CELECOXIB ARROW LAB 200 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 64306579
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : anti-inflammatoire non stéroïdien, antirhumatismal, AINS, Coxibs - code ATC : M01AH01.CELECOXIB ARROW LAB est utilisé chez l'adulte pour soulager les signes et symptômes de l’arthrose, de la polyarthrite rhumatoïde et de la spondylarthrite ankylosante.CELECOXIB ARROW LAB appartient à la classe des médicaments appelée les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et plus spécifiquement au sous-groupe des cyclo-oxygénases 2 (COX-2) inhibiteurs. Votre corps produit des prostaglandines qui peuvent causer une douleur et une inflammation. Dans le cas de maladies telles que l’arthrose et la polyarthrite rhumatoïde, votre corps en produit plus. CELECOXIB ARROW LAB agit en diminuant la production de prostaglandines et ainsi diminue la douleur et l’inflammation.Vous devez vous attendre à ce que le médicament commence à agir dans les heures qui suivent la première prise, mais il se peut qu’il faille quelques jours de traitement pour obtenir un effet complet.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : gélule
    • Date de commercialisation : 04/07/2017
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : ARROW GENERIQUES

    Les compositions de CELECOXIB ARROW LAB 200 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Gélule CÉLÉCOXIB 63854 200 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) PVC aluminium de 30 gélule(s)

    • Code CIP7 : 3010177
    • Code CIP3 : 3400930101773
    • Prix : 5,06 €
    • Date de commercialisation : 20/05/2020
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 24/08/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    CELECOXIB ARROW LAB 200 mg, gélule

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Célécoxib............................................................................................................................ 200 mg

    Pour une gélule.

    Excipient à effet notoire : chaque gélule contient 42,80 mg de lactose monohydraté.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Gélule.

    Gélule de taille « 2 » de couleur blanche marquée d’un « Y » sur la coiffe et d’un « 200 » sur le corps à l’encre dorée, contenant de la poudre blanche à blanchâtre.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    CELECOXIB ARROW LAB est indiqué chez l’adulte dans le soulagement des symptômes dans le traitement de l’arthrose, de la polyarthrite rhumatoïde et de la spondylarthrite ankylosante.

    La décision de prescrire un inhibiteur sélectif de la cyclo-oxygénase-2 (COX-2) doit être basée sur l’évaluation de l’ensemble des risques spécifiques à chaque patient (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    En raison de l’augmentation possible des risques cardiovasculaires (CV) du célécoxib en fonction de la dose et de la durée de traitement, ce médicament doit être prescrit à la dose minimale journalière efficace pendant la période la plus courte possible. La nécessité du traitement symptomatique et son efficacité thérapeutique pour le patient devront être réévaluées périodiquement, en particulier chez les patients atteints d’arthrose (voir rubriques 4.3, 4.4, 4.8 et 5.1).

    Arthrose

    La dose journalière usuelle recommandée est de 200 mg répartie en une ou deux prises. Chez certains patients dont les symptômes sont insuffisamment soulagés, l’augmentation de la dose à 200 mg deux fois par jour peut accroître l’efficacité. En l’absence d’amélioration du bénéfice thérapeutique après 2 semaines, d’autres options thérapeutiques doivent être envisagées.

    Polyarthrite rhumatoïde

    La dose initiale journalière recommandée est de 200 mg répartie en 2 prises.

    Si nécessaire, la dose peut être augmentée ultérieurement à 200 mg deux fois par jour. En l’absence d’amélioration du bénéfice thérapeutique après 2 semaines, d’autres options thérapeutiques doivent être envisagées.

    Spondylarthrite ankylosante

    La dose journalière recommandée est de 200 mg répartie en une ou deux prises. Pour un petit nombre de patients dont les symptômes sont insuffisamment soulagés, l’augmentation de la dose à 400 mg répartie en une ou deux prises peut accroître l’efficacité. En l’absence d’amélioration du bénéfice thérapeutique après 2 semaines, d’autres options thérapeutiques doivent être envisagées.

    La dose journalière maximale recommandée pour toutes les indications est de 400 mg.

    Populations particulières

    Personnes âgées

    Comme pour tout patient, le traitement sera débuté à 200 mg par jour.

    Si nécessaire, la dose peut être augmentée ultérieurement à 200 mg deux fois par jour. Une attention particulière doit être portée aux sujets âgés de poids corporel inférieur à 50 kg (voir rubriques 4.4 et 5.2).

    Population pédiatrique

    Le célécoxib n’est pas indiqué chez l’enfant.

    Métaboliseurs lents du CYP2C9

    Le risque d’effets indésirables dose-dépendants étant plus élevé, il convient d’administrer avec précaution le célécoxib aux patients connus ou suspectés être des métaboliseurs lents du CYP2C9, sur la base du génotypage ou des antécédents/expériences antérieurs avec d’autres substrats du CYP2C9. Une réduction de la dose, à la moitié de la dose la plus faible recommandée, est à envisager (voir rubrique 5.2).

    Insuffisance hépatique

    Chez les patients atteints d’insuffisance hépatique modérée avérée avec une albumine sérique comprise entre 25 et 35 g/l, le traitement doit être initié à la moitié de la dose recommandée. L’expérience chez ce type de patients se limite à celle des patients cirrhotiques (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.2).

    Insuffisance rénale

    L’expérience avec le célécoxib chez les patients atteints d’insuffisance rénale légère à modérée étant limitée, ces patients devront être traités avec précaution (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.2).

    Mode d'administration

    Voie orale.

    CELECOXIB ARROW LAB peut être pris pendant ou en dehors des repas. Les patients qui ont des difficultés à avaler les gélules peuvent ajouter le contenu de la gélule de célécoxib à de la compote de pommes, du riz au lait, du yaourt ou de la purée de banane. Pour cela, l’intégralité du contenu de la gélule doit être soigneusement vidé dans une cuillère à café rase de compote de pommes, de riz au lait, de yaourt ou de purée de banane, froids ou à température ambiante et être ingéré immédiatement avec 240 ml d’eau. Une fois saupoudré sur la compote de pommes, le riz au lait ou le yaourt, le contenu de la gélule reste stable pendant 6 heures placé au réfrigérateur (entre 2 et 8 °C). Si le contenu de la gélule est saupoudré sur de la purée de banane, il ne doit pas être mis au réfrigérateur et doit être immédiatement ingéré.

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    · Hypersensibilité connue aux sulfamides.

    · Ulcère peptique évolutif ou saignement gastro-intestinal (GI).

    · Antécédents d'asthme, de rhinite aiguë, de polypes nasaux, d'œdème de Quincke, d'urticaire ou autres réactions de type allergique déclenchées par la prise d'acide acétylsalicylique (aspirine) ou d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), y compris les inhibiteurs de la COX-2.

    · Grossesse et femmes en âge de procréer, en l’absence d’une contraception efficace (voir rubrique 4.6). Dans les deux espèces animales étudiées, le célécoxib a entraîné des malformations (voir rubriques 4.6 et 5.3). Dans l’espèce humaine, le risque au cours de la grossesse n’est pas connu mais ne peut être exclu.

    · Allaitement (voir rubriques 4.6 et 5.3).

    · Insuffisance hépatique sévère (albumine sérique < 25 g/l ou score de Child-Pugh ³ 10).

    · Patients ayant une clairance de la créatinine estimée < 30 ml/min.

    · Maladie inflammatoire de l’intestin.

    · Insuffisance cardiaque congestive (NYHA II-IV).

    · Cardiopathie ischémique avérée, artériopathie périphérique et/ou antécédent d’accident vasculaire cérébral (y compris l’accident ischémique transitoire).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Effets gastro-intestinaux (GI)

    Des complications gastro-intestinales hautes et basses (perforations, ulcères ou hémorragies [PUH]), dont certaines d’issue fatale, ont été observées chez des patients traités par célécoxib.

    La prudence sera de rigueur chez les patients les plus à risque de développer une complication gastro-intestinale avec les AINS :

    · les sujets âgés,

    · les patients également traités par d'autres AINS, ou par des médicaments antiplaquettaires (tel que l'acide acétylsalicylique), ou par des glucocorticoïdes de façon concomitante,

    · les patients consommant de l’alcool,

    · ou les patients ayant des antécédents de maladie gastro-intestinale tels qu'ulcère et hémorragie.

    Il existe une majoration du risque d'effets indésirables gastro-intestinaux (ulcération gastro-intestinale ou autres complications gastro-intestinales) lorsque le célécoxib est utilisé en association avec l’acide acétylsalicylique (même à de faibles posologies).

    Une différence significative au niveau de la tolérance gastro-intestinale entre l’association inhibiteurs sélectifs de la COX-2 et acide acétylsalicylique comparée à l’association AINS et acide acétylsalicylique n’a pas été démontrée dans les essais cliniques à long terme (voir rubrique 5.1).

    Utilisation concomitante d’AINS

    L’utilisation concomitante de célécoxib et d’un AINS autre que l’aspirine doit être évitée.

    Effets cardio-vasculaires

    En comparaison au placebo, une augmentation du nombre d’événements cardiovasculaires graves, principalement des infarctus du myocarde, a été observée dans une étude au long cours chez les patients présentant des polypes adénomateux sporadiques traités par le célécoxib à des doses de 200 mg deux fois par jour et 400 mg deux fois par jour (voir rubrique 5.1).

    En raison de l’augmentation possible des risques cardiovasculaires du célécoxib en fonction de la dose et de la durée du traitement, ce médicament doit être prescrit à la dose minimale journalière efficace pendant la période la plus courte possible. Les AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la COX 2, ont été associés à un risque accru d’événements indésirables cardiovasculaires et thrombotiques lorsqu’ils sont pris à long terme. L’ampleur exacte du risque associé à une dose unique n’a pas été déterminée, ni la durée exacte du traitement associée à un risque accru.

    La nécessité du traitement symptomatique et son efficacité thérapeutique pour le patient devront être réévaluées périodiquement, en particulier chez les patients atteints d’arthrose (voir rubriques 4.2, 4.3, 4.8 et 5.1).

