CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé sécable
- Date de commercialisation : 16/07/2003
- Statut de commercialisation : Autorisation abrogée
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : SANDOZ
Les compositions de CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | HYDROCHLOROTHIAZIDE | 2064 | 25 mg | SA |
Comprimé | CAPTOPRIL | 21053 | 50 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 28 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3790882
- Code CIP3 : 3400937908825
- Prix : 3,42 €
- Date de commercialisation : 01/03/2019
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 07/04/2020
CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg, comprimé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé contient 50 mg de captopril et 25 mg d’hydrochlorothiazide.
Excipient à effet notoire :
Chaque comprimé contient 106,4 mg de lactose (sous forme de lactose monohydraté).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé sécable.
Comprimé blanc, rond, d’environ 11 mm, convexe, avec une barre de sécabilité sur chaque face et sur la tranche.
Le comprimé peut être divisé en doses égales.
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement de l'hypertension artérielle essentielle.
Cette association à dose fixe est indiquée chez les patients dont la pression artérielle n'est pas suffisamment contrôlée par le captopril seul ou l'hydrochlorothiazide seul.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg peut être administré en une ou deux prises par jour avec ou sans nourriture chez les patients dont la pression artérielle n'est pas suffisamment contrôlée par le captopril seul ou l'hydrochlorothiazide seul.
La posologie maximale quotidienne de 50 mg de captopril/25 mg d'hydrochlorothiazide ne doit pas être dépassée. Si une baisse satisfaisante de la pression artérielle n'a pas été obtenue, un autre traitement antihypertenseur peut être associé (voir rubriques 4.3, 4.4, 4.5 et 5.1).
Adultes
L'administration d'une association fixe de captopril et d'hydrochlorothiazide est habituellement recommandée après titration des composants pris individuellement. La dose d'entretien habituelle est 50 mg/25 mg une fois par jour, le matin. Lorsque cela est cliniquement justifié, un passage direct de la monothérapie à l'association fixe peut être envisagé.
Insuffisance rénale
Clairance de la créatinine comprise entre 30 et 80 ml/min : la posologie initiale est habituellement de 25 mg/12,5 mg en une prise par jour, le matin.
L'association captopril/hydrochlorothiazide est contre-indiquée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min).
Populations particulières
Chez les patients présentant une déplétion hydrosodée, les patients âgés et les patients diabétiques, la posologie initiale habituelle est de 25 mg/12,5 mg en une prise par jour.
Population pédiatrique
Il n'y a aucune indication appropriée à l'utilisation de CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ chez l'enfant.
Mode d’administration
Voie orale.
· Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1, ou à tout autre inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine ou à tout autre sulfamide,
· antécédent d'angiœdème lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine,
· angiœdème héréditaire ou idiopathique,
· insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min),
· insuffisance hépatique sévère,
· second et troisième trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.4 et 4.6),
· l’association de CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ à des médicaments contenant de l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m²) (voir rubriques 4.5 et 5.1),
· utilisation concomitante avec un traitement par sacubitril/valsartan. Le traitement par CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir également rubriques 4.4 et 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
LIEES AU CAPTOPRIL
Hypotension
De rares cas d'hypotension ont été observés chez des patients présentant une hypertension non compliquée. Une hypotension symptomatique est plus susceptible de survenir chez des patients hypertendus en état de déplétion hydrosodée suite à un traitement diurétique important, un régime hyposodé, une diarrhée, des vomissements ou une hémodialyse. Une éventuelle déplétion hydrosodée doit être corrigée avant d'administrer un inhibiteur de l'enzyme de conversion et une dose initiale plus faible doit être envisagée.
Comme avec tout antihypertenseur, une baisse excessive de la pression artérielle peut augmenter le risque d'infarctus du myocarde ou d'accident vasculaire cérébral chez les patients présentant une cardiopathie ischémique ou une pathologie vasculaire cérébrale.
Si une hypotension se développe, le patient doit être placé en position allongée. Un remplissage volémique par une solution de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %) administrée par voie intraveineuse peut être nécessaire.
Hypertension artérielle rénovasculaire
Le risque d'hypotension et d'insuffisance rénale augmente chez les patients avec sténose bilatérale des artères rénales ou sténose artérielle rénale sur rein fonctionnellement unique traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion. La perte de la fonction rénale peut survenir même en cas de modification légère de la créatinine sérique. Chez ces patients, le traitement doit être initié sous surveillance médicale étroite avec des posologies faibles, une titration prudente et un suivi de la fonction rénale.
Hypersensibilité/Angiœdème
Un angiœdème de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et ou du larynx, a été rapporté chez les patients traités par inhibiteur de l'enzyme de conversion, y compris par le captopril.
Cet effet peut apparaître à n'importe quel moment au cours du traitement. Dans ce cas, le traitement par captopril doit être interrompu immédiatement et une surveillance appropriée doit être mise en place pour s'assurer de la complète résolution des symptômes avant la sortie du patient de l'hôpital.
En cas de gonflement limité à la face et aux lèvres, ces effets disparaissent généralement sans traitement, toutefois les antihistaminiques ont été utiles à la résolution des symptômes.
Un angiœdème associé à un œdème du larynx peut être fatal. En cas d'atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, susceptible d'obstruer les voies aériennes, un traitement approprié, pouvant inclure l'administration sous-cutanée d'une solution d'épinéphrine au 1/1000 (0.3 ml à 1.5 ml) et/ou des mesures visant à assurer la libération des voies aériennes doit être mis en place rapidement.
L'incidence de l'angiœdème est plus élevée chez les patients de couleur noire traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion par rapport aux autres patients.
Les patients ayant un antécédent d'angiœdème non lié à la prise d'IEC peuvent présenter un risque accru d'angiœdème sous IEC (voir rubrique 4.3).
L’utilisation concomitante d’IEC avec l’association sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d’angiœdème. Le traitement par sacubitril/valsartan ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ. Le traitement par CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques 4.3 et 4.5).
L’utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril, les inhibiteurs de mTOR (par ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peut entraîner un risque accru d’angiœdème (par ex. gonflement des voies aériennes ou de la langue, avec ou sans atteinte respiratoire) (voir rubrique 4.5). Il convient de faire preuve de prudence lors de la mise en route d’un traitement par racécadotril, inhibiteurs de mTOR (par ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et vildagliptine chez un patient prenant déjà un IEC.
De rares cas d'angiœdème intestinal ont été rapportés chez les patients traités par inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Ces patients présentaient des douleurs abdominales (avec ou sans nausées ou vomissements) ; dans certains cas il n'y avait pas d'angiœdème facial au préalable et le taux de C1-estérase était normal. L'angiœdème a été diagnostiqué lors d'examens tels que scanner abdominal, échographie ou au cours d'une chirurgie et les symptômes ont disparu à l'arrêt de l'IEC. L'angiœdème intestinal doit être un diagnostic différentiel chez les patients traités par IEC se présentant pour douleur abdominale (voir rubrique 4.8).
Toux
Une toux a été rapportée suite à l'utilisation d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Elle est non productive et caractérisée par sa persistance ainsi que par sa disparition à l'arrêt du traitement.
Insuffisance hépatique
Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion ont été rarement associés à un syndrome débutant par un ictère cholestatique et progressant vers une nécrose hépatique fulminante et parfois une issue fatale. On ignore le mécanisme de ce syndrome. Les patients sous traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion présentant un ictère ou une augmentation marquée des enzymes hépatiques doivent arrêter le traitement par l'inhibiteur de l'enzyme de conversion et recevoir une surveillance médicale appropriée.
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II (ARAII) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie et d’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, d’ARAII ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1).
Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle.
Les IEC et les ARAII ne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathie diabétique.
Hyperkaliémie
Une hyperkaliémie peut survenir pendant un traitement avec un IEC. Les IEC peuvent provoquer une hyperkaliémie car ils inhibent la libération d’aldostérone. Cet effet n’est généralement pas significatif chez les patients dont la fonction rénale est normale. Cependant, chez les patients ayant une fonction rénale altérée, un diabète, un hyperaldostéronisme, et/ou prenant des suppléments potassiques (y compris des substituts de sel), des diurétiques épargneurs de potassium, et chez les patients prenant d’autres substances actives associées à des augmentations de la kaliémie (par ex. héparine, triméthoprime ou cotrimoxazole également dénommé triméthoprime/sulfaméthoxazole et en particulier des antagonistes de l’aldostérone ou des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II), une hyperkaliémie peut survenir. Si l'utilisation concomitante des médicaments mentionnés ci-dessus est jugée appropriée, une surveillance régulière du potassium sérique est recommandée. Les diurétiques épargneurs de potassium et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II doivent être utilisés avec précaution chez les patients recevant des IEC, et la kaliémie et la fonction rénale doivent être surveillées (voir rubrique 4.5).
