CELESTAMINE
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé
- Date de commercialisation : 16/12/1997
- Statut de commercialisation : Autorisation abrogée
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : MSD FRANCE
Les compositions de CELESTAMINE
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | BÉTAMÉTHASONE | 1261 | 0,250 mg | SA |
Comprimé | MALÉATE DE DEXCHLORPHÉNIRAMINE | 3218 | 2,000 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
1 flacon(s) polypropylène de 30 comprimé(s)
- Code CIP7 : 4977559
- Code CIP3 : 3400949775590
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 16/05/2019
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 31/10/2017
CELESTAMINE, comprimé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Bétaméthasone.................................................................................................................. 0,250 mg
Maléate de dexchlorphéniramine......................................................................................... 2,000 mg
Pour un comprimé
Excipient à effet notoire : lactose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
· Traitement symptomatique de courte durée (maximum 10 jours) de l’urticaire aigu.
4.2. Posologie et mode d'administration
RESERVE A L’ADULTE ET A L’ENFANT DE PLUS DE 6 ANS.
Voie orale.
Equivalence anti-inflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone : 0,75 mg de bétaméthasone.
A titre indicatif, la posologie habituellement efficace est de :
Adulte et enfant de plus de 12 ans : 3 ou 4 comprimés par jour.
Enfant de 6 à 12 ans : 1 comprimé, matin et soir.
Il conviendra de toujours rechercher la posologie minimale efficace qui peut être abaissée jusqu’à 1 comprimé tous les 2 jours.
La durée habituelle du traitement de l’urticaire aigu ne dépassera pas 10 jours ; aussi l’arrêt du traitement ne nécessite pas de décroissance.
Ce médicament est CONTRE-INDIQUE dans les cas suivants :
· hypersensibilité à l’un des composants ;
· en raison de la présence de bétaméthasone :
o tout état infectieux,
o certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpes, varicelle, zona),
o états psychotiques encore non contrôlés par un traitement,
o vaccins vivants ;
· en raison de la présence de dexchlorphénamine :
o risque de glaucome par fermeture de l’angle,
o risque de rétention urinaire liée à des troubles urétro-prostatiques ;
· en raison du risque de fausse route dû à la forme comprimé : enfant de moins de 6 ans.
Ce médicament est GENERALEMENT DECONSEILLE :
· en cas d’allaitement (voir rubrique 4.6) ;
· en association avec les médicaments non antiarythmiques, donnant des torsades de pointe (voir rubrique 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
L’administration de cet antihistaminique ne doit pas retarder, en cas de besoin, l’injection d’adrénaline.
Dans le cadre de l’urticaire aigu, ce médicament ne doit être utilisé qu’en traitement court, 10 jours maximum.
En conséquence, ce traitement n’est pas justifié dans les urticaires chroniques.
Liées à la bétaméthasone :
· L’administration de corticoïde expose à un risque d’effet rebond de l’urticaire. En conséquence, ce traitement n’est pas justifié dans les urticaires chroniques.
· En cas d’ulcère gastro-duodénal, la corticothérapie n’est pas contre-indiquée si un traitement anti-ulcéreux est associé.
En cas d’antécédents ulcéreux, la corticothérapie peut être prescrite, avec une surveillance clinique et au besoin après fibroscopie.
· La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. La survenue d’une anguillulose maligne est un risque important.
Tous les sujets venant d’une zone d’endémie (régions tropicales, subtropicales, sud de l’Europe) doivent avoir un examen parasitologique et un traitement éradicateur systématique avant la corticothérapie.
Les signes évolutifs d’une infection peuvent être masqués par la corticothérapie.
Il importe, avant la mise en route du traitement, d’écarter toute possibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, en cours de traitement l’apparition de pathologies infectieuses.
En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique anti-tuberculeux est nécessaire s’il existe des séquelles radiologiques importantes et si l’on ne peut s’assurer qu’un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine a été donné.
· L’emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièrement adaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas de colites ulcéreuses (risque de perforation), anastomoses intestinales récentes, insuffisance rénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave.
Liées aux excipients :
· Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au lactose.
