CAVERJECT 10 microgrammes/1 ml
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : lyophilisat et solution pour usage parentéral
- Date de commercialisation : 30/09/1994
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : PFIZER HOLDING FRANCE
Les compositions de CAVERJECT 10 microgrammes/1 ml
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Lyophilisat | ALPROSTADIL | 1591 | 10 microgrammes | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
1 flacon(s) en verre - 1 seringue(s) préremplie(s) en verre de 1 ml avec 2 aiguille(s)
- Code CIP7 : 3396346
- Code CIP3 : 3400933963460
- Prix : 9,54 €
- Date de commercialisation : 19/10/1994
- Remboursement : Ce médicament peut être pris en charge ou remboursé par l'Assurance Maladie dans le cas suivant :<br><br>- Troubles de l'érection probablement consécutifs à une atteinte organique médicale ou chirurgicale. ; JOURNAL OFFICIEL ; 07/07/02
- Taux de remboursement : 30%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 30/06/2020
CAVERJECT 10 microgrammes/1 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Pour une ampoule ou une seringue pré-remplie.
Excipients à effet notoire : alcool benzylique, sodium.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ml de solution reconstituée, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Lyophilisat et solution pour usage parentéral.
4.1. Indications thérapeutiques
Induction pharmacologique de l'érection.
CAVERJECT n’est pas indiqué chez l’enfant (voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi, alcool benzylique).
4.2. Posologie et mode d'administration
La posologie est strictement individuelle et doit être déterminée au préalable par un test.
La dose d'essai initiale est comprise entre 5 microgrammes et 20 microgrammes, la dose doit être ajustée pour permettre au patient d'être en érection complète 5 à 10 minutes après l'injection.
L'érection ne doit pas durer plus d'une heure.
Si le malade ne présente pas d'érection suffisante à la dose initiale, celle-ci peut être majorée par paliers de 5 microgrammes jusqu'à 20 microgrammes d'alprostadil.
Ne pas administrer plus d'une injection par jour, le rythme maximal des injections étant de deux par semaine avec un intervalle d'au moins 24 heures entre les injections.
La dose maximale individuelle par injection est de 20 microgrammes.
La première injection doit obligatoirement être effectuée en milieu médical, les auto-injections dans le corps caverneux ne seront effectuées par le patient qu'au terme d'un apprentissage de la technique d'injection.
Une fois que le médecin aura expliqué le mode d'injection à son patient et aura déterminé la dose efficace, des auto-administrations pourront être faites par le patient à son domicile.
Le malade ne doit injecter que la dose optimale individuelle déterminée pour lui.
Il convient d'interdire au patient d'augmenter sa dose individuelle de son propre chef.
Après mélange, la solution est administrée par voie intra-caverneuse stricte.
Utiliser une seringue et une aiguille stérile pour toute nouvelle injection.
La solution reconstituée est destinée à un usage unique, et ne doit pas être réutilisée pour une nouvelle injection.
Mode d’administration
Voie intra-caverneuse stricte, chez l'homme adulte.
L'administration de cette forme d'alprostadil est contre-indiquée par la voie veineuse.
L'alprostadil par voie intra-caverneuse ne doit pas être administré :
· Chez les sujets ayant une hypersensibilité à la substance active, aux prostaglandines ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;
· Chez les sujets prédisposés au priapisme du fait de certaines affections comme une drépanocytose, ou un trait drépanocytaire, un myélome multiple ou une leucémie ;
· Chez les sujets présentant une déformation anatomique du pénis, telle qu'une incurvation pénienne, une fibrose des corps caverneux ou la maladie de La Peyronie ;
· Chez les sujets ayant un implant pénien ;
· Chez les sujets chez qui une activité sexuelle est déconseillée ou contre-indiquée ;
· Chez la femme et l'enfant en raison de l'indication thérapeutique.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Les raisons médicales sous-jacentes de la dysfonction érectile doivent être diagnostiquées et traitées avant de débuter un traitement avec l'alprostadil.
Mises en garde spéciales
CAVERJECT doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant des facteurs de risque cardiovasculaire et cérébro-vasculaire.
