CLAIRYG 50 mg/mL
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : solution pour perfusion
- Date de commercialisation : 24/12/2009
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : LFB-BIOMEDICAMENTS
Les compositions de CLAIRYG 50 mg/mL
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Solution | IMMUNOGLOBULINE HUMAINE NORMALE (PLASMATIQUE) | 5718 | 50 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
1 flacon(s) en verre de 20 ml
- Code CIP7 : 5761867
- Code CIP3 : 3400957618674
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 24/08/2017
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
1 flacon(s) en verre de 50 ml
- Code CIP7 : 5761873
- Code CIP3 : 3400957618735
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 30/08/2010
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
1 flacon(s) en verre de 100 ml
- Code CIP7 : 5761896
- Code CIP3 : 3400957618964
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 30/08/2010
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
1 flacon(s) en verre de 200 ml
- Code CIP7 : 5761904
- Code CIP3 : 3400957619046
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 30/08/2010
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
1 flacon(s) en verre de 400 ml
- Code CIP7 : 5761910
- Code CIP3 : 3400957619107
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 30/08/2010
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 04/06/2021
CLAIRYG 50 mg/mL, solution pour perfusion
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Immunoglobuline humaine normale (IgIV)
1 mL contient :
Immunoglobuline humaine normale ....................................................................................... 50 mg*
* correspondant à une quantité totale en protéines, dont au moins 95% sont des IgG.
Un flacon de 20 mL contient 1 g d’immunoglobuline humaine normale.
Un flacon de 50 mL contient 2,5 g d’immunoglobuline humaine normale.
Un flacon de 100 mL contient 5 g d’immunoglobuline humaine normale.
Un flacon de 200 mL contient 10 g d’immunoglobuline humaine normale.
Un flacon de 400 mL contient 20 g d’immunoglobuline humaine normale.
Distribution des sous-classes d’IgG (valeurs usuelles) :
IgG1 : 55 – 67 %
IgG2 : 29 – 37 %
IgG3 : 1 – 4 %
IgG4 : 1 – 3 %
La teneur maximale en IgA est de 22 microgrammes/mL.
Fabriquée à partir de plasma issu de dons humains.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
La solution est limpide ou légèrement opalescente, incolore, brun pâle ou jaune pâle, isotonique au plasma.
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement substitutif chez les adultes, les enfants et les adolescents (0 - 18 ans) en cas de :
· Déficits immunitaires primitifs (DIP) avec altérations de la production d’anticorps.
· Déficits immunitaires secondaires (DIS) chez des patients atteints d’infections sévères ou d’infections récidivantes, avec traitement antimicrobien inefficace et soit un échec avéré concernant les anticorps spécifiques * soit un taux des IgG sériques < 4 g/L.
* Incapacité à augmenter d'au moins deux fois le titre des anticorps IgG contre les antigènes polysaccharidiques pneumococciques ou les antigènes polypeptidiques contenus dans les vaccins.
Traitement immunomodulateur chez les adultes, les enfants et les adolescents (0 - 18 ans) en cas de :
· Thrombopénie immunitaire primaire (PTI) chez les patients présentant un risque hémorragique élevé ou avant un acte chirurgical pour corriger le taux de plaquettes.
· Syndrome de Guillain-Barré.
· Maladie de Kawasaki (en association avec l'acide acétylsalicylique, voir rubrique 4.2)
· Polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC)
· Neuropathie motrice multifocale (NMM).
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
La dose et la posologie dépendent de l’indication.
La posologie peut être individualisée pour chaque patient en fonction de la réponse clinique.
La dose calculée selon le poids du patient doit être ajustée chez les patients maigres ou en surpoids.
Les posologies suivantes sont données à titre indicatif.
Traitement substitutif dans les déficits immunitaires primitifs (DIP) :
Le traitement doit permettre d’atteindre un taux d’IgG résiduel (c’est-à-dire mesuré avant l'administration suivante d’IgIV) d’au moins 6 g/L ou dans la fourchette de référence pour la tranche d’âge concernée.
Trois à six mois sont nécessaires après le début d’un traitement pour atteindre l’équilibre (taux d'IgG à l'état d'équilibre). La dose de charge recommandée est de 0,4 à 0,8 g/kg en une seule administration suivie d’au moins 0,2 g/kg toutes les trois à quatre semaines.
La dose nécessaire pour atteindre un taux résiduel d'au moins 6 g/L est de l'ordre de 0,2 à 0,8 g/kg par mois. Lorsque l’état d’équilibre est atteint, l’intervalle entre les administrations varie entre 3 et 4 semaines.
Les taux d’IgG résiduels doivent être mesurés et évalués en fonction de l’incidence des infections. Afin de réduire le taux d’infections bactériennes, une augmentation de la posologie pourra s’avérer nécessaire afin d’atteindre des niveaux résiduels plus élevés.
Déficits immunitaires secondaires (DIS) (tel que définis en section 4.1)
La dose recommandée est de 0,2 à 0,4 g/kg toutes les trois à quatre semaines.
Les taux résiduels d'IgG doivent être mesurés et évalués en fonction de l'incidence des infections. La dose doit être ajustée, si nécessaire, pour obtenir une protection optimale contre les infections, une augmentation peut être nécessaire chez les patients présentant une infection persistante. Une diminution de la dose peut être envisagée lorsque le patient ne présente plus d’infection.
Thrombopénie immunitaire primaire:
Il existe deux schémas posologiques alternatifs :
· 0,8 à 1 g/kg administrés le premier jour, éventuellement renouvelé dans les trois jours
· 0,4 g/kg administrés quotidiennement pendant 2 à 5 jours.
Ce traitement peut être renouvelé en cas de rechute.
Syndrome de Guillain-Barré:
0,4 g/kg par jour pendant 5 jours (administration répétée possible en cas de rechute)
Maladie de Kawasaki:
2 g/kg doivent être administrés en une dose unique. Les patients doivent suivre un traitement associé d'acide acétylsalicylique.
Polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC)
· Dose de charge : 2 g/kg administrée sur 2 à 5 jours consécutifs.
· Dose d’entretien : 1 g/kg administrée sur 1 à 2 jours consécutifs toutes les 3 semaines
L'effet thérapeutique devra être évalué après chaque cure. En cas d'absence d'effet thérapeutique après 6 mois, le traitement doit être interrompu.
Si le traitement est efficace, sa poursuite sur le long terme doit être soumise à l'appréciation des médecins en fonction de la réponse du patient et du maintien de la réponse.
La posologie et les intervalles d'administration devront être adaptés au cas par cas, en fonction de l'évolution de la pathologie.
Neuropathie Motrice Multifocale (NMM)
· Dose de charge : 2 g/kg administrée sur 2 à 5 jours consécutifs.
· Dose d'entretien : 1 g/kg toutes les 2 à 4 semaines ou 2 g/kg toutes les 4 à 8 semaines.
L'effet thérapeutique devra être évalué après chaque cure. En cas d'absence d'effet thérapeutique après 6 mois, le traitement doit être interrompu.
Si le traitement est efficace, sa poursuite sur le long terme doit être soumise à l'appréciation des médecins en fonction de la réponse du patient et du maintien de la réponse.