Précautions d’emploi
Liées à la bétaméthasone :
Lorsque ce traitement est indispensable, le diabète et l’hypertension artérielle ne sont pas des contre-indications mais le traitement peut entraîner leur déséquilibre. Il convient de réévaluer leur prise en charge.
Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d’une élévation éventuelle de la pression artérielle. L’apport sodé sera modéré.
Par mesure de précaution, les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole, en raison du risque d’immunodépression.
L’attention est attirée chez les sportifs, la bétaméthasone pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopages.
Liées à la présence de dexchlorphénamine :
La dexchlorphénamine doit être utilisée avec prudence.
· chez le sujet âgé présentant :
o une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique, aux vertiges et à la sédation,
o une constipation chronique (risque d’iléus paralytique),
o une éventuelle hypertrophie prostatique ;
· en cas d’insuffisance hépatique et/ou rénale sévères, en raison du risque d’accumulation.
La prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenants de l’alcool (voir rubrique 4.5) pendant le traitement est déconseillée.
Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale (notamment par voie nasale, inhalée et intra-oculaire). En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche de troubles visuels notamment d'une cataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Liées à la présence de bétaméthasone :
+ Médicaments donnant des torsades de pointes (astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentaminide, sparfloxacine, sultopride, terfénadine, vincamine) :
Utiliser des substances ne présentant pas l’inconvénient d’entraîner des torsades de pointe en cas d’hypokaliémie.
+ Inhibiteurs du CYP3A
Il est prévu que l’administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A, y compris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effets secondaires systémiques. L’association doit être évitée, sauf si les bénéfices sont supérieurs au risque accru d’effets secondaires systémiques des corticostéroïdes; dans ce cas, les patients doivent être surveillés en vue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques des corticostéroïdes.
Liées à la présence de dexchlorphénamine :
+ Alcool :
Majoration par l’alcool de l’effet sédatif de l’antihistaminique H1. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et d’autres médicaments contenant de l’alcool.
Associations faisant l’objet de précautions d’emploi
Liées à la présence de bétaméthasone :
+ Acide acétylsalicylique par voie générale et par extrapolation autres salicylés
Diminution de la salicylémie pendant le traitement par les corticoïdes et risque de surdosage salicylé après son arrêt, par augmentation de l’élimination des salicylés par les corticoïdes.
Adapter les doses de salicylés pendant l’association et après l’arrêt du traitement par les corticoïdes.
+ Antiarythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone, brétylium, disopyramide, quinidiniques, sotalol) :
L’hypokaliémie est un facteur favorisant de même que la bradycardie et un espace QT long préexistant.
Prévenir l’hypokaliémie, la corriger si besoin ; surveiller l’espace QT. En cas de torsade, ne pas administrer d’antiarythmique (entraînement électrosystolique).
+ Anticoagulants oraux
Impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme de l’anticoagulant oral et celui des facteurs de la coagulation.
Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.
Lorsque l’association est justifiée, renforcer la surveillance : contrôle biologique au 8 ème jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et après son arrêt.
+ Autres hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés, laxatifs stimulants, amphotéricine B IV) :
Risque accru d’hypokaliémie par effet additif.
Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin surtout en cas de thérapeutique digitalique.
+ Digitaliques
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.
Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin et éventuellement ECG.
+ Héparines par voie parentérale
Aggravation par l’héparine du risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.
L’association doit être justifiée, renforcer la surveillance.
+ Inducteurs enzymatiques (carbamazépine, phénobarbital, phénitoïne primidone, rifabutine, rifampicine) :
Diminution des taux plasmatiques et de l’efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique. Les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens et en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique, adaptation de la posologie des corticoïdes pendant l’association et après arrêt de l’inducteur enzymatique.
+ Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants
Elévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la tolérance aux glucides par les corticoïdes). Prévenir le patient et renforcer l’autosurveillance sanguine et urinaire, surtout en début de traitement. Adapter éventuellement la posologie de l’antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et après son arrêt.
+ Isoniazide (décrit pour la prednisolone)
Diminution des taux plasmatiques de l’isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme hépatique de l’isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes.
Surveillance clinique et biologique.
+ Topiques gastro-intestinaux (sels, oxydes et hydroxydes de magnésium, aluminium et calcium (décrit pour la prednisolone, la déxaméthasone)) :
Diminution de l’absorption digestive des glucocorticoïdes.