    Les patients présentant des facteurs de risque significatifs d’événements cardiovasculaires (par exemple, hypertension, hyperlipidémie, diabète, tabagisme) devront être traités avec le célécoxib uniquement après une évaluation approfondie (voir rubrique 5.1).

    En raison de leur absence d'effets anti-plaquettaires, les inhibiteurs sélectifs de la COX-2 ne peuvent se substituer à l'acide acétylsalicylique dans la prévention des maladies cardiovasculaires thromboemboliques. Par conséquent, les traitements antiagrégants plaquettaires ne doivent pas être arrêtés (voir rubrique 5.1).

    Rétention hydrique et œdèmes

    Comme avec d’autres médicaments connus pour inhiber la synthèse des prostaglandines, une rétention hydrique et des œdèmes ont été observés chez des patients traités par le célécoxib. Par conséquent le célécoxib devra être administré avec précaution chez les patients présentant des antécédents d’insuffisance cardiaque, de dysfonction ventriculaire gauche ou d’hypertension artérielle et chez les patients avec des œdèmes pré-existants quelle qu’en soit l’origine car l’inhibition des prostaglandines peut entraîner une détérioration de la fonction rénale et une rétention hydrique. Des précautions seront également nécessaires chez les patients traités par des diurétiques ou présentant un risque d’hypovolémie.

    Hypertension

    Comme tous les AINS, le célécoxib peut entraîner une hypertension ou aggraver une hypertension préexistante, augmentant ainsi l’incidence d’évènements cardio-vasculaires. Une surveillance étroite de la pression artérielle au début du traitement par célécoxib puis au cours du traitement doit donc être effectuée.

    Effets rénaux et hépatiques

    L’existence d’une altération de la fonction rénale ou hépatique, et particulièrement d’un dysfonctionnement cardiaque, est plus probable chez les sujets âgés. Par conséquent, une surveillance médicale appropriée doit être assurée.

    Les AINS, célécoxib inclus, peuvent être responsables d’une toxicité rénale. Les essais cliniques réalisés avec le célécoxib ont montré des effets rénaux similaires à ceux observés avec les AINS comparateurs. Les patients les plus à risque de développer une toxicité rénale sont les patients atteints d’insuffisance rénale, d’insuffisance cardiaque, de troubles hépatiques, ceux prenant des diurétiques, des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA), des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, ainsi que les sujets âgés (voir rubrique 4.5). Il convient de surveiller étroitement ces patients lorsqu’ils suivent un traitement par le célécoxib.

    Quelques cas de réactions hépatiques graves ont été rapportés avec le célécoxib, parmi lesquelles des hépatites fulminantes (certaines d'issue fatale), nécroses hépatiques et insuffisances hépatiques (certaines d'issue fatale ou nécessitant une greffe du foie). Dans les cas pour lesquels le délai de survenue était rapporté, la plupart des réactions hépatiques graves sont apparues dans le mois suivant le début du traitement (voir rubrique 4.8).

    Au cours du traitement, des mesures appropriées seront prises et l’arrêt du traitement par célécoxib doit être envisagé s’il existe une quelconque détérioration fonctionnelle des organes sus mentionnés.

    Inhibition du CYP2D6

    Le célécoxib inhibe le CYP2D6. Même s'il n'est pas un puissant inhibiteur de cette enzyme, une diminution de la posologie peut être nécessaire pour les médicaments dont la dose est adaptée pour chaque patient et qui sont métabolisés par le CYP2D6 (voir rubrique 4.5).

    Métaboliseurs lents du CYP2C9

    Les patients connus pour être des métaboliseurs lents du CYP2C9 doivent être traités avec précaution (voir rubrique 5.2).

    Réactions cutanées et réactions d’hypersensibilité systémique

    Des réactions cutanées graves, dont certaines d’issue fatale, incluant la dermatite exfoliative, le syndrome de Stevens-Johnson et la nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell), ont été très rarement rapportées en association avec l’utilisation de célécoxib (voir rubrique 4.8). Le risque de survenue de ces effets semble être le plus élevé en début de traitement, l’apparition de ces effets se situant dans la majorité des cas au cours du premier mois de traitement. De graves réactions d’hypersensibilité (incluant anaphylaxie, œdème de Quincke et éruption cutanée d’origine médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), ou syndrome d’hypersensibilité) ont été rapportées chez les patients recevant du célécoxib (voir rubrique 4.8). Les patients présentant des antécédents d’allergie aux sulfamides ou à tout autre médicament peuvent présenter un risque accru de réactions cutanées graves ou d’hypersensibilité (voir rubrique 4.3). Le célécoxib doit être arrêté dès les premiers signes de rash cutané, de lésions des muqueuses ou de tout autre signe d’hypersensibilité.

    Effets généraux

    Le célécoxib peut masquer une fièvre et d'autres signes d'inflammation.

    Utilisation avec des anticoagulants oraux

    Chez des patients traités conjointement par warfarine, des hémorragies graves, dont certaines d’issue fatale, ont été rapportées. Un temps de prothrombine (INR) augmenté a été rapporté avec des traitements concomitants. Il devra donc être étroitement surveillé chez les patients recevant de la warfarine/des anticoagulants oraux de type coumarine, particulièrement lors de l’initiation du traitement par célécoxib ou en cas de modification de la posologie de célécoxib (voir rubrique 4.5). L’utilisation concomitante d’anticoagulants et d’AINS est susceptible d’augmenter le risque d’hémorragie. La prudence sera de rigueur en cas de co-administration du célécoxib avec la warfarine ou d’autres anticoagulants oraux, y compris avec les nouveaux anticoagulants (par exemple : apixaban, dabigatran et rivaroxaban).

    Excipients

    Les gélules de CELECOXIB ARROW LAB 200 mg contiennent du lactose (42,8 mg). Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Interactions pharmacodynamiques

    Anticoagulants

    L’activité anti-coagulante devra être contrôlée chez les patients prenant de la warfarine ou des produits similaires, particulièrement dans les premiers jours qui suivront l’initiation ou la modification de la posologie de célécoxib car ces patients ont un risque augmenté de complications hémorragiques. Pour cette raison, la prise d’anticoagulants oraux doit s’accompagner d’une étroite surveillance du taux de prothrombine INR des patients, principalement lors des premiers jours suivant l’initiation du traitement par célécoxib ou lors d’un changement de la posologie du célécoxib (voir rubrique 4.4). Des hémorragies, dont certaines d’issue fatale, associées à un allongement du taux de prothrombine et de l’INR ont été observées chez des patients, notamment chez des sujets âgés, recevant de façon concomitante du célécoxib et de la warfarine.

    Anti-hypertenseurs

    Les AINS peuvent réduire les effets des médicaments anti-hypertenseurs, dont les IEC, les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, les diurétiques et les bêta-bloquants. Comme pour les AINS, le risque d’insuffisance rénale aiguë, généralement réversible, peut être augmenté chez certains patients ayant une fonction rénale altérée (par exemple : patients déshydratés, patients prenant des diurétiques ou patients âgés) lors de l’association des IEC, des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, et/ou des diurétiques avec les AINS, y compris le célécoxib (voir rubrique 4.4). Par conséquent, cette association devra être administrée avec prudence, en particulier chez les sujets âgés. Les patients devront être correctement hydratés et la fonction rénale devra être surveillée après l’instauration du traitement concomitant, puis de façon périodique.

    Au cours d’une étude clinique effectuée pendant 28 jours sur des patients atteints d’hypertension de stade I et II, contrôlée par le lisinopril, l’administration de 200 mg de célécoxib deux fois par jour n’a pas entraîné d’augmentation cliniquement significative de la pression artérielle systolique ou diastolique moyenne, comparativement au placebo. L’évaluation a été effectuée par surveillance ambulatoire de la pression artérielle pendant 24 heures. Parmi les patients traités par 200 mg de célécoxib deux fois par jour, 48 % d’entre eux ont été considérés comme non répondeurs au lisinopril lors de la visite clinique finale contre 27 % des patients traités par placebo (ont été définis comme non répondeurs, les sujets dont la pression artérielle diastolique mesurée au tensiomètre > 90 mmHg ou dont l’augmentation de la pression artérielle diastolique était de plus de 10 % comparativement à l’inclusion), cette différence était statistiquement significative.

    Ciclosporine et tacrolimus

    L’administration conjointe des AINS avec la ciclosporine ou le tacrolimus peut augmenter la néphrotoxicité de la ciclosporine ou du tacrolimus, respectivement. La fonction rénale devra être surveillée en cas d’association du célécoxib avec l’un de ces médicaments.

    Acide acétylsalicylique

    Le célécoxib peut être utilisé en association avec une faible dose d’acide acétylsalicylique mais ne peut se substituer à l’acide acétylsalicylique dans le cadre de la prévention CV. Dans les études soumises, comme avec d’autres AINS, un risque augmenté d’ulcération gastro-intestinale ou d’autres complications gastro-intestinales a été mis en évidence lors de l’administration concomitante de faibles doses d’acide acétylsalicylique, en comparaison à l’utilisation de célécoxib seul (voir rubrique 5.1).

    Interactions pharmacocinétiques

    Effets du célécoxib sur les autres médicaments

    Inhibition du CYP2D6

    Le célécoxib est un inhibiteur du cytochrome CYP2D6. Les concentrations plasmatiques des médicaments substrats de cette enzyme peuvent être augmentées en cas d’association avec le célécoxib. Les médicaments métabolisés par le CYP2D6 sont, par exemple, les antidépresseurs (tricycliques et inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques, les antiarythmiques, etc. La posologie des substrats du CYP2D6 dont la dose est adaptée pour chaque patient, pourra être réduite si besoin au début d’un traitement par le célécoxib ou augmentée lors de l’arrêt du traitement par le célécoxib.

    L’administration concomitante de 200 mg de célécoxib deux fois par jour a abouti à des concentrations plasmatiques multipliées par 2,6 et 1,5 de dextrométhorphane et de métoprolol (substrats du CYP2D6), respectivement. Ces augmentations sont dues à l’inhibition du métabolisme des substrats du CYP2D6 par le célécoxib.

