CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE 50 mg/ml

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Intramusculaire
  • Code CIS : 63744998
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : antipsychotique – dérivé Thioxanthène - code ATC : N05AF05CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE 50 mg/ml, solution injectable I.M. est utilisé dans le traitement de certains troubles du comportement.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : solution injectable
    • Date de commercialisation : 15/01/1988
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : LUNDBECK SAS

    Les compositions de CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE 50 mg/ml

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Solution ZUCLOPENTHIXOL (ACÉTATE DE) 8137 50 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    5 ampoule(s) en verre de 1 ml

    • Code CIP7 : 5562599
    • Code CIP3 : 3400955625995
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 19/05/1992
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 09/04/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE 50 mg/ml, solution injectable I.M.

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Acétate de zuclopenthixol ..................................................................................................... 50 mg

    Pour 1 ml.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Solution injectable.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement initial des états psychotiques aigus.

    Traitement initial des états psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    La posologie doit être strictement adaptée à chaque cas.

    CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE 50 mg/ml, solution injectable I.M. s’administre exclusivement par voie intramusculaire profonde dans le quadrant supérieur externe du muscle fessier (ne jamais utiliser la voie intraveineuse).

    Comme avec tous les solutés injectables à excipient huileux, il est recommandé d’utiliser des seringues en verre.

    En règle générale :

    La posologie varie de 50 à 150 mg (1 à 3 ml) I.M. en une seule injection. L’injection peut être répétée si nécessaire, un intervalle de deux à trois jours entre les injections est souhaitable, sans dépasser une durée de traitement de 6 jours.

    Une injection unique d’acétate de zuclopenthixol permet d’obtenir un effet neuroleptique dans un délai de quatre heures, l’intensité augmentant au cours des heures suivantes. La durée de cet effet s’étend sur deux à trois jours et, en règle générale, une ou deux injections suffisent. Un effet hypno-sédatif apparaît rapidement après l’injection, devient significatif après deux heures et atteint son maximum dans un délai de 24 heures, puis il s’estompe rapidement.

    Le traitement d’entretien peut être poursuivi à l’aide de zuclopenthixol oral (CLOPIXOL) ou de décanoate de zuclopenthixol (CLOPIXOL Action Prolongée) par voie intramusculaire. On pourra dans ce cas observer, à titre indicatif, les règles suivantes :

    Passage au CLOPIXOL oral, deux à trois jours après la dernière injection de CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE

    Après l’injection de 100 mg de CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE, le traitement oral sera instauré à la dose quotidienne de 40 mg environ.

    Cette dose sera majorée, si nécessaire, de 10 à 25 mg tous les deux ou trois jours jusqu’à 75 mg ou davantage.

    Passage au CLOPIXOL A ACTION PROLONGEE

    La première injection de CLOPIXOL A ACTION PROLONGEE est administrée en même temps que la dernière injection de CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE.

    Si 100 mg de CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE ont été injectés tous les trois jours, on injectera 200 à 400 mg de CLOPIXOL A ACTION PROLONGEE tous les 15 jours.

    Dans tous les cas, les posologies et intervalles d’administration devront être adaptés individuellement.

    Population pédiatrique

    Sans objet.

    Mode d’administration

    Voie intramusculaire stricte.

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

    · Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

    · risque de glaucome par fermeture de l'angle,

    · risque de rétention urinaire lié à des troubles urétro-prostatiques,

    · insuffisances hépatiques et/ou rénales graves,

    · troubles de la conscience quelle qu’en soit la cause (par exemple due à une intoxication à l’alcool, aux barbituriques ou aux opiacés), coma,

    · en association avec :

    o un dopaminergique hors parkinson (cabergoline, quinagolide), le citalopram, l’escitalopram, l’hydroxyzine, la dompéridone, la pipéraquine (voir rubrique 4.5).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    En cas d'hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l'un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire). Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l'apparition de l'hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d'appel précoces.

    Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.

    Les symptômes peuvent persister pendant plus d’une semaine après l’arrêt des neuroleptiques oraux et légèrement plus longtemps lorsqu’ils sont associés aux formes LP de ces médicaments.

    Avant d'instituer un traitement par le CLOPIXOL, il est utile de vérifier la sensibilité éventuelle du patient à l'aide des formes orales du CLOPIXOL.

    Une surveillance particulière chez les patients épileptiques et les sujets présentant d'autres facteurs prédisposant (atteintes cérébrales) peut être conseillée en raison de la possibilité d'abaissement du seuil épileptogène.

