CEFEPIME SUBSTIPHARM 2 g
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : poudre pour solution injectable
- Date de commercialisation : 23/05/2013
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : SUBSTIPHARM
Les compositions de CEFEPIME SUBSTIPHARM 2 g
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Poudre | CÉFÉPIME | 49595 | 2 g | FT |
Poudre | CÉFÉPIME (DICHLORHYDRATE DE) MONOHYDRATÉ | 77311 | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
1 flacon(s) en verre
- Code CIP7 : 2732285
- Code CIP3 : 3400927322853
- Prix : 10,66 €
- Date de commercialisation : 13/01/2014
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
10 flacon(s) en verre
- Code CIP7 : 2732316
- Code CIP3 : 3400927323164
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 12/04/2017
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 02/06/2021
CEFEPIME SUBSTIPHARM 2 g, poudre pour solution injectable (IV)
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Céfépime............................................................................................................................... 2,00 g
Sous forme de dichlorhydrate de céfépime monohydraté.
Pour un flacon de poudre.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Poudre pour solution injectable.
4.1. Indications thérapeutiques
Elles comprennent les infections dues aux germes sensibles au céfépime :
· Chez l'adulte et l’enfant > 40 kg :
Traitement de patients souffrant de bactériémies en association ou potentiellement associées à l’une des infections listées ci-dessous :
o infections respiratoires basses communautaires et pneumonies sévères,
o infections urinaires compliquées et non compliquées,
o épisodes fébriles chez les patients neutropéniques.
o En traitement empirique des patients présentant une neutropénie fébrile: Céfépime en monothérapie est indiqué en traitement empirique des patients présentant une neutropénie fébrile. Chez les patients présentant un risque élevé d’infections sévères (par exemple : patients avec des antécédents de greffe récente de moelle osseuse, présentant une hypotension, avec une hémopathie maligne sous-jacente, ou avec une neutropénie sévère ou prolongée), une monothérapie antimicrobienne peut ne pas être appropriée. Les données démontrant une efficacité du céfépime en monothérapie sont insuffisantes chez ces patients. (Cf. 5.1. Propriétés pharmacodynamiques).
o infections biliaires.
· Chez le nourrisson de plus de deux mois et l'enfant < 40 kg :
o épisodes fébriles au cours des neutropénies lorsque la durée prévisible de neutropénie est courte. Les données cliniques disponibles chez le nourrisson et l'enfant ne permettent pas de recommander l'utilisation du céfépime en monothérapie.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
· Sujets aux fonctions rénales normales
Chez l'adulte et l’enfant > 40 kg
Les posologies usuelles recommandées en monothérapie ou en association sont les suivantes :
Type d'infections
Dose unitaire - Voie
Fréquence d'administration
Infections respiratoires communautaires
Pyélonéphrites non compliquées
1 g IV ou IM
2 fois par jour
Infections sévères :
· septicémies/bactériémies
· pneumonies
· infections urinaires compliquées
· infections biliaires
2 g IV
2 fois par jour
Episode fébrile chez les patients neutropéniques*
2 g IV
2 à 3 fois par jour
Infections sévères à Pseudomonas
2 g IV
3 fois par jour
*La posologie de 2 g, 3 fois par jour a été administrée uniquement en monothérapie.
Population pédiatrique
Chez le nourrisson de plus de 2 mois et l'enfant < 40 kg : 50 mg/kg IV, 3 fois par jour. Les données cliniques disponibles chez le nourrisson et l'enfant ne permettent pas de recommander l'utilisation du céfépime en monothérapie.
La durée du traitement est habituellement de 7 à 10 jours ; les infections plus sévères peuvent nécessiter un traitement plus long. Pour le traitement de l’épisode fébrile chez le patient neutropénique, la durée habituelle du traitement ne devrait pas être inférieure à 7 jours ou jusqu’à la disparition de la neutropénie.
· Sujets insuffisants rénaux
Le céfépime est éliminé par voie rénale, exclusivement par filtration glomérulaire. En conséquence, chez le sujet insuffisant rénal (filtration glomérulaire < 50 ml/mn), la posologie devra être adaptée pour compenser un plus faible taux d'élimination rénale. La filtration glomérulaire devra être estimée de façon à déterminer la posologie d'entretien.
Les protocoles d'adaptation posologique chez l'insuffisant rénal, sont décrits dans le tableau ci-après :
Clairance à la créatinine (ml/min)
Posologie usuelle
50 - 30
29 - 11
≤ 10
Hémodialyse
1 g, 2 fois par jour
1 g, 1 fois par jour
500 mg, 1 fois par jour
250 mg, 1 fois par jour
dose de charge : 1 g, suivi de 500 mg, 1 fois/jour*
2 g, 2 fois par jour
2 g, 1 fois par jour
1 g, 1 fois par jour
500 mg, 1 fois par jour
dose de charge : 1 g, suivi de 500 mg, 1 fois/jour*
2 g, 3 fois par jour
1 g, 3 fois par jour
1 g, 2 fois par jour
1 g, 1 fois par jour
dose de charge : 1 g, suivi de 500 mg, 1 fois/jour*
50 mg/kg 3 fois par jour
25 mg/kg 3 fois par jour
25 mg/kg 2 fois par jour
25 mg/kg 1 fois par jour
*Les jours de dialyse, une dose doit être administrée après la séance de dialyse.