Prendre les topiques gastro-intestinaux à distance des glucocorticoïdes (plus de 2 heures si possible).
Associations à prendre en compte
Liées à la présence de bétaméthasone :
+ Antihypertenseurs
Diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
+ Interféron alpha
Risque d’inhibition de l’action de l’interféron.
+ Vaccins vivants atténués
Risque de maladie généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente.
Utiliser un vaccin inactivé lorsqu’il existe (poliomyélite).
Liées à la présence de dexchlorphénamine :
+ Autres dépresseurs du système nerveux central (antidépresseurs sédatifs, barbituriques, benzodiazépines, clonidine et apparentés, hypnotiques, dérivés morphiniques (analgésiques et antitussifs), méthadone, neuroleptiques, anxiolytiques) :
Majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
+ Atropine et autres substances atropiniques (antidépresseurs imipraminiques, antiparkinsoniens anticholinergiques, antispasmodiques atropiniques, disopyramide, neuroleptiques phénothiaziniques) :
Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
+ Aspect malformatif (1er trimestre) :
Chez l’animal, les études réalisées n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène de la chlorphénamine.
En clinique, les études épidémiologiques :
· semblent exclure un effet malformatif particulier de la dexchlorphénamine,
· n’ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre, bien qu’il existe un passage transplacentaire.
+ Aspect fœtotoxique (2ème et 3ème trimestres) :
Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de médicaments anticholinergiques ont été rarement décrits des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques (distension abdominale, iléus méconial, retard à l’émission du méconium, difficulté de la mise en route de l’alimentation, tachycardies, troubles neurologiques…).
Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement par corticoïde tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à doses élevées par voir systémique.
Compte-tenu de ces données, ce médicament, dans les conditions normales d’utilisation, peut être prescrit si besoin pendant la grossesse, notamment au 3ème trimestre, en se limitant à un usage ponctuel.
Si l’administration de ce médicament a eu lieu en fin de grossesse, il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.
La dexchlorphénamine passe dans le lait maternel. Compte-tenu de ses propriétés sédatives pouvant retentir sur le nourrisson, la prise de ce médicament pendant l’allaitement est déconseillée.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l’alcool.
· Liés à la présence de bétaméthasone : ils sont surtout à craindre à doses importantes ou lors d’un traitement prolongé sur plusieurs mois.
o Désordres hydro-électrolytiques : hypokaliémie, alcalose métabolique, rétention hydrosodée, hypertension artérielle, insuffisance cardiaque congestive.
o Troubles endocriniens et métaboliques : syndrome de Cushing iatrogène, inertie de la sécrétion d’A.C.T.H., atrophie corticosurrénalienne parfois définitive, diminution de la tolérance au glucose, révélation d’un diabète latent, arrêt de la croissance chez l’enfant, irrégularités menstruelles.
o Troubles musculosquelettiques : atrophie musculaire précédée par une faiblesse musculaire (augmentation du catabolisme protidique), ostéoporose, fractures pathologiques en particulier tassements vertébraux, ostéonécrose aseptique des têtes fémorales.
o Troubles digestifs : ulcères gastroduodénaux, ulcération du grêle, perforations et hémorragie digestive, des pancréatites aiguës ont été signalées, surtout chez l’enfant.
o Troubles cutanés : acné, purpura, ecchymose, hypertrichose, retard de cicatrisation.
o Troubles neuropsychiques :
§ fréquemment : euphorie, insomnie, excitation ;
§ rarement : accès d’allure maniaque, états confusionnels ou confuso-oniriques, convulsions (voie générale ou intrathécale).
§ état dépressif à l’arrêt du traitement.
o Troubles oculaires : certaines formes de glaucome et de cataracte ; vision floue (voir également rubrique 4.4).