Rétrécissement aortique et mitral/myocardiopathie obstructive/choc cardiogénique
Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion doivent être utilisés avec précaution chez les patients présentant un rétrécissement valvulaire ou un obstacle à l'éjection ventriculaire gauche et évités en cas de choc cardiogénique et d'obstruction hémodynamique significative.
Neutropénie/agranulocytose
Une neutropénie/agranulocytose, une thrombopénie et une anémie ont été rapportées chez les patients recevant des inhibiteurs de l'enzyme de conversion, dont le captopril. La neutropénie survient rarement chez les patients à fonction rénale normale et ne présentant pas d'autres facteurs de risque. Le captopril doit être utilisé avec une prudence extrême chez les patients ayant une collagénose, chez ceux recevant un traitement immunosuppresseur, en cas de traitement par allopurinol ou procaïnamide ou en cas d'association de ces facteurs de risque, particulièrement en présence d'une insuffisance rénale préexistante. Certains de ces patients ont présenté des infections graves qui, dans un petit nombre de cas, n'ont pas répondu à une antibiothérapie intensive.
Si le captopril est administré à ces patients, il est conseillé d'effectuer une numération des globules blancs et de la formule leucocytaire avant le début du traitement, puis toutes les deux semaines pendant les trois premiers mois du traitement par captopril et périodiquement par la suite. Pendant le traitement, chaque patient doit recevoir comme consigne de signaler tout signe d'infection (par exemple, maux de gorge, fièvre) et une numération de la formule leucocytaire doit être effectuée. Le captopril et tout autre traitement concomitant en cause (voir rubrique 4.5) seront interrompus si une neutropénie (granulocytes neutrophiles < 1000/mm3) est détectée ou suspectée. Chez la plupart des patients, la numération des neutrophiles revient rapidement à la normale après arrêt du captopril.
Protéinurie
Une protéinurie peut survenir, notamment chez les patients présentant une insuffisance rénale préexistante ou recevant des doses relativement élevées d'inhibiteur de l'enzyme de conversion. Une protéinurie totale excédant 1 g par jour a été observée chez environ 0,7 % des patients traités par captopril. La majorité des patients avait une pathologie rénale préexistante ou avait reçu des doses relativement élevées de captopril (plus de 150 mg/jour) ou les deux. Un cinquième des patients protéinuriques ont présenté un syndrome néphrotique. Dans la plupart des cas, la protéinurie a diminué ou totalement régressé en six mois, que le traitement par captopril ait été poursuivi ou non.
Les patients atteints de protéinurie ont rarement présenté des altérations des paramètres de la fonction rénale, tels que l'urée ou la créatinine.
Une estimation de la protéinurie (« test-bandelette » sur les premières urines du matin) doit être effectuée, avant le début du traitement et périodiquement par la suite chez les patients avec antécédents de pathologie rénale.
Réactions anaphylactoïdes lors d'une désensibilisation
Des réactions anaphylactoïdes prolongées, menaçant le pronostic vital, ont rarement été rapportées chez des patients suivant un traitement de désensibilisation au venin d'hyménoptère alors qu'ils recevaient un autre traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion. Chez les mêmes patients, l'arrêt temporaire de l'inhibiteur de l'enzyme de conversion a permis d'éviter ces réactions mais celles-ci sont réapparues suite à une reprise involontaire. Par conséquent, une surveillance particulière doit être exercée chez les patients traités par inhibiteur de l'enzyme de conversion qui suivent ce type de désensibilisation.
Réactions anaphylactoïdes lors d’une dialyse à haut débit/aphérèse des lipoprotéines (LDL)
Des réactions anaphylactoïdes ont été rapportées chez des patients hémodialysés avec des membranes de dialyse à haut débit ou soumis à une aphérèse des lipoprotéines de faible densité par absorption sur dextrane sulfate. Chez ces patients, un changement de type de membrane de dialyse ou de classe de médicament doit être envisagé.
Intervention chirurgicale/anesthésie
Une hypotension peut survenir chez des patients subissant une intervention chirurgicale majeure ou traités par un agent anesthésique ayant une action hypotensive connue. En cas d’hypotension, celle-ci pourra être corrigée par un remplissage vasculaire.
Patients diabétiques
La glycémie fera l'objet d'une surveillance particulière chez les patients diabétiques préalablement traités par antidiabétiques oraux ou par insuline, notamment pendant le premier mois de traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion.
Comme observé avec d'autres inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg, comprimé sécable est apparemment moins actif sur la baisse de la pression artérielle chez les personnes de couleur noire que chez les autres personnes, probablement en raison d'une plus forte prévalence d'un taux de rénine bas dans la population noire hypertendue.
LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE
Insuffisance rénale
Chez les patients atteints d'une maladie rénale, les thiazidiques peuvent provoquer une augmentation de l'urémie. Des effets liés à l'accumulation du produit peuvent survenir chez les insuffisants rénaux. En cas de survenue d'une insuffisance rénale évolutive, révélée par une augmentation de l'urémie, le traitement sera soigneusement réévalué et l'arrêt du traitement diurétique sera discuté (voir rubrique 4.3).
Insuffisance hépatique
Les thiazidiques doivent être utilisés avec prudence chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou une hépatopathie évolutive, des altérations même discrètes de l'équilibre hydroélectrolytique pouvant déclencher la survenue d'un coma hépatique (voir rubrique 4.3).
Effets métaboliques et endocriniens
Les thiazidiques sont susceptibles d'entraîner une intolérance au glucose. Chez les patients diabétiques, une adaptation de la posologie de l'insuline ou des hypoglycémiants oraux peut s'avérer nécessaire. Un diabète sucré latent peut se révéler pendant un traitement par thiazidiques.
Des augmentations des taux de cholestérol et de triglycérides ont été associées au traitement par diurétiques thiazidiques. Chez certains patients, un traitement thiazidique peut précipiter la survenue d'une hyperuricémie ou d'une goutte.
Déséquilibre électrolytique
Comme pour tout patient suivant un traitement diurétique, un dosage des électrolytes sériques doit être effectué à intervalles appropriés.
Les thiazidiques, dont l'hydrochlorothiazide, peuvent provoquer un déséquilibre hydroélectrolytique (hypokaliémie, hyponatrémie et alcalose hypochlorémique). Les signes d'alerte d'un déséquilibre hydroélectrolytique sont les suivants : sécheresse de la bouche, soif, faiblesse, léthargie, somnolence, agitation, douleurs musculaires ou crampes, fatigue musculaire, hypotension, oligurie, tachycardie et troubles gastro-intestinaux tels que nausées ou vomissements. Alors que l'utilisation des diurétiques thiazidiques peut entraîner une hypokaliémie, le traitement concomitant par captopril peut réduire l'hypokaliémie provoquée par les diurétiques. Le risque d'hypokaliémie est plus important chez les patients atteints d'une cirrhose hépatique, chez les patients présentant une diurèse importante, chez les patients dont l'apport oral électrolytique est inadéquat et chez les patients traités simultanément par des corticostéroïdes ou par l'ACTH (voir rubrique 4.5).
Par temps chaud, une hyponatrémie de dilution peut survenir chez les patients présentant des œdèmes. En règle générale, le déficit en chlore est modéré et ne nécessite habituellement pas de traitement.
Les thiazidiques peuvent réduire l'excrétion urinaire de calcium et provoquer une élévation légère et transitoire de la calcémie en l'absence de désordre connu du métabolisme calcique. Une hypercalcémie importante peut révéler une hyperparathyroïdie masquée. Le traitement par thiazidiques doit être interrompu avant d'explorer la fonction parathyroïdienne.
Une augmentation de l'élimination urinaire du magnésium a été montrée avec les thiazidiques et peut entraîner une hypomagnésémie.