Lorsque seule la créatininémie (CRS) est disponible, l'équation de Cockcroft peut être utilisée pour estimer la clairance à la créatinine. La CRS doit représenter l'état d'équilibre de la fonction rénale :
Cette équation s'applique aux sujets de sexe masculin. Pour les patients de sexe féminin, la clairance à la créatinine est équivalente à 0,85 fois la Cl.Cr calculée ci-dessus.
Chez les patients hémodialysés, les caractéristiques pharmacocinétiques du céfépime montrent qu'il est nécessaire de réduire les doses. Ces patients doivent recevoir une dose de charge de 1 g le premier jour, puis 500 mg les jours suivants. Environ 68 % de la quantité totale de céfépime présente dans l'organisme est éliminée après 3 heures de dialyse. Le jour de la dialyse, le céfépime doit être administré après la dialyse. Dans la mesure du possible, l'administration du céfépime se fera chaque jour à la même heure.
Chez les patients en dialyse péritonéale ambulatoire permanente, le céfépime peut être administré aux doses recommandées chez les sujets aux fonctions rénales normales mais toutes les 48 heures.
Mode d’administration
Le céfépime peut être administré par voie intraveineuse (IV) (0,5 g; 1 g; 2 g) en IV lente de 3 à 5 minutes ou en perfusion de 30 minutes, ou par voie intramusculaire profonde (IM) (0,5 g et 1 g) (voir rubrique 6.6).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Les bêtalactamines exposent au risque d’encéphalopathie (confusion, troubles de la conscience, épilepsie, ou mouvements anormaux) et, particulièrement, en cas de surdosage et/ou d’insuffisance rénale, notamment chez le sujet âgé.
Réactions d'hypersensibilité
La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrêt du traitement.
Comme avec les autres bêtalactamines, des cas de réactions sévères d’hypersensibilité, occasionnellement fatals, ont été reportés.
La prescription des céphalosporines nécessite un interrogatoire préalable. L'allergie aux pénicillines étant croisée avec celle aux céphalosporines dans 5 à 10 % des cas :
L'utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patients pénicillino-sensibles; une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration;
L'emploi des céphalosporines est à proscrire formellement chez les sujets ayant des antécédents d'allergie de type immédiat aux céphalosporines. En cas de doute, la présence du médecin auprès du patient est indispensable à la première administration, afin de traiter une éventuelle réaction anaphylactique.
CEFEPIME SUBSTIPHARM doit être administré avec précaution chez les patients ayant des antécédents d’asthme ou un terrain allergique.
Ces réactions peuvent nécessiter l’administration d’épinéphrine ou d’autre traitement de soutien.
Diarrhées à Clostridium difficile
Des cas de diarrhée associée à Clostridium difficile sont rapportés avec l’utilisation de nombreux antibiotiques, dont CEFEPIME SUBSTIPHARM. La sévérité de ces diarrhées peut aller jusqu’à une colite pseudomembraneuse mettant en jeu le pronostic vital. Il est important que ce diagnostic soit évoqué chez des patients qui présentent une diarrhée pendant ou après la prise d’un antibiotique, puisque des cas ont été observés jusqu’à 2 mois après l’arrêt du traitement.
Cet accident, rare avec les céphalosporines, impose l’arrêt immédiat du traitement et la mise en route d’une antibiothérapie spécifique appropriée. Dans ce cas, l’administration de produits favorisant la stase fécale doit absolument être évitée.
Insuffisance rénale
En cas d'insuffisance rénale, pour des clairances de créatinine inférieures ou égales à 50 ml/min, ou dans toute situation pouvant altérer la fonction rénale la posologie sera adaptée la posologie (voir rubrique 4.2) pour compenser la diminution du taux d’élimination du céfépime et pour éviter les répercussions cliniques dues à une élévation de la concentration plasmatique en antibiotique.
La posologie sera adaptée au stade d’insuffisance rénale, à la sévérité de l’infection et à la sensibilité du germe en cause (voir rubriques 4.2 et 5.2).
Surinfection
Comme pour les autres antibiotiques, l'emploi de céfépime peut entraîner une croissance excessive des micro-organismes non sensibles. Il faudra prendre les mesures qui s'imposent en cas de surinfection au cours du traitement.
Sujets âgés
Sur les 6400 adultes inclus dans les essais cliniques, 35 % avaient plus de 65 ans et 16 % plus de 75 ans. La distribution du céfépime chez les personnes âgées (> 65 ans) a été étudiée. Chez les sujets aux fonctions rénales normales, aucune adaptation posologique n'est à envisager. Mais, la fonction rénale se dégradant avec l'âge, la posologie doit être adaptée à l'état de la fonction rénale du patient (voir rubrique 5.2).
Il est prudent de surveiller la fonction rénale en cas d'association de céfépime avec des antibiotiques potentiellement néphrotoxiques (aminosides en particulier) ou avec des diurétiques puissants.
Interférences avec les examens biologiques
Une positivation du test de Coombs, sans mise en évidence d'hémolyse, a été décrite chez 18.7% des patients traités par céfépime deux fois par jour.
Une réaction faussement positive pouvant se produire lors de la recherche d'une glycosurie, les méthodes de dosage utilisant la glucose-oxydase doivent être de préférence utilisées.
