CARVEDILOL ARROW 12
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé pelliculé sécable
- Date de commercialisation : 04/10/2016
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : ARROW GENERIQUES
Les compositions de CARVEDILOL ARROW 12
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | CARVÉDILOL | 27222 | 12,5 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 28 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3007110
- Code CIP3 : 3400930071106
- Prix : 4,23 €
- Date de commercialisation : 13/03/2017
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 25/09/2017
CARVEDILOL ARROW 12,5 mg, comprimé pelliculé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé sécable contient 12,5 mg de carvédilol.
Excipients à effet notoire : chaque comprimé pelliculé sécable contient 114,5 mg de lactose monohydraté et 2,5 mg de saccharose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé pelliculé blanc à blanc cassé, de forme ovale, gravé « F 58 » sur une face et présentant une barre de cassure sur l’autre face.
Le comprimé peut être divisé en doses égales.
4.1. Indications thérapeutiques
· Dans un programme d'études cliniques, chez des patients en insuffisance cardiaque légère à modérée, le carvédilol a permis de réduire la mortalité à 6 mois de 50 %, IC 95 % [33 % - 75 %] (voir rubrique 5.1) ;
· Dans l'étude COPERNICUS menée chez des patients en insuffisance cardiaque sévère non décompensée, le carvédilol a permis de réduire la mortalité à 1 an de 35 %, IC 95 % [19 % - 48 %] (voir rubrique 5.1).
4.2. Posologie et mode d'administration
Les comprimés doivent être avalés avec un volume de liquide suffisant au moment des repas, pour ralentir la vitesse d'absorption et donc réduire la fréquence de survenue d'hypotension artérielle en particulier orthostatique, ou de décompensation.
La posologie doit être adaptée à chaque patient.
Le traitement doit être instauré sous surveillance médicale particulière, à l'administration de la première dose.
L'augmentation des doses, jusqu'à détermination de la dose efficace (définie comme étant la dose maximale tolérée) se fera sous surveillance médicale.
Cette période d'adaptation posologique progressive dure au moins 6 semaines.
a) Avant le traitement par carvédilol
Le traitement conventionnel de l'insuffisance cardiaque chronique symptomatique à posologie optimale (inhibiteur de l'enzyme de conversion, diurétique et le plus souvent digitalique) est indispensable avant d'initier le traitement par carvédilol.
L'état du patient doit être stable depuis au moins 4 semaines avant la première prise de carvédilol pour les patients en insuffisance cardiaque légère à modérée.
De même, pour les patients en insuffisance cardiaque sévère, en l'absence de données dans l'étude COPERNICUS sur le délai de stabilité requis avant l'instauration du traitement, il est recommandé par prudence de ne pas instaurer le traitement avant 4 semaines de stabilité.
L'administration de la première dose et les augmentations successives de posologies devront être réalisées en consultation, par un médecin ayant l'expérience de la prise en charge de patients atteints d'insuffisance cardiaque.
b) Administration de la première dose
Le premier jour, une première dose de 3,125 mg doit être instaurée sous surveillance médicale particulière pendant au moins 3 heures (voir rubrique 4.4/modalités de surveillance dans Précautions d'emploi).
c) Premier palier posologique
Si cette première administration s'est révélée être bien tolérée (fréquence cardiaque > 50 batt./min., pression artérielle systolique > 85 mmHg et en l'absence de signes cliniques d'intolérance), la posologie sera augmentée le lendemain de la première administration à 3,125 mg deux fois par jour. Cette posologie sera maintenue pendant au moins deux semaines.
Le patient sera revu durant la première semaine de traitement (3 à 7 jours après la première administration) pour vérifier l'absence de signes de décompensation cardiaque.
Toute manifestation d'intolérance lors de cette première semaine d'administration, en particulier bradycardie < 50 batt./min., hypotension artérielle systolique < 85 mmHg, doit faire arrêter le traitement par carvédilol.
d) Augmentation des doses par paliers
Si la posologie de 3,125 mg deux fois par jour est bien tolérée, elle sera progressivement augmentée à intervalles d'au moins deux semaines à 6,25 mg deux fois par jour, puis 12,5 mg deux fois par jour, et ensuite 25 mg deux fois par jour. La dose administrée sera ainsi augmentée jusqu'à la dose maximale tolérée par le patient. La dose maximale recommandée est de 25 mg deux fois par jour chez les patients de moins de 85 kg et de 50 mg deux fois par jour chez les patients pesant plus de 85 kg.
Chaque augmentation de dose devra faire l'objet d'une consultation par un médecin ayant l'expérience de la prise en charge de patients atteints d'insuffisance cardiaque (voir rubrique 4.4/modalités de surveillance dans Précautions d'emploi).
Pendant cette période de titration, en cas d'aggravation de l'insuffisance cardiaque ou d'intolérance, réduire la dose de carvédilol voire interrompre immédiatement le traitement si nécessaire (notamment en cas d'hypotension sévère, de décompensation d'insuffisance cardiaque avec oedème aigu du poumon, de choc cardiogénique, de bradycardie symptomatique ou de BAV).
Adapter également si nécessaire les doses des autres thérapeutiques de l'insuffisance cardiaque.
e) Reprise du traitement après un arrêt éventuel
Si le traitement par carvédilol est arrêté pendant plus de deux semaines, la dose de reprise devra être de 3,125 mg deux fois par jour.
Cette dose sera ensuite augmentée conformément aux recommandations de posologie ci-dessus.
f) Renouvellement du traitement après la période de titration
Le renouvellement pourra être effectué en consultation non spécialisée, lorsque la dose maximale tolérée aura été établie et si le patient ne se déstabilise pas.
Le traitement d'entretien après la phase de titration nécessite une surveillance identique à celle de tout patient souffrant d'insuffisance cardiaque. Le traitement doit être prolongé en situation stable. L'aggravation de l'état justifie le recours au médecin ayant l'expérience de la prise en charge de patients atteints d'insuffisance cardiaque.