    Une surveillance biologique (transaminases, tests hépatiques) est recommandée chez les alcooliques chroniques et chez les patients ayant présenté antérieurement une atteinte hépatique sérieuse.

    Prudence :

    · chez les sujets âgés en raison de leur importante sensibilité (sédation et hypotension),

    · dans les affections cardio-vasculaires graves, en raison des modifications hémodynamiques, en particulier l'hypotension,

    · dans les insuffisances rénales ou hépatiques, en raison du risque de surdosage,

    · chez les parkinsoniens nécessitant impérativement un traitement neuroleptique.

    La prise de la tension oculaire est recommandée avant tout traitement prolongé et au cours de celui-ci si des troubles de la vision apparaissent.

    Allongement de l’intervalle QT

    Le zuclopenthixol peut provoquer un allongement de l’espace QT. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire graves, notamment à type de torsades de pointes, est majoré par l’existence d’une bradycardie, d’une hypokaliémie, d’un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l’intervalle QT) (voir rubrique 4.8).

    Il convient donc lorsque la situation clinique le permet, de s’assurer avant toute administration, de l’absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :

    · bradycardie inférieure à 55 battements par minute,

    · hypokaliémie,

    · allongement congénital de l’intervalle QT,

    · traitement en cours par un médicament susceptible d’entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l’intervalle QT (voir rubrique 4.5).

    Hormis les situations d’urgence, il est recommandé d’effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités au long cours par un neuroleptique.

    Des cas d’hyperglycémie ou d’intolérance au glucose et la survenue ou l’exacerbation d’un diabète ont été rapportés chez des patients traités par des antipsychotiques (voir rubrique 4.8).

    Les patients traités par CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE doivent faire l’objet d’une surveillance clinique et biologique conforme aux recommandations sur le suivi cardio-métabolique en vigueur. Il est recommandé de porter une attention particulière aux patients diabétiques ou ayant des facteurs de risque de diabète et de réajuster éventuellement le traitement antidiabétique.

    Des cas de thromboembolie veineuse (TEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Etant donné que les patients traités par antipsychotiques présentent souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tous les facteurs de risque de survenue de TEV doivent être identifiés avant et au cours du traitement par CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE et des mesures préventives doivent être prises le cas échéant.

    Des cas de leucopénies, neutropénies et agranulocytoses ont été rapportés avec les antipsychotiques, dont le décanoate de zuclopenthixol.

    Les antipsychotiques à action prolongée doivent être utilises avec prudence lorsqu'ils sont associées à d'autres médicaments connus pour avoir un potentiel myélosuppressif, car ceux-ci ne peuvent pas être rapidement éliminés par l'organisme.

    Personnes âgées

    Accident vasculaire cérébral

    Dans des études cliniques randomisées versus placebo réalisées chez des patients âgés atteints de démence et traités avec certains antipsychotiques atypiques, il a été observé un risque plus élevé d’accident vasculaire cérébral comparé au placebo. Le mécanisme d’une telle augmentation de risque n’est pas connu. Une élévation du risque avec d’autres antipsychotiques ou chez d’autres populations de patients ne peut être exclue. Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral.

    Augmentation de la mortalité chez les patients âgés atteints de démence

    Les résultats de deux études observationnelles menées chez un grand nombre de patients ont montré que les patients âgés atteints de démence et traités par antipsychotiques présentent une faible augmentation du risque de mortalité comparés à ceux qui ne sont pas traités. Les données disponibles sont insuffisantes pour établir une estimation précise de ce risque et la cause de cette augmentation est inconnue.

    CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE n’est pas autorisé dans le traitement des troubles du comportement liés à la démence.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Médicaments sédatifs

    Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s’agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.

    Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes

    Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L’hypokaliémie (cf. "médicaments hypokaliémiants") est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (cf. "médicaments bradycardisants") ou un allongement préexistant de l’intervalle QT, congénital ou acquis.

    Les médicaments à l’origine de cet effet indésirable sont notamment des antiarythmiques de classe Ia et III, et certains neuroleptiques. D’autres molécules n’appartenant pas à ces classes sont également en cause.

    Pour le dolasétron, l’érythromycine, la spiramycine et la vincamine, seules les formes administrées par voie intraveineuse sont concernées par cette interaction.

    L’utilisation d’un médicament torsadogène avec un autre médicament torsadogène est contre-indiquée en règle générale.

