CEFEPIME SUBSTIPHARM 0

Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : poudre pour solution injectable
- Date de commercialisation : 21/09/2010
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : SUBSTIPHARM
Les compositions de CEFEPIME SUBSTIPHARM 0
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Poudre | CÉFÉPIME | 49595 | 0,5 g | FT |
Poudre | CÉFÉPIME (DICHLORHYDRATE DE) MONOHYDRATÉ | 77311 | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
10 flacon(s) en verre
- Code CIP7 : 4947512
- Code CIP3 : 3400949475124
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 25/11/2015
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 02/06/2021
CEFEPIME SUBSTIPHARM 0,5 g, poudre pour solution injectable (IM/IV)
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Céfépime............................................................................................................................. 0,500 g
Sous forme de dichlorhydrate de céfépime monohydraté.
Pour un flacon de poudre.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Poudre pour solution injectable.
4.1. Indications thérapeutiques
Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Elles comprennent les infections dues aux germes sensibles au céfépime :
· Chez l'adulte :
En traitement des bactériémies associées ou suspectées de l’être, avec une des infections listées ci-après :
o infections respiratoires basses communautaires et pneumonies sévères,
o infections urinaires compliquées et non compliquées,
o épisodes fébriles chez les patients neutropéniques,
o infections biliaires.
· Chez le nourrisson de plus de deux mois et l'enfant :
o épisodes fébriles au cours des neutropénies lorsque la durée prévisible de neutropénie est courte.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
· Sujets aux fonctions rénales normales
Chez l'adulte
Les posologies usuelles recommandées en monothérapie ou en association sont les suivantes :
Type d'infections
Dose unitaire - Voie
Fréquence d'administration
Infections respiratoires communautaires
Pyélonéphrites non compliquées
1 g IV ou IM
2 fois par jour
Infections sévères :
· septicémies/bactériémies
· pneumonies
· infections urinaires compliquées
· infections biliaires
2 g IV
2 fois par jour
Episode fébrile chez les patients neutropéniques*
2 g IV
2 à 3 fois par jour
Infections sévères à Pseudomonas
2 g IV
3 fois par jour
*La posologie de 2 g, 3 fois par jour a été administrée uniquement en monothérapie.
Population pédiatrique
Chez le nourrisson de plus de 2 mois et l'enfant : 50 mg/kg IV, 3 fois par jour. Les données cliniques disponibles chez le nourrisson et l'enfant ne permettent pas de recommander l'utilisation du céfépime en monothérapie.
· Sujets insuffisants rénaux
Le céfépime est éliminé par voie rénale, exclusivement par filtration glomérulaire. En conséquence, chez le sujet insuffisant rénal (filtration glomérulaire < 50 ml/mn), la posologie devra être adaptée pour compenser un plus faible taux d'élimination rénale. La filtration glomérulaire devra être estimée de façon à déterminer la posologie d'entretien.
Les protocoles d'adaptation posologique chez l'insuffisant rénal, sont décrits dans le tableau ci-après :
Clairance à la créatinine (ml/min)
Posologie usuelle
50 - 30
29 - 11
≤ 10
Hémodialyse
1 g, 2 fois par jour
1 g, 1 fois par jour
500 mg, 1 fois par jour
250 mg, 1 fois par jour
dose de charge : 1 g, suivi de 500 mg, 1 fois/jour*
2 g, 2 fois par jour
2 g, 1 fois par jour
1 g, 1 fois par jour
500 mg, 1 fois par jour
dose de charge : 1 g, suivi de 500 mg, 1 fois/jour*
2 g, 3 fois par jour
1 g, 3 fois par jour
1 g, 2 fois par jour
1 g, 1 fois par jour
dose de charge : 1 g, suivi de 500 mg, 1 fois/jour*
50 mg/kg 3 fois par jour
25 mg/kg 3 fois par jour
25 mg/kg 2 fois par jour
25 mg/kg 1 fois par jour
*Les jours de dialyse, une dose doit être administrée après la séance de dialyse.
Lorsque seule la créatininémie (CRS) est disponible, l'équation de Cockcroft peut être utilisée pour estimer la clairance à la créatinine. La CRS doit représenter l'état d'équilibre de la fonction rénale :
Cette équation s'applique aux sujets de sexe masculin. Pour les patients de sexe féminin, la clairance à la créatinine est équivalente à 0,85 fois la Cl.Cr calculée ci-dessus.
Chez les patients hémodialysés, les caractéristiques pharmacocinétiques du céfépime montrent qu'il est nécessaire de réduire les doses. Ces patients doivent recevoir une dose de charge de 1 g le premier jour, puis 500 mg les jours suivants. Environ 68 % de la quantité totale de céfépime présente dans l'organisme est éliminée après 3 heures de dialyse. Le jour de la dialyse, le céfépime doit être administré après la dialyse. Dans la mesure du possible, l'administration du céfépime se fera chaque jour à la même heure.