Ce médicament ne doit jamais être prescrit dans les cas suivants :
· hypersensibilité au carvédilol ou à l'un des constituants de ce médicament (voir rubrique 6.1) ;
· patients ayant une insuffisance cardiaque sévère décompensée, avec signes de surcharge hydrique (oedèmes, ascite, râles pulmonaires de stase), et/ou nécessitant un traitement par inotrope positif ou vasodilatateur par voie veineuse ;
· signes cliniques de dysfonctionnement hépatique ;
· blocs auriculo-ventriculaires des second et troisième degrés (sauf si un pacemaker permanent est en place) ;
· bradycardie sévère ;
· maladie du sinus cardiaque (y compris bloc sino-auriculaire) ;
· hypotension sévère (pression systolique < 85 mm Hg) ;
· choc cardiogénique ;
· asthme sévère, broncho-pneumopathies chroniques obstructives sévères, antécédent de bronchospasme sévères ;
· antécédent de réaction anaphylactique ;
· phénomènes de Raynaud et troubles circulatoires périphériques (voir rubrique 4.4) ;
· association à la Cimétidine (voir rubrique 4.5) ;
· association aux antiarythmiques de la classe I sauf lidocaïne.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Le traitement conventionnel de l'insuffisance cardiaque chronique symptomatique à posologie optimale (inhibiteur de l'enzyme de conversion, diurétique et le plus souvent digitalique) est indispensable avant d'initier le traitement par carvédilol.
L'état du patient doit être stable depuis au moins 4 semaines avant la première prise de carvédilol pour les patients en insuffisance cardiaque légère, modérée et sévère.
La surveillance du patient doit prendre en compte le fait que le traitement par carvédilol, comme tout traitement bêta-bloquant, peut entraîner une aggravation de l'insuffisance cardiaque par effet inotrope négatif, notamment pendant la phase de titration des doses.
Le traitement est instauré par une première dose, suivie d'une posologie initiale faible puis progressivement croissante sous surveillance médicale spécialisée, particulièrement chez le sujet âgé de plus de 65 ans et chez les patients présentant une pression artérielle systolique de base inférieure ou égale à 105 mmHg (voir rubrique 4.2 et Précautions d'emploi).
Ne pas interrompre brutalement le traitement, particulièrement chez le coronarien (risque de troubles du rythme graves, d'infarctus du myocarde ou de mort subite), sauf en cas de nécessité (bradycardie symptomatique, hypotension sévère, choc cardiogénique ou BAV).
La prise de ce médicament est déconseillée avec les antagonistes calciques bépridil, diltiazem et vérapamil, et les antihypertenseurs centraux (voir rubrique 4.5) et au cours de l’allaitement.
Précautions d'emploi
Modalités de surveillance du traitement :
· après la première administration : surveillance clinique toutes les heures pendant un minimum de 3 heures : pouls, pression artérielle couchée et debout, état clinique (signes d'intolérance: vertiges, malaise...), électrocardiogramme au cours de la 3ème heure de surveillance ;
· au cours de la première semaine de traitement : pouls, pression artérielle couchée et debout, électrocardiogramme, recherche de signes de décompensation ;
· à chaque augmentation de dose : pouls, pression artérielle couchée et debout, état clinique, électrocardiogramme si nécessaire. Une fois la dose efficace atteinte, une surveillance régulière de l'insuffisance cardiaque et de l'état hémodynamique doit être effectuée, ainsi qu'un contrôle régulier de la fonction rénale, si nécessaire.
Si surviennent sous traitement au long cours :
· une hypotension : réduire la dose de carvédilol à la posologie immédiatement inférieure, voire arrêter le traitement ;
· une décompensation de l'insuffisance cardiaque, adapter les doses des autres thérapeutiques de l'insuffisance cardiaque, et éventuellement réduire également la dose de carvédilol voire interrompre le traitement si nécessaire.
Insuffisance cardiaque congestive chronique
Chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque congestive, une aggravation de la défaillance cardiaque ou une rétention liquidienne est possible pendant l'ajustement progressif de la dose de carvédilol. En cas de survenue de tels symptômes, les diurétiques doivent être augmentés et la dose de carvédilol ne doit pas l'être tant qu'un état clinique stable n'a pas été rétabli.
II peut être parfois nécessaire de diminuer la dose de carvédilol ou, dans de rares cas, de l'interrompre temporairement. De tels épisodes n'excluent pas de reprendre ultérieurement avec succès l'ajustement de dose du carvédilol. Le carvédilol doit être utilisé avec prudence en cas d'association avec les digitaliques car ces deux médicaments ralentissent la conduction auriculoventriculaire.
Surveillance de la fonction rénale
Une altération réversible de la fonction rénale a été observée lors de l'administration de carvédilol à des patients présentant une insuffisance cardiaque congestive avec faible pression artérielle (PA systolique < 100 mmHg), une cardiopathie ischémique, une atteinte vasculaire diffuse et/ou une insuffisance rénale sous-jacente.
Chez les patients présentant ces facteurs de risque, la fonction rénale doit être surveillée, particulièrement pendant la période d'augmentation de la dose de carvédilol.
Le traitement doit être interrompu ou la dose réduite en cas d'aggravation de la fonction rénale.
Dysfonction ventriculaire gauche après infarctus aigu du myocarde
Avant l'instauration du traitement par le carvédilol, l'état clinique du patient doit être stable et un inhibiteur de I' enzyme de conversion doit avoir été administré depuis au moins 48 heures ; la dose de l'inhibiteur de l'enzyme de conversion doit être stabilisée pendant au moins les 24 heures précédentes.
Broncho-pneumopathie chronique obstructive
Le carvédilol doit être utilisé avec précaution chez les patients atteints de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) avec composante spastique qui ne prennent pas de traitement oral ou inhalé et uniquement si le bénéfice éventuel excède les risques potentiels.
Chez les patients ayant tendance aux bronchospasmes, une insuffisance respiratoire aigüe peut se produire à la suite d'une augmentation éventuelle de la résistance des voies aériennes. Une surveillance étroite des patients est nécessaire lors de l'instauration et pendant l'augmentation de la dose de carvédilol, celle-ci devant être diminuée en cas d'observation d'un bronchospasme pendant le traitement.