    Toutefois certains d’entre eux, en raison de leur caractère incontournable, font exception à la règle, en étant seulement déconseillés avec les autres torsadogènes. Il s’agit de la méthadone, des antiparasitaires (chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine) et des neuroleptiques.

    Cependant, le citalopram, l’escitalopram, la dompéridone, l'hydroxyzine et la pipéraquine ne suivent pas cet assouplissement, et sont contre-indiqués avec tous les torsadogènes.

    Médicaments atropiniques

    Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc…

    Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.

    Médicaments à l’origine d’une hypotension orthostatique

    Outre les antihypertenseurs, de nombreux médicaments peuvent entraîner une hypotension orthostatique. C'est le cas notamment des dérivés nitrés, des inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5, des alpha-bloquants à visée urologique, des antidépresseurs imipraminiques et des neuroleptiques phénothiaziniques, des agonistes dopaminergiques et de la lévodopa. Leur utilisation conjointe risque donc de majorer la fréquence et l’intensité de cet effet indésirable. Se reporter aux interactions propres à chaque classe, avec les niveaux de contrainte correspondants.

    Associations contre-indiquées

    + Dopaminergiques hors parkinson (cabergoline, quinagolide)

    Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.

    + Citalopram, escitalopram

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    + Hydroxyzine

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    + Dompéridone

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    + Pipéraquine

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Associations déconseillées

    + Alcool (boisson ou excipient)

    Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des neuroleptiques.

    L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

    Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

    + Lévodopa

    Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.

    Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.

    + Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, rasagiline, ropinirole, rotigotine, sélégiline, tolcapone)

    Antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques.

    Le dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez le patient parkinsonien traité par dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu'à l'arrêt (leur arrêt brutal expose à un risque de « syndrome malin des neuroleptiques »).

    + Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes (chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine)

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Si cela est possible, interrompre l’un des deux traitements. Si l’association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.

    + Hydroxychloroquine

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    + Méthadone

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    + Autres neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, fluphénazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, pipotiazine, sertindole, sulpiride, sultopride, tiapride)

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    + Autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (amiodarone, bépridil, cisapride, diphémanil, disopyramide, dofétilide, érythromycine, hydroquinidine, ibutilide, mizolastine, moxifloxacine, quinidine, sotalol, spiramycine, vincamine)

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    + Sodium (oxybate de)

    Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Bêta-bloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol)

    Effet vasodilatateur et risque d’hypotension, notamment orthostatique (effet additif).

    Et, risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Surveillance clinique et électrocardiographique.

    + Bradycardisants

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Surveillance clinique et électrocardiographique.

    + Hypokaliémiants

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.

    + Anagrelide

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

    + Azithromycine, clarithromycine, roxithromycine

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

    + Ciprofloxacine, levofloxacine, norfloxacine

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

    + Ondansétron

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    + Lithium

    Risque d’apparition de signes neuropsychiques évocateurs d’un syndrome malin des neuroleptiques ou d’une intoxication au lithium.

    Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.

    Associations à prendre en compte

    + Médicaments abaissant la pression artérielle

    Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique.

    + Autres médicaments atropiniques

    Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche…

    + Autres médicaments sédatifs

    Majoration de la dépression centrale.

    L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

    + Dapoxetine

    Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertiges ou de syncopes.

    + Orlistat

    Risque d'échec thérapeutique en cas de traitement concomitant par orlistat.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Les études chez l’animal ont montré une toxicité reproductive (voir section 5.3).

    Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.

    Les données cliniques sont insuffisantes pour conclure.

    Il est préférable d'éviter d'utiliser le CLOPIXOL au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme. S'il s'avère indispensable de prescrire un traitement par le CLOPIXOL au cours de la grossesse, les nouveau-nés doivent être étroitement surveillés.

    En effet, les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont CLOPIXOL) pendant le troisième trimestre de la grossesse, présentent un risque d’événements indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en terme de sévérité et de durée après la naissance. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence anormale, détresse respiratoire, troubles de l’alimentation.

    Allaitement

    L'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

    Fertilité

    L’administration de zuclopenthixol a entrainé une altération de la fertilité chez l’animal (voir section 5.3)

    CLOPIXOL peut entrainer une hyperprolactinémie et des troubles de la fonction de la reproduction (voir rubrique 4.8) pouvant avoir un impact sur la fertilité féminine et/ou masculine.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    L'attention est attirée notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines sur les risques de somnolence attachés à l'emploi de ce médicament.