    Inhibition du CYP2C19

    Des études in vitro ont montré que le célécoxib était susceptible d’inhiber le métabolisme catalysé par le cytochrome CYP2C19. La significativité clinique de cette observation in vitro n’est pas connue. Les médicaments métabolisés par le CYP2C19 sont, par exemple, le diazépam, le citalopram et l’imipramine.

    Méthotrexate

    Chez les patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde, le célécoxib n’a pas d’effet statistiquement significatif sur les paramètres pharmacocinétiques (clairance plasmatique ou rénale) du méthotrexate (aux doses utilisées en rhumatologie). Toutefois, une surveillance adéquate de la toxicité du méthotrexate devra être envisagée lors de l’association de ces deux médicaments.

    Lithium

    Chez le sujet sain, l’administration concomitante de 200 mg, deux fois par jour, de célécoxib et 450 mg, deux fois par jour, de lithium a entraîné une augmentation moyenne de 16% du Cmax et de 18% de l’aire sous la courbe (ASC) du lithium. Par conséquent, les patients traités par le lithium devront être étroitement surveillés lors de l’introduction ou de l’arrêt du célécoxib.

    Contraceptifs oraux

    Lors d’une étude d’interactions, le célécoxib n’a pas eu d’effets cliniquement significatifs sur les paramètres pharmacocinétiques de contraceptifs oraux (1 mg noréthistérone/ 35 µg éthinylestradiol).

    Glibenclamide/tolbutamide

    Le célécoxib n’affecte pas les paramètres pharmacocinétiques du tolbutamide (substrat du CYP2C9) ou du glibenclamide de façon cliniquement significative.

    Effet des autres médicaments sur le célécoxib

    Métaboliseurs lents du CYP2C9

    Chez les sujets métaboliseurs lents du CYP2C9, présentant une exposition systémique accrue au célécoxib, un traitement concomitant par des inhibiteurs du CYP2C9, tels que le fluconazole, pourrait encore accroître l’exposition au célécoxib. Il convient d’éviter de telles associations chez les métaboliseurs lents connus du CYP2C9 (voir rubriques 4.2 et 5.2).

    Inhibiteurs et inducteurs du CYP2C9

    Le célécoxib étant principalement métabolisé par le cytochrome CYP2C9, il devra être utilisé à la moitié de la dose recommandée chez les patients traités par le fluconazole. L’utilisation concomitante d’une dose unique de 200 mg de célécoxib et de 200 mg, une fois par jour, de fluconazole, inhibiteur puissant du CYP2C9, a résulté en une augmentation moyenne du Cmax de 60% et de l’ASC de 130% du célécoxib. L’utilisation concomitante avec des inducteurs du CYP2C9 tels que la rifampicine, la carbamazépine, ou les barbituriques peut entraîner une réduction des concentrations plasmatiques du célécoxib.

    Kétoconazole et antiacides

    Il n’a pas été observé de modification des paramètres pharmacocinétiques du célécoxib avec le kétoconazole ou les antiacides.

    Population pédiatrique

    Les études d’interaction n’ont été réalisées que chez l’adulte.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Les études réalisées chez l’animal (rats et lapins) ont mis en évidence une toxicité sur les fonctions de reproduction incluant des malformations (voir rubriques 4.3 et 5.3). L’inhibition de la synthèse des prostaglandines pourrait avoir un effet délétère sur la grossesse. Des données issues d’études épidémiologiques orientent vers une augmentation du risque de fausse-couches spontanées après l’utilisation d’inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Dans l’espèce humaine, le risque au cours de la grossesse est inconnu mais ne peut être exclu.

    Comme les autres médicaments inhibant la synthèse des prostaglandines, le célécoxib peut entraîner une inertie utérine et une fermeture prématurée du canal artériel lors du dernier trimestre de la grossesse.

    Pendant le deuxième ou le troisième trimestre de la grossesse, les AINS y compris célécoxib peuvent provoquer un dysfonctionnement rénal fœtal qui peut se traduire par une réduction du volume du liquide amniotique ou un oligoamnios dans les cas graves. De tels effets peuvent apparaître rapidement après l’instauration du traitement et sont en général réversibles.

    Le célécoxib est contre-indiqué au cours de la grossesse et chez les femmes en âge de procréer (voir rubriques 4.3 et 4.4). En cas de découverte d’une grossesse au cours du traitement, le célécoxib devra être arrêté.

    Allaitement

    Le célécoxib est excrété dans le lait des rates à des concentrations similaires à celles retrouvées dans le plasma. L’administration de célécoxib à un nombre restreint de femmes qui allaitent a mis en évidence un très faible passage de célécoxib dans le lait maternel. Les patientes traitées par CELECOXIB ARROW LAB ne devront pas allaiter.

    Fertilité

    En raison de leur mécanisme d’action, l’utilisation d’AINS, dont le célécoxib, peut retarder ou empêcher la rupture des follicules ovariens, ce qui a été associé à une stérilité réversible chez certaines femmes.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Les patients qui présentent des étourdissements, des vertiges ou une somnolence lors de la prise de CELECOXIB ARROW LAB, devront s’abstenir de conduire ou d’utiliser des machines.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets indésirables listés par classe d’organe et classés par fréquence dans le Tableau 1 correspondent aux données présentées dans les sources suivantes :

    · Effets indésirables rapportés à des taux d’incidence supérieurs à 0,01 % et supérieurs à ceux rapportés pour le placebo au cours de 12 essais cliniques contrôlés contre placebo et traitement de référence, effectués pendant une durée maximale de 12 semaines sur des patients atteints d’arthrose et de polyarthrite rhumatoïde traités par des doses quotidiennes de célécoxib de 100 mg à 800 mg. Au cours d’études supplémentaires utilisant des comparateurs tels que les AINS non sélectifs, approximativement 7 400 patients atteints d’arthrose ont été traités par le célécoxib à des doses quotidiennes atteignant 800 mg, dont environ 2 300 patients ont été traités pendant 1 an ou plus. Les effets indésirables observés sous célécoxib au cours de ces études supplémentaires correspondaient à ceux observés chez les patients atteints d’arthrose et de polyarthrite rhumatoïde, présentés dans le Tableau 1.

    · Effets indésirables rapportés à des taux supérieurs à ceux du placebo pour les sujets traités par 400 mg de célécoxib par jour pendant les essais à long terme, d’une durée maximale de 3 ans, dans la prévention des polypes (essais Adenoma Prevention with Celecoxib (APC) et Prevention of Colorectal Sporadic Adenomatous Polyps (PreSAP) ; voir rubrique 5.1, Tolérance cardiovasculaire – Études à long terme portant sur des patients présentant des polypes adénomateux sporadiques).

    · Effets indésirables spontanément notifiés après la commercialisation du produit sur une période au cours de laquelle, d’après les estimations, plus de 70 millions de patients ont été traités par le célécoxib (diverses doses, durées et indications). Même si ceux-ci ont été identifiés comme effets issus de rapports post-commercialisation, les données de l’essai ont été consultées pour estimer la fréquence. Les fréquences reposent sur une méta-analyse cumulative mettant en commun les essais regroupant l’exposition de 38102 patients.

    Tableau 1. Effets indésirables observés au cours d’essais cliniques portant sur le célécoxib et pendant la surveillance après la commercialisation (termes MedDRA)1,2

    Fréquence des effets indésirables

    Système classe Organe

    Très fréquents

    (≥1/10)

    Fréquents

    (≥1/100 à <1/10)

    Peu fréquents

    (≥1/1 000 à <1/100)

    Rares

    (≥1/10 000 à <1/1 000)

    Très rares

    (<1/10 000)

    Fréquence indéterminée

    (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    Infections et infestations

    Sinusite, infection des voies respiratoires supérieures, pharyngite, infection de l’appareil urinaire

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Anémie

    Leucopénie, thrombocytopénie

    Pancytopénie4

    Affections du système immunitaire

    Hypersensibilité

    Choc anaphylactique4, réaction anaphylactique4

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Hyperkaliémie

    Affections psychiatriques

    Insomnie

    Anxiété, dépression, fatigue

    État confusionnel, hallucinations4

    Affections du système nerveux

    Vertiges, hypertonie, céphalées4

    Infarctus cérébral1, paresthésies, somnolence

    Ataxie, dysgueusie

    Hémorragie intracrânienne (dont hémorragie intracrânienne fatale)4, méningite aseptique4, épilepsie (dont aggravation de l’épilepsie)4, agueusie4, anosmie4

    Affections oculaires

    Vision floue, conjonctivite4

    Hémorragie de l’œil4

    Occlusion de l’artère rétinienne4, occlusion de la veine rétinienne4

    Affections de l'oreille et du labyrinthe

    Acouphènes, hypoacousie1

    Affections cardiaques

    Infarctus du myocarde1

    Insuffisance cardiaque, palpitations, tachycardie

    Arythmie4

    Affections vasculaires

    Hypertension1 (dont une aggravation de l’hypertension)

    Embolie pulmonaire4, bouffées vasomotrices4

    Vascularite4

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Rhinite, toux, dyspnée1

    Bronchospasme4

    Pneumonite4

    Affections gastro-intestinales

    Nausées4, douleurs abdominales, diarrhées, dyspepsie, flatulences, vomissements1, dysphagie1

    Constipation, gastrite, stomatite, inflammation gastro-intestinale (dont aggravation de l’inflammation gastro-intestinale), éructation

    Hémorragie gastro-intestinale4, ulcère duodénal, ulcère gastrique, ulcère œsophagien, ulcère intestinal,ulcère du côlon, perforation intestinale, œsophagite, méléna, pancréatite, colite4

    Affections hépatobiliaires

    Fonction hépatique anormale, enzyme hépatique augmentée (dont augmentation des ALAT et ASAT)