L'alprostadil peut provoquer une érection prolongée voire un priapisme, une fibrose des corps caverneux, des douleurs.
Afin de minimiser le risque, la dose efficace la plus faible devra être déterminée.
Un priapisme (érection de plus de six heures) peut survenir à la suite de l’administration intra-caverneuse d'alprostadil. Le traitement d’un priapisme devra être initié dans les 6 heures au plus tard (voir rubrique 4.9).
Le patient sera prévenu qu'en cas d'érection rigide prolongée de plus de 4 heures, il est indispensable de contacter immédiatement un médecin traitant, ou avoir recours à une assistance médicale afin qu'un traitement adapté puisse être mis en place. La prise en charge du priapisme devra se faire en accord avec les pratiques médicales établies.
Il sera vivement recommandé au patient :
· de conserver sur lui le numéro de téléphone du praticien en charge de ce traitement ;
· de faire un apprentissage dans un centre spécialisé en cas d'utilisation en auto-injection.
Une érection douloureuse est davantage susceptible de se produire chez les patients présentant des déformations anatomiques du pénis, telles qu'une angulation pénienne, un phimosis, une fibrose des corps caverneux, une maladie de La Peyronie ou des plaques.
Une fibrose pénienne, y compris une angulation, une fibrose des corps caverneux, des nodules fibreux et une maladie de La Peyronie, peuvent survenir à la suite de l'administration intra-caverneuse d'alprostadil. L'incidence de la fibrose peut augmenter avec la durée d'utilisation.
Un suivi régulier des patients, comprenant un examen minutieux du pénis, à la recherche de signes de fibrose pénienne ou de maladie de La Peyronie est fortement recommandé.
L'alprostadil n'est pas destiné à être associé à un autre traitement de l’insuffisance érectile (voir également rubrique 4.5).
Le traitement par alprostadil devra être interrompu en cas d’apparition chez les patients d’angulation pénienne, d’une fibrose des corps caverneux ou de maladie de La Peyronie.
Chez certains patients, l'injection d'alprostadil peut provoquer un léger saignement au site d'injection. Celui-ci pourrait favoriser la transmission à leur partenaire d’une maladie à diffusion hématogène.
Il est conseillé d'éviter l'utilisation de l'alprostadil chez les patients ayant présenté un accident cardiovasculaire dans les trois mois précédents et dont l'état cardiovasculaire n'est pas stabilisé.
Précautions d'emploi
Une attention particulière sera apportée au traitement des patients présentant avant le traitement : des lésions cicatricielles du corps caverneux (fibrose/nodule), une angulation pénienne ou une maladie de La Peyronie, une douleur pouvant être ressentie au moment de l'érection.
Les patients ayant des troubles de la coagulation sont à surveiller plus particulièrement sur le plan biologique et au niveau local. On conseillera au patient d'exercer une pression suffisante sur le point d'injection.
L’alprostadil devra être utilisé avec prudence en cas d’antécédents d’accidents ischémiques transitoires ou en cas de troubles cardio-vasculaires instables.
Le risque d'un usage abusif d'alprostadil devra être pris en considération en cas d’antécédents de troubles psychiatriques ou de toxicomanie.
Chez les patients souffrant de coronaropathie, d'insuffisance cardiaque congestive ou de maladie pulmonaire, la stimulation et les relations sexuelles peuvent conduire à des accidents cardiaques ou pulmonaires. L'alprostadil devra être utilisé avec précaution chez ces patients, qui devront envisager une activité sexuelle avec prudence.
Après les dix premières injections et par la suite à intervalles réguliers, le médecin évaluera à nouveau le traitement pour rechercher en particulier des effets indésirables locaux et procéder à un éventuel ajustement de la posologie.
Le malade ne doit injecter que la dose optimale individuelle déterminée pour lui.
Il convient d'interdire au patient d'augmenter sa dose individuelle de son propre chef.
Les solutions reconstituées d'alprostadil sont à usage unique. Le système d'injection/la seringue et la solution restante éventuelle doivent être éliminés correctement.
CAVERJECT contient de l'alcool benzylique pouvant entraîner des réactions d'hypersensibilité.
