CAPTEA

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 68218639
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - Captopril et diurétiques - code ATC : C09BA01CAPTEA est une association de deux substances actives, le captopril et l'hydrochlorothiazide. Le captopril appartient à la classe des inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC). Il agit en dilatant les vaisseaux sanguins, ce qui contribue à faire baisser la pression artérielle et facilite le travail du cœur.L'hydrochlorothiazide fait partie du groupe des diurétiques thiazidiques. Il augmente l'excrétion urinaire réduisant ainsi la pression artérielle.Les deux substances actives de CAPTEA agissent de façon synergique en diminuant plus efficacement la pression artérielle que prises individuellement.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé sécable
    • Date de commercialisation : 27/01/1987
    • Statut de commercialisation : Autorisation abrogée
    • Code européen : Pas de code européen

    Les compositions de CAPTEA

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé HYDROCHLOROTHIAZIDE 2064 25 mg SA
    Comprimé CAPTOPRIL 21053 50 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 30 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3983546
    • Code CIP3 : 3400939835464
    • Prix : 3,64 €
    • Date de commercialisation : 12/07/2018
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 90 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3989052
    • Code CIP3 : 3400939890524
    • Prix : 10,53 €
    • Date de commercialisation : 27/06/2018
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 11/01/2019

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    CAPTEA, comprimé sécable

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Captopril................................................................................................................................ 50 mg

    Hydrochlorothiazide................................................................................................................ 25 mg

    Pour un comprimé cable.

    Excipient à effet notoire : chaque comprimé contient 70,20 mg de lactose monohydraté.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé sécable.

    Comprimé blanc à blanc cassé, ovale, biconvexe avec une barre de sécabilité sur une face et « CH » gravé sur l’autre face.

    Le comprimé peut être divisé en doses égales.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement de l'hypertension artérielle essentielle.

    Cette association à dose fixe est indiquée chez les patients dont la pression artérielle n'est pas suffisamment contrôlée par le captopril seul ou l'hydrochlorothiazide seul.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    CAPTEA peut être administré en une ou deux prises par jour avec ou sans nourriture chez les patients dont la pression artérielle n'est pas suffisamment contrôlée par le captopril seul ou l'hydrochlorothiazide seul.

    La posologie maximum quotidienne de 50 mg de captopril/25 mg d'hydrochlorothiazide ne doit pas être dépassée.

    Si une baisse satisfaisante de la pression artérielle n'a pas été obtenue, un autre traitement antihypertenseur peut être associé (voir rubrique 4.5).

    Adulte

    L'administration d'une association fixe de captopril et d'hydrochlorothiazide est habituellement recommandée après titration des composants pris individuellement. La dose d'entretien habituelle est de 50 mg/25 mg une fois par jour, le matin. Lorsque cela est cliniquement justifié, un passage direct de la monothérapie à l'association fixe peut être envisagé.

    Insuffisance rénale

    Clairance de la créatinine entre 30 et 80 ml/min : la posologie initiale est habituellement de 25 mg/12,5 mg en une prise par jour, le matin.

    L'association captopril/hydrochlorothiazide est contre-indiquée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min).

    Populations particulières

    Chez les patients présentant une déplétion hydrosodée, les patients âgés et les patients diabétiques, la posologie initiale habituelle est de 25 mg/12,5 mg en une prise par jour.

    Population pédiatrique

    Il n'y a aucune indication appropriée à l'utilisation de CAPTEA chez l'enfant.

    Mode d’administration

    Voie orale.

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ou à tout autre inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine ou à tout autre sulfamide.

    · Antécédent d'angio-œdème lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine.

    · Angio-œdème héréditaire/idiopathique.

    · Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min).

    · Insuffisance hépatique sévère.

    · Second et troisième trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.4 et 4.6).

    · L’association de CAPTEA à des médicaments contenant de l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    LIEES AU CAPTOPRIL

    Hypotension

    De rares cas d'hypotension ont été observés chez des patients présentant une hypertension non compliquée. Une hypotension symptomatique peut survenir plus particulièrement chez des patients hypertendus en état de déplétion hydrosodée suite à un traitement diurétique important, un régime hyposodé, une diarrhée, des vomissements ou une hémodialyse. La déplétion hydrosodée doit être corrigée avant d'administrer un inhibiteur de l'enzyme de conversion et une dose initiale plus faible doit être envisagée.

    Comme avec tout antihypertenseur, une baisse excessive de la pression artérielle peut augmenter le risque d'infarctus du myocarde ou d'accident vasculaire cérébral chez les patients présentant une cardiopathie ischémique ou une pathologie vasculaire cérébrale.

    Si une hypotension se développe, le patient doit être placé en position allongée. Un remplissage volémique par une solution saline administrée par voie intraveineuse peut être nécessaire.

    Hypertension rénovasculaire

    Le risque d'hypotension et d'insuffisance rénale augmente chez les patients avec sténose bilatérale des artères rénales ou sténose artérielle rénale sur rein fonctionnellement unique traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion. La perte de la fonction rénale peut survenir même en cas de modification légère de la créatinine sérique. Chez ces patients, le traitement doit être initié sous surveillance médicale étroite avec des posologies faibles, une titration prudente et un suivi de la fonction rénale.

    Hypersensibilité/Angiœdème

    Un œdème angioneurotique de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et ou du larynx, a été rapporté chez les patients traités par inhibiteur de l'enzyme de conversion, y compris par le captopril. Cet effet peut apparaître à n'importe quel moment au cours du traitement. Dans ce cas, le traitement par captopril doit être interrompu immédiatement et une surveillance appropriée doit être mise en place pour s'assurer de la complète résolution des symptômes avant la sortie du patient de l'hôpital. En cas de gonflement limité à la face et aux lèvres, ces effets disparaissent généralement sans traitement, toutefois les antihistaminiques ont été utiles à la résolution des symptômes.

    Un œdème angioneurotique associé à un œdème du larynx peut être fatal. En cas d'atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, susceptible d'obstruer les voies aériennes, un traitement approprié, pouvant inclure l'administration sous-cutanée d'une solution d'épinéphrine au 1/1000 (0,3 ml à 0,5 ml) et/ou des mesures de maintien de la liberté des voies aériennes, doit être mis en place rapidement.

    L'incidence de l'angio-œdème est plus élevée chez les patients de couleur noire traités par inhibiteur de l'enzyme de conversion par rapport aux autres patients.

    Les patients ayant un antécédent d'angio-œdème non lié à la prise d'IEC peuvent présenter un risque accru d'angio-œdème sous IEC (voir rubrique 4.3).

    De rares cas d'angio-œdème intestinal ont été rapportés chez les patients traités par inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Ces patients présentaient des douleurs abdominales (avec ou sans nausées ou vomissements) ; dans certains cas il n'y avait pas d'angio-œdème facial au préalable et le taux de C1-estérase était normal. L'angio-œdème a été diagnostiqué lors d'examens tels que scanner abdominal, échographie ou au cours d'une chirurgie et les symptômes ont disparu à l'arrêt de l'IEC. L'angio-œdème intestinal doit être un diagnostic différentiel chez les patients traités par IEC se présentant pour douleur abdominale (voir rubrique 4.8).

    Utilisation concomitante d’inhibiteurs de mTOR (exemple : sirolimus, évérolimus, temsirolimus)

    Les patients prenant un traitement concomitant par inhibiteurs de mTOR (par exemple : sirolimus, évérolimus, temsirolimus) peuvent présenter un risque accru d’angiœdème (par exemple : gonflement des voies respiratoires ou de la langue, avec ou sans insuffisance respiratoire) (voir rubrique 4.5)

    Toux

    Une toux a été rapportée suite à l'utilisation d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Elle est non productive et caractérisée par sa persistance ainsi que par sa disparition à l'arrêt du traitement.

    Insuffisance hépatique

    Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion ont été rarement associés à un syndrome débutant par un ictère cholestatique et progressant vers une nécrose hépatique fulminante et parfois une issue fatale. On ignore le mécanisme de ce syndrome. Les patients sous traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion présentant un ictère ou une augmentation marquée des enzymes hépatiques doivent arrêter le traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion et recevoir une surveillance médicale appropriée.

    Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

    Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II (ARA II) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie et d’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, ARA II ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathie diabétique.

