CELLTOP 25 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : capsule molle
- Date de commercialisation : 11/08/1993
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : BAXTER
Les compositions de CELLTOP 25 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Capsule | ÉTOPOSIDE | 713 | 25 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) thermoformée(s) PVC-Aluminium de 40 capsule(s)
- Code CIP7 : 3657597
- Code CIP3 : 3400936575974
- Prix : 226,63 €
- Date de commercialisation : 28/02/2021
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 100%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 19/04/2018
CELLTOP 25 mg, capsule molle
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Etoposide.............................................................................................................................. 25 mg
Pour une capsule molle de 635 mg.
Chaque capsule molle contient :
· 0,50 mg de parahydroxybenzoate d’éthyle (E214)
· 0,25 mg de parahydroxybenzoate de propyle (E216)
· 8,76 mg de sorbitol (E420)
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Capsule molle.
4.1. Indications thérapeutiques
Cancer testiculaire récidivant ou réfractaire
Celltop est indiqué en association à d’autres agents de chimiothérapie autorisés dans le traitement du cancer testiculaire récidivant ou réfractaire, chez l’adulte.
Cancer du poumon à petites cellules
Celltop est indiqué en association à d’autres agents de chimiothérapie autorisés dans le traitement du cancer du poumon à petites cellules, chez l’adulte.
Lymphome de Hodgkin
Celltop est indiqué en association à d’autres agents de chimiothérapie autorisés dans le traitement du lymphome hodgkinien récidivant ou réfractaire, chez l’adulte.
Lymphome non-hodgkinien
Celltop est indiqué en association à d’autres agents de chimiothérapie autorisés dans le traitement du lymphome non-hodgkinien récidivant, chez l’adulte.
Leucémie aiguë myéloïde
Celltop est indiqué en association à d’autres agents de chimiothérapie autorisés dans le traitement de la leucémie aiguë myéloïde récidivante ou réfractaire, chez l’adulte.
Cancer de l’ovaire
Celltop est indiqué en association à d’autres agents de chimiothérapie autorisés dans le traitement du cancer non épithélial de l’ovaire, chez l’adulte.
Celltop est indiqué dans le traitement du cancer épithélial de l’ovaire résistant/réfractaire au platine, chez l’adulte.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
La dose de Celltop est basée sur la dose intraveineuse recommandée, qui prend en compte la biodisponibilité dose-dépendante de Celltop. Une dose orale de 100 mg sera comparable à une dose intraveineuse de 75 mg ; une dose orale de 400 mg sera comparable à une dose intraveineuse de 200 mg.
La variabilité intra-patient de l’exposition (c’est-à-dire entre les cycles) est plus importante avec l’administration orale qu’après une administration intraveineuse (voir rubriques 4.4 et 5.2).
Monothérapie
La dose habituelle de Celltop administrée par voie orale est de 100 à 200 mg/m2/jour aux jours 1 à 5 ou 200 mg/m2/jour aux jours 1, 3 et 5 toutes les 3 à 4 semaines. Les doses quotidiennes supérieures à 200 mg doivent être divisées en deux prises par jour.
Traitement d’association
La dose habituelle de Celltop administrée par voie orale est de 100 à 200 mg/m2/jour aux jours 1 à 5 ou 200 mg/m2/jour aux jours 1, 3 et 5 toutes les 3 à 4 semaines en association à d’autres médicaments autorisés dans l’indication concernée.
La posologie doit être modifiée pour tenir compte des effets myélosuppresseurs des autres médicaments de l’association ou des effets des radiothérapies ou chimiothérapies antérieures (voir rubrique 4.4), qui peuvent avoir compromis les réserves médullaires. Au-delà de la dose initiale, les doses doivent être ajustées si la numération des neutrophiles est inférieure à 500 cellules/mm3 pendant plus de 5 jours. En outre, la dose doit être ajustée en cas d’apparition de fièvre, d’infection, ou en présence d’une numération thrombocytaire inférieure à 25 000 cellules/mm3, qui n’est pas due à la maladie. Les doses de suivi doivent être ajustées en cas de toxicités de grade 3 ou 4 ou si la clairance rénale de la créatinine est inférieure à 50 mL/min. En présence d’une clairance de la créatinine basse, de 15 à 50 mL/min, une diminution de la dose de 25 % est recommandée.
Autre posologie
Une variante de posologie pour Celltop en capsules est de 50 mg/m2/jour pendant 2 à 3 semaines, en plusieurs cycles, avec un intervalle d’une semaine ou un intervalle suffisant pour le rétablissement de la fonction médullaire.
Neutropénie et thrombocytopénie
Les patients ne doivent pas recevoir de nouveau cycle de traitement par Celltop si la numération des neutrophiles est inférieure à 1 500 cellules/mm3 ou si la numération plaquettaire est inférieure à 100 000 cellules/mm3, sauf si cela est dû au cancer.
Population âgée
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients âgés (> 65 ans), autre que la restriction concernant la fonction rénale (voir rubrique 5.2).
Population pédiatrique
L’efficacité et la sécurité de Celltop chez les enfants de moins de 18 ans n’ont pas été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites à la rubrique 5.2 mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée.
Insuffisance rénale :
Chez les patients atteints d’insuffisance rénale, la modification suivante de la dose initiale doit être envisagée en fonction de la clairance de la créatinine mesurée.
