylphénidate, les patients présentant des symptômes dépressifs associés devront être dépistés correctement afin de déterminer s'ils présentent un risque accru de trouble bipolaire. Ce dépistage devra inclure une anamnèse psychiatrique détaillée, comportant les antécédents familiaux de suicide, de trouble bipolaire et de dépression.
Il est essentiel d’effectuer un suivi étroit et continu de ces patients (voir le paragraphe ci-dessus « Troubles psychiatriques » et rubrique 4.2). L'apparition de symptômes doit être surveillée à chaque adaptation posologique, puis au moins tous les 6 mois et à chaque visite.
Croissance
Un ralentissement staturo-pondéral modéré a été rapporté lors de l’administration sur une période prolongée de méthylphénidate chez l’enfant.
A ce jour, les effets du méthylphénidate sur la taille et le poids définitifs de l’enfant sont inconnus et sont actuellement étudiés.
Au cours du traitement par méthylphénidate, la croissance devra être surveillée : la taille, le poids et l’appétit de l’enfant doivent être mesurés au moins tous les 6 mois et une courbe de croissance devra être tenue à jour. Il pourra être nécessaire d'interrompre le traitement chez les patients ne présentant pas la croissance ou la prise de poids attendue.
Convulsions
Le méthylphénidate doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d’épilepsie. Le méthylphénidate peut abaisser le seuil épileptogène chez les patients ayant des antécédents de convulsions, chez les patients ayant présenté des anomalies de l’EEG en l’absence de convulsions et rarement chez des patients sans antécédents de convulsions ni anomalies de l’EEG. En cas d’augmentation de la fréquence des convulsions ou d’apparition de convulsions, le traitement par méthylphénidate devra être arrêté.
Priapisme
Des érections prolongées et douloureuses ont été signalées avec des produits à base de méthylphénidate, principalement en association avec une modification du schéma du traitement par méthylphénidate. Les patients qui développent des érections anormalement prolongées ou fréquentes et douloureuses doivent immédiatement demander conseil à un médecin.
Utilisation avec des médicaments sérotoninergiques
Un syndrome sérotoninergique a été rapporté après l’administration concomitante de méthylphénidate avec des médicaments sérotoninergiques. Si l’utilisation concomitante de méthylphénidate avec un médicament sérotoninergique est justifiée, la reconnaissance rapide des symptômes du syndrome sérotoninergique est importante. Ces symptômes peuvent inclure des modifications de l’état mental (par exemple, agitation, hallucinations, coma), une instabilité du système nerveux autonome (par exemple, tachycardie, pression artérielle labile, hyperthermie), des anomalies neuromusculaires (par exemple, hyperréflexie, mauvaise coordination, rigidité) et/ou des symptômes gastro-intestinaux (par exemple, nausées, vomissements, diarrhée). En cas de suspicion d’un syndrome sérotoninergique, le traitement par méthylphénidate doit être arrêté le plus rapidement possible.
Abus, mésusage et usage détourné
Le risque d’usage détourné, de mésusage ou d’abus de méthylphénidate doit être étroitement surveillé.
Le méthylphénidate doit être administré avec précaution chez les patients ayant une dépendance connue aux drogues ou à l'alcool en raison du risque d'abus, de mésusage, ou d’usage détourné.
Une utilisation chronique abusive de méthylphénidate peut entraîner une accoutumance marquée et une dépendance psychique, associées à des troubles comportementaux d’intensité variable. Des épisodes psychotiques caractérisés peuvent survenir, en particulier lors d’une utilisation abusive par voie parentérale.
L’âge du patient, la présence de facteurs de risque de mésusage d’une substance (tels qu'un trouble oppositionnel avec provocation, un trouble de la conduite ou un trouble bipolaire) ainsi qu’un abus de substances antérieur ou actuel par le patient doivent être pris en compte avant de décider l’initiation d’un traitement d'un TDAH. Il est recommandé d’être prudent chez les patients présentant une instabilité émotionnelle, comme chez ceux ayant des antécédents de dépendance aux drogues ou à l’alcool, en raison d’une augmentation possible des doses par les patients.
Pour les patients présentant un risque élevé d’usage médicamenteux abusif, l’utilisation du méthylphénidate et d'autres psychostimulants peut ne pas être adaptée, un traitement par un médicament non stimulant devra alors être envisagé.
Sevrage
Il est indispensable de surveiller attentivement le patient à l’arrêt du traitement par méthylphénidate, car une dépression ou une hyperactivité chronique peuvent alors être révélée. En conséquence, un suivi prolongé pourra s’avérer nécessaire chez certains patients.
Une surveillance attentive du patient devra être effectuée au cours d’un sevrage pour utilisation abusive de méthylphénidate, en raison d’un risque d'apparition d'une dépression sévère.
Fatigue
Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé pour la prévention ou le traitement d'états de fatigue normaux.
Excipients de CONCERTA LP :
Ce médicament contient du lactose : les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Chaque comprimé contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Choix de la formulation de méthylphénidate
Le choix de la formulation du médicament contenant du méthylphénidate, devra être effectué par le médecin spécialiste au cas par cas ; ce choix dépendra de la durée de l’effet souhaitée.
Contrôle anti-dopage
Le méthylphénidate peut donner des résultats faussement positifs lors de la recherche d’amphétamines, notamment avec les immunoessais.
Insuffisance rénale ou hépatique
Il n’y a pas de données sur l’utilisation de méthylphénidate chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique.
Surveillance hématologique
La tolérance à long terme du méthylphénidate n’est pas totalement connue. Un arrêt du traitement devra être envisagé en cas de leucopénie, thrombocytopénie, anémie ou autres modifications incluant celles indiquant une insuffisance rénale ou hépatique sévère.
Risque d’obstruction gastro-intestinale
Les comprimés de CONCERTA LP ne se déforment pas et ne changent pas significativement de forme au niveau du tractus gastro-intestinal (GI). En conséquence, les comprimés ne doivent généralement pas être administrés chez les patients présentant un rétrécissement gastro-intestinal (pathologique ou iatrogène) sévère ou chez les patients présentant une dysphagie ou ayant d’importantes difficultés à avaler des comprimés. De rares cas de symptômes obstructifs ont été rapportés chez des patients ayant des sténoses connues lors de l’ingestion de médicaments présentés sous une formulation à libération prolongée ne se déformant pas.
Du fait de sa formulation à libération prolongée, CONCERTA LP ne doit être administré que chez des patients pouvant avaler le comprimé en entier. Les patients doivent être informés que le comprimé doit être avalé entier avec une boisson. Les comprimés ne doivent être ni mâchés, ni divisés, ni écrasés. Le médicament est contenu dans une enveloppe non absorbable destinée à libérer le principe actif de façon contrôlée. L’enveloppe du comprimé est éliminée de l’organisme ; les patients ne doivent pas s’inquiéter de la présence, de temps à autre, de cette enveloppe dans les selles.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
L’effet du méthylphénidate sur les concentrations plasmatiques de médicaments administrés de façon concomitante n’est pas connu. Par conséquent, la prudence est recommandée lors de l’association de méthylphénidate avec d’autres médicaments, notamment avec les médicaments à faible marge thérapeutique.