    4.8. Effets indésirables  

    La majorité des effets indésirables sont dose-dépendants. La fréquence et la sévérité de ces effets sont plus prononcées en début de traitement et s’estompent par la suite.

    Des effets extrapyramidaux peuvent avoir lieu, surtout en début de traitement. Dans la plupart des cas, ces effets indésirables peuvent être contrôlés de façon satisfaisante en diminuant la posologie et/ou en administrant des antiparkinsoniens anticholinergiques.

    L’utilisation d’antiparkinsoniens anticholinergiques n’est pas recommandée en prophylaxie de routine. Les médicaments antiparkinsoniens n’ont pas d’action sur les dyskinésies tardives et peuvent provoquer leur aggravation. Il est recommandé de diminuer la posologie ou, lorsque c’est possible, d’interrompre le traitement par le zuclopenthixol.

    Les fréquences des effets indésirables ci-dessous sont indéterminées (ne peuvent être estimées sur la base des données disponibles issues des essais cliniques, des données de la littérature et des notifications spontanées).

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Leucopénie, neutropénie, agranulocytose, thrombocytopénie.

    Affections du système immunitaire

    Hypersensibilité, réactions anaphylactiques.

    Affections endocriniennes

    Hyperprolactinémie.

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Augmentation ou diminution de l’appétit, hyperlipidémie, hyperglycémie, intolérance au glucose.

    Affections psychiatriques

    Apathie, confusion, diminution de la libido, insomnie, rêves anormaux, dépression, agitation, anxiété, nervosité.

    Affections du système nerveux

    Convulsion, akathisie, dyskinésie, dyskinésie tardive, dystonie, syndrome extrapyramidal ou parkinsonisme (à type de tremblements, hyperkinésie, hypokinésie, hypertonie, hyperréflexie), trouble de l’élocution, somnolence, syncope, sensation vertigineuse, troubles de la marche, ataxie, hypotonie, syndrome malin des neuroleptiques.

    Affections oculaires

    Crise oculogyre, trouble de l’accommodation, troubles visuels.

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    Vertige.

    Affections cardiaques

    Tachycardie ventriculaire, torsades de pointes, arrêt cardiaque, mort subite inexpliquée.

    Affections vasculaires

    Hypotension, thromboembolie veineuse (voir rubrique 4.4).

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Dyspnée.

    Affections gastro-intestinales

    Hypersalivation, bouche sèche, douleurs abdominales, nausées, vomissement, diarrhée, constipation parfois opiniâtre.

    Affections hépatobiliaires

    Anomalie du bilan hépatique, ictère, hépatite.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Prurit, hyperhidrose, éruption cutanée, à type de rash, érythème.

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Rigidité musculaire, torticolis, trismus, myalgie.

    Affections du rein et des voies urinaires

    Rétention urinaire, trouble de la miction.

    Affections gravidiques, puerpérales et périnatales

    Syndrome de sevrage néonatal (voir rubrique 4.6.)

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Gynécomastie, galactorrhée, trouble de l’éjaculation, trouble de l’érection, priapisme, troubles de l’orgasme chez la femme, aménorrhée.

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Hypothermie, fièvre, asthénie, malaise, réaction au site d’injection.

    Investigations

    Prise ou perte de poids, allongement de l’espace QT, augmentation de la créatine phosphokinase.

    L’arrêt brutal du zuclopenthixol peut être accompagné de symptômes de sevrage. Les symptômes les plus fréquents sont : nausée, vomissement, anorexie, diarrhée, rhinorrhée, sueur, myalgies, paresthésies, insomnie, impatience, anxiété et agitation. Les patients peuvent aussi présenter des vertiges, une sensation alternée de chaud et de froid et des tremblements.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes

    Somnolence, coma, syndrome extrapyramidal, convulsions, choc, hyperthermie/hypothermie.

    Des modifications de l’ECG, un allongement de l’espace QT, des torsades de pointes, un arrêt cardiaque et des arythmies ventriculaires ont été rapportés en cas de surdosage en association avec des médicaments connus pour leur effet cardiaque.

    Traitement

    Surveillance cardiorespiratoire. Ne pas utiliser l'adrénaline car la stimulation des récepteurs β-adrénergiques peut entraîner une hypotension.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : antipsychotique – dérivé Thioxanthène, code ATC : N05AF05.

    Le zuclopenthixol est un neuroleptique issu de la famille des thioxanthènes.

    Il agit en bloquant les récepteurs dopaminergiques D1 et D2. Il possède en outre des effets atropiniques et sympatholytiques alpha.