La posologie et les intervalles d'administration devront être adaptés au cas par cas, en fonction de l'évolution de la pathologie.
Les posologies recommandées sont résumées dans le tableau suivant :
Indication
Dose
Fréquence des injections
Traitement substitutif
Traitement substitutif dans les déficits immunitaires primitifs
- Dose de charge :
0,4 à 0,8 g/kg
- Dose d’entretien :
0,2 à 0,8 g/kg
- toutes les 3 à 4 semaines
Déficits immunitaires secondaires (tels que définis dans la rubrique 4.1)
0,2 à 0,4 g/kg
- toutes les 3 à 4 semaines
Traitement immunomodulateur:
Thrombopénie immunitaire primaire
0,8 à 1 g/kg
ou
0,4 g/kg/j
- à Jour 1, éventuellement répété 1 seule fois dans les 3 jours
- pendant 2 à 5 jours
Syndrome de Guillain-Barré
0,4 g/kg/j
- pendant 5 jours
Maladie de Kawasaki
2 g/kg
- en dose unique en association avec l’acide acétylsalicylique
Polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC)
Dose de charge :
2 g/kg
Dose d’entretien :
1 g/kg
en doses fractionnées sur 2 à 5 jours
toutes les 3 semaines sur 1 à 2 jours
Neuropathie Motrice Multifocale (NMM)
Dose de charge :
2 g/kg
Dose d'entretien :
1 g/kg
ou
2 g/kg
administrée sur 2 à 5 jours consécutifs.
toutes les 2 à 4 semaines
ou
toutes les 4 à 8 semaines sur 2 à 5 jours.
Population pédiatrique
La posologie chez l’enfant et l’adolescent (de 0 à - 18 ans) est identique à celle des adultes, la dose pour chaque indication étant calculée en fonction du poids corporel et ajustée selon l’évolution clinique des pathologies susmentionnées.
Insuffisance hépatique
Aucun élément n’est disponible pour justifier un ajustement de dose
Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique, sauf si cela est cliniquement justifié, voir rubrique 4.4.
Personnes âgées
Aucun ajustement posologique, sauf si cela est cliniquement justifié, voir rubrique 4.4.
Mode d'administration
Par voie intraveineuse.
L'immunoglobuline humaine normale doit être perfusée par voie intraveineuse à un débit initial inférieur ou égal à 1 mL/kg/h pendant 30 minutes. Voir la section 4.4. En cas de réaction indésirable, le débit d'administration doit être réduit ou la perfusion arrêtée. Si CLAIRYG est bien toléré le débit peut être augmenté progressivement jusqu'à un maximum de 4 mL/kg/h.
Les patients présentant un déficit sélectif en IgA ayant développé des anticorps anti-IgA, une anaphylaxie pouvant être provoquée par un produit contenant des IgA.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
A chaque administration de CLAIRYG à un patient, le nom et le numéro de lot du produit doivent être enregistrés afin de maintenir un lien entre le patient et le numéro de lot du médicament.
Précaution d’usage
Les complications potentielles peuvent souvent être évitées en s’assurant que les patients :
· ne sont pas hypersensibles à l’immunoglobuline humaine normale en perfusant d’abord lentement le produit (≤ 1 mL/kg/h),
· sont étroitement surveillés à la recherche de tout symptôme pendant toute la durée de la perfusion. En particulier, lors de la première administration d’immunoglobulines humaines normales, dans le cas d’un changement de produit ou lorsque la dernière perfusion remonte à une longue période, ces patients doivent être suivis pendant toute la durée de la première administration et pendant l’heure qui suit la fin de la perfusion afin de détecter tout effet indésirable potentiel. Tous les autres patients doivent être surveillés pendant au moins 20 minutes après la fin de la perfusion.
Chez tous les patients, l’administration d’IgIV requiert :
· une hydratation appropriée avant le début de la perfusion d’IgIV,
· une surveillance de la diurèse,
· une surveillance de la créatininémie,
· d’éviter l’utilisation concomitante de diurétiques de l’anse (voir rubrique 4.5)
En cas d’effets indésirables, le débit d’administration doit être réduit ou la perfusion arrêtée. Le traitement requis dépend de la nature et de la sévérité des effets indésirables
Réaction au point de perfusion
Certains effets indésirables (ex. maux de tête, bouffées vasomotrices, frissons, myalgie, respiration sifflante, tachycardie, douleur au bas du dos, nausée et hypotension) peuvent être liés au débit de perfusion. Le débit de perfusion recommandé décrit à la rubrique 4.2 doit être scrupuleusement respecté.
Certains effets indésirables peuvent survenir plus fréquemment :
· lors de la première administration d’une immunoglobuline humaine normale, ou dans de rares cas, lors de changement de produit d’immunoglobuline humaine normale ou lorsqu'il n'y a pas eu de traitement pendant une longue période,
· chez les patients présentant une infection non traitée ou une inflammation chronique sous-jacente.
Hypersensibilité
Les vraies réactions d’hypersensibilités sont rares.
L’anaphylaxie peut être développée chez les patients
· en présentant un déficit en IgA avec présence d’anticorps anti-IgA,
· ayant présenté une bonne tolérance à une administration précédente d’immunoglobulines humaines normales.
En cas de choc, le traitement médical standard de l’état de choc doit être instauré.
Thromboembolisme
Cliniquement, l’existence d’un lien entre l’administration d’IgIV et des événements thromboemboliques comme l’infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral (y compris l’ictus), embolie pulmonaire et thrombose veineuse profonde est considérée comme liée à une élévation relative de la viscosité sanguine due à un apport important en immunoglobuline chez les patients à risque. Toutes les précautions doivent être prises lors de la prescription de la perfusion d’IgIV chez les patients obèses, chez les patients présentant des facteurs de risques thrombotiques préexistants (tels que l’âge avancé, hypertension, diabète sucré, antécédents de maladie vasculaire ou d’épisodes thrombotiques, patients atteints de troubles thrombotiques héréditaires ou acquis, patients subissant des périodes d’immobilisation prolongées, patients sévèrement hypovolémiques et patients atteints de maladies provoquant une augmentation de la viscosité sanguine).
Chez les patients présentant un risque thrombotique, les IgIV doivent être administrées au débit de perfusion et aux doses les plus faibles possibles.
Insuffisance rénale aiguë
Des cas d’insuffisance rénale aiguë ont été rapportés chez des patients recevant un traitement par IgIV. Dans la plupart des cas, des facteurs de risque ont été identifiés, comme par exemple une insuffisance rénale préexistante, un diabète sucré, une hypovolémie, un surpoids, une administration concomitante de médicaments néphrotoxiques ou un âge supérieur à 65 ans.
Les paramètres rénaux doivent être évalués avant la perfusion d'IGIV, en particulier chez les patients considérés comme présentant un risque potentiel accru de développer une insuffisance rénale aiguë, et à nouveau à des intervalles appropriés. Chez les patients à risque d'insuffisance rénale aiguë, les produits à base d'IGIV doivent être administrés à une dose et un débit de perfusion les plus faibles possibles.