Le cytochrome P450 n’intervient pas de façon cliniquement significative dans le métabolisme du méthylphénidate.
Une modification significative de la pharmacocinétique du méthylphénidate par l’administration d’inducteurs ou d’inhibiteurs du cytochrome P450 n’est pas attendue. Inversement, les énantiomères d- et l- du méthylphénidate n’inhibent pas de façon significative les cytochromes P450 1A2, 2C8, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 ou 3A.
Cependant, des cas d’inhibition possible du métabolisme des anticoagulants coumariniques, des antiépileptiques (par exemple, phénobarbital, phénytoïne, primidone) et de certains antidépresseurs (antidépresseurs tricycliques et inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine) ont été rapportés. A l’initiation ou à l’arrêt du traitement par méthylphénidate, il peut être nécessaire d'adapter la posologie des médicaments associés et de doser leurs concentrations plasmatiques (ou, dans le cas des anticoagulants coumariniques, le temps de coagulation).
Interactions pharmacodynamiques
Antihypertenseurs
Le méthylphénidate peut diminuer l’efficacité des médicaments utilisés pour traiter l’hypertension.
Utilisation concomitante de médicaments augmentant la tension artérielle
La prudence est recommandée chez les patients traités par méthylphénidate et recevant un autre médicament pouvant augmenter la pression artérielle (voir également les paragraphes relatifs aux affections cardiovasculaires et vasculaires cérébrales de la rubrique 4.4).
En raison de la possibilité de poussée hypertensive, le méthylphénidate est contre-indiqué chez les patients traités (traitement en cours ou au cours des 2 semaines précédentes) par des inhibiteurs irréversibles et non sélectifs de la MAO (voir rubrique 4.3).
Consommation d’alcool
L’alcool peut exacerber les effets indésirables centraux des médicaments psychotropes, y compris du méthylphénidate. Il est donc recommandé aux patients de s’abstenir de consommer de l’alcool au cours du traitement.
Utilisation avec des médicaments sérotoninergiques
Des cas de syndrome sérotoninergique ont été rapportés après l’administration concomitante de méthylphénidate avec des médicaments sérotoninergiques. Si l’utilisation concomitante de méthylphénidate avec un médicament sérotoninergique est justifiée, la reconnaissance rapide des symptômes du syndrome sérotoninergique est importante (voir rubrique 4.4). En cas de suspicion d’un syndrome sérotoninergique, le traitement par méthylphénidate doit être arrêté le plus rapidement possible.
Utilisation d’agents anesthésiques halogénés
Il existe un risque de poussée hypertensive peropératoire. En cas d’intervention programmée, le traitement par méthylphénidate ne devra pas être administré le jour de l’intervention.
Utilisation d’agonistes alpha-2 adrénergiques centraux (ex. clonidine)
La sécurité à long terme de l’utilisation du méthylphénidate en association avec la clonidine ou avec d’autres agonistes alpha-2-adrénergiques centraux n’a pas été évaluée de manière systématique.
Utilisation en association avec des médicaments dopaminergiques
La prudence est recommandée lors de l’administration de méthylphénidate en association avec des médicaments dopaminergiques, y compris les antipsychotiques. Le méthylphénidate augmente principalement les taux extracellulaires de dopamine ; de ce fait, le méthylphénidate peut provoquer des interactions pharmacodynamiques lorsqu’il est administré avec des agonistes directs ou indirects de la dopamine (y compris la L-DOPA et les antidépresseurs tricycliques) ou avec les antagonistes de la dopamine (y compris les antipsychotiques).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les résultats d’une étude de cohorte portant sur une large population d’environ 3 400 femmes exposées au cours du premier trimestre de la grossesse ne montrent pas d’augmentation du risque global d’anomalies congénitales. Par rapport aux grossesses non exposées, une faible augmentation de la fréquence de malformations cardiaques a été observée (risque relatif ajusté combiné, 1,3 ; IC à 95 %, 1,0 - 1,6), correspondant à trois enfants supplémentaires nés avec des malformations cardiaques pour 1 000 femmes exposées au méthylphénidate pendant le premier trimestre de grossesse.
Des cas de toxicité cardiorespiratoire néonatale, notamment des tachycardies et des détresses respiratoires fœtales, ont été rapportés dans le cadre des notifications spontanées.
Les études chez l’animal n’ont mis en évidence qu’une toxicité du méthylphénidate sur la reproduction à doses maternotoxiques (voir rubrique 5.3).
L’administration de méthylphénidate pendant la grossesse n’est pas recommandée sauf si le médecin considère que le report du traitement représente un risque supérieur pour la grossesse.
Le cas d'un nourrisson dont le poids corporel a diminué (chiffre indéterminé) pendant la période d’exposition au méthylphénidate a été rapporté. Le nourrisson a retrouvé son poids puis en a repris après l’interruption du traitement de la mère par méthylphénidate. Un risque pour l'enfant allaité ne peut donc être exclu.
Il convient de décider d’arrêter l’allaitement ou s’abstenir/interrompre un traitement par méthylphénidate, en tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et du bénéfice du traitement pour la mère.
Fertilité
Il n'y a pas eu d'effet pertinent observé au cours des études non-cliniques.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Le tableau ci-dessous présente tous les effets indésirables rapportés au cours des études cliniques chez les enfants, adolescents, et adultes et les cas rapportés spontanément après la commercialisation de CONCERTA LP ainsi que les événements indésirables rapportés après administration d’autres formes de chlorhydrate de méthylphénidate.
Lorsque la fréquence des effets indésirables observée avec CONCERTA LP a été différente de la fréquence observée avec d’autres formulations de méthylphénidate, la fréquence la plus élevée issue des deux bases de données a été retenue.
Estimation de la fréquence :
· très fréquent (≥ 1/10)
· fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)
· peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100)
· rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000)
· très rare (< 1/10 000)
· fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classe de systèmes d’organes
Effet indésirable
Fréquence
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Indéterminée
Infections et infestations
Rhinopharyngite, Infection des voies respiratoires supérieures#, sinusites#
Affections hématologiques et du système lymphatique
Anémie†, leucopénie†, thrombocytopénie, purpura thrombo-cytopénique
Pancytopénie
Affections du système immunitaire
Réactions d’hypersensibilité telles que : œdème angioneurotique, réactions anaphylactiques, œdème auriculaire, réactions bulleuses, réactions exfoliatrices, urticaire, prurit, rashs et éruptions cutanées.
Troubles du métabolisme et de la nutrition*
Anorexie, diminution de l’appétit†, diminution modérée de la prise de poids et de la croissance en cas de traitement prolongé chez l'enfant*.
Affections psychiatriques*
Insomnie, nervosité.