Clairance de la créatinine mesurée
Dose d’étoposide
> 50 mL/min
100 % de la dose
15-50 mL/min
75 % de la dose
Chez les patients dont la clairance de la créatinine est inférieure à 15 mL/min et sous dialyse, il est probable qu’une réduction posologique supplémentaire soit nécessaire car la clairance de l’étoposide est davantage réduite chez ces patients. Les doses ultérieures chez les patients en insuffisance rénale modérée à sévère doivent être basées sur la tolérance du patient et l’effet clinique (voir rubrique 4.4). L’étoposide et ses métabolites n’étant pas dialysables, le médicament peut être administré avant et après l’hémodialyse (voir rubrique 4.9).
Mode d’administration
Les capsules doivent être prises à jeun.
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
L’utilisation concomitante du vaccin contre la fièvre jaune ou d’autres vaccins vivants est contre-indiquée chez les patients immunodéprimés (voir rubrique 4.5).
Allaitement (voir rubrique 4.6).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Celltop doit être administré uniquement sous la supervision d’un médecin qualifié et expérimenté dans l’utilisation des produits médicaux antinéoplasiques. Dans tous les cas où Celltop est envisagé pour la chimiothérapie, le médecin doit évaluer la nécessité et l’utilité du médicament par rapport au risque de réactions indésirables. La plupart des réactions indésirables sont réversibles, si elles sont décelées assez tôt. En cas de réaction sévère, la posologie du médicament doit être réduite ou l’administration arrêtée et des mesures correctives appropriées doivent être prises, selon le jugement clinique du médecin. La reprise du traitement par Celltop doit se faire avec précaution, en tenant compte de manière réaliste des besoins thérapeutiques d’une part et des risques de toxicité récurrente d’autre part.
Variabilité intra-patient
Les données d’efficacité disponibles pour l’étoposide dans les différentes indications proviennent généralement d’études dans lesquelles l’étoposide a été utilisé par voie intraveineuse. La variabilité intra-patient de l’exposition (c’est-à-dire entre les cycles) est plus importante avec l’administration orale qu’après une administration intraveineuse. Le coefficient de variation est d’environ 30 % après l’administration orale contre 10 % après l’administration intraveineuse (la variabilité inter-patients est similaire après l’administration intraveineuse ou orale, c’est-à-dire 30 à 40 %). Cette variabilité intra- patient accrue de l’exposition peut entraîner une plus grande variabilité de la relation dose/réponse, c’est-à-dire entraîner une plus grande variabilité de la susceptibilité de développer des toxicités dues au traitement d’un cycle à l’autre, ce qui pourrait potentiellement altérer l’efficacité globale du traitement chez certains patients. C’est pourquoi il est primordial de soigneusement peser les bénéfices de la voie d’administration orale par rapport aux risques d’une plus grande variabilité intra- patient de l’exposition après l’administration orale. Si le traitement est à visée curative, la formule intraveineuse doit être utilisée (voir rubrique 5.2).
Myélosuppression
La myélosuppression limitant la dose est la toxicité la plus significative associée au traitement par Celltop. Une myélosuppression fatale a été rapportée à la suite de l’administration d’étoposide. Les patients traités par Celltop devront faire l’objet d’une surveillance étroite et fréquente à ce sujet pendant et après le traitement. Il y aura donc lieu de vérifier les paramètres hématologiques suivants au début du traitement et avant chaque dose suivante de Celltop : numération plaquettaire, taux d’hémoglobine, numération différentielle leucocytaire. Si une radiothérapie ou une chimiothérapie a été administrée avant le début du traitement par étoposide, un intervalle adéquat doit être observé avant de débuter le traitement afin de permettre le rétablissement des réserves médullaires. Celltop ne doit pas être administré si la numération des neutrophiles est inférieure à 1 500 cellules/mm3 ou si la numération plaquettaire est inférieure à 100 000 cellules/mm3, sauf si cela est dû au cancer. Ajuster les doses ultérieures par rapport à la dose initiale si le nombre de neutrophiles devient inférieur à 500 cellules/mm3 pendant plus de 5 jours ou est associé à une fièvre ou à une infection, si le nombre de plaquettes sanguines devient inférieur à 25 000 cellules/mm3, si une toxicité de grade 3 ou 4 se développe ou si la clairance rénale est inférieure à 50 mL/min.
Une myélosuppression sévère peut entraîner une infection ou une hémorragie. Les infections bactériennes doivent être jugulées avant l’instauration du traitement par Celltop.
Leucémie secondaire
La survenue d’une leucémie aiguë, pouvant s’accompagner ou non d’un syndrome myélodysplasique, a été décrite chez des patients ayant été traités par des chimiothérapies à base d’étoposide. Le risque cumulé et les possibles facteurs de prédisposition à une leucémie secondaire sont inconnus. Le rôle de la fréquence d’administration et celui des doses cumulées d’étoposide a été évoqué, mais sans que cela soit clairement établi.
Une anomalie du chromosome 11q23 a été observée dans certains cas de leucémie secondaire chez des patients ayant pris des épipodophyllotoxines. Cette anomalie a également été observée chez des patients ayant développé une leucémie secondaire après un traitement par des chimiothérapies ne contenant pas d’épipodophyllotoxines, ainsi que chez des patients ayant une leucémie de novo. Une autre caractéristique des leucémies secondaires chez des patients ayant reçu des épipodophyllotoxines est leur courte période de latence, le temps moyen de développement de la leucémie étant d’environ 32 mois.
Hypersensibilité
Le médecin sera vigilant en ce qui concerne l’apparition possible de réactions anaphylactiques à Celltop, pouvant se manifester par frissons, fièvre, tachycardie, bronchospasme, dyspnée et hypotension, parfois fatals. Le traitement sera symptomatique. Il y a lieu d’interrompre immédiatement le traitement par Celltop et d’administrer des agents vasopresseurs, des corticoïdes, des antihistaminiques ou des solutés de remplissage, à la discrétion du médecin.