Insuffisance hépatique
Le carvédilol est contre-indiqué chez les patients présentant des signes cliniques de dysfonction hépatique (voir rubrique 4.3). Une étude de pharmacocinétique chez des patients présentant une cirrhose hépatique a montré que l’exposition au carvédilol (aire sous la courbe) a augmenté de 6 à 8 fois chez les patients avec insuffisance hépatique comparés aux sujets sains.
Sujet diabétique
Une attention particulière est nécessaire lors de l'administration du carvédilol à des patients présentant un diabète sucré, les signes et symptômes précoces d'une hypoglycémie aiguë risquant d'être masqués ou atténués.
Une surveillance régulière de la glycémie est donc recommandée chez les diabétiques au moment de l'initiation du traitement par le carvédilol ou à l'augmentation de posologie. Le traitement hypoglycémique doit être ajusté en conséquence (voir rubrique 4.5).
Troubles vasculaires périphériques
Le carvédilol doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant des troubles vasculaires périphériques car les bêta-bloquants peuvent accélérer ou aggraver les symptômes de l'insuffisance artérielle.
Phénomènes de Raynaud
Le carvédilol doit être utilisé avec précaution chez les patients souffrant de troubles circulatoires périphériques, tels que les phénomènes de Raynaud, car les symptômes peuvent être exacerbés.
Thyrotoxicose
Le carvédilol peut masquer les symptômes de la thyrotoxicose.
Anesthésie générale et intervention chirurgicale majeure
La prudence est recommandée en raison des effets inotropes négatifs synergiques du carvédilol et des produits anesthésiques (voir rubrique 4.5).
Chez les malades atteints d'insuffisance coronaire grave, tout comme chez les patients insuffisants cardiaques traités au long cours par carvédilol, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu'à l'intervention, étant donné le risque lié à l'arrêt brutal des bêta-bloquants.
Avant une intervention chirurgicale, informer l'anesthésiste que le patient reçoit un bêta-bloquant.
Bradycardie
Si le rythme cardiaque diminue au-dessous de 55 battements par minute, le traitement par carvédilol doit être diminué (voir rubrique 4.5).
Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré
Utiliser le carvédilol avec prudence chez les patients ayant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.
Hypersensibilité
Une attention particulière est nécessaire chez les patients ayant des antécédents de réactions d'hypersensibilité graves ou suivant un traitement de désensibilisation, car les bêta-bloquants peuvent accroître la sensibilité envers les allergènes ainsi que la sévérité des réactions d’hypersensibilité.
Réactions cutanées sévères
De très rares cas de réactions cutanées sévères tels que le syndrome de Stevens-Johnson et le syndrome de Lyell ont été rapportés en cours de traitement avec carvédilol (voir rubrique 4.8. Effets indésirables). Carvédilol doit être définitivement arrêté chez les patients présentant des réactions cutanées sévères qui lui sont possiblement attribuables.
Psoriasis
L'administration de carvédilol aux patients ayant des antécédents de psoriasis ne doit être décidée qu'après examen du rapport bénéfice/risque.
Phéochromocytome
Chez les patients ayant un phéochromocytome, un traitement par alpha-bloquant devrait être initié préalablement à l'utilisation de tout bêta-bloquant.
Bien que le carvédilol possède une activité pharmacologique alpha et bêta-bloquante, il n'y a pas d'expérience de son utilisation dans ces conditions. La prudence est donc recommandée chez les patients susceptibles d'avoir un phéochromocytome.
Angor de Prinzmetal
Les bêta-bloquants non sélectifs peuvent provoquer des douleurs thoraciques chez les patients ayant un angor de Prinzmetal. Bien que le carvédilol du fait de son activité alpha-bloquante puisse empêcher de tels symptômes, il n'existe pas d'expérience avec le carvédilol chez ces patients. La prudence est donc recommandée chez les patients susceptibles de présenter un angor de Prinzmetal.
Syndromes de sevrage
Ne pas interrompre brutalement le traitement, particulièrement chez les patients souffrant de maladie cardiaque ischémique. L'arrêt du carvédilol doit être fait progressivement (sur une période de deux semaines).
Thrombocytopénie
Le traitement par carvédilol est déconseillé chez les patients ayant des antécédents de thrombocytopénie (voir rubrique 4.8).
Lentilles de contact
Les porteurs de lentilles de contact doivent être avertis d'un risque de réduction de la sécrétion lacrymale.
Sportifs
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Excipients
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Médicaments entraînant une bradycardie : la bradycardie peut être induite par l’administration concomitante de plusieurs médicaments : notamment des antiarythmiques de classe IA (inhibiteurs de canaux sodiques), des antiarythmiques de classe II (bêta-bloquants), des antiarythmiques de classe III (inhibiteurs de canaux potassiques), des inhibiteurs de canaux calciques, des digitaliques, de la pilocarpine, et des anticholinestérasiques.
Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)
Cimétidine
Augmentation des concentrations du carvédilol pouvant être préjudiciables dans le cas du traitement de l'insuffisance cardiaque par diminution de son métabolisme hépatique par la cimétidine. Utiliser un autre anti-sécrétoire gastrique.
Antiarythmiques de la classe I : cibenzoline, disopyramide, flécaïnide, hydroquinidine mexiletine, propafenone, quinidine (sauf lidocaïne)
Effet inotrope négatif avec risque de décompensation cardiaque (synergie des effets).
Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)
Antagonistes du calcium : diltiazem, vérapamil et bépridil
Effet inotrope négatif avec risque de décompensation de l'insuffisance cardiaque, troubles de l'automatisme (bradycardie, arrêt sinusal) et troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire (synergie des effets).
Antihypertenseurs centraux : clonidine, méthyldopa, guanfacine, moxonidine, rilménidine
Diminution centrale du tonus sympathique et effet vasodilatateur des antihypertenseurs centraux, préjudiciables en cas d'insuffisance cardiaque traitée par bêta-bloquant et vasodilatateur.
Fingolimod
Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquences fatales. Les bêtabloquants sont d’autant plus à risque qu’ils empêchent les mécanismes de compensation adrénergique.
Surveillance clinique et ECG continu pendant les 24 heures suivant la première dose.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
Amiodarone
Troubles de l'automatisme et de la conduction cardiaque (synergie des effets) avec risque de bradycardie excessive.