Chez les patients en dialyse péritonéale ambulatoire permanente, le céfépime peut être administré aux doses recommandées chez les sujets aux fonctions rénales normales mais toutes les 48 heures.
Mode d’administration
Le céfépime peut être administré par voie intraveineuse (IV) (0,5 g; 1 g; 2 g) en IV lente de 3 à 5 minutes ou en perfusion de 30 minutes, ou par voie intramusculaire profonde (IM) (0,5 g et 1 g) (voir rubrique 6.6).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Comme avec tous les agents antibactériens bêta-lactamines, des réactions graves et parfois fatales d’hypersensibilité ont été rapportées.
Avant de commencer un traitement par céfépime, une enquête minutieuse doit être faite pour déterminer si le patient a eu des réactions d'hypersensibilité au céfépime, à des bêta-lactamines ou à d'autres médicaments.
Le céfépime doit être administré avec prudence chez les patients ayant des antécédents d'asthme ou de diathèse allergique. Le patient doit être soigneusement surveillé au cours de la première administration. Si une réaction allergique se produit, le traitement doit être arrêté immédiatement.
Des réactions d'hypersensibilité graves peuvent nécessiter de l'épinéphrine et d'autres traitements complémentaires.
Activité antibactérienne du céfépime
En raison du spectre d’activité bactérienne relativement limité du céfépime, il ne convient pas pour le traitement de certains types d'infections, sauf si l'agent pathogène est déjà documenté et est connu pour être sensible ou s’il y a une très forte suspicion que le traitement de l'agent pathogène serait approprié avec le céfépime (voir rubrique 5.1).
Insuffisance rénale
Chez les patients atteints de troubles rénaux (clairance de la créatinine ≤ 50 ml/min), ou d’autres troubles susceptibles d’altérer la fonction rénale, la posologie du céfépime doit être ajustée afin de compenser le ralentissement de l’élimination rénale. Comme des concentrations sériques élevées et prolongées d’antibiotiques peuvent être observées à la dose usuelle chez les patients atteints d’insuffisance rénale ou d’autres maladies pouvant compromettre la fonction rénale, la dose d’entretien de céfépime doit être diminuée chez ces patients. La dose à utiliser ensuite doit être basée sur le degré d’insuffisance rénale, la sévérité de l’infection et la sensibilité des germes responsables (voir rubriques 4.2 et 5.2). Pendant la phase de post-commercialisation, les effets indésirables graves suivants ont été rapportés : encéphalopathie réversible (trouble de conscience avec confusion mentale, hallucinations, stupeur et coma), myoclonies, convulsions (y compris mal épileptique non convulsif) et/ou insuffisance rénale (voir rubrique 4.8). La plupart de ces cas se sont produits chez des patients insuffisants rénaux qui recevaient des doses de céfépime dépassant les doses recommandées. En règle générale, les symptômes de neurotoxicité ont disparu à l’arrêt du céfépime et/ou après une hémodialyse, mais l’issue a parfois été fatale.
Interférence avec des tests sérologiques
Une positivation du test de Coombs, sans mise en évidence d'hémolyse, a été décrite chez les patients traités par céfépime deux fois par jour.
Les céphalosporines peuvent produire une réaction faussement positive pour la recherche du glucose dans les urines avec des tests de réduction de cuivre (la solution de Benedict ou de Fehling ou à des comprimés Clinitest), mais pas avec les tests à base d'enzymes (glucose oxydase) pour la glycosurie. Ainsi pour la recherche d'une glycosurie, les méthodes de dosage utilisant la glucose-oxydase doivent être de préférence utilisées.
Diarrhée associée à Clostridium difficile
Des cas de diarrhée associée à Clostridium difficile (DACD) ont été rapportés avec presque tous les agents antibactériens, dont le céfépime, et leur gravité peut aller de la diarrhée légère à la colite mortelle. Une DACD doit être envisagée chez tous les patients présentant une diarrhée suite à une antibiothérapie. Un recueil soigneux des antécédents médicaux est indispensable car une DCAD peut survenir plus de deux mois après l’administration des agents antibactériens. Si une DACD est suspectée ou confirmée, l’antibiothérapie en cours non dirigée contre C. difficile doit être arrêtée. Une antibiothérapie spécifique appropriée doit être mise en route. Dans ces cas, l'administration de produits favorisant la stase fécale doit être absolument évitée.
Il est prudent de surveiller la fonction rénale en cas d’association de céfépime avec des antibiotiques potentiellement néphrotoxiques (aminosides en particulier) ou avec des diurétiques puissants.
Comme d’autres antibiotiques, le céfépime peut induire une croissance excessive de germes non sensibles. En cas de surinfection en cours de traitement, des mesures appropriées doivent être prises.