    Hyperkaliémie

    Une hyperkaliémie peut survenir pendant un traitement avec un inhibiteur de l’ECA. Les patients présentant un risque de développer une hyperkaliémie comprennent les patients insuffisants rénaux, les patients diabétiques, les patients atteints d’hypoaldostéronisme ou ceux recevant un traitement associé à des diurétiques d’épargne potassique, une supplémentation en potassium ou des substituts de sels contenant du potassium, ou les patients prenant d'autres substances actives associées à des augmentations de la kaliémie (par exemple héparine, co-trimoxazole également dénommé triméthoprime/sulfaméthoxazole). Si l’utilisation concomitante des agents mentionnés ci-dessus est considérée comme appropriée, il est recommandé de surveiller la kaliémie régulièrement (voir rubrique 4.5).

    Rétrécissement aortique et mitral / myocardiopathie obstructive / choc cardiogénique

    Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion doivent être utilisés avec précaution chez les patients présentant un rétrécissement valvulaire ou un obstacle à l'éjection ventriculaire gauche et évités en cas de choc cardiogénique et d'obstruction hémodynamique significative.

    Neutropénie/agranulocytose

    Une neutropénie / agranulocytose, une thrombopénie et une anémie ont été rapportées chez les patients recevant des inhibiteurs de l'enzyme de conversion, dont le captopril. La neutropénie survient rarement chez les patients à fonction rénale normale et ne présentant pas d'autres facteurs de risque.

    Le captopril doit être utilisé avec une prudence extrême chez les patients ayant une collagénose, chez ceux recevant un traitement immunosuppresseur, en cas de traitement par allopurinol ou procaïnamide ou en cas d'association de ces facteurs de risque, particulièrement en présence d'une insuffisance rénale préexistante. Certains de ces patients ont présenté des infections graves qui, dans un petit nombre de cas, n'ont pas répondu à une antibiothérapie intensive.

    Si le captopril est administré à ces patients, il est conseillé d'effectuer une numération des globules blancs et de la formule leucocytaire avant le début du traitement, puis toutes les deux semaines pendant les trois premiers mois du traitement par captopril et périodiquement par la suite. Pendant le traitement, chaque patient doit recevoir comme consigne de signaler tout signe d'infection (par exemple, maux de gorge, fièvre) et une numération de la formule leucocytaire doit être effectuée.

    Le captopril et tout autre traitement concomitant en cause (voir rubrique 4.5) seront interrompus si une neutropénie (granulocytes neutrophiles < 1000/mm3) est détectée ou suspectée. Chez la plupart des patients, la numération des neutrophiles revient rapidement à la normale après arrêt du captopril.

    Protéinurie

    Une protéinurie peut survenir, notamment chez les patients présentant une insuffisance rénale préexistante ou recevant des doses relativement élevées d'inhibiteur de l'enzyme de conversion. Une protéinurie totale excédant 1 g par jour a été observée chez environ 0,7 % des patients traités par captopril.

    La majorité des patients avait une pathologie rénale préexistante ou avait reçu des doses relativement élevées de captopril (plus de 150 mg/jour) ou les deux. Un cinquième des patients protéinuriques ont présenté un syndrome néphrotique. Dans la plupart des cas, la protéinurie a diminué ou totalement régressé en six mois, que le traitement par captopril ait été poursuivi ou non. Les patients atteints de protéinurie ont rarement présenté des altérations des paramètres de la fonction rénale, tels que l'urée ou la créatinine.

    Une estimation de la protéinurie (« test-bandelette » sur les premières urines du matin) doit être effectuée, avant le début du traitement et périodiquement par la suite, chez les patients avec antécédents de pathologie rénale.

    Réactions anaphylactoïdes lors d'une désensibilisation

    Des réactions anaphylactoïdes prolongées, menaçant le pronostic vital, ont rarement été rapportées chez des patients suivant un traitement de désensibilisation au venin d'hyménoptères alors qu'ils recevaient un autre traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion. Chez les mêmes patients, l'arrêt temporaire de l'inhibiteur de l'enzyme de conversion a permis d'éviter ces réactions mais celles- ci sont réapparues suite à une reprise involontaire. Par conséquent, une surveillance particulière doit être exercée chez les patients traités par inhibiteur de l'enzyme de conversion qui suivent ce type de désensibilisation.

    Réactions anaphylactoïdes lors d'une dialyse à haut débit / aphérèse des lipoprotéines (LDL)

    Des réactions anaphylactoïdes ont été rapportées chez des patients hémodialysés avec des membranes de dialyse à haut débit ou soumis à une aphérèse des lipoprotéines de faible densité par absorption sur dextrane sulfate. Chez ces patients, un changement de type de membrane de dialyse ou de classe de médicament doit être envisagé.

    Intervention chirurgicale / anesthésie

    Une hypotension peut survenir chez des patients subissant une intervention chirurgicale majeure ou traités par un agent anesthésique. En cas d'hypotension, celle-ci pourra être corrigée par un remplissage volémique.

    Patient diabétique

    La glycémie fera l'objet d'une surveillance particulière chez les patients diabétiques préalablement traités par antidiabétiques oraux ou par insuline, notamment pendant le premier mois de traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion.

    Comme observé avec d'autres inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, ce médicament est apparemment moins actif sur la pression artérielle chez les personnes de couleur noire que chez les autres personnes, probablement en raison d'une plus forte prévalence d'un taux de rénine bas dans la population noire hypertendue.

    LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE

    Cancer de la peau non mélanome

    Un risque accru de cancer de la peau non mélanome (CPNM) [carcinome basocellulaire (CB) et carcinome épidermoïde (CE)] avec une augmentation de la dose cumulative d'exposition à l'hydrochlorothiazide (HCTZ) a été observé dans deux études épidémiologiques issues du registre danois des cancers. Les actions photosensibilisantes de l’HCTZ pourraient constituer un mécanisme possible du CPNM.

    Les patients prenant de l’HCTZ doivent être informés du risque de CPNM et être invités à vérifier régulièrement leur peau pour détecter toute nouvelle lésion et à signaler rapidement toute lésion cutanée suspecte. Des mesures préventives possibles telles qu'une exposition limitée au soleil et aux rayons UV et, en cas d'exposition, une protection adéquate devraient être conseillées aux patients afin de minimiser le risque de cancer de la peau. Les lésions cutanées suspectes doivent être examinées rapidement, y compris éventuellement par un examen histologique des biopsies. L'utilisation d’HCTZ peut également devoir être reconsidérée chez les patients ayant déjà présenté un CPNM (voir aussi rubrique 4.8).

    Insuffisance rénale

    Chez les patients atteints d'une maladie rénale, les thiazidiques peuvent provoquer une augmentation de l'urémie Des effets liés à l'accumulation du produit peuvent survenir chez les insuffisants rénaux. En cas de survenue d'une insuffisance rénale évolutive, révélée par une augmentation de l'urémie, le traitement sera soigneusement réévalué et l'arrêt du traitement diurétique sera discuté (voir rubrique 4.3).

    Insuffisance hépatique

    Les thiazidiques doivent être utilisés avec prudence chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou une hépatopathie évolutive, des altérations même discrètes de l'équilibre hydro électrolytique pouvant déclencher la survenue d'un coma hépatique (voir rubrique 4.3).

    Effets métaboliques et endocriniens

    Les thiazidiques sont susceptibles d'entraîner une intolérance au glucose. Chez les patients diabétiques, une adaptation de la posologie de l'insuline ou des hypoglycémiants oraux peut s'avérer nécessaire. Un diabète sucré latent peut se révéler pendant un traitement par thiazidiques.

    Des augmentations des taux de cholestérol et de triglycérides ont été associées au traitement par diurétiques thiazidiques. Chez certains patients, un traitement thiazidique peut précipiter la survenue d'une hyperuricémie ou d'une goutte.

    Déséquilibre électrolytique

    Comme pour tout patient suivant un traitement diurétique, un dosage des électrolytes sériques doit être effectué à intervalles appropriés.

    Les thiazidiques, dont l'hydrochlorothiazide, peuvent provoquer un déséquilibre hydroélectrolytique (hypokaliémie, hyponatrémie et alcalose hypochlorémique). Les signes d'alerte d'un déséquilibre hydroélectrolytique sont les suivants : sécheresse de la bouche, soif, faiblesse, léthargie, somnolence, agitation, douleurs musculaires ou crampes, fatigue musculaire, hypotension, oligurie, tachycardie et troubles gastriques tels que nausées ou vomissements. Alors que l'utilisation des diurétiques thiazidiques peut entraîner une hypokaliémie, le traitement concomitant par captopril peut réduire l'hypokaliémie provoquée par les diurétiques. Le risque d'hypokaliémie est plus important chez les patients atteints d'une cirrhose hépatique, chez les patients présentant une diurèse importante, chez les patients dont l'apport oral électrolytique est inadéquat et chez les patients traités simultanément par des corticostéroïdes ou par l'ACTH (voir rubrique 4.5).