Ce médicament n’est indiqué que pour une injection intra-caverneuse. L’administration intraveineuse d’alcool benzylique, un conservateur, a été associée à des événements indésirables graves et à la mort chez les nouveau-nés (« syndrome de suffocation »).
La quantité minimale d’alcool benzylique susceptible d’entraîner une toxicité n’est pas connue.
Le risque de toxicité par l’alcool benzylique dépend de la quantité administrée et de la capacité de détoxification hépatique du produit.
Les prématurés et les nouveau-nés de faibles poids ont davantage de risque de développer une telle toxicité. CAVERJECT n’est pas indiqué chez l’enfant.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ml de solution reconstituée, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
L’aiguille utilisée pour l’administration de CAVERJECT est très fine. Comme avec toutes les aiguilles très fines, l’aiguille peut se casser.
Des cas d’aiguilles se cassant, avec une partie de l’aiguille restant dans le pénis ont été rapportés, et dans certains cas, ont nécessité une hospitalisation et une opération chirurgicale pour la retirer.
Des instructions précises données au patient sur les techniques de manipulation appropriée et d’injection peuvent permettre de diminuer le risque de casser l’aiguille.
Les patients doivent être informés que si l’aiguille est tordue, elle ne doit pas être utilisée. Ils ne doivent pas non plus essayer de redresser une aiguille tordue. Ils doivent enlever l’aiguille de la seringue, la jeter, et fixer une nouvelle aiguille inutilisée et stérile à la seringue.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les patients traités par un anticoagulant de type warfarine ou héparine peuvent présenter une tendance accrue au saignement après l’injection intra-caverneuse en raison de l'activité antiagrégante plaquettaire de l'alprostadil.
Les effets de l’association de l’alprostadil à d’autres traitements de l’insuffisance érectile (par exemple : sildénafil) ou à d’autres médicaments inducteurs de l’érection (par exemple : papavérine) n’ont pas fait l’objet d’études formelles. De telles substances ne devront pas être utilisées en association avec l’alprostadil en raison du risque d’induction d’érections prolongées.
Les produits sympathomimétiques peuvent diminuer l’effet de l’alprostadil.
L’alprostadil peut augmenter les effets des agents anti-hypertenseurs, des vasodilatateurs, des anticoagulants et des antiagrégants plaquettaires.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L'effet indésirable le plus fréquemment rapporté après injection intra-caverneuse a été une douleur pénienne. 30 % des patients ont signalé une douleur au moins une fois. Une douleur a été associée à 11 % des injections. Dans la plupart des cas, la douleur était d'intensité légère à modérée. Chez 3 % des patients, la douleur a entraîné l'arrêt du traitement.
Une fibrose pénienne, dont une angulation, des nodules fibreux et une maladie de La Peyronie, a été rapportée chez 3 % des patients ayant participé aux essais cliniques. Dans une étude au cours de laquelle la période des auto-injections allait jusqu'à 18 mois, l'incidence de la fibrose pénienne a été plus élevée, de l'ordre de 8 %.
Des hématomes et des ecchymoses au point d'injection, davantage liés à la technique d'injection qu'aux effets de l'alprostadil, sont respectivement survenus chez 3 % et 2 % des patients.
Une érection prolongée (définie comme durant de 4 à 6 heures) a été signalée chez 4 % des patients. La fréquence du priapisme (défini comme une érection douloureuse durant plus de 6 heures) a été de 0,4 %. Dans la plupart des cas, la détumescence est survenue spontanément.