    Hépatite4

    Insuffisance hépatique4 (parfois d’issue fatale ou nécessitant une greffe du foie), hépatite fulminante4, (parfois fatale), nécrose hépatique4, cholestase4, hépatite cholestatique4, ictère4

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Éruption, prurit (inclus un prurit généralisé)

    Urticaire, ecchymoses4

    Angio-œdème4, alopécie, photosensibilité

    Dermatite exfoliative4, érythème polymorphe4, syndrome de Stevens-Johnson4, nécrolyse épidermique toxique4, réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS)4, pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) 4, dermatite bulleuse4

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Arthralgie4

    Contractures musculaires (crampes des membres inférieurs)

    Myosite4

    Affections du rein et des voies urinaires

    Créatininémie augmentée, urée sanguine augmentée

    Insuffisance rénale aiguë4, hyponatrémie4

    Néphrite tubulo-interstitielle4, syndrome néphrotique4, glomérulonéphrite à lésion minime4

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Troubles menstruels4

    Infertilité féminine (diminution de la fécondité chez la femme)3

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Syndrome pseudo-grippal, œdème périphérique/rétention liquidienne

    Œdème du visage, douleur thoracique4

    Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

    Blessure (blessure accidentelle)

    1 Effets indésirables survenus au cours d’études menées dans la prévention des polypes, portant sur des sujets traités par 400 mg de célécoxib par jour au cours de deux essais cliniques d’une durée maximale de 3 ans (essais APC et PreSAP). Les effets indésirables listés ci-dessus pour les essais de prévention des polypes sont uniquement ceux déjà identifiés lors des notifications de pharmacovigilance ou survenus plus fréquemment que dans les essais portant sur l’arthrose.

    ² Par ailleurs, les effets indésirables suivants, précédemment inconnus, sont survenus dans les études menées dans la prévention des polypes, portant sur des sujets traités par 400 mg de célécoxib par jour au cours de deux essais cliniques d’une durée maximale de 3 ans (essais APC et PreSAP) :

    Fréquents : angine de poitrine, syndrome du côlon irritable, néphrolithiase, augmentation de la créatinine sanguine, hyperplasie bénigne de la prostate, prise de poids.

    Peu fréquents : infection par helicobacter, herpès zostérien, érysipèle, broncho-pneumonie, labyrinthite, infection gingivale, lipome, corps flottants du vitré, hémorragie conjonctivale, thrombose veineuse profonde, dysphonie, hémorragie hémorroïdale, selles fréquentes, ulcérations buccales, dermatite allergique, ganglions, nycturie, hémorragies vaginales, sensibilité des seins, fracture des membres inférieurs, augmentation du sodium sanguin.

    3 Les femmes qui souhaitent avoir un enfant sont exclues de toutes les études. Par conséquent, la consultation de la base de données d’études pour déterminer la fréquence de cet événement n’était pas valable.

    4 Fréquences reposant sur une méta-analyse cumulative mettant en commun les essais regroupant l’exposition de 38102 patients.

    L’évaluation des résultats finaux des essais APC et PreSAP (données poolées des deux essais ; pour les résultats des essais individuels, voir rubrique 5.1), pour les patients traités par 400 mg de célécoxib par jour pendant 3 ans au maximum a montré une augmentation du nombre d’infarctus du myocarde de 7,6 évènements pour 1000 patients (peu fréquent) par rapport au placebo ; il n’a pas été observé d’augmentation du nombre d’AVC (types non différenciés) par rapport au placebo.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Il n'existe aucune expérience clinique de surdosage. Des doses uniques jusqu'à 1200 mg et des doses répétées jusqu'à 1200 mg, deux fois par jour, ont été administrées pendant 9 jours à des sujets sains sans provoquer d'effets indésirables cliniquement significatifs. En cas d’éventuel surdosage, une prise en charge médicale adaptée est nécessaire, par exemple évacuation du contenu gastrique, surveillance clinique et, si nécessaire, un traitement symptomatique. Il est peu probable que la dialyse soit un moyen efficace d'élimination du médicament en raison de sa forte liaison aux protéines.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : anti-inflammatoire non stéroïdien, antirhumatismal, AINS, Coxibs, code ATC : M01AH01.

    Mécanisme d’action

    Le célécoxib est un inhibiteur oral sélectif de la COX-2 aux doses utilisées en clinique (200 mg à 400 mg par jour). Aucune inhibition statistiquement significative de la COX-1 évaluée par l’inhibition ex-vivo de la formation de thromboxane B2 (TxB2) n’a été observée à ces doses chez des volontaires sains.

    Effets pharmacodynamiques

    La cyclo-oxygénase est responsable de la synthèse des prostaglandines. Deux isoformes, COX-1 et COX-2, ont été identifiées. La cyclo-oxygénase-2 (COX-2) est l’isoforme de l’enzyme induite par des stimuli pro-inflammatoires et est admise comme étant le principal responsable de la synthèse des médiateurs prostanoïdes de la douleur, de l’inflammation et de la fièvre. La COX-2 est également impliquée dans l’ovulation, l’implantation et la fermeture du canal artériel, la régulation de la fonction rénale, et certaines fonctions du SNC (induction de la fièvre, perception de la douleur et fonction cognitive). Elle pourrait également jouer un rôle dans la cicatrisation des ulcères. La COX-2 a été mise en évidence dans les tissus autour des ulcères gastriques chez l’Homme mais son implication dans la cicatrisation des ulcères n’a pas été établie.

    La différence d'activité anti-plaquettaire entre certains AINS inhibiteurs de la COX-1 et les inhibiteurs sélectifs de la COX-2 peut avoir une signification clinique chez les patients à risque de réactions thromboemboliques. Les inhibiteurs sélectifs de la COX-2 réduisent la formation de prostacycline systémique (et par conséquent, possiblement endothéliale), sans altérer le thromboxane plaquettaire.

    Le célécoxib est un dérivé du pyrazole substitué par deux groupements aryl, analogue chimique d’autres sulfamides non-arylaminiques (par exemple thiazides, furosémide) mais il diffère des sulfamides arylaminiques (par exemple sulfaméthoxazole et autres antibiotiques sulfamides).

    Un effet dose-dépendant sur la formation de TxB2 a été observé après des doses élevées de célécoxib. Cependant, chez des sujets sains et dans des études à faible effectif, à doses multiples avec 600 mg deux fois par jour (équivalant au triple de la plus forte posologie recommandée), le célécoxib n'a eu aucun effet sur l'agrégation plaquettaire, ni sur le temps de saignement comparativement au placebo.

    Efficacité et sécurité clinique

    Plusieurs essais cliniques confirmant l’efficacité et la sécurité du célécoxib dans le traitement de l’arthrose, de la polyarthrite rhumatoïde et de la spondylarthrite ankylosante ont été réalisés. Le célécoxib a été évalué pendant 12 semaines dans le traitement de l’inflammation et de la douleur de l’arthrose du genou et de la hanche chez environ 4200 patients lors d’essais contrôlés versus placebo et produits de référence. Il a également été évalué pendant 24 semaines dans le traitement de l’inflammation et de la douleur de la polyarthrite rhumatoïde chez environ 2100 patients lors d’essais contrôlés versus placebo et produits de référence. Le célécoxib, à la dose journalière de 200 mg à 400 mg, a soulagé la douleur dans les 24 heures suivant l’administration. Le célécoxib a été évalué pendant 12 semaines dans le traitement symptomatique de la spondylarthrite ankylosante chez 896 patients lors d’essais contrôlés versus placebo et produits de référence. Dans ces essais le célécoxib, aux doses de 100 mg deux fois par jour, 200 mg une fois par jour, 200 mg deux fois par jour et 400 mg une fois par jour, a démontré une amélioration significative de la douleur, de l’indice global de l’activité de la maladie et de la fonction dans la spondylarthrite ankylosante.

    Cinq essais contrôlés randomisés en double aveugle, comprenant une endoscopie de la partie haute du tractus gastro-intestinal, ont été menés aux doses de 50 à 400 mg, 2 fois par jour, de célécoxib chez environ 4500 patients sans ulcération initiale. Lors d'études endoscopiques sur douze semaines versus naproxène (1000 mg par jour) et ibuprofène (2400 mg par jour), le célécoxib (100 à 800 mg par jour) était associé à un risque d'ulcères gastroduodénaux significativement moindre.

    Les données obtenues en comparaison avec le diclofénac (150 mg par jour) manquaient de cohérence. Dans deux des études réalisées sur 12 semaines, le pourcentage de patients présentant une ulcération gastroduodénale détectée par endoscopie n'était pas significativement différent sous placebo, sous célécoxib 200 mg deux fois par jour et sous célécoxib 400 mg, deux fois par jour.

    Dans une étude prospective de sécurité à long terme (durée 6 à 15 mois, étude CLASS), 5800 patients arthrosiques et 2200 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde ont reçu du célécoxib à raison de 400 mg deux fois par jour (soit respectivement quatre fois et deux fois la posologie recommandée pour l'arthrose et la polyarthrite rhumatoïde), de l'ibuprofène à raison de 800 mg trois fois par jour ou du diclofénac à raison de 75 mg deux fois par jour (chacun aux doses thérapeutiques). Vingt-deux pour cent des patients inclus prenaient simultanément de faibles doses d’acide acétylsalicylique (£ 325 mg par jour), essentiellement en prévention CV. En ce qui concerne le critère principal d’évaluation désigné comme étant les ulcères compliqués (définis comme une hémorragie, une perforation ou une occlusion gastro-intestinale), le célécoxib n'a pas été significativement différent de l'ibuprofène, ni du diclofénac individuellement. Il n'y avait pas non plus de différence statistiquement significative dans le groupe des AINS combinés en ce qui concerne les ulcères compliqués (risque relatif 0,77 ; IC à 95 % 0,41 – 1,46 ; valeurs basées sur toute la durée de l'étude). Au niveau du critère mixte ulcères compliqués et symptomatiques, l'incidence était significativement moindre dans le groupe célécoxib comparé au groupe AINS (risque relatif 0,66 ; IC à 95 % 0,45 – 0,97), mais pas entre le célécoxib et le diclofénac. Les patients prenant simultanément du célécoxib et de faibles doses d’acide acétylsalicylique ont présenté des taux 4 fois supérieurs d'ulcères compliqués par rapport à ceux sous célécoxib seul. L'incidence des baisses cliniquement significatives de l'hémoglobine (> 2 g/dl), confirmées par des dosages répétés, était significativement moindre chez les patients recevant le célécoxib par rapport au groupe AINS (risque relatif 0,29 ; IC à 95 % 0,17 – 0,48). L'incidence significativement moindre de cet événement sous célécoxib était maintenue avec ou sans prise d'acide acétylsalicylique.