En cas d’atteinte rénale une interruption des IgIV doit être envisagée.
Bien que ces cas de dysfonctionnement rénal et d'insuffisance rénale aiguë aient été associés à l'utilisation de nombreuses spécialités d’IgIV contenant des excipients divers tels que saccharose, glucose et le maltose, celles contenant du saccharose comme stabilisateur représentent une part disproportionnée du nombre total de notifications. Chez les patients à risque, l’utilisation d’IgIV ne contenant pas ces excipients doit être envisagée. CLAIRYG ne contient ni saccharose ni maltose ni glucose.
En raison de la teneur en mannitol correspondant à 32 mg/mL soit une quantité de 640 mg par kg pour une posologie de 1g/kg, CLAIRYG doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant un traitement diurétique et les patients en état de déshydratation.
Méningite aseptique (MA)
Le syndrome de méningite aseptique a été rapporté en association avec des traitements par les IgIV.
Ce syndrome apparaît habituellement plusieurs heures à 2 jours après le traitement par IgIV.
Les analyses du liquide céphalorachidien (LCR) donnent souvent des résultats positifs avec une pléocytose allant jusqu’à plusieurs milliers de cellules par mm3 et composée principalement de cellules de la lignée des granulocytes, associée à une hyperprotéinorachie allant jusqu’à plusieurs centaines de mg/dL. La MA pourrait survenir plus souvent en cas d’administration de doses élevées (2g/kg) d’IgIV.
Les patients présentant de tels signes et symptômes devraient subir un examen neurologique approfondi, avec examen du LCR, afin d’exclure d’autres causes de méningite.
L’arrêt des IgIV a permis une rémission de la MA, sans séquelles, en quelques jours.
Anémie hémolytique
Les IgIV peuvent contenir des anticorps dirigés contre les groupes sanguins pouvant agir comme des hémolysines et induire le recouvrement in vivo des globules rouges par des immunoglobulines, provoquant une réaction antiglobine directe positive (test de Coombs) et, dans de rares cas, une hémolyse. Une anémie hémolytique peut apparaître suite à un traitement par IgIV en raison d’une séquestration accrue des globules rouges. Les patients traités par IgIV doivent être suivis afin de détecter tout signe ou symptôme clinique d’hémolyse (Voir rubrique 4.8).
Neutropénie / Leucopénie
Une baisse transitoire du nombre de neutrophiles et/ou des épisodes de neutropénie, parfois sévères, ont été rapportés après un traitement par IgIV. Cela survient généralement dans les heures ou jours après l’administration des IgIV et se résorbe spontanément dans les 7 à 14 jours.
Syndrome de détresse respiratoire aigu post-transfusionnel (TRALI Transfusion Related Acute Lung Injury)
Chez les patients traités par des IgIV, des cas d'œdème pulmonaire aigu non cardiogénique (TRALI) ont été rapportés. Le TRALI se caractérise par une hypoxie sévère, une dyspnée, une tachypnée, une cyanose, une fièvre et une hypotension. Les symptômes typiques du TRALI apparaissent pendant ou dans les 6 heures suivant une transfusion, souvent dans les 1 à 2 heures. Par conséquent, les patients traités par des IgIV doivent être surveillés et les perfusions doivent être immédiatement arrêtées en cas de réactions indésirables pulmonaires. Le TRALI est une maladie potentiellement mortelle nécessitant une prise en charge immédiate en unité de soins intensifs.
Interférence avec les tests sérologiques
Après administration d’immunoglobulines humaines normales, l’augmentation transitoire de la concentration de divers anticorps administrés peut être responsable de résultats faussement positifs lors de dosages sérologiques.
La transmission passive d’anticorps anti-érythrocytaires tels que les anticorps anti-A, anti-B ou anti-D peut interférer avec certains tests sérologiques portant sur les globules rouges, tel que le test direct à l’antiglobuline (test de Coombs direct).
Agents transmissibles
Les mesures habituelles de prévention du risque de transmission d’agents infectieux par les médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain, comprennent la sélection clinique des donneurs, la recherche des marqueurs spécifiques d’infection sur chaque don et sur les mélanges de plasma ainsi que la mise en œuvre dans le procédé de fabrication d’étapes efficaces pour l’inactivation/élimination virale.
Cependant, lorsque des médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain sont administrés, le risque de transmission d’agents infectieux ne peut pas être totalement exclu. Ceci s’applique également aux virus inconnus ou émergents ou autres types d’agents infectieux.
Les mesures prises sont considérées comme efficaces vis-à-vis des virus enveloppés tels que le VIH, le VHB et le VHC, et vis-à-vis des virus non enveloppés VHA et parvovirus B19.
L’expérience clinique ne rapporte pas de transmission du virus de l’hépatite A ni du parvovirus B19 par les immunoglobulines, les anticorps présents contribuant probablement à la sécurité du produit.
Sportifs
L'attention est attirée chez les sportifs, cette spécialité contenant du mannitol pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopages.
Population pédiatrique
Les mises en garde et précautions mentionnées s’appliquent aux enfants comme aux adultes.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Vaccins constitués de virus vivants atténués
L’administration d’immunoglobulines peut altérer, pour une période comprise entre 6 semaines et 3 mois, l’efficacité de vaccins constitués de virus vivants atténués tels que les vaccins contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle. Après administration de ce médicament, une période de 3 mois doit s’écouler avant d’administrer ce type de vaccins. Dans le cas de la rougeole, cette diminution d’efficacité peut persister pendant 1 an. Ainsi, chez les patients recevant un vaccin contre la rougeole, un contrôle des anticorps protecteurs post-vaccinaux doit être effectué.
Diurétiques de l’anse
Éviter l'utilisation concomitante de diurétiques de l'anse.
Population pédiatrique
Les interactions énumérées s'appliquent aux adultes et aux enfants.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
L'innocuité de ce médicament pour l’usage chez la femme enceinte n'a pas été établie lors d'essais cliniques contrôlés, il ne doit donc être administré qu'avec prudence chez les femmes enceintes et allaitant. Il a été démontré que les produits contenant des IgIV traversaient la barrière placentaire, particulièrement lors du troisième trimestre de grossesse.
L'expérience clinique avec les immunoglobulines suggère qu'aucun effet nocif n’est attendu sur le déroulement de la grossesse, ni sur le fœtus ni sur le nouveau-né.
Allaitement
Les immunoglobulines sont excrétées dans le lait maternel. Aucun effet négatif sur les nouveau-nés/enfants allaités n'est attendu.