Surveillance clinique et ECG régulière.
Anesthésiques volatils halogénés
Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants.
(L'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention par les bêta-stimulants)
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, de toute façon, éviter un arrêt brutal.
Informer l'anesthésiste de ce traitement (voir rubrique 4.4).
Anticholinestérasiques : galantamine, donépézil, rivastigmine, tacrine, néostigmine, pyridostigmine, ambémonium
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).
Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d’association.
Insuline, sufamides hypoglycémiants, glinides, gliptines
Tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie : palpitations et tachycardie.
Prévenir le malade et renforcer, surtout au début du traitement, l'autosurveillance sanguine (voir rubrique 4.4).
Médicaments donnant des torsades de pointes : (amiodarone, amisulpride, arsenieux, bépridil, chlorpromazine, cisapride, cyamemazine, diphemanil, disopyramide, dofetilide, dolasetron IV, dropéridol, érythromycine IV, flupentixol, fluphenazine, halofantrine, halopéridol, hydroquinidine, ibutilide, levomepromazine, lumefantrine, méthadone, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, pimozide, pipamperone, pipotiazine, quinidine, sertindole, sotalol, spiramycine IV, sulpiride, sultopride, tiapride, toremifène, vandétanib, vincamine IV, zuclopenthixol) (avec le disopyramide, l’hydroquinidine et la quinidine voir aussi Associations contre-indiquées, et avec le bépridil voir aussi associations déconseillées)
Risque majoré de torsades de pointes, par effet bradycardisant du bêta-bloquant.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
Rifampicine
Diminution importante des concentrations plasmatiques du carvédilol, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.
Surveillance clinique régulière et adaptation de la posologie du carvédilol pendant le traitement par rifampicine. A l'arrêt de la rifampicine, risque de remontée importante des concentrations plasmatiques de carvédilol imposant une réduction posologique et une surveillance clinique étroite.
Associations à prendre en compte
Dihydropyridines
Hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines plus ou moins marqué et susceptible de s'additionner aux effets inotropes négatifs des bêta-bloquants). La présence d'un traitement bêtabloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
Digitaliques
Troubles de l'automatisme (bradycardie, arrêt sinusal) et troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire (synergie des effets).
Lidocaïne
Effet inotrope négatif avec risque de décompensation cardiaque.
AINS
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques
Effet vasodilatateur et risques d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
Ciclosporine
Une réduction de la dose orale de ciclosporine de l’ordre de 10 à 20% est nécessaire. Une surveillance attentive des concentrations de ciclosporine est recommandée en raison de la forte variabilité individuelle, afin d’adapter la dose de ciclosporine.
En cas d’administration par voie intraveineuse, aucune interaction n’est attendue avec le carvédilol.
Dépléteurs des catécholamines
Les patients traités à la fois avec une substance ayant des propriétés b-bloquantes et un médicament susceptible de réduire les catécholamines tels que la réserpine et les IMAO, doivent faire l’objet d’une attention particulière en vue d’une détection précoce des signes d’hypotension et/ou de bradycardie sévère.
Pilocarpine
Risque de bradycardie excessive (addition des effets).
Dérivés nitrés et apparentés
Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
Fluoxétine et paroxétine
Risque de majoration des effets indésirables du carvédilol avec notamment bradycardie excessive, par inhibition de son métabolisme par l’antidépresseur. Surveillance clinique accrue ; si besoin, adaptation de la posologie du carvédilol pendant la durée du traitement par l’antidépresseur et après son arrêt.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces (voir rubrique 5.3).
En clinique, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et les résultats d'études prospectives contrôlées avec quelques bêta-bloquants n'ont pas fait état de malformations à la naissance.
Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêta-bloquante persiste plusieurs jours après la naissance et peut se traduire par une bradycardie, une détresse respiratoire, une hypoglycémie, mais le plus souvent, cette rémanence est sans conséquence clinique.
Il peut néanmoins survenir, par réduction des réactions cardiovasculaires de compensation, une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs (voir rubrique 4.9), tout en évitant les solutés de remplissage (risque d'OAP).
En conséquence, ce médicament, dans les conditions normales d'utilisation, ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse sauf si les bénéfices attendus justifient les risques potentiels pour le foetus. Les bêta-bloquants réduisent la perfusion placentaire, ce qui peut résulter en une mort foetale intra-utérine ainsi qu’en un accouchement immature et prématuré.
En cas de traitement jusqu'à l'accouchement, une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée.
Allaitement
Les bêta-bloquants sont excrétés dans le lait (voir rubrique 5.2).
Des études chez l’animal ont démontré que le carvédilol ou ses métabolites sont excrétés dans le lait, cependant il n’a pas été déterminé si le carvédilol est excrété dans le lait humain.
Le risque de survenue d'hypoglycémie et de bradycardie n'a pas été évalué.
En conséquence, par mesure de précaution, il convient d'éviter de l'administrer chez la femme qui allaite.
Fertilité
Des études sur l’animal ont mis en évidence une altération de la fertilité (voir section 5.3 Données de sécurité préclinique). Le risque potentiel sur l’homme n’est pas connu.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables sont listés conformément aux classes de systèmes d’organes MedDRA et aux catégories de fréquences (CIOMS III) :
· Très fréquent : ≥ 1/10
· Fréquent : ≥ 1/100 et <1/10
· Peu fréquent : ≥ 1/1 000 et < 1/100
· Rare : ≥ 1/10 000 et <1/1 000
· Très rare : <1/10 000
Le tableau 1 ci-dessous résume les effets indésirables qui ont été rapportés en association avec carvédilol dans les essais cliniques pivots pour les indications suivantes : insuffisance cardiaque chronique, dysfonctionnement ventriculaire gauche faisant suite à un infarctus aigu du myocarde, hypertension et prise en charge au long terme de la maladie cardiaque coronarienne.