Activité antibactérienne
Au regard du spectre limité d’activité antibactérienne, CEFEPIME SUBSTIPHARM n’est pas indiqué dans le traitement de certains types d’infection, à moins que le germe soit déjà identifié et connu pour être sensible au céfépime ou qu’il y ait une forte présomption pour que le germe probable soit sensible (voir section 5.1).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Antibiotiques bactériostatiques
Le traitement concomitant par un antibiotique bactériostatique peut interférer avec les bêtalactamines.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR :
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les données animales n'ont pas mis en évidence d'effet malformatif ou foetotoxique du céfépime.
Cependant, en l’absence d’études cliniques adéquates et bien contrôlées chez la femme enceinte, l’utilisation de céfépime ne peut être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
Le passage dans le lait maternel est faible et les quantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques.
Cependant des précautions doivent être prises lorsque le céfépime est utilisé chez la femme allaitante. Interrompre l'allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de diarrhée, de candidose ou d'éruption cutanée chez le nourrisson.
Fertilité
Aucune modification de la fertilité n’a été observée chez les rats. Il n'y a aucune donnée sur l'impact du céfépime sur la fertilité humaine.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Le tableau ci-dessous répertorie les effets indésirables par système organe (termes MedDRA) et selon les catégories suivantes : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100 ; <1/10), peu fréquent (≥1/1000 ; ≤1/100), rare (≥1/10000 ; ≤1/1000), très rare (≤1/10000), et inconnu (la fréquence ne pouvant être estimée à partir des données disponibles).
Système organe
Fréquence
Effets indésirables
Infections et infestations
Peu fréquent
Candidoses orales
Rare
Candidoses
Très rare
Infections vaginales
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent
Anémie, éosinophilie
Peu fréquent
Thrombocytopénie, leucopénie, neutropénie
Inconnu
Anémie aplasique* anémie hémolytique*, agranulocytose
Affection du système immunitaire
Rare
Réactions anaphylactiques, angioedème
Très rare
Choc anaphylactique
Affections psychiatriques
Inconnu
Hallucinations**, confusion**
Affections du système nerveux
Rare
Céphalées, paresthésie
Très rare
Convulsions, dysgeusie, vertiges
Inconnu
Encéphalopathie **, crises convulsives**, état altéré de la vigilance et de la conscience**, épilepsie**, myoclonies**, coma**
Affections vasculaires
Peu fréquent
Phlébite au site d’injection IV, thrombophlébite au site d’injection IV
Très rare
Hypotension, vasodilatation
Inconnu
Hémorragies*
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Rare
Dyspnée
Affections gastro-intestinales
Fréquent
Diarrhées
Peu fréquent
Nausées, vomissements
Rare
Constipation
Très rare
Colites pseudomembraneuses, colite, douleurs abdominales, ulcération buccale
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent
Rash
Peu fréquent
Erythème, urticaire, prurit
Inconnu
Epidermolyse toxique* syndrome de Stevens Johnson*, érythèmes polymorphes*
Affections du rein et des voies urinaires
Rare
Insuffisance rénale
Inconnu
Néphropathie toxique*
Affections des organes de reproduction et du sein
Rare
Prurit génital
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fréquent
Réaction au site de perfusion
Peu fréquent
Inflammation au site de perfusion, douleur et inflammation au point d’injection IM ou IV, fièvre
Rare
Frissons
Investigations
Très fréquent
Test de Coombs positif
Fréquent
Augmentation des phosphatases alcalines, des ALAT, ASAT, de la bilirubinémie, augmentation du temps de prothrombine, augmentation du temps de céphaline activée
Peu fréquent
Augmentation transitoire de l’urémie, de la créatininémie
Très rare
Diminution de la phosphorémie
Inconnu
Glycosurie faussement positive*
* Ces effets indésirables ont été généralement attribués à d’autres produits de la même classe
** Les bêtalactamines exposent au risque d’encéphalopathie (confusion, troubles de la conscience, épilepsie, ou mouvements anormaux) et, particulièrement, en cas de surdosage et/ou d’insuffisance rénale, notamment chez le sujet âgé (voir rubrique 4.9). Généralement, les symptômes de neurotoxicité ont été d’évolution favorable à l’arrêt du traitement et/ou après hémodialyse. Cependant, il y a eu quelques cas d’évolution fatale.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet :www.signalement-sante.gouv.fr.
Les bêtalactamines exposent au risque d’encéphalopathie (confusion, troubles de la conscience, épilepsie, ou mouvements anormaux) et, particulièrement, en cas de surdosage et/ou d’insuffisance rénale.
En cas de surdosage sévère, particulièrement chez des patients ayant une fonction rénale altérée, les taux sériques du céfépime peuvent être réduits par l’hémodialyse. La dialyse péritonéale n’est d’aucune efficacité.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antibactériens à usage systémique, code ATC : J01DE01.
Le céfépime est un antibiotique de la famille des bêta-lactamines, du groupe des céphalosporines de quatrième génération.
Expérience clinique :
Patients présentant une neutropénie fébrile : La tolérance et l’efficacité du traitement empirique des neutropénies fébriles par céfépime en monothérapie ont été évaluées dans deux études cliniques multi-centriques, randomisées, comparant le céfépime en monothérapie (à la dose de 2 g IV toutes les 8 heures) au ceftazidime en monothérapie (à la dose de 2g IV toutes les 8 heures). Ces études concernaient 317 patients évaluables.
Le tableau 1 décrit les caractéristiques de la population de patients évaluables.