Fertilité
L’expérience clinique acquise avec les immunoglobulines humaines normales suggère qu’aucun effet néfaste sur la fertilité n’est à craindre.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables causés par les immunoglobulines humaines normales (en fréquence décroissante) englobent (voir également la rubrique 4.4) :
· frissons, céphalées, vertiges, fièvre, vomissements, réactions allergiques, nausée, arthralgie, hypotension et lombalgie modérée
· réactions hémolytiques réversibles; en particulier chez les patients présentant des groupes sanguins A, B et AB et (rarement) une anémie hémolytique nécessitant une transfusion
· (rarement) une chute brutale de la pression artérielle et, dans des cas isolés, un choc anaphylactique, même lorsque le patient n'a pas présenté de réaction d’hypersensibilité lors d’une administration antérieure
· (rarement) réactions cutanées transitoires (y compris des cas de lupus érythémateux cutané - fréquence indéterminée)
· réactions thromboemboliques (très rares) telles que : infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, embolie pulmonaire, thrombose veineuse profonde
· cas de méningite aseptique réversible
· cas d'augmentation du taux de créatinine sérique et / ou de survenue d'insuffisance rénale aiguë
cas de syndrome de détresse respiratoire aigu post-transfusionnel (TRALI Transfusion Related Acute Lung Injury)
Tableau des effets indésirables :
Quatre études cliniques ont été menées avec CLAIRYG en France :
· Une étude chez 22 patients adultes atteints d’un déficit immunitaire primitif et traités pendant 6 mois à une dose moyenne de 0.45 g/kg toutes les 3 ou 4 semaines.
· Une étude au long cours chez 23 patients atteints d’un déficit immunitaire primitif (dont 11 étaient déjà inclus dans l’étude précédente) incluant 17 adultes et 6 adolescents. Les patients ont été traités à une dose moyenne de 0.48 g/kg toutes les 3 à 4 semaines sur une durée moyenne de 2 ans et 7 mois.
· Une étude chez 19 patients adultes atteints de purpura thrombopénique idiopathique (PTI) et ayant un taux de plaquettes <30 x 109/L. Les patients ont reçu une dose de 1 g/kg éventuellement renouvelable dans les 3 jours.
· Une étude chez 20 patients adultes atteints de polyradiculoneuropathie inflammatoire démyélinisante chronique traités de manière répétée à une dose et un intervalle d’administration adaptés à chaque patient. Ces patients ont reçu en moyenne une dose de 1.5 g/kg toutes les 6 semaines durant environ 6 mois.
En tout, lors des essais cliniques 1263 perfusions de CLAIRYG ont été administrées chez 73 patients.
Les réactions indésirables rapportées dans ces études et considérées comme au moins possiblement liées au traitement ainsi que les effets indésirables observés depuis la mise sur le marché sont listés ci-dessous. Le tableau est présenté selon le système de classification MedDRA (System Organ Class (SOC) et Preferred Term).
Les fréquences par perfusion sont définies comme suit : très fréquent (≥1/10), fréquent (1/100, <1/10), peu fréquent (≥1/1.000, <1/100), rare (≥1/10.000, <1/1.000), très rare (<1/10.000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Pour chaque fréquence, les réactions indésirables sont présentées par ordre décroissant de gravité.
La fréquence des effets indésirables observés depuis la mise sur le marché ne peut pas être calculée et apparaît comme fréquence indéterminée.
Fréquence des effets indésirables rapportés avec CLAIRYG
Classes de Systèmes d’organes MedDRA (SOC)
Réactions indésirables
Fréquence
par perfusion
Affections hématologiques et du système lymphatique
Lymphopénie
Rare
Affections du système immunitaire
Choc anaphylactique
Réaction d’hypersensibilité (pouvant se traduire par des troubles généraux (malaise, frissons, hyperthermie), cutanés (rash, érythème, eczéma, urticaire, prurit), respiratoires (bronchospasme, détresse respiratoire) et réaction au point d’injection
Rare
Fréquence indéterminée
Affections du système nerveux
Méningite aseptique, Méningisme, Troubles méningés
Céphalées
Sensation vertigineuse
Fréquence indéterminée
Fréquent
Rare
Affections vasculaires
Evénements thromboemboliques
(embolie pulmonaire, thrombose veineuse)
Hypertension
Hypotension
Fréquence indéterminée
Peu fréquent
Rare
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Toux
Douleur oropharyngée
Rare
Rare
Affections gastro-intestinales
Nausées
Vomissement
Douleur abdominale
Diarrhée
Peu fréquent
Peu fréquent
Rare
Rare
Affections de la peau et des tissus sous-cutanés
Rash
Rash érythémateux
Prurit
Peu fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Arthralgies
Douleur aux extrémités
Dorsalgie
Peu fréquent
Peu Fréquent
Rare
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fièvre
Frissons
Asthénie
Douleur*
Douleur au point de perfusion
Sensation de froid
Inconfort
Inflammation au site de perfusion
Peu fréquent
Peu fréquent
Peu Fréquent
Fréquent*
Peu fréquent
Peu fréquent
Rare
Peu fréquent
Investigations
Créatinine sanguine augmentée
(légère augmentation réversible et
transitoire sans répercussion clinique)
Test de Coombs indirect positif
Rare
Rare
* Absence de précision sur le site et le type de douleur ; effet présenté par un seul patient au cours de 14 perfusions.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet :www.signalement-sante.gouv.fr.
Un surdosage peut entraîner une hypervolémie et une hyperviscosité, en particulier chez les patients à risque, y compris chez les patients âgés ou chez les patients présentant une insuffisance cardiaque ou rénale (voir rubrique 4.4.).
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
L’immunoglobuline humaine normale contient principalement des immunoglobulines G (IgG) qui présentent un large spectre d’anticorps dirigés contre les agents infectieux.
L’immunoglobuline humaine normale contient les anticorps anti-IgG présents chez la population normale. En général, ce produit est préparé à partir de pools de plasma provenant d’un minimum de 1000 dons. La distribution des sous-classes d’immunoglobuline G est proportionnellement très proche de celle du plasma humain natif. Des doses appropriées de ce médicament sont susceptibles de ramener à une valeur normale des taux anormalement bas d’immunoglobuline G.
Le mécanisme d’action dans les indications autres que le traitement substitutif n’est pas complètement élucidé, mais comprend des effets immunomodulateurs.
L’efficacité de CLAIRYG dans le traitement substitutif a été évaluée chez un total de 34 patients atteints de DIP (28 adultes et 6 adolescents), dont 1 patient naïf de traitement.
L’efficacité de CLAIRYG dans l’immunomodulation a été évaluée chez 19 patients adultes atteints de PTI ayant un taux de plaquettes < 30 x 109/L et chez 19 patients adultes atteints de PIDC.
Dans le cadre de l’étude PIDC, 39 patients traités depuis au moins 6 mois et pour lesquels la dose minimale efficace d’IVIG avait été déterminée, ont reçu en double aveugle, soit Clairyg soit Tégéline à une dose identique à celle qu’ils recevaient avant leur inclusion dans l’étude. La rechute était définie soit par une aggravation de 1 point sur l’échelle INCAT ajustée suivie d’un renforcement du traitement de la PIDC, soit par une aggravation d’au moins 2 points sur l’échelle INCAT ajustée. Durant les
6 mois de suivi, 18 des 19 patients sous Clairyg (94.7%) n’ont pas présenté de rechute, versus 18 des 20 patients sous comparateur (90%).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Elle se répartit assez rapidement entre le plasma et le liquide extravasculaire et l’équilibre entre les compartiments intra et extravasculaires est atteint en 3 à 5 jours environ.