Sujets âgés
Sur les 6400 adultes inclus dans les essais cliniques, 35 % avaient 65 ans ou plus et 16 % avaient 75 ans ou plus. La distribution du céfépime chez les personnes âgées (> 65 ans) a été étudiée. Chez les sujets âgés aux fonctions rénales normales, aux doses usuelles, l’efficacité et la tolérance ont été comparables aux autres sujets. Aucune adaptation posologique n'est à envisager. On a simplement observé une petite augmentation de la demi-vie d’élimination et une diminution de la clairance rénale par rapport aux patients plus jeunes.
Mais, la fonction rénale se dégradant avec l'âge, la posologie doit être adaptée à l'état de la fonction rénale du patient (voir rubriques 4.2 et 5.2).
On sait que le céfépime est principalement excrété par voie rénale et le risque de réaction toxique à ce médicament peut être plus élevé chez les patients dont la fonction rénale est altérée. Les patients âgés étant plus enclins à souffrir d’insuffisance rénale, il convient d’être prudent dans le choix de la dose et la fonction rénale doit être surveillée (voir rubriques 4.8 et 5.2). Des effets indésirables graves, à type d’encéphalopathie réversible (troubles de conscience avec confusion mentale, hallucinations, stupeur et coma), de myoclonies, de crise épileptique (y compris état de mal épileptique non convulsif) et/ou d’insuffisance rénale se sont produits chez des patients âgés atteints d’insuffisance rénale recevant la dose usuelle de céfépime (voir rubrique 4.8).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Aucune étude d’interaction n’a été réalisée.
Un traitement concomitant avec des antibiotiques bactériostatiques peut interférer avec l'action des antibiotiques bêta-lactamines.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR :
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Des études de reproduction chez la souris, le rat et le lapin n’ont pas mis en évidence de dommages sur le fœtus, mais aucune étude n’a été menée chez la femme enceinte. Les études de la reproduction chez l'animal ne permettant pas toujours de prédire la réponse humaine, ce médicament ne doit être utilisé pendant la grossesse que si ceci est absolument nécessaire.
Le passage du céfépime dans le lait maternel est faible et les quantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques. Il convient toutefois d’être prudent en cas d’administration de céfépime à une femme qui allaite. En cas de survenue de diarrhée, de candidose ou d'éruption cutanée chez le nourrisson, interrompre l’allaitement (ou le médicament).
Fertilité
Aucune altération de la fertilité n’a été observée chez les rats. Il n'y a pas de données sur l'utilisation du céfépime concernant la fertilité humaine.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Le tableau ci-après présente tous les effets indésirables collectés à partir des études cliniques et des signalements d’effets indésirables après commercialisation. Les évènements indésirables sont listés par classe de système d'organes et selon la terminologie MedDRA (terme préférentiel) ainsi que par ordre de fréquence décroissante en utilisant la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 à ≤ 1/100), rare (≥ 1/10000 à ≤ 1/1000), très rare (≤ 1/10000), et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de sévérité décroissante.
Classes de systèmes d’organes
Fréquence
Terme MedDRA
Infections et infestations
Peu fréquent
Candidose buccale, infection vaginale
Rare
Candidose
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très fréquent
Test de Coombs positif
Fréquent
Temps de prothrombine et temps partiel de thromboplastine prolongé, anémie, éosinophilie
Peu fréquent
Thrombocytopénie, leucopénie, neutropénie
Fréquence indéterminée
Anémie aplasiquea, anémie hémolytiquea, agranulocytose
Affections du système immunitaire
Rare
Réaction anaphylactique, angioedème
Fréquence indéterminée
Choc anaphylactique
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquence indéterminée
Résultats faux-positifs des tests de glucose urinaire
Affections psychiatriques
Fréquence indéterminée
Confusion, hallucination
Affections du système nerveux
Peu fréquent
Céphalée, maux de tête
Rare
Convulsions, paresthésie, dysgueusie, étourdissements
Fréquence indéterminée
Coma, stupeur, encéphalopathie, troubles de la conscience, myoclonies
Affections vasculaires
Fréquent
Phlébite au site d’injection
Rare
Vasodilatation
Fréquence indéterminée
Hémorragiea
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Rare
Acouphènes
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Rare
Dyspnée
Affections gastro-intestinales
Fréquent
Diarrhée
Peu fréquent
Colite en particulier de type pseudomenbraneuse, nausées, vomissements
Rare
Douleur abdominale, constipation
Fréquence indéterminée
Troubles gastro-intestinaux
Affections hépatobiliaires
Fréquent
Elévation des transaminases (ASAT-ALAT),
Augmentation de la bilirubinémie
Affections de la peau et du tissus sous-cutané
Fréquent
Éruption cutanée
Peu fréquent
Erythème, urticaire, prurit
Rare
Oedème
Fréquence indéterminée
Syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique)a syndrome de Stevens-Johnsona, érythème polymorphea
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Rare
Douleurs articulaires
Affections du rein et des voies urinaires
Peu fréquent
Augmentation de l’urée sanguine et de la créatininémie
Fréquence indéterminée
Insuffisance rénale, néphropathie toxique
Affections des organes de reproduction et du sein
Rare
Prurit génital
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fréquent
Réaction, douleur, inflammation au site d’injection
Peu fréquent
Pyrexie, inflammation au site de perfusion
Rare
Frissons
Investigations
Fréquent
Augmentation des phosphatases alcalines
a Effets indésirables généralement jugés imputables à d’autres substances de la même classe.