    Par temps chaud une hyponatrémie de dilution peut survenir chez les patients présentant des œdèmes. En règle générale, le déficit en chlore est modéré et ne nécessite habituellement pas de traitement.

    Les thiazidiques peuvent réduire l'excrétion urinaire de calcium et provoquer une élévation légère et transitoire de la calcémie en l'absence de désordre connu du métabolisme calcique. Une hypercalcémie importante peut révéler une hyperparathyroïdie masquée. Le traitement par thiazidiques doit être interrompu avant d'explorer la fonction parathyroïdienne.

    Une augmentation de l'élimination urinaire du magnésium a été montrée avec les thiazidiques et peut entraîner une hypomagnésémie.

    Contrôle antidopage

    L'hydrochlorothiazide contenu dans ce médicament peut induire une réaction positive lors d'un contrôle antidopage.

    Autres

    Des réactions d'hypersensibilité peuvent survenir chez des patients avec ou sans antécédents d'allergie ou d'asthme bronchique. La possibilité d'exacerbation ou d'activation de lupus érythémateux disséminé a été rapportée.

    Des cas de réaction de photosensibilité ont été rapportés lors de l'utilisation des diurétiques thiazidiques (voir rubrique 4.8).

    En cas de survenue de réaction de photosensibilité sous traitement, il est recommandé d'interrompre le traitement. Si une réadministration du traitement est indispensable il est recommandé de protéger les zones exposées au soleil ou aux UVA artificiels.

    Myopie aiguë et glaucome aigu secondaire à angle fermé

    Les sulfonamides ou leurs dérivés peuvent causer une réaction idiosyncratique pouvant conduire à une myopie transitoire aigüe et un glaucome aigu secondaire à angle fermé. L’hydrochlorothiazide étant un sulfonamide, seuls quelques cas isolés de glaucome aigu à angle fermé ont été rapportés à ce jour sans lien de causalité définitive avec la prise de l’hydrochlorothiazide. Les symptômes qui incluent une apparition soudaine de la diminution de l’acuité visuelle ou les douleurs oculaires surviennent en général quelques heures ou quelques semaines qui suivent l’initiation du traitement. Un glaucome aigu à angle fermé non traité peut conduire à la perte définitive de la vision. Le premier traitement consiste à arrêter aussi rapidement que possible l’hydrochlorothiazide. Des mesures médicales ou chirurgicales doivent être envisagées si la pression intraoculaire demeure non contrôlée. Les facteurs de risque de développer un glaucome aigu à angle fermé pourraient inclure des antécédents d’allergie à la pénicilline ou aux sulfonamides.

    LIEES A L'ASSOCIATION CAPTOPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE

    Grossesse

    Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse.

    A moins que le traitement par inhibiteur de l'enzyme de conversion ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse.

    En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par inhibiteur de l'enzyme de conversion doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).

    Risque d'hypokaliémie

    L'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion et d'un diurétique thiazidique n'exclut pas la survenue d'une hypokaliémie. Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée.

    Association avec le lithium

    Ce médicament est déconseillé en association avec le lithium en raison d'une potentialisation de la toxicité du lithium (voir rubrique 4.5).

    Lactose

    Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    LIEES AU CAPTOPRIL

    + Inhibiteurs de mTOR (par exemple sirolimus, évérolimus, temsirolimus)

    Les patients prenant un traitement concomitant par inhibiteurs de mTOR peuvent présenter un risque accru d’angioedème (voir rubrique 4.4).

    + Diurétiques épargneurs de potassium ou suppléments en potassium

    Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion atténuent la perte potassique induite par les diurétiques. Les diurétiques épargneurs de potassium (exemple : spironolactone, triamtérène ou amiloride), les suppléments en potassium, ou les sels de régime contenant du potassium peuvent entraîner des augmentations significatives de la kaliémie. Si l'utilisation concomitante est indiquée en raison d'une hypokaliémie démontrée, ils doivent être utilisés avec précaution et avec un contrôle fréquent de la kaliémie (voir rubrique 4.4).

    + Co-trimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole)

    Les patients prenant un traitement concomitant par co-trimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole) peuvent présenter un risque accru d’hyperkaliémie (voir rubrique 4.4).

    + Diurétiques (thiazidiques ou diurétiques de l'anse)

    Un traitement préalable avec des diurétiques à dose élevée peut provoquer une hypovolémie et un risque d'hypotension lors de l'instauration du traitement par le captopril (voir rubrique 4.4). Les effets hypotenseurs peuvent être réduits par arrêt du diurétique, par augmentation de la prise sodée ou hydrique et l'initiation d'un traitement par une faible dose de captopril. Cependant, les études spécifiques avec l'hydrochlorothiazide ou le furosémide n'ont pas mis en évidence d'interactions médicamenteuses cliniquement significatives.

    + Autres agents antihypertenseurs

    Le captopril a été administré sans problème avec d'autres antihypertenseurs communément utilisés (bêtabloquants, inhibiteurs calciques à longue durée d'action). L'administration concomitante de ces agents peut potentialiser les effets hypotenseurs du captopril.

    Un traitement concomitant par nitroglycérine et autres dérivés nitrés ou par vasodilatateurs devra être administré avec prudence.

    + Alpha-bloquants

    L'administration concomitante d'alpha-bloquants peut potentialiser les effets antihypertenseurs du captopril et augmenter le risque d'hypotension orthostatique.

    + Traitement de l'infarctus aigu du myocarde

    Le captopril peut être administré en association avec l'acide acétylsalicylique (à doses cardiologiques), les thrombolytiques, les bêtabloquants et/ou les dérivés nitrés chez des patients ayant subi un infarctus du myocarde.

    + Antidépresseurs tricycliques / antipsychotiques

    Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion peuvent augmenter les effets hypotenseurs de certains antidépresseurs tricycliques et des antipsychotiques (voir rubrique 4.4). Il existe un risque d'hypotension orthostatique.

    + Allopurinol, procaïnamide, cytostatiques ou immunosuppresseurs

    L'administration concomitante d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion peut augmenter le risque de leucopénie, et particulièrement lorsque ce dernier est utilisé à des doses supérieures à celles actuellement recommandées.

    + Sympathomimétiques

    Ils peuvent réduire les effets antihypertenseurs des inhibiteurs de l'enzyme de conversion ; les patients doivent être surveillés étroitement.

    + Antidiabétiques

    Des études pharmacologiques ont montré que les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, dont le captopril, peuvent majorer les effets hypoglycémiants de l'insuline et des antidiabétiques oraux comme les sulfonylurées chez les diabétiques. Lorsque cette interaction, très rare, survient, il peut s'avérer nécessaire de réduire la posologie de l'antidiabétique pendant l'administration simultanée de l'inhibiteur de l'enzyme de conversion.

    + Antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou aliskiren

    Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine- angiotensine-aldostérone (SRAA) par l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d’événements indésirables tel que l’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisation d’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).

    LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE

    + Amphotéricine B (voie parentérale), carbénoxolone, corticostéroïdes, corticotrophine (ACTH) ou laxatifs stimulants

    L'hydrochlorothiazide peut majorer le déséquilibre électrolytique, particulièrement l'hypokaliémie.

    + Sels de calcium

    Une association avec les diurétiques thiazidiques peut entraîner une élévation de la calcémie suite à une réduction de l'élimination.

    + Digitaliques

    L'hypokaliémie induite par les thiazidiques peut augmenter le risque de toxicité digitalique.

    + Cholestyramine et colestipol

    Ils peuvent retarder ou diminuer l'absorption de l'hydrochlorothiazide. L'administration des diurétiques sulfamides doit avoir lieu au moins une heure avant, ou entre quatre et six heures après celle de ces médicaments.

    + Myorelaxants non dépolarisants (par exemple, chlorure de tubocurarine)

    Les effets de ces produits peuvent être potentialisés par l'hydrochlorothiazide.