Sérumalbumine basse
Une sérumalbumine basse est associée à une exposition accrue à l’étoposide. En conséquence, les patients présentant une sérumalbumine basse peuvent avoir un risque accru de développer des toxicités liées à l’étoposide.
Insuffisance rénale
Chez les patients insuffisants rénaux modérés (ClCr : 15 à 50 mL/min) à sévère (ClCr < 15 mL/min) sous hémodialyse, l’étoposide doit être administré à une dose réduite (voir rubrique 4.2). Les paramètres hématologiques doivent être mesurés et des ajustements posologiques envisagés pour les cycles suivants en fonction des toxicités hématologiques et de l’effet clinique chez les patients en insuffisance rénale modérée à sévère.
Insuffisance hépatique
La fonction hépatique doit être régulièrement contrôlée chez les patients insuffisants hépatiques en raison du risque d’accumulation.
Syndrome de lyse tumorale
Des cas de syndrome de lyse tumorale, dont certains fatals, ont été rapportés après l’utilisation d’étoposide en association à d’autres médicaments de chimiothérapie. Une surveillance étroite des patients doit être mise en place afin de déceler suffisamment tôt les possibles signes de syndrome de lyse tumorale, en particulier chez les patients ayant des facteurs de risque tels que tumeur volumineuse réceptive au traitement, et insuffisance rénale. Des mesures préventives adéquates doivent également être envisagées chez les patients présentant un risque de complication du traitement.
Potentiel mutagène
En raison du potentiel mutagène de l’étoposide, une contraception efficace est nécessaire, tant chez les hommes que chez les femmes, pendant le traitement et jusqu’à 6 mois après l’arrêt du traitement. Une consultation génétique est recommandée si le/la patient(e) souhaite avoir des enfants après la fin du traitement. Étant donné que l’étoposide peut diminuer la fertilité masculine, une conservation de sperme peut être envisagée en vue d’une paternité ultérieure (voir rubrique 4.6).
Celltop contient du sorbitol, du parahydroxybenzoate d’éthyle et du parahydroxybenzoate de propyle.
Celltop contient du 8,76 mg de sorbitol par capsule molle.
Le sorbitol est une source de fructose. Si votre médecin vous a informé(e) que vous (ou votre enfant) présentiez une intolérance à certains sucres ou si vous avez été diagnostiqué(e) avec une intolérance héréditaire au fructose (IHF), un trouble génétique rare caractérisé par l'incapacité à décomposer le fructose, parlez-en à votre médecin avant que vous (ou votre enfant) ne preniez ou ne receviez ce médicament.
Celltop en capsules contient du parahydroxybenzoate de propyle et du parahydroxybenzoate d’éthyle et peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de Celltop chez les patients pédiatriques n’ont pas été étudiées de façon systématique.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Effets d’autres médicaments sur la pharmacocinétique de l’étoposide
La cyclosporine à dose élevée, donnant des concentrations plasmatiques supérieures à 2000 ng/mL, a entraîné, lorsqu’elle était associée à l’étoposide oral, une augmentation de l’exposition (AUC) à l’étoposide de 80 % par rapport à l’administration d’étoposide seul, avec une diminution de 38 % de sa clairance corporelle totale.
Un traitement concomitant par cisplatine est associé à une réduction de la clairance corporelle totale de l’étoposide.
Un traitement concomitant par phénytoïne est associé à une augmentation de la clairance de l’étoposide et à une réduction de son efficacité, et d’autres antiépileptiques inducteurs enzymatiques peuvent être associés à une augmentation de la clairance de Celltop et, par conséquent, à une diminution de son efficacité.
In vitro, la liaison aux protéines plasmatiques est de 97 %. La phénylbutazone, le salicylate de sodium et l’aspirine peuvent déplacer l’étoposide de ses sites de liaison aux protéines plasmatiques.
Effets de l’étoposide sur la pharmacocinétique d’autres médicaments
L’administration conjointe d’antiépileptiques et de Celltop peut diminuer le contrôle des crises, en raison d’interactions pharmacocinétiques entre les médicaments.
Un traitement concomitant par warfarine peut donner lieu à une élévation de l’INR (ratio international normalisé). Il est recommandé de surveiller étroitement l’INR.
Interactions pharmacodynamiques
Il existe un risque accru de maladie vaccinale systémique fatale en cas d’utilisation du vaccin de la fièvre jaune. L’utilisation de vaccins vivants est contre-indiquée chez les patients immunodéprimés (voir rubrique 4.3).
On peut s’attendre à ce que l’utilisation antérieure ou concomitante d’autres médicaments ayant des effets myélosuppresseurs similaires à ceux de l’étoposide/de l’étoposide phosphate induise des effets additifs ou synergiques (voir rubrique 4.4).
Une résistance croisée a été rapportée entre les anthracyclines et l’étoposide au cours d’études précliniques.
Population pédiatrique
Les études d’interaction n’ont été réalisées que chez l’adulte.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer/Contraception chez les hommes et les femmes
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser des moyens de contraception appropriés pour éviter toute grossesse pendant le traitement par étoposide. L’étoposide s’est avéré tératogène chez la souris et le rat (voir rubrique 5.3). En raison du potentiel mutagène de l’étoposide, une contraception efficace est nécessaire, tant chez les hommes que chez les femmes, pendant le traitement et jusqu’à 6 mois après l’arrêt du traitement (voir rubrique 4.4). Une consultation génétique est recommandée si le/la patient(e) souhaite avoir des enfants après la fin du traitement.