Population pédiatrique
Le profil de sécurité du céfépime est le même chez les nouveau-nés et les enfants que chez les adultes. L’effet indésirable du céfépime le plus fréquemment rapporté lors des essais cliniques a été l’éruption cutanée.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
En cas de surdosage important, surtout chez les patients dont la fonction rénale est altérée, l’hémodialyse facilitera l’élimination du céfépime de l’organisme ; la dialyse péritonéale n’a aucun intérêt. Un surdosage accidentel a été observé lorsque des doses importantes ont été administrées à des patients atteints d’insuffisance rénale (voir rubriques 4.2). Le surdosage peut se manifester par une encéphalopathie (trouble de conscience avec confusion mentale, hallucinations, stupeur et coma), des myoclonies et des convulsions (voir rubrique 4.8).
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antibactériens à usage systémique, code ATC : J01DE01.
Le céfépime est un antibiotique de la famille des bêta-lactamines, du groupe des céphalosporines de quatrième génération.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S ≤ 4 mg/l et R > 32 mg/l
CMI pneumocoque : S ≤ 0,5 mg/l et R > 2 mg/l (voie parentérale)
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories
Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)
ESPÈCES SENSIBLES
Aérobies à Gram positif
Staphylococcus méti-S
Streptococcus
Streptococcus pneumoniae
Aérobies à Gram négatif
Acinetobacter baumannii
Branhamella catarrhalis
Citrobacter freundii
Citrobacter koseri
Enterobacter
Escherichia coli
Haemophilus influenzae
Klebsiella
Morganella morganii
Neisseria
Proteus mirabilis
Proteus vulgaris
Providencia
Salmonella
Serratia
Shigella
Anaérobies
Clostridium perfringens
Fusobacterium
Peptostreptococcus
Prevotella
15 - 35 %
0 - 20 %
15 %
ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES
(in vitro de sensibilité intermédiaire)
Aérobies à Gram négatif
Pseudomonas aeruginosa
15 - 35 %
ESPÈCES RÉSISTANTES
Aérobies à Gram positif
Entérocoques
Listeria
Staphylococcus méti-R *
Aérobies à Gram négatif
Burkholderia cepacia
Stenotrophomonas maltophilia
Anaérobies
Bacteroides fragilis
Clostridium difficile
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Après administration IM, la résorption est rapide et complète.
Distribution
Les concentrations plasmatiques moyennes de céfépime observées chez l'adulte de sexe masculin après perfusion IV unique de 30 minutes d'une dose de 250 mg, 500 mg, 1 g et 2 g ou après injection IM unique d'une dose de 500 mg, 1 g et 2 g sont résumées dans le tableau suivant :
Concentrations plasmatiques moyennes de céfépime (µg/ml)
Céfépime dose
0.5 hr
1,0 hr
2,0 hr
4,0 hr
8,0 hr
12,0 hr
250 mg IV
20,1
10,9
5,9
2,6
0,5
0,1
500 mg IV
38,2
21,6
11,6
5
1,4
0,2
1 g IV
78,7
44,5
24,3
10,5
2,4
0,6
2 g IV
163,1
85,8
44,8
19,2
3,9
1,1
500 mg IM
8,2
12,5
12
6,9
1,9
0,7
1 g IM
14,8
25,9
26,3
16
4,5
1,4
2 g IM
36,1
49,9
51,3
31,5
8,7
2,3
Les concentrations de céfépime dans les tissus et les liquides biologiques sont décrites dans le tableau suivant :
Concentration moyenne du céfépime dans les tissus et liquides biologiques
Tissus ou liquides
Dose/voie administration
Prélèvement : intervalle de temps moyen (hr)
Concentration moyenne
Tissus (µg/g)
Liq. Bio (µg/ml)
Concentration plasmatique moyenne (µg/ml)
Urine
500 mg IV
0 - 4*
292
4,9**
1 g IV
0 - 4*
926
10,5**
2 g IV
0 - 4*
3120
20,1**
Bile
2 g IV
9
11,2
9,2
Liquide péritonéal
2 g IV
4,4
18,3
24,8
Liquide interstitiel
2 g IV
1,5
81,4
72,5
Muqueuse bronchique
2 g IV
4,8
24,1
40,4
Appendice
2 g IV
5,7
5,2
17,8
Vésicule biliaire
2 g IV
9,6
8,1
8,5
*Urines prélevées dans l'intervalle 0 - 4 hr après administration.