La demi-vie médiane de CLAIRYG déterminée chez des patients atteints de DIP était de 34 jours. La demi-vie peut varier d’un patient à l’autre, particulièrement en cas de déficit immunitaire primitif.
Les IgG et les complexes d’IgG sont dégradés dans les cellules du système réticulo-endothélial.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les études de toxicité à doses répétées et de toxicité sur la reproduction chez l'animal sont impossibles à réaliser en raison de l’induction, chez l’animal, d’anticorps dirigés contre la protéine humaine (ou contre les protéines hétérologues).
Aucun potentiel mutagène n’a pu être mis en évidence.
Mannitol, Glycine, Polysorbate 80, Eau pour préparations injectables.
2 ans.
Après ouverture, le produit doit être utilisé immédiatement
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
20 mL, 50 mL, 100 mL, 200 mL ou 400 mL de solution en flacon (verre de type I) muni d’un bouchon
(bromobutyle) et d’une capsule – boîte de 1.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
La solution doit faire l'objet d'une inspection visuelle avant administration. La solution doit être limpide ou légèrement opalescente, incolore, brun pâle ou jaune pâle. Ne pas utiliser de solution présentant un aspect trouble ou contenant un dépôt.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Seuls les dispositifs médicaux sans DEHP devront être utilisés.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
3 AVENUE DES TROPIQUES ZA DE COURTABOEUF
91940 LES ULIS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 576 186 7 4 : 20 mL de solution en flacon (verre de type I) muni d'un bouchon
(bromobutyle) et d'une capsule - Boîte de 1
· 34009 576 187 3 5 : 50 mL de solution en flacon (verre de type I) muni d'un bouchon
(bromobutyle) et d'une capsule - Boîte de 1
· 34009 576 189 6 4 : 100 mL de solution en flacon (verre de type I) muni d'un bouchon (bromobutyle) et d'une capsule - Boîte de 1
· 34009 576 190 4 6 : 200 mL de solution en flacon (verre de type I) muni d'un bouchon (bromobutyle) et d'une capsule - Boîte de 1
· 34009 576 191 0 7 : 400 mL de solution en flacon (verre de type I) muni d'un bouchon (bromobutyle) et d'une capsule - Boîte de 1
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}
Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
<Sans objet.>
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM.
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Médicament soumis à prescription hospitalière. La prescription par un médecin exerçant dans un établissement de transfusion sanguine autorisé à dispenser des médicaments aux malades qui y sont traités est également autorisée.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 04/06/2021
CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion
Immunoglobuline humaine normale (IgIV)
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, ou votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, ou votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion ?
3. Comment utiliser CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion, contient des anticorps.
CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion, appartient à la classe des médicaments appelée immunoglobulines. Ces médicaments contiennent des anticorps humains, produits par notre système immunitaire.
Les anticorps humains contenus dans CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion, aident votre corps à lutter contre les infections ou à équilibrer votre système immunitaire.
Dans le cas où vous ne pouvez pas avoir assez d'anticorps, les anticorps fournis par
CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion, peuvent se substituer aux anticorps manquants. Les anticorps de CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion, étant isolés de plasma humains fonctionnent exactement comme s'il s'agissait de vos propres anticorps.
Ce type de médicament peut également être utilisé si votre système immunitaire est déséquilibré et a besoin d’être contrôlé (maladie autoimmune). Dans ce cas, CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion, vous apporte des anticorps supplémentaires qui vont réguler votre système immunitaire.
CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion est utilisé chez les patients n’ayant pas assez d’anticorps dans leur sang et notamment chez 2 types de patients :
1. Chez les patients qui souffrent d’un déficit congénital d'anticorps, nommé déficit immunitaire primitif 2. Chez les patients qui souffrent d’une maladie du sang induisant une absence de production d'anticorps et atteints d’infections sévères ou récurrentes
CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion est également utilisé chez les patients ayant un déséquilibre dans leur système immunitaire entrainant des troubles inflammatoires (maladie auto-immune) comme traitement immuno-modulateur et notamment chez 4 types de patients :
1. Chez les patients n’ayant pas assez de plaquettes sanguines (Thrombopénie immune primaire) :
· et qui ont un risque élevé de saignement (hémorragie),
· ou qui doivent subir une opération chirurgicale dans un futur proche.
2. Chez les patients qui souffrent d’une maladie aiguë associée à de multiples inflammations des nerfs périphériques dans tous le corps (syndrome de Guillain Barré et polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques).
3. Chez les patients, plus particulièrement les jeunes enfants qui souffrent d’une maladie aiguë provoquant une inflammation des vaisseaux qui menace plusieurs organes du corps (maladie de Kawasaki).
4. Chez les patients qui souffrent d'une maladie rare caractérisée par une faiblesse asymétrique des membres qui progresse lentement, sans perte sensorielle (neuropathie motrice multifocale, NMM).
N’utilisez jamais CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion :
· si vous êtes allergique (hypersensible) à certains anticorps humains (immunoglobulines humaines) ou à l’un des composants contenus dans CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion, (se référer à la Rubrique “6. Contenu de l’emballage et autres informations ” pour connaître la liste des composants).
· si vous avez un déficit en anticorps de type IgA et des anticorps dans votre sang qui s’attaquent aux anticorps Ig A.
Afin de prévenir tout risque d’allergie, référez-vous au paragraphe intitulé “Surveillance lors de l'administration de CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion”.
Avertissements et précautions
A chaque administration de CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion à un patient, le nom et le numéro de lot du produit doivent être enregistrés afin de maintenir un lien entre le patient et le numéro de lot du médicament.
Faites attention avec CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion :
Le médecin adaptera la posologie de CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion, et le débit de perfusion en fonction de la maladie à traiter mais aussi en fonction de votre poids corporel, votre état de santé (hydratation, fonction des reins, autres maladies concomitantes, effets indésirables éventuels) et des autres médicaments que vous prenez. Informez votre médecin de tous les médicaments pris et des maladies que vous présentez ou avez présentées.
Surveillance lors de l’administration de CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion:
Pour éviter le risque de réaction, le médecin contrôlera le débit de la perfusion et l’adaptera à votre cas.
Durant la perfusion, votre médecin mettra en place une surveillance médicale afin de détecter d’éventuels signes d’allergie ou la survenue d’autres réactions.
Pour éviter tout risque de réaction, CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion, vous sera administré d’abord lentement pendant au moins la première demi-heure. Vous devrez rester sous la surveillance d’un médecin ou d’une infirmière :
· pendant toute la durée de la perfusion et pendant au moins une heure après si votre médecin décide d’utiliser un débit élevé de perfusion, si vous possédez une faible quantité d’anticorps dans votre sang, si vous n’avez jamais reçu ce médicament auparavant ou si la dernière perfusion a été effectuée il y a longtemps,
· pendant toute la durée de la perfusion et pendant au moins 20 minutes après si vous avez reçu ce médicament récemment.
Si une allergie survient, vous reconnaîtrez les premiers signes par un gonflement du visage, des jambes, une respiration raccourcie, des boutons et/ou des démangeaisons, des vertiges. Dans ce cas, vous devez prévenir immédiatement votre médecin ou votre infirmière.