    Cliniquement, le zuclopenthixol est un neuroleptique qui se caractérise par :

    · un effet antipsychotique et antihallucinatoire,

    · un effet sédatif.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    L’estérification du zuclopenthixol par l’acide acétique permet d’obtenir une substance plus lipophile, l’acétate de zuclopenthixol. Cet ester dissous dans l’huile et injecté par voie intramusculaire diffuse assez lentement dans la phase aqueuse ambiante où il subit une hydrolyse enzymatique qui libère le principe actif, le zuclopenthixol.

    La concentration sérique maximale en zuclopenthixol est atteinte en moyenne 36 heures après l’injection. La courbe des concentrations sériques s’infléchit alors lentement. Trois jours après l’injection, le taux sérique de zuclopenthixol se situe au tiers environ du taux maximum. On ne retrouve pas d’acétate de zuclopenthixol dans la circulation générale.

    Le volume apparent de distribution du zuclopenthixol s’élève à environ 20 l/kg et la liaison protéique est supérieure à 95 %.

    Les concentrations les plus élevées en produit actif et ses métabolites sont observées au niveau du foie, des poumons, des intestins et des reins et on retrouve des concentrations plus faibles dans le coeur, la rate et le cerveau.

    Des faibles quantités de zuclopenthixol traversent la barrière placentaire. Le produit est excrété, en faibles quantités, dans le lait : le rapport concentration dans le lait/concentration sérique est de 0,1-0,3.

    Le métabolisme du zuclopenthixol suit essentiellement trois voies :

    · sulfoxydation,

    · N-désalkylation de la chaîne latérale,

    · glucuro-conjugaison.

    Les métabolites sont dépourvus d’activité psychopharmacologique.

    L’excrétion passe principalement par les selles (plus de 60 %) mais aussi, à un certain degré, par les urines.

    La clairance systémique s’élève à environ 0,8 l/min.

    La pharmacocinétique semble linéaire : il existe une corrélation hautement significative entre la dose administrée et la surface sous la courbe de concentration sérique.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Toxicité pour la reproduction

    Un retard à l’accouplement et une diminution du taux de conception ont été notés chez des rats traités à des doses inférieures à la dose thérapeutique maximale de 200 mg (en tenant compte de la surface corporelle). Chez le chien, une perturbation du cycle ovarien et une altération de la spermiogenèse étaient rapportés à 5 fois la dose thérapeutique maximale de 200 mg (en tenant compte de la surface corporelle).

    Des études de toxicité pour le développement embryofoetal conduites chez le rat et le lapin n’ont pas mis en évidence d’effets embryotoxiques ou tératogènes. Dans une étude de développement péri-/postnatal conduite chez le rat, une augmentation du nombre de mort-nés, une réduction de la survie des nouveau-nés et un retard de développement des nouveau-nés étaient rapportés à des doses inférieures à la dose thérapeutique maximale de 200 mg (en tenant compte de la surface corporelle).

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Huile de coco hydrogénée*.

    *Composition de l’huile de coco hydrogénée (viscoléo) : mélange de triglycérides d’acides gras saturés à courte chaîne, principalement en C8 (acide caprylique) et C10 (acide caprique).

    6.2. Incompatibilités  

    En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.

    6.3. Durée de conservation  

    Avant ouverture : 3 ans.

    Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Avant ouverture : A conserver dans l’emballage d’origine à l’abri de la lumière.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    1 ml en ampoule (verre). Boîte de 1 ou 5.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    LUNDBECK SAS

    TOUR W, 102 TERRASSE BOIELDIEU

    92800 PUTEAUX

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 556 628 4 6 : 1 ml en ampoule (verre). Boîte de 1.

    · 34009 556 259 9 5 : 1 ml en ampoule (verre). Boîte de 5.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Médicament réservé à l’usage hospitalier.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 09/04/2020

    Dénomination du médicament

    CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE 50 mg/ml, solution injectable I.M.

    Acétate de zuclopenthixol

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE 50 mg/ml, solution injectable I.M. et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE 50 mg/ml, solution injectable I.M. ?

    3. Comment utiliser CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE 50 mg/ml, solution injectable I.M. ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE 50 mg/ml, solution injectable I.M. ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : antipsychotique – dérivé Thioxanthène - code ATC : N05AF05

    CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE 50 mg/ml, solution injectable I.M. est utilisé dans le traitement de certains troubles du comportement.