**Plasma prélevé 4 hr après l'injection.
La distribution tissulaire du céfépime ne varie pas dans l'intervalle de doses 250 mg - 2 g. Le volume moyen de distribution à l'état d'équilibre est de 18 litres. La demi-vie d'élimination du céfépime est de 2 heures en moyenne. Il n'a pas été observé de phénomène d'accumulation chez les sujets recevant des doses de 2 g IV toutes les 8 heures durant une période de 9 jours. La fixation aux protéines plasmatiques est inférieure à 19 % et est indépendante de la concentration sérique en céfépime. La demi-vie d'élimination est prolongée chez l'insuffisant rénal.
Biotransformation
Le céfépime est peu métabolisé. Il est transformé en N-méthylpyrrolidine N-oxyde qui est excrété dans les urines, correspondant à 7 % de la dose administrée.
Élimination
La clairance totale moyenne est de 120 ml/mn. La clairance rénale moyenne du céfépime est de 110 ml/mn, son élimination s'effectue pratiquement exclusivement par voie rénale, essentiellement par filtration glomérulaire. 85 % de la dose administrée sont retrouvés sous forme inchangée dans les urines. Après administration d'une dose de 500 mg par voie IV, les concentrations de céfépime ne sont pas détectables au-delà de 12 heures dans le plasma et 16 heures dans les urines.
La concentration moyenne urinaire, dans l'intervalle 12 - 16 heures après l'injection est de 17,8 µg/ml. Après administration de 1 ou 2 g par voie IV, les concentrations urinaires moyennes sont respectivement de 26,5 et 28,8 µg/ml dans l'intervalle 12 - 24 heures.
Les taux plasmatiques ne sont plus détectables après 24 heures.
Sujet âgé
La distribution du céfépime chez les personnes âgées (> 65 ans) a été étudiée. Chez les sujets aux fonctions rénales normales, aucune adaptation posologique n'est à envisager.
Nourrisson de plus de 2 mois/enfant
La cinétique du céfépime n'est pas modifiée chez le nourrisson de plus de 2 mois ou l'enfant.
Insuffisant hépatique
La cinétique du céfépime n'est pas modifiée chez le sujet insuffisant hépatique recevant une dose unique de 1 g. Par conséquent, une adaptation de posologie n'est pas nécessaire.
Insuffisant rénal
Les études menées chez des sujets présentant des degrés variés d'insuffisance rénale ont démontré un allongement significatif de la durée de demi-vie d'élimination. Il existe une relation linéaire entre la clairance individuelle et la clairance à la créatinine chez des sujets présentant une altération de la fonction rénale (voir rubrique 4.2). La demi-vie moyenne d'élimination chez les patients dialysés (hémodialyse ou dialyse péritonéale ambulatoire continue) est de 13 - 17 heures.
5.3. Données de sécurité préclinique
3 ans.
Après reconstitution :
La stabilité physico-chimique de la solution reconstituée a été démontrée pendant 18 heures à 25°C et 7 jours à une température comprise entre 2 et 8°C.
Toutefois du point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après reconstitution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l’utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2 et 8°C.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précaution particulière de conservation.
A conserver dans l’emballage d’origine et à l’abri de la lumière.
Pour les conditions de conservation du médicament reconstitué, voir la rubrique 6.3.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Poudre en flacon en verre (de type II) fermé par un bouchon (chlorobutyl) serti par une capsule (aluminium) de type flipp-off.
Boîte de 1, 5, 10, 20, 25, 50 ou 100 flacons.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Administration intraveineuse
Le céfépime peut être mis en solution avec de l'eau pour préparation injectable ou tout autre solvant compatible (cf. paragraphe compatibilité).
Volume de reconstitution avant administration
Flacon
Volume de solvant à ajouter (ml)
Volume approximatif disponible (ml)
Concentration approximative (mg/ml)
500 mg IM
1,5
2,2
240
500 mg IV
5,0
5,7
90
Les solutions reconstituées destinées à la voie intraveineuse peuvent être administrées directement en IV lente (3 à 5 minutes) ou par l'intermédiaire de la tubulure de perfusion ou bien directement dans le liquide de perfusion compatible, à administrer en 30 minutes.
Administration intramusculaire :
Reconstituer 500 mg de céfépime avec de l'eau pour préparation injectable ou une solution de chlorhydrate de lidocaïne dosée à 0,5 % ou 1 %.