En fonction de votre réaction allergique, le médecin pourra décider de diminuer le débit de votre perfusion ou de l’arrêter. Il pourra également mettre en place un traitement de l’allergie s’il le juge nécessaire.
En cas de doute, n'hésitez pas à demander l'avis de votre médecin ou de votre infirmière.
Groupes particuliers de patients
Pour certains patients, une prudence et une surveillance accrue est recommandée en raison d’un plus grand risque de complications rares au niveau des reins (insuffisance rénale aiguë), du cœur ou des vaisseaux sanguins (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, embolie pulmonaire, ou thrombose veineuse profonde).
De ce fait, votre médecin surveillera vos reins et/ou votre cœur et vos vaisseaux sanguins :
· Si vous avez déjà une maladie des reins (insuffisance rénale),
· Si vous prenez certains médicaments qui peuvent être dangereux pour vos reins,
· Si vous avez un taux de sucre élevé dans le sang (diabète),
· Si vous avez un volume de sang insuffisant dans le corps (hypovolémie),
· Si vous avez un poids trop élevé (obésité),
· Si vous êtes âgé de plus de 65 ans,
· Si vous avez déjà une maladie du cœur ou des vaisseaux sanguins,
· Si vous avez une tension artérielle élevée (hypertension artérielle),
· Si vous risquez d’être immobilisé pour une longue période,
· Si vous êtes atteint d’une maladie provoquant une augmentation de la viscosité sanguine (sang épaissi).
Si vous faites partie d’un des groupes de patients à risque mentionné ci-dessus, le médecin ajustera la dose et la vitesse d’administration de CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion.
Effets sur les tests sanguins
Certains anticorps contenus dans CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion, peuvent fausser les résultats des tests d’un bilan sanguin. Si votre médecin ou la personne qui prélève votre sang ne sait pas que vous avez reçu CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion, prévenez le avant de faire ce test sanguin.
Globules blancs
Une diminution du taux de certains globules blancs (leucopénie/neutropénie) peut être observée. Cela survient habituellement quelques heures ou jours après la perfusion du CLAIRYG et se résorbe spontanément dans les 7 à 14 jours.
Informez votre médecin ou votre professionnel de santé si vous vous trouvez dans l’une des situations énumérées ci-dessous :
Méningite aseptique
La méningite aseptique (non infectieuse et transitoire) a été rapportée en association avec des traitements par des immunoglobulines comme CLAIRYG 50 mg/ml.
Ce syndrome apparaît habituellement plusieurs heures à 2 jours après le traitement.et peut se manifester par les symptômes suivants : une fièvre, des maux de tête, une raideur de la nuque, nausée…).
La méningite aseptique pourrait survenir plus souvent en cas d’administration de doses élevées (2g/kg) d’immunoglobulines comme CLAIRYG 50 mg/ml.
Si vous ressentez de tels symptômes, consultez votre médecin pour un examen neurologique approfondi, afin d’exclure d’autres causes de méningite.
L’arrêt du traitement permet une guérison de la méningite aseptique, sans séquelles, en quelques jours.
Anémie hémolytique/Hémolyse
Une anémie hémolytique réversible (diminution transitoire du nombre de globules rouges, liée à leur destruction) peut apparaître suite à un traitement par des immunoglobulines comme CLAIRYG 50 mg/ml, surtout si vous êtes de groupe sanguin A, B ou AB. Une anémie hémolytique peut se manifester par les symptômes suivants : pâleur, fatigue, faiblesse, jaunisse, urine foncée. Les patients traités par des immunoglobulines comme CLAIRYG 50 mg/ml doivent être suivis afin de détecter tout signe ou symptôme clinique de destruction des globules rouges (hémolyse).
Syndrome de détresse respiratoire aigu post-transfusionnel (TRALI)
Chez les patients traités par des immunoglobulines comme CLAIRYG 50 mg/ml, de rares cas de syndrome de détresse respiratoire aigu post-transfusionnel (TRALI) ont été rapportés. Le TRALI se manifeste par une baisse du taux d’oxygène dans le sang (hypoxémie), des difficultés à respirer (dyspnée), une augmentation de la fréquence respiratoire (tachypnée), un bleuissement de la peau (cyanose), une fièvre et une baisse de la tension artérielle (hypotension). Les symptômes typiques du TRALI apparaissent pendant la perfusion ou dans les 6 heures suivantes. Par conséquent, si vous remarquez de telles réactions au cours de la perfusion de CLAIRYG, avertissez immédiatement votre médecin. Il décidera si le débit de perfusion doit être diminué ou si la perfusion doit être arrêtée.
Informations sur les mesures de sécurité liées à l'origine de CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion :
CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion, est fabriqué à partir de plasma humain (c’est la partie liquide du sang).
Lorsque des médicaments sont fabriqués à partir de sang ou de plasma humain, certaines mesures sont mises en place afin de prévenir les infections pouvant être transmises aux patients.
Celles-ci comprennent :
· une sélection rigoureuse par entretien médical des donneurs de sang et de plasma de façon à exclure les donneurs risquant d’être porteurs d’infections,
· le contrôle de chaque don et des mélanges de plasma pour la présence de virus et d’agents infectieux.
Le procédé de fabrication du médicament comprend également des étapes capables d’éliminer ou d’inactiver les virus.
Cependant, lorsque des médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain sont administrés, le risque de transmission de maladies infectieuses ne peut être totalement exclu. Ceci s’applique également à tous les virus inconnus ou émergents ou autres types d’agents infectieux.
Les mesures prises pour CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion, sont considérées comme efficaces pour lutter contre le risque d'infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH ou virus du SIDA), le virus de l’hépatite B, le virus de l’hépatite C, le virus de l’hépatite A et le parvovirus B19.
L’expérience clinique avec les immunoglobulines telles que CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion, ne rapporte pas de transmission du virus de l’hépatite A ou du parvovirus B19 probablement grâce aux anticorps protecteurs présents dans ce produit.
Enfants et adolescents
Les mises en garde et précautions mentionnées s’appliquent aux enfants comme aux adultes.
Autres médicaments et CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion :
Si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre infirmière.
Effets sur les vaccins
L’utilisation d’immunoglobulines comme CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion, peut atténuer l’efficacité des vaccins contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et/ou la varicelle. Il est recommandé d’attendre 3 mois entre la dernière administration d’immunoglobulines et l’administration de ces vaccins. Pour le vaccin contre la rougeole, il peut être nécessaire d’attendre 1 an après la dernière administration d’immunoglobulines. Avant d'être vacciné par votre médecin, veuillez l'informer de votre traitement par CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion
Diurétiques de l’anse
Éviter l'utilisation concomitante de certains médicaments qui peuvent endommager vos reins (diurétiques de l'anse).
Grossesse, allaitement et fertilité
Grossesse
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Les effets de l’utilisation de CLAIRYG chez la femme enceinte ne sont pas connus actuellement, CLAIRYG doit être administré uniquement après avoir consulté son médecin. Il a été démontré que les produits contenant des IgIV traversaient la barrière placentaire, particulièrement lors du troisième trimestre de grossesse.