Tableau 1 : Données démographiques des patients évaluables (1er épisode seulement)
Céfépime
Ceftazidime
Total
164
153
Age médian (année)
56.0 (intervalle, 18-82)
55.0 (intervalle, 16-84)
Homme
86 (52%)
85 (56%)
Femme
78 (48%)
68 (44%)
Leucémie
65 (40%)
52 (34%)
Autres hémopathies malignes
43 (26%)
36 (24%)
Tumeur solides
54 (33%)
56 (37%)
Nombre absolu de neutrophiles médian (nadir) (cellules/ μL)
20.0 (intervalle, 0-500)
20.0 (intervalle, 0-500)
Durée médiane de la neutropénie (jours)
6.0 (intervalle, 0-39)
6.0 (intervalle, 0-32)
Cathéter veineux à demeure
97 (59%)
86 (56%)
Antibiothérapie prophylactique
62 (38%)
64 (42%)
Greffe de moelle osseuse
9 (5%)
7 (5%)
PAS <90 mm Hg à l’inclusion
7 (4%)
2 (1%)
PAS= Pression Artérielle Systolique
Le tableau 2 décrit les taux de réponse clinique observés. Pour tous les critères de mesure, céfépime a été thérapeutiquement équivalent au ceftazidime.
Tableau 2 : Taux de réponse poolés sous traitement empirique des neutropénies fébriles
% de Réponse
Critères de mesure
Céfépime
(n= 164)
Ceftazidime
(n= 153)
Episode primaire résolu sans modification de traitement, sans nouvel épisode fébrile ou infection, et avec antibiothérapie par voie orale autorisée jusqu’à la fin du traitement.
51
55
Episode primaire résolu sans modification de traitement, sans nouvel épisode fébrile ou infection, et sans antibiothérapie par voie orale après traitement.
34
39
Survie, toute modification de traitement autorisée
93
97
Episode primaire résolu sans modification de traitement, avec antibiothérapie par voie orale est autorisée jusqu’à la fin du traitement.
62
67
Episode primaire résolu sans modification de traitement, et sans antibiothérapie par voie orale après traitement.
46
51
Les données démontrant l’efficacité de céfépime en monothérapie chez des patients présentant un risque élevé d’infections sévères (notamment des patients avec des antécédents de greffe récente de moelle osseuse, présentant une hypotension à l’inclusion, ou une hémopathie maligne sous-jacente ou une neutropénie sévère ou prolongée) sont insuffisantes. Il n’y a pas de données disponibles chez des patients présentant un choc septique.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S ≤ 4 mg/l et R > 32 mg/l
CMI pneumocoque : S ≤ 0,5 mg/l et R > 2 mg/l (voie parentérale)
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories
Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)
ESPÈCES SENSIBLES
Aérobies à Gram positif
Staphylococcus méti-S
Streptococcus
Streptococcus pneumoniae
Aérobies à Gram négatif
Acinetobacter baumannii
Branhamella catarrhalis
Citrobacter freundii
Citrobacter koseri
Enterobacter
Escherichia coli
Haemophilus influenzae
Klebsiella
Morganella morganii
Neisseria
Proteus mirabilis
Proteus vulgaris
Providencia
Salmonella
Serratia
Shigella
15 - 35 %
0 - 20 %
Anaérobies
Clostridium perfringens
Fusobacterium
Peptostreptococcus
Prevotella
15 %
ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES
(in vitro de sensibilité intermédiaire)
Aérobies à Gram négatif
Pseudomonas aeruginosa
15 - 35 %
ESPÈCES RÉSISTANTES
Aérobies à Gram positif
Entérocoques
Listeria
Staphylococcus méti-R *
Aérobies à Gram négatif
Burkholderia cepacia
Stenotrophomonas maltophilia
Anaérobies
Bacteroides fragilis
Clostridium difficile
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Après administration IM, la résorption est rapide et complète.
Distribution
Les concentrations plasmatiques moyennes de céfépime observées chez l'adulte de sexe masculin après perfusion IV unique de 30 minutes d'une dose de 250 mg, 500 mg, 1 g et 2 g ou après injection IM unique d'une dose de 500 mg, 1 g et 2 g sont résumées dans le tableau suivant :
Concentrations plasmatiques moyennes de céfépime (µg/ml)
Céfépime dose
0.5 hr
1,0 hr
2,0 hr
4,0 hr
8,0 hr
12,0 hr
250 mg IV
20,1
10,9
5,9
2,6
0,5
0,1
500 mg IV
38,2
21,6
11,6
5
1,4
0,2
1 g IV
78,7
44,5
24,3
10,5
2,4
0,6
2 g IV
163,1
85,8
44,8
19,2
3,9
1,1
500 mg IM
8,2
12,5
12
6,9
1,9
0,7
1 g IM
14,8
25,9
26,3
16
4,5
1,4
2 g IM
36,1
49,9
51,3
31,5
8,7
2,3
Les concentrations de céfépime dans les tissus et les liquides biologiques sont décrites dans le tableau suivant :
Concentration moyenne du céfépime dans les tissus et liquides biologiques
Tissus ou liquides
Dose/voie administration
Prélèvement : intervalle de temps moyen (hr)
Concentration moyenne
Tissus (µg/g)
Liq. Bio (µg/ml)
Concentration plasmatique moyenne (µg/ml)
Urine
500 mg IV
0 - 4*
292
4,9**
1 g IV
0 - 4*
926
10,5**
2 g IV
0 - 4*
3120
20,1**
Bile
2 g IV
9
11,2
9,2
Liquide péritonéal
2 g IV
4,4
18,3
24,8
Liquide interstitiel
2 g IV
1,5
81,4
72,5
Muqueuse bronchique
2 g IV
4,8
24,1
40,4
Appendice
2 g IV
5,7
5,2
17,8
Vésicule biliaire
2 g IV
9,6
8,1
8,5
*Urines prélevées dans l'intervalle 0 - 4 hr après administration.