Myopie aiguë et glaucome aigu secondaire à angle fermé
Les sulfonamides ou leurs dérivés peuvent causer une réaction idiosyncratique pouvant conduire à une myopie transitoire aigüe et un glaucome aigu secondaire à angle fermé. L’hydrochlorothiazide étant un sulfonamide, seuls quelques cas isolés de glaucome aigu à angle fermé ont été rapportés à ce jour sans lien de causalité définitive avec la prise de l’hydrochlorothiazide. Les symptômes qui incluent une apparition soudaine de la diminution de l’acuité visuelle ou des douleurs oculaires surviennent en général quelques heures ou quelques semaines après l’initiation du traitement. Un glaucome aigu à angle fermé non traité peut conduire à la perte définitive de la vision. Le premier traitement consiste à arrêter aussi rapidement que possible l’hydrochlorothiazide. Des mesures médicales ou chirurgicales doivent être envisagées si la pression intraoculaire demeure non contrôlée. Les facteurs de risque de développer un glaucome aigu à angle fermé pourraient inclure des antécédents d’allergie à la pénicilline ou aux sulfonamides.
Contrôle anti-dopage
L'hydrochlorothiazide contenu dans ce médicament peut induire une réaction positive lors d'un contrôle anti-dopage.
Autres
Des réactions d'hypersensibilité peuvent survenir chez des patients avec ou sans antécédents d'allergie ou d'asthme bronchique.
La possibilité d'exacerbation ou d'activation de lupus érythémateux disséminé a été rapportée.
Cancer de la peau non mélanome
Un risque accru de cancer de la peau non mélanome (CPNM) [carcinome basocellulaire (CB) et carcinome épidermoïde (CE)] avec une augmentation de la dose cumulative d'exposition à l'hydrochlorothiazide (HCTZ) a été observé dans deux études épidémiologiques issues du registre danois des cancers. Les actions photosensibilisantes de l’HCTZ pourraient constituer un mécanisme possible du CPNM.
Les patients prenant de l’HCTZ doivent être informés du risque de CPNM et être invités à vérifier régulièrement leur peau pour détecter toute nouvelle lésion et à signaler rapidement toute lésion cutanée suspecte. Des mesures préventives possibles telles qu'une exposition limitée au soleil et aux rayons UV et, en cas d'exposition, une protection adéquate devraient être conseillées aux patients afin de minimiser le risque de cancer de la peau. Les lésions cutanées suspectes doivent être examinées rapidement, y compris éventuellement par un examen histologique des biopsies. L'utilisation d’HCTZ peut également devoir être reconsidérée chez les patients ayant déjà présenté un CPNM (voir aussi rubrique 4.8).
LIEES A L'ASSOCIATION CAPTOPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE
Grossesse
Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).
Risque d'hypokaliémie
L'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion et d'un diurétique thiazidique n'exclut pas la survenue d'une hypokaliémie. Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée.
Association avec le lithium
CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg est déconseillé en association avec le lithium en raison d'une potentialisation de la toxicité du lithium (voir rubrique 4.5).
Lactose
Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
LIEES AU CAPTOPRIL
+ Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) avec les IEC, ARAII ou l’aliskiren
Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion , d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d’événements indésirables tels que l’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisation d’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).
+ Médicaments augmentant le risque d’angiœdème
L’utilisation concomitante d’IEC avec l’association sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d’angiœdème (voir rubriques 4.3 et 4.4).
L’utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril, les inhibiteurs de mTOR (par ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peut entraîner un risque accru d’angiœdème (voir rubrique 4.4).
+ Diurétiques épargneurs de potassium, suppléments potassiques ou substituts de sel contenant du potassium
Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion atténuent la perte potassique induite par les diurétiques. Bien que la kaliémie demeure habituellement dans les limites de la normale, une hyperkaliémie peut survenir chez certains patients traités par captopril. Les diurétiques épargneurs de potassium (par ex. spironolactone, triamtérène ou amiloride), les suppléments potassiques ou les substituts de sel contenant du potassium peuvent entraîner des augmentations significatives de la kaliémie. Il convient également de faire preuve de prudence lors de l’administration de captopril avec d’autres médicaments hyperkaliémiants, tels que le triméthoprime et le cotrimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole) car le triméthoprime agit comme un diurétique épargneur de potassium tel que l’amiloride. Par conséquent, l’association du captopril avec les médicaments susmentionnés n’est pas recommandée. Si une utilisation concomitante est indiquée en raison d'une hypokaliémie démontrée, elle doit se faire avec précaution et être accompagnée d’une surveillance fréquente de la kaliémie (voir rubrique 4.4).
+ Ciclosporine
Une hyperkaliémie peut survenir lors de l’utilisation concomitante d’IEC avec de la ciclosporine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.
+ Héparine
Une hyperkaliémie peut survenir lors de l’utilisation concomitante d’IEC avec de l’héparine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.
+ Diurétiques (thiazidiques ou diurétique de l'anse)
Un traitement préalable avec des diurétiques à dose élevée peut provoquer une hypovolémie et un risque d'hypotension lors de l'instauration du traitement par le captopril (voir rubrique 4.4). Les effets hypotenseurs peuvent être réduits par arrêt du diurétique, par augmentation de la prise sodée ou hydrique et l'initiation d'un traitement par une faible dose de captopril. Cependant, les études spécifiques avec l'hydrochlorothiazide ou le furosémide n'ont pas mis en évidence d'interactions médicamenteuses cliniquement significatives.
+ Autres agents antihypertenseurs
Le captopril a été administré sans problème avec d'autres antihypertenseurs communément utilisés (par exemple, bêta-bloquants et inhibiteurs calciques à longue durée d'action). L'administration concomitante de ces agents peut potentialiser les effets hypotenseurs du captopril.
Un traitement concomitant par nitroglycérine et autres dérivés nitrés ou par vasodilatateurs devra être administré avec prudence.
+ Alpha-bloquants
L'administration concomitante d'alpha-bloquants peut potentialiser les effets antihypertenseurs du captopril et augmenter le risque d'hypotension orthostatique.
+ Traitements de l'infarctus aigu du myocarde
Le captopril peut être administré en association avec l'acide acétylsalicylique (à doses cardiologiques), les thrombolytiques, les bêta-bloquants et/ou les dérivés nitrés chez des patients ayant subi un infarctus du myocarde.
+ Antidépresseurs tricycliques/Antipsychotiques
Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion peuvent augmenter les effets hypotenseurs de certains antidépresseurs tricycliques et des antipsychotiques (voir rubrique 4.4). Il existe un risque d'hypotension orthostatique.
+ Allopurinol, procaïnamide, cytostatiques ou immunosuppresseurs
L'administration concomitante d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion peut augmenter le risque de leucopénie, et particulièrement lorsque ce dernier est utilisé à des doses supérieures à celles actuellement recommandées.
+ Sympathomimétiques
Ils peuvent réduire les effets antihypertenseurs des inhibiteurs de l'enzyme de conversion ; les patients doivent être étroitement surveillés.
+ Antidiabétiques
Des études pharmacologiques ont montré que les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, dont le captopril, peuvent majorer les effets hypoglycémiants de l'insuline et des antidiabétiques oraux comme les sulfonylurées chez les diabétiques. Lorsque cette interaction, très rare, survient, il peut s'avérer nécessaire de réduire la posologie de l'antidiabétique pendant l'administration simultanée de l'inhibiteur de l'enzyme de conversion.
LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE
+ Amphotéricine B (voie parentérale), carbénoxolone, corticostéroïdes, corticotrophine (ACTH) ou laxatifs stimulants
L'hydrochlorothiazide peut majorer le déséquilibre électrolytique, particulièrement l'hypokaliémie.
+ Sels de calcium
Une association avec les diurétiques thiazidiques peut entraîner une élévation de la calcémie suite à une réduction de l'élimination.
+ Digitaliques
L'hypokaliémie induite par les thiazidiques peut augmenter le risque de toxicité digitalique.
+ Cholestyramine et colestipol
Ils peuvent retarder ou diminuer l'absorption de l'hydrochlorothiazide.
L'administration des diurétiques sulfamides doit avoir lieu au moins une heure avant, ou entre quatre et six heures après celle de ces médicaments.