    Dans une étude de sécurité prospective, randomisée, d’une durée de 24 semaines chez des patients âgés de plus de 60 ans ou ayant des antécédents d’ulcères gastroduodénaux (à l’exclusion des patients utilisant l’acide acétylsalicylique), le pourcentage de patients ayant présenté une diminution du taux d’hémoglobine (>2 g/dL) et /ou du taux d’hématocrite (>10%) d’origine gastro-intestinale suspectée ou confirmée, était inférieur chez les patients traités par célécoxib 200 mg deux fois par jour (N=2238) comparativement aux patients traités par diclofénac forme à libération prolongée 75 mg deux fois par jour associé à oméprazole 20 mg une fois par jour (N=2246) (0,2% versus 1,1% lorsqu’une origine gastro-intestinale était confirmée, p=0,004 ; 0,4% versus 2,4% lorsqu’une origine gastro-intestinale était suspectée, p=0,0001). Les taux de complications gastro-intestinales avec une manifestation clinique telles que perforation, obstruction ou hémorragie, étaient très bas et non différents entre les groupes de traitement (4-5 par groupe).

    Tolérance cardiovasculaire – Etudes à long terme portant sur des patients présentant des polypes adénomateux sporadiques.

    Deux études évaluant le célécoxib chez des sujets présentant des polypes adénomateux sporadiques ont été menées : l’essai APC (Adenoma Prevention with Celecoxib) et l’essai PreSAP (Prevention of Spontaneous Adenomatous Polyps).

    Dans l’essai APC, une augmentation dose-dépendante du critère composite associant décès d’origine CV, infarctus du myocarde (IDM) et Accident Vasculaire Cérébral (AVC) a été observée avec le célécoxib comparativement au placebo sur les 3 ans de traitement. L’essai PreSAP n’a pas montré d’augmentation statistiquement significative du risque pour le même critère composite.

    Dans l’essai APC, le risque relatif regroupant décès d’origine CV, IDM et AVC (critère composite) était de 3,4 (IC à 95% 1,4-8,5) avec 400 mg de célécoxib deux fois par jour et de 2,8 (IC à 95% 1,1-7,2) avec 200 mg de célécoxib deux fois par jour, comparativement au placebo. Les valeurs cumulées pour ce critère composite sur une période de 3 ans étaient de 3,0 % (20/671 sujets) et 2,5% (17/685 sujets), respectivement comparé à 0,9% (6/679 sujets) pour le placebo. Les augmentations observées comparativement au placebo pour les deux groupes de dose célécoxib étaient principalement dues à une incidence accrue d’infarctus du myocarde.

    Dans l’essai PreSAP, le risque relatif pour ce même critère composite était de 1,2 (IC à 95% 0,6-2,4) avec le célécoxib 400 mg deux fois par jour comparativement au placebo. Les valeurs cumulées pour ce critère composite sur une période de 3 ans étaient de 2,3% (21/933 sujets) et 1,9% (12/628 sujets) respectivement pour le célécoxib et le placebo. L’incidence du nombre d’infarctus du myocarde était de 1,0 % (9/933 sujets) avec une administration quotidienne de 400 mg de célécoxib et de 0,6 % (4/628 sujets) avec le placebo.

    Les données d’une troisième étude effectuée à long terme, ADAPT (The Alzheimer's Disease Anti-inflammatory Prevention Trial) n’ont pas montré d’augmentation significative du risque CV avec le célécoxib 200 mg 2 fois par jour comparativement au placebo. Le risque relatif pour un critère composite similaire (décès d’origine CV, infarctus du myocarde, AVC) était de 1,14 (95% CI 0,61 – 2,15) avec 200 mg de célécoxib deux fois par jour comparativement au placebo. L’incidence d’infarctus du myocarde était de 1,1% (8/717 patients) avec 200 mg de célécoxib deux fois par jour et 1,2% (13/1070 patients) avec le placebo.

    Une évaluation prospective randomisée intégrant la sécurité du célécoxib versus l’ibuprofène ou le naproxène (Etude PRECISION – Prospective Randomized Evaluation of Celecoxib Integrated Safety versus Ibuprofen Or Naproxen)

    L’étude PRECISION est une étude en double aveugle portant sur la sécurité cardiovasculaire chez les patients atteints d’arthrose ou de polyarthrite rhumatoïde présentant un risque élevé de maladie cardiovasculaire et comparant le célécoxib (200 – 400 mg par jour) au naproxène (750 – 1 000 mg par jour) et à l’ibuprofène (1 800 – 2 400 mg par jour). Le critère d’évaluation principal, l’Antiplatelet Trialists Collaboration (APTC), était un critère composite évalué indépendamment de décès cardiovasculaire (y compris décès hémorragique), d’infarctus du myocarde non fatal ou d’accident vasculaire cérébral non fatal. L’étude a été planifiée de façon à disposer d’une puissance de 80 % en vue d’évaluer la non-infériorité. De l’ésoméprazole en ouvert (20 – 40 mg) a été prescrit à tous les patients pour la protection gastrique. Les patients sous aspirine à faible dose ont été autorisés à poursuivre le traitement ; à l’inclusion, près de la moitié des sujets prenaient de l’aspirine. Les critères d’évaluation secondaires et tertiaires comprenaient les résultats cardiovasculaires, gastro-intestinaux et rénaux. La dose moyenne administrée était de 209 ± 37 mg/jour pour le célécoxib, de 2 045 ± 246 pour l’ibuprofène et de 852 ± 103 pour le naproxène.

    En ce qui concerne le critère d’évaluation principal, le célécoxib, comparativement au naproxène ou à l’ibuprofène, répondait aux quatre critères de non-infériorité préétablis, voir tableau 2.

    Les autres critères d’évaluation secondaires et tertiaires évalués indépendamment comprenaient les résultats cardiovasculaires, gastro-intestinaux et rénaux. De plus, une étude de quatre mois portant sur les effets des trois médicaments sur la pression artérielle, telle que mesurée par la surveillance ambulatoire (ABPM), a été menée.

    Tableau 2. Analyse principale du critère d'évaluation composite APTC évalué

    Analyse de la population en intention de traiter
    (ITT – Intent to treat, jusqu’au 30e mois)

    Célécoxib
    100 – 200 mg
    deux fois par jour

    Ibuprofène
    600 – 800 mg
    trois fois par jour

    Naproxène
    375 – 500 mg
    deux fois par jour

    N

    8 072

    8 040

    7 969

    Sujets présentant des événements

    188 (2,3 %)

    218 (2,7 %)

    201 (2,5 %)

    Comparaison par paires

    Célécoxib
    versus
    naproxène

    Célécoxib
    versus
    ibuprofène

    Ibuprofène
    versus
    naproxène

    RR (IC à 95 %)

    0,93 (0,76 ; 1,13)

    0,86 (0,70 ; 1,04)

    1,08 (0,89 ; 1,31)

    Analyse de la population en intention de traiter modifiée
    (ITTm, sous traitement jusqu’au 43e mois)

    Célécoxib
    100 – 200 mg
    deux fois par jour

    Ibuprofène
    600 – 800 mg
    trois fois par jour

    Naproxène
    375 – 500 mg
    deux fois par jour

    N

    8 030

    7 990

    7 933

    Sujets présentant des événements

    134 (1,7 %)

    155 (1,9 %)

    144 (1,8 %)

    Comparaison par paires

    Célécoxib
    versus
    naproxène

    Célécoxib
    versus
    ibuprofène

    Ibuprofène
    versus
    naproxène

    RR (IC à 95 %)

    0,90 (0,72 ; 1,14)

    0,81 (0,64 ; 1,02)

    1,12 (0,889 ; 1,40)

    Dans l’ensemble, les résultats étaient numériquement similaires dans les groupes célécoxib et comparateur pour les critères d’évaluation secondaires et tertiaires et, dans l’ensemble, aucun résultat inattendu n’a été observé quant à la sécurité.

    Dans l’ensemble, l’étude PRECISION montre que le célécoxib à la dose approuvée la plus faible de 100 mg deux fois par jour n’est pas inférieur à l’ibuprofène administré à raison de 600 mg à 800 mg trois fois par jour ou au naproxène à raison de 375 mg à 500 mg deux fois par jour en ce qui concerne les effets indésirables cardiovasculaires. Les risques cardiovasculaires de la classe des AINS, y compris les coxibs, sont dose-dépendants ; par conséquent, les résultats pour le célécoxib à raison de 200 mg par jour sur le critère d’évaluation cardiovasculaire composite ne peuvent être extrapolés aux schémas posologiques utilisant les doses plus élevées de célécoxib.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    Le célécoxib est bien absorbé, et les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes en 2 à 3 heures environ. La prise avec la nourriture (repas riche en graisses) retarde l’absorption du célécoxib d’environ 1 heure aboutissant à un Tmax d’environ 4 heures et augmente la biodisponibilité d’environ 20%.

    Chez des volontaires sains adultes, l’exposition systémique globale (ASC) du célécoxib était équivalente que le célécoxib soit administré sous forme de gélule intacte ou que le contenu de la gélule soit saupoudré sur de la compote de pommes. Il n’y a pas eu de modifications significatives de la Cmax, du Tmax ou de la demi-vie après l’administration du contenu de la gélule avec de la compote de pommes.