Grossesse
Il n’existe pas de données ou il existe des données limitées sur l’utilisation d’étoposide chez la femme enceinte. Les études menées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). De façon générale, l’étoposide peut être nocif pour le fœtus lorsqu’il est administré chez la femme enceinte. Celltop ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse, sauf si l’état clinique de la femme justifie un traitement par étoposide. Il convient d’expliquer aux femmes en âge de procréer d’éviter de tomber enceinte. Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et jusqu’à 6 mois après l’arrêt du traitement. Si ce médicament est utilisé pendant la grossesse, ou si la patiente tombe enceinte pendant le traitement par ce médicament, informer la patiente du risque potentiel pour le fœtus.
Allaitement
L’étoposide est excrété dans le lait maternel. Il existe un risque de réactions indésirables graves à Celltop pour l’enfant allaité. Une décision doit être prise soit d’interrompre l’allaitement soit d’interrompre le traitement par Celltop, en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme (voir rubrique 4.3).
Fertilité
Étant donné que l’étoposide peut diminuer la fertilité masculine, une conservation de sperme peut être envisagée en vue d’une paternité ultérieure.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Résumé du profil d’innocuité
La myélosuppression limitant la dose est la toxicité la plus significative associée au traitement par Celltop. Dans les études cliniques où Celltop a été administré seul par voie orale ou par injection, les effets indésirables les plus fréquentes, quelle que soit leur sévérité, étaient : leucopénie (60 à 91 %), thrombocytopénie (22 à 41 %), nausées et/ou vomissements (31 à 43 %), et alopécie (8 à 66 %).
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été signalés dans les études cliniques sur Celltop et dans le cadre de la pharmacovigilance, post-AMM. Le tableau suivant dresse la liste des effets indésirables, qui sont présentés par classe de systèmes d’organes et par fréquence, selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, <1/1 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classes de systèmes d’organes
Fréquence
Effet indésirable (termes MedDRA)
Infections et infestations
Indéterminée
Infection
Néoplasmes bénins, malins et non spécifiés (dont kystes et polypes)
Fréquent
Leucémie aiguë
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très fréquent
Anémie, leucopénie, myélosuppression*, neutropénie, thrombocytopénie
Affections du système immunitaire
Rare
Réactions anaphylactiques
Indéterminée
angio-œdème, bronchospasme
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Indéterminée
Syndrome de lyse tumorale
Affections du système nerveux
Fréquent
Étourdissements
Peu fréquent
Neuropathie périphérique
Rare
Cécité corticale transitoire, neurotoxicités (par ex., somnolence et fatigue), névrite optique, convulsions**
Affections cardiaques
Fréquent
Arythmies, infarctus du myocarde
Affections vasculaires
Fréquent
Hypertension
Indéterminée
Hémorragie
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Rare
Pneumonie interstitielle, fibrose pulmonaire
Affections gastro-intestinales
Très fréquent
Douleur abdominale, anorexie, constipation, nausées et vomissements
Fréquent
Diarrhée, mucite (dont stomatite et œsophagite)
Rare
Dysgueusie, dysphagie
Affections hépatobiliaires
Très fréquent
Hépatotoxicité
Indéterminée
élévation de l’alanine aminotransférase, élévation de la phosphatase alcaline, élévation de l’aspartate aminotransférase, élévation de la bilirubine
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très fréquent
Alopécie, pigmentation
Fréquent
Prurit, éruption, urticaire
Rare
Réactivation d’une radiodermite, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique
Affections des organes de reproduction et du sein
Indéterminée
Infertilité
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Très fréquent
Asthénie, malaise
Rare
Fièvre
*Une myélosuppression fatale a été rapportée.
**Les convulsions sont parfois associées à des réactions allergiques.
Description de certaines réactions indésirables
Dans les paragraphes ci-dessous, les incidences des effets indésirables, indiquées en pourcentage moyen, sont tirées des études qui ont utilisé Celltop en monothérapie.
Hématotoxicité
Une myélosuppression (voir rubrique 4.4) d’issue fatale a été rapportée à la suite de l’administration d’étoposide. La myélosuppression nécessite le plus souvent, de limiter la dose. La restauration de la fonction médullaire est généralement complète au 20ème jour, et aucune toxicité cumulative n’a été rapportée. Les nadirs des numérations granulocytaire et plaquettaire tendent à survenir 10 à 14 jours après l’administration d’étoposide, en fonction de la voie d’administration et du schéma posologique. Les nadirs surviennent plus tôt avec la voie intraveineuse, comparée à la voie orale. Des cas de leucopénie et de leucopénie sévère (moins de 1 000 cellules/mm3) ont été observés chez 60 à 91 % des patients et chez 3 à 17 % des patients, respectivement, avec l’étoposide. Des cas de thrombocytopénie et de thrombocytopénie sévère (moins de 50 000 cellules/mm3) ont été observés chez 22 à 41 % des patients et chez 1 à 20 % des patients, respectivement, avec l’étoposide. Des cas de fièvre et d’infection ont également été rapportés, très fréquemment chez les patients présentant une neutropénie et traités par étoposide.
Toxicité gastro-intestinale
Nausées et vomissements sont les principales toxicités gastro-intestinales de l’étoposide. Les nausées et les vomissements sont généralement pris en charge par traitement antiémétique.
Alopécie
L’alopécie réversible, évoluant parfois vers une alopécie totale, a été observée chez un maximum de 66 % des patients traités par étoposide.