+ Myorelaxants non dépolarisants (par exemple, chlorure de tubocurarine)
Les effets de ces produits peuvent être potentialisés par l'hydrochlorothiazide.
+ Médicaments induisant des torsades de pointe
En raison du risque d'hypokaliémie, l'hydrochlorothiazide doit être administré avec prudence en association avec les médicaments induisant des torsades de pointe, par exemple certains antiarythmiques, certains antipsychotiques et d'autres produits connus pour induire des torsades de pointe.
+ Carbamazépine
L'administration concomitante de carbamazépine et d'hydrochlorothiazide a été associée à un risque d'hyponatrémie symptomatique. Les taux d'électrolytes doivent être surveillés pendant l'administration concomitante. Si possible, une autre classe de diurétiques doit être utilisée.
LIEES A L'ASSOCIATION CAPTOPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE
+ Lithium
Une augmentation réversible de la lithémie et de la toxicité du lithium a été rapportée lors de l'administration concomitante de lithium et d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion. L'administration concomitante de diurétiques thiazidiques peut augmenter le risque de toxicité du lithium et amplifier le risque déjà accru avec les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de toxicité du lithium. L'association du captopril et de l'hydrochlorothiazide avec le lithium est donc déconseillée, mais si l'association est jugée nécessaire, une surveillance étroite de la lithémie doit être effectuée.
+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Il a été décrit un effet additif des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et des inhibiteurs de l'enzyme de conversion sur l'augmentation de la kaliémie, tandis que la fonction rénale peut décroître. En principe, ces effets sont réversibles. De rares cas d’insuffisance rénale aiguë peuvent survenir, particulièrement chez les patients à fonction rénale altérée comme les personnes âgées ou les personnes déshydratées. Une administration chronique d'anti-inflammatoires non stéroïdiens peut réduire l'effet antihypertenseur de l’inhibiteur de l'enzyme de conversion. L'administration d'AINS peut réduire l’effet diurétique, natriurétique et antihypertenseur des diurétiques thiazidiques.
+ Biochimie
Le captopril peut conduire à un faux positif lors de la recherche urinaire d'acétone.
L'hydrochlorothiazide peut provoquer des interférences lors de la recherche de bentiromide. Les thiazidiques peuvent diminuer les taux sanguins d'iode lié aux protéines, sans apparition de signes thyroïdiens.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
LIEE AU CAPTOPRIL
L'utilisation des IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4). L'utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au cours du 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.
L'exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligoamnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3). En cas d'exposition à un IEC à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé d’effectuer une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être étroitement surveillés sur le plan tensionnel (hypotension) (voir rubriques 4.3 et 4.4).
LIEE A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE
L'expérience de l'hydrochlorothiazide durant la grossesse est limitée, particulièrement pendant le premier trimestre. Les études chez l'animal sont insuffisantes. L'hydrochlorothiazide traverse la barrière placentaire. Compte tenu du mécanisme d'action pharmacologique de l'hydrochlorothiazide, son utilisation pendant le second et le troisième trimestre de la grossesse peut altérer la circulation fœtoplacentaire et peut induire des effets fœtaux et néonatals comme un ictère, des altérations de l'équilibre électrolytique et une thrombocytopénie. L'hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour traiter un œdème gestationnel, une hypertension gestationnelle ou une pré-éclampsie à cause du risque de diminution du volume plasmatique et de l'hypoperfusion placentaire sauf si un effet bénéfique est attendu sur l'évolution de la maladie.
L'hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour l'hypertension artérielle essentielle chez la femme enceinte, excepté dans de rares cas où aucun autre traitement ne peut être utilisé.
Allaitement
LIE AU CAPTOPRIL
Des données limitées de pharmacocinétique ont mis en évidence de faibles concentrations dans le lait maternel (voir rubrique 5.2).
Bien que ces concentrations ne semblent pas être significatives sur le plan clinique, l'utilisation de CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ n'est pas recommandée en cas d'allaitement d'enfants prématurés et pendant les premières semaines après l'accouchement, du fait du risque hypothétique d'effets cardiovasculaires et rénaux en l'absence d'une expérience clinique suffisante.
En cas d'allaitement d'un enfant plus âgé, l'utilisation de CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ chez la mère peut être envisagée si celui-ci lui est nécessaire pour la mère et si l'enfant est surveillé pour les effets indésirables.
LIE A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE
L'hydrochlorothiazide est excrété dans le lait maternel en faibles quantités. Les thiazidiques à haute dose, provoquant une diurèse importante, peuvent inhiber la sécrétion de lait. L'utilisation de CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ durant l'allaitement n’est pas recommandée. Si CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ est utilisé au cours de l’allaitement, les doses utilisées doivent être les plus faibles possibles.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Comme avec les autres antihypertenseurs, l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines peut être réduite, au début du traitement, à la modification de la posologie et lors de la prise concomitante d'alcool. Cependant, ceci est fonction de la sensibilité individuelle du patient.
La fréquence est définie en utilisant la convention suivante :
· Très fréquent (≥ 1/10),
· Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10),
· Peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100),
· Rare (≥ 1/10000 à < 1/1000),
· Très rare (< 1/10000),
· Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
LIES AU CAPTOPRIL
Les effets indésirables rapportés lors du traitement par le captopril et/ou les inhibiteurs de l'enzyme de conversion incluent les effets suivants :
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très rare : neutropénie/agranulocytose (voir rubrique 4.4), pancytopénie particulièrement chez les patients avec une fonction rénale altérée (voir rubrique 4.4), anémie (y compris aplasique et hémolytique), thrombopénie, lymphadénopathie, éosinophilie, maladies auto-immunes et/ou anticorps antinucléaires positifs.
Affections du métabolisme et de la nutrition
Peu fréquent : anorexie.
Très rare : hyperkaliémie, hypoglycémie (voir rubrique 4.4).
Affections psychiatriques
Fréquent : troubles du sommeil.
Très rare : confusion, dépression.
Affections du système nerveux
Fréquent : altération du goût, sensations vertigineuses.
Peu fréquent : céphalées et paresthésie.
Rare : somnolence.
Très rare : incidents cérébro-vasculaires, y compris accident vasculaire cérébral, insuffisance cérébro-vasculaire et syncope.
Affections oculaires
Très rare : vision trouble.
Affections cardiaques
Peu fréquent : tachycardie ou tachyarythmie, angor, palpitations.
Très rare : arrêt cardiaque, choc cardiogénique.
Affections vasculaires
Peu fréquent : hypotension (voir rubrique 4.4), syndrome de Raynaud, flush, pâleur.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquent : toux sèche et irritative (non productive) (voir rubrique 4.4) et dyspnée.
Très rare : bronchospasme, rhinite, alvéolite allergique/pneumopathie à éosinophiles.
Affections gastro-intestinales
Fréquent : nausées, vomissements, irritations gastriques, douleurs abdominales, diarrhée, constipation, sécheresse buccale, ulcère gastro-intestinal.
Rare : stomatite/ulcération aphteuse, angiœdème intestinal (voir rubrique 4.4)
Très rare : glossite, pancréatite.
Affections hépatobiliaires
Très rare : altération de la fonction hépatique et cholestase (incluant l'ictère), hépatite, éventuellement nécrotique, élévation des enzymes hépatiques et de la bilirubine.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent : prurit, éruption cutanée, alopécie.
Peu fréquent : angiœdème (voir rubrique 4.4).
Très rare : urticaire, syndrome de Stevens-Johnson, érythème polymorphe, photosensibilité, érythrodermie, réactions pemphigoïdes et dermatite exfoliatrice.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Très rare : myalgie, arthralgie.
Affections du rein et des voies urinaires
Rare : troubles de la fonction rénale dont insuffisance rénale, polyurie, oligurie, augmentation de la fréquence des mictions.
Très rare : syndrome néphrotique.
Affections des organes de reproduction et du sein
Très rare : impuissance, gynécomastie.
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Peu fréquent : douleur thoracique, fatigue, malaise.
Très rare : fièvre.
Investigations
Très rare : protéinurie, éosinophilie, augmentation de la kaliémie, baisse de la natrémie, augmentation de l'urémie, de la créatinine et de la bilirubine sériques, baisse de l'hémoglobine, de l'hématocrite, des leucocytes et des plaquettes, anticorps antinucléaires positifs, augmentation de la vitesse de sédimentation.
LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE (Fréquence indéterminée)
Infections et infestations
Sialadénite.
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris kystes et polypes)
Cancer de la peau non mélanome (carcinome basocellulaire et carcinome épidermoïde). D'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l’HCTZ et le CPNM a été observée (voir aussi rubriques 4.4 et 5.1).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Leucopénie, neutropénie/agranulocytose, thrombopénie, anémie aplasique, anémie hémolytique, aplasie médullaire.
Affections du métabolisme et de la nutrition
Anorexie, hyperglycémie, glycosurie, hyperuricémie, déséquilibre électrolytique (notamment hyponatrémie et hypokaliémie), augmentation du cholestérol et des triglycérides.
Affections psychiatriques
Agitation, dépression, troubles du sommeil.
Affections du système nerveux
Perte d'appétit, paresthésie, étourdissements.
Affections oculaires
Xanthopsie, vision trouble transitoire, myopie aiguë et glaucome aigu secondaire à angle fermé.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Vertige.
Affections cardiaques
Arythmies cardiaques.
Affections vasculaires
Hypotension orthostatique, angéite nécrosante (vascularite, vascularite cutanée).
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Détresse respiratoire (notamment pneumopathie inflammatoire et œdème pulmonaire).
Affections gastro-intestinales
Irritation gastrique, diarrhée, constipation, pancréatite.
Affections hépatobiliaires
Ictère (ictère par cholestase intra hépatique).
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Réactions de photosensibilité, éruption cutanée, réactions de type lupus érythémateux cutané, réactivation d'un lupus érythémateux cutané, urticaire, réactions anaphylactiques, nécrolyse épidermique toxique.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Spasme musculaire.
Affections du rein et des voies urinaires
Dysfonctionnement rénal, néphrite interstitielle.
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fièvre, faiblesse.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Les symptômes de surdosage sont : augmentation de la diurèse, déséquilibre électrolytique, hypotension sévère, altération de la conscience (incluant le coma), convulsions, parésie, arythmies cardiaques, bradycardie et insuffisance rénale.
En cas d'ingestion récente, des mesures doivent être prises pour empêcher l'absorption et accélérer l'élimination (par exemple lavage gastrique, administration d'agents adsorbants et de sulfate de sodium dans les 30 minutes suivant l'ingestion).
En cas d'hypotension, mettre le patient en position adaptée au choc et administrer rapidement un supplément de chlorure de sodium et un soluté de remplissage. Un traitement par angiotensine II peut être envisagé.
La bradycardie ou une réaction vagale étendue doivent être traitées par l'administration d'atropine. La pose d'un pacemaker peut être envisagée. Une surveillance constante de l'hydratation, de l'équilibre électrolytique et acido-basique, du glucose sanguin est essentielle. En cas d'hypokaliémie, une substitution potassique est nécessaire.
Le captopril est hémodialysable. Le degré d'élimination de l'hydrochlorothiazide par hémodialyse n'a pas été établi.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : CAPTOPRIL ET DIURETIQUES, code ATC : C09BA01.
CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg est une association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion, le captopril, et d'un diurétique antihypertenseur, l'hydrochlorothiazide. L'association de ces composants a un effet antihypertenseur additif, qui entraîne une baisse de la pression artérielle plus importante que chacun de ces composants utilisés seuls.
Le captopril est un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC), c'est-à-dire qu'il inhibe l'enzyme de conversion de l'angiotensine, enzyme impliquée dans la conversion de l'angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice stimulant la sécrétion d'aldostérone par le cortex surrénalien.
Il résulte de cette inhibition :
· une diminution de la sécrétion d'aldostérone,
· une élévation de l'activité rénine plasmatique, l'aldostérone n'exerçant plus de rétrocontrôle négatif,
· une baisse des résistances périphériques totales (avec une action préférentielle sur les territoires musculaires et rénaux) sans que cette baisse s'accompagne de rétention hydrosodée ni de tachycardie réflexe lors d'un traitement au long cours. L'action antihypertensive du captopril se manifeste aussi chez les sujets ayant des concentrations en rénine basses ou normales.
Le captopril est efficace à tous les stades de l'hypertension artérielle : légère, modérée ou sévère. On observe une réduction des pressions artérielles systolique et diastolique, en décubitus et en orthostatisme.
L'activité antihypertensive après une prise unique se manifeste dès la 15e minute, et atteint un maximum entre 1 heure à 1 heure 30 après l'administration du produit. La durée d'action est dose-dépendante et varie de 6 à 12 heures.
La normalisation tensionnelle (PAD assis < 90 mmHg) chez les patients intervient au bout de deux semaines à un mois de traitement et l'efficacité du produit se maintient dans le temps. Les patients sont également considérés répondeurs lorsque la PAD assis a diminué de 10 % ou plus par rapport à la pression artérielle initiale.
L'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'un rebond tensionnel.
Le traitement de l'hypertension artérielle par le captopril entraîne une augmentation de la compliance artérielle, un accroissement du débit sanguin rénal sans baisse significative du débit de filtration glomérulaire, ainsi qu'une réduction de l'hypertrophie ventriculaire gauche.
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) :
L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).
L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.
En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension.
Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.
Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.
L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARA II chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.
L'hydrochlorothiazide est un diurétique thiazidique qui agit par inhibition de la réabsorption du sodium dans le segment cortical de dilution des tubules rénaux. Il augmente l'élimination urinaire du sodium et du chlore, et dans une moindre mesure, l'excrétion du potassium et du magnésium, augmentant ainsi la diurèse et exerçant un effet antihypertenseur.
Le délai d'apparition de l'activité diurétique est d'environ 2 heures. Cette activité est maximale au bout de 4 heures et se maintient pendant 6 à 12 heures. L'effet thérapeutique des diurétiques thiazidiques atteint un plateau au-delà d'une certaine dose, tandis que les effets indésirables continuent d'augmenter.
En cas d'inefficacité du traitement, l'augmentation des doses au- delà des posologies recommandées n'est pas utile et favorise l'apparition d'effets indésirables.
Cancer de la peau non mélanome : d'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l’HCTZ et le CPNM a été observée. Une étude comprenait une population composée de 71 533 cas de CB et de 8 629 cas de CE appariés à 1 430 833 et 172 462 témoins de la population, respectivement. Une utilisation élevée d’HCTZ (dose cumulative ≥ 50 000 mg) a été associée à un odds ratio (OR) ajusté de 1,29 (intervalle de confiance de 95 % : 1,23-1,35) pour le CB et de 3,98 (intervalle de confiance de 95 % : 3,68-4,31) pour le CE. Une relation claire entre la relation dose-réponse cumulative a été observée pour le CB et le CE.
Une autre étude a montré une association possible entre le cancer des lèvres (CE) et l'exposition à l’HCTZ : 633 cas de cancer des lèvres ont été appariés à 63 067 témoins de la population, à l'aide d'une stratégie d'échantillonnage axée sur les risques. Une relation dose-réponse cumulative a été démontrée avec un OR ajusté de 2,1 (intervalle de confiance de 95 % : 1,7-2,6) allant jusqu'à un OR de 3,9 (3,0-4,9) pour une utilisation élevée (~25 000 mg) et un OR de 7,7 (5,7-10,5) pour la dose cumulative la plus élevée (~100 000 mg) (voir aussi rubrique 4.4).
L'administration concomitante de captopril et d'hydrochlorothiazide a entraîné, au cours d'études cliniques, une réduction plus importante de la pression artérielle qu'avec chacun des produits administrés seuls.
L'administration de captopril inhibe le système rénine-angiotensine-aldostérone et tend à réduire la perte potassique induite par l'hydrochlorothiazide.
L'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion et d'un diurétique thiazidique entraîne un effet synergique et diminue en outre le risque d'hypokaliémie induite par le diurétique seul.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Captopril
Le captopril est rapidement absorbé après administration orale et atteint sa concentration sérique maximale environ une heure après son administration. L'absorption minimale moyenne est d'environ 75 %. Les pics plasmatiques sont atteints dans les 60 à 90 minutes. La présence d'aliments dans le tube digestif réduit l'absorption d'environ 30 à 40 %.