    Distribution

    La liaison aux protéines plasmatiques est d’environ 97% aux concentrations plasmatiques thérapeutiques, et le médicament n’est pas préférentiellement lié aux érythrocytes.

    Biotransformation

    Le métabolisme du célécoxib utilise principalement le cytochrome P450 2C9. Trois métabolites, inactifs en tant qu’inhibiteurs de COX-1 ou de COX-2, ont été identifiés dans le plasma humain : un alcool primaire, l’acide carboxylique correspondant et la forme glucuroconjuguée.

    L’activité du cytochrome P450 2C9 est réduite chez les sujets présentant des polymorphismes génétiques entraînant une diminution de l’activité enzymatique, tels que ceux qui sont homozygotes pour le polymorphisme CYP2C9*3.

    Une étude a évalué la pharmacocinétique du célécoxib administré à la dose de 200 mg une fois par jour à des volontaires sains présentant un génotype CYP2C9*1/*1, CYP2C9*1/*3 ou CYP2C9*3/*3. Au cours de celle-ci, après 7 jours de traitement, il a été observé une augmentation respective de la Cmax médiane et l’ASC0-24 du célécoxib des sujets de génotype CYP2C9*3/*3 de 4 et 7 fois les valeurs des autres sujets. Au cours de trois études distinctes d’administration en dose unique, portant sur un total de 5 sujets de génotype CYP2C9*3/*3, l’ASC0-24 d’une dose unique a été environ triplée comparativement à celle des métaboliseurs normaux. On estime que la fréquence du génotype homozygote *3/*3 est de 0,3-1,0 % parmi les différents groupes ethniques.

    Il convient d’administrer avec précaution le célécoxib aux patients connus ou suspectés d’être des métaboliseurs lents du CYP2C9 d’après des antécédents/expériences antérieures avec d’autres substrats du CYP2C9 (voir section 4.2).

    Il n'a pas été trouvé de différences cliniquement significatives des paramètres pharmacocinétiques du célécoxib entre les sujets âgés afro-américains et caucasiens.

    La concentration plasmatique de célécoxib est augmentée d’environ 100% chez les femmes âgées (> 65 ans).

    Comparés aux sujets avec une fonction hépatique normale, les patients avec une insuffisance hépatique légère présentaient une augmentation moyenne de 53 % de la Cmax et de 26% de l’ASC pour le célécoxib. Les valeurs correspondantes chez les patients avec une insuffisance hépatique modérée étaient respectivement de 41 % et 146 %. Chez les patients présentant une insuffisance légère à modérée, la capacité métabolique était bien corrélée à leur taux d’albumine sérique. Le traitement devra être initié à la moitié de la dose recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée (albumine sérique comprise entre 25-35 g/l). Les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (albumine sérique < 25 g/l) n’ayant pas été étudiés, le célécoxib est contre-indiqué chez ce type de patients.

    Il y a peu de données sur l’utilisation du célécoxib dans l’insuffisance rénale. La pharmacocinétique du célécoxib n’a pas été étudiée chez des patients présentant une insuffisance rénale mais ne devrait pas être modifiée de façon notable chez ces patients. En conséquence, la prudence est recommandée lors du traitement de patients présentant une insuffisance rénale. L’insuffisance rénale sévère constitue une contre-indication.

    Élimination

    Le célécoxib est principalement éliminé par métabolisation. Moins de 1 % de la dose est excrétée sous forme inchangée dans les urines. La variabilité interindividuelle à l’exposition au célécoxib est d’environ d’un facteur 10.

    Aux posologies thérapeutiques, le célécoxib présente un profil pharmacocinétique indépendant du temps et de la dose. La demi-vie d’élimination est de 8 à 12 heures. Les concentrations plasmatiques à l’état d’équilibre sont atteintes au bout de 5 jours de traitement.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les données de sécurité non cliniques issues des études conventionnelles de toxicologie en administration répétée, de mutagénicité ou de carcinogénicité n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme en plus de ceux mentionnés en rubriques 4.4, 4.6 et 5.1 du RCP.

    À des doses orales ³ 150 mg/kg/jour (environ 2 fois l'exposition humaine telle que mesurée par l'ASC0-24 à 200 mg deux fois par jour), le célécoxib a entraîné une augmentation de l'incidence des communications interventriculaires, un événement rare, et des anomalies fœtales telles que des fusions de vertèbres, des fusions de sternèbres et des malformations des sternèbres chez les lapins traités pendant toute la durée de l'organogenèse. Une augmentation dose-dépendante des hernies diaphragmatiques a été observée quand les rats recevaient du célécoxib à des doses orales ³ 30 mg/kg/jour (environ 6 fois l'exposition humaine telle que mesurée par l'ASC0-24 à 200 mg deux fois par jour) pendant toute la durée de l'organogenèse. Ces effets sont attendus suite à l'inhibition de la synthèse des prostaglandines. Chez le rat, l’exposition au célécoxib pendant les phases précoces du développement embryonnaire a provoqué des pertes pré et post implantatoires, ainsi qu'une diminution de la survie embryofœtale.

    Le célécoxib est excrété dans le lait des rates. Lors d’une étude de péri et post natalité chez le rat, une toxicité a été observée chez les petits.

    Au cours d’une étude de toxicité de 2 ans, une augmentation des thromboses non surrénaliennes a été observée à des doses élevées chez le rat mâle.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Contenu de la gélule : lactose monohydraté, hyprolose, crospovidone, laurilsulfate de sodium, povidone, fumarate de stéaryle sodique.

    Enveloppe de la gélule : dioxyde de titane (E171), gélatine.

    Encre : gomme laque (E904), oxyde de fer jaune (E172).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    30, 50, 90 ou 100 gélules sous plaquette (PVC/Aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    ARROW GENERIQUES

    26 AVENUE TONY GARNIER

    69007 LYON

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 301 017 7 3 : 30 gélules sous plaquette (PVC/Aluminium).

    · 34009 550 358 4 8 : 50 gélules sous plaquette (PVC/Aluminium).

    · 34009 550 358 6 2 : 90 gélules sous plaquette (PVC/Aluminium).

    · 34009 550 358 7 9 : 100 gélules sous plaquette (PVC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 24/08/2021

    Dénomination du médicament

    CELECOXIB ARROW LAB 200 mg, gélule

    Célécoxib

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que CELECOXIB ARROW LAB 200 mg, gélule et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre CELECOXIB ARROW LAB 200 mg, gélule ?

    3. Comment prendre CELECOXIB ARROW LAB 200 mg, gélule ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver CELECOXIB ARROW LAB 200 mg, gélule ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : anti-inflammatoire non stéroïdien, antirhumatismal, AINS, Coxibs - code ATC : M01AH01.

    CELECOXIB ARROW LAB est utilisé chez l'adulte pour soulager les signes et symptômes de l’arthrose, de la polyarthrite rhumatoïde et de la spondylarthrite ankylosante.

    CELECOXIB ARROW LAB appartient à la classe des médicaments appelée les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et plus spécifiquement au sous-groupe des cyclo-oxygénases 2 (COX-2) inhibiteurs. Votre corps produit des prostaglandines qui peuvent causer une douleur et une inflammation. Dans le cas de maladies telles que l’arthrose et la polyarthrite rhumatoïde, votre corps en produit plus. CELECOXIB ARROW LAB agit en diminuant la production de prostaglandines et ainsi diminue la douleur et l’inflammation.

    Vous devez vous attendre à ce que le médicament commence à agir dans les heures qui suivent la première prise, mais il se peut qu’il faille quelques jours de traitement pour obtenir un effet complet.

    CELECOXIB ARROW LAB vous a été prescrit par votre médecin. Les informations suivantes vous aideront à l’utiliser de façon optimale. Si vous avez d’autres questions, veuillez demander à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Ne prenez jamais CELECOXIB ARROW LAB 200 mg, gélule :

    Informez votre médecin si vous êtes concerné par l’un des cas suivants car ceux-ci ne permettent pas d’utiliser CELECOXIB ARROW LAB :

    · si vous êtes allergique au célécoxib ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;

    · antécédents d’allergie à la classe de médicaments appelée « sulfamides » (certains antibiotiques utilisés dans le traitement d’infections en font partie) ;

    · présence d’un ulcère ou d’une hémorragie au niveau de votre estomac ou de vos intestins ;

    · antécédents d’asthme, de polypes dans le nez, de congestion nasale grave ou d’une réaction allergique avec éruption cutanée accompagnée de démangeaisons, gonflement du visage, des lèvres, de la langue ou du cou, des difficultés à respirer ou des râles, déclenchés par la prise d’acide acétylsalicylique ou d’un autre anti-inflammatoire utilisé contre la douleur (AINS) ;

    · grossesse. Si vous êtes susceptible d’être enceinte pendant votre traitement, vous devez discuter de mesures de contraception avec votre médecin ;

    · allaitement ;

    · maladie grave du foie ;

    · maladie grave des reins ;

    · maladie inflammatoire des intestins telle qu’une rectocolite hémorragique ou une maladie de Crohn ;

    · insuffisance cardiaque, maladie ischémique du cœur avérée ou pathologie cardiovasculaire, tels qu’un diagnostic de crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral ou un accident ischémique transitoire (diminution temporaire du flux sanguin vers le cerveau), une angine de poitrine ou une obstruction des vaisseaux sanguins irriguant le cœur ou le cerveau ;

    · présence ou antécédents de problèmes de circulation sanguine (maladie artérielle périphérique) ou antécédent d’intervention chirurgicale des artères de vos jambes.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre CELECOXIB ARROW LAB 200 mg, gélule :

    · antécédents d’ulcère ou d’hémorragie au niveau de votre estomac ou de vos intestins (ne prenez pas CELECOXIB ARROW LAB si vous êtes actuellement atteint d’un ulcère ou d’une hémorragie au niveau de votre estomac ou de vos intestins) ;

    · utilisation d’acide acétylsalicylique (y compris à faible dose pour protéger votre cœur) ;

    · si vous prenez des traitements antiplaquettaires ;

    · utilisation de médicaments pour diminuer la coagulation sanguine (par exemple la warfarine/les anticoagulants de type warfarine ou les nouveaux anticoagulants oraux tels que l’apixaban) ;

    · utilisation de médicaments appelés corticostéroïdes (tels que la prednisone) ;

    · l’administration de CELECOXIB ARROW LAB se fait en même temps que celle d’autres AINS, en dehors de l’acide acétylsalicylique, tels que l’ibuprofène ou le diclofénac. L’administration concomitante de ces médicaments doit être évitée ;

    · tabagisme, diabète, hypertension ou cholestérol élevé ;

    · pathologies du cœur, du foie ou des reins ; votre médecin pourra être amené à vous suivre de façon régulière ;

    · rétention hydrique (chevilles et pieds gonflés) ;

    · déshydratation, par exemple suite à une maladie, des diarrhées ou la prise de diurétiques (utilisés dans le traitement des œdèmes) ;

    · antécédents de réaction allergique ou de réaction cutanée grave à des médicaments ;

    · sensation de malaise suite à une infection ou lors d’une suspicion d’infection, CELECOXIB ARROW LAB peut masquer une fièvre ou d’autres signes d’infection ou d’inflammation.