L'expérience clinique avec les immunoglobulines suggère qu'aucun effet nocif n’est attendu sur le déroulement de la grossesse, le fœtus ou le nouveau-né.
Allaitement
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Les protéines contenues dans CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion, passent dans le lait maternel et peuvent contribuer à protéger votre bébé contre certaines infections.
Fertilité
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
L'expérience clinique acquise avec les immunoglobulines suggère qu'aucun effet néfaste sur votre capacité à avoir un enfant n'est à craindre.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Sportifs
Ce médicament contient du mannitol. Cette substance peut provoquer un test positif à un contrôle antidopage.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Soyez très prudent. Ne pas conduire sans l’avis d’un professionnel de santé.
Informations importantes concernant certains composants de CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion:
CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion contient 32 mg de mannitol par ml de solution.
CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion, doit être utilisé avec précaution :
· si vous êtes déshydraté,
· si vous prenez des médicaments qui augmentent la quantité d'urine, utilisés pour traiter l'hypertension ou œdèmes (diurétiques).
Parlez-en avec votre médecin avant de prendre CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion.
Une surveillance sera nécessaire durant la perfusion et au moins 20 minutes après la fin de celle-ci.
Posologie et fréquence d'administration
La dose et la fréquence d’administration sont déterminées par votre médecin en fonction de votre maladie.
Elles peuvent également varier en fonction de votre état de santé actuel et de votre poids.
Votre médecin calculera la dose correcte pour vous selon votre poids corporel. Il pourra également ajuster votre dose si vous êtes maigre ou en surpoids.
Mode d’administration
Ce médicament vous sera perfusé dans les veines.
Pendant la première demi-heure, le débit de la perfusion sera lent. Il pourra être augmenté progressivement si l’administration se déroule sans effet indésirable.
Si vous avez utilisé plus de CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion que vous n'auriez dû :
Consultez immédiatement votre médecin ou votre infirmière. Votre sang peut devenir trop épais notamment si vous présentez certains risques (tels que le patient âgé de plus de 65 ans ou le patient ayant un problème aux reins).
Utilisation chez les enfants et les adolescents
Les mêmes indications, doses et fréquences de perfusion s’appliquent aux adultes et aux enfants et adolescents (de 0 à - 18 ans).
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Risques de réactions allergiques
L’utilisation de ce médicament peut provoquer une réaction allergique.
Une allergie peut se manifester par les signes suivants :
· un malaise, des frissons,
· une augmentation de la température du corps,
· une réaction à l'endroit où est injecté le médicament (rougeur, chaleur, gonflement, démangeaisons),
· des éruptions n’importe où sur la peau (boutons, rougeurs, démangeaisons...),
· une accélération du rythme cardiaque, une baisse brutale de la tension artérielle
· une difficulté pour respirer, une respiration raccourcie,
· un gonflement du visage, des lèvres et/ou de la langue.
La réaction allergique peut être grave et mettre votre vie en danger (on parle alors de choc anaphylactique).
Risque de caillots dans le sang
Un caillot de sang peut se former dans les veines, le plus souvent au niveau des jambes (phlébite). Une phlébite se manifeste par une douleur dans la jambe, accompagnée éventuellement d’un gonflement.
La survenue d’une phlébite doit faire l’objet d’une prise en charge médicale immédiate, car il existe un risque que le caillot sanguin se décroche et migre jusqu’au poumon. On parle alors d’embolie pulmonaire, qui se manifeste par :
· une douleur sévère et brutale dans la poitrine pouvant s’étendre jusqu’à votre bras gauche,
· un essoufflement soudain.
Les effets indésirables suivants surviennent fréquemment (moins d'une injection sur 10) :
· une douleur,
· des maux de tête.
Les effets indésirables suivants surviennent peu fréquemment (moins d'une injection sur 100) :
· une fièvre,
· une augmentation anormale de la tension artérielle,
· des nausées, des vomissements,
· des frissons et/ou une sensation de froid,
· une fatigue,
· une douleur au point de perfusion, inflammation au point de perfusion
· une sensation de froid,
· des douleurs des articulations, une douleur aux extrémités (mains et pieds),
· des éruptions cutanées, des rougeurs cutanées.
Les effets indésirables suivants surviennent rarement (moins d'une injection sur 1 000) :
· une réaction allergique sévère avec chute de la tension (choc anaphylactique)
· une baisse anormale de la tension artérielle,
· une sensation d’inconfort,
· une douleur au ventre, une diarrhée,
· une toux, des maux de gorge
· des démangeaisons, une douleur dans le dos,
· une modification du résultat d'un examen de sang.
Lors d'une prise de sang, il est possible de constater :
· une légère augmentation de la quantité de créatinine (cet effet est réversible, temporaire et n’a pas habituellement d’impact sur votre santé),
· la présence d'un certain type d'anticorps dans le sang (mis en évidence par un test de Coombs indirect positif),
· une diminution du taux de certains globules blancs (les lymphocytes),
· des sensations vertigineuses.
Depuis la commercialisation de ce médicament, les effets indésirables suivants ont été rapportés avec une fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
· une réaction allergique (voir "Risques de réactions allergiques"),
· caillot de sang dans une veine ou dans le poumon (voir « Risque de caillots de sang »).
· un ensemble de signes faisant penser à une méningite (fièvre, maux de tête, raideur de la nuque, nausée,…), mais sans microbes et régressant spontanément en quelques jours (une méningite aseptique).
Les effets indésirables suivants ont été observés chez des patients utilisant des médicaments de la même famille que Clairyg. Si l'un de ces effets survient prévenez votre médecin:
· Effets sur le cœur et les vaisseaux sanguins : une crise cardiaque (infarctus du myocarde),
· Effets généraux : des vertiges
· Effets sur le système nerveux : une attaque cérébrale (accident vasculaire cérébral).
· Effets sur les reins : une défaillance brutale des reins (insuffisance rénale aiguë)
· Effets indésirables observables lors d’une analyse de sang : une destruction des globules rouges (anémie hémolytique) nécessitant une transfusion de sang, en particulier chez les patients de groupes sanguins A, B et AB. Cette diminution du nombre de globules rouges est réversible une fois que le traitement est arrêté.
· Des cas de difficultés respiratoires causées par le syndrome de détresse respiratoire aigu post-transfusionnel (TRALI) peuvent survenir pendant ou après administration d’immunoglobulines humaines
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à <votre médecin> <ou> <,> <votre pharmacien> <ou à votre infirmier/ère>. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette de la boîte et sur le flacon (après EXP). La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Ne pas congeler.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion
· La substance active est :
1 mL contient :
Immunoglobuline humaine normale (IgIV)..........................................................................50 mg*
* correspondant à une quantité totale en protéines, dont au moins 95% sont des IgG.