Compatibilité
Le céfépime est compatible avec les solvants et solutions suivants : Chlorure de sodium 0,9 % (avec ou sans glucose 5 %), glucose 5 ou 10 %, liquide de Ringer (avec ou sans glucose 5 %).
Le céfépime peut être administré simultanément avec d'autres antibiotiques à condition de ne pas utiliser la même seringue, la même perfusion ni le même site d'injection.
Comme avec d'autres céphalosporines, la solution reconstituée peut évoluer vers une coloration jaune-ambrée ne correspondant pas à une perte d'activité.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
24 RUE ERLANGER
75016 PARIS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 494 749-8 ou 34009 494 749 8 1 : 1 flacon(s) en verre.
· 494 750-6 ou 34009 494 750 6 3 : 5 flacon(s) en verre.
· 494 751-2 ou 34009 494 751 2 4 : 10 flacon(s) en verre.
· 494 752-9 ou 34009 494 752 9 2 : 20 flacon(s) en verre.
· 494 753-5 ou 34009 494 753 5 3 : 25 flacon(s) en verre.
· 578 464-4 ou 34009 578 464 4 2 : 50 flacon(s) en verre.
· 578 465-0 ou 34009 578 465 0 3 : 100 flacon(s) en verre.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Médicament soumis à prescription hospitalière.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 02/06/2021
CEFEPIME SUBSTIPHARM 0,5 g, poudre pour solution injectable (IM/IV)
Céfépime
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que CEFEPIME SUBSTIPHARM 0,5 g, poudre pour solution injectable (IM/IV) et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser CEFEPIME SUBSTIPHARM 0,5 g, poudre pour solution injectable (IM/IV) ?
3. Comment utiliser CEFEPIME SUBSTIPHARM 0,5 g, poudre pour solution injectable (IM/IV) ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver CEFEPIME SUBSTIPHARM 0,5 g, poudre pour solution injectable (IM/IV) ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : Antibactériens à usage systémique - code ATC : J01DE01.
Ce médicament est un antibiotique de la famille des bêta-lactamines du groupe des céphalosporines.
Ce médicament est indiqué dans le traitement de certaines infections bactériennes dues aux germes sensibles au céfépime.
N’utilisez jamais CEFEPIME SUBSTIPHARM 0,5 g, poudre pour solution injectable (IM/IV) :
· si vous êtes allergique à la céfépime ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
· si vous êtes allergique aux antibiotiques du groupe des céphalosporines ou à d’autres bêta-lactamines (par exemple pénicillines, monobactames et carbapénèmes).
En cas de doute, il est indispensable de demander l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant d’utiliser CEFEPIME SUBSTIPHARM 0,5 g, poudre pour solution injectable (IM/IV).
· Signaler à votre médecin tout antécédent d’allergie, notamment toute allergie ou manifestations allergiques survenues lors de traitement par céfépime, des bêta-lactamines ou un autre médicament.
· Toute manifestation allergique (éruption cutanée, démangeaisons...) en cours de traitement doit être signalée immédiatement à votre médecin.
· La survenue d’une diarrhée au cours d'un traitement antibiotique ne doit pas être traitée sans avis médical au préalable.
· Prévenir votre médecin en cas d'insuffisance rénale en raison de la nécessité d'adapter votre traitement.
En cas de doute, ne pas hésiter à demander l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien.
Enfants
Sans objet.
Autres médicaments et CEFEPIME SUBSTIPHARM 0,5 g, poudre pour solution injectable (IM/IV)
Informez votre médecin ou pharmacien si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser tout autre médicament.
Ce médicament peut provoquer une fausse réaction positive de certains examens de laboratoire (recherche de glucose dans les urines, tests de Coombs)
Votre médecin surveillera votre fonction rénale en cas d'association à des médicaments pouvant être toxiques pour le rein ou des diurétiques.
CEFEPIME SUBSTIPHARM 0,5 g, poudre pour solution injectable (IM/IV) avec des aliments et boissons
Sans objet.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
En raison du bénéfice de ce médicament, son utilisation peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin.
Le passage dans le lait maternel est faible. L'allaitement est possible lors de la prise de ce médicament. Toutefois, interrompre l'allaitement si le nouveau-né présente des troubles tels qu’une diarrhée, des éruptions sur la peau, une candidose (affection dûe à certains champignons microscopiques), car ces effets sur votre enfant peuvent être dus à ce médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Les éventuels effets indésirables à type de troubles de l’état de conscience, de vertiges, d’état confusionnel ou d’hallucinations peuvent altérer l’aptitude à conduire des véhicules et utiliser des machines. Prenez l’avis de votre médecin si vous présentez l’un de ces effets.
CEFEPIME SUBSTIPHARM 0,5 g, poudre pour solution injectable (IM/IV) contient
Sans objet.