    N’utilisez jamais CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE 50 mg/ml, solution injectable I.M. :

    · si vous êtes allergique au zuclopenthixol ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;

    · en cas de pression excessive dans l’œil (glaucome) ;

    · si certaines difficultés à l’émission d’urines liées à des troubles urétro-prostatiques ;

    · dans le cas de certaines maladies du foie ou des reins ;

    · en cas de dépression du système nerveux central ;

    · en association avec :

    o certains médicaments agissant sur le système nerveux central : cabergoline, quinagolide,

    o de la dompéridone (utilisée dans le soulagement des nausées et vomissements, sensations de ballonnements, gênes ou régurgitations gastriques),

    o du citalopram, de l’escitalopram (utilisés pour traiter la dépression),

    o de l’hydroxyzine (utilisés pour traiter l’anxiété, l’urticaire et certaines insomnies chez l’enfant) (voir rubrique « Autres médicaments et CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE 50 mg/ml, solution injectable I.M. »),

    o de la pipéraquine (médicament indiqué dans le traitement des accès de paludisme non compliqués).

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE 50 mg/ml, solution injectable I.M..

    · une forte fièvre, une raideur inhabituelle des muscles et un trouble de votre conscience, en particulier s’ils sont accompagnés de sueurs et d’un rythme cardiaque rapide, peuvent être les signes d’une complication rare appelée syndrome malin des neuroleptiques qui a été rapportée lors de l’utilisation de différents antipsychotiques. Ceci est une urgence : contactez immédiatement votre médecin ;

    · avertissez votre médecin si vous êtes épileptique ou avez fait des convulsions soit récemment soit dans le passé, ceci pouvant imposer des précautions d’utilisation du CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE ;

    · si vous avez une fonction hépatique ou rénale diminuée ou si vous avez présenté par le passé une atteinte grave du foie, votre médecin devra peut-être réajuster votre traitement ou effectuer une surveillance biologique ;

    · avertissez votre médecin en cas d’antécédents de maladie du cœur ;

    · si vous ou un membre de votre famille avez des antécédents de formation de caillots sanguins (par exemple phlébites), puisque ce type de traitement a été associé à la formation de caillots sanguins.

    Des précautions particulières doivent être prises :

    · si vous avez des facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral,

    · si vous avez des antécédents de troubles cardiaques,

    · si vous utilisez d’autres médicaments antipsychotiques,

    · si vous êtes diabétique ou que vous présentez des facteurs de risque de diabète, vous devrez surveiller très attentivement votre glycémie (taux de sucre dans le sang) pendant le traitement et votre médecin devra peut-être réajuster votre traitement.

    Votre médecin pourra être amené à vous faire pratiquer un électrocardiogramme.

    Enfants

    Sans objet.

    Autres médicaments et CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE 50 mg/ml, solution injectable I.M.

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser tout autre médicament.

    Ce médicament ne doit pas être utilisé avec :

    · certains médicaments agissant sur le système nerveux central (cabergoline, quinagolide),

    · de la dompéridone (utilisée dans le soulagement des nausées et vomissements, sensations de ballonnements, gênes ou régurgitations gastriques),

    · du citalopram, de l’escitalopram (utilisés pour traiter la dépression),

    · de l’hydroxyzine (utilisés pour traiter l’anxiété, l’urticaire et certaines insomnies chez l’enfant),

    · de la pipéraquine (médicament indiqué dans le traitement des accès de paludisme non compliqués).

    Ce médicament doit être évité avec :

    · l’alcool ou des médicaments contenant de l’alcool,

    · certains médicaments utilisés pour le traitement de la maladie de Parkinson (amantadine, apomorphine, bromocriptine, entacapone, lévodopa, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, rasagiline, ropinirole, rotigotine, sélégiline, tolcapone),

    · certains médicaments antiparasitaires (chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine),

    · certains médicaments agissant sur le système nerveux central (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, fluphénazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, pipotiazine, sulpiride, sultopride, tiapride),

    · la méthadone utilisée dans le sevrage aux opiacés,

    · des antiarrythmiques (médicaments pour contrôler un rythme cardiaque irrégulier ou rapide tels que l’amiodarone, la dronédarone, le disopyramide, l’hydroquinidine, la quinidine, le sotalol),

    · le dolasétron administré dans une veine (médicament utilisé chez l’adulte pour traiter ou prévenir des nausées et vomissements induits par certains traitements ou chirurgies),

    · la vincamine administrée dans une veine (médicament pour traiter certains troubles neurologiques mineurs liés au vieillissement),

    · des antibiotiques (médicaments pour traiter des infections tels que l’érythromycine et la spiramycine administrée dans une veine, et la moxifloxacine),

    · du prucalopride (utilisé pour traiter la constipation),

    · la mizolastine, la méquitazine (médicament pour traiter une allergie),

    · le diphémanil (médicament pour traiter des troubles de la sécrétion gastrique, une transpiration excessive),

    · des médicaments pour traiter des cancers tels que le torémifène, l’arsénieux, le vandétanib,

    · l’oxybate de sodium utilisé dans le traitement de la narcolepsie.

    CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE 50 mg/ml, solution injectable I.M. avec des aliments, boissons et de l’alcool

    Vous ne devez pas prendre d’alcool (ou d’autres toxiques) avec ce type de traitement.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.

    Grossesse

    Il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse. Si vous découvrez que vous êtes enceinte, consultez votre médecin, lui seul peut juger de la nécessité de poursuivre le traitement.

    Les symptômes suivants peuvent apparaître chez les nouveau-nés dont les mères ont pris CLOPIXOL durant le dernier trimestre de la grossesse (les 3 derniers mois) : tremblements, raideur et/ou faiblesse musculaire, endormissement excessif, agitation, problème de respiration, et difficultés à s’alimenter. Si votre bébé développe l’un de ces symptômes, vous devez contacter votre médecin.

    Allaitement

    L’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

    Si vous souhaitez allaiter pendant le traitement, consultez votre médecin.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    L’attention est attirée notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament.

    CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE 50 mg/ml, solution injectable I.M. contient

    Sans objet.

    Respectez toujours la posologie indiquée par votre médecin. En cas de doute, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    DANS TOUS LES CAS, SE CONFORMER STRICTEMENT A LA PRESCRIPTION MEDICALE.

    Mode et voie d’administration

    CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE 50 mg/ml, solution injectable I.M. s’administre exclusivement par voie intramusculaire (I.M.) profonde dans le quadrant supérieur externe du muscle fessier (ne jamais utiliser la voie intraveineuse).

    Lorsque le volume à injecter dépasse 2 ml, il convient de le répartir en deux injections dans chacune des deux fesses à des endroits différents.

    Si vous avez utilisé plus de CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE 50 mg/ml, solution injectable I.M. que vous n’auriez dû

    Contactez votre médecin ou le service d’urgence hospitalier le plus proche, même en l’absence de problèmes (signes d’inconfort). N’oubliez pas d’apporter la boîte de CLOPIXOL avec vous.

    Les symptômes en cas de surdosage peuvent inclure :

    · somnolence,

    · perte de connaissance,

    · mouvements musculaires ou une rigidité,

    · convulsions,

    · tension artérielle faible, pouls faible, fréquence cardiaque rapide, pâleur, agitation,

    · température corporelle élevée ou diminuée,

    · modifications du rythme cardiaque comme un rythme cardiaque irrégulier ou une fréquence cardiaque lente en cas de surdosage en association avec des médicaments connus pour leur effet cardiaque.

    Si vous oubliez d’utiliser CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE 50 mg/ml, solution injectable I.M.

    Sans objet.

    Si vous arrêtez d’utiliser CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE 50 mg/ml, solution injectable I.M.

    Sans objet.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Si vous ressentez l’un des effets indésirables suivants, vous devez contacter votre médecin ou aller immédiatement à l’hôpital :

    · Mouvements anormaux de la bouche et de la langue, ce sont peut-être les premiers signes d’une maladie appelée dyskinésie tardive.

    · Forte fièvre, raideur inhabituelle des muscles et trouble de la conscience accompagnés de sueurs et d’un rythme cardiaque rapide ; ces symptômes peuvent être les signes d’une maladie rare appelée syndrome malin des neuroleptiques, également rapportée au cours de l’utilisation d’autres neuroleptiques.

    · Un jaunissement de la peau et du blanc de l’œil sont les signes d’un mauvais fonctionnement du foie (signes d’une maladie appelée jaunisse).

    Les effets indésirables suivants sont plus prononcés en début de traitement et la plupart s’estompent habituellement au cours du traitement :

    · Diminution du taux de plaquettes sanguines (thrombocytopénie), diminution du taux de globules blancs pouvant être très sévère (neutropénie, leucopénie, agranulocytose).

    · Réaction allergique (hypersensibilité), réaction allergique aiguë avec baisse de la pression artérielle (réaction anaphylactique).

    · Augmentation du taux de prolactine sanguin.