· Liés à la présence de dexchlorphénamine : Les caractéristiques pharmacologiques de la molécule sont à l’origine d’effets indésirables d’inégale intensité et liés ou non à la dose (voir rubrique 5.1) :
o Effets neurovégétatifs :
§ sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement,
§ effets anticholinergiques à type de sécheresse des muqueuses, constipation, troubles de l’accommodation, mydriase, palpitations cardiaques, risque de rétention urinaire,
§ hypotension orthostatique,
§ troubles de l’équilibre, vertiges, baisse de la mémoire ou de la concentration, plus fréquents chez le sujet âgé,
§ incoordination motrice, tremblements,
§ confusion mentale, hallucinations,
§ agitation, nervosité, insomnie (notamment chez le nouveau-né) ;
o Réactions de sensibilisation :
§ érythèmes, eczéma, prurit, purpura, urticaire éventuellement géante,
§ œdème, plus rarement œdème de Quincke,
§ choc anaphylactique ;
o Effets hématologiques :
§ leucopénie, neutropénie,
§ thrombocytopénie,
§ anémie hémolytique.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Symptômes d’un surdosage en dexchlorphénamine :
o Convulsions (notamment chez le nourrisson et l’enfant)
o Troubles de la conscience, coma ;
Un traitement symptomatique sera institué en milieu spécialisé.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Bétaméthasone : corticoïde synthétique utilisé principalement pour son effet anti-inflammatoire.
Dexchlorphénamine : antihistaminique H1, à structure propylamine (alkylamine substituée), qui se caractérise par :
· un effet sédatif marqué aux doses usuelles, d’origine histaminergique et adrénolytique centrale,
· un effet anticholinergique à l’origine d’effets indésirables périphériques,
· un effet adrénolytique périphérique, pouvant retentir au plan hémodynamique (risque d’hypotension orthostatique).
Les antihistaminiques ont en commun la propriété de s’opposer, par antagonisme compétitif plus ou moins réversible, aux effets de l’histamine notamment sur la peau, les vaisseaux et les muqueuses conjonctivales, nasales, bronchiques et intestinales.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La bétaméthasone est absorbée au niveau du tractus digestif. La liaison protéique est de l’ordre de 60 %.
La bétaméthasone est métabolisée dans le foie et éliminée par le rein. La demi-vie plasmatique de la bétaméthasone est de l’ordre de 5 heures. La demi-vie biologique est de 36 à 54 heures.
Dexchlorphénamine :
La biodisponibilité de la dexchlorphénamine est comprise entre 25 et 50 %. Il existe un effet de premier passage hépatique important.
Distribution : le temps pour atteindre la concentration plasmatique maximale est de 2 à 6 heures, mais l’effet est maximal 6 heures après la prise. La durée de l’effet varie de 4 à 8 heures.
La liaison aux protéines plasmatiques est de 72%.
Le métabolisme est hépatique et conduit à un métabolite inactif par déméthylation.
L’élimination est rénale, avec une proportion comparable de produit éliminé sous forme inchangée ou métabolisée. La demi-vie d’élimination est comprise entre 14 et 25 heures.
Variations physiopathologiques :
L’insuffisance hépatique ou rénale augmente la demi-vie de la dexchlorphénamine.
La dexchlorphénamine traverse le placenta et passe dans le lait maternel.
5.3. Données de sécurité préclinique
Gélatine, érythrosine (E127), lactose monohydraté, amidon de maïs, stéarate de magnésium.
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
30 comprimés en flacon (polypropylène) fermé par un bouchon avec dessicant ; boîte de 1.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
34, AVENUE LEONARD DE VINCI
92400 COURBEVOIE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 497 755 9 0 : 30 comprimés en flacon (Polypropylène) ; boîte de 1.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
Date de première autorisation : {JJ mois AAAA}
Date de dernier renouvellement : {JJ mois AAAA}
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 31/10/2017
Bétaméthasone, maléate de dexchlorphéniramine
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu’est-ce que CELESTAMINE, comprimé et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre CELESTAMINE, comprimé ?
3. Comment prendre CELESTAMINE, comprimé ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver CELESTAMINE, comprimé ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : association d’un GLUCORCORTICOÏDE A USAGE SYSTEMIQUE et d’un ANTIHISTAMINIQUE A USAGE SYSTEMIQUE, code ATC : R06AB52.
Ce médicament contient un corticoïde, la bétaméthasone et un antihistaminique, la dexchlorphéniramine.