Environ 25 à 30 % de la substance active circulante sont liés aux protéines plasmatiques. La demi-vie d'élimination apparente du captopril inchangé dans le sang est d'environ 2 heures. Plus de 95 % de la dose absorbée sont éliminés dans les urines en 24 heures ; 40 à 50 % sont retrouvés sous forme inchangée et le reste est formé de métabolites disulfures inactifs (captopril disulfure et captopril cystéine disulfure). L’insuffisance rénale peut induire une accumulation.
Les études chez l’animal démontrent que le captopril ne traverse pas la barrière hématoencéphalique de façon significative.
Allaitement
Chez 12 femmes ayant reçu un traitement oral par captopril à la posologie de 100 mg 3 fois par jour, les concentrations maximales de captopril dans le lait étaient de 4,7 µg/L, 3,8 heures après la prise. On estime à partir de ces données qu'un enfant allaité recevrait une dose quotidienne maximale inférieure à 0.002 % de la dose quotidienne de la mère.
Hydrochlorothiazide
L'absorption orale de l'hydrochlorothiazide est relativement rapide. La demi-vie plasmatique moyenne à jeun varie de 5 à 15 heures. L'hydrochlorothiazide est éliminé rapidement par le rein et est excrété inchangé (> 95 %) dans les urines.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les études réalisées chez l'animal pendant l'organogénèse avec le captopril et/ou l'hydrochlorothiazide n'ont montré aucun effet tératogène, mais le captopril a entraîné une toxicité fœtale dans plusieurs espèces, incluant une mortalité fœtale en fin de grossesse, un retard de croissance et une mortalité post-natale chez le rat.
Les données précliniques basées sur les études conventionnelles de sécurité pharmacologique, de toxicologie à doses répétées, de génotoxicité et du pouvoir carcinogène, n'ont pas révélé d'autres risques spécifiques pour l'homme.
Lactose monohydraté, stéarate de magnésium, amidon de maïs prégélatinisé, cellulose microcristalline, acide stéarique.
Sans objet.
18 mois.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
A conserver dans l'emballage extérieur d’origine.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Comprimés sécables sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium). Boîte de 14, 20, 28, 30, 60, 84, 90 ou 500.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
SANDOZ
49 AVENUE GEORGES POMPIDOU
92300 LEVALLOIS-PERRET
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 379 088 2 5 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 378 546 7 2 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 378 550 4 4 : 84 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 378 551 0 5 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 07/04/2020
CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg, comprimé sécable
Captopril/hydrochlorothiazide
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg, comprimé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg, comprimé sécable ?
3. Comment prendre CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg, comprimé sécable ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg, comprimé sécable ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : CAPTOPRIL ET DIURETIQUES - code ATC : C09BA01
Le captopril appartient à un groupe de médicaments appelés les IEC et diminue la pression sanguine en dilatant les vaisseaux sanguins.
L'hydrochlorothiazide appartient à un groupe de médicaments appelés les diurétiques et diminue la pression sanguine en augmentant l'excrétion urinaire.
CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ contient une association de captopril et d'hydrochlorothiazide.
CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ est utilisé pour traiter la pression sanguine élevée quand le traitement par le captopril seul est insuffisant.
Votre médecin peut aussi vous prescrire ce médicament au lieu de comprimés séparés de captopril et d'hydrochlorothiazide aux mêmes dosages.
Cette association à doses fixes ne convient pas à un traitement initial.
Ne prenez jamais CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg, comprimé sécable :
· si vous êtes allergique :
o au captopril, à l’hydrochlorothiazide ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,
o à d’autres IEC. Ce sont des médicaments pour traiter la pression sanguine élevée et d’autres maladies, avec des noms de substances actives finissant par « pril »,
o à tout médicament qui contient un « sulfamide », comme le cotrimoxazole (utilisé pour le traitement d’infections bactériennes),
· si vous avez eu des gonflements de la face, des lèvres, de la bouche, de la langue ou de la gorge ayant provoqué des difficultés à avaler ou à respirer (angiœdème). Ceci peut être causé par d'autres IEC, être héréditaire ou d'origine inconnue,
· si vous avez des problèmes graves du foie ou des reins,
· si vous êtes enceinte depuis plus de 3 mois (Il est également préférable d'éviter de prendre CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ en début de grossesse, voir rubrique « Grossesse »),
· si vous avez du diabète ou une insuffisance rénale et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant de l’aliskiren pour diminuer votre pression artérielle,
· si vous avez pris ou prenez actuellement l’association sacubitril/valsartan, un médicament utilisé pour traiter un type d’insuffisance cardiaque au long cours (chronique) chez l’adulte, car le risque d’angiœdème (gonflement rapide sous la peau dans une région telle que la gorge) est accru.
Ne prenez pas ce médicament si l'une des situations énumérées ci-dessus s'applique à vous. Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien en cas de doute.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ :
· si vous avez des problèmes cardiaques tels qu’une faiblesse cardiaque, des problèmes avec les valves cardiaques ou un épaississement du muscle cardiaque,
· si vous avez eu un choc après une insuffisance cardiaque (choc cardiogénique),
· si vous avez des problèmes du foie ou des reins ou une greffe de rein. Ne prenez pas CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ si vous avez des problèmes graves du foie ou des reins,
· si vous devez subir une dialyse ou un traitement pour enlever le cholestérol appelé « aphérèse des LDL ». Des réactions allergiques peuvent survenir en cas d’utilisation de médicaments comme CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ lors de dialyse avec des membranes d’hémodialyse à haut flux ou lors d’aphérèse des LDL avec absorption sur sulfate de dextran. Informez votre médecin avant votre prochaine dialyse,
· si vous avez du diabète. Ce médicament peut influencer l’effet de l’insuline ou d’autres médicaments antidiabétiques,
· si vous prenez l’un des médicaments suivants pour traiter une pression artérielle élevée :
o un « antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II » (ARA II) (aussi connu sous le nom de sartans – par exemple valsartan, telmisartan, irbesartan), en particulier si vous avez des problèmes rénaux dus à un diabète,
o aliskiren.
Votre médecin pourra être amené à surveiller régulièrement le fonctionnement de vos reins, votre pression artérielle et le taux des électrolytes (par ex. du potassium) dans votre sang.
Voir aussi les informations dans la rubrique « Ne prenez jamais CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg, comprimé sécable ».
· si vous prenez l’un des médicaments suivants, le risque d’angiœdème (gonflement rapide sous la peau dans des zones telles que la gorge) peut être accru :
o le racécadotril, un médicament utilisé pour traiter la diarrhée,
o des médicaments utilisés pour prévenir le rejet d’un organe transplanté et pour traiter le cancer (par ex. temsirolimus, sirolimus, évérolimus),
o la vildagliptine, un médicament utilisé pour traiter le diabète.
· si vous avez une allergie ou de l'asthme,
· si vous souffrez d’une maladie conduisant le système de défense du corps à attaquer la peau et les organes internes, appelée lupus érythémateux, ou des troubles similaires,
· si vous avez un problème des vaisseaux sanguins appelé « collagénose ». Vous pourriez risquer des infections graves. Votre médecin contrôlera votre sang de manière plus fréquente,
· si vous avez une augmentation de la sensibilité de la peau au soleil,
· si vous avez eu un cancer de la peau ou si vous développez une lésion cutanée inattendue pendant le traitement. Le traitement par l'hydrochlorothiazide, en particulier l'utilisation à long terme à fortes doses, peut augmenter le risque de certains types de cancer de la peau et des lèvres (cancer de la peau non mélanome). Protégez votre peau des rayonnements solaires et UV lorsque vous prenez CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ,
· si vous avez des diarrhées ou des vomissements,
· si vous suivez un régime pauvre en sel et que vous utilisez des substituts de sel ou des suppléments contenant du potassium.
Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte. CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ est déconseillé en début de grossesse, et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant en cas d'utilisation à partir de ce stade de la grossesse (voir rubrique « Grossesse »).