Labilité émotionnelle, agressivité*, agitation*, anxiété*†, dépression*#, irritabilité, comportement anormal, sautes d’humeur, tics*, insomnie d’endormissement#, humeur dépressive#, diminution de la libido#, tension nerveuse#, bruxisme^, attaque de panique#
Troubles psychotiques*, hallucination auditive, visuelle et tactile*, colère, idées suicidaires*, altération de l’humeur, impatience†, pleurs, aggravation de tics préexistants ou du syndrome de Gilles de la Tourette*, logorrhée, hypervigilance, troubles du sommeil.
Manie*†, désorientation, trouble de la libido, état confusionnel†
Comportement suicidaire (y compris suicide)* †, état dépressif transitoire*, pensées anormales, apathie†, comportements répétitifs, idées fixes.
Délires*†, troubles de la pensée*, dépendance. Des cas d’abus et de dépendance ont été décrits, plus fréquemment avec les formulations à libération immédiate (fréquence inconnue).
Affections du système nerveux
Céphalée.
Sensation vertigineuse, dyskinésie, hyperactivité psychomotrice, somnolence, paresthésie#, céphalée de tension#
Sédation, tremblements†, léthargie#
Convulsion, mouvements choréo-athétosiques, déficit neurologique ischémique réversible. Syndrome malin des neuroleptiques (SMN ; les cas étaient mal documentés et dans la plupart des cas, les patients prenaient également d’autres médicaments. Par conséquent, le rôle du méthylphénidate n’est pas clair).
Troubles cérébro-vasculaires* † (y compris vascularite, hémorragies cérébrales, accidents vasculaires cérébraux, artérite cérébrale, occlusion cérébrale), convulsion de type grand mal*, migraine†, dysphémie
Affections oculaires
Troubles de l’accommodation#
Vision floue†, sécheresse oculaire#
Difficultés d’accommodation, altération visuelle, diplopie.
Mydriase
Troubles de l’oreille et du labyrinthe
Vertige#
Affections cardiaques *
Arythmie, tachycardie palpitations
Douleur thoracique
Angine de poitrine
Arrêt cardiaque, infarctus du myocarde
Tachycardie supra-ventriculaire, bradycardie, extrasystoles ventriculaires†, extrasystoles†.
Affections vasculaires*
Hypertension.
Bouffées de chaleur#.
Artérite et/ou occlusion cérébrale, extrémités froides†, phénomène de Raynaud
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Toux, douleur oropharyngée.
Dyspnée†.
Affections gastro-intestinales
Douleurs abdominales hautes, diarrhées, nausées†, gêne abdominale, vomissements, sécheresse buccale†, dyspepsie#
Constipation†.
Affections hépatobiliaires
Augmentation de l’alanine aminotransférase#
Augmentation des enzymes hépatiques
Fonction hépatique anormale, y compris insuffisance hépatique aiguë et coma hépatique, augmentation de la phosphatase alcaline sanguine, augmentation de la bilirubine sanguine†
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Alopécie, prurit, rash, urticaire.
Œdème angioneurotique, réactions bulleuses, réactions exfoliatrices.
Hyperhidrose†, éruption maculaire, érythème.
Erythème polymorphe, dermatite exfoliatrice, érythème pigmenté fixe.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Arthralgie, tension musculaire#, contractures musculaires#
Myalgie†, secousses musculaires
Crampes musculaires.
Trismus^
Affections du rein et des voies urinaires
Hématurie, pollakiurie.
Incontinence
Affections des organes de reproduction et du sein
Dysfonctionnement érectile#
Gynécomastie.
Priapisme*, Erection augmentée*, Erection prolongée*
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Pyrexie, retard de croissance lors de traitements prolongés chez l’enfant*, fatigue†, irritabilité#, sensation de nervosité#, asthénie#, soif#
Douleur thoracique.
Mort subite d’origine cardiaque*
Gêne thoracique†, hyperthermie.
Investigations
Modifications de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque (généralement une augmentation)*, perte de poids*
Souffle cardiaque*
Diminution de la numération plaquettaire, numération leucocytaire anormale.
*Voir Rubrique 4.4.
# Fréquence issue des essais cliniques menés chez l’adulte et non de données issues d’essais menés chez l’enfant et l’adolescent ; peuvent également être appropriés aux enfants et adolescents.
† Fréquence issue des essais cliniques menés chez l’enfant et l’adolescent et rapportée à une fréquence plus élevée dans des essais cliniques chez les patients adultes.
^ D’après la fréquence calculée au cours des études consacrées au TDAH chez l’adulte (aucun cas n’a été rapporté au cours des études pédiatriques).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
La libération retardée du méthylphénidate des formulations à durée d’action prolongée devra être prise en compte lors du traitement d’un surdosage.
Signes et symptômes
L’intoxication aiguë par le méthylphénidate est due principalement à l’hyperstimulation du système nerveux central et du système sympathique, et peut se traduire par : vomissements, agitation, tremblements, hyperréflexie, secousses musculaires, convulsions (éventuellement suivies de coma), euphorie, confusion, hallucinations, délire, transpiration, réactions vasomotrices, céphalée, hyperthermie, tachycardie, palpitations, arythmies cardiaques, hypertension, mydriase et sécheresse des muqueuses.
Traitement
Il n’existe pas d’antidote spécifique en cas de surdosage au méthylphénidate.
Le traitement consiste en la mise en œuvre de mesures symptomatiques appropriées.
Le patient devra être surveillé afin qu'il ne s'inflige pas de blessures et afin de le protéger contre les stimuli externes qui pourraient aggraver l’hyperstimulation déjà existante. L’efficacité du charbon activé n’a pas été établie.
Des soins intensifs devront être mis en œuvre pour maintenir une circulation et des échanges respiratoires suffisants ; des moyens externes de refroidissement peuvent être nécessaires en cas d’hyperthermie.
L’efficacité de la dialyse péritonéale ou de l'hémodialyse extracorporelle n’a pas été établie lors d’un surdosage en méthylphénidate.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : sympathomimétiques à action centrale, code ATC : N06BA04.
Mécanisme d’action
Le chlorhydrate de méthylphénidate est un stimulant modéré du système nerveux central (SNC). La relation entre le mode d’action et l’effet thérapeutique dans les Troubles du Déficit de l’Attention avec Hyperactivité (TDAH) n’est pas connue. Le méthylphénidate bloquerait la recapture de la noradrénaline et de la dopamine au niveau des neurones présynaptiques et augmenterait la libération de ces monoamines dans l’espace extraneuronal. Le méthylphénidate est un mélange racémique des isomères-d- et -l. L’isomère-d est pharmacologiquement plus actif que l’isomère-l.
Efficacité et sécurité cliniques
Dans les études cliniques pivots, CONCERTA LP a été évalué chez 321 patients déjà stabilisés par des formes à libération immédiate de méthylphénidate et chez 95 patients non précédemment traités par des formes à libération immédiate de méthylphénidate.
Les études cliniques ont montré que les effets de CONCERTA LP étaient maintenus 12 heures après la prise lorsqu’il était administré une fois par jour le matin.