**Plasma prélevé 4 hr après l'injection.
La distribution tissulaire du céfépime ne varie pas dans l'intervalle de doses 250 mg - 2 g. Le volume moyen de distribution à l'état d'équilibre est de 18 litres. La demi-vie d'élimination du céfépime est de 2 heures en moyenne. Il n'a pas été observé de phénomène d'accumulation chez les sujets recevant des doses de 2 g IV toutes les 8 heures durant une période de 9 jours. La fixation aux protéines plasmatiques est inférieure à 19 % et est indépendante de la concentration sérique en céfépime. La demi-vie d'élimination est prolongée chez l'insuffisant rénal.
Biotransformation
Le céfépime est peu métabolisé. Il est transformé en N-méthylpyrrolidine N-oxyde qui est excrété dans les urines, correspondant à 7 % de la dose administrée.
Élimination
La clairance totale moyenne est de 120 ml/mn. La clairance rénale moyenne du céfépime est de 110 ml/mn, son élimination s'effectue pratiquement exclusivement par voie rénale, essentiellement par filtration glomérulaire. 85 % de la dose administrée sont retrouvés sous forme inchangée dans les urines. Après administration d'une dose de 500 mg par voie IV, les concentrations de céfépime ne sont pas détectables au-delà de 12 heures dans le plasma et 16 heures dans les urines.
La concentration moyenne urinaire, dans l'intervalle 12 - 16 heures après l'injection est de 17,8 µg/ml. Après administration de 1 ou 2 g par voie IV, les concentrations urinaires moyennes sont respectivement de 26,5 et 28,8 µg/ml dans l'intervalle 12 - 24 heures.
Les taux plasmatiques ne sont plus détectables après 24 heures.
Sujet âgé
La distribution du céfépime chez les personnes âgées (> 65 ans) a été étudiée. Chez les sujets aux fonctions rénales normales, aucune adaptation posologique n'est à envisager. Chez les sujets insuffisants rénaux (filtration glomérulaire < 50 ml/min), la posologie devra être adaptée pour compenser un plus faible taux d'élimination rénale (voir rubriques 4.2 et 4.4). Des cas d'encéphalopathies réversibles ont été rapportés, la plupart des cas étant apparus chez l'insuffisant rénal recevant des posologies supérieures aux doses recommandées, en particulier chez le sujet âgé (voir rubriques 4.8 et 4.9).
Nourrisson de plus de 2 mois/enfant
La cinétique du céfépime n'est pas modifiée chez le nourrisson de plus de 2 mois ou l'enfant.
Insuffisant hépatique
La cinétique du céfépime n'est pas modifiée chez le sujet insuffisant hépatique recevant une dose unique de 1 g. Par conséquent, une adaptation de posologie n'est pas nécessaire.
Insuffisant rénal
Les études menées chez des sujets présentant des degrés variés d'insuffisance rénale ont démontré un allongement significatif de la durée de demi-vie d'élimination. Il existe une relation linéaire entre la clairance individuelle et la clairance à la créatinine chez des sujets présentant une altération de la fonction rénale (voir rubrique 4.2). La demi-vie moyenne d'élimination chez les patients dialysés (hémodialyse ou dialyse péritonéale ambulatoire continue) est de 13 - 17 heures.
5.3. Données de sécurité préclinique
3 ans.
Après reconstitution :
La stabilité physico-chimique de la solution reconstituée a été démontrée pendant 18 heures à 25°C et 7 jours à une température comprise entre 2 et 8°C.
Toutefois du point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après reconstitution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l’utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2 et 8°C.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver dans l’emballage d’origine et à l’abri de la lumière.
Pour les conditions de conservation du médicament reconstitué, voir la rubrique 6.3.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Poudre en flacon en verre (de type II) fermé par un bouchon (chlorobutyl) serti par une capsule (aluminium) de type flipp-off.
Boîte de 1, 5, 10, 20, 25, 50 ou 100 flacons.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Administration intraveineuse
Le céfépime peut être mis en solution avec de l'eau pour préparation injectable ou tout autre solvant compatible (cf. paragraphe compatibilité).
Volume de reconstitution avant administration
Flacon
Volume de solvant à ajouter (ml)
Volume approximatif disponible (ml)
Concentration approximative (mg/ml)
1 g IV
10,0
11,4
90
2 g IV
10,0
12,8
160
Les solutions reconstituées destinées à la voie intraveineuse peuvent être administrées directement en IV lente (3 à 5 minutes) ou par l'intermédiaire de la tubulure de perfusion ou bien directement dans le liquide de perfusion compatible, à administrer en 30 minutes.
Compatibilité
Le céfépime est compatible avec les solvants et solutions suivants : Chlorure de sodium 0,9 % (avec ou sans glucose 5 %), glucose 5 ou 10 %, liquide de Ringer (avec ou sans glucose 5 %).