    + Médicaments induisant des torsades de pointe

    En raison du risque d'hypokaliémie, l'hydrochlorothiazide doit être administré avec prudence en association avec les médicaments induisant des torsades de pointe, par exemple certains antiarythmiques, certains antipsychotiques et d'autres produits connus pour induire des torsades de pointe.

    + Carbamazépine

    L'administration concomitante de carbamazépine et d'hydrochlorothiazide a été associée à un risque d'hyponatrémie symptomatique. Les taux d'électrolytes doivent être surveillés pendant l'administration concomitante. Si possible, une autre classe de diurétiques doit être utilisée.

    LIEES A L'ASSOCIATION CAPTOPRIL / HYDROCHLOROTHIAZIDE

    + Lithium

    Une augmentation réversible de la lithiémie et de la toxicité du lithium a été rapportée lors de l'administration concomitante de lithium et d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion. L'administration concomitante de diurétiques thiazidiques peut augmenter le risque de toxicité du lithium et amplifier le risque déjà accru avec les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de toxicité du lithium.

    L'association du captopril et de l'hydrochlorothiazide avec le lithium est donc déconseillée, mais si l'association est jugée nécessaire, une surveillance étroite de la lithiémie doit être effectuée.

    + Anti-inflammatoires non stéroïdiens

    Il a été décrit un effet additif des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et des inhibiteurs de l'enzyme de conversion sur l'augmentation de la kaliémie, tandis que la fonction rénale peut décroître. En principe, ces effets sont réversibles. De rares cas d'insuffisance rénale aiguë peuvent survenir, particulièrement chez les patients à fonction rénale altérée comme les personnes âgées ou les personnes déshydratées. Une administration chronique d'anti-inflammatoires non stéroïdiens peut réduire l'effet antihypertenseur de l'inhibiteur de l'enzyme de conversion. L'administration d'AINS peut réduire l'effet diurétique, natriurétique et antihypertenseur des diurétiques thiazidiques.

    + Biochimie

    Le captopril peut conduire à un faux positif lors de la recherche urinaire d'acétone. L'hydrochlorothiazide peut provoquer des interférences lors de la recherche de bentiromide.

    Les thiazidiques peuvent diminuer les taux sanguins d'iode lié aux protéines, sans apparition de signes thyroïdiens.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    LIEE AU CAPTOPRIL

    L’utilisation des IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4). L’utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4)

    Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au cours du 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.

    L'exposition aux IEC au cours des 2e et 3e trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3). En cas d'exposition à un IEC à partir du 2e trimestre de la grossesse, il est recommandé d'effectuer une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être étroitement surveillés sur le plan tensionnel (hypotension) (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    LIEE A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE

    L'expérience de l'hydrochlorothiazide durant la grossesse est limitée, particulièrement pendant le premier trimestre. Les études chez l'animal sont insuffisantes.

    L'hydrochlorothiazide traverse la barrière placentaire. Compte tenu du mécanisme d'action pharmacologique de l'hydrochlorothiazide, son utilisation pendant le second et le troisième trimestre de la grossesse peut altérer la circulation fœtoplacentaire et peut induire des effets fœtaux et néonatals comme un ictère, des altérations de l'équilibre électrolytique et une thrombocytopénie.

    L'hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour traiter un œdème gestationnel, une hypertension gestationnelle ou une prééclampsie, à cause du risque de diminution du volume plasmatique et de l'hypoperfusion placentaire sauf si un effet bénéfique est attendu sur l'évolution de la maladie.

    L'hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour l'hypertension essentielle chez la femme enceinte excepté dans de rares cas où aucun autre traitement ne peut être utilisé.

    Allaitement

    LIE AU CAPTOPRIL

    Des données limitées de pharmacocinétique ont mis en évidence de faibles concentrations dans le lait maternel (voir rubrique 5.2).

    Bien que ces concentrations ne semblent pas être significatives sur le plan clinique, l'utilisation de CAPTEA n'est pas recommandée en cas d'allaitement d'enfants prématurés et pendant les premières semaines après l'accouchement, du fait du risque hypothétique d'effets cardiovasculaire et rénal en l'absence d'une expérience clinique suffisante.

    En cas d'allaitement d'un enfant plus âgé, l'utilisation de CAPTEA chez la mère peut être envisagée si celui-ci lui est nécessaire et si l'enfant est surveillé pour les effets indésirables.

    LIE A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE

    L’hydrochlorothiazide est excrété dans le lait maternel en faibles quantités. Les thiazidiques à haute dose, provoquant une diurèse importante, peuvent inhiber la production de lait. L’utilisation de CAPTEA durant l’allaitement n’est pas recommandée. Si CAPTEA est utilisé au cours de l’allaitement, les doses utilisées doivent être les plus faibles possibles.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Comme avec les autres antihypertenseurs, l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines peut être réduite, au début du traitement, à la modification de la posologie et lors de la prise concomitante d'alcool. Cependant, ceci est fonction de la sensibili individuelle du patient.

    4.8. Effets indésirables  

    La fréquence est définie en utilisant la convention suivante :

    Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000) et très rare (< 1/10000) et inconnu (la fréquence ne peut être évaluée à partir des données disponibles).

    LIES AU CAPTOPRIL

    Les effets indésirables rapportés lors du traitement par le captopril et/ou les inhibiteurs de l'enzyme de conversion incluent les effets suivants :

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Très rare : neutropénie/agranulocytose (voir rubrique 4.4), pancytopénie particulièrement chez les patients avec une fonction rénale altérée (voir rubrique 4.4), anémie (y compris aplasique et hémolytique), thrombopénie, lymphadénopathie, éosinophilie, maladies auto- immunes et/ou anticorps antinucléaires positifs.

    Affections du métabolisme et de la nutrition

    Peu fréquent : anorexie

    Très rare : hyperkaliémie, hypoglycémie (voir rubrique 4.4)

    Affections psychiatriques

    Fréquent : troubles du sommeil

    Très rare : confusion, dépression

    Affections du système nerveux

    Fréquent : altération du goût, sensations vertigineuses

    Rare : somnolence, céphalées et paresthésie

    Très rare : incidents cérébrovasculaires, y compris accident vasculaire cérébral et syncope

    Affections oculaires

    Très rare : vision trouble

    Affections cardiaques

    Rare : tachycardie ou tachyarythmie, angor, palpitations

    Très rare : arrêt cardiaque, choc cardiogénique

    Affections vasculaires

    Peu fréquent : hypotension (voir rubrique 4.4), syndrome de Raynaud, flush, pâleur.

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Fréquent : toux sèche et irritative (non productive) (voir rubrique 4.4) et dyspnée.

    Très rare : bronchospasme, rhinite, alvéolite allergique/pneumopathie à éosinophiles.

    Affections gastro-intestinales

    Fréquent : nausées, vomissements, irritations gastriques, douleurs abdominales, diarrhée, constipation, sécheresse buccale, ulcère gastro-intestinal.

    Rare : stomatite / ulcération aphteuses, angiœdème intestinal (voir rubrique 4.4)

    Très rare : glossite, pancréatite.

    Affections hépatobiliaires

    Très rare : insuffisance hépatique et cholestase (incluant l'ictère), hépatite, éventuellement nécrotique, enzymes hépatiques etbilirubine élevées.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquent : prurit, rash et alopécie.

    Rare : angio-œdème (voir rubrique 4.4)

    Très rare : urticaire, syndrome de Stevens Johnson, érythème polymorphe, photosensibilité, , réactions pemphigoïdes, érythrodermie et dermatite exfoliatrice

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Très rare : myalgie, arthralgie

    Affections du rein et des voies urinaires

    Rare : troubles de la fonction rénale dont insuffisance rénale, polyurie, oligurie, augmentation de la fréquence des mictions

    Très rare : syndrome néphrotique

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Très rare : impuissance, gynécomastie

    Affections généraux et anomalies au site d'administration

    Rare : douleur thoracique, fatigue, malaise

    Très rare : fièvre

    Investigations

    Très rare : protéinurie, éosinophilie, hyperkaliémie, hyponatrémie, augmentation de l'urémie, de la créatinine et de la bilirubine sériques, baisse de l'hémoglobine, de l'hématocrite, des leucocytes, des plaquettes, anticorps antinucléaires positifs, augmentation de la vitesse de sédimentation

    LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE

    Infections et infestations

    Sialadénite

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Leucopénie, neutropénie/agranulocytose, thrombopénie, anémie aplasique, anémie hémolytique, aplasie médullaire

    Affections du métabolisme et de la nutrition

    Anorexie, hyperglycémie, glycosurie, hyperuricémie, déséquilibre électrolytique (notamment hyponatrémie et hypokaliémie), augmentation du cholestérol et des triglycérides

    Affections psychiatriques

    Agitation, dépression, troubles du sommeil

    Affections du système nerveux

    Perte d'appétit, paresthésie, sensation de tête vide

    Affections oculaires

    Xanthopsie, vision trouble transitoire, myopie aigüe et glaucome aigu secondaire à angle fermé.