Posologie
La posologie varie selon l'indication thérapeutique et l'âge du patient. Chez le nourrisson et l'enfant, elle est exprimée en kg de poids corporel.
A titre indicatif, la posologie usuelle est :
· Chez l'adulte : de 1 g 2 fois par jour à 2 g, 2 à 3 fois par jour.
· Chez le nourrisson et l'enfant : 50 mg/kg, 3 fois par jour.
La posologie doit être adaptée en cas d'insuffisance rénale.
Mode et voie d'administration
Voie intraveineuse (0,5 g, 1 g, 2 g) et voie intra-musculaire profonde (0,5 g, 1 g).
Administration intraveineuse
Le céfépime peut être mis en solution avec de l'eau pour préparation injectable ou tout autre solvant compatible (cf. paragraphe compatibilité).
Volume de reconstitution avant administration
Flacon
Volume de solvant à ajouter (ml)
Volume approximatif disponible (ml)
Concentration approximative (mg/ml)
500 mg IM
1,5
2,2
240
500 mg IV
5,0
5,7
90
Les solutions reconstituées destinées à la voie intraveineuse peuvent être administrées directement en IV lente (3 à 5 minutes) ou par l'intermédiaire de la tubulure de perfusion ou bien directement dans le liquide de perfusion compatible, à administrer en 30 minutes.
Administration intramusculaire :
Reconstituer 500 mg ou 1 g de céfépime avec de l'eau pour préparation injectable ou une solution de chlorhydrate de lidocaïne dosée à 0,5 % ou 1 %.
Compatibilité
Le céfépime est compatible avec les solvants et solutions suivants : Chlorure de sodium 0,9 % (avec ou sans glucose 5 %), glucose 5 ou 10 %, liquide de Ringer (avec ou sans glucose 5 %).
Le céfépime peut être administré simultanément avec d'autres antibiotiques à condition de ne pas utiliser la même seringue, la même perfusion ni le même site d'injection.
Comme avec d'autres céphalosporines, la solution reconstituée peut évoluer vers une coloration jaune-ambrée ne correspondant pas à une perte d'activité.
Fréquence d'administration
2 à 3 fois par jour.
Durée du traitement
Pour être efficace, cet antibiotique doit être utilisé régulièrement aux doses prescrites, et aussi longtemps que votre médecin vous l'aura conseillé.
La disparition de la fièvre ou de tout autre symptôme ne signifie pas que vous êtes complètement guéri. L'éventuelle impression de fatigue n'est pas due au traitement antibiotique mais à l'infection elle-même. Le fait de réduire ou de suspendre votre traitement serait sans effet sur cette impression et retarderait votre guérison.
Si vous avez utilisé plus de CEFEPIME SUBSTIPHARM 0,5 g, poudre pour solution injectable (IM/IV) que vous n’auriez dû
Le surdosage peut se manifester par une encéphalopathie (trouble de conscience avec confusion mentale, hallucinations, stupeur et coma), des myoclonies et des convulsions.
En cas de surdosage important, surtout chez les patients dont la fonction rénale est altérée, l’hémodialyse facilitera l’élimination du céfépime de l’organisme
Si vous oubliez d’utiliser CEFEPIME SUBSTIPHARM 0,5 g, poudre pour solution injectable (IM/IV)
Si vous arrêtez d’utiliser CEFEPIME SUBSTIPHARM 0,5 g, poudre pour solution injectable (IM/IV)
Sans objet.
Vous devez contacter votre médecin immédiatement si vous présentez l'un des effets suivants :
Effets indésirables peu fréquents (peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 100)
· inflammation des intestins appelée colite (ou colite associée aux antibiotiques), provoquant une diarrhée importante avec glaires, crampes intestinales et fièvre.
Effets indésirables rares (peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 1 000)
· réaction allergique sévère (respiration sifflante soudaine, difficulté à respirer ou étourdissement, gonflement des paupières, du visage, des lèvres ou de la gorge),
· crises de convulsions.
Effets indésirables de fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
· incapacité à former ou destruction des globules rouges, ce qui peut provoquer de la faiblesse, des ecchymoses (bleus), des infections fréquentes, une peau pâle, de la fatigue, un essoufflement et des urines foncées,
· nombre insuffisant de globules blancs, pouvant induire une fièvre élevée soudaine, un mal de gorge sévère et des ulcères dans la bouche,
· une réaction allergique sévère et rapide (choc anaphylactique), pouvant empêcher de respirer,
· coma, diminution de la conscience ou difficulté à penser,
· affections touchant le cerveau, dont les symptômes peuvent être une paralysie, une raideur du cou, une élocution et des mouvements oculaires anormaux,
· contractions musculaires soudaines et involontaires,
· réaction sévère au niveau de la peau, de la bouche, des yeux et des parties génitales, avec apparition de cloques ou décollement d’une partie de la peau,
· troubles rénaux, insuffisance rénale.