Le céfépime peut être administré simultanément avec d'autres antibiotiques à condition de ne pas utiliser la même seringue, la même perfusion ni le même site d'injection.
Comme avec d'autres céphalosporines, la solution reconstituée peut évoluer vers une coloration jaune-ambrée ne correspondant pas à une perte d'activité.
Inspection visuelle
Les médicaments à usage parentéral doivent faire l’objet d’une inspection visuelle avant administration pour s’assurer de l’absence de particules. Si des particules sont décelées, le médicament ne doit pas être utilisé.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
24 RUE ERLANGER
75016 PARIS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 273 228 5 3 : 1 flacon(s) en verre.
· 34009 273 229 1 4 : 5 flacon(s) en verre.
· 34009 273 231 6 4 : 10 flacon(s) en verre.
· 34009 273 232 2 5 : 20 flacon(s) en verre.
· 34009 273 233 9 3 : 25 flacon(s) en verre.
· 34009 584 785 3 6 : 50 flacon(s) en verre.
· 34009 584 787 6 5 : 100 flacon(s) en verre.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Médicament soumis à prescription hospitalière.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 02/06/2021
CEFEPIME SUBSTIPHARM 2 g, poudre pour solution injectable (IV)
Céfépime
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que CEFEPIME SUBSTIPHARM 2 g, poudre pour solution injectable (IV) et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser CEFEPIME SUBSTIPHARM 2 g, poudre pour solution injectable (IV) ?
3. Comment utiliser CEFEPIME SUBSTIPHARM 2 g, poudre pour solution injectable (IV) ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver CEFEPIME SUBSTIPHARM 2 g, poudre pour solution injectable (IV) ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : Antibactériens à usage systémique - code ATC : J01DE01.
Ce médicament est un antibiotique de la famille des bêta-lactamines du groupe des céphalosporines.
Ce médicament est indiqué dans le traitement de certaines infections bactériennes dues aux germes sensibles au céfépime.
N’utilisez jamais CEFEPIME SUBSTIPHARM 2 g, poudre pour solution injectable (IV) :
· si vous êtes allergique à la céfépime ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
· si vous êtes allergique aux antibiotiques du groupe des céphalosporines ou à d’autres bêta-lactamines (par exemple pénicillines, monobactames et carbapénèmes).
En cas de doute, il est indispensable de demander l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant d’utiliser CEFEPIME SUBSTIPHARM 2 g, poudre pour solution injectable (IV).
Mise en gardes spéciales
· Encéphalopathie
Comme pour l’ensemble des antibiotiques appartenant à cette classe thérapeutique, l’administration de ce médicament, en particulier en cas de surdosage ou en cas de mauvaise adaptation de la dose chez les patients atteints d’un dysfonctionnement du rein, peut entraîner un risque d’encéphalopathie pouvant se traduire par une confusion, des troubles de la conscience, une crise convulsive ou encore des mouvements anormaux. Si de tels troubles apparaissent, consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien (voir rubriques 3 et 4).
· Réactions d’hypersensibilité
Toute manifestation allergique (éruption cutanée, démangeaisons...) en cours de traitement doit être signalée immédiatement à votre médecin.
Il existe une possibilité d'allergie (5 à 10 % des cas) chez les sujets allergiques aux pénicillines.
Signaler à votre médecin toute allergie ou manifestations allergiques survenues lors de traitement par les antibiotiques du groupe descéphalosporines ou bêta-lactamines.
Prévenir votre médecin en cas d’antécédents d’asthme ou un terrain allergique.
· Diarrhées à Clostridium difficile
La survenue de diarrhée au cours du traitement antibiotique ou jusqu’à plusieurs semaines après la fin du traitement ne doit pas être traitée sans avis médical.
· Insuffisance rénale
Prévenir votre médecin en cas d’insuffisance rénale en raison de la nécessité d’adapter votre traitement.
· Infections secondaires
Le traitement au céfépime peut entraîner des infections secondaires causées par d'autres agents pathogènes. Prévenir votre médecin si vous pensez avoir développé une autre infection que celle traitée.
Précautions d’emploi
Prévenez votre médecin en cas :
· d'insuffisance rénale,
· d'antécédents allergiques, notamment aux antibiotiques,
· d’antécédents d’asthme,
· de diarrhée,
· d’infection autre que celle traitée.
Ce médicament peut provoquer une fausse réaction positive de certains examens de laboratoire (recherche de glucose dans les urines, tests de Coombs).
En cas de doute, ne pas hésiter à demander l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien.
Enfants
Sans objet.
Autres médicaments et CEFEPIME SUBSTIPHARM 2 g, poudre pour solution injectable (IV)
Informez votre médecin ou pharmacien si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser tout autre médicament.
Afin d’éviter d’éventuelles interactions entre plusieurs médicaments, il faut signaler systématiquement tout autre traitement en cours à votre médecin ou à votre pharmacien.
Votre médecin surveillera votre fonction rénale en cas d'association à des médicaments pouvant être toxiques pour le rein ou des diurétiques.
La prise d’antibiotique peut entraîner une augmentation de l’activité des anticoagulants (fluidifiants du sang) pris par voie orale.
La prise d’un antibiotique bactériostatique (qui arrête la multiplication des bactéries) en même temps que la prise de l’antibiotique de la famille des bêtalactamines peut interférer avec celui-ci.
CEFEPIME SUBSTIPHARM 2 g, poudre pour solution injectable (IV) avec des aliments et boissons
Sans objet.