Hypertension
Dans les études cliniques sur l’étoposide, des épisodes d’hypertension ont été signalés. En cas d’hypertension cliniquement significative chez les patients recevant l’étoposide, un traitement de soutien approprié doit être instauré.
Hypersensibilité
Des réactions anaphylactiques, se manifestant par frissons, fièvre, tachycardie, bronchospasme, dyspnée et hypotension, pouvant être fatales, peuvent survenir avec la première dose d’étoposide. Des réactions aiguës fatales associées à un bronchospasme ont été rapportées avec l’étoposide. Des cas de syncope, œdème du visage, gonflement du visage, œdème de la langue et gonflement de la langue, peuvent également survenir avec l’étoposide.
Complications métaboliques
Des cas de syndrome de lyse tumorale, dont certains fatals, ont été rapportés après l’utilisation d’étoposide en association à d’autres médicaments de chimiothérapie (voir rubrique 4.4).
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de Celltop chez les patients pédiatriques n’ont pas été étudiées de façon systématique.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Mécanisme d’action
L’effet principal de l’étoposide semble apparaître lors de la phase S tardive et G2 précoce du cycle cellulaire des mammifères. On observe deux types de réponse dose-dépendante : à haute concentration (10 mcg/mL ou davantage), les cellules en mitose sont lysées ; à une concentration plus basse (0,3 à 10 mcg/mL), la prophase est inhibée. L’appareil microtubulaire n’est pas affecté. L’effet macromoléculaire principal de l’étoposide semble être une rupture du double brin d’ADN par une interaction avec sa topoisomérase II ou par la formation de radicaux libres. L’étoposide a entraîné une inhibition de la métaphase dans les fibroblastes de poussins.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après une administration intraveineuse ou de capsule orale, les valeurs de Cmax et d’AUC ont montré une variabilité importante intra et inter-sujets. La biodisponibilité orale est variable, mais est en moyenne de 76 % à la dose orale de 100 mg et de 48 % à la dose orale de 400 mg.
Distribution
Le volume de distribution à l’état d’équilibre est de 18 à 29 litres ou de 7 à 17 L/m2. L’étoposide pénètre faiblement dans le liquide céphalo-rachidien (LCR). In vitro, l’étoposide se lie fortement (à 97%) aux protéines du plasma humain.
Le taux de liaison de l’étoposide correspond étroitement au taux d’albumine sérique, tant chez les sujets normaux que chez les patients atteints de cancer (voir rubrique 4.4). Chez les patients atteints de cancer, la fraction libre de l’étoposide correspond de manière significative à celle de la bilirubine.
Biotransformation
Le métabolite hydroxyacide [acide 4’diméthyl-épipodophyllique-9-(4,6 0-éthylidène-β-D- glucopyranoside)], formé par l’ouverture du cycle lactone, est retrouvé dans l’urine chez l’adulte comme chez l’enfant. Il est également présent dans le plasma, vraisemblablement sous la forme d’un isomère trans. Chez l’homme, les glucorono- et/ou les sulfoconjugués de l’étoposide sont également excrétés dans l’urine. En outre, par une voie impliquant l’isoenzyme CYP450 3A4, il peut se produire une O-déméthylation du cycle diméthoxyphénol, conduisant à la production du catéchol correspondant. Il n’y a pas lieu de penser qu’il existe pour l’étoposide un effet de premier passage hépatique. Il n’y a pas de corrélation entre la biodisponibilité absolue par voie orale de l’étoposide en capsules et la clairance non rénale. Il n’y a aucune preuve d’une quelconque différence du métabolisme ou de l’excrétion de l’étoposide, si l’on compare l’administration orale (capsules) et la voie intraveineuse.
Élimination
En administration intraveineuse, la distribution de l’étoposide peut être adéquatement décrite comme un processus biphasique avec une demi-vie de distribution d’environ 1,5 heures et une demi-vie d’élimination terminale de 4 à 11 heures. La clairance corporelle totale varie entre 33 et 48 mL/min ou 16 à 36 mL/min/m2 et comme la demi-vie d’élimination terminale, elle est indépendante de la dose dans un intervalle de 100-600 mg/m2. Après administration intraveineuse d’étoposide marqué au C14 (100-124 mg/m2), la radioactivité moyenne retrouvée dans l’urine après 120 heures s’élève en moyenne à 56 % de la dose (45 % de cette quantité étant excrétée sous forme d’étoposide) ; dans les selles, on récupère 44 % de la radioactivité totale après 120 heures.
Linéarité/Non-linéarité
La clairance corporelle totale et la demi-vie d’élimination terminale sont indépendantes de la dose de 100 à 600 mg/m2. Pour la même plage de doses, l’aire sous la courbe de concentration plasmatique au cours du temps (AUC) et la concentration plasmatique maximale (Cmax) augmentent de façon linéaire à mesure que la dose augmente.
Insuffisance rénale
Chez les insuffisants rénaux recevant de l’étoposide, l’AUC est augmentée tandis que la clairance corporelle totale ainsi que le volume de distribution à l’état d’équilibre sont augmentés (voir rubrique 4.2).
Insuffisance hépatique
Chez les adultes cancéreux présentant une insuffisance hépatique, la clairance corporelle totale de l’étoposide n’est pas réduite.
Population âgée
Quoique de légères variations des paramètres pharmacocinétiques aient été observées entre les patients âgés de ≤ 65 ans et ceux de plus de 65 ans, celles-ci ne sont pas considérées comme cliniquement significatives.