Autres effets indésirables éventuels :
Effets indésirables très fréquents (peuvent toucher plus de 1 personne sur 10)
· examen de laboratoire (test de Coombs) faussement positif.
Effets indésirables fréquents (peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 10)
· modifications des paramètres de la coagulation sanguine, faible taux de globules rouges, augmentations de certains types de globules blancs (visible lors d’une analyse de sang),
· douleur ou inflammation au point d’administration du médicament,
· phlébite au site d’injection,
· diarrhée,
· éruption cutanée,
· augmentation des taux sanguins de certaines enzymes du foie (transaminases, phosphatase alcaline), taux sanguin élevé de bilirubine.
Effets indésirables peu fréquents (peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 100)
· candidose au niveau de la bouche ou du vagin (infection par un champignon microscopique),
· modifications du nombre de certains globules blancs et des plaquettes (les symptômes peuvent comporter de la fatigue, de nouvelles infections et des ecchymoses (bleus) ou des saignements),
· maux de tête,
· nausées, vomissements,
· rougeur de la peau, éruption cutanée (urticaire), démangeaisons,
· urée sanguine élevée,
· créatinine sérique élevée,
· résultats anormaux des tests de fonctionnement des reins,
· fièvre.
Effets indésirables rares (peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 1 000)
· candidose (infection par un champignon microscopique),
· fourmillements, picotements ou engourdissement,
· diminution de la conscience ou difficulté à penser, étourdissements,
· perturbation du goût,
· dilatation des vaisseaux sanguins,
· difficulté à respirer,
· douleur abdominale, constipation,
· rétention de liquide dans les tissus (œdème),
· douleurs articulaires,
· démangeaisons au niveau des organes génitaux,
· frissons,
· bourdonnements dans les oreilles (acouphènes).
Effets indésirables de fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
· résultats faussement positifs des tests urinaires du glucose,
· confusion, hallucinations, somnolence, altération de la conscience,
· saignement,
· rougeur inflammatoire de la peau accompagnée de cloques et de fièvre (syndrome de Stevens-Johnson, reportez-vous également à l'introduction de la rubrique sur les effets secondaires),
· troubles gastro-intestinaux.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte ou sur le flacon. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précaution particulière de conservation.
A conserver dans l’emballage d’origine et à l’abri de la lumière.
Après reconstitution :
La stabilité physico-chimique de la solution reconstituée a été démontrée pendant 18 heures à 25°C et 7 jours à une température comprise entre 2 et 8°C.
Toutefois du point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après reconstitution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l’utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2 et 8°C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient CEFEPIME SUBSTIPHARM 0,5 g, poudre pour solution injectable (IM/IV)
· La substance active est :
Céfépime....................................................................................................................... 0,500 g
Sous forme de dichlorhydrate de céfépime monohydraté.
Pour un flacon de poudre.
· L’autre excipient est : L-arginine.
Ce médicament se présente sous forme de poudre pour solution injectable (IM/IV).
Boîte de 1, 5, 10, 20, 25, 50 ou 100 flacons.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
24 RUE ERLANGER
75016 PARIS
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
SUBSTIPHARM
24 RUE ERLANGER
75016 PARIS
CTRA DE BARCELONA, 135-B
08290 CERDANYOLA DEL VALLES - BARCELONE
ESPAGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Conseil d’éducation sanitaire :
QUE SAVOIR SUR LES ANTIBIOTIQUES ?
Les antibiotiques sont efficaces pour combattre les infections dues aux bactéries. Ils ne sont pas efficaces contre les infections dues aux virus.
Aussi, votre médecin a choisi de vous prescrire cet antibiotique parce qu’il convient précisément à votre cas et à votre maladie actuelle.
Les bactéries ont la capacité de survivre ou de se reproduire malgré l’action d’un antibiotique. Ce phénomène est appelé résistance : il rend certains traitements antibiotiques inactifs.
La résistance s’accroît par l’usage abusif ou inapproprié des antibiotiques.
Vous risquez de favoriser l’apparition de bactéries résistantes et donc de retarder votre guérison ou même de rendre inactif ce médicament, si vous ne respectez pas :
· la dose à prendre,
· les moments de prise,
· et la durée de traitement.
En conséquence, pour préserver l’efficacité de ce médicament :
1- N’utilisez un antibiotique que lorsque votre médecin vous l’a prescrit.
2- Respectez strictement votre ordonnance.
3- Ne réutilisez pas un antibiotique sans prescription médicale même si vous pensez combattre une maladie apparemment semblable.
4- Ne donnez jamais votre antibiotique à une autre personne, il n’est peut-être pas adapté à sa maladie.
5- Une fois votre traitement terminé, rapportez à votre pharmacien toutes les boîtes entamées pour une destruction correcte et appropriée de ce médicament.