Grossesse, allaitement et fertilité
Grossesse
En l’absence de données chez la femme enceinte, l’utilisation ce médicament ne peut être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
Allaitement
Le passage dans le lait est faible.
Cependant des précautions doivent être prises si vous utilisez céfépime pendant l’allaitement.
Interrompre l'allaitement si le nouveau-né présente des troubles tels que diarrhée, éruptions sur la peau, candidose (affection due à certains champignons microscopiques), car ces effets sur votre enfant peuvent être dus à ce médicament.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Fertilité
Aucune donnée n’est disponible sur la fertilité chez l’humain.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Ce médicament peut avoir une influence importante sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines notamment du fait de la survenue possible d’encéphalopathie (voir rubriques 3 et 4).
CEFEPIME SUBSTIPHARM 2 g, poudre pour solution injectable (IV) contient :
Sans objet.
Posologie
La posologie varie selon l'indication thérapeutique et l'âge du patient. Chez le nourrisson et l'enfant, elle est exprimée en kg de poids corporel.
A titre indicatif, la posologie usuelle est :
· Chez l'adulte et l’enfant > 40 kg : de 1 g 2 fois par jour à 2 g, 2 à 3 fois par jour.
· Chez le nourrisson et l'enfant < 40 kg : 50 mg/kg, 3 fois par jour.
La posologie doit être adaptée en cas d'insuffisance rénale.
Mode et voie d'administration
Voie intraveineuse (0,5 g, 1 g, 2 g).
Le céfépime peut être mis en solution avec de l'eau pour préparation injectable ou tout autre solvant compatible (cf. paragraphe compatibilité).
Volume de reconstitution avant administration
Flacon
Volume de solvant à ajouter (ml)
Volume approximatif disponible (ml)
Concentration approximative (mg/ml)
1 g IV
10,0
11,4
90
2 g IV
10,0
12,8
160
Les solutions reconstituées destinées à la voie intraveineuse peuvent être administrées directement en IV lente (3 à 5 minutes) ou par l'intermédiaire de la tubulure de perfusion ou bien directement dans le liquide de perfusion compatible, à administrer en 30 minutes.
Compatibilité
Le céfépime est compatible avec les solvants et solutions suivants : Chlorure de sodium 0,9 % (avec ou sans glucose 5 %), glucose 5 ou 10 %, liquide de Ringer (avec ou sans glucose 5 %).
Le céfépime peut être administré simultanément avec d'autres antibiotiques à condition de ne pas utiliser la même seringue, la même perfusion ni le même site d'injection.
Comme avec d'autres céphalosporines, la solution reconstituée peut évoluer vers une coloration jaune-ambrée ne correspondant pas à une perte d'activité.
Fréquence d'administration
2 à 3 fois par jour.
Durée du traitement
Pour être efficace, cet antibiotique doit être utilisé régulièrement aux doses prescrites, et aussi longtemps que votre médecin vous l'aura conseillé.
La disparition de la fièvre ou de tout autre symptôme ne signifie pas que vous êtes complètement guéri. L'éventuelle impression de fatigue n'est pas due au traitement antibiotique mais à l'infection elle-même. Le fait de réduire ou de suspendre votre traitement serait sans effet sur cette impression et retarderait votre guérison.
Si vous avez utilisé plus de CEFEPIME SUBSTIPHARM 2 g, poudre pour solution injectable (IV) que vous n’auriez dû :
Comme pour l’ensemble des antibiotiques appartenant à cette classe thérapeutiques, l’administration de ce médicament, en particulier en cas de surdosage, peut entraîner un risque d’encéphalopathie pouvant se traduire par une confusion, des troubles de la conscience, une crise convulsive ou encore des mouvements anormaux. Si de tels troubles apparaissent, consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien (voir rubriques 2 et 4).
Si vous oubliez d’utiliser CEFEPIME SUBSTIPHARM 2 g, poudre pour solution injectable (IV) :
Si vous arrêtez d’utiliser CEFEPIME SUBSTIPHARM 2 g, poudre pour solution injectable (IV) :
Sans objet.
Effet indésirable très fréquent (pouvant affecter plus d’1 personne sur 10) :
· test de Coombs faussement positif (méthode de détermination des taux d'anticorps).
Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
· diminution du nombre de globules rouges et de leur teneur en hémoglobine (anémie)
· augmentation du nombre de certains globules blancs : les leucocytes (éosinophilie)
· diarrhée
· éruption cutanée étendue (rash)
· réaction au site de perfusion
· augmentation des phosphatases alcalines (enzymes)
· augmentation du taux de transaminases (enzymes du foie)
· augmentation de la bilirubinémie (taux de bilirubine dans le sang)
· augmentation du temps de coagulation du sang (augmentation du temps de prothrombine et de céphaline-activée).
Effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
· infection de la bouche due à certains champignons microscopiques (candidose orale)
· chute du nombre de certains globules blancs : les leucocytes (leucopénie)
· chute du nombre de certains globules blancs : les neutrophiles (neutropénie)
· taux anormalement bas des plaquettes (thrombocytopénie)
· inflammation due à un caillot qui obstrue une veine après administration par voie intra-veineuse (phlébite et thrombophlébite)
· nausées, vomissements
· démangeaisons (prurit), urticaire, rougeur de la peau (érythème),
· inflammation au site de perfusion
· douleur et inflammation au point d’injection (voie intra-veineuse ou intra-musculaire)
· fièvre
· augmentation de marqueurs de la fonction rénale (urée et/ou créatinine dans le sang).