    Affections de l'oreille et du labyrinthe

    Vertiges

    Affections cardiaques

    Hypotension orthostatique, arythmie cardiaque

    Affections vasculaires

    Angéite nécrosante (vascularite, vascularite cutanée)

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Détresse respiratoire (notamment pneumopathie inflammatoire et œdème pulmonaire)

    Affections gatro-intestinales

    Irritation gastrique, diarrhée, constipation, pancréatite

    Affections hépatobiliaires

    Ictère (ictère par cholestase intrahépatique)

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Réaction de photosensibilisation, rash, réaction de type lupus érythémateux disséminé, réactivation d'un lupus érythémateux disséminé, urticaire, réaction anaphylactique, nécrolyse épidermique toxique.

    Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris kystes et polypes).

    Fréquence «indéterminée»: cancer de la peau non mélanome (carcinome basocellulaire et carcinome épidermoïde)

    Description de certains effets indésirables

    Cancer de la peau non mélanome: D'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l’HCTZ et le CPNM a été observée (voir aussi rubriques 4.4 et 5.1).

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Spasme musculaire

    Affections du rein et des voies urinaires

    Altération de la fonction rénale, néphrite interstitielle

    Affections généraux et anomalies au site d'administration

    Fièvre, faiblesse.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Les symptômes de surdosage sont : une augmentation de la diurèse, un désordre électrolytique, une hypotension sévère, une altération de la conscience (incluant le coma), des convulsions, une parésie, des arythmies cardiaques, une bradycardie et une insuffisance rénale.

    En cas d'ingestion récente, des mesures doivent être prises pour empêcher l'absorption et accélérer l'élimination, par exemple le lavage gastrique, l'administration d'agents adsorbants et de sulfate de sodium dans les 30 minutes suivant l'ingestion.

    En cas d'hypotension, mettre le patient en position adaptée au choc et administrer rapidement un supplément de chlorure de sodium et soluté de remplissage. Un traitement par angiotensine II peut être envisagé.

    La bradycardie ou une réaction vagale étendue doivent être traitées par l'administration d'atropine. La pose d'un pacemaker peut être envisagée.

    Une surveillance constante de l'hydratation, de l'équilibre électrolytique et acido-basique, du glucose sanguin est essentielle. En cas d'hypokaliémie, une substitution potassique est nécessaire.

    Le captopril est hémodialysable. Le degré d'élimination de l'hydrochlorothiazide par hémodialyse n'a pas été établi.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Captopril et diurétiques, code ATC : C09BA01.

    CAPTEA est l’association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion, le captopril, et d'un diurétique anti-hypertenseur, l'hydrochlorothiazide. L'association de ces composants a un effet antihypertenseur additif, qui entraîne une baisse de la pression artérielle plus importante que chacun des composants utilisés seuls.

    CAPTOPRIL

    Le captopril est un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC), c'est-à-dire qu'il inhibe l'enzyme de conversion de l'angiotensine, enzyme impliquée dans la conversion de l'angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice stimulant la sécrétion d'aldostérone par le cortex surrénalien.

    Il résulte de cette inhibition :

    · une diminution de la sécrétion d'aldostérone,

    · une élévation de l'activité rénine plasmatique, l'aldostérone n'exerçant plus de rétrocontrôle négatif,

    · une baisse des résistances périphériques totales (avec une action préférentielle sur les territoires musculaires et rénaux), sans que cette baisse s'accompagne de rétention hydrosodée ni de tachycardie réflexe lors d'un traitement au long cours. L'action antihypertensive du captopril se manifeste aussi chez les sujets ayant des concentrations en rénine basses ou normales.

    Le captopril est efficace à tous les stades de l'hypertension artérielle : légère, modérée ou sévère.

    On observe une réduction des pressions artérielles systolique et diastolique, en décubitus et en orthostatisme.

    L'activité antihypertensive après une prise unique se manifeste dès la 15e minute, et atteint un maximum entre 1 heure à 1 heure 30 après l'administration du produit. La durée d'action est dose-dépendante et varie de 6 à 12 heures.

    La normalisation tensionnelle (PAD assis < 90 mmHg) chez les patients intervient au bout de deux semaines à un mois de traitement, et l'efficacité du produit se maintient dans le temps. Les patients sont également considérés répondeurs lorsque la PAD assis a diminué de 10 % ou plus par rapport à la pression artérielle initiale.

    L'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'un rebond tensionnel.

    Le traitement de l'hypertension artérielle par le captopril entraîne une augmentation de la compliance artérielle, un accroissement du débit sanguin rénal sans baisse significative du débit de filtration glomérulaire, ainsi qu'une réduction de l'hypertrophie ventriculaire gauche.

    HYDROCHLOROTHIAZIDE

    L'hydrochlorothiazide est un diurétique thiazidique qui agit par inhibition de la réabsorption du sodium dans le segment cortical de dilution des tubules rénaux. Il augmente l'élimination urinaire du sodium et du chlore, et à un degré moindre, l'élimination du potassium et du magnésium, augmentant ainsi la diurèse et exerçant un effet antihypertenseur.

    Le délai d'apparition de l'activité diurétique est d'environ 2 heures. Cette activité est maximale au bout de 4 heures et se maintient pendant 6 à 12 heures.

    L'effet thérapeutique des diurétiques thiazidiques atteint un plateau au-delà d'une certaine dose, tandis que les effets indésirables continuent d'augmenter. En cas d'inefficacité du traitement, l'augmentation des doses au-delà des posologies recommandées n'est pas utile et favorise l'apparition d'effets indésirables.

    Cancer de la peau non mélanome:

    D'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l’HCTZ et le CPNM a été observée. Une étude comprenait une population composée de 71 533 cas de CB et de 8 629 cas de CE appariés à 1 430 833 et 172 462 témoins de la population, respectivement. Une utilisation élevée d’HCTZ (dose cumulative ≥50 000 mg) a été associée à un odds ratio (OR) ajusté de 1,29 (intervalle de confiance de 95 %: 1,23-1,35) pour le CB et de 3,98 (intervalle de confiance de 95 %: 3,68-4,31) pour le CE. Une relation claire entre la relation dose-réponse cumulative a été observée pour le CB et le CE. Une autre étude a montré une association possible entre le cancer des lèvres (CE) et l'exposition à l’HCTZ: 633 cas de cancer des lèvres ont été appariés à 63 067 témoins de la population, à l'aide d'une stratégie d'échantillonnage axée sur les risques. Une relation dose-réponse cumulative a été démontrée avec un OR ajusté de 2,1 (intervalle de confiance de 95 %: 1,7-2,6) allant jusqu'à un OR de 3,9 (3,0-4,9) pour une utilisation élevée (~25 000 mg) et un OR de 7,7 (5,7-10,5) pour la dose cumulative la plus élevée (~100 000 mg) (voir aussi rubrique 4.4).

    CAPTOPRIL ET HYDROCHLOROTHIAZIDE

    L'administration concomitante de captopril et d'hydrochlorothiazide a entraîné, au cours d'études cliniques, une réduction plus importante de la pression artérielle qu'avec chacun des produits administrés seuls.

    L'administration de captopril inhibe le système rénine-angiotensine-aldostérone et tend à réduire la perte potassique induite par l'hydrochlorothiazide.

    L'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion et d'un diurétique thiazidique entraîne un effet synergique et diminue en outre le risque d'hypokaliémie induite par le diurétique seul.

    L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).

    L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.

    En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension.

    Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.

    Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.

    L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARA II chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    CAPTOPRIL

    Le captopril est rapidement absorbé après administration orale et atteint sa concentration sérique maximale environ une heure après son administration. L'absorption minimale moyenne est d'environ 75 %. Les pics plasmatiques sont atteints dans les 60 à 90 minutes.