Tableau 1. Réactions indésirables rapportées dans les essais cliniques
Classe de systèmes d’organes
Réaction indésirable
Fréquence
Affections hématologiques et du système lymphatique
Anémie
Fréquent
Thrombocytopénie
Rare
Leucopénie
Très rare
Affections cardiaques
Insuffisance cardiaque
Très fréquent
Bradycardie
Fréquent
Hypervolémie
Fréquent
Rétention hydrique
Fréquent
Bloc auriculo-ventriculaire
Peu fréquent
Angor
Peu fréquent
Affections oculaires
Anomalies de la vision
Fréquent
Diminution de la sécrétion lacrymale (sécheresse oculaire)
Fréquent
Irritation oculaire
Fréquent
Affections gastro-intestinales
Nausée
Fréquent
Diarrhée
Fréquent
Vomissement
Fréquent
Dyspepsie
Fréquent
Douleur abdominale
Fréquent
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Asthénie (fatigue)
Très fréquent
Œdème
Fréquent
Douleur
Fréquent
Affections hépatobiliaires
Augmentation des enzymes hépatiques (ALAT, ASAT et GGT)
Très rare
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité (réaction allergique)
Très rare
Infections et infestations
Pneumonie
Fréquent
Bronchite
Fréquent
Infection des voies respiratoires supérieures
Fréquent
Infection des voies urinaires
Fréquent
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Prise de poids
Fréquent
Hypercholestérolémie
Fréquent
Dysrégulation glycémique (hyperglycémie, hypoglycémie) chez des patients ayant un diabète pré-existant
Fréquent
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Douleurs aux extrémités
Fréquent
Affections du système nerveux
Etourdissements
Très fréquent
Céphalées
Très fréquent
Malaise
Peu fréquent
Syncope
Peu fréquent
Paresthésie
Peu fréquent
Affections psychiatriques
Dépression, humeur dépressive
Fréquent
Troubles du sommeil
Peu fréquent
Affections du rein et des voies urinaires
Insuffisance rénale et anomalies de la fonction rénale chez les patients présentant une atteinte vasculaire diffuse et/ou une insuffisance rénale sous-jacente
Fréquent
Troubles de la miction
Rare
Affections des organes de reproduction et du sein
Dysfonction érectile
Peu fréquent
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Dyspnée
Fréquent
Œdème pulmonaire
Fréquent
Asthme chez des patients prédisposés
Fréquent
Congestion nasale
Rare
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Réaction cutanées (exanthème allergique, dermatite, urticaire, prurit, lésions cutanées à type de lichen plan et de psoriasis)
Peu fréquent
Affections vasculaires
Hypotension
Très fréquent
Hypotension orthostatique,
Fréquent
Perturbations de la circulation périphérique (extrémités froides, maladie vasculaire périphérique, exacerbation de la claudication intermittente et du phénomène de Raynaud)
Fréquent
Précisions sur certains effets indésirables
La fréquence des effets indésirables ne dépend pas de la dose, à l'exception des étourdissements, des anomalies de la vision et de la bradycardie.
Les étourdissements, syncopes, céphalées et l’asthénie sont généralement légers et surviennent surtout en début de traitement.
Chez les patients en insuffisance cardiaque congestive, une aggravation de l’insuffisance cardiaque et une rétention hydrique peut se produire pendant la phase de titration des doses (voir rubrique 4.4).
Une détérioration réversible de la fonction rénale a été observée avec carvédilol dans le traitement de patients présentant une insuffisance cardiaque chronique et une faible tension artérielle, une maladie cardiaque ischémique et une atteinte vasculaire diffuse et/ou une insuffisance rénale sous-jacente (voir rubrique 4.4).
Expérience après commercialisation
Les évènements indésirables suivants ont été identifiés lors de l’utilisation de carvédilol après commercialisation. Etant donné que ces évènements ont été rapportés sur une population de taille incertaine, il n’est pas toujours possible d’estimer leur fréquence de manière fiable et/ou d’établir un lien causal avec l’exposition au carvédilol.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Les médicaments de la classe des bêta-bloquants peuvent rendre manifeste un diabète latent, aggraver un diabète avéré, et inhiber la régulation de la glycémie.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
· Peu fréquent : alopécie.
· Très rare : réactions cutanées sévères (par exemple érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, Syndrome de Lyell (voir rubrique 4.4)).
Affections du rein et des voies urinaires
Des cas isolés d'incontinence urinaire chez des femmes ont été rapportés, ces cas étaient réversibles à l'arrêt du traitement.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Symptômes et signes
En cas de surdosage peuvent survenir : hypotension sévère, bradycardie, insuffisance cardiaque, choc cardiogénique et arrêt cardiaque. Des problèmes respiratoires, bronchospasmes, vomissements, troubles de la conscience et convulsions généralisées peuvent également être observés.
Traitement
En plus des procédures générales, les paramètres vitaux doivent être surveillés et corrigés par des soins intensifs, si nécessaire.
L’atropine sera utilisée en cas de bradycardie importante, alors que pour assister la fonction ventriculaire, du glucagon par voie intraveineuse ou des sympathomimétiques (dobutamine, isoprenaline) sont recommandés. Si un effet inotrope positif est requis, les inhibiteurs de la phosphodiestérase (PDE) devront être envisagés. Si le profil d'intoxication est dominé par la vasodilatation périphérique, la norfénéphrine ou la noradrénaline doivent être administrées avec surveillance continue de l'état circulatoire.
En cas de bradycardie résistante au médicament, l'implantation d'un stimulateur cardiaque est nécessaire.
En cas de bronchospasme, des bêta-sympathomimétiques (en aérosol ou en IV) doivent être donnés ou de l'aminophylline peut être administrée en injection intraveineuse lente ou en perfusion. En cas de convulsion, une lente injection IV de diazépam ou de clonazépam est recommandée.
En cas d'intoxication sévère avec symptômes de choc, le traitement de soutien avec antidotes doit être poursuivi suffisamment longtemps, c’est à dire jusqu’au rétablissement du patient, car, la demi-vie d'élimination du carvédilol étant assez longue, la redistribution du médicament depuis les compartiments profonds est possible.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Le carvédilol se caractérise par une composante bêta-bloquante et une composante alpha-bloquante.
Il ne possède pas d'activité sympathomimétique intrinsèque mais a comme le propranolol un effet stabilisant de membrane.
Le carvédilol est un mélange racémique de deux stéréo-isomères.
Le carvédilol possède expérimentalement des propriétés antioxydantes.