Les réactions indésirables rapportées pendant les essais cliniques et après la commercialisation sont présentées dans le tableau ci-dessous, selon les fréquences : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classe de système d'organe
Très fréquent ≥ 1/10
Fréquent
≥ 1/100, < 1/10
Peu fréquent
≥ 1/1 000, < 1/100
Fréquence indéterminée
Infections et infestations
Infection fongique, rhume banal
Affections du système nerveux
Réaction vasovagale, hypoesthésie (systémique), engourdissement pénien, diminution de la sensibilité pénienne, hyperesthésie, présyncope
Accident vasculaire cérébral
Affections oculaires
Mydriase
Affections cardiaques
Extrasystoles supra-ventriculaires
Ischémie myocardique
Affections vasculaires
Hématome
Troubles veineux, hypotension, vasodilatation, troubles vasculaires périphériques, écoulement veineux pénien
Affections gastro-intestinales
Nausées, bouche sèche
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Erythème
Rash, hyperhidrose, prurit
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Spasmes musculaires
Crampes dans les jambes
Affections du rein et des voies urinaires
Hémorragie urétrale, hématurie, dysurie, pollakiurie, miction impérieuse
Affections des organes de reproduction et du sein
Douleur pénienne (sensation de brûlure ou de tension du pénis)
Fibrose pénienne dont maladie de La Peyronie, angulation, et nodules fibrotiques, érection prolongée, trouble pénien
Priapisme, douleur de la région pelvienne, érection douloureuse, douleur testiculaire, trouble scrotal, irritation pénienne, balanite, œdème scrotal, chaleur pénienne, trouble testiculaire, anomalie de l'éjaculation, dysfonctionnement érectile, érythème scrotal, douleur du scrotum, spermatocèle, tuméfaction du testicule, œdème testiculaire, masse testiculaire
Affections congénitales, familiales et génétiques
Phimosis
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Hématome au site d'injection, ecchymose au site d’injection, ecchymose
Asthénie, hémorragie au site d'injection, inflammation au site d'injection, œdème au site d'injection, tuméfaction au site d'injection, faiblesse musculaire localisée, prurit au site d'injection, chaleur au site d'injection, irritation au site d'injection, hémorragie, inflammation, irritation, œdèmes périphériques, œdème, anesthésie au site d'injection, douleur au site d'injection
Investigations
Diminution de la pression artérielle, augmentation de la fréquence cardiaque, augmentation de la créatininémie.
D'autres effets indésirables ont été signalés :
· Dépôts d'hémosidérine dans le pénis,
· Injection dans l'urètre résultant d'une mauvaise technique d'injection,
· Hypotension orthostatique, arythmies cardiaques, étourdissements, céphalées,
· Collapsus pouvant être plus en rapport avec l'injection qu'avec les effets pharmacologiques de l'alprostadil.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Les signes de toxicité sont un état dépressif, des selles molles ou une diarrhée et une respiration rapide.
Le traitement d’un priapisme (érection prolongée) devra avoir débuté au plus tard dans les 6 heures. Le traitement initial devra faire appel à une aspiration pénienne. En respectant les conditions d’asepsie, insérer une aiguille à ailettes de calibre 19 à 21 G dans le corps caverneux et aspirer 20 à 50 ml de sang. Il peut en résulter une détumescence du pénis. Si nécessaire, la manœuvre pourra être répétée de l'autre côté du pénis jusqu'à aspirer une quantité totale de 100 ml de sang. Si cette manœuvre reste inefficace, il est recommandé de pratiquer une injection intra-caverneuse d'un médicament alpha-adrénergique. Bien que la contre-indication habituelle de l'administration intra-caverneuse d'un vasoconstricteur ne s'applique pas au traitement du priapisme, la prudence est conseillée quand on opte pour cette solution. La pression artérielle et le pouls devront faire l’objet d’une surveillance continue tout au long de la procédure.
Une prudence extrême est nécessaire chez les patients atteints de coronaropathie, d'une hypertension non contrôlée, d'une ischémie cérébrale et chez les patients traités par inhibiteurs de la monoamine oxydase. Dans ce dernier cas, les moyens nécessaires à la prise en charge d'une poussée hypertensive devront être disponibles. Une solution de phényléphrine à 200 microgrammes/ml sera préparée ; 0,5 à 1,0 ml de cette solution seront injectés toutes les 5 à 10 minutes. De façon alternative, il est possible d'utiliser une solution d'adrénaline à 20 microgrammes/ml, l'injection pourra être suivie d'une nouvelle aspiration de sang à l'aide de la même aiguille à ailettes. Les doses maximales sont de 1 mg pour la phényléphrine et de 100 microgrammes pour l’adrénaline (5 ml de la solution). Il est également possible d’administrer du métaraminol ; il convient cependant de noter que des poussées hypertensives mortelles ont été signalées.