Huit cent quatre-vingt-dix-neuf (899) adultes atteints de TDAH âgés de 18 à 65 ans ont été évalués dans trois études en double aveugle, contrôlées versus placebo pendant 5 à 13 semaines. Une certaine efficacité à court terme a été démontrée pour CONCERTA LP à des doses allant de 18 à 72 mg/jour, mais cela n’a pas été démontré de manière constante au-delà de 5 semaines.
Dans une de ces études, la réponse a été définie comme une réduction d’au moins 30 % du score total des symptômes du TDAH sur l’échelle Conners d’évaluation du TDAH chez l’adulte (Conners’Adult ADHD Rating Scales - CAARS) entre le début de l’étude et la Semaine 5. En considérant dans l’analyse que les sujets avec des données manquantes à leur dernière visite étaient des non-répondeurs, cette étude a montré une proportion significativement plus élevée de patients ayant répondu au traitement par CONCERTA LP à des doses de 18, 36, ou 72 mg/jour par comparaison au placebo.
Dans les deux autres études, les sujets ayant des données manquantes à la dernière visite ont été considérés comme non répondeurs. Les résultats ont montré des valeurs en faveur de CONCERTA LP par comparaison au placebo, mais il n’y avait pas de différence statistiquement significative entre CONCERTA LP et le placebo pour les critères d’efficacité prédéfinis.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Le méthylphénidate est rapidement absorbé. Chez l’adulte, après administration orale de CONCERTA LP, l’enveloppe externe du médicament se dissout, et la concentration initiale maximale est atteinte en environ 1 à 2 heures. Le méthylphénidate contenu dans les 2 couches internes du médicament est progressivement libéré au cours des heures suivantes. Le pic des concentrations plasmatiques est atteint en 6 à 8 heures, les concentrations plasmatiques de méthylphénidate diminuent ensuite progressivement. L’administration de CONCERTA LP une fois par jour minimise les fluctuations entre les concentrations au pic et à la vallée associées à l’administration 3 fois par jour de méthylphénidate à libération immédiate. L’importance de l’absorption de CONCERTA LP administré en une prise par jour est généralement comparable à celle des formulations conventionnelles à libération immédiate.
Après administration de CONCERTA LP 18 mg une fois par jour chez 36 adultes, les paramètres pharmacocinétiques moyens ont été : Cmax 3,7 ± 1,0 (ng/ml), Tmax 6,8 ± 1,8 (h), ASCinf 41,8 ± 13,9 (ng.h/ml), et t½ 3,5 ± 0,4 (h).
Aucune différence n’a été observée dans la pharmacocinétique de CONCERTA LP après administration unique ou après administration réitérée une fois par jour ; ceci montre qu’il n’y a pas d’accumulation significative du produit. Après administrations réitérées une fois par jour, l’ASC et la t½ sont similaires à celles observées après la première dose de CONCERTA LP 18 mg.
Après administration d’une dose unique de CONCERTA LP (18, 36, 54 mg/jour) chez l’adulte, la Cmax et l’ASCinf du méthylphénidate sont proportionnelles à la dose.
Distribution
Chez l’adulte, les taux plasmatiques de méthylphénidate diminuent de façon biexponentielle après administration orale. Chez l’adulte, après administration orale de CONCERTA LP, la demi-vie du méthylphénidate est d’environ 3,5 h. Le taux de liaison du méthylphénidate et de ses métabolites aux protéines plasmatiques est d’environ 15 %. Le volume de distribution apparent du méthylphénidate est d’environ 13 litres/kg.
Biotransformation
Chez l’homme, le méthylphénidate est métabolisé principalement par désestérification en acide alpha-phényl-pipéridine acétique (APP dont les taux plasmatiques sont environ 50 fois plus élevés que ceux du produit inchangé) qui possède peu ou pas d’activité pharmacologique. Chez l’adulte, le métabolisme de CONCERTA LP administré une fois par jour, évalué par la formation du métabolite APP est similaire à celui du méthylphénidate administré 3 fois par jour. Le métabolisme de CONCERTA LP est similaire après administrations unique et réitérées.
Elimination
Chez l’adulte, la demi-vie d’élimination du méthylphénidate après administration de CONCERTA LP est d’environ 3,5 heures. Après administration orale, environ 90 % de la dose est excrétée dans les urines et 1 à 3 % dans les fèces sous forme de métabolites et ce, en 48 à 96 heures. On ne retrouve que de faibles quantités de méthylphénidate inchangé dans les urines (moins de 1 %). Le principal métabolite urinaire est l’acide alpha-phényl-pipéridine acétique (60 à 90 %).
Chez l’homme, après administration orale de méthylphénidate radiomarqué, environ 90 % de la radioactivité sont retrouvés dans l’urine. Le principal métabolite urinaire est l’APP, représentant environ 80 % de la dose administrée.
Effets de la nourriture
Chez les patients, aucune différence n’a été observée sur le plan pharmacocinétique ou pharmacodynamique après administration de CONCERTA LP avec un petit déjeuner riche en graisses ou à jeun.
Populations particulières
Sexe
Chez l’adulte sain, les valeurs de l’ASCinf moyenne ajustée à la dose de CONCERTA LP sont de 36,7 ng.h/ml chez l’homme et de 37,1 ng.h/ml chez la femme. Aucune différence n’a été observée entre les 2 groupes.
Groupe ethnique
Chez l’adulte sain traité par CONCERTA LP, l’ASCinf ajustée à la dose est similaire dans tous les groupes ethniques ; cependant, la taille de l’échantillon peut avoir été insuffisante pour mettre en évidence des variations pharmacocinétiques.
Age
La pharmacocinétique de CONCERTA LP n’a pas été étudiée chez l’enfant de moins de 6 ans. Chez les enfants de 7 à 12 ans, la pharmacocinétique de CONCERTA LP après administration de 18 mg, 36 mg et 54 mg est (moyenne ± ET) : Cmax 6,0 ± 1,3, 11,3 ± 2,6 et 15,0 ± 3,8 ng/ml, respectivement ; Tmax 9,4 ± 0,02, 8,1 + 1,1 et 9,1 ± 2,5 h, respectivement et ASC0-11,5 50,4 ± 7,8, 87,7 ± 18,2 et 121,5 ± 37,3 ng.h/ml, respectivement.
Insuffisance rénale
Il n’existe pas de données sur l’utilisation de CONCERTA LP chez l’insuffisant rénal. Chez l’homme, après administration orale de méthylphénidate radiomarqué, le méthylphénidate est métabolisé de façon extensive et environ 80 % de la radioactivité sont excrétés dans les urines sous forme d’APP. La voie rénale n’étant pas une voie importante pour l’excrétion du méthylphénidate, une insuffisance rénale aura peu de conséquences sur la pharmacocinétique de CONCERTA LP.
Insuffisance hépatique
Il n’existe pas de données sur l’utilisation de CONCERTA LP chez des patients présentant une insuffisance hépatique.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les études de carcinogénicité réalisées chez la souris et le rat pendant toute leur vie, ont montré une augmentation des tumeurs malignes hépatiques uniquement chez les souris mâles. L’extrapolation de ces résultats à l’espèce humaine n’est pas connue.