La signification clinique de cette propriété dans le traitement de l'insuffisance cardiaque n'est pas établie.
Les études pharmacodynamiques dans l'insuffisance cardiaque congestive, ont montré une diminution des pré-et post-charges ventriculaires, une augmentation de la fraction d'éjection, et une diminution de la taille du ventricule gauche.
Dans un programme d'études cliniques menées dans l'insuffisance cardiaque chronique symptomatique (classes II et III-NYHA) avec fonction systolique ventriculaire réduite (fraction d'éjection ≤ 35%), d'étiologie ischémique ou non ischémique, le carvédilol associé au traitement conventionnel comportant inhibiteurs de l'enzyme de conversion, diurétiques et éventuellement digitaliques, a entraîné par rapport au placebo, selon les résultats présentés après 6 mois de traitement :
· une réduction de la mortalité toutes causes de 50% à 6 mois, ce qui correspond à 45 décès évités pour 1000 patients traités pendant 6 mois.
A noter que la majorité des décès étaient d'origine cardio-vasculaire et ont concerné pour un tiers d'entre eux les patients âgés de plus de 70 ans ;
· une diminution du nombre d'hospitalisations pour aggravation de l'insuffisance cardiaque.
Les résultats observés ont été les plus significatifs à la dose de 25 mg deux fois par jour.
Une étude (COPERNICUS) multicentrique, randomisée en double insu versus placebo, a étudié une population présentant une insuffisance cardiaque sévère stable (fraction d'éjection < 25 %), d'origine ischémique ou non ischémique, définie par l'absence de signes d'inflation hydrique (oedèmes, ascite, râles pulmonaires de stase) et ne nécessitant pas de traitement inotrope ou vasodilatateur par voie veineuse.
Le traitement conventionnel associé durant l'essai comportait dans la majorité des cas un inhibiteur de l'enzyme de conversion, un diurétique et un digitalique. De plus, 29% des patients recevaient un traitement par spironolactone.
Le critère principal était la mortalité totale. 2 289 patients (âge moyen 63 ans) ont été randomisés (1 156 patients sous carvédilol, 1 133 sous placebo). L'étude a été prématurément arrêtée au vu des résultats d'une analyse intermédiaire qui a mis en évidence un effet bénéfique du traitement par carvédilol après 2 ans et demi de suivi. 190 décès (16,8 %) ont été observés dans le groupe placebo et 130 (11,2%) dans le groupe carvédilol (diminution du risque de 35 %, IC 95 % [19 % - 48 %], p = 0,00013). Cette différence s'explique essentiellement par une réduction significative de l'incidence des morts subites (4,2 % au lieu de 7,8 %, diminution du risque de 41 %). Une diminution significative de la mortalité ou des hospitalisations pour aggravation de l'insuffisance cardiaque, de la mortalité ou des hospitalisations pour causes cardiovasculaires et de la mortalité ou des hospitalisations toute cause a été également observée.
Durant l'initiation du traitement, il n'y avait pas de différence d'incidence de l'aggravation de l'insuffisance cardiaque entre les 2 groupes de traitement.
Parmi les événements indésirables, les événements secondaires à une vasodilatation ont été plus fréquents dans le groupe carvedilol que dans le groupe placebo : vertiges : 19,3 % vs 12,3 %, hypotension : 9,7 % vs 5,0 % et syncopes : 4,5 % vs 2,3 % respectivement pendant les 3 premiers mois. Durant le reste de l'étude, l'incidence de ces événements a été similaire entre les deux groupes.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La biodisponibilité absolue du carvédilol chez l'homme est d'environ 25 %.
La concentration maximale est observée environ 1,5 heure après administration orale.
Il existe une relation linéaire entre la dose et la concentration sérique.
La prise d'aliments n'affecte pas la biodisponibilité ou la concentration sérique maximale, bien que le temps nécessaire pour atteindre cette dernière soit allongé.
Le carvédilol est fortement lipophile, le taux de fixation aux protéines plasmatiques est d’environ 95%.
Le volume de distribution varie de 1,5 à 2 l/kg.
Dans toutes les espèces animales étudiées comme chez l'homme, le carvédilol subit un métabolisme très important aboutissant à un grand nombre de métabolites, éliminés principalement par la bile.
La glucuroconjugaison constitue l'une des réactions principales. La déméthylation et l'hydroxylation du groupement phénolique produisent trois métabolites actifs inhibiteurs des bêta-récepteurs. Comparés au carvédilol, les trois métabolites actifs possèdent une faible activité vasodilatatrice.
Leurs concentrations chez l'homme sont environ 10 fois plus faibles que celle de la substance mère.
La demi-vie d'élimination du carvédilol est de 6 à 10 heures. L'élimination est principalement biliaire. Les fèces constituent la principale voie d'excrétion, une faible proportion étant également éliminée par le rein sous forme de métabolites divers.
Caractéristiques chez les patients
La pharmacocinétique du carvédilol varie en fonction de l'âge du patient; les concentrations plasmatiques sont augmentées d'environ 50% au-dessus de 65 ans, par rapport au sujet plus jeune (voir rubrique 4.4).
La biodisponibilité du carvédilol est quatre fois plus importante, les concentrations plasmatiques maximales cinq fois plus élevées et l’exposition au carvédilol (aire sous la courbe) augmentée de 6 à 8 fois en cas de cirrhose hépatique (voir rubriques 4.3 et 4.4).
5.3. Données de sécurité préclinique
L’administration de carvédilol à des rats adultes femelles à des doses toxiques (≥ 200 mg/kg, ≥ 100 fois la dose maximale recommandée chez l’homme) a conduit à une altération de la fertilité (peu d’accouplements, moins de corps jaunes et moins d’implantations).
Les études conduites chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. Des doses supérieures à 60 mg/kg (plus de 30 fois la dose maximale recommandée chez l’homme) ont conduit à des retards de croissance et de développement de la descendance. Des cas d’embryotoxicité (augmentation de la mortalité après implantation) ont été rapportés; mais pas de malformation observée chez le rat et le lapin avec des doses respectivement de 200 mg/kg et 75 mg/kg (38 à 100 fois la dose maximale recommandée chez l’homme).