    La présence d'aliments dans le tube digestif réduit l'absorption d'environ 30 à 40 %. Environ 25 à 30 % de la substance circulante sont liés aux protéines plasmatiques. La demi-vie d'élimination apparente du captopril inchangé dans le sang est d'environ 2 heures. Plus de 95 % de la dose absorbée sont éliminés dans les urines en 24 heures ; 40 à 50 % sont retrouvés sous forme inchangée et le reste est formé de métabolites disulphides inactifs (captopril disulphide et captopril cystéine disulphide). L'insuffisance rénale peut induire une accumulation.

    Les études animales démontrent que le captopril ne traverse pas la barrière hématoencéphalique de façon significative.

    HYDROCHLOROTHIAZIDE

    L'absorption orale de l'hydrochlorothiazide est relativement rapide. La demi-vie plasmatique moyenne à jeun varie de 5 à 15 heures. L'hydrochlorothiazide est éliminé rapidement par le rein et est excrété inchangé (> 95 %) dans les urines.

    Allaitement :

    Chez 12 femmes ayant reçu un traitement oral par captopril à la posologie de 100 mg 3 fois par jour, les concentrations maximales de captopril dans le lait étaient de 4,7 microgrammes/l, 3,8 heures après la prise.

    On estime à partir de ces données qu'un enfant allaité recevrait une dose quotidienne maximale inférieure à 0,002 % de la dose quotidienne de la mère.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les études réalisées chez l'animal pendant l'organogénèse avec le captopril et/ou l'hydrochlorothiazide n'ont montré aucun effet tératogène, mais le captopril a entraîné une toxicité fœtale dans plusieurs espèces, incluant une mortalité fœtale en fin de grossesse, un retard de croissance et une mortalité post-natale chez le rat.

    Les données pré-cliniques basées sur les études conventionnelles de sécurité pharmacologique, de toxicologie à doses répétées, de génotoxicité et du pouvoir carcinogène, n'ont pas révélé d'autres risques spécifiques pour l'homme.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Lactose monohydraté, cellulose microcristalline, amidon de maïs prégélatinisé, stéarate de magnésium, acide stéarique.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    A conserver dans l'emballage extérieur.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Plaquettes contenant 10, 12, 20, 28, 30, 42, 60, 84, 90, 98,100 comprimés sécables

    (PVC/PVDC/Aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    SANOFI-AVENTIS FRANCE

    82 AVENUE RASPAIL

    94250 GENTILLY

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 329 129 7 1 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 398 354 6 4 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 372 227 7 8 : 84 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 398 905 2 4 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 11/01/2019

    Dénomination du médicament

    CAPTEA, comprimé sécable

    Captopril, Hydrochlorothiazide.

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que CAPTEA, comprimé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre CAPTEA, comprimé sécable ?

    3. Comment prendre CAPTEA, comprimé sécable ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver CAPTEA, comprimé sécable ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - Captopril et diurétiques - code ATC : C09BA01

    CAPTEA est une association de deux substances actives, le captopril et l'hydrochlorothiazide. Le captopril appartient à la classe des inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC). Il agit en dilatant les vaisseaux sanguins, ce qui contribue à faire baisser la pression artérielle et facilite le travail du cœur.

    L'hydrochlorothiazide fait partie du groupe des diurétiques thiazidiques. Il augmente l'excrétion urinaire réduisant ainsi la pression artérielle.

    Les deux substances actives de CAPTEA agissent de façon synergique en diminuant plus efficacement la pression artérielle que prises individuellement.

    Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Ne prenez jamais CAPTEA, comprimé sécable :

    · Si vous êtes allergique au captopril, à un autre IEC ou à l’un des autres composants contenus dans CAPTEA, comprimé sécable mentionnés dans la rubrique 6.

    · Si vous êtes allergique à l’hydroclorothiazide ou à un sulfamide ou dérivés.

    · Si vous avez du diabète ou une insuffisance rénale et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant de l’aliskiren pour diminuer votre pression artérielle.

    · Si vous avez déjà été préalablement traité par CAPTEA, comprimé sécable ou un autre médicament du même groupe (IEC) et si vous avez eu une réaction allergique ayant provoqué des gonflements des bras, des jambes, des chevilles, des lèvres, de la langue et ou de la gorge avec des difficultés pour avaler (angio-oedème) ou si un membre de votre famille a déjà éprouvé des réactions similaires.

    · Si vous avez des problèmes hépatiques ou rénaux graves (demandez à votre médecin si vous avez des doutes).

    · Si vous êtes enceinte de plus de 3 mois. (Il est également préférable d’éviter de prendre CAPTEA, comprimé sécable en début de grossesse - voir rubrique grossesse).

    · CAPTEA, comprimé sécable ne doit pas être administré aux enfants ou adolescents de moins de 18 ans.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère avant de prendre CAPTEA, comprimé sécable :

    · Si vous souffrez de vomissements ou de diarrhées importantes.

    · Si vous suivez un régime hyposodé ou que vous utilisez des substituts du sel ou des compléments contenant du potassium.

    · Si vous avez des problèmes hépatiques ou rénaux graves (demandez à votre médecin si vous avez des doutes),

    · Si vous avez une diminution de la circulation sanguine dans le cœur ou un rétrécissement de l’aorte (sténose aortique) ou de l’artère rénale (sténose de l’artère rénale),

    · Si vous avez eu un choc après une insuffisance cardiaque (choc cardiogénique),

    · Si vous avez du diabète. CAPTEA, comprimé sécable peut influencer l’effet de l’insuline ou de tout autre médicament antidiabétique. Veuillez demander conseil à votre médecin.

    · Si vous prenez l’un des médicaments suivants pour traiter une hypertension :

    o un « antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II » (ARA-II) (aussi connu sous le nom de sartans – par exemple valsartan, telmisartan, irbésartan), en particulier si vous avez des problèmes rénaux dus à un diabète.

    o Aliskiren.

    · Si vous prenez l’un des médicaments suivants, le risque d’angioedème (gonflement rapide sous la peau dans des zones telles que la gorge) est augmenté:

    o sirolimus, évérolimus, et autres médicaments appartenant à la classe des inhibiteurs de mTOR (utilisés pour éviter le rejet des organes greffés)

    · si vous avez eu un cancer de la peau ou si vous développez une lésion cutanée inattendue pendant le traitement. Le traitement par l'hydrochlorothiazide, en particulier l'utilisation à long terme à fortes doses, peut augmenter le risque de certains types de cancer de la peau et des lèvres (cancer de la peau non mélanome). Protégez votre peau des rayonnements solaires et UV lorsque vous prenez CAPTEA, comprimé sécable.

    Votre médecin pourra être amené à surveiller régulièrement le fonctionnement de vos reins, votre pression artérielle et le taux des électrolytes (par ex. du potassium) dans votre sang.

    Voir aussi les informations dans la rubrique « Ne prenez jamais CAPTEA, comprimé sécable » :

    · Si vous êtes dialysé. Des cas de réactions type allergique ont été rapportés chez des personnes sous traitement similaire à CAPTEA, comprimé sécable, et sous dialyse par certaines membranes (hémodialyse à haut flux ou LDL-aphérèse avec absorption de sulfate de dextran). Demandez conseil à votre médecin avant votre prochaine dialyse.

    · Si vous suivez un traitement de désensibilisation aux piqûres d’insectes. Des cas de réactions de type allergique ont été rapportés chez des personnes prenant un traitement similaire à CAPTEA, comprimé sécable et recevant ce type de traitement désensibilisant. Demandez conseil à votre médecin avant de prendre le traitement.

    · Si vous souffrez d’un lupus érythémateux (connu aussi sous le nom de lupus ou LED) ou de syndrome lupique.

    · Si vous constatez des changements dans votre vision ou vous ressentez des douleurs oculaires dans l’un ou les deux yeux durant votre traitement par CAPTEA. Ces manifestations peuvent être des signes d’une augmentation de la pression à l’intérieur de l’œil (glaucome) ou d’une diminution brutale de l’acuité visuelle (myopie aiguë). Si elle n’est pas traitée, cette réaction peut conduire à une perte définitive de la vision. Les symptômes incluent une diminution de l’acuité visuelle ou des douleurs oculaires qui surviennent habituellement dans les heures ou les semaines qui suivent le début du traitement. En cas de survenue de ces symptômes, arrêtez votre traitement et informez immédiatement votre médecin pour adapter votre prise en charge et si nécessaire mettre en place un traitement approprié.

    Vous devez informer votre médecin si vous pensez que vous êtes enceinte (ou que vous pourriez l’être prochainement).