Il est indiqué, chez l’adulte et l’enfant de plus de 6 ans, dans le traitement symptomatique:
· de la rhinite allergique saisonnière ou perannuelle après échec d’un antihistaminique seul ou associé à une corticothérapie locale,
· de l’urticaire aiguë.
Ne prenez jamais CELESTAMINE, comprimé dans les cas suivants :
· Enfant de moins de 6 ans (en raison du risque de fausse route dû à la forme comprimé) ;
· Allergie connue aux constituants du produit et notamment aux corticoïdes et aux antihistaminiques.
· Infections, certaines maladies virales en évolution (hépatites virales, herpès, varicelle, zona) ;
· Vaccination par des vaccins vivants ;
· Certains troubles mentaux non traités ;
· Difficulté pour uriner d’origine prostatique ou autre ;
· Certaines formes de glaucome (augmentation de la pression à l’intérieur de l’œil).
Ce médicament est GENERALEMENT DECONSEILLE, sauf avis contraire de votre médecin :
· en cas d’allaitement;
· association avec des médicaments pouvant donner certains troubles du rythme cardiaque (voir la rubrique Autres médicaments et CELESTAMINE, comprimé).
EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre CELESTAMINE, comprimé.
Contactez votre médecin en cas de vision floue ou d’autres troubles visuels.
AVANT LE TRAITEMENT :
Prévenir votre médecin en cas de vaccination récente, en cas d’ulcère digestif, de maladies du côlon, d’intervention chirurgicale récente au niveau de l’intestin, de diabète, d’hypertension artérielle, d’infection (notamment antécédents de tuberculose), d’insuffisance hépatique, d’insuffisance rénale, d’ostéoporose et de myasthénie grave (maladie des muscles avec fatigue musculaire).
Prévenir votre médecin en cas de séjour dans les régions tropicales, subtropicales ou le sud de l’Europe, en raison du risque de maladie parasitaire.
L’utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
PENDANT LE TRAITEMENT :
Par mesure de précaution, limiter le contact avec les sujets atteints de varicelle ou de rougeole.
Le traitement de l’urticaire aigu ne dépassera pas 10 jours.
Si les symptômes persistent ou s’aggravent, CONSULTEZ VOTRE MEDECIN.
Précautions d’emploi
Pendant le traitement, votre médecin pourra vous conseiller de suivre un régime, en particulier pauvre en sel.
En cas de maladie au long cours du foie ou des reins, CONSULTEZ VOTRE MEDECIN afin qu’il puisse adapter la posologie.
La prise de ce médicament nécessite un AVIS MEDICAL, chez les personnes âgées :
· prédisposées aux constipations, aux vertiges ou à la somnolence,
· présentant des troubles de la prostate ;
PREVENEZ VOTRE MEDECIN avant de prendre un antihistaminique.
S’abstenir de prendre des boissons alcoolisées ou un médicament contenant de l’alcool pendant ce traitement.
EN CAS DE DOUTE, N’HESITEZ PAS A DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.
Autres médicaments et CELESTAMINE, comprimé
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris des médicaments obtenus sans ordonnance, et notamment des médicaments pouvant donner certains troubles du rythme cardiaque : astémizole. bépridil, érythromycine en injection intra-veineuse, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride, terfénadine, vincamine.
Certains médicaments peuvent augmenter les effets de CELESTAMINE et il est possible que votre médecin souhaite vous surveiller attentivement si vous prenez ces médicaments (y compris certains médicaments pour traiter l’infection à VIH : ritonavir, cobicistat).
Ce médicament contient un corticoïde, la bétaméthasone et un antihistaminique, la dexchlorphéniramine. D’autres médicaments en contiennent.
Ne les associez pas afin de ne pas dépasser les doses maximales conseillées (voir Posologie et Mode d’administration).
Grossesse et allaitement
Il est possible de prendre ce médicament pendant votre grossesse, à condition que cela soit pendant un temps bref (quelques jours) et aux doses recommandées.
En fin de grossesse, la prise abusive de ce médicament peut entraîner des effets néfastes chez le nouveau-né. Par conséquent, il convient de toujours demander l’avis de votre médecin avant de l’utiliser.