Population pédiatrique
Chez l’enfant, environ 55 % de la dose est excrétée dans l’urine en 24 heures, sous forme d’étoposide. La clairance rénale moyenne de l’étoposide est de 7 à 10 mL/min/m2, soit environ 35 % de la clairance corporelle totale pour une dose de 80 à 600 mg/m2. Par conséquent, l’étoposide est éliminé à la fois par voie rénale et non rénale, c’est-à-dire par métabolisation et excrétion biliaire. L’effet d’une maladie rénale sur la clairance plasmatique de l’étoposide n’est pas connu chez l’enfant. Chez l’enfant, une élévation de la SGPT est associée à une diminution la clairance corporelle totale du médicament. Un traitement antérieur au cisplatine peut également entraîner une diminution de la clairance corporelle totale de l’étoposide, chez l’enfant.
Une relation inverse existe chez les enfants entre le taux d’albumine plasmatique et la clairance rénale de l’étoposide.
Sexe
Quoique de légères variations des paramètres pharmacocinétiques aient été observées entre les sexes, celles-ci ne sont pas considérées comme cliniquement significatives.
Interactions médicamenteuses
Dans une étude sur l’effet d’autres agents thérapeutiques sur la liaison in vitro de l’étoposide marqué au C14 aux protéines sériques humaines, il a été montré que la liaison était déplacée uniquement par la phénylbutazone, l’aspirine et le salicylate de sodium, à des concentrations en général obtenues in vivo (voir rubrique 4.5).
5.3. Données de sécurité préclinique
L’anémie, la leucopénie et la thrombocytopénie ont été observées chez les rats et les souris, tandis que les chiens ne présentaient qu’une légère détérioration des fonctions hépatique et rénale. Le multiple de dose (d’après des doses en mg/m2) pour ces observations au niveau de dose sans effet observé dans les études précliniques, était un facteur d’environ 0,05 par rapport à la dose clinique la plus élevée.
Historiquement, les espèces étudiées en phases précliniques sont plus sensibles aux agents cytotoxiques que l’homme. Des cas d’atrophie testiculaire, d’arrêt de la spermagénèse et de retard de croissance ont été observés chez les rats et les souris.
Mutagénicité :
L’étoposide est mutagène dans les cellules de mammifères.
Toxicité pour la reproduction:
Dans les études chez l’animal, l’étoposide a montré une embryotoxicité et une tératogénicité liées à la dose.
Potentiel cancérigène
Étant donné son mécanisme d’action, l’étoposide doit être considéré comme potentiellement cancérigène chez l’homme.
Acide citrique anhydre (E330), Macrogol 400 (E1521), Glycérol (98 %) (E422), hydroxypropylcellulose (E432).
Enveloppe d‘une capsule molle :
Glycérol (98 %), (E422), Gélatine (E441), solution de D-sorbitol à 70 % (E420), parahydroxybenzoate d’éthyle (E214) parahydroxybenzoate de propyle (E216), Dioxyde de titane (E171), Oxyde de fer rouge (E172), acide chlorhydrique (E507), eau purifiée.
30 mois.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température inférieure à 25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquettes PVC-Aluminium de 5, 10 ou 40 capsules molles.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Les procédures pour la manipulation et l’élimination des médicaments anticancéreux doivent être suivies.
La plus grande prudence est de mise lors de la manipulation d’agents cytotoxiques. Il convient de toujours prendre des mesures pour éviter l’exposition. Cela signifie, notamment, porter les équipements de protection adéquats, tels que des gants, et se laver les mains à l’eau et au savon après la manipulation de ces produits. Si l’étoposide entre en contact avec la peau, la muqueuse ou les yeux, laver immédiatement la peau à l’eau et au savon et rincer la muqueuse ou les yeux à l’eau.
Ne pas ouvrir une plaquette s’il y a des signes de fuite d’une capsule.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
IMMEUBLE BERLIOZ
4 BIS RUE DE LA REDOUTE
78280 GUYANCOURT
FRANCE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 365 759 7 4 : plaquette PVC-Aluminium de 40 capsules molles
· 34009 365 760 5 6 : plaquette PVC-Aluminium de 5 capsules molles
· 34009 365 761 1 7 : plaquette PVC-Aluminium de 10 capsules molles
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}
Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Médicament soumis à prescription hospitalière.
Médicament à prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie ou aux médecins compétents en cancérologie.
Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 19/04/2018
Etoposide
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que CELLTOP 25 mg, capsule molle et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre CELLTOP 25 mg, capsule molle ?
3. Comment prendre CELLTOP 25 mg, capsule molle ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver CELLTOP 25 mg, capsule molle ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Ce médicament s’appelle Celltop. Chaque capsule contient 25 mg d’étoposide comme principe actif.
L’étoposide appartient à une classe de médicaments appelés des cytostatiques, utilisés dans le traitement du cancer.
Celltop est utilisé dans le traitement de certains types de cancer, chez l’adulte :
· cancer testiculaire
· cancer du poumon à petites cellules
· cancer du sang (leucémie aiguë myéloïde)
· tumeur dans le système lymphatique (lymphome de Hodgkin, lymphome non-hodgkinien)
· cancer de l’ovaire
Votre médecin vous expliquera pour quelle raison il vous a prescrit Celltop en capsules.
Ne prenez jamais CELLTOP 25 mg, capsule molle :
· Si vous êtes allergique à l’étoposide ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
· Si vous avez récemment été vacciné avec un vaccin vivant, notamment contre la fièvre jaune.
· Si vous allaitez ou prévoyez d’allaiter.