    CATEA, comprimé sécable est déconseillé en début de grossesse, et ne doit pas être administré si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant en cas d’utilisation à partir de ce stade de la grossesse (voir rubrique grossesse).

    Les médicaments contenant du lithium ne devraient pas être pris avec CAPTEA, comprimé sécable sans un avis de votre médecin.

    L’utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

    Si vous souffrez d’un des effets suivants, contactez votre médecin immédiatement :

    · Gonflement des bras, des jambes, des chevilles, des lèvres, de la langue et/ou de la gorge avec difficulté pour avaler ou pour respirer,

    · Signes d’infection (tels que mal de gorge ou fièvre) ne répondant pas aux traitements usuels,

    · Vertiges importants, évanouissement,

    · Douleurs abdominales importantes,

    · Pouls anormalement rapide ou irrégulier,

    · Ictère (coloration jaune des yeux et de la peau),

    · Réactions soudaines et inexpliquées telles qu’éruptions, brûlure, rougeur ou desquamation de la peau.

    Veuillez informer les personnes suivantes que vous prenez CAPTEA, comprimé sécable

    · Le personnel médical, en particulier les médecins anesthésistes (si vous devez subir une intervention chirurgicale) si vous êtes hospitalisé(e).

    · Votre dentiste avant une anesthésie pour chirurgie dentaire.

    Si vous prenez CAPTEA, comprimé sécable pour la première fois, vous pouvez ressentir une sensation ébrieuse ou d’étourdissement pendant une courte durée et il est conseillé de vous asseoir ou de vous allonger. Il est peu probable que cela se produise si vous prenez les comprimés régulièrement. En cas de doute, demandez conseil à votre médecin.

    Enfants et adolescents

    CAPTEA ne doit pas être donné aux enfants et aux adolescents (< 18 ans).

    CAPTEA contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au lactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

    Autres médicaments et CAPTEA, comprimé sécable

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Sont également inclus dans ces médicaments, les médicaments contre la fièvre, la toux, rhume et autres problèmes sinusaux car ils peuvent augmenter votre pression artérielle.

    Ceci s’applique en particulier si vous prenez également :

    · Des médicaments anti-inflammatoires diminuant ou supprimant la douleur (indométacine, ibuprofène).

    · Du lithium (pour le traitement des troubles psychiatriques).

    · Carbénoxolone (pour le traitement des ulcères gastrointestinaux).

    · Corticostéroides, corticotrophine (ACTH).

    · Certains laxatifs.

    · Certains antifongiques injectables (amphotéricine).

    · Relaxants musculaires (administrés au moment d'une chirurgie).

    · Cholestyramine, colestipol (pour diminuer le cholestérol).

    · Allopurinol (pour le traitement de la goutte).

    · Procaïnamide et glycosides cardiotoniques utilisés dans le traitement du pouls irrégulier.

    · Cytostatique et agents immunosuppresseurs (ex. azathioprine et cyclophosphamide).

    · Sels de calcium.

    · Une supplémentation en potassium ou des substituts de sel contenant du potassium, des diurétiques (en particulier les comprimés appelés comprimés d’épargne potassique), autres médicaments qui peuvent augmenter le taux de potassium dans votre organisme (tels que l’héparine et le cotrimoxazole, également dénommé triméthoprime/sulfaméthoxazole).

    · Médicament diminuant la pression sanguine en provoquant une dilatation des vaisseaux sanguins (ex. minoxidil).

    · Carbamazépine (pour le traitement de l'épilepsie).

    · Médicaments utilisés pour traiter le diabète (insuline et antidiabétiques oraux tels que les sulphonylurées)

    · Médicaments utilisés pour le traitement des troubles psychotiques et certains anciens traitements antidépresseurs.

    · Tout autre médicament pour le traitement de l'hypertension artérielle.

    · Des médicaments qui sont souvent utilisés pour éviter un rejet des organes greffés (sirolimus, everolimus et autres médicaments appartenant à la classe des inhibiteurs de mTOR. Voir rubrique « Avertissements et précautions ».

    CAPTEA, comprimé sécable avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Grossesse

    Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte.

    Votre médecin vous recommandera normalement d’arrêter de prendre CAPTEA, comprimé sécable avant d’être enceinte ou dès que vous apprenez que vous êtes enceinte. Il vous recommandera de prendre un autre médicament à la place de CAPTEA, comprimé sécable. CAPTEA, comprimé sécable est déconseillé au cours de la grossesse et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant.

    Allaitement

    Informez votre médecin si vous allaitez ou êtes sur le point de commencer à allaiter.

    L’allaitement de nouveaux nés (1ères semaines après la naissance) et en particulier l’allaitement de prématurés est déconseillé lors d’un traitement par CAPTEA, comprimé sécable.

    En cas d’allaitement d’un bébé plus âgé, votre médecin devra vous informer sur les bénéfices et les risques de poursuite de CAPTEA, comprimé sécable pendant l’allaitement en comparaison avec d’autres traitements.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Sportifs

    L'hydrochlorothiazide contenu dans ce médicament peut induire une réaction positive des tests pratiqués lors du contrôle antidopage.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Vous devez être attentif si vous êtes amené à conduire ou à utiliser des machines si des effets indésirables apparaissent tels que sensation ébrieuse, étourdissement, fatigue.

    Cela est particulièrement le cas en début de traitement, lorsque le dosage est modifié ou lors d'association avec de l'alcool.

    CAPTEA, comprimé sécable contient du lactose monohydraté.

    CAPTEA contient du lactose monohydraté (voir « CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS »). Veuillez contacter votre médecin avant de prendre ce médicament si vous avez une intolérance à certains sucres (ex. lactose).

    Respectez toujours la posologie indiquée par votre médecin. En cas de doute, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    Votre médecin vous a prescrit CAPTEA compte tenu que le précédent traitement pour votre hypertension artérielle s'est avéré inefficace. Votre médecin vous dira comment passer de votre ancien traitement à CAPTEA.

    La dose habituelle est de 1 comprimé par jour (correspondant à 50 mg de captopril et 25 mg d'hydrochlorothiazide). La dose maximum est de 1 comprimé par jour et ne doit pas être dépassée.

    CAPTEA comprimé doit être administré par voie orale seulement.

    Les comprimés doivent être avalés avec une quantité d'eau suffisante (ex un verre d'eau). Vous pouvez prendre CAPTEA avec ou sans nourriture. Vous devriez essayer de prendre CAPTEA chaque jour à la même heure, préférentiellement le matin. Il est important que vous preniez CAPTEA tant que votre médecin ne vous a pas dit de l'arrêter.

    Populations spéciales

    Si vous souffrez modérément d'une maladie rénale, de diabète ou si vous avez un régime appauvri en sel, votre médecin peut être amené à vous prescrire une dose plus faible de CAPTEA, comme par exemple ½ comprimé de CAPTEA (correspondant à 25 mg de captopril et à 12.5 mg d'hydrochlorothiazide).

    Patients âgés

    Votre médecin peut être amené à vous prescrire une dose plus faible de CAPTEA, comme par exemple ½ comprimé de CAPTEA (correspondant à 25 mg de captopril et à 12.5 mg d'hydrochlorothiazide).

    Si vous avez la sensation que les effets de CAPTEA sont trop forts ou trop faibles, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Si vous avez pris plus de CAPTEA, comprimé sécable que vous n’auriez dû

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous avez accidentellement pris trop de comprimés, ou si un enfant en a avalé, veuillez contacter votre médecin ou votre pharmacien sans délai. Emportez la boîte vide et les comprimés restants.

    Si vous avez pris plus de CAPTEA que vous n'auriez dû, les effets suivants peuvent survenir : élimination d'urine plus fréquente, modification dans le taux de certains composants du sang, une chute importante de votre pression artérielle, une diminution de la conscience de vous-même et de votre entourage (incluant le coma), convulsions, faiblesse musculaire, une irrégularité ou ralentissement du pouls ou une diminution de la fonction rénale.

    Si une autre personne a pris trop de comprimés et s'est évanouie, allongez-la en lui surélevant les pieds.