Si le priapisme persiste, un acte chirurgical d’urgence, pouvant comprendre l’établissement d’une dérivation, doit être envisagé.
La possibilité de survenue de tels incidents impose au patient d'avoir toujours avec lui le numéro de téléphone de l'équipe médicale qui a en charge son traitement et qui doit pouvoir le traiter en urgence.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : médicaments utilisés dans les troubles de l’érection, code ATC : G04BE01
L'alprostadil (ou Prostaglandine E1) appartient à une famille d'acides gras naturels ayant des effets pharmacologiques variés. La vasodilatation, l'inhibition de l'agrégation plaquettaire et la stimulation des muscles lisses de l'intestin et de l'utérus sont parmi les effets les plus notables.
Des études in vitro et chez de nombreuses espèces animales ont permis de conclure aux propriétés relaxantes de l'alprostadil au niveau des corps caverneux.
Chez le singe, l'administration d'alprostadil augmente le flux de sang de l'artère caverneuse, le degré et la durée de relaxation du muscle lisse caverneux chez ce type d'animal étant dose-dépendant.
Chez l'homme, une injection intra-caverneuse d'alprostadil produit une érection.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
L'alprostadil est fixé à plus de 95 % aux protéines plasmatiques mais cette fixation protéique à relativement faible affinité ne semble pas limiter le captage tissulaire puisqu'au premier passage les poumons captent 70 % de l'alprostadil.
L'alprostadil est éliminé en totalité par biotransformation au niveau de différents organes dont les poumons. Les métabolites sont pharmacologiquement inactifs et excrétés en majorité par voie rénale.
Après injection intra-caverneuse, les concentrations dans les sinus d'alprostadil et de son métabolite primaire (15-oxo-13, 14,-dihydro-PGE1) sont élevées.
Le principe actif n'est pas retrouvé dans la circulation périphérique, et le taux de 15-oxo-13,14,-dihydro-PGE1 n'est pas significativement élevé après administration intra-caverneuse.
5.3. Données de sécurité préclinique
Lyophilisat : lactose monohydraté, citrate de sodium, α-cyclodextrine.
Solution : alcool benzylique, eau pour préparation injectable
6.4. Précautions particulières de conservation
Avant reconstitution : à conserver à une température inférieure à 25 °C.
Après reconstitution : la solution doit être utilisée immédiatement.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
· lyophilisat en flacon (verre) et 1 ml de solution en ampoule (verre) avec seringue et deux aiguilles;
· lyophilisat en flacon (verre) et 1 ml de solution en ampoule (verre);
· lyophilisat en flacon (verre) et 1 ml de solution en seringue pré-remplie (verre);
· lyophilisat en flacon (verre).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
23-25, AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE
75014 PARIS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 338 065 8 3 : lyophilisat en flacon (verre) et 1 ml de solution en ampoule (verre); (boîte de 5).
· 34009 558 973 0 9 : lyophilisat en flacon (verre); (boîte de 10).
· 34009 339 634 6 0 : lyophilisat en flacon (verre) et 1 ml de solution en seringue pré-remplie (verre) avec 2 aiguilles ; (boîte de 1).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 30 septembre 1994
Date de dernier renouvellement : 30 mars 2009 (illimité).
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 30/06/2020
CAVERJECT 10 microgrammes/1 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral
Alprostadil
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser CAVERJECT 10 microgrammes/1 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral ?
3. Comment utiliser CAVERJECT 10 microgrammes/1 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver CAVERJECT 10 microgrammes/1 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : médicaments utilisés dans les troubles de l’érection - code ATC : G04BE01.
Traitement de certains troubles de l'érection.
CAVERJECT n’est pas indiqué chez l’enfant.
N’utilisez jamais CAVERJECT 10 microgrammes/1 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral :
· Si vous êtes allergique à l’alprostadil, à d’autres prostaglandines ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
· Si vous avez ou avez eu des antécédents de maladies favorisant une érection prolongée.
· Si vous présentez une déformation anatomique du pénis
· Si vous avez une prothèse pénienne
· Si une activité sexuelle vous est déconseillée ou contre-indiquée.
· Chez la femme et l'enfant.
· Chez un patient dont la partenaire est enceinte ou susceptible de l'être.