Allaitement
Ce médicament passe dans le lait maternel. Il est donc déconseillé chez la femme qui allaite.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Sportifs
Cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
L’attention est appelée notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines sur les possibilités de somnolence attachées à l’usage de ce médicament.
Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l’alcool.
CELESTAMINE, comprimé contient du lactose
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Posologie
RESERVE A L’ADULTE ET L’ENFANT DE PLUS DE 6 ANS.
La posologie est déterminée par votre médecin. Se conformer à sa prescription.
Il est très important de suivre régulièrement le traitement et de ne pas le modifier sans l’avis de votre médecin.
CE MEDICAMENT VOUS A ETE PERSONNELLEMENT DELIVRE DANS UNE SITUATION PRECISE :
· IL PEUT NE PAS ETRE ADAPTE A UN AUTRE CAS
· NE PAS LE CONSEILLER A UNE AUTRE PERSONNE
VOIE ORALE
Les comprimés sont à avaler avec un verre d’eau, de préférence à la fin des repas.
Durée du traitement
Respecter la durée prescrite par votre médecin.
Si vous avez pris plus de CELESTAMINE, comprimé que vous n’auriez dû :
Consultez votre médecin ou votre pharmacien.
Certains effets indésirables nécessitent d’ARRETER IMMEDIATEMENT LE TRAITEMENT ET D’AVERTIR UN MEDECIN :
· Réactions allergiques :
o de type éruption cutanée (érythèmes, eczéma, purpura, urticaire) ;
o œdème de Quincke (urticaire avec brusque gonflement du visage et du cou pouvant entraîner une gêne respiratoire) ;
o choc anaphylactique ;
· Baisse importante des globules blancs dans le sang pouvant se manifester par l’apparition ou la recrudescence d’une fièvre accompagnée ou non de signes d’infections ;
· Diminution anormale des plaquettes dans le sang pouvant se traduire par des saignements de nez ou des gencives.
D’autres effets indésirables peuvent survenir :
· Somnolence, baisse de la vigilance ;
· Sécheresse de la bouche, troubles visuels, rétention d’urine, constipation, palpitations, modification de la pression artérielle ;
· Troubles de la mémoire ou de la concentration, vertiges (plus fréquent chez le sujet âgé) ;
· Excitation, incoordination motrice, tremblements ;
· Confusion, hallucinations ;
· Gonflement et rougeur du visage, prise de poids ;
· Apparition de bleus ;
· Fragilité osseuse ;
· Modification de certains paramètres biologiques (sel, sucre, potassium), pouvant nécessiter un régime ou un traitement complémentaire ;
· Vision floue.
D’autres effets indésirables, beaucoup plus rares, ont été observés :
· Risque d’insuffisance de sécrétion de la glande surrénale ;
· Trouble de la croissance chez l’enfant ;
· Troubles des règles ;
· Faiblesse des muscles.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient CELESTAMINE, comprimé
· Les substances actives sont :
la bétaméthasone........................................................................................................ 0,250 mg
le maléate de dexchlorphéniramine............................................................................... 2,000 mg
pour un comprimé
· Les autres composants sont : gélatine, érythrosine (E 127), lactose monohydraté, amidon de maïs et stéarate de magnésium.
Qu’est-ce que CELESTAMINE, comprimé et contenu de l’emballage extérieur
Ce médicament se présente sous forme de comprimé.
Boite de1 flacon de 30 comprimés.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
34 AVENUE LEONARD DE VINCI
92400 COURBEVOIE
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
34 AVENUE LEONARD DE VINCI
92400 COURBEVOIE
2 rue Louis Pasteur
14200 Hérouville Saint Clair
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-9689
- Date avis : 06/04/2011
- Raison : Réévaluation suite saisine Ministères (CT)
- Valeur : Insuffisant
- Description : La Commission de la transparence confirme son avis précédent et considère que le service médical rendu par cette spécialité reste insuffisant pour justifier sa prise en charge par la solidarité nationale.
- Lien externe
- Code HAS : CT-5752
- Date avis : 10/12/2008
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Insuffisant
- Description : La commission de la transparence considère que le service médical rendu par cette spécialité est insuffisant pour justifier sa prise en charge par la solidarité nationale au regard des thérapies disponibles.
- Lien externe