    · âge supérieur à 65 ans ; votre médecin sera amené à vous surveiller de façon régulière ;

    · la consommation d’alcool et d’AINS peut augmenter le risque de problèmes gastro-intestinaux.

    Comme avec les autres AINS (par exemple ibuprofène et diclofénac), ce médicament peut provoquer une augmentation de la tension artérielle ; c’est pourquoi votre médecin pourra être amené à contrôler votre tension artérielle régulièrement.

    Quelques cas de réactions hépatiques graves ont été rapportés avec le célécoxib, parmi lesquelles une inflammation hépatique grave, une lésion hépatique, une insuffisance hépatique (certaines d’issue fatale ou nécessitant une greffe du foie). Dans les cas pour lesquels le délai de survenue était rapporté, la plupart des réactions hépatiques graves sont apparues dans le mois suivant le début du traitement.

    La prise de CELECOXIB ARROW LAB rend plus difficile une grossesse. Vous devez informer votre médecin si vous souhaitez être enceinte ou si vous avez des problèmes pour être enceinte (voir rubrique « Grossesse, allaitement et fertilité »).

    Autres médicaments et CELECOXIB ARROW LAB 200 mg, gélule

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    · du dextrométhorphane (médicament antitussif) ;

    · des inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), des antagonistes de l’angiotensine II, des bêtabloquants et des diurétiques (utilisés pour traiter lhypertension artérielle et linsuffisance cardiaque) ;

    · du fluconazole ou de la rifampicine (médicament traitant les infections fongiques et bactériennes) ;

    · de la warfarine ou d’autres médicaments de type warfarine (« antiagrégants » qui diminuent la formation de caillots sanguins), dont les nouveaux médicaments comme l’apixaban ;

    · du lithium (médicament utilisé dans le traitement de certains types de dépression) ;

    · d’autres médicaments utilisés pour traiter la dépression, les troubles du sommeil, l’hypertension artérielle ou un rythme cardiaque irrégulier ;

    · des neuroleptiques (utilisés dans le traitement de certains troubles mentaux) ;

    · du méthotrexate (utilisé dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, du psoriasis ou de la leucémie) ;

    · de la carbamazépine (utilisée dans le traitement de l’épilepsie, des convulsions, de certains types de douleur ou de dépression) ;

    · des barbituriques (utilisés dans le traitement de l’épilepsie, des convulsions et de certains troubles du sommeil) ;

    · de la ciclosporine et du tacrolimus (médicaments immunosuppresseurs utilisés par exemple après une greffe).

    CELECOXIB ARROW LAB peut être pris avec des doses faibles d’aspirine (75 mg par jour ou moins). Demandez conseil à votre médecin avant de prendre ces deux médicaments ensemble.

    CELECOXIB ARROW LAB 200 mg, gélule avec des aliments, boissons et de l’alcool

    Sans objet.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Grossesse

    CELECOXIB ARROW LAB ne doit pas être utilisé chez les femmes enceintes ou susceptibles de l’être (femmes en âge de procréer n’utilisant pas de contraception efficace).

    Si vous découvrez que vous être enceinte pendant le traitement par CELECOXIB ARROW LAB, vous devez arrêter la prise de ce médicament et consulter rapidement votre médecin pour un traitement alternatif.

    Allaitement

    CELECOXIB ARROW LAB ne doit pas être utilisé pendant l’allaitement.

    Fertilité

    Les AINS, dont CELECOXIB ARROW LAB, peuvent rendre la survenue d’une grossesse plus difficile. Si vous planifiez une grossesse ou si vous avez des difficultés à être enceinte, parlez-en à votre médecin.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Vous devez avoir connaissance des effets de CELECOXIB ARROW LAB sur votre organisme avant de conduire ou d’utiliser des machines. Si vous vous sentez étourdi ou somnolent après la prise de CELECOXIB ARROW LAB, ne conduisez pas et n’utilisez pas de machines avant que ces effets aient disparu.

    CELECOXIB ARROW LAB 200 mg, gélule contient du lactose (un type de sucre) et du sodium.

    Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Si vous pensez ou sentez que l’effet de CELECOXIB ARROW LAB est trop fort ou trop faible pour vous, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Votre médecin vous informera de la dose à prendre. Comme le risque d’effets indésirables liés à des problèmes cardiaques peut augmenter avec la dose et la durée de traitement, il est important d’utiliser la dose la plus faible pour soulager votre douleur et de ne pas prendre CELECOXIB ARROW LAB plus longtemps que le temps nécessaire à contrôler vos symptômes.

    Mode d'administration :

    Les gélules de CELECOXIB ARROW LAB doivent être prises par voie orale. Les gélules peuvent être prises à n’importe quel moment de la journée, au cours ou en dehors des repas. Cependant, essayez de prendre chaque dose de CELECOXIB ARROW LAB toujours au même moment de la journée.

    Si vous avez des difficultés à avaler les gélules : l’intégralité du contenu de la gélule peut être saupoudré sur une cuillère à café rase contenant de la nourriture semi-solide (telle que de la compote de pommes, du riz au lait, du yaourt ou de la purée de banane, froids ou à température ambiante) et avalé immédiatement avec un verre rempli (d’environ 240 ml d’eau).

    Pour ouvrir la gélule, maintenez-la à la verticale pour que les granules restent au fond, puis pincez légèrement la partie supérieure et la tourner pour la retirer en faisant attention de ne pas renverser le contenu. Les granules ne doivent pas être mâchés ni écrasés.

    Si vous ne ressentez pas d’amélioration après deux semaines de traitement, contactez votre médecin.

    La dose recommandée est :

    Pour l’arthrose, la dose recommandée est de 200 mg par jour ; elle peut être augmentée par votre médecin à 400 mg maximum si besoin.

    La dose est habituellement :

    · une gélule de 200 mg une fois par jour ou,

    · une gélule de 100 mg deux fois par jour.

    Pour la polyarthrite rhumatoïde, la dose recommandée est de 200 mg par jour ; elle peut être augmentée par votre médecin à 400 mg maximum si besoin.

    La dose est habituellement :

    · une gélule de 100 mg deux fois par jour.

    Pour la spondylarthrite ankylosante, la dose recommandée est de 200 mg par jour ; elle peut être augmentée par votre médecin à 400 mg maximum si besoin.

    La dose est habituellement :

    · une gélule de 200 mg une fois par jour ou,

    · une gélule de 100 mg deux fois par jour.

    Problèmes rénaux ou hépatiques : informez votre médecin si vous avez des problèmes rénaux ou hépatiques car vous pourriez avoir besoin d’une dose plus faible.

    Personnes âgées, en particulier pesant moins de 50 kg : si vous avez plus de 65 ans et en particulier si vous pesez moins de 50 kg, votre médecin peut être amené à vous suivre plus étroitement.

    Ne pas dépasser la dose de 400 mg/jour.

    Utilisation chez les enfants

    CELECOXIB ARROW LAB est réservé à l’adulte et ne doit pas être utilisé chez l’enfant.

    Si vous avez pris plus de CELECOXIB ARROW LAB 200 mg, gélule que vous n’auriez dû

    Ne prenez pas plus de gélules que votre médecin vous a prescrites. Si vous avez pris plus de gélules, consultez immédiatement votre médecin, votre pharmacien ou l’hôpital et prenez votre médicament avec vous.

    Si vous oubliez de prendre CELECOXIB ARROW LAB 200 mg, gélule

    Si vous avez oublié de prendre une gélule, prenez-la dès que vous vous en apercevez. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose simple que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre CELECOXIB ARROW LAB 200 mg, gélule

    L’interruption brutale de votre traitement par CELECOXIB ARROW LAB peut provoquer une aggravation de vos symptômes. N’interrompez pas la prise de CELECOXIB ARROW LAB sauf si votre médecin vous le demande. Votre médecin pourra vous conseiller de réduire la dose pendant quelques jours avant d’interrompre définitivement le traitement.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Les effets indésirables listés ci-dessous ont été observés chez des patients atteints d’arthrose qui ont pris du célécoxib. Les effets indésirables indiqués avec un astérisque (*) listés ci-dessous sont ceux survenus aux fréquences les plus élevées chez les patients ayant pris célécoxib pour prévenir les polypes du côlon. Les patients de ces études ont pris célécoxib à de fortes doses pendant une longue durée.

    Si un des effets suivants survient, arrêtez immédiatement CELECOXIB ARROW LAB et contactez votre médecin :

    · une réaction allergique pouvant être caractérisée par une éruption cutanée, un gonflement du visage, des râles ou une difficulté à respirer ;

    · des troubles cardiaques pouvant se caractériser par une douleur dans la poitrine ;

    · une douleur intense au niveau de l’estomac ou des signes de saignement au niveau de l’estomac ou des intestins incluant la coloration noire des selles, la présence de sang dans les selles ou les vomissements ;

    · une réaction cutanée telle qu’une éruption, des bulles ou un décollement de la peau ;

    · une insuffisance hépatique dont les symptômes peuvent inclure des nausées (mal au cœur), des diarrhées, une jaunisse (votre peau ou le blanc de vos yeux se colorent en jaune).