Ce médicament ne doit pas être injecté par la voie veineuse.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant d’utiliser CAVERJECT 10 microgrammes/1 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral.
Avertissements
· Si vous présentez un ou plusieurs facteurs de risque cardiovasculaires (ceux-ci peuvent inclure : hypertension artérielle, tabagisme, hyperglycémie, hypercholestérolémie, surpoids et obésité)
· Si vous présentez un ou plusieurs facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral (ceux-ci peuvent inclure : hypertension artérielle, hypercholestérolémie, maladie coronarienne, arythmie cardiaque, diabète)
· Le traitement par CAVERJECT ne peut être mis en œuvre qu'après avis médical.
· Le médecin doit injecter lui-même ou montrer avec précision comment injecter le produit car cette technique nécessite un apprentissage prolongé.
· Il est utile de pouvoir joindre facilement l'équipe médicale qui a fait cet apprentissage prolongé.
· CAVERJECT peut provoquer une érection prolongée et/ou un priapisme. En cas d'érection persistant 4 heures ou plus, contactez immédiatement votre médecin ou rendez-vous au service d'urgence le plus proche.
· Certaines affections du pénis peuvent se révéler au cours du traitement par CAVERJECT. Il est donc nécessaire de vous rendre régulièrement chez votre médecin afin qu'il procède à un examen minutieux de votre pénis.
· Le patient ne doit injecter que la dose déterminée pour lui, il ne doit pas changer cette dose.
L'injection d'alprostadil par voie intra-caverneuse ne protège pas des maladies sexuellement transmissibles, et notamment du virus du SIDA.
Précautions
Patients ayant des lésions du pénis.
Patients ayant des troubles de la coagulation (risque de saignements) ou une maladie cardiaque.
CAVERJECT ne doit pas être administré avec un autre traitement du trouble de l’érection.
L’aiguille utilisée pour l’administration de CAVERJECT est très fine. Comme avec toutes les aiguilles très fines, l’aiguille peut se casser.
Des cas d’aiguilles se cassant, avec une partie de l’aiguille restant dans le pénis ont été rapportés, et dans certains cas, ont nécessité une hospitalisation et une opération chirurgicale pour la retirer.
Des instructions précises données sur les techniques de manipulation appropriée et d’injection peuvent permettre de diminuer le risque de casser l’aiguille.
Vous devez être informés que si l’aiguille est tordue, elle ne doit pas être utilisée. Vous ne devez pas non plus essayer de redresser une aiguille tordue. Vous devez enlever l’aiguille de la seringue, la jeter, et fixer une nouvelle aiguille inutilisée et stérile à la seringue.
Enfants et adolescents
Sans objet.
Autres médicaments et CAVERJECT 10 microgrammes/1 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral
Les patients traités par un anticoagulant (médicament s’opposant à la formation de caillots dans le sang tels que warfarine ou héparine) peuvent voir leur saignement augmenter au site d’injection après une injection intra-caverneuse.
CAVERJECT ne doit pas être associé avec un autre médicament de l’insuffisance érectile (par exemple : sildénafil) ou qui favorise l’érection (par exemple : papavérine) en raison du risque accru d’érection prolongée.
Informez votre médecin ou pharmacien si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser tout autre médicament.
CAVERJECT 10 microgrammes/1 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral avec des aliments et boissons
Sans objet.
Le traitement est à éviter chez un patient dont la partenaire est enceinte ou susceptible de l'être.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
L’alprostadil ne devrait avoir aucune influence sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
CAVERJECT 10 microgrammes/1 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral contient du sodium et de l’alcool benzylique.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ml de solution reconstituée, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Ce médicament contient 8,4 mg d’alcool benzylique par ml de solution reconstituée. L’alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques.
L’utilisation de grandes quantités de CAVERJECT peut entraîner une accumulation d’alcool benzylique dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés « acidose métabolique »). Les patients souffrant d’une maladie du foie ou du rein doivent être particulièrement prudents et demander conseil à leur médecin ou à leur pharmacien.
L’alcool benzylique est associé à un risque d’effets secondaires graves y compris des problèmes respiratoires (appelés « syndrome de suffocation ») chez les jeunes enfants. CAVERJECT ne doit pas être utilisé chez l’enfant.