    Si vous oubliez de prendre CAPTEA, comprimé sécable

    Si vous oubliez accidentellement de prendre votre dose journalière, prenez simplement la prochaine dose comme prescrit par votre médecin. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous avez d'autres questions concernant l'utilisation de ce médicament, veuillez demander conseil à votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous arrêtez de prendre CAPTEA, comprimé sécable

    Sans objet.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Arrêtez de prendre CAPTEA et prévenez immédiatement votre médecin si vous ressentez l'un des effets suivants :

    · gonflement des jambes, des bras, des chevilles, de la face, des lèvres, de la langue et/ou du larynx avec difficulté pour avaler ou respirer, mal de gorge ou fièvre,

    · sensation de vertige, ou évanouissement,

    · douleurs abdominales importantes,

    · pouls anormalement rapide ou irrégulier,

    · ictère (coloration jaune des yeux et de la peau),

    · réaction cutanée soudaine et inexpliquée telle qu’éruptions, brûlure, rougeur ou desquamation de la peau.

    Vous trouverez une liste d’effets indésirables dans l’ordre décroissant de gravité qui ont été observés avec captopril et avec les médicaments de la classe des IEC ainsi que des effets indésirables observés avec l’hydrochlorothiazide.

    Les effets suivants ont fréquemment été observés (apparaissant chez plus de 1 patient sur 100 et moins de 1 patient sur 10) avec le captopril et les autres médicaments de la classe des IEC :

    · troubles du sommeil,

    · troubles du goût, vertige, sécheresse, toux d’irritation (non productive), difficulté respiratoire,

    · nausée, vomissement, irritation gastrique, douleur abdominale, diarrhée, constipation, sécheresse de la bouche, ulcère gastrique,

    · problèmes cutanés tels que démangeaison, éruption, perte de cheveux.

    Les effets indésirables suivants ont peu fréquemment été observés (apparaissant chez plus de 1 patient sur 1000 et chez moins de 1 patient sur 100) avec le captopril et les IEC :

    · perte d’appétit (anorexie),

    · maux de tête, sensations anormales au niveau de la peau (brûlures, picotements)

    · problèmes cardiaques tels que pouls anormalement rapide ou irrégulier, douleur dans la poitrine, palpitations dans la poitrine,

    · pression artérielle basse, mauvaise circulation dans les doigts (syndrome de Raynaud), rougeur et pâleur de la peau,

    · gonflement des mains, de la face, des lèvres et de la langue,

    · douleur thoracique, fatigue, malaise.

    Les effets indésirables suivants ont rarement été observés (apparaissant chez moins de 1 patient sur 1000 mais chez plus de 1 patient sur 10 000) avec le captopril et les autres IEC :

    · somnolence,

    · problèmes buccaux tels qu’inflammation ou ulcération de la bouche,

    · réactions allergiques au niveau de l’intestin provoquant des douleurs abdominales importantes (angio-œdème intestinal),

    · problèmes rénaux, augmentation ou diminution des urines,

    Les effets indésirables suivants ont très rarement été observés (apparaissant chez moins de 1 patient sur 10.000 incluant les cas isolés) avec le captopril et les IEC :

    · effets indésirables liés au sang ainsi que les éléments du sang tels que:

    o anémie (diminution du nombre de globules rouges qui peut provoquer une baisse de l’activité et de la fatigue),

    o déficit de certains types de globules blancs pouvant provoquer des infections, maux de gorge, fièvre ou saignement (neutropénie, agranulocytose, pancytopénie),

    o une diminution de la capacité du sang à coaguler (thrombocytopénie) qui peut provoquer des saignements ou des bleus,

    · confusion, dépression,

    · incidents cérébrovasculaires y compris insuffisance cérébrovasculaire, perte de connaissance,

    · vision trouble,

    · arrêt cardiaque

    · désordres pulmonaires incluant :

    o difficulté à respirer ou respiration asthmatiforme,

    o nez bouché ou goutte au nez, type de pneumonie causée par des modifications du sang ou une affection associant toux, fièvre, essoufflement et respiration asthmatiforme,

    · œdème de la langue, pancréatite (inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur à l’estomac),

    · trouble de la fonction hépatique, incluant les ictères qui peuvent provoquer une coloration jaune des yeux et de la peau, et une inflammation du foie (hépatites),

    · réactions cutanées sévères telles que:

    o réactions allergiques provoquant des démangeaisons et des rougeurs (urticaire),

    o éruption grave sur tout le corps (syndrome de Stevens-Johnson),

    o éruption allergique provoquant l’apparition d’éléments rose-rouge dont le centre peut être clair (érythème polymorphe),

    o sensibilité de la peau à la lumière,

    o rougeurs de la peau,

    o une série de réactions cutanées provoquant la formation d’éléments remplis de sérosité (réactions pemphigoides),

    o celles provoquant une desquamation et une exfoliation de la peau (dermatite exfoliante),

    · douleurs dans les muscles et les articulations,

    · problèmes rénaux,

    · impuissance, œdème des seins chez les hommes,

    · fièvre,

    · modifications des tests de laboratoires.

    Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec l’hydrochlorothiazide, la seconde substance active de CAPTEA, comprimé sécable:

    · œdème des glandes salivaires,

    · effets affectant le sang, les éléments du sang et ses composants qui peuvent provoquer:

    o une baisse de l’activité,

    o fatigue,

    o infection,

    o maux de gorge et fièvre dus à un déficit en globules blancs,

    o une diminution de la capacité du sang à coaguler qui peut provoquer des saignements et des bleus,

    · perte d’appétit (anorexie), sucre dans les urines, modifications anormales de certains éléments du sang tels que le sucre, l’acide urique (goutte), sodium, potassium, niveau important de cholestérol et autres lipides dans le sang,

    · instabilité psychomotrice, dépression, troubles du sommeil,

    · fourmillement, étourdissement,

    · affections oculaires et de la vision telles que « vision jaune » et vision trouble, diminution de l’acuité visuelle et douleurs oculaires (signes possibles d’une myopie et d’un glaucome aigu à angle fermé (augmentation de la pression à l’intérieur de l’œil)).

    · étourdissement,

    · faible pression artérielle, problèmes cardiaques tels que pouls irrégulier,

    · problèmes circulatoires tels qu’inflammation des vaisseaux sanguins comprenant ceux de la peau et des autres organes (angéite nécrosante),

    · problèmes pulmonaires et respiratoires tels que détresses respiratoire,

    · irritation gastrique, diarrhée, constipation, pancréatite,

    · ictère pouvant provoquer la coloration des yeux et de la peau,

    · graves éruptions cutanées comme :

    o sensibilité de la peau à la lumière,

    o éruption,

    o celles provoquant sur les joues et le nez une réaction caractéristique rouge, tachetée en forme

    de papillon (lupus ou réaction de type lupus),

    o réactions allergiques provoquant des démangeaisons et des rougeurs (urticaire),

    · réaction exagérée liée au système de défense naturelle de l’organisme (réaction

    · d’hypersensibilité),

    · spasme musculaire,

    · problèmes rénaux,

    · fièvre, faiblesse.

    · Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée à partir des données disponibles) : cancer de la peau et des lèvres (cancer de la peau non mélanome)

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    A conserver dans l'emballage extérieur.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient CAPTEA, comprimé sécable  

    · Les substances actives sont :

    Captopril.......................................................................................................................... 50 mg

    Hydrochlorothiazide.......................................................................................................... 25 mg

    Pour un comprimé sécable

    · Les autres composants sont : Lactose monohydraté, cellulose microcristalline, amidon de maïs prégélatinisé, stéarate de magnésium, acide stéarique.

    Qu’est-ce que CAPTEA, comprimé sécable et contenu de l’emballage extérieur  

    Les comprimés de CAPTEA sont blancs à blancs cassés, biconvexes, de forme ovale, gravé « CH » sur une face et avec une barre de sécabilité sur l'autre face. Le comprimé peut être divisé en doses égales.

    Les comprimés de CAPTEA sont conditionnés sous plaquettes, en étuis de 10, 12, 20, 28, 30, 42, 60, 84, 90, 98, 100 comprimés sécables (PVC/PVDC/Aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANOFI-AVENTIS FRANCE

    82 AVENUE RASPAIL

    94250 GENTILLY

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANOFI-AVENTIS FRANCE

    82 AVENUE RASPAIL

    94250 GENTILLY

    Fabricant  

    BRISTOL-MYERS SQUIBB, S.R.L.

    LOC. FONTANA DEL CERASO

    03012 ANAGNI (FR)

    ITALIE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-12386
    • Date avis : 05/09/2012
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par cette spécialité reste important dans l'indication de l'AMM.
    • Lien externe