Si vous développez ou si vous suspectez l’un des effets ci-dessus, parlez-en à votre médecin qui vous conseillera.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou, pharmacien avant de prendre CELLTOP 25 mg, capsule molle:
· Si vous avez une quelconque infection.
· Si vous avez récemment reçu une radiothérapie ou une chimiothérapie.
· Si vous avez un taux faible d’une protéine dans le sang, appelée albumine.
· Si vous avez des problèmes de reins ou de foie.
Un traitement anticancéreux efficace peut détruire les cellules cancéreuses rapidement et en grand nombre. Cependant dans de très rares cas, il se peut également que des substances nocives soient libérées de ces cellules cancéreuses et passent dans le sang. Si cela arrive, cela peut causer des problèmes au foie, aux reins, au cœur ou au sang, pouvant entraîner la mort en l’absence de traitement.
Pour éviter cela, votre médecin devra régulièrement vous prescrire des analyses de sang pour contrôler le taux de ces substances au cours du traitement par ce médicament.
Ce médicament peut provoquer une diminution du nombre de certaines cellules du sang, ce qui pourrait vous rendre plus sensible aux infections ou altérer la capacité de votre sang à coaguler, si vous vous coupez. Des examens sanguins seront réalisés au début du traitement et avant chaque dose afin de s’assurer que cela n’arrive pas.
Si vous souffrez d’insuffisance hépatique ou rénale, votre médecin pourra également prescrire des examens sanguins régulièrement pour contrôler ces organes.
L’utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose (maladie héréditaire rare).
En cas de doute, ne pas hésiter à demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien.
Enfants et adolescents
La sécurité d’emploi et l’efficacité de ce médicament n’ont pas été établies dans la population pédiatrique.
Autres médicaments et CELLTOP 25 mg, capsule molle
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
C’est particulièrement important :
· Si vous prenez un médicament appelé cyclosporine (utilisé pour réduire l’activité du système immunitaire).
· Si vous êtes traité par cisplatine (utilisé pour soigner le cancer).
· Si vous prenez de la phénytoïne ou tout autre médicament antiépileptique.
· Si vous prenez de la warfarine (utilisé pour empêcher la formation de caillots sanguins).
· Si vous avez récemment reçu un vaccin vivant.
· Si vous prenez de la phénylbutazone, du salicylate de sodium ou de l’aspirine.
· Si vous prenez des anthracyclines (classe de médicaments utilisés pour traiter le cancer).
· Si vous prenez des médicaments ayant un mécanisme d’action similaire à CELLTOP.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Celltop ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf si votre médecin vous l’a expressément indiqué.
Vous ne devez pas allaiter pendant que vous prenez Celltop.
Les patients, hommes et femmes, en âge de procréer doivent utiliser un moyen de contraception efficace (par ex. méthode barrière ou préservatif) pendant le traitement et pendant au moins 6 mois après l’arrêt du traitement par Celltop.
Il est recommandé aux hommes traités par Celltop de ne pas concevoir d’enfant pendant le traitement et jusqu’à 6 mois après le traitement. En outre, il est conseillé aux hommes de se faire conseiller sur la conservation du sperme avant de débuter le traitement.
Les patients, hommes et femmes, qui envisagent d’avoir un enfant après leur traitement par Celltop doivent en discuter avec leur médecin ou leur infirmier.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Aucune étude sur les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’a été réalisée. Toutefois, si vous vous sentez fatigué, nauséeux, avez des étourdissements ou la tête qui tourne, vous en devez pas conduire ou utiliser des machines sans en avoir discuté avec votre médecin.
CELLTOP 25 mg, capsule molle contient du sorbitol, du parahydroxybenzoate d’éthyle et du parahydroxybenzoate de propyle.
Celltop contient du 8,76 mg de sorbitol par capsule molle.
Le sorbitol est une source de fructose. Si votre médecin vous a informé(e) que vous (ou votre enfant) présentiez une intolérance à certains sucres ou si vous avez été diagnostiqué(e) avec une intolérance héréditaire au fructose (IHF), un trouble génétique rare caractérisé par l'incapacité à décomposer le fructose, parlez-en à votre médecin avant que vous (ou votre enfant) ne preniez ou ne receviez ce médicament.
Celltop contient du parahydroxybenzoate d’éthyle et du parahydroxybenzoate de propyle. Ces substances peuvent provoquer des réactions allergiques (parfois à retardement).
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
La dose que vous recevrez sera calculée par votre médecin et sera unique pour votre situation. La dose habituelle est de 100 à 200 mg/m2 de surface corporelle, tous les jours pendant 5 jours consécutifs ou 200 mg/m2 de surface corporelle aux jours 1, 3 et 5. La dose quotidienne peut parfois être divisée en deux prises, le matin et le soir. Ce schéma de traitement peut être répété, en fonction des résultats d’examens sanguins, mais pas avant qu’un intervalle d’au moins 21 jours se soit écoulé après le premier cycle de traitement.
Une autre posologie possible est de prendre 50 mg/m2 de surface corporelle tous les jours pendant 2 à 3 semaines. Ce schéma de traitement peut être répété, en fonction des résultats d’examens sanguins, mais pas avant qu’un intervalle d’au moins 7 jours se soit écoulé après le premier cycle de traitement.
Le médecin peut parfois prescrire une dose différente, en particulier si vous avez des problèmes de rein.
Mode d’administration
Les capsules doivent être prises avec un verre d’eau à jeun.
Si vous avez pris plus de CELLTOP 25 mg, capsule molle que vous n’auriez dû
Si vous prenez trop de capsules, rendez-vous aux urgences de l’hôpital le plus proche ou informez-en votre médecin immédiatement. Prenez avec vous le contenant vide et toute capsule restante.