Un flacon de 20 mL contient 1 g d’immunoglobuline humaine normale
Un flacon de 50 mL contient 2,5 g d’immunoglobuline humaine normale
Un flacon de 100 mL contient 5 g d’immunoglobuline humaine normale
Un flacon de 200 mL contient 10 g d’immunoglobuline humaine normale
Un flacon de 400 mL contient 20 g d’immunoglobuline humaine normale
Distribution des sous-classes d’IgG (valeurs usuelles) :
IgG1 : 55 – 67 %
IgG2 : 29 – 37 %
IgG3 : 1 – 4 %
IgG4 : 1 – 3 %
La teneur maximale en IgA est de 22 microgrammes/mL.
Fabriquée à partir de plasma issu de dons humains.
· Les autres composants sont :
Le mannitol, la glycine, le polysorbate 80 et l’eau pour préparations injectables.
Qu’est-ce que CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion et contenu de l’emballage extérieur
CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion, se présente sous forme d’une solution pour perfusion en flacon (1 g/20 mL ou 2,5 g/50 mL ou 5 g/100 mL ou 10 g/200 mL ou 20 g/400 mL) boîte de 1.
La solution est claire ou légèrement opalescente, et incolore, brun pâle ou jaune pâle.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
3 AVENUE DES TROPIQUES
ZA DE COURTABOEUF
91940 LES ULIS
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
3 AVENUE DES TROPIQUES
ZA DE COURTABOEUF
91940 LES ULIS
3 AVENUE DES TROPIQUES
ZA DE COURTABOEUF
91940 LES ULIS
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé:
Mode d’administration
· CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion, doit être administré exclusivement par voie intraveineuse.
Les autres voies d'administration n’ont pas été évaluées.
· CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion, est administré en perfusion intraveineuse à un débit initial inférieur ou égal à 1 mL/kg/h pendant 30 minutes. S'il est bien toléré, le débit peut être accéléré progressivement jusqu'à un maximum de 4 mL/kg/h.
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
· Certains effets indésirables peuvent être liés au débit de perfusion. Le débit de perfusion recommandé doit être respecté.
· En cas d’effets indésirables, le débit d’administration doit être diminué ou la perfusion arrêtée.
· Chez les patients présentant un risque d’insuffisance rénale aiguë ou de réaction thromboembolique, les IgIV doivent être administrées avec un débit de perfusion et une dose minimaux.
· En cas d’obésité définie par un IMC ≥ 30, la dose thérapeutique d’Ig IV administrée en cas d’immunomodulation doit être réduite de 20% ou adaptée au poids maigre calculé afin d’éviter les complications rénales aigües liées à l’augmentation de la pression oncotique et de la viscosité sanguine.
· A chaque dispensation et administration de CLAIRYG 50 mg/ml, solution pour perfusion, il est indispensable d'enregistrer notamment le numéro du lot administré au patient, ainsi que la date d'administration.
Incompatibilités
En l’absence d’études de compatibilité, cette spécialité ne doit pas être mélangée à d’autres médicaments.
Précautions particulières de manipulation et d’élimination
La solution doit faire l'objet d'une inspection visuelle avant administration. La solution doit être claire ou légèrement opalescente, incolore, brun pâle ou jaune pâle. Ne pas utiliser de solution présentant un aspect trouble ou contenant un dépôt. Après ouverture, le produit doit être utilisé immédiatement.
Seuls les dispositifs médicaux sans DEHP devront être utilisés.
Les posologies recommandées sont résumées dans le tableau suivant :
Indication
Dose
Fréquence des injections
Traitement substitutif
Traitement substitutif dans les déficits immunitaires primitifs
- Dose de charge :
0,4 à 0,8 g/kg
- Dose d’entretien :
0,2 à 0,8 g/kg
- toutes les 3 à 4 semaines
Déficits immunitaires secondaires (tels que définis dans la rubrique 4.1 du RCP)
0,2 à 0,4 g/kg
- toutes les 3 à 4 semaines
Traitement immunomodulateur:
Thrombopénie immunitaire primaire
0,8 à 1 g/kg
ou
0,4 g/kg/j
- à Jour 1, éventuellement répété 1 seule fois dans les 3 jours
- pendant 2 à 5 jours
Syndrome de Guillain-Barré
0,4 g/kg/j
- pendant 5 jours
Maladie de Kawasaki
2 g/kg
- en dose unique en association avec l’acide acétylsalicylique
Polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC)
Dose de charge :
2 g/kg
Dose d’entretien :
1 g/kg
en doses fractionnées sur 2 à 5 jours
toutes les 3 semaines sur 1 à 2 jours
Neuropathie Motrice Multifocale (NMM)
Dose de charge :
2 g/kg
Dose d'entretien :
1 g/kg
ou
2 g/kg
administrée sur 2 à 5 jours consécutifs
toutes les 2 à 4 semaines
ou
toutes les 4 à 8 semaines sur 2 à 5 jours.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Service médical rendu
- Code HAS : CT-17637
- Date avis : 22/05/2019
- Raison : Extension d'indication
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par CLAIRYG est important dans l’indication de la neuropathie motrice multifocale.
- Lien externe
- Code HAS : CT-16502
- Date avis : 06/12/2017
- Raison : Extension d'indication
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par CLAIRYG 50 MG/ML est important dans « le traitement immunomodulateur des polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC) ».
- Lien externe
- Code HAS : CT-7523
- Date avis : 10/02/2010
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu de cette spécialité est important en tant que traitement substitutif en cas de déficits immunitaires primitifs tels que : agammaglobulinémie congénitale et hypogammaglobulinémie congénitale, déficit immunitaire commun variable, déficit immunitaire combiné sévère, syndrome de Wiskott Aldrich, myélome ou leucémie lymphoïde chronique avec hypogammaglobulinémie secondaire sévère et infections récurrentes, infections récurrentes chez l'enfant infecté par le VIH. <br>Aussi, le service médical rendu de cette spécialité est important en tant que traitement immunomodulateur en cas de : purpura thrombopénique idiopathique (PTI) chez les enfants ou les adultes en cas de risque hémorragique important ou avant un acte chirurgical pour corriger le taux de plaquettes, syndrome de Guillain et Barré, maladie de Kawasaki, allogreffe de moelle osseuse
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-17637
- Date avis : 22/05/2019
- Raison : Extension d'indication
- Valeur : V
- Description : La spécialité CLAIRYG n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport aux autres immunoglobulines administrées par voie intraveineuse.
- Lien externe
- Code HAS : CT-16502
- Date avis : 06/12/2017
- Raison : Extension d'indication
- Valeur : V
- Description : Compte tenu :<br>- des données descriptives disponibles, suggérant une efficacité du même ordre que celle de la spécialité TEGELINE dans le cadre d’un traitement d’entretien,<br>- des données de la littérature disponibles sur l’efficacité des Ig. I.V. et non spécifiques à CLAIRYG,<br>la Commission considère que CLAIRYG n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) dans la prise en charge des polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques par rapport aux autres immunoglobulines (OCTAGAM, TEGELINE, PRIVIGEN).
- Lien externe
- Code HAS : CT-7523
- Date avis : 10/02/2010
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : V
- Description : La spécialité CLAIRYG n'apporte pas d'amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport aux autres immunoglobulines administrées par voie intraveineuse.
- Lien externe