Le carvédilol ne s’est pas révélé être mutagène lors d’essais in vitro et in vivo conduits chez le mammifère et le non-mammifère.
Des études de cancérogénèse conduites chez le rat et la souris, avec des doses allant respectivement, jusqu’à 75 mg/kg/jour et 200 mg/kg/jour (38 à 100 fois la dose maximale recommandée chez l’homme), n’ont pas mis en évidence d’effet carcinogène.
Lactose monohydraté, silice colloïdale anhydre, crospovidone, povidone K30, saccharose, stéarate de magnésium.
Pelliculage
Macrogol 400, polysorbate 80, dioxyde de titane (E171), hypromellose.
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
5, 7, 10, 14, 15, 28, 30, 40, 50, 60, 90, 98, 100, 120, 150, 200 et 250 comprimés pelliculés sécables sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
Flacon (PEHD) de 28, 30, 50 et 100 comprimés pelliculés sécables.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 300 711 1 3 : Flacon (PEHD) de 28 comprimés.
· 34009 300 732 6 1 : Flacon (PEHD) de 30 comprimés.
· 34009 550 255 2 8 : Flacon (PEHD) de 50 comprimés.
· 34009 550 255 3 5 : Flacon (PEHD) de 100 comprimés.
· 34009 300 710 5 2 : 5 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 300 710 6 9 : 7 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 300 710 7 6 : 10 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 300 710 8 3 : 14 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 300 710 9 0 : 15 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 300 711 0 6 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 300 732 5 4 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 550 253 8 2 : 40 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 550 254 0 5 : 50 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 550 254 1 2 : 60 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 550 254 2 9 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 550 254 3 6 : 98 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 550 254 4 3 : 100 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 550 254 6 7 : 120 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 550 254 7 4 : 150 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 550 254 8 1 : 200 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 550 254 9 8 : 250 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 04/10/2016
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I. Médicament soumis à une surveillance particulière pendant le traitement.
Médicament soumis à prescription initiale réservée aux spécialistes en cardiologie et aux spécialistes en médecine interne.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 25/09/2017
CARVEDILOL ARROW 12,5 mg, comprimé pelliculé sécable
Carvédilol
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que CARVEDILOL ARROW 12,5 mg, comprimé pelliculé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre 12,5 mg, comprimé pelliculé sécable ?
3. Comment prendre CARVEDILOL ARROW 12,5 mg, comprimé pelliculé sécable ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver CARVEDILOL ARROW 12,5 mg, comprimé pelliculé sécable ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : alpha et bêtabloquant.
Ne prenez jamais CARVEDILOL ARROW 12,5 mg, comprimé pelliculé sécable :
· si vous êtes allergique à la substance active (carvédilol) ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament (voir la rubrique « 6. Contenu de l'emballage et autres informations ») ;
· si vous avez déjà eu une réaction allergique grave ;
· si vous êtes asthmatique ou si vous avez un encombrement sévère des bronches et des poumons (bronchopneumopathie chronique obstructive) ou un rétrécissement des bronches (bronchospasme) ;
· si votre coeur fonctionne très mal (insuffisance cardiaque sévère) malgré l'utilisation d'un traitement et que vous avez des gonflements (oedèmes), une présence anormale de liquide dans le ventre ou des difficultés à respirer. Dans ce cas, votre état peut nécessiter un traitement par voie veineuse ;
· si vous avez une défaillance grave du coeur (choc cardiogénique) ;
· si vous avez des troubles de l'activité électrique du coeur pouvant entraîner un ralentissement des battements du coeur (bloc auriculo-ventriculaire du second et troisième degré, bloc sinoauriculaire, sauf si vous avez un pace-maker) ;
· si votre coeur bat trop lentement ;
· si vous avez des troubles de la circulation sanguine au niveau des doigts (de type phénomène de Raynaud) ou dans les artères des jambes (artérite) ;
· si vous avez une tension artérielle très basse (hypotension sévère) ;
· si vous avez une maladie du foie (insuffisance hépatique) ;
· en même temps que certains médicaments :
o la cimétidine (médicament utilisé pour traiter un ulcère de l'estomac ou de l'intestin),
o les antiarythmiques de la classe I (médicament utilisé pour traiter les troubles du rythme cardiaque).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre CARVEDILOL ARROW 12,5 mg, comprimé pelliculé sécable en cas :
· d’augmentation des troubles cardiaques, d’oedèmes, de présence de liquide dans le ventre (rétention hydrique), de difficultés respiratoires sévères (l’apparition de ces symptômes nécessite une adaptation par votre médecin de votre dose de carvédilol ou de votre traitement diurétique).
· de diabète (ce médicament pouvant masquer les symptômes précoces d’une hypoglycémie aigue) ;
· de maladie rénale ;
· d’extrémités froides ;
· de ralentissement du rythme cardiaque ;
· de réactions allergiques ;
· d’angor de Prinzmetal (variété d’angine de poitrine) ;
· de phéochromocytome (atteinte d’une glande surrénale provoquant une hypertension artérielle sévère) ;
· de troubles thyroïdiens ;
· de psoriasis (maladie de peau) ;
· d’antécédents de taux anormalement bas de plaquettes (éléments du sang importants dans la coagulation sanguine). Si vous devez subir une intervention chirurgicale, avertissez l’anesthésiste que vous prenez ce médicament ;
· de réactions cutanées.
Si vous portez des lentilles de contact, le traitement par ce médicament peut diminuer la sécrétion de larmes.
Si vous avez mal toléré ce médicament auparavant, avertissez votre médecin.
Enfants
Sans objet.
Autres médicaments et CARVEDILOL ARROW 12,5 mg, comprimé pelliculé sécable
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
· Sauf avis contraire de votre médecin, n’utilisez pas CARVEDILOL ARROW avec :
o certains médicaments pour le coeur (les antagonistes du calcium) ;
o certains médicaments pour la tension artérielle élevée (les antihypertenseurs centraux) ;
o le fingolimod.
CARVEDILOL ARROW 12,5 mg, comprimé pelliculé sécable avec des aliments, boissons et de l’alcool
Sans objet.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Grossesse
Ce médicament ne doit être pris pendant la grossesse qu'après avis médical.