    Très fréquents : pouvant affecter plus de 1 personne sur 10

    · Hypertension, dont aggravation d’une hypertension existante*.

    Fréquents : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10

    · Crise cardiaque*.

    · Rétention hydrique avec gonflement des chevilles, jambes et/ou mains.

    · Infections de l’appareil urinaire.

    · Essoufflement*, sinusite (inflammation ou infection des sinus, sinus bouchés ou douloureux), nez bouché ou qui coule, mal de gorge, toux, coup de froid, symptômes pseudo-grippaux.

    · Vertiges, difficulté à dormir.

    · Vomissements*, mal à l’estomac, diarrhées, indigestion, flatulence.

    · Eruption, démangeaison.

    · Raideur musculaire.

    · Difficulté à avaler*.

    · Céphalées.

    · Nausées (mal au cœur).

    · Douleur articulaire.

    · Aggravation d’allergies existantes.

    · Blessures accidentelles.

    Peu fréquents : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100

    · Accident vasculaire cérébral.

    · Insuffisance cardiaque, palpitations (conscience de ses battements cardiaques), rythme cardiaque rapide.

    · Anomalies des tests hépatiques sanguins.

    · Anomalies des tests rénaux sanguins.

    · Anémie (diminution des globules rouges pouvant causer de la fatigue et des difficultés respiratoires).

    · Anxiété, dépression, fatigue, somnolence, sensation de fourmillements ou de picotements (« fourmis »).

    · Augmentation du taux de potassium dans le sang (pouvant causer des nausées (mal au cœur), de la fatigue, une faiblesse musculaire ou des palpitations).

    · Vision diminuée ou trouble de la vision, bourdonnement dans les oreilles, douleur dans la bouche, difficulté à entendre*.

    · Constipation, rôt, inflammation de l’estomac (indigestion, mal d’estomac ou vomissements), aggravation de l’inflammation de l’estomac ou des intestins.

    · Crampes dans les jambes.

    · Eruption cutanée avec démangeaison (urticaire).

    · Inflammation de l’œil.

    · Difficulté à respirer.

    · Couleur anormale de la peau (bleus).

    · Douleur thoracique (douleur généralisée non apparenté au cœur).

    · Gonflement du visage.

    Rares : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1000

    · Ulcères (saignements) de l’estomac, de l’œsophage ou des intestins, rupture des intestins (pouvant provoquer des maux d’estomac, fièvre, nausées, vomissements, occlusion intestinale), selles foncées ou noires, inflammation du pancréas (pouvant causer une douleur à l’estomac), inflammation de l’œsophage.

    · Diminution du taux de sodium dans le sang (connue sous le nom d’hyponatrémie).

    · Diminution du nombre de globules blancs (qui aident à la protection contre les infections) ou des plaquettes (augmentation du risque de saignement ou de contusions).

    · Difficulté à coordonner les mouvements.

    · Confusion, modification du goût.

    · Augmentation de la sensibilité à la lumière.

    · Chute des cheveux.

    · Hallucinations.

    · Saignement au niveau de l’œil.

    · Réaction aiguë pouvant entraîner une inflammation pulmonaire.

    · Rythme cardiaque irrégulier.

    · Rougeur.

    · Caillots sanguins dans les vaisseaux des poumons. Les symptômes peuvent inclure une difficulté respiratoire brutale, des douleurs aiguës lors de la respiration ou un collapsus.

    · Saignement au niveau de l’estomac ou des intestins (pouvant causer des selles sanguinolentes ou des vomissements), inflammation des intestins ou du côlon.

    · Inflammation sévère du foie (hépatite). Les symptômes peuvent inclure des nausées (mal au cœur), des diarrhées, un ictère (un jaunissement de la peau ou des yeux), des urines foncées, une décoloration des selles, des saignements, des démangeaisons ou frissons.

    · Insuffisance rénale aiguë.

    · Troubles menstruels.

    · Gonflement du visage, des lèvres, de la bouche, de la langue ou du cou, ou difficulté à avaler.

    Très rares : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000

    · Réactions allergiques graves (y compris choc anaphylactique potentiellement fatal).

    · Réactions cutanées graves telles que syndrome de Stevens-Johnson, érythrodermie et érythrodermie bulleuse avec épidermolyse (pouvant causer une éruption, des bulles ou un décollement de la peau) et pustulose exanthématique généralisée aiguë (ces symptômes se caractérisent par la survenue d’une peau rouge et gonflée parsemée de nombreuses petites pustules).

    · Réaction allergique retardée avec de possibles symptômes tels qu'éruption cutanée, gonflement du visage, fièvre, gonflement des ganglions, et résultats d'analyse anormaux (par exemple hépatique, cellule sanguine (éosinophilie, un type d’augmentation du nombre de globules blancs)).

    · Hémorragie dans le cerveau pouvant être fatale.

    · Méningite (inflammation de la membrane entourant le cerveau et la moelle épinière).

    · Insuffisance hépatique, lésion hépatique et inflammation hépatique grave (hépatite fulminante) (parfois d’issue fatale ou nécessitant une greffe du foie). Les symptômes peuvent inclure des nausées (mal au cœur), des diarrhées, une jaunisse, une décoloration jaune de la peau et des yeux, des urines foncées, des selles claires, un saignement, des démangeaisons ou des frissons.

    · Affections hépatiques (telles que cholestase et hépatite cholestatique, qui peuvent s’accompagner de symptômes tels qu’une décoloration des selles, des nausées, et un jaunissement de la peau ou des yeux).

    · Inflammation des reins et autres problèmes rénaux (tels qu’un syndrôme néphrotique et des lésions glomérulaires minimes, qui peuvent s’accompagner de symptômes tels qu’une rétention d’eau (œdème) une urine mousseuse, fatigue et perte d’appétit).

    · Aggravation de l’épilepsie (potentiellement plus fréquente et/ou convulsions graves).

    · Obstruction d’une artère ou d’une veine au niveau de l’œil pouvant mener à une perte de vision partielle ou complète.

    · Inflammation des vaisseaux sanguins (pouvant causer de la fièvre, des douleurs, des taches violettes sur la peau).

    · Diminution du nombre des globules rouges, globules blancs et plaquettes (pouvant provoquer une sensation de fatigue, des bleus, des saignements du nez fréquents et augmentation du risque d’infections).

    · Douleur et faiblesse musculaire.

    · Trouble de l’odorat.

    · Perte du goût.

    Indéterminée : fréquence ne pouvant être estimée sur la base des données disponibles

    · Diminution de la fertilité chez la femme, généralement réversible à l’arrêt du traitement.

    Au cours des études cliniques non reliées aux indications arthrose et autres maladies rhumatologiques dans lesquelles le célécoxib a été administré à des doses de 400 mg par jour pendant 3 ans, les effets indésirables supplémentaires suivants ont été observés :

    Fréquents : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10

    · Problèmes cardiaques : angine de poitrine, douleur à la poitrine.

    · Problèmes gastriques : syndrome du côlon irritable (pouvant se manifester par une douleur à l’estomac, des diarrhées, une indigestion, une flatulence).

    · Calculs rénaux (pouvant provoquer une douleur gastrique ou dorsale, la présence de sang dans les urines), difficulté à uriner.

    · Prise de poids.

    Peu fréquents : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100

    · Thrombose veineuse profonde (caillot sanguin habituellement au niveau des jambes pouvant causer une douleur, un gonflement ou une rougeur du mollet ou une difficulté à respirer).

    · Problèmes gastriques : infection au niveau de l’estomac (pouvant causer une irritation ou des ulcères au niveau de l’estomac et des intestins).

    · Fracture des membres inférieurs.

    · Zona, infection cutanée, eczéma (éruption cutanée sèche et qui démange), pneumonie (infection des poumons (toux possible, fièvre, difficulté à respirer)).

    · Impression de « mouches » dans les yeux causant une vision diminuée ou trouble, vertiges dus à des troubles de l’oreille interne, lésion cutanée, gencives enflammées ou saignantes, douleur au niveau de la bouche.

    · Urines importantes pendant la nuit, saignement lié à des hémorroïdes, selles fréquentes.

    · Amas graisseux sous la peau ou ailleurs, kyste ganglionnaire (gonflement douloureux au niveau ou autour des articulations et des tendons de la main ou du pied), difficulté à parler, saignement vaginal anormal ou très important, douleur mammaire.

    · Augmentation du taux de sodium dans le sang.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas 30° C.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient CELECOXIB ARROW LAB 200 mg, gélule   

    · La substance active est :

    Célécoxib...................................................................................................................... 200 mg

    Pour une gélule.

    · Les autres composants sont :

    Contenu de la gélule : lactose monohydraté, hyprolose, crospovidone, laurilsulfate de sodium, povidone, fumarate de stéaryle sodique.

    Enveloppe de la gélule : dioxyde de titane (E171), gélatine.

    Encre : gomme laque (E904), oxyde de fer jaune (E172).

    Qu’est-ce que CELECOXIB ARROW LAB 200 mg, gélule et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de gélule de taille « 2 » de couleur blanche marquée d’un « Y » sur la coiffe et d’un « 200 » sur le corps à l’encre dorée, contenant de la poudre blanche à blanchâtre.

    Il est disponible sous plaquette (PVC/Aluminium) de 30, 50, 90 et 100 gélules.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    ARROW GENERIQUES

    26 AVENUE TONY GARNIER

    69007 LYON

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    ARROW GENERIQUES

    26 AVENUE TONY GARNIER

    69007 LYON

    Fabricant  

    APL SWIFT SERVICES (MALTA) LIMITED

    HF26, Hal Far Industrial Estate, Birzebbugia, BBG 3000

    Malte

    ou

    ARROW GENERIQUES

    26 avenue Tony Garnier

    69007 Lyon

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).