Effets indésirables rares (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1000) :
· infections dues à certains champignons microscopiques (candidoses)
· réactions allergiques (réactions anaphylactiques)
· rétention de liquide sous la peau ou les muqueuses (angioedème)
· maux de tête (céphalées)
· sensation de picotement, de fourmillement (paresthésie)
· difficulté à respirer (dyspnée)
· constipation
· dysfonctionnements du rein (insuffisance rénale)
· démangeaisons génitales (prurit génital)
· frissons.
Effets indésirables très rares (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10000) :
· inflammation du vagin (infections vaginales)
· réaction allergique généralisée sévère (malaise brutal avec chute de la pression artérielle) (choc anaphylactique)
· convulsions, modification du goût (dysgeusie), sensation de vertiges
· diminution de la tension artérielle (hypotension)
· augmentation du calibre des vaisseaux sanguins (vasodilatation)
· inflammation de l’intestin (colite)
· inflammation de l’intestin avec diarrhée et /ou douleurs abdominales (colite pseudomembraneuse)
· douleur abdominale (ventre)
· ulcères dans la bouche (ulcération buccale)
· diminution du taux du phosphore dans le sang (diminution de la phosphorémie).
Effets indésirables dont la fréquence est inconnue :
· chute du nombre de globules rouges (anémie aplasique)
· destruction des globules rouges (anémie hémolytique)
· chute importante du nombre de certains globules blancs : les neutrophiles (agranulocytose)
· troubles neurologiques graves appelés encéphalopathies à type de confusion, des troubles de la vigilance et de la conscience, une crise convulsive ou encore des mouvements anormaux, coma, hallucinations en particulier en cas de fortes posologies et/ou de dysfonctionnement des reins notamment chez des sujets âgés (voir rubriques 2 et 3)
· risque d’hémorragie
· conditions graves de la peau connues sous le nom d’épidermolyse toxique, dans laquelle la mort cellulaire provoque la séparation de l’épiderme (couche extérieure) du derme (couche intermédiaire)
· rougeur inflammatoire de la peau accompagnée de cloques et de fièvre (syndrome de Stevens-Johnson)
· rougeurs inflammatoires de la peau (érythème polymorphe)
· lésions rénales (néphropathie toxique)
· recherche faussement positive de sucre dans les urines (glycosurie faussement positive).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte ou sur le flacon. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver dans l’emballage d’origine et à l’abri de la lumière.
Après reconstitution :
La stabilité physico-chimique de la solution reconstituée a été démontrée pendant 18 heures à 25°C et 7 jours à une température comprise entre 2 et 8°C.
Toutefois du point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après reconstitution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l’utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2 et 8°C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient CEFEPIME SUBSTIPHARM 2 g, poudre pour solution injectable (IV)
· La substance active est :
Céfépime......................................................................................................................... 2,00 g
Sous forme de dichlorhydrate de céfépime monohydraté.
Pour un flacon de poudre.
· L’autre excipient est : L-arginine.
Ce médicament se présente sous forme de poudre pour solution injectable (IV).
Boîte de 1, 5, 10, 20, 25, 50 ou 100 flacons.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
24 RUE ERLANGER
75016 PARIS
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
SUBSTIPHARM
24 RUE ERLANGER
75016 PARIS
CTRA DE BARCELONA, 135-B
08290 CERDANYOLA DEL VALLES - BARCELONE
ESPAGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Conseil d’éducation sanitaire :
QUE SAVOIR SUR LES ANTIBIOTIQUES ?
Les antibiotiques sont efficaces pour combattre les infections dues aux bactéries. Ils ne sont pas efficaces contre les infections dues aux virus.
Aussi, votre médecin a choisi de vous prescrire cet antibiotique parce qu’il convient précisément à votre cas et à votre maladie actuelle.
Les bactéries ont la capacité de survivre ou de se reproduire malgré l’action d’un antibiotique. Ce phénomène est appelé résistance : il rend certains traitements antibiotiques inactifs.
La résistance s’accroît par l’usage abusif ou inapproprié des antibiotiques.
Vous risquez de favoriser l’apparition de bactéries résistantes et donc de retarder votre guérison ou même de rendre inactif ce médicament, si vous ne respectez pas :
· la dose à prendre,
· les moments de prise,
· et la durée de traitement.
En conséquence, pour préserver l’efficacité de ce médicament :
1- N’utilisez un antibiotique que lorsque votre médecin vous l’a prescrit.
2- Respectez strictement votre ordonnance.
3- Ne réutilisez pas un antibiotique sans prescription médicale même si vous pensez combattre une maladie apparemment semblable.
4- Ne donnez jamais votre antibiotique à une autre personne, il n’est peut-être pas adapté à sa maladie.
5- Une fois votre traitement terminé, rapportez à votre pharmacien toutes les boîtes entamées pour une destruction correcte et appropriée de ce médicament.
Service médical rendu
- Code HAS : CT-16913
- Date avis : 18/04/2018
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par CEFEPIME GERDA est important dans les indications de l’AMM.
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-16913
- Date avis : 18/04/2018
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : V
- Description : Ces spécialités sont des compléments de gamme qui n’apportent pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport aux présentations déjà inscrites.
- Lien externe