Si ce traitement est pris en fin de grossesse, une surveillance médicale du nouveau-né est nécessaire pendant quelques jours, car certains effets du traitement se manifestent aussi chez le nouveau-né.
Prévenez votre médecin si vous êtes enceinte ou prévoyez de l'être.
Allaitement
Ce médicament passe dans le lait maternel. En conséquence l'allaitement est déconseillé.
Sportifs
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Ne pas conduire de véhicule ni utiliser des machines en cas de fatigue, d'étourdissements ou symptômes analogues sous traitement par carvédilol. Il convient d'être particulièrement attentif en début de traitement, en cas de modification de posologie et/ou d'absorption d'alcool.
CARVEDILOL ARROW 12,5 mg, comprimé pelliculé sécable contient du lactose et du saccharose.
L’utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
L’utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares).
La posologie est adaptée à chaque patient.
Le traitement est instauré par une dose initiale de 3,125 mg.
Si cette première administration est bien tolérée, la posologie est augmentée progressivement sur au moins 6 semaines à 3,125 mg 2 fois par jour puis 6,25 mg 2 fois par jour puis 12,5 mg 2 fois par jour et enfin 25 mg 2 fois par jour. Chaque palier de dose dure au minimum 2 semaines.
La posologie maximale habituellement recommandée est de 25 mg 2 fois par jour.
DANS TOUS LES CAS, SE CONFORMER STRICTEMENT A LA PRESCRIPTION MEDICALE.
Mode d'administration
Voie orale.
Les comprimés doivent être avalés avec une quantité suffisante d'eau.
Fréquence d'administration
Le CARVEDILOL ARROW doit être pris au moment des repas, chaque jour à la même heure.
Durée du traitement
SE CONFORMER A LA PRESCRIPTION MEDICALE.
Si vous avez pris plus de CARVEDILOL ARROW 12,5 mg, comprimé pelliculé sécable que vous n’auriez dû :
Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.
Si vous oubliez de prendre CARVEDILOL ARROW 12,5 mg, comprimé pelliculé sécable :
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oubliée de prendre.
Si vous arrêtez de prendre CARVEDILOL ARROW 12,5 mg, comprimé pelliculé sécable :
Ne jamais interrompre brutalement le traitement.
SE CONFORMER STRICTEMENT A LA PRESCRIPTION MEDICALE.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Les effets indésirables sont classés ci-dessous par fréquence :
Très fréquent (touche plus d’un patient sur 10) :
· étourdissement, maux de tête ;
· insuffisance cardiaque ;
· diminution de la tension artérielle ;
· fatigue.
Fréquent (touche 1 à 10 patients sur 100) :
· bronchite, pneumonie, infection du nez et de la gorge, infection urinaire ;
· diminution du nombre de globule rouge dans le sang ;
· prise de poids, augmentation du taux de cholestérol dans le sang, augmentation ou diminution du taux de glucose dans le sang chez les patients diabétiques ;
· dépression, trouble de l’humeur ;
· modification de la vision, diminution du liquide lacrymal (yeux secs), irritation des yeux ;
· diminution du rythme cardiaque, gonflement de certaines parties du corps, quantité d’eau trop importante dans le corps (rétention hydrique) ;
· sensation de vertige en position debout, perturbations de la circulation périphérique (extrémités froides, troubles vasculaires périphériques, augmentation des crampes douloureuses, phénomène de Raynaud) ;
· difficultés respiratoires, asthme ;
· nausées, diarrhée, vomissements, ballonnements, douleurs abdominales ;
· extrémités douloureuses ;
· insuffisance rénale et anomalies de la fonction rénale chez les patients présentant un trouble de la circulation sanguine et/ou une insuffisance rénale sous-jacente ;
· oedème, douleur.
Peu fréquent (touche 1 à 10 patients sur 1000) :
· trouble du sommeil ;
· sensation vertigineuse, perte de conscience brutale, sensations anormales de picotements ou de fourmillements dans certaines parties du corps ;
· trouble de la conduction cardiaque, angine de poitrine ;
· réactions cutanées (tel que rougeur, inflammation de la peau, urticaire, démangeaisons, lésions cutanées type psoriasis ou lichen), chute des cheveux ;
· trouble de l’érection.
Rare (touche 1 à 10 patients sur 10 000) :
· diminution du taux de plaquettes dans le sang ;
· nez bouché ;
· troubles de la miction.
Très rare (touche moins d’un patient sur 10 000) :
· diminution du taux de globule blanc dans le sang ;
· réaction allergique ;
· augmentation des enzymes hépatiques ;
· incontinence urinaire chez les femmes ;
· réactions cutanées sévères (par exemple érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la plaquette, l’étiquette du flacon et la boîte.La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient CARVEDILOL ARROW 12,5 mg, comprimé pelliculé sécable
· La substance active est le carvédilol.
Chaque un comprimé pelliculé sécable contient 12,5 mg de carvédilol.
· Les autres composants sont :
Noyau
Lactose monohydraté, silice colloïdale anhydre, crospovidone, povidone K30, saccharose, stéarate de magnésium.
Pelliculage
Macrogol 400, polysorbate 80, dioxyde de titane (E171), hypromellose.
Ce médicament se presente sous forme de comprimé pelliculé blanc à blanc cassé, de forme ovale, gravé « F 58 » sur une face et présentant une barre de cassure sur l’autre face.
Le comprimé peut être divisé en doses égales.
Boîte de 5, 7, 10, 14, 15, 28, 30, 40, 50, 60, 90, 98, 100, 120, 150, 200 ou 250 comprimés pelliculés sécables.
Flacon en (PEHD) 28, 30, 50 ou 100 comprimés pelliculés sécables.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
APL SWIFT SERVICES (MALTA) LIMITED
HF26, HAL FAR INDUSTRIAL ESTATE, HAL FAR
BBG 3000 BIRZEBBUGIA
MALTE
Ou
MILPHARM LIMITED
ARES, ODYSSEY BUSINESS PARK
WEST END ROAD
HA4 6QD SOUTH RUISLIP
ROYAUME-UNI
Ou
ARROW GENERIQUES
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
Octobre 2016.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).