Si vous oubliez de prendre CELLTOP 25 mg, capsule molle
Si vous manquez ou oubliez de prendre une dose de ce médicament, NE VOUS INQUIÉTEZ PAS ; vous prendrez la dose suivante à l’heure normale. NE prenez PAS de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre CELLTOP 25 mg, capsule molle
Sans objet.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Arrêtez de prendre le médicament et informez votre médecin immédiatement si vous présentez l’un des symptômes suivants : gonflement de la langue ou de la gorge, difficultés à respirer, accélération du rythme cardiaque, bouffées de chaleur, rougeur ou éruption cutanée. Ce peut être les signes d’une réaction allergique sévère.
Des lésions graves du foie, des reins ou du cœur ont été observées lorsque CELLTOP est pris avec d’autres médicaments contre le cancer. Ces lésions sont dues à une maladie appelée syndrome de lyse tumorale causée par le passage dans la circulation sanguine de substances nocives issues des cellules cancéreuses.
Les autres effets secondaires observés avec Celltop sont :
Effets secondaires très fréquents (pouvant toucher plus d’une personne sur 10)
· affections du sang (c’est pourquoi vous effectuerez des analyses de sang entre les cycles de traitement)
· perte d’appétit
· chute de cheveux temporaire
· changement de couleur de la peau (pigmentation)
· nausées et vomissements
· constipation
· douleurs abdominales
· sensation de faiblesse (asthénie)
· mauvais état général (malaise)
· lésion du foie (hépatotoxicité)
Effets secondaires fréquents (pouvant toucher une personne sur 10 à une personne sur 100)
· Leucémie aiguë
· diarrhée
· rythme cardiaque irrégulier (arythmies) ou crise cardiaque (infarctus du myocarde)
· tension artérielle élevée
· irritation des lèvres, ulcérations de la bouche ou la gorge
· Étourdissements
· problèmes de peau, tels que démangeaisons ou éruption
Effets secondaires peu fréquents (pouvant toucher une personne sur 100 à une personne sur 1000)
· fourmillements ou engourdissement des mains et des pieds
Effets secondaires rares (pouvant toucher une personne sur 1000 à une personne sur 10 000)
· reflux acide
· cécité transitoire
· rougeurs
· difficultés à déglutir
· altération du goû
· réactions graves de la peau et/ou des
· muqueuses, dont cloques douloureuses et fièvre, avec détachement de la peau (syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique)
· réactions allergiques sévères
· convulsions (crise)
· fièvre
· somnolence ou fatigue
· problèmes respiratoires
· une éruption cutanée, semblable à un coup
· de soleil, peut apparaître sur la peau qui a été préalablement exposée à une radiothérapie, et peut être grave (réactivation d’une radiodermite)
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles)
· syndrome de lyse tumorale (complications liées au passage dans le sang de substances libérées par les cellules cancéreuses traitées)
· saignement
· Infection
· difficultés à respirer
· gonflement du visage et de la langue
· élévations des enzymes hépatiques
· Infertilité
· élévation de la bilirubine
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et sur la plaquette après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température inférieure à 25°C.
Ne pas ouvrir la plaquette s’il y a des signes de fuite d’une capsule.
Comme avec tous les autres médicaments anticancéreux, il convient d’être prudent lors de la manipulation des capsules de Celltop. Vous devez porter des gants pour éviter de toucher les capsules et vous laver les mains à l’eau et au savon après chaque manipulation du médicament. Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient CELLTOP 25 mg, capsule molle
· La substance active est :
Etoposide........................................................................................................................ 25 mg
· Les autres composants sont :
acide citrique anhydre (E330), glycérol (98 %) (E422), macrogol 400 (E1521) et hydroxypropylcellulose (E432).
Composition de l’enveloppe de la capsule molle (voir section 2.) : gélatine (E441), glycérol (98 %) (E422), oxyde de fer rouge (E172), parahydroxybenzoate d’éthyle (E214), parahydroxybenzoate de propyle (E216), acide chlorhydrique (E507), dioxyde de titane (E171) solution de D-sorbitol à 70% (E420) et de l’eau purifiée. .
Qu’est-ce que CELLTOP 25 mg, capsule molle et contenu de l’emballage extérieur
Ce médicament se présente sous forme de capsule molle de gélatine de couleur orange pâle.
Boîte de 5 ou 10 ou 40 capsules molles plaquettes thermoformées PVC-Aluminium.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
IMMEUBLE BERLIOZ
4 BIS RUE DE LA REDOUTE
78280 GUYANCOURT
FRANCE
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
IMMEUBLE BERLIOZ
4 BIS RUE DE LA REDOUTE
78280 GUYANCOURT
FRANCE
KANTSTRASSE 2
33790 HALLE / WESTPHALIA
ALLEMAGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
< {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-15923
- Date avis : 05/06/2019
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par CELLTOP est important dans les indications de l’AMM.
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-15923
- Date avis : 05/06/2019
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : V
- Description : Dans les indications de l’AMM, la Commission considère que les spécialités CELLTOP 25 et 50 mg en capsule n’apportent pas d’Amélioration du Service Médical Rendu (ASMR V) par rapport aux autres présentations d’étoposide disponibles par voie injectable.
- Lien externe
- Code HAS : CT-1312
- Date avis : 04/10/2006
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : V
- Description : Les spécialités CELLTOP 25 mg, 50 mg et 100 mg n'apportent pas d'amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport à VEPESIDE 50 mg.
- Lien externe