    · Augmentation ou diminution de l’appétit, prise ou perte de poids, augmentation du taux de lipides sanguin, augmentation du taux de glucose sanguin, intolérance au glucose.

    · Indifférence exagérée à la présence d’autrui (apathie), confusion, diminution de la libido, difficultés à s’endormir (insomnie), rêves anormaux, dépression, agitation, anxiété, nervosité.

    · Convulsion, incapacité à rester assis ou debout tranquillement (akathisie), mouvements saccadés (dyskinésie), mouvements involontaires (hyperkinésie), mouvements ralentis ou diminués (hypokinésie), torsions ou mouvements répétitifs ou positions anormales dus à des contractions musculaires prolongées (dystonie), parkinsonisme, tremblements, troubles de la parole, réflexes exagérés (hyperréflexie), envie de dormir (somnolence), évanouissement (syncope), sensation vertigineuse, troubles de la marche, incapacité à coordonner les mouvements (ataxie), augmentation de la rigidité musculaire (hypertonie), diminution de la tonicité musculaire (hypotonie).

    · Mouvements anormaux des yeux (crise oculogyre), difficultés à regarder les objets de près (troubles de l’accommodation), troubles de la vue.

    · Vertige.

    · Trouble du rythme cardiaque (irrégulier ou lent, modifications de l’ECG), pouvant entraîner le décès (voir rubrique « Avertissements et précautions »), accélération du rythme cardiaque (tachycardie).

    · Diminution de la pression sanguine (hypotension), caillots sanguins veineux (phlébites) surtout dans les jambes (les symptômes incluent gonflement, douleur et rougeur des jambes), pouvant circuler dans les vaisseaux sanguins vers les poumons et entraîner une douleur dans la poitrine accompagnée de difficultés à respirer. Si vous remarquez un de ces symptômes, consultez immédiatement votre médecin.

    · Difficultés à respirer ou respiration douloureuse (dyspnée).

    · Douleurs abdominales, nausées, vomissement, diarrhée, constipation, augmentation de la sécrétion salivaire, bouche sèche.

    · Modifications des fonctions hépatiques, jaunisse.

    · Eruption cutanée à type de rougeur (rash, érythème), démangeaisons (prurit), augmentation de la transpiration (hyperhidrose).

    · Rigidité musculaire, torticolis, raideur du cou, incapacité à ouvrir la bouche (trismus), douleurs musculaires (myalgies), augmentation de la créatine phosphokinase.

    · Difficultés voire incapacité à uriner (troubles de la miction voire rétention urinaire).

    · Augmentation du volume des seins chez l’homme (gynécomastie), écoulement de lait en dehors de la période de lactation (galactorrhée), troubles sexuels (retard à l’éjaculation, problèmes d’érection, érection douloureuse et prolongée du pénis en absence de désir ou d’excitation sexuelle (priapisme), troubles de l’orgasme chez la femme), disparition des règles (aménorrhée).

    · Température corporelle anormalement basse (hypothermie), fièvre, fatigue, sensation de malaise.

    Chez les patients âgés atteints de démence, une faible augmentation du nombre de décès a été rapportée chez les patients prenant des antipsychotiques comparés à ceux n’en prenant pas.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte.

    Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.

    Avant ouverture : A conserver dans l’emballage d’origine à l’abri de la lumière.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE 50 mg/ml, solution injectable I.M.  

    · La substance active est :

    Acétate de zuclopenthixol....................................................................................................... 50 mg

    Pour 1 ml.

    · L’autre composant est :

    Huile de coco hydrogénée*.

    *Composition de l’huile de coco hydrogénée (viscoléo) : mélange de triglycérides d’acides gras saturés à courte chaîne, principalement en C8 (acide caprylique) et C10 (acide caprique).

    Qu’est-ce que CLOPIXOL A ACTION SEMI-PROLONGEE 50 mg/ml, solution injectable I.M. et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de solution injectable en ampoule de 1 ml. Boîte de 1 ou 5 ampoule(s).

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    LUNDBECK SAS

    TOUR W, 102 TERRASSE BOIELDIEU

    92800 PUTEAUX

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    LUNDBECK SAS

    TOUR W, 102 TERRASSE BOIELDIEU

    92800 PUTEAUX

    Fabricant  

    H. LUNDBECK A/S

    OTTILIAVEJ 9

    2500 VALBY

    DANEMARK

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché.

    LUNDBECK SAS

    TOUR W, 102 TERRASSE BOIELDIEU

    92800 PUTEAUX