Pendant la prise de ce médicament, vous devez également prévenir votre médecin :
· si vous devez subir une intervention chirurgicale ou une anesthésie, même chez le dentiste. Informez le médecin, l’anesthésiste ou le dentiste que vous prenez CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ,
· si vous devez suivre un traitement pour réduire les effets d'une allergie aux piqûres d'abeilles ou de guêpes. Des cas de réactions allergiques ont été rapportés en cas d’utilisation de médicaments tels que CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ pendant un tel traitement,
· si vous devez avoir un examen pour vérifier le bon fonctionnement de vos glandes parathyroïdiennes. Ce sont des glandes dans le cou qui contrôlent le taux de calcium dans votre sang,
· si vous devez subir un test anti-dopage. L'hydrochlorothiazide peut produire un résultat positif,
· si vous développez les signes d’une réaction allergique appelée « angiœdème » : gonflement des bras, des jambes, des chevilles, de la face, des lèvres, de la langue et/ou de la gorge avec difficultés pour avaler ou pour respirer. Contactez immédiatement votre médecin si cela se produit. Si vous avez la peau noire, vous pouvez avoir un risque plus élevé,
· si vous avez des douleurs abdominales importantes qui vous rendent malade, résultant d’un gonflement de l’intestin (angiœdème intestinal). Arrêtez de prendre ce médicament et consultez votre médecin,
· si vous avez la peau noire. Ce médicament pourrait être moins efficace,
· si vous constatez une diminution de votre vision ou ressentez des douleurs dans l’un ou les deux yeux. Ces manifestations peuvent être les signes d’une augmentation de la pression de l’œil (glaucome) et peuvent survenir dans les heures ou les semaines qui suivent la prise de ce médicament. Elles peuvent conduire à une altération permanente de la vision, si non traitées. Vous devez arrêter votre traitement et consulter votre médecin.
· si vous prenez ce médicament pour la première fois, vous pouvez ressentir une sensation de vertige ou d'étourdissement pendant une courte durée et il est conseillé de vous asseoir ou de vous allonger. Il est peu probable que cela se produise si vous prenez les comprimés régulièrement.
Enfants et adolescents
CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ n’est pas recommandé chez les enfants ou adolescents de moins de 18 ans.
Autres médicaments et CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg, comprimé sécable
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Informez en particulier votre médecin ou pharmacien si vous utilisez l’un des médicaments suivants :
· Médicaments qui augmentent l'effet de CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ :
o Diurétiques et autres médicaments qui diminuent la pression artérielle, y compris les alpha-bloquants,
o Anesthésiques,
o Médicaments contre la dépression et autres problèmes mentaux,
· Médicaments qui diminuent l'effet de CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ :
o Médicaments pour traiter l'asthme, les maladies cardiaques, les problèmes oculaires ou le nez bouché, appelés sympathomimétiques,
o Médicaments contre la douleur appelés AINS, tels que l'aspirine, l'ibuprofène et le diclofénac.
· Médicaments qui peuvent avoir un effet sur votre sang et qui, pris avec CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ, peuvent provoquer des infections graves. C’est pourquoi votre médecin contrôlera votre sang :
o Allopurinol : un médicament pour traiter la goutte,
o Procaïnamide : un médicament pour traiter les troubles du rythme cardiaque,
o Médicaments pour traiter le cancer,
o Médicaments pour réduire l’activité du système immunitaire, utilisés par exemple pour éviter le rejet après une greffe d'organe ou de moelle osseuse.
· Médicaments qui modifient les taux de sels dans votre sang :
o Amphotéricine B : médicament pour traiter les infections fongiques,
o Carbamazépine : médicament pour traiter l'épilepsie et certaines douleurs,
o Carbenoxolone : médicament pour traiter les ulcères et l'inflammation de l'œsophage,
o Corticostéroïdes : médicaments pour traiter l’inflammation ou prévenir le rejet après une greffe d'organe,
o Corticotrophine (ACTH) : médicament utilisé à des fins diagnostiques et pour traiter une forme sévère d’épilepsie,
o Laxatifs,
o Sels de calcium,
o Suppléments potassiques, y compris des substituts de sel (produits contenant du potassium pour traiter les taux faibles de potassium dans le sang),
o Diurétiques épargneurs de potassium (par ex : spironolactone, triamtérène, amiloride) pour traiter les taux faibles de potassium dans le sang,
o Autres médicaments qui peuvent augmenter la quantité de potassium dans le sang (par ex. le triméthoprime et le cotrimoxazole, également appelé triméthoprime/sulfaméthoxazole, pour traiter des infections causées par des bactéries ; la ciclosporine, un médicament immunosuppresseur utilisé pour prévenir le rejet d’un organe transplanté ; et l’héparine, un médicament utilisé pour fluidifier le sang afin d’éviter la formation de caillots),
· Autres médicaments dont vous devez parler à votre médecin :
o Cholestyramine, colestipol : médicaments pour réduire les taux de graisse dans le sang. Vous devez prendre CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 1 heure avant ou 4 à 6 heures après la cholestyramine ou le colestipol,
o Médicaments permettant de réduire le taux de sucre dans le sang. Votre médecin ajustera votre posologie,
o Médicaments pour traiter la faiblesse cardiaque et les troubles du rythme cardiaque, tels que la digoxine, ou certains médicaments pour des problèmes mentaux,
o Lithium, un médicament pour traiter la dépression ou des problèmes mentaux. La prise de médicaments contenant du lithium avec CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ n’est pas recommandée sans surveillance étroite par le médecin,
o Myorelaxants utilisés lors des interventions chirurgicales, tels que les tubocurarines,
o Médicaments qui sont le plus souvent utilisés pour éviter un rejet des organes greffés (sirolimus, évérolimus et autres médicaments appartenant à la classe des inhibiteurs de mTOR). Voir rubrique « Avertissements et précautions ».
Votre médecin pourrait avoir besoin de modifier la dose de vos médicaments et/ou prendre d’autres précautions :
Si vous prenez un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) ou de l’aliskiren (voir aussi les informations dans les rubriques « Ne prenez jamais CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg, comprimé sécable » et « Avertissements et précautions ».
CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg, comprimé sécable avec des aliments et boissons
Evitez l'alcool pendant le traitement par CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ. Cela peut augmenter l'effet hypotenseur et vous pouvez avoir la tête qui tourne lorsque vous vous levez.
Grossesse
Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte. Votre médecin vous recommandera normalement d'arrêter de prendre CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ avant d'être enceinte ou dès que vous apprenez que vous êtes enceinte et vous recommandera de prendre un autre médicament à la place de CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ. CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ est déconseillé pendant la grossesse et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant en cas d’utilisation après le 3ème mois de la grossesse.
Allaitement
Informez votre médecin si vous allaitez ou si vous êtes sur le point de commencer l'allaitement. CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ n’est pas recommandé chez les mères qui allaitent.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Des vertiges et de la fatigue ont été rapportés par les personnes prenant ce médicament. Ne conduisez pas de véhicules et n’utilisez pas de machines si vous ressentez de tels effets secondaires. Ceci s’applique particulièrement en début de traitement, après un changement de posologie ou lors de la consommation d'alcool.
CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg, comprimé sécable contient du lactose.
Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
La dose recommandée chez l’adulte est d’1 comprimé, une fois par jour, le matin.
La dose maximale journalière d’1 comprimé, une fois par jour, ne doit pas être dépassée.
Personnes âgées
Votre médecin pourrait vous prescrire une dose plus faible d’½ comprimé, une fois par jour.
Patients diabétiques ou ayant moins de sel ou d’eau dans le corps
Votre médecin pourrait vous prescrire une dose plus faible d’½ comprimé, une fois par jour.
Traitement antérieur avec un diurétique
Votre médecin pourrait vous demander d'arrêter votre traitement diurétique avant de commencer à prendre CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ.
Problèmes rénaux
Votre médecin vous prescrira la dose la plus faible possible d’½ comprimé et surveillera votre fonction rénale. Ne prenez pas CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ si vous avez des problèmes rénaux graves.
Mode d’emploi
· Prenez le comprimé avec un verre d’eau,
· Le comprimé peut être divisé en doses égales.
Si vous avez pris plus de CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg, comprimé sécable que vous n’auriez dû :
Consultez immédiatement un médecin. Prenez cette notice, les comprimés qu’il vous reste et la boîte avec vous afin que le médecin sache ce qui a été pris.
Un surdosage peut provoquer :
· des étourdissements ou des vertiges (car la pression sanguine chute),
· une augmentation de la fréquence des urines,
· une incapacité à bouger, un état de choc,
· une diminution de l’état de conscience, un coma,
· une crise,
· des modifications de l'équilibre des sels incluant :
o un faible taux de potassium sanguin, pouvant engendrer des crampes musculaires ou une faiblesse et de la fatigue,
o des taux faibles de chlorures et de sodium dans le sang,
· des problèmes rénaux, des modifications de vos battements cardiaques.