Le méthylphénidate n’a pas modifié les fonctions de reproduction, ni la fertilité à des doses correspondant à de faibles multiples de la dose recommandée en clinique.
Grossesse - développement embryonnaire et fœtal
Le méthylphénidate n’est pas considéré comme étant tératogène chez le rat et le lapin. Une toxicité fœtale (c’est-à-dire perte totale de la portée) et maternelle a été rapportée chez le rat à doses maternotoxiques.
Pelliculage : oxyde de fer jaune (E172), hypromellose (E464), lactose monohydraté, acide stéarique, dioxyde de titane (E171) et triacétine.
Film transparent : cire de carnauba, hypromellose (E464) et macrogol 400.
Encre d’impression : oxyde de fer noir (E172), hypromellose (E464) et propylène glycol.
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon en polyéthylène haute densité (PEHD) et bouchon sécurité-enfant en polypropylène contenant un ou deux sachets dessiccants de gel de silice.
28 comprimés à libération prolongée.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
1, RUE CAMILLE DESMOULINS
TSA 91003
92787 ISSY-LES-MOULINEAUX CEDEX 9
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 361 554 1 1 : 28 comprimés en flacon (PEHD)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Stupéfiant.
Prescription sur ordonnance sécurisée, limitée à 28 jours.
Prescription initiale annuelle réservée aux spécialistes en neurologie, en psychiatrie ou en pédiatrie.
Renouvellement non restreint.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 05/08/2021
CONCERTA LP 18 mg, comprimé à libération prolongée
Chlorhydrate de méthylphénidate
Le nom de cette spécialité est CONCERTA LP, il contient la substance active « chlorhydrate de méthylphénidate ». Le nom de méthylphénidate sera également utilisé dans cette notice.
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, ou votre pharmacien.
· Ce médicament a été personnellement prescrit pour vous ou votre enfant. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que CONCERTA LP 18 mg, comprimé à libération prolongée et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre CONCERTA LP 18 mg, comprimé à libération prolongée ?
3. Comment prendre CONCERTA LP 18 mg, comprimé à libération prolongée ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver CONCERTA LP 18 mg, comprimé à libération prolongée ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Dans quel cas est-il utilisé ?
CONCERTA LP est utilisé pour le traitement du trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH).
· Il est utilisé chez les enfants et les adolescents entre 6 et 18 ans.
· Il n’est instauré qu’après avoir essayé des traitements ne comportant pas de médicaments, tels qu’un suivi et une thérapie comportementale.
CONCERTA LP n’est pas à utiliser pour le traitement du TDAH chez l’enfant de moins de 6 ans ou pour une instauration de traitement chez l’adulte.
Si le traitement a été initié à un âge plus jeune, il peut être approprié de continuer à prendre CONCERTA LP lorsque vous devenez adulte. Votre médecin vous conseillera à ce propos.
Comment agit-il ?
CONCERTA LP augmente l’activité de certaines parties du cerveau hypoactives. Ce médicament peut aider à améliorer l’attention (durée de l’attention), la concentration et peut réduire les comportements impulsifs.
Ce médicament fait partie d’un programme de traitement incluant habituellement une thérapie :
· Psychologique,
· éducative et
· sociale.
Il est prescrit uniquement par des médecins ayant l’expérience des troubles du comportement de l’enfance ou de l’adolescence. Bien qu’il n’existe pas de traitement curatif pour le TDAH, ce dernier peut être contrôlé par la mise en place de programmes de traitement.
A propos du TDAH
Les enfants et les adolescents atteints de TDAH présentent des difficultés :
· à rester assis et,
· à se concentrer.
Ils ne sont pas responsables de ces difficultés.
Beaucoup d’enfants et d’adolescents luttent pour pouvoir parvenir à rester assis et se concentrer. Le TDAH peut engendrer des problèmes dans la vie quotidienne. Les enfants et les adolescents atteints du TDAH peuvent avoir des difficultés à apprendre et à faire leurs devoirs. Ils ont du mal à bien se comporter chez eux, à l’école ou dans d’autres lieux.
Le TDAH n’affecte pas l’intelligence d’un enfant ou d’un adolescent.
Ne prenez jamais CONCERTA LP 18 mg, comprimé à libération prolongée si vous ou votre enfant :
· est allergique au méthylphénidate ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6) ;
· a un problème de thyroïde ;
· a une pression élevée à l’intérieur de l’œil (glaucome) ;
· présente une tumeur de la glande surrénale (phéochromocytome) ;
· présente un trouble alimentaire tel que ne pas avoir faim ou vouloir manger, comme par exemple l’ « anorexie mentale » ;
· a une tension artérielle très élevée ou un rétrécissement des vaisseaux, pouvant entraîner des douleurs dans les bras et les jambes ;
· a déjà eu des problèmes cardiaques tels qu’une crise cardiaque, des battements de cœur irréguliers, une douleur et une gêne dans la poitrine, une insuffisance cardiaque, une maladie cardiaque ou si vous ou votre enfant êtes né avec un problème cardiaque ;
· a eu des problèmes affectant les vaisseaux sanguins du cerveau, tels qu’une attaque, un gonflement et un affaiblissement d’une partie des vaisseaux sanguins (anévrisme), des vaisseaux sanguins rétrécis ou obstrués, ou une inflammation des vaisseaux sanguins (vasculite);
· prend actuellement ou a pris au cours des 14 derniers jours un antidépresseur (connu comme étant un inhibiteur de la monoamine oxydase) - (voir rubrique « Autres médicaments et CONCERTA LP 18 mg, comprimé à libération prolongée») ;
· présente des problèmes de santé mentale tels que :
o un trouble psychopathique ou un trouble de la personnalité borderline,
o des pensées anormales ou des visions ou une maladie appelée « schizophrénie »,
o des signes d’un trouble grave de l’humeur comme :
§ avoir envie de se donner la mort ;
§ une dépression sévère au cours de laquelle vous vous sentez très triste, dévalorisé et désespéré ;
§ une manie au cours de laquelle vous vous sentez inhabituellement nerveux, hyperactif et désinhibé.
Ne prenez pas de méthylphénidate si l’une des affections ci-dessus s’applique à vous ou votre enfant. Si vous n’êtes pas sûr, parlez-en à votre médecin ou pharmacien avant que vous ou votre enfant ne preniez du méthylphénidate car le méthylphénidate peut aggraver ces problèmes.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre CONCERTA LP si vous ou votre enfant :
· a des problèmes de foie ou de reins ;
· a des difficultés pour avaler ou pour avaler des comprimés entiers ;
· a un rétrécissement ou une obstruction de l’intestin ou de l’œsophage ;
· a eu des crises (crises convulsives, convulsion, épilepsie) ou un examen anormal du cerveau (EEG) ;
· a déjà consommé de l’alcool de façon excessive ou été dépendant à l’alcool, à des médicaments délivrés sur ordonnance ou à des drogues ;
· est de sexe féminin et a commencé à avoir des règles (voir la rubrique « Grossesse et allaitement » ci-dessous) ;
· a des contractions répétées, difficiles à contrôler, de certaines parties du corps ou des répétitions de sons et de mots ;
· a une tension artérielle élevée ;
· a un problème cardiaque non mentionné dans la rubrique « Ne prenez jamais » ci-dessus ;
· souffre d’un problème de santé mentale non mentionné dans la rubrique « Ne prenez jamais » ci-dessus. Les autres problèmes de santé mentale incluent :
o les sautes d’humeur (passage d’un état maniaque à un état dépressif - appelé « trouble bipolaire ») ;
o le fait de se sentir agressif ou hostile ;
o le fait de voir, entendre, ressentir quelque chose qui n’existe pas (hallucinations) ;
o le fait de croire des choses fausses (illusions) ;
o le fait de se sentir inhabituellement soupçonneux (paranoïa) ;
o le fait de se sentir agité, anxieux ou tendu ;
o le fait de se sentir déprimé ou coupable.