Posologie
La première injection doit être OBLIGATOIREMENT effectuée en milieu médical.
La posologie doit être adaptée à chaque patient.
Respecter la posologie prescrite par le médecin. Ne pas augmenter les doses.
Mode et voie d’administration
Lire attentivement les explications jointes.
Après mélange, la solution est administrée exclusivement par voie intra-caverneuse.
Utiliser une seringue et une aiguille stérile pour toute nouvelle injection.
La solution reconstituée ne doit pas être utilisée pour une nouvelle injection.
DANS TOUS LES CAS, SE CONFORMER STRICTEMENT A L'ORDONNANCE DE VOTRE MEDECIN.
1. Sortir le flacon contenant la poudre, la seringue et les 2 aiguilles.
Retirer la grande aiguille de son emballage sans enlever le capuchon qui protège la partie métallique de la grande aiguille. Prendre la seringue et tourner la partie supérieure de la protection en plastique blanc, jusqu'à ce qu'elle se casse. La retirer, avec le protège-embout en caoutchouc gris situé dessous. Puis, visser la grande aiguille sur l'embout de la seringue.
2. Retirer la partie détachable de la capsule métallique située à la partie supérieure du flacon et désinfecter, au moyen d'une compresse imbibée de désinfectant, la partie visible du bouchon en caoutchouc.
3. Retirer le capuchon protecteur de la grande aiguille et transpercer le flacon en poussant lentement sur le piston. Agiter doucement jusqu'à obtenir une solution limpide.
4. L'ensemble flacon/aiguille/seringue étant maintenu en position verticale inversée, prélever une quantité légèrement supérieure à celle nécessaire à l'injection, en fonction de la dose déterminée par votre médecin : chaque 1/10 de ml de solution contient 2 microgrammes de produit actif avec le dosage 20 microgrammes et 1 microgramme de produit actif avec le dosage 10 microgrammes.
5. La quantité suffisante de solution ayant été aspirée, retirer la seringue du flacon. Remettre le capuchon protecteur sur la grande aiguille, la dévisser de la seringue et la remettre dans la boîte.
6. Visser la petite aiguille sur l'embout de la seringue, retirer son capuchon protecteur.
En maintenant la seringue orientée vers le haut, tapoter doucement avec l'index la partie cylindrique de celle-ci pour faire remonter les bulles d'air présentes dans la solution.
7. Pousser doucement sur le piston en maintenant la seringue verticale pour évacuer l'air jusqu'à ce qu'il se forme une goutte au bout de la petite aiguille. Ajuster ensuite la dose à injecter en amenant le piston au regard de la graduation désirée.
8. Procéder à l'injection de la dose désirée dans l'un ou l'autre des corps caverneux, comme vous l'a appris votre médecin en n'oubliant pas de désinfecter au préalable la zone d'injection choisie, située au ¼ supérieur à droite ou à gauche de la verge. Ne pas piquer dans la zone médiane supérieure, dans les veines superficielles visibles sous la peau ou la partie inférieure de la verge.
9. Une fois l'injection effectuée, remettre le capuchon protecteur sur la petite aiguille, la remettre avec la seringue dans la boîte. Après utilisation jeter l'ensemble flacon, seringue et aiguilles.
Fréquence et moment auquel le médicament doit être administré
1 injection maximum par jour, deux injections maximum par semaine avec un intervalle d'au moins 24 heures entre les injections.
Si vous avez utilisé plus de CAVERJECT 10 microgrammes/1 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral que vous n'auriez dû
Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.
Les complications redoutées (érection prolongée de plus de 4 heures) sont à traiter en milieu spécialisé. Si une telle complication survient, contactez immédiatement votre médecin ou rendez-vous au service d’urgence le plus proche.
D’autres symptômes généraux peuvent nécessiter la mise en route d’un traitement symptomatique. Contactez votre médecin si vous ressentez de tels symptômes.
Si vous oubliez d’utiliser CAVERJECT 10 microgrammes/1 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral
Sans objet.