Si vous oubliez de prendre CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg, comprimé sécable :
Si vous arrêtez de prendre CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg, comprimé sécable :
Votre médecin vous indique pendant combien de temps vous devez prendre CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ. N'arrêtez pas la prise de ce médicament sans l’autorisation de votre médecin, car vos problèmes peuvent revenir.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Arrêtez de prendre CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg, comprimé sécable et rendez vous chez votre médecin ou au service des urgences de l'hôpital le plus proche si les effets indésirables suivants apparaissent :
Peu fréquent : peut toucher jusqu’à 1 personne sur 100
· Gonflement de la face, des lèvres, de la langue et/ou de la gorge, avec des difficultés à respirer, ou gonflement des bras, des jambes, des chevilles, ou vertiges ou évanouissement. Ceci peut être une réaction allergique grave,
· Crise cardiaque pouvant provoquer une douleur thoracique constrictive.
Rare : peut toucher jusqu’à 1 personne sur 1000
· Excrétion urinaire très faible à cause de problèmes rénaux, pouvant être accompagnée de fièvre, de douleurs sur les flancs ou de sang dans les urines.
Très rare : peut toucher jusqu’à 1 personne sur 10000
· Eruptions cutanées sévères ou avec démangeaisons, en particulier si des cloques apparaissent sur votre peau, ou si vos yeux, votre bouche ou vos organes génitaux sont douloureux, peau qui pèle, rougeur de la peau sur tout le corps,
· Accident vasculaire cérébral qui peut provoquer une faiblesse, une perte de la fonction musculaire des membres ou de la face ou des difficultés à parler,
· Arrêt cardiaque,
· Confusion, chute importante de la pression artérielle, sensations vertigineuses, rythme cardiaque rapide, respiration rapide et superficielle, peau froide et moite,
· Douleurs sévères dans l'abdomen et dans le dos causées par l'inflammation du pancréas,
· Jaunissement de la peau et du blanc des yeux, malaise, perte d’appétit, urines foncées causés par des problèmes hépatiques,
· Problèmes de reins pouvant être accompagnés d’un gonflement de la face ou de l’abdomen, d’une urine mousseuse et d’une pression artérielle élevée,
· Rhume constant ou fréquent, bleus et saignements prolongés, pâleur de la peau, faiblesse, ou essoufflement. Cela peut se produire en cas de nombre très bas de cellules sanguines.
Fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données disponibles
· Excrétion urinaire faible ou élevée, somnolence, confusion et nausées causés par une inflammation des reins,
· Douleurs oculaires et diminution de l’acuité visuelle - signes possibles d’une myopie et d’une augmentation de la pression de l’œil (glaucome).
Les autres effets indésirables du captopril incluent :
Fréquent : peut toucher jusqu’à 1 personne sur 10
· Toux sèche et irritante. Informez votre médecin si vous avez une toux sèche depuis longtemps,
· Nausée,
· Diarrhée, douleurs abdominales, troubles du goût,
· Vertiges,
· Difficultés à respirer,
· Eruption cutanée,
· Constipation, bouche sèche, irritations de l’estomac, vomissements,
· Rupture de la paroi du tube digestif,
· Démangeaisons, perte des cheveux,
· Troubles du sommeil.
Peu fréquent : peut toucher jusqu’à 1 personne sur 100
· Battements cardiaques puissants,
· Rougeur faciale,
· Maux de tête,
· Picotements ou engourdissement des pieds et des mains,
· Malaise général,
· Perte d’appétit,
· Pression sanguine basse, vertiges et évanouissement en se levant,
· Douleur thoracique, battements cardiaques rapides ou irréguliers,
· Fatigue,
· Mauvaise circulation sanguine, rendant les doigts et les orteils engourdis ou froids,
· Pâleur de la peau.
Rare : peut toucher jusqu’à 1 personne sur 1000
· Problèmes rénaux,
· Réduction de la quantité d'urine produite par jour,
· Excrétion urinaire élevée,
· Fréquence des urines augmentée,
· Plaies dans la bouche,
· Somnolence,
· Gonflement de la paroi interne de l’intestin.
Très rare : peut toucher jusqu’à 1 personne sur 10000
· Vision floue,
· Dépression, confusion,
· Taux élevé de potassium dans le sang, pouvant engendrer des modifications du rythme cardiaque,
· Nez qui coule,
· Difficulté à respirer ou respiration sifflante,
· Langue gonflée, rouge, douloureuse,
· Fièvre,
· Urticaire,
· Evanouissement,
· Incapacité à obtenir ou à maintenir une érection chez l'homme,
· Protéines dans les urines. Ceci sera mis en évidence au cours des tests de la fonction rénale,
· Faible taux de sodium dans le sang,
· Faible taux de sucre dans le sang, ce qui peut induire nausée, faiblesse, vertiges, transpiration, tremblements et maux de tête,
· Changements au niveau des ganglions lymphatiques et diminution du nombre de cellules sanguines, habituellement mis en évidence lors des analyses sanguines,
· Gonflement, élargissement de la poitrine chez l'homme,
· Problèmes hépatiques, mis en évidence par les tests de la fonction hépatique,
· Augmentation des taux de créatinine, mise en évidence au cours des tests de la fonction rénale,
· Problèmes pulmonaires avec essoufflement ou inflammation des poumons,
· Augmentation de la sensibilité de la peau au soleil,
· Réponse immunitaire anormale d’une partie du corps et/ou anticorps antinucléaires positifs, qui sont des résultats d’examen indiquant de telles réponses immunitaires,
· Douleurs musculaires et articulaires,
· Modifications des valeurs de certains tests de laboratoires.
Autres effets indésirables de l'hydrochlorothiazide : la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles
· Perte d'appétit, fièvre, faiblesse,
· Agitation, dépression, troubles du sommeil,
· Sensation de tête qui tourne, picotements ou engourdissement des pieds et des mains, étourdissements,
· Vertiges et évanouissement en se levant, battements cardiaques irréguliers,
· Irritation de l’estomac, diarrhée, constipation,
· Inflammation des glandes salivaires,
· Vision floue temporaire et troubles visuels qui peuvent rendre un objet incolore teinté de jaune,
· Fièvre, toux, difficultés à respirer, respiration sifflante à cause d’une inflammation des poumons, liquide dans les poumons,
· Inflammation des vaisseaux sanguins, souvent accompagnée d'une éruption cutanée,
· Augmentation de la sensibilité de la peau au soleil, éruption cutanée, éruption cutanée avec des tâches rose-rouge, démangeaisons, urticaire,
· Problèmes rénaux,
· Jaunissement de la peau ou du blanc des yeux causé par des problèmes de foie,
· Taux bas de potassium dans le sang, pouvant provoquer faiblesse musculaire, secousses musculaires ou modifications du rythme cardiaque,
· Taux faible de sodium dans le sang pouvant provoquer fatigue, confusion, contractions musculaires, spasmes ou coma,
· Taux élevé de sucre dans le sang ou l’urine, taux élevés de cholestérol, de triglycérides ou d’acide urique dans le sang,
· Contractions involontaires des muscles,
· Cancer de la peau et des lèvres (cancer de la peau non mélanome).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la plaquette et la boîte après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
A conserver dans l'emballage extérieur d’origine.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg, comprimé sécable
· Les substances actives sont : captopril et hydrochlorothiazide
Chaque comprimé contient 50 mg de captopril et 25 mg d’hydrochlorothiazide.
· Les autres composants sont :
Lactose monohydraté, stéarate de magnésium, amidon de maïs prégélatinisé, cellulose microcristalline (E460) et acide stéarique.
Comprimé blanc, rond, d’environ 11 mm, convexe, avec une barre de sécabilité sur chaque face et sur la tranche.
Plaquettes PVC/PVDC/Aluminium : boîte de 14, 20, 28, 30, 60, 84, 90 et 500 comprimés sécables.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
49 AVENUE GEORGES POMPIDOU
92300 LEVALLOIS-PERRET
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
49 AVENUE GEORGES POMPIDOU
92300 LEVALLOIS-PERRET
BIOCHEMIESTRASSE 10
6250 KUNDL
AUTRICHE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).