Avant de débuter le traitement, indiquez à votre médecin ou pharmacien si l’une des affections ci-dessus s’applique à vous ou votre enfant car le méthylphénidate peut aggraver ces affections. Votre docteur voudra surveiller les effets du médicament sur vous ou votre enfant.
Au cours du traitement, les garçons et les adolescents peuvent souffrir inopinément d'érections prolongées, qui peuvent être douloureuses et survenir à tout moment. Il est important de contacter immédiatement votre médecin si votre érection dure plus de 2 heures, en particulier si elle est douloureuse.
Vérifications que votre médecin effectuera avant que vous ne commenciez à prendre CONCERTA LP 18 mg, comprimé à libération prolongée
Ces vérifications servent à déterminer si le méthylphénidate est le bon médicament pour vous ou votre enfant. Votre médecin vous parlera :
· de tout autre médicament que vous ou votre enfant prend ;
· de l’existence éventuelle d’antécédents de décès subit inexpliqué dans la famille ;
· d’autres problèmes médicaux (tels que des problèmes cardiaques) que vous ou votre famille peut avoir ;
· de ce que vous ou votre enfant ressent, par exemple se sentir bien ou mal, avoir des pensées bizarres ou si vous ou votre enfant a eu de tels sentiments par le passé ;
· de l’existence d’antécédents familiaux de tics (contractions répétées, difficile à contrôler, de certaines parties du corps ou répétitions de sons et de mots) ;
· de tout problème de santé mentale ou comportemental que vous, votre enfant, ou d’autres membres de la famille ont déjà eu. Votre médecin vous demandera si vous ou votre enfant a un risque de présenter des sautes d’humeurs (passage d’un état maniaque à un état dépressif - appelé « trouble bipolaire »). Il vérifiera les antécédents de votre santé mentale ou ceux de votre enfant et il vérifiera s’il existe des antécédents de suicide, de trouble bipolaire ou de dépression au sein de votre famille.
Il est important que vous fournissiez autant d’informations que possible. Cela aidera votre médecin à déterminer si le méthylphénidate est le bon médicament pour vous ou votre enfant. Votre médecin peut décider de vous faire d’autres tests médicaux avant que vous ou votre enfant ne commenciez à prendre ce médicament.
Autres médicaments et CONCERTA LP 18 mg, comprimé à libération prolongée
Informez votre médecin si vous ou votre enfant prend, a récemment pris ou pourrait prendre tout autre médicament.
Ne prenez pas de méthylphénidate si vous ou votre enfant :
· prend un médicament appelé « inhibiteur de la monoamine oxydase » (IMAO) utilisé contre la dépression, ou a pris un IMAO au cours des 14 derniers jours. Prendre un IMAO avec le méthylphénidate peut entrainer une augmentation brusque de la pression artérielle.
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous ou votre enfant prend l’un des médicaments suivants pour traiter une dépression ou une anxiété :
· antidépresseurs tricycliques,
· inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS),
· inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN).
La prise de méthylphénidate avec ces types de médicaments pourrait provoquer une augmentation de la « sérotonine » dans le cerveau (syndrome sérotoninergique) susceptible de mettre en jeu le pronostic vital, pouvant entraîner une sensation de confusion ou d’agitation, une transpiration, des frissons, des contractions musculaires ou un rythme cardiaque rapide. Si vous ou votre enfant développe ces effets indésirables, consultez immédiatement un médecin.
Si vous ou votre enfant prend d’autres médicaments, le méthylphénidate peut modifier leur efficacité ou entraîner des effets indésirables. Avant de prendre du méthylphénidate, vérifiez avec votre médecin ou pharmacien si vous ou votre enfant prend l’un des médicaments suivants :
· médicaments contre de graves problèmes de santé mentale ;
· médicaments contre la maladie de Parkinson (comme la lévodopa) ;
· médicaments contre l’épilepsie ;
· médicaments utilisés pour réduire ou augmenter la pression artérielle ;
· certains remèdes contre la toux et le rhume contenant des médicaments pouvant modifier la pression artérielle. Il est important de vérifier avec votre pharmacien quand vous achetez l’un de ces produits ;
· médicaments qui fluidifient le sang pour prévenir la formation de caillots sanguins.
Si vous avez un doute sur le fait qu’un médicament que vous ou votre enfant prend appartient à la liste ci-dessus, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre du méthylphénidate.
Informez votre médecin si vous ou votre enfant prend, a récemment pris ou pourrait prendre tout autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance.
Opération
Informez votre médecin si vous ou votre enfant va subir une opération. Le méthylphénidate ne doit pas être pris le jour de l’opération en cas d’utilisation de certains anesthésiques. Il existe, en effet, un risque d’augmentation subite de la pression artérielle pendant l’opération.
Dépistage de prises de drogues
Ce médicament peut induire un résultat positif lorsque des tests sont pratiqués pour constater la prise de drogues. Ces tests incluent les tests anti-dopage.
CONCERTA LP 18 mg, comprimé à libération prolongée avec de l’alcool
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.
Les données disponibles ne montrent pas d’augmentation du risque global d’anomalies congénitales, bien qu’une faible augmentation du risque de malformations cardiaques en cas d’utilisation pendant le premier trimestre de grossesse ne puisse être exclue. Votre médecin pourra vous donner plus d’informations à propos de ce risque. Consultez votre médecin ou pharmacien avant toute prise de méthylphénidate si vous ou votre fille :
· avez des rapports sexuels. Votre médecin abordera le sujet de la contraception ;
· êtes enceinte ou pensez l’être. Votre médecin décidera si la prise de méthylphénidate est adaptée dans votre/son cas ;
· allaite ou prévoit d’allaiter. Le méthylphénidate passe dans le lait maternel. Par conséquent, votre médecin décidera si vous ou votre fille peut allaiter pendant le traitement par méthylphénidate.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Vous ou votre enfant peut ressentir des vertiges, avoir des problèmes d’accommodation, ou avoir une vision floue pendant le traitement par méthylphénidate. Si ces effets se produisent, il peut être dangereux d’effectuer des activités telles que conduire, utiliser des machines, faire du vélo ou monter à cheval, ou de grimper dans les arbres.
CONCERTA LP 18 mg, comprimé à libération prolongée contient du lactose et du sodium
Ce médicament contient du lactose (un type de sucre). Si vous ou votre enfant présente une intolérance à certains sucres, parlez-en à votre médecin avant de prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Vous ou votre enfant devez veiller à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
· votre médecin commencera habituellement le traitement par une faible dose et l’augmentera progressivement si besoin.
· la dose journalière maximale est de 54 mg.
· vous ou votre enfant doit prendre CONCERTA LP une fois par jour le matin avec un verre d’eau. Le comprimé doit être avalé en entier et ne doit être ni mâché, ni cassé, ni écrasé. Le comprimé peut être pris avec ou sans nourriture.
Le comprimé ne se dissout pas complètement après que tout le médicament ait été libéré et il peut arriver que l’enveloppe du comprimé apparaisse dans vos selles. Cela est normal.
Si vous ou votre enfant ne se sent pas mieux après 1 mois de traitement
Si vous ou votre enfant ne se sent pas mieux, informez votre médecin. Il pourra décider si un autre traitement est nécessaire.
Si CONCERTA LP 18 mg, comprimé à libération prolongée n’est pas utilisé correctement
Si CONCERTA LP n’est pas utilisé correctement, cela peut être la cause d’un comportement anormal. Vous ou votre enfant peut aussi devenir dépendant à ce médicament. Informez votre médecin si vous ou votre enfant a déjà consommé de l’alcool de façon excessive ou été dépendant à l’alcool, à des médicaments délivrés sur ordonnance et à des drogues.
Ce médicament est uniquement pour vous ou votre enfant. Ne donnez pas ce médicament à quelqu’un d’autre, même en cas de symptômes identiques.
Si vous ou votre enfant a pris plus de CONCERTA LP 18 mg, comprimé à libération prolongée que vous n’auriez dû :
Si vous ou votre enfant a pris trop de médicament, contactez un médecin ou appelez une ambulance immédiatement. Informez-les de combien vous en avez pris.
Les signes d’un surdosage peuvent être : être malade, se sentir agité, tremblements, augmentation des mouvements incontrôlés, contractions des muscles, crises (pouvant être suivies d’un coma), sensation d’être très heureux, être confus, voir, sentir ou entendre des choses qui ne sont pas réelles (hallucinations), transpiration, rougissement, maux de tête, fièvre élevée, modifications des battements cardiaques (ralentis, accélérés ou irréguliers), pression artérielle élevée, pupilles dilatées et sécheresse du nez et de la bouche.
Si vous ou votre enfant oublie de prendre CONCERTA LP 18 mg, comprimé à libération prolongée :
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Si vous ou votre enfant oublie une dose, attendre l’heure convenue pour prendre la dose suivante.
Si vous ou votre enfant arrête de prendre CONCERTA LP 18 mg, comprimé à libération prolongée :
Si vous ou votre enfant arrête de prendre soudainement ce médicament, les symptômes du TDAH peuvent revenir ou des effets non voulus tels qu’une dépression peuvent apparaitre. Votre médecin peut vouloir diminuer progressivement la dose de médicament prise chaque jour, avant de l’arrêter complètement. Parlez-en à votre médecin avant d’arrêter CONCERTA LP.
Les choses que fera votre médecin lorsque vous ou votre enfant est sous traitement
Votre médecin vous fera passer des tests
· avant que vous ou votre enfant ne commence le traitement - afin de s’assurer que CONCERTA LP est sans danger et apportera un bénéfice ;
· après que vous ou votre enfant ait commencé le traitement - ils seront réalisés au moins tous les 6 mois, voire plus souvent. Ils pourront aussi être pratiqués lors des modifications de doses.
· ces tests incluent :
o un contrôle de l’appétit
o la mesure de la taille et du poids
o la mesure de la tension artérielle et de la fréquence cardiaque
o une vérification des troubles de l’humeur, de l’état d’esprit ou de tout autre sensation inhabituelle et vérification de l’aggravation de ces troubles en rapport avec la prise de CONCERTA LP.
Traitement à long terme
Il n’est pas nécessaire de prendre CONCERTA LP à vie. Si vous ou votre enfant a pris CONCERTA LP pendant plus d’un an, votre médecin doit arrêter le traitement pendant une courte durée, ceci peut se faire au moment des vacances scolaires. Cette interruption indiquera si le médicament est toujours nécessaire.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou pharmacien.
Bien que certaines personnes aient des effets indésirables, la plupart des personnes pense que le méthylphénidate les aide. Votre médecin vous parlera de ces effets indésirables.
Certains effets indésirables pourraient être graves. Si vous présentez l’un des effets indésirables mentionnés ci-dessous, consultez votre médecin immédiatement :
Fréquents (pouvant affecter jusqu’à une personne sur 10)
· battements de cœur irréguliers (palpitations) ;
· changements de l’humeur ou troubles de l’humeur ou changements de la personnalité.
Peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à une personne sur 100)
· penser ou ressentir l’envie de se donner la mort ;
· voir, ressentir ou entendre des choses qui ne sont pas réelles, ce sont des signes de psychose ;
· discours et mouvements incontrôlables du corps (syndrome de Gilles de La Tourette) ;
· signes d’allergies tels que rash, démangeaisons cutanées ou urticaire, gonflement de la face, des lèvres, de la langue ou d’autres parties du corps, souffle court, sifflement ou gêne respiratoire.
Rares (pouvant affecter jusqu’à une personne sur 1 000)
· se sentir inhabituellement excité, hyperactif ou désinhibé (manie)
Très rares (pouvant affecter jusqu’à une personne sur 10 000)
· attaque cardiaque ;
· mort subite ;
· tentative de suicide ;
· crises (crises convulsives, convulsions, épilepsie) ;
· desquamation cutanée ou plaques rouge-violacées ;
· inflammation ou obstruction des artères du cerveau ;
· paralysie temporaire ou trouble des mouvements et de la vision, difficultés pour parler (ces effets peuvent être les signes d’affections des vaisseaux sanguins du cerveau) ;
· spasmes musculaires affectant les yeux, la tête, le cou, le corps et le système nerveux que vous ne pouvez pas contrôler ;
· diminution du nombre de cellules sanguines (globules rouges, globules blancs et plaquettes) qui peuvent vous rendre plus sujet aux infections, vous faire saigner et avoir des bleus plus facilement ;
· une augmentation soudaine de la température corporelle, une tension artérielle très élevée et de graves convulsions (« Syndrome malin des neuroleptiques »). Il n’est pas certain que cet effet indésirable soit entraîné par le méthylphénidate ou par d’autres médicaments pris en association avec le méthylphénidate.
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
· pensées indésirables qui reviennent ;
· évanouissement inexpliqué, douleur dans la poitrine, respiration courte (ces effets peuvent être les signes de problèmes cardiaques) ;
· paralysie ou trouble des mouvements et de la vision, difficulté d’élocution (ces effets peuvent être les signes d’affections des vaisseaux sanguins du cerveau)
· érections prolongées, parfois douloureuses, ou une augmentation du nombre d'érections.
Si vous ou votre enfant présente l’un des effets indésirables mentionnés ci-dessus, consultez immédiatement un médecin.
Si d’autres effets indésirables incluant les suivants deviennent graves, informez votre médecin ou votre pharmacien :
Très fréquents (pouvant affecter plus d’une personne sur 10)
· maux de tête ;
· nervosité ;
· incapacité à dormir.
Fréquents (pouvant affecter jusqu’à une personne sur 10)
· douleur articulaire ;
· vision floue ;
· céphalée de tension ;
· sécheresse buccale, soif ;
· difficulté à s’endormir ;
· température élevée (fièvre) ;
· problèmes de libido ;
· perte inhabituelle des cheveux ou cheveux clairsemés ;
· tension musculaire, crampes musculaires ;
· perte ou diminution d’appétit ;
· difficultés à avoir ou maintenir une érection ;
· démangeaison, éruption cutanée ou éruptions cutanées avec démangeaisons et rougeurs (urticaire) ;
· avoir inhabituellement envie de dormir, se sentir somnolent ou se sentir fatigué ;
· grincement ou serrement des dents excessif (bruxisme) ;
· avoir un sentiment de panique ;
· sensation de picotement, de fourmillement, ou engourdissement de la peau ;
· augmentation du taux d’alanine aminotransférase (enzyme du foie) dans votre sang ;
· toux, mal de gorge ou nez et irritation de la gorge ou du nez ; infection des voies respiratoires supérieures ; infection des sinus ;
· tension artérielle élevée, battements rapides du cœur (tachycardie) ;
· étourdissements (vertige), sensation de faiblesse, mouvements incontrôlables, difficulté à rester assis et nécessité compulsive à se déplacer ;
· sensation d’agressivité, d’agitation, d’anxiété, de dépression, d’irritabilité, de tension, de nervosité et de comportement anormal ;
· estomac perturbé ou indigestion, douleurs à l'estomac, diarrhées, nausées, gêne au niveau de l’estomac et vomissements.
Peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à une personne sur 100)
· sécheresse oculaire ;
· constipation ;
· gêne au niveau de la poitrine ;
· sang dans les urines ;
· lassitude ;
· secousses ou tremblements ;
· besoin augmenté d’uriner ;
· douleur musculaire, contractions musculaires ;
· souffle court ou douleur au niveau de la poitrine ;
· sensation de chaleur ;
· augmentation des résultats des tests hépatiques (observés par un examen sanguin) ;
· colères, besoin impératif de bouger ou envie de pleurer, trop parler, sensibilité excessive aux bruits, problèmes de sommeil.
Rares (pouvant affecter jusqu’à une personne sur 1 000)
· sentiment de désorientation ou de confusion ;
· trouble de la vision ou vision double ;
· gonflement des seins chez les hommes ;
· sudation excessive, rougeur de la peau, éruption cutanée rouge.
Très rares (pouvant affecter jusqu’à une personne sur 10 000)
· crampes musculaires ;
· petites marques rouges sur la peau ;
· fonction hépatique anormale incluant une insuffisance hépatique soudaine et un coma ;
· modification des résultats d’examens - incluant les examens hépatiques et sanguins ;
· pensées anormales, absence de sensation ou d’émotion, nombreuses répétitions des mêmes actions, obsession pour une seule chose ;
· sensation d’engourdissement des doigts et des orteils, de picotement et changement de couleur des doigts et orteils (du blanc au bleu, puis rouge) quand il fait froid (phénomène de Reynaud).
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
· migraine ;
· pupilles dilatées ;
· fièvre très élevée ;
· battements du cœur lents, rapides ou supplémentaires ;
· crise majeure (état de grand mal épileptique) ;
· le fait de croire des choses qui ne sont pas vraies ;
· douleur sévère au niveau de l’estomac, souvent avec nausées et vomissements ;
· incapacité à contrôler l’élimination de l’urine (incontinence) ;
· spasme des muscles de la mâchoire rendant difficile l’ouverture de la bouche (trismus),
· bégaiement.
Effets sur la croissance
Lorsqu’il est utilisé pendant plus d’un an, le méthylphénidate peut provoquer un retard de croissance chez certains enfants. Cet effet survient chez moins d’un enfant sur 10.
· il peut y avoir une absence ou un ralentissement de la prise de poids et de la croissance ;
· votre médecin surveillera attentivement votre poids et votre taille ou ceux de votre enfant, ainsi que la manière dont vous ou votre enfant vous alimentez ;
· si vous ou votre enfant ne grandit pas comme attendu, le traitement avec le méthylphénidate peut être arrêté sur une courte période.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Le flacon contient un ou deux sachets dessiccants de gel de silice. Ces sachets sont utilisés pour garder les comprimés secs et ne doivent pas être mangés.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient CONCERTA LP 18 mg, comprimé à libération prolongée
· La substance active est :
Chlorhydrate de méthylphénidate..................................................................................... 18 mg
Pour un comprimé à libération prolongée.
· Les autres composants sont :
Butylhydroxytoluène (E321), acétate de cellulose, hypromellose (E464), acide phosphorique concentré, poloxamère 188, oxydes de polyéthylène 200K et 7000K, povidone K29-32, chlorure de sodium, acide stéarique, acide succinique, oxyde de fer noir (E172) et oxyde de fer jaune (E172).
Pelliculage : oxyde de fer jaune (E172), hypromellose (E464), lactose monohydraté, acide stéarique, dioxyde de titane (E171) et triacétine.
Film transparent : cire de carnauba, hypromellose (E464) et macrogol 400.
Encre d’impression : oxyde de fer noir (E172), hypromellose (E464) et propylène glycol.
Qu’est-ce que CONCERTA LP 18 mg, comprimé à libération prolongée et contenu de l’emballage extérieur
Comprimé jaune en forme de gélule portant sur une face l’inscription « alza 18 » à l’encre noire.
Ce médicament est disponible en flacon de 28 comprimés à libération prolongée.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
1, RUE CAMILLE DESMOULINS
TSA 91003
92787 ISSY LES MOULINEAUX CEDEX 9
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
1, RUE CAMILLE DESMOULINS
TSA 91003
92787 ISSY LES MOULINEAUX CEDEX 9
TURNHOUTSEWEG 30
B-2340 BEERSE
BELGIQUE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
< {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-18471
- Date avis : 24/06/2020
- Raison : Réévaluation SMR et ASMR
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par CONCERTA LP (méthylphénidate) reste important dans le cadre d’une prise en charge thérapeutique globale du TDAH chez l’enfant de 6 ans et plus, lorsqu’une prise en charge psychologique, éducative et sociale seule s'avère insuffisante.
- Lien externe
- Code HAS : CT-13455
- Date avis : 03/06/2015
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par les spécialités CONCERTA LP reste important dans le cadre d'une prise en charge thérapeutique globale du TDAH chez l'enfant de 6 ans et plus lorsqu’une prise en charge psychologique, éducative et sociale seule s'avère insuffisante.
- Lien externe