Si vous arrêtez d’utiliser CAVERJECT 10 microgrammes/1 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral
Sans objet.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Très fréquent (survenant chez plus d’un patient sur 10) :
· Douleur pénienne
Fréquent (survenant chez plus d’un patient sur 100) :
· Erection prolongée
· Affections du pénis (fibrose pénienne dont maladie de La Peyronie, trouble pénien, angulation, et nodules fibrotiques)
· Hématome et ecchymose notamment au site d'injection, plutôt liés à la technique d’injection
· Spasmes musculaires
· Rougeur de la peau
Peu fréquent (survenant chez plus d’un patient sur 1 000) :
· Mycose, rhume banal
· Modification de la sensibilité tactile (hypoesthésie, hyperesthésie, diminution de la sensibilité pénienne, engourdissement pénien)
· Malaise vagal (réaction vasovagale, présyncope)
· Mydriase (dilatation anormale de la pupille)
· Nausées, sécheresse buccale
· Transpiration excessive, éruption cutanée, démangeaison
· Trouble de la miction (difficulté à uriner, envie plus fréquente d’uriner, besoin urgent d’uriner), saignement au niveau de l’urètre, hématurie (présence de sang dans les urines), augmentation de la créatinine sanguine (mesure du fonctionnement du rein)
· Trouble de l’érection, érection douloureuse et prolongée (priapisme), douleur pelvienne, affection du gland du pénis (balanite, phimosis), modification de l’éjaculation
· Fatigue, faiblesse musculaire localisée, saignement, inflammation, irritation, œdème périphérique, œdème
· Au point d’injection : saignement, inflammation, irritation, gonflement, œdème, engourdissement, démangeaisons, douleur, chaleur et sensibilité à la pression
· Sensation de chaleur pénienne, douleur et œdème des testicules et du scrotum, troubles testiculaires et du scrotum, gonflement du testicule, masse testiculaire, irritation du pénis, rougeur du scrotum
· Troubles veineux, diminution de la pression artérielle, vasodilatation, troubles vasculaires, augmentation du pouls (mesure de la fréquence cardiaque), trouble du rythme cardiaque (extrasystoles supra-ventriculaires), écoulement de sang au niveau du pénis
· Crampes au niveau des jambes
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
· Insuffisance de flux sanguin vers le muscle cardiaque via les artères coronaires
· Accident vasculaire cérébral
D'autres effets indésirables ont été signalés :
· Dépôts d'hémosidérine dans le pénis
· Injection dans l'urètre résultant d'une mauvaise technique d'injection
· Etourdissements, céphalées
· Collapsus pouvant être plus en rapport avec l'injection qu'avec les effets pharmacologiques de l'alprostadil.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage.
Avant reconstitution : à conserver à une température inférieure à 25 °C.
Après reconstitution : la solution doit être utilisée immédiatement.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient CAVERJECT 10 microgrammes/1 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral
· La substance active est :
Alprostadil....................................................................................................................... 10,00 mcg
Pour une ampoule ou une seringue pré-remplie.
· Les autres composants sont :
Lyophilisat : lactose monohydraté, citrate de sodium, α-cyclodextrine.
Solution : alcool benzylique, eau pour préparation injectable.
Ce médicament se présente sous forme de lyophilisat et solution pour usage parentéral.
Boîte de 1 flacon de lyophilisat et 1ml de solution en ampoule avec seringue et deux aiguilles ou 1 flacon de lyophilisat et 1 ml de solution en seringue pré-remplie avec 2 aiguilles.
Boîte de 5 flacons de lyophilisat et 1 ml de solution en ampoule.
Boîte de 10 flacons de lyophilisat.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
23-25, AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE
75014 PARIS
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
23-25, AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE
75014 PARIS
PFIZER MANUFACTURING BELGIUM NV
RIJKSWEG 12
2870 PUURS
BELGIQUE
ou
VALDEPHARM
PARC INDUSTRIEL D'INCARVILLE
27100 VAL-DE-REUIL
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-16009
- Date avis : 03/05/2017
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Insuffisant
- Description : Dans les autres situations de l’AMM, le service médical rendu par CAVERJECT reste insuffisant pour une prise en charge par la solidarité